Call for Papers: France and the Memory of the Great War:An Interdisciplinary Conference March 2 and 3, 2017 University of South Alabama —Mobile, Alabama Keynote address: “France and the Great War: A Century of Mourning and Bereavement,” Annette Becker , Professor of Contemporary History, Université Paris ouest Nanterre la Défense. This conference proposes to explore not only the French memory of the Great War but also the many ways in which France itself has served as the literal and figurative site of commemoration for other combatants of the Western Front. We are seeking a broad range of papers from scholars in all disciplines working on the memory of the Great War. Themes to be explored might include, but are certainly not limited to:French literature and art about the memory of the Great WarBritish and American war memorials in FranceFrance in wartime and postwar American, British, German or Italian art and literaturePostwar masculinities in Jazz Age ParisFrance as partner or subject matter in European and/or transatlantic commemorative projects in the postwar decadesFrance as partner or subject matter in contemporary European and/or transatlantic centennial commemorative projects and partnershipsCommemorating the contributions of American and British service women in France Submit proposals in English of no more than 500 words outlining your 20-minute presentation by September 6, 2016 to warandmemoryconference@southalabama.edu. Kindly include your institutional affiliation and contact information. Mobile, Alabama, is a city on the Gulf Coast, about two hours east of New Orleans. The Center for the Study of War and Memory is a team of interdisciplinary scholars interested in war remembrance in all its forms. The Center is an official commemorative partner of the United States World War One Centennial Commission.
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France and the Memory of the Great War (Mobile, Alabama)
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V. Perruchon, Noir. Lumière et théâtralité
Véronique Perruchon, Noir. Lumière et théâtralité , Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, 304 p. 978-2-7574-1285-5 24€ Cette étude est une traversée historique et esthétique du noir au théâtre. Par desexemples concrets, l’ouvrage rend compte de son évolution et permet d’établir lenoir en tant que lumière parmi les composantes de la scène. Du XVe au XVIIe siècle, la lumière était un luxe. Au XIXe siècle, époque de« l’obscurcissement des théâtres », le noir est un allié de l’illusion théâtrale. Ense rapprochant du XXe siècle, il trouve progressivement sa place et ses richessesesthétiques. Car enfin, on va « faire le noir et travailler l’ombre », grâce ausymbolisme, au naturalisme ou à l’expressionnisme. Dès lors, à l’instar desfuturistes, de la danse de Loïe Fuller et du théâtre d’ombres, on peut éprouver lenoir et jouer avec lui dans le cadre de la boîte noire du théâtre. Plastiquement, au XXIe siècle, le noir se révèle dans son absence ou sa présence.Le noir prend en charge la dimension poétique et politique du théâtre. Ildevient « avaleur », « mangeur d’images » et révélateur des grandes tragédiescontemporaines. Véronique Perruchon est professeure à l’Université de Lille, et membre du Centred’étude des arts contemporains (CEAC EA 3587). Après des débuts professionnelsd’éclairagiste, elle s’intéresse au spectaculaire du théâtre dans son travail derecherche.
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Mathias Enard sur les grands chemins de Blaise Cendrars. 11 èmes Rencontres de Chaminadour (Guéret)
Intitulées «Mathias Enard sur les grands chemins de Blaise Cendrars», les11 èmes Rencontres de Chaminadour se tiendront du15 au 18 septembreprochain à Guéret dans LaCreuse. Lestables rondes,lectureset spectaclessont imaginés parMathias Enard,Prix Goncourt 2015 pour Boussole , quia choiside placerces journées sous le signede Cendrars, avec de nombreux invités. «Célébrons l'ami Blaise à la main unique, célébrons le monde avec lui, le monde en lui : une pluie d'étoiles pour le manchot céleste !» Mathias Enard.
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Disparition de Pierre Pachet
L’écrivain et critique Pierre Pachet est mort dans la nuit du 20 au 21 juin, à l'âge de 79 ans. Compagnon de route de La Quinzaine littéraire de Maurice Nadeau, fondateur tout récemment du site enattendantnadeau.fr qui a pris le relais du périodique, Pierre Pachet laisse une œuvre critique et autobiographique qui a su rassembler au fil des ans plusieurs générations de lecteurs, et mieux que cela encore : un cercle d'amis, à la façon d'un Montaigne moderne. Tiphaine Samoyault et l'équipe de enattendantnadeau.fr lui rendront régulièrement hommage dans les livraisons du site. *Bibliographie Du bon usage des fragments grecs , La Nouveau commerce, 1976 Le premier venu (essai sur la politique Baudelairienne) ,Les Lettres nouvelles, 1976 De quoi j’ai peur , Gallimard, 1980 Nuit étroitement surveillées , Gallimard, 1981 Fiodorov et Mourjenko , Seuil, 1982 Le voyageur d’Occident , Gallimard, 1983 Autobiographie de mon père , Belin, 1987 La force de dormir : études sur le sommeil en littérature , Gallimard, 1988 Les baromètres de l’âme , Hatier, 1990 Un à Un. De l’individualisme en littérature – Michaud, Naipaul, Rushdie ,Seuil, 1993 Le grand âge , Le Temps qu’il fait, 1993 Conversations à Jassy , Maurice Nadeau, 1997 L’Œuvre des jours , Circé, 1999 Adieu , Circé, 2001 Aux aguets. Essais sur la conscience et l’histoire , Maurice Nadeau, 2002 L’Amour dans le temps , Calmann-Lévy, 2005 Devant ma mère , Gallimard, 2007 Sans amour , Denoël, 2011 L’Âme bridée , Le Bruit du temps, 2014
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Le déclin dans le monde germanique.Mots, discours et représentations(de 1914 à nos jours)
Dans le cadre du programme de recherche «Wende & Wandel. Dire et penser le changement dans le monde germanique», différentes modalités du changement sont envisagées. Une première série de travaux explore le concept de Stunde Null , utilisé pour désigner des césures majeures de l’histoire contemporaine de l’Allemagne et de l’Autriche [1] . Une seconde série étudie les processus d’innovation et de renouvellement qui traversent l’histoire littéraire et artistique des pays germaniques à partir des mots et des concepts que la nouveauté suscite («Innovation», «Revolution», «Traditionsbruch», «Avant-Garde», …) [2] . La troisième propose d’interroger les mots, les discours et les représentations du déclin dans les pays de langue allemande, une notion dont la déclinaison permet, là encore, une large ouverture interdisciplinaire. Depuis la fin du XVIII ème siècle, et de façon beaucoup plus marquée, la Première guerre mondiale, deux pôles structurent la pensée de l’évolution et du changement de nos sociétés occidentales: d’un côté, le modernisme, le progrès, la croissance ; de l’autre, le déclin, la décadence. [3] Objet privilégié des philosophies de l’histoire – de Johann Gottfried von Herder à Oswald Spengler, en passant par Jacob Burckhardt –, la notion de déclin a également constitué la matière d’une multitude d’œuvres littéraires, notamment chez ceux qui ont vécu la lente agonie de l’Empire austro-hongrois (Robert Musil, Joseph Roth, Franz Werfel, …). Mais, elle a connu de nombreuses autres applications: dans le champ intellectuel par exemple, ainsi qu’en atteste le discours de celles et ceux qui, de 1914 à nos jours, ont pensé l’avenir de l’Europe, son unification et sa possible désintégration; en politique ensuite, comme l’illustrent les arguments souvent mis en avant par les partis extrémistes (AfD, FPÖ, UDC) pour décrire l’évolution des grands partis de gouvernement (social-démocratie et droite modérée) et ce faisant, légitimer leurs revendications. De façon parfois plus diffuse, elle a aussi servi de socle à la description et la représentation des mutations urbaines ou démographiques qui affectent les pays de langue allemande depuis quelques décennies. Sur le plan économique, enfin, le déclin a souvent été utilisé comme une arme pour stigmatiser l’immobilisme et appeler à des réformes économiques de fond: l’ouvrage que Gabor Steingart, ancien rédacteur en chef de la Handelsblatt , a publié en 2005 ( Deutschland: der Abstieg eines Superstars ) en est un exemple parmi d’autres. Axées sur la période contemporaine et les pays de langue allemande, les propositions d’articles pourront s’inscrire dans les questionnements suivants:Abstieg, Niedergang, Untergang, Verfall, Schrumpfung, Zerfall… Quels mots sont utilisés pour décrire et penser le déclindans les pays de langue allemande ? La palette de nuances entre les différents termes utilisés pour penser le déclin invite tout d’abord à un questionnement sémantique. A quel objet l’idée de déclin s’applique-t-elle de façon privilégiée ? Peut-on identifier des effets de filiations et de ruptures sémantiques et conceptuelles? Ce volet se proposera également d’interroger les parallèles ou les différences entre périodes historiques, entre champs de production des discours et représentations du déclin.Que révèlent les discours et les représentations du déclin sur le rapport des sociétés au changement? Dans quels contextes historiques, politiques et épistémologiques les mots, les discours et représentations du déclin ont-ils émergé et évolué? Quels en sont les vecteurs? les agents? Les discours du déclin se réfèrent-ils à des processus concrets et mesurables (déficits naturels et migratoires, perte de vitesse économique, menaces extérieures…), à une supposée crise morale et spirituelle (sentiment du déclin) ? Que révèlent leur émergence, leur diffusion et leur réception sur les sociétés ou les groupes concernés? Ne peut-on identifier des stéréotypes, des réemplois allégoriques ou thématiques?Que légitime le discours du déclin? A quoi sert la production de discours sur le déclin? Comment l’idée de déclin est-elle utilisée, instrumentalisée pour légitimer des transformations, des réformes, des ruptures? Dans quelle mesure constitue-t-elle un point de départ pour l’élaboration de solutions innovantes? radicales? Implique-t-il en contrepoint une régénération, une renaissance ? Si oui, selon quelles logiques? Quelles temporalités? Modalités de soumission Les propositions de contributions (1000 signes, espaces compris), assorties d’une brève notice bio-bibliographique, sont à adresser conjointement à Hélène ROTH ( Helene.Roth@univ-bpclermont.fr ) et Landry CHARRIER ( landry.charrier@univ-bpclermont.fr ), jusqu’au 30 octobre2016 . Après notification d’acceptation, les articles (30000 signes, espaces compris) devront être livrés au plus tard le 30 mars 2017 .Les langues de travail sont le français, l’anglais et l’allemand. L’ouvrage sera publié aux Presses universitaires de Reims fin 2017-début 2018. Hélène Roth est maître de conférences en géographie à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Elle est rattachée au Centre d’études et de recherches appliquées au Massif central, aux moyennes montagnes et aux espaces fragiles (CERAMAC, EA 997). Landry Charrier est maître de conférences habilité en civilisation des pays germaniques à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Il est rattaché au Centre d’Histoire «Espaces et cultures » (CHEC, EA 1001). [1] Journée d’études Stunde Null, heure zéro. Entre mythes et réalité , Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand, 2 octobre 2015. [2] Journée d’études Innovation-Revolution: discours sur la nouveauté littéraire et artistique dans les pays germaniques , Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand, 16 juin 2016. [3] Sur le sujet, nous nous permettrons de renvoyer à l’étude toujours très utile de Julien Freund: La décadence. Histoire sociologique et philosophique d’une catégorie de l’expérience humaine , Paris: Sirey, 1984.
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Editions La Taupe Médite, Centre Michel Zévaco
Les Éditions La Taupe Médite sont les éditions du Centre International Michel Zévaco, centre de recherche consacré en premier lieu à l'écrivain Michel Zévaco, mais aussi à la littérature populaire et à l'ensemble de la culture médiatique, et aux auteurs oubliés. À ce titre, elles se donnent plusieurs missions : - republier les Œuvres de Michel Zévaco, pour la première fois de manière complète et intégrale, - republier des "Oubliés de la littérature", populaire ou non, - offrir un espace de publication à la recherche. Le premier volume des Œuvres Complètes de Zévaco est prévu pour juin 2016. Le premier numéro de la revue Le Pardaillan est prévu pour septembre 2016. Également en préparation : Tabourot des Accords, Dubut de Laforest, Louis-Sébastien Mercier... http://lataupemedite.michelzevaco.com/
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Enquête : lecteurs et lectrices de Michel Zévaco
Le Centre International Michel Zévaco organiseun questionnaire sur les lecteurs de Zévaco et leur expérience de lecture. Ce questionnaire peut aussi être rempli par des non-lecteurs de Zévaco, qui connaîtraient cet auteur de plus ou moins loin, une partie des questions étant prévue pour eux. https://docs.google.com/forms/d/1VJJ89RuVux64pXScPqYwvcLJ01zwoqRq9Hpw3l5AUos/viewform?c=0&w=1
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Revue d'Histoire du Théâtre n° 270 , «Les oublis de l’histoire du théâtre », dir. M. Denizot
Revue d'Histoire du Théâtre n° 270 ,«Les oublis de l’histoire du théâtre », dir. Marion Denizot,2016. EAN13 : 9791094971048. Prix: 15 € Revue d'Histoire du Théâtre - n° 270 / avril-juin 2016 - II Société d'Histoire du Théâtre, 2014. La Revue d’Histoire du Théâtre publie un dossier consacré aux oublis de l’histoire du théâtre. Genres délégitimés ou illégitimes, figures à (re)construire comme celles de Louis Jouvet ou de Roger Blin, non pas inconnues mais mal connues ou méconnues, découvertes de nouvelles archives et donc de nouveaux objets et de nouveaux enjeux qui questionnent et ressourcent l’histoire du théâtre et ses processus de fabrication ou encore oublis et réparation face à la création contemporaine, qui, en scène, écrit une histoire du théâtre… Déconstruire l’oubli, comme le propose de le faire ce dossier coordonné par Marion Denizot, c’est mettre au jour ces représentations, qui rendent compte des mythes et des idéologies qui sous-tendent l’histoire du théâtre. Les oublis expriment les effets de construction de valeurs qui animent l’écriture de l’histoire et témoignent des confusions entre le normatif et le descriptif. L’actualité de l’histoire théâtrale, les comptes-rendus et annonces de parutions complète ce numéro. SOMMAIRE Introduction : L’histoire du théâtre au prisme de l’oubli par Marion Denizot PRATIQUES ET GENRES NON LÉGITIMÉS | - Le théâtre français d’expression occitane du XVIIe siècle dans l’histoire du théâtre. L’exemple du « Théâtre de Béziers » par Bénédicte Louvat-Molozay - Faire parler les architectures et les décors par Sandrine Dubouilh FIGURE(S) À R(E)CONSTRUIRE |- Le genre, une catégorie utile à l’histoire du théâtre du XXe siècle ? Le cas de Jacques Copeau et de Suzanne Bing par Raphaëlle Doyon - Louis Jouvet, les raisons d’une relative méconnaissance par Ève Mascarau - L’oubli progressif de Roger Blin. Retour sur une présence anecdotique dans l’histoire du théâtre par Mathilde Dumontet NOUVELLES ARCHIVES, NOUVELLES PERSPECTIVES ? | - À l’écoute du bonimenteur dans les archives (XIXe-XXe siècles). Enjeux historiographiques et méthodologiques par Agnès Curel - La Mutuelle des artistes et professionnels du spectacle. Une pièce manquante du puzzle de l’histoire de la protection sociale des artistes interprètes par Marie-Ange Rauch - Écrire l’histoire du théâtre par la création | - Un théâtre en voie de disparition. Processus de création et écriture de l’histoire par Yves Jubinville - Quand les artistes écrivent une contre-histoire du théâtre sur le plateau par Sophie Lucet VARIA | - Saisir le geste du chanteur d’opéra. Nouveaux enjeux pour l’histoire du théâtre par Céline Frigau Manning Revue disponible dans nos bureaux au 71 rue de Richelieu, 75002 Paris. Parution : Juin 2016 Mots clés : Théâtre - Historiographie - Genre - Mémoire
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Disassembled Images : Contemporary Art After Allan Sekula (Antwerp)
“Disassembled Images”: Contemporary Art After Allan Sekula 2-4 March 2017 Three sessions: - Collecting Folly -Maritime Failures and Imaginaries -Critical Realism in Dialogue Confirmed keynote speakers: Benjamin H.D. Buchloh (Harvard University) W.J.T. Mitchell (University of Chicago) Confirmed artist lecture: Marco Poloni (artist, Berlin) International scientific conference organized by the Lieven Gevaert Research Centre for Photography, Art and Visual Culture (KU Leuven - Université catholique de Louvain) and M HKA ‒ Museum of Contemporary Art Antwerp This conference takes the US artist, theoretician, critic, teacher and poet Allan Sekula’s Ship of Fools / The Dockers’ Museum (2010-2013) as its point of departure. At the very end of his life Sekula produced this unfinished, multifaceted and variably installable work of art, which contains ca. 1250 objects. By taking as subject dock workers and seafarers, Sekula wished to pay tribute to all the joined, past efforts of human labor now irretrievably lost in history—a struggle he identifies as “Sisyphean.” In doing so, Sekula provides a message of hope: his last work contributes to imagining possible forms of solidarity in a globalized economy confronted ever-more with its own limitations. The conference is organized around three thematic sections. Each forms a separate session that opens up to contemporary art engaging with Sekula’s seminal legacy of making artworks as “disassembled plays”—a term he connected to the work of Bertolt Brecht, and which served to indicate that he demands a substantial productive and temporal input from the spectators who are experiencing his works.Collecting Folly Keynote speaker: W.J.T. Mitchell (University of Chicago) Respondent: Barbara Baert (KU Leuven) Allan Sekula’s The Dockers’ Museum was born out of the artist’s compulsion to collect what he called “objects of interest” principally coming from or representing the universe and imaginary of dock workers. Far from being a pass time, this unfinished project is the culmination of long term research into the lives and maritime labors that are exploited in order for global capitalism to strive and create its seamless flow and circulation of goods. The act of collecting the metonymical objects that compose Sekula’s museum was largely carried out by the artist through online platforms such as eBay, thus ironically and virtually simulating and retracing on a miniature scale the processes his very collection puts into question. The visual and conceptual dialogue Sekula established between The Dockers’ Museum and his own photographic work Ship of Fools is the source of inspiration for the session of the conference entitled Collecting Folly. The title of the session is meant to capture a twofold inquiry that looks, on the one hand, at collecting through the lens of folly and madness; and, reversely, to the ‘collection’ of representations of fools and of madness (Mitchell). This session will thus look both into the historically significant motif of the ‘ship of fools’ in art and visual culture and at the history of ‘artists’ museums’ (e.g. Marcel Broodthaers’ Musée d’art moderne or Claes Oldenburg’s Mouse Museum ). From the perspective of contemporary art, the session will center on the following questions: - what are the particular strategies and intuitions that contemporary artists put into play in their collections and how do they differ from those of private and public collections -how is collecting transformed into a tool for contemporary artists and towards who or what is it directed? -what is the critical potential of representations of folly and madness in contemporary art? Do they destabilize normative understandings of production, including artistic production?Maritime Failures and Imaginaries Artist lecture: Marco Poloni (artist, Berlin) Respondent: Alexander Streitberger (UCLouvain) Since Fish Story (1988-1995) Allan Sekula has conceptualized, through his art and writings, the maritime sphere as a way to explore novel epistemological questions with regard to the increasingly opaque nature of globalized capital. Following his queue, this session wants to look at the myriad of ways in which artists have recently explored the imaginaries and materialities of the maritime as a space of disaster and failure (e.g. CAMP, John Akomfrah, Amy Balkin, Ursula Biemann,…): One the one hand, it investigates the possibilities of artists confronting ecological disasters, unbridled supply chain capitalism, violence and death related to migratory crossings, and the fraught histories of imperialism and colonialism. On the other hand, this session is equally interested in those forms of solidarity and agency connected to the world of maritime labor: mutinies, piracies and waterfront insurrections that, although failed, offer alternative models of rupture and contestation for our present predicament. The session welcomes papers dealing with the following topics: - the maritime as critical imaginary -maritime infrastructure in contemporary art and visual culture -the logistical or maritime sublime (e.g. Edward Burtynsky) -contemporary art and waterfront insurrection -contemporary art and oceanic studies -mapping and cartographic practices related to the maritimeCritical Realism in Dialogue Keynote speaker: Benjamin H.D. Buchloh (Harvard University) Respondent: Hilde Van Gelder (KU Leuven) One way to productively describe Allan Sekula’s artistic approach over the past two decades has been to identify it in terms of “critical realism” (Buchloh). Realism, when understood this way, is not necessarily an artistic style. It rather points to the research methods of a reflective artistic practice, including ‒ among other elements ‒ high-profile theoretical and essayistic writing, photography and essay film. Foundational for such a methodology is the dialogue and participatory observation that the artist seeks with workers, activists and scholars to explore existing and potential models of collaboration (e.g. with trade unionists on the Global Mariner ship or with activist organizations during the 1999 WTF protests in Seattle). This session seeks to explore different possibilities for bringing about such critically realist art practices and how they may be changing stakes within the field of contemporary art production. As a result, it is oriented towards the following questions: - the role of skill and/or deskilling as well as the re-distribution of labor in contemporary art -challenges to conventional forms of visual pleasure within contemporary art -the consequences of opting for the worker as a key visual motif within an artistic practice: does that testify to an imaginary filled with artistic naiveté or may this “sympathetic materialism,” as Sekula called it, bring about new social agencies among people and new insights with regard to our world’s future? Practicalities The conference language is English. We welcome papers and lecture-performances from researchers working in art history, visual culture studies, media studies, film studies, sociology, curating and art. We also encourage researchers from other fields (such as law, economics, philosophy, maritime biology or geography, …) to apply, bearing in mind that their papers should make an interdisciplinary connection to issues and/or materials of contemporary art. Abstracts for a 20-minute paper (300 words, including a title) in English should be emailed to Mieke Bleyen (mieke.bleyen@kuleuven.be) no later than September 12, 2016. Please include the title of the conference in the subject of the email. Submissions should also include a short CV or biographical text (max. 1 page A4). The scientific committee of the conference will notify speakers of their decision by October 3, 2016. The conference proceedings will be published as a separate book volume within the Lieven Gevaert Series (Leuven University Press) and as a special issue of the online journal Image [&] Narrative .Art Against the Grain of “Collective Sisyphus:” The Case of Allan Sekula’s Ship of Fools / The Dockers’ Museum (2010−2013) is a major and long-term research project jointly pursued by M HKA and the Lieven Gevaert Research Centre for Photography, Art, and Visual Culture (2014-2019). It has received generous funding by the Research Council of the University of Leuven and by the Research Foundation-Flanders.
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Jan Baetens, A voix haute: poésie et lecture publique
Référence bibliographique : Jan Baetens, A voix haute: poésie et lecture publique , Les Impressions nouvelles, 2016. Jan Baetens, A voix haute: poésie et lecture publique Bruxelles: Les Impressions nouvelles juin 2016 17 euros, 192 pages Présentation de l'éditeur Quels sont les effets de la lecture publique sur la poésie en général, qui n’est pas toujours faite pour être lue de cette manière? De Balzac, Joyce, Proust, Auden ou Tzara hier aux spectacles, vidéo-lectures et romans graphiques d’aujourd’hui, des constats contradictoires s’imposent: sur scène, il arrive que la poésie se réinvente; il arrive aussi qu’elle se perde (quitte à ressurgir ailleurs). Ce livre veut montrer l’histoire et la diversité de la lecture publique. Il cherche aussi à signaler une confusion entre l’écrit et l’oral qui risque de nuire à la poésie au moment même où on cherche à la défendre. Dans l’esprit de François Truffaut, auteur d’une étude fort critique sur «Une certaine tendance du cinéma français», le présent essai invite à rompre le consensus sur les bienfaits supposés de la lecture en régime de «voix haute». En ce sens, il prolonge quelques hypothèses d’un livre précédent: Pour en finir avec la poésie dite minimaliste .L’auteur Professeur à l’Université de Leuven, Jan Baetens a publié de nombreux ouvrages d’analyse et de critique littéraire. Il est aussi l’auteur de nombreux volumes de poésie, dont SLAM, poèmes sur le basket-ball (2006), Pour une poésie du dimanche (2009) Le Problème du Sud (2013) et Ce Monde (2015). Il a reçu le Prix triennal de poésie 2007 de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son recueil Cent fois sur le métier . Une anthologie de son œuvre poétique, Vivre sa vie et autres poèmes est parue en 2014 dans la collection de poche Espace Nord, en même temps que son essai, Pour en finir avec la poésie dite minimaliste .Cet essai littéraire est également disponible en version numérique .Sommaire La Parole contre l’écriture Petite histoire de la lecture publiqueUn salon en province (Balzac)Pendant ce temps, à la capitale (Joyce)D’une matinée l’autre (Proust)Lire en librairie (La Maison des Amis des Livres)“Hurle” : Tristan Tzara, hier, aujourd’huiLa lecture publique, un «must» moderneUn geste “extrême-contemporain” ?On en est là: lire, performer InstantanésDans le texte: Danielle MémoireEn coulisse: Jean-Jacques VitonLire la post-poésie: Jean-Marie GleizeDocument, circonstance, poésie: Florence PazzottuLa “chaine P.O.L” : Pierre Alferi et Olivier CadiotInventer la non-création: Kenneth GoldsmithLa poésie n’est pas le slam: Charles BurnsRetour au livre: Vincent TholoméLe “dépliage parlé” : Vincent Broqua Bibliographie Index
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Chesterton, Comment écrire un roman policier
Chesterton, Comment écrire un roman policier La Part commune, 2016.6, 50 eurosISBN: 978-2-84418-328-6 Présentation de l'éditeur Gilbert Keith Chesterton, le créateur du Père Brown, sans doute le détective anglo-saxon le plus célèbre après Sherlock Holmes, livre à travers divers petits textes un véritable bréviaire à destination de ceux qui voudraient s'aventurer dans ce genre littéraire. Mais comme toujours avec lui, ses conseils sont détournés, retors, à contre-courant, pour que puissent s'y exprimer pleinement son esprit mordant et son sens de l'absurde. Car c'est par l'absurde ou le grotesque qu'il démontre que l'intérêt d'une histoire policière ne tient pas tant aux forfaits qui sont commis ou à la traque du malfaiteur, qu'au cheminement intellectuel parfois incongru qui permet de le démasquer. Par la drôlerie de la démonstration sous un faux ton docte, ce vade-mecum vaut bien des intrigues policières.
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A. Boureau, La Raison scolastique 4. L'errance des normes
A. Boureau, La Raison scolastique 4. L'errance des normes: éléments d'éthique scolastique (1220-1320) Paris: Les Belles-Lettres 2016, 304 pagesISBN978-2-251-38133-627 euros Présentation de l'éditeur Ce livre, qui constitue le tome IV de la Raison scolastique , tente d'historiciser la notion de jugement moral. La pensée médiévale et scolastique du XIIIe siècle, en quête d'une éthique spécifique et immanente, s'est émancipée de lourds tabous et a travaillé à la délégation affectée à l’homme pour la production de normes morales. Ainsi, elle a pu associer au rêve d’une symphonie des actes, autour de Thomas d’Aquin, les chants de l’individu (Chiaro de Florence, Olivi, Astesano ou Ockham). L’éthique de cette période tourne autour de la notion juridicomorale de responsabilité , qui demeure jusqu’à nos jours, et sans vraie résolution, une ligne de faîte de la vie éthique. Si le mot n’a pas été créé au Moyen Âge, la notion, sous le nom d’ imputation et d’ imputabilité , fut très fermement discutée. La situation de discussion restait ouverte, tant que cette notion n’était pas inscrite dans des codes. C’est une orchestration cohérente de l’éthique qui a subi le silence du formalisme scotiste, malgré un ultérieur intermède jésuite. Cette situation suscite des échos dans le monde contemporain occidental où le long cycle des jugements formels, conduisant à l’impératif catégorique (le Sollen ) de Kant, fut suivi d’une réaction intense: l’éthique avait à juger singulièrement les actes humains. À ce mouvement, il faut associer la période 1860-1960 (Renouvier, Nietzsche, Freud, Arendt), à laquelle succède un nouveau formalisme. Certes, le droit est revenu absorber la morale, notamment avec une nouvelle prégnance de la responsabilité, qui réduit les conduites humaines au risque de faute. Mais l’histoire montre que d’autres retours sont possibles. Sommaire Introduction Chapitre 1. L'embarras du scandale Chapitre 2. Le blasphème. Histoire d'une éclipse Chapitre 3. La résistance scolastique à l'imputation Chapitre 4. Poser et peser. L'appropriation institutionnelle du jugement des hommes Chapitre 5. Vers une autonomie de l'action humaine Chapitre 6. L’émergence de l’éthique casuistique Chapitre 7. Fin d’un cycle : l’imputabilité, de Guillaume de la Mare à Duns Scot Conclusion Notes Bibliographie Abréviations Sources manuscrites Sources éditées Études Index des noms propres
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J. L. Borges, Anthologie personnelle
J. L. Borges, Anthologie personnelle Trad. de l'espagnol (Argentine) par Silvia Baron Supervielle ,Paul Bénichou ,Sylvia Bénichou-Roubaud ,Jean Pierre Bernès ,Roger Caillois ,René L.-F. Durand ,Nestor Ibarra et Paul Verdevoye Préface inédite de l'auteur Paris: Gallimard, coll. "L'Imaginaire" juin 2016, 264 pages9 eurosISBN:9782070196906 Présentation de l'éditeur En 1961, après la publication de L’Auteur , Jorge Luis Borges fait paraître une anthologie personnelle de ses œuvres, une sélection dans son «propre cosmos». Le voici donc lecteur de l’auteur, selon un processus labyrinthique qui lui est cher, dans une nouvelle enquête, à la recherche du livre de ses livres. Cette anthologie personnelle rassemble une cinquantaine de courts textes et poèmes, choisis dans ses recueils antérieurs ( Fictions ,L’Aleph ,L’Auteur …). Borges illustre ainsi tous les thèmes de son œuvre : l’espace des miroirs, le moi révélé ou rêvé, le chaos du monde, la fascination du silence. «Mes préférences ont dicté ce livre. Je veux être jugé par lui, justifié ou désapprouvé par lui.» L’ Anthologie personnelle de Borges n’a jamais encore été publiée en France sous cette forme, telle qu’il l’avait élaborée, nouvelle ébauche d’une bibliothèque infinie.
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S. Rabau, F. Pennanech, Exercices de théorie littéraire
S. Rabau, F. Pennanech, Exercices de théorie littéraire Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2016 142 pagesISBN: 978-2-87854-684-210,50 euros Présentation de l'éditeur Le propos de ce manuel est d’apprendre à faire de la théorie littéraire. On y trouvera expliqué, de façon claire et pédagogique, comment on peut soi-même théoriser, c’est-à-dire forger des concepts, inventer des systèmes, produire des lois. Des exercices ludiques et variés permettent aux lecteurs, étudiants ou curieux, même peu familiers des catégories et du vocabulaire de la théorie littéraire, de devenir théoriciens à leur tour. Des encadrés et des rappels méthodologiques offrent la possibilité de se familiariser progressivement avec les notions de base qui permettent d’avancer dans la réflexion théorique. Cet ouvrage se veut donc original dans sa conception et formateur dans sa démarche: il ne s’agit pas de proposer un panorama des théories existantes, ou une histoire des écoles qui se sont succédé au fil des époques, mais de se donner les moyens de produire des inventions théoriques. Sommaire
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La pensée critique, par principe(s)
De Réflexions sur la question gay à Retour à Reims et à La Société comme verdict , Didier Eribon poursuit l'élaboration d'une théorie radicalement historique et sociale des subjectivités individuelles et des groupes, de la logique de la domination et de la résistance. Mêlant références théoriques et littéraires, les essais réunis sous le titre Principes d'une pensée critique (Fayard) viennent en expliciter les fondements en tentant de définir les conditions d’une pensée critique .
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Rhétorique du peuple
La septième livraison de la revue en ligne grenobloise Exercices de rhétorique rend la parole au peuple : sous le titre "Les rhétoriques du peuple", le numéro vient rappeler que le "peuple" est avant tout un enjeu du discours, par rapport auquel la rhétorique s'est toujours définie — et réciproquement peut-être : la conscience même du peuple comme demos émerge en même temps que la rhétorique. Comme thématique, comme auditoire construit, comme voix rapportée, comme stratégie d’ethos, comme ensemble de croyances partagées, comme justification même de la parole persuasive dans l’espace social, le peuple alimente la pratique rhétorique dans toutes ses dimensions. Le dossier montre aussi l'intérêt qu'il y a à croiser les rhétoriques littéraires avec d'autres pratiques discursives, chacune d’elles mettant en action, dans le traitement de cet objet socio-politique aux contours variables qu’est le peuple, des opérations conceptuelles et rhétoriques comparables.
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M. Tsvetaeva, Le Poème de l'escalier
Marina Tsvetaeva, Le Poème de l’escalier Editions du Groupe Sphinx Blanc Paris, 2016 ISBN: 979-10-91274-89-0 Le POÈME DE L’ESCALIER a été écrit par Marina Tsvetaeva en 1926. Le titre de travail était: L’Histoire de la façon dont vit et travaille l’escalier de service . Le poème a été commencé à Paris, rue Rouvet, dans un quartier ouvrier, près du canal de l’Ourcq. Il a été achevé en été lors de séjours de Marina Tsvetaeva en Vendée, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Bien que très important pour l’œuvre de Marina Tsvetaeva, ce texte a rarement été publié même en russe. Le livre construit en 2016 dans la collection «Sphinx Blanc» propose une version corrigée de la traduction française intégrale qui a été parue pour la première fois en octobre 2012 dans le livre d’artiste Escalier obscur, collection «Livre vertical». Ce poème comprend un vocabulaire riche en allusions, archaïsmes et néologismes, d’où une traduction délicate. Celle-ci a été effectuée en février-mars 2012 par Anne Arc, artiste, poétesse et traductrice. Avec les indications de l’époque quant aux différents motifs (quotidiens, religieux, historiques, folkloriques), ce poème offre un certain tableau des symboles liés fortement à la vie de Marina Tsvetaeva. Les dates de composition du poème correspondent au début de sa période d’émigration en France. Ce texte marque l’ouverture d’une très longue étape dans la vie de Marina Tsvetaeva. Les commentaires qui suivent la traduction du poème évoquent certains de ces symboles et expliquent quelques expressions spécifiques. Le jeu sur la sonorité de la langue a été effectué en correspondance avec l’expérimentation tenue par Marina Tsvetaeva. Certains néologismes ont été construits dans l’esprit de l’œuvre originale. C’est pourquoi le vocabulaire semble parfois étrange et soumis à une pratique poétique très particulière. Le travail graphique effectué par l’artiste-concepteur Serge Chamchinov a porté sur la visualisation du texte par le biais de la création des structures visuelles dessinées à l’encre noire à partir des segments du texte (lettres, mots, lignes, strophes). Une expérience multiple a eu lieu sur l’ensemble de ces deux champs d’action. Le livre-œuvre LE POÈME DE L’ESCALIER doit ainsi être considéré comme un processus spirituel, intellectuel et esthétique. Tous les éléments de cette œuvre se coordonnent et tiennent leur place particulière dans l’architectoniquedu volume. *Marina Tsvetaeva/ Le Poème de l’escalier, éd. Groupe Sphinx Blanc : Paris, 2016, n. p. [72 p.]. Édition bilingue : texte de Marina Tsvetaeva écrit en 1926, traduction française inédite par Anne Arc (2012), dessins de la série Structures de l’escalier (2013) par Serge Chamchinov. Suppléments : avant-propos, commentaires, annexe. Portfolio, en feuilles pliées, dans une chemise, format 22,3 x 32,5 cm. Impression : jet d’encre sur papier Fabriano 170 g/m² et 220 g/m². Quelques images : www.artmajeur.com/museedulivre Commande directe (auprès de l'association LAAC: Livre d'artiste & art contemporain): museedulivre@hotmail.frPrix public : 50 €/ex. (pour le tirage courant)
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Autour de Leopold von Sacher-Masoch (Zagreb)
Journée d’étude le 25 novembre 2016 Autour de Leopold von Sacher-Masoch Zagreb, Croatie – Université de Zagreb, Faculté de Philosophie et de Lettres Coordonnée par: Maja Vukušić Zorica et Stephan Kurz La Chaire de littérature française du Département d’Études Romanes, ÖBZ (Librairie Autrichienne de Zagreb) et le Département d’études germaniques de la Faculté de Philosophie et de Lettres de Zagreb organisent une journée d’étude pour commémorer l’œuvre de Leopold von Sacher-Masoch à l’occasion des cent quatre-vingts ans de sa naissance. Sacher-Masoch, écrivain et auteur à succès de l’époque, historien, universitaire, journaliste, homme de théâtre, anticlérical, anti-bismarckien (anti-allemand?), francophile et philosémite, mystique, «sensuel suprasensuel», fait rejoindre sous son nom l’Europe centrale et l’Empire; son œuvre, marginalisée et fétichisée par les «happy few», inaugure l’idée que c’est la fiction seule, et à plusieurs titres, qui fait éclore la vérité. L’auteur, son œuvre et sa vie, ses travers et ses divergences représentent une plateforme fructueuse pour la rencontre des diverses traditions, allemande et française, autrichienne et slave. Nous aimerions inaugurer les lectures qui thématisent le rapport spécifique de l’écriture et du concept établi par son œuvre en dehors des interprétations psychanalytiques, les questions de la subjectivation et de la désubjectivation, depuis la perte d’identité primordiale (Krafft-Ebing) par laquelle le nom, le patronyme devient concept et synonyme du symptôme convoité pour justifier l’internement (Foucault) jusqu’à des «scènes primitives» problématiques. Chez Sacher-Masoch, le nom devient crucial (Derrida), depuis celui de Wanda jusqu’à celui de l’auteur lui-même (Pascal Quignard, Jean-Paul Corsetti). Cette œuvre, profondément esthétique et pornologique (Deleuze), invite à faire découvrir la mise en scène réciproque de la littérature allemande et de la littérature française de la deuxième moitié du XIX e siècle, son étrangeté, qui conjugue le faste et le travestissement avec l’idée de l’artiste (masochiste?) et l’idée du couple qui pose la question du nom, de la fiction de la vie et de l’écriture qui puisse seule faire naître l’autre (masochisant, selon Deleuze). L’intérêt d’une telle initiative gît dans les efforts de faire réévaluer non seulement l’œuvre littéraire et historique de Sacher-Masoch, mais aussi le contexte galicien, la spécificité des exégèses françaises de son œuvre (Sartre, Deleuze, Quignard et de nombreux préfaciers), la fictionnalisation de son œuvre et de sa vie (ses femmes, ses «amis») et la condition de la scène masochiste mêmeet ses codes. Les problèmes et les questions soulevés par son œuvre pourraient être chapeautés par plusieurs axes de lecture:Contexte: la Galicie, la vie viennoise de l’époque, son rapport avec la France (depuis Thérèse Bentzon, sa traductrice depuis 1875 - Revue des deux Mondes) )Sacher-Masoch et les Juifs ( Le Legs de Caïn , entre autres, le problème de la culpabilité et le lien avec Bataille)Journalisme: Auf des Höhe. Internationale Revue , ses collaborateurs (Armand Rosenthal, escroc et plagiaire, alias Jacques Saint-Cère) et ses bienfaiteursLe Théâtrede circonstance, la théâtralité (burlesque) et les émotions théâtralesLa Religion: catholicisme (vies des martyrs) et paganisme (antiquité envers folklore slave)Schopenhauer et Bakounine – pessimisme et misogynieet le contre-argument sartrien de la réification (L’Être et le Néant)Le panslavisme, le folklore slave et l’amour de la nature (Bernardin de Saint-Pierre, Rousseau)La fiction dans la vie et dans la biographie (Carl-Felix de Schlichtegroll, Bernard Michel)Sacher-Masoch et Kafka (l’humour, le comique, le jeu des noms, le «juridisme»)Générique: (auto)biographique contradictoire: de Wanda von Sacher-Masoch alias Angelika Aurora Rümelin ( Confession de ma vie )à Carl-Felix von Schlichtegroll ( Sacher-Masoch et le masochisme et Wanda sans masque et sans fourrure ) et à La Vénus à la fourrure , roman autobiographique selon l’auteurou au roman épistolaire Un amour de Platon (la question de l’androgyne)Conclure le contrat avec la femme (Fanny Pistor, Wanda von Sacher-Masoch), le fameux Grec et la question de la dévirilisation (contrat violé)Le concept et le phénomène: masochisme et fétichisme(fourrure, pied, bottes, bottes cavalières, Czimas, pantoufles et le fameux coffret d’ébène incrusté d’ivoire trouvé par ses héritiers, Kazabaïka, etc.), le voyeur et la trahison (chez Proust inexistante),L’idéal féminin: le goût du cruel qui se conjuguerait sous forme de la femme-statue, la femme païenne et pas sadique( La Hyène de la Puszta , la seule femme sadique de Sacher-Masoch?), la fourrure, le synonyme du bestial, du sauvage (du viril?)Artiste-masochisteet la question de la transgression (ni l’acte sexuel, ni l’orgasme ( Anti-Œdipe))Le «non-sérieux» (de jouer à l’ours jusqu’à des supplices et des tortures (Freud) masochistes par rapport aux cruautés sadiques (Wanda) et jusqu’aux «outils» (le travestissement, la fourrure, le knout, le fouet de cosaque, le taureau d’airain, etc.) Les interventions se feront soit en français soit en allemand. La durée prévue des interventions est de 20 minutes. Envoyer vos propositions à l’adresse suivantejusqu’au 15 septembre 2016: mzorica@ffzg.hr skurz@ffzg.hr CFP: Studientag zu Leopold von Sacher-Masoch, 25.11.2016 Zagreb, Kroatien, Philosophische Fakultät der Universität Zagreb Koordination: Maja Vukušić Zorica, Stephan Kurz *Der Lehrstuhl für französische Literatur der Abteilung für Romanistik und die Abteilung für Germanistik der Philosophischen Fakultät der Universität Zagreb sowie die Österreich-Bibliothek Zagreb richten anlässlich des 180. Geburtsjubiläums des Autors einen Studientag zum Werk von Leopold von Sacher-Masoch aus. Es sind vor allem zwei Hauptlinien, denen sich der Studientag widmen wird: Einerseits ist da die Frage der Rezeption Sacher-Masochs im Vergleich zwischen Frankreich und dem deutschsprachigen Raum: Sacher-Masoch ist vor allem in der französischen Philosophiegeschichte überaus wichtig geworden, da sich sein Name und das, was gemeinhin damit verbunden ist, als Einsatz für viele Debatten eignet. Die jüngere deutschsprachige Forschung betont dagegen andere kulturgeschichtliche und -geografische Kontexte, die im Werk Niederschlag gefunden haben, und versucht diese beispielhaft herauszuarbeiten. Angestrebt ist hier eine produktive Konfrontation der Forschungstraditionen. Andererseits soll es um die spezifische Literarizität von Sacher-Masochs Oeuvre gehen, die sich von den Texten und Programmen der Zeitgenossen in Vielem unterscheidet, gleichzeitig aber, was die Gattungswahl, die Erzähltechnik, die Figurendarstellung betrifft, an verschiedene Traditionen anschließt – wie verhalten sich diese Texte etwa zu den Paradigmen des Realismus? Wir laden zu Lektüren ein, die das spezifische Verhältnis zwischen Sacher-Masochs Schreiben und jenen Konzepten, die auf seinem Werk gründen, thematisieren (abgesehen von psychoanalytischen Interpretationen). Zur Diskussion stehen Themenbereiche von Subjektivität und Desubjektivierung – Verlust seiner Identität als Schriftsteller (Krafft-Ebing), wo sein Name nur mehr für ein Konzept steht, das als spezifisches „Symptom“ die Internierung rechtfertigt (Foucault) – bis zur Kritik der simplifizierenden Reduzierung auf „Ur-Szenen“. Bei Sacher-Masoch wird der Name zentral (Derrida), von jenem Wandas zu seinem eigenen (Pascal Quignard, Jean-Paul Corsetti). Sein Werk, den Kriterien der Ästhetik verpflichtet und „pornologisch“ (Deleuze), lädt dazu ein, eine reziproke Szene von deutscher und französischer Literatur in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts zu entdecken. Deren Eigentümlichkeit verbindet Glitter und Verkleidung (travestissement) mit der Idee des (masochistischen?) Künstlers und der Idee des Paares. Sie wirft die Frage nach dem Namen auf; zentral bleiben auch Fragen nach der Fiktionalität, nach der Fiktion des Lebens und dem Gedanken, dass nur Schreiben ein Anderes gebären/hervorbringen kann (Deleuze nennt das „masochisant“, masochisierend). Diese philosophisch-kulturtheoretischen Fragestellungen sollen ausgehend von Sacher-Masochs Ästhetik mit den literatur- und kulturgeschichtlichen Fragen in einen Dialog gebracht werden: Aus welcher spezifischen kulturhistorischen Situierung und (im Doppelsinn:) Grenzbereichen resultieren jene Figurationen, die für die Diskursgeschichte des modernen Subjekts im 20. Jahrhundert fruchtbar geworden sind? Welche Funktion hat das Setting der österreichisch-ungarischen Monarchie (Stadt vs. Land, ökonomisches und sprachliches Gefälle, das „Slawische“, das Jüdische und ihre Mythologeme, deren Verwendung in den Texten) für die Figuren und Bilder des Fremden im Eigenen in den Texten Sacher-Masochs? Unsere Initiative setzt sich zum Ziel, das literarische und historische Werk Sacher-Masochs neu zu beurteilen und dabei auch andere, bisher wenig beachtete Kontexte mit einzubeziehen: den galizischen Kontext, die Besonderheit der französischen Exegese seines Werks (Sartre, Deleuze, Quignard und viele andere), den Stellenwert und Status von Fiktion und Fiktionalisierung in und für Sacher-Masochs Werk und Leben (auch das seiner Frauen, seiner „Freunde“), sowie die notwendigen Bedingungen der masochistischen Szene und ihrer Codes. Mögliche Themenbereiche und Fragen zu Sacher-Masochs Werk wären z.B. – das heißt ausdrücklich: nicht ausschließlich –:Szenen der Rezeption: in Frankreich, Österreich und Deutschland – wer liest in welchen institutionellen Kontexten warum und wann welche Texte Sacher-Masochs und was folgt daraus?Kulturelle Kontexte und geographischer Hintergrund: Galizien, zeitgenössisches „kakanisches“ Leben, Sacher-Masochs Verhältnis zu Frankreich (Therese Bentzon, seine Übersetzerin seit 1875; Revue des deux Mondes )Religion: das Jüdische ( Das Vermächtnis Kains u.a., das Problem der Schuld und die Verbindung zu Bataille), Katholizismus (Märtyrerleben) und Heidentum (von der Antike bis zur slawischen Folklore)Gattung: die (selbst-)widersprüchliche Biographie – Wanda von Sacher-Masoch alias Angelika Aurora Rümelin ( Meine Lebensbeichte ), Carl-Felix von Schlichtegroll ( Sacher-Masoch und der Masochismus und „Wanda“ ohne Maske und Pelz ); Venus im Pelz als autobiographischer Roman, der Briefroman Die Liebe des Plato (Androgynie); Sacher-Masochs Theater, dessen Umstände; Theatralität (Burleske), Emotionen des TheatersVertragsprobleme: Verträge mit Frauen (Fanny Pistor, Wanda von Sacher-Masoch), der Grieche und die Frage der Entmannung (Vertragsbruch)Genderfragen und Frauenideale: Der grausame Geschmack der Kombination einer Frau als Statue, heidnisch und nicht sadistisch ( Die Hyäne der Pußta : die einzige Sadistin in Sacher-Masochs Werk?), Pelz: Synonym des Bestialischen, Wilden (Männlichen?)Fiktion: Strategien der Fiktionalisierung und Authentifizierung in Sacher-Masochs Texten, aber auch im Leben und in der Biographie (Carl-Felix Schlichtegroll, Bernard Michel uvm.)Journalismus: Auf der Höhe, kosmopolitische internationale Revue ; Kollegen (z.B. Armand Rosenthal, auch genannt Jacques Saint-Cère, der Schwindler, Plagiarist) und ihre GönnerPanslawismus, slawische FolklorePessimismus, Mysogynie (Schopenhauer und Bakunin) und Sartres Argument gegen die Reifizierung (Sein und Nichts, L’être et le néant)das Verhältnis zur Natur (z.B. im Verhältnis zu Bernardin de Saint-Pierre, Rousseau, zu neueren naturwissenschaftlichen Konzepten des 19. Jahrhunderts)Sacher-Masoch und einzelne spätere Autor/inn/en (etwa Kafka: Humor, das Komische, das Spiel mit dem Namen, Legalismen)Das Künstlerisch-Masochistische und die Frage der Überschreitung (Geschlechtsverkehr oder Orgasmus [ Anti-Ödipus , Deleuze])Das „Nicht-Ernste“ und der Humor (Wie ernst sind das Ertragen von Bestrafung und Folter [Freud] und die „Werkzeuge“ [Transvestismus, Pelz, Knute, Kosakenpeitsche, der Stier aus Messing usw.]) Wir bitten um 20-minütige Vorträge auf Französisch oder Deutsch. Vorschläge (max. 300 Wörter) bitte bis 15. September 2016 an: mzorica@ffzg.hr , skurz@ffzg.hr
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'Le sens et les sens' (20th21st CF&FS Bloomington)
Appel à contributions/Call for Papers International Colloquium 20th and 21st Century French and Francophone Studies Le sens et les sens 6- 8 avril 2017 Indiana University – Bloomington (États-Unis) À une époque où la question des émotions revient au centre des interrogations critiques, il convient de se pencher sur la manière dont le travail esthétique relie la sensation à l’interprétation, le sensoriel au signifiant, le corps à l’œuvre, et permet de passer des sens au sens. Emotions et perceptions sont des fabrications anthropologiques et culturelles : pour l’auteur comme pour le lecteur, la relation esthétique est conditionnée par l’organisation opérée par des systèmes techniques (écriture, imprimerie, l’enregistrement audiovisuel, la diffusion numérique, etc.) comme par les traditions formelles et génériques propres à l’art. La construction littéraire et artistique du sens se fait donc par des médiations et des recyclages culturels (Moser) : il faut avoir lu pour pouvoir écrire, avoir vu pour pourvoir peindre ou sculpter et toute forme de production de sens et d’interprétation passe par des médiatisations. De la mémoire involontaire (Proust) à la mise en abyme (Gide), des « tropismes » (Sarraute) à « l’infra-ordinaire » (Perec), du souffle du conteur (Kourouma) à la gestuelle du « marqueur de paroles » (Chamoiseau), les formes artistiques s’inventent dans l’intervalle ouvert par l’irruption d’une sensation et une configuration qui l'investit de sens.L’idée poétique se donne à voir dans les calligrammes (Apollinaire), se fait entendre dans le cri (Césaire, Senghor) et est produite par le montage (René Clair), qui agit sur la réalité perçue en lui donnant une forme achevée et fatale. Ce sont ces médiations et médiatisations esthétiques et techniques entre l’appréhension sensible du monde et sa compréhension intelligible sur lesquelles ce colloque voudra revenir. Invités: Patrick Chamoiseau, Philippe Falardeau, Nathalie Heinich Les propositions de communications sont les bienvenues dans les domaines des littératures en français, de la théorie littéraire, des études culturelles, de genre et postcoloniales, de la traduction, des arts, du cinéma et de la photographie. Axes de réflexion potentiels mais non restrictifs : - Art/Technique/Media - Œuvres numériques - L ivres d’artistes - T héorie des émotions - T héorie de l’interprétation et de la réception - Poétique des genres - Poétique des supports - Mat érialité (du livre, de la pellicule) - H istoricité/Formalisme - I nspiration/Réception/Recyclage culturel - Négritude/créolisation - Style/Manière - Débordements et excès esthétiques - É co-poétiques - Sentir/Ressentir/Interpréter - Cénesthésie et synesthésie En plus des propositions individuelles (en français ou en anglais), celles de sessions complètes sont vivement encouragées. Comité scientifique: Vincent Bouchard, Brett Bowles, Eileen Julien, Margaret Gray, Oana Panaïté (Indiana University-Bloomington) et Alexandre Gefen (CNRS-Paris 4 Sorbonne) Les propositions de communications (250 mots maximum accompagnés d'une brève notice bio-bibliographique) et de sessions complètes seront envoyées à l'adresse senscolloque@gmail.com Date limite d’envoi des propositions : 15 septembre 2016. Réponse aux conférenciers : 15 novembre 2016.
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Society for French Studies, Congrès annuel 2017 (Durham)
Nous vous invitons à nous faire part de vos propositions de communication (en français ou en anglais; durée: 20 minutes ) pour des ateliers consacrés aux sujets suivants: Le français global Les discours numériques Le pouvoir L’échec Les pédagogies Les réseaux Les humanités médicales La crise Le multilinguisme Les cultures engagées en 2017 Trans L’intraduisibilité L’Anthropocène Ces sujets se prêtent aux approches disciplinaires et aux contextes historiques les plus divers. Veuillez fournir un court résumé (250-300 mots) de votre proposition de communication et indiquer votre sujet, celui-ci devant être adapté à un public comprenant spécialistes et non-spécialistes, ainsi que vos coordonnées (nom, établissement, adresse électronique). Les propositions seront étudiées par le Comité scientifique et les décisions seront communiquées vers le milieu du mois de novembre 2016. Le Comité scientifique examinera également des propositions d’ateliers complets portant soit sur les thèmes ci-dessus, soit sur les différents domaines des études françaises. Il est souhaité que la moitié des ateliers du congrès soient organisés à partir de ces propositions qui doivent être accompagnées des noms et des coordonnées (établissement, adresse électronique) de tous les intervenants (3 ou 4) et du président de l’atelier ainsi que des résumés des interventions (250-300 mots par communication) et d’une page résumant les objectifs de l’atelier proposé. Le président de l’atelier ne devrait pas figurer parmi les intervenants. Le nom de la personne désignée comme responsable de l’atelier doit être clairement indiqué. Propositions de communication et résumés sont à envoyer par courriel avant le 23 septembre 2016 à l’organisatrice du congrès, Dr Nina Parish au courriel suivant: sfsconf2017@gmail.com . Veuillez noter qu’afin d’encourager une participation aussi large que possible, il est possible de donner une communication lors de deux colloques consécutifs . Pour des renseignements supplémentaires sur le congrès, veuillez consulter www.sfs.ac.uk
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