Exercices de rhétorique 7 | 2016 Les rhétoriques du peuple À lire en ligne : https://rhetorique.revues.org/448 · DOSSIER. Politique, esthétique et savoir : les usages rhétoriques du peuple Sous la direction d’Émilie Goin et François Provenzano Émilie Goin et François Provenzano Introduction : exercer les rhétoriques du peuple [Texte intégral] Alain Rabatel De la difficulté de catégoriser le peuple (des invisibles) en échappant aux jugements de valeur [Texte intégral] Dominique Maingueneau Le monologue du laboureur [Texte intégral] Jean-Pierre Bertrand Le peuple Rimbaud [Texte intégral] David Rico-Garcia Le pathos dans L’Insurgé de Jules Vallès, construction et humanisation du peuple communard [Texte intégral] Marc Bonhomme Figures et construction d’une écriture argotico-populaire dans les romans d’Alphonse Boudard [Texte intégral] Nelly Wolf Le peuple en toutes lettres [Texte intégral] Marianne Doury La place faite au peuple / la place prise par le peuple dans un dispositif de démocratie participative [Texte intégral] Eithan Orkibi Peuple et ethos collectif dans la rhétorique de l’action collective : l’exemple du mouvement de l’été 2011 en Israël [Texte intégral] · ANALYSE D'UN DISCOURS. Deux rhétoriques socialistes pour un peuple Présentation et édition par Émilie Goin et François Provenzano Émilie Goin et François Provenzano Les Deux Méthodes : entre interdiscours et interlocution [Texte intégral] Jean Jaurès et Jules Guesde Les Deux Méthodes. Conférence par Jean Jaurès et Jules Guesde à l’Hippodrome Lillois [Texte intégral] · RHÉTORIQUE ET LECTURE LITTÉRAIRE Françoise Collinet En quarantaine : dissertation et auditoire [pseudo] universel [Texte intégral] À lire en ligne : https://rhetorique.revues.org/448
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Exercices de rhétorique 7 | 2016 : "Les rhétoriques du peuple"
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D. Bergez, Littérature française. 20 grands textes commentés
Littérature française - 20 grands textes commentés Daniel Bergez Date de parution : 08/06/2016 Editeur : Armand Colin Collection : Portail ISBN : 978-2-200-61330-3 EAN : 9782200613303 Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 224 p. Le commentaire combine l'analyse détaillée du texte et la réflexion sur l'art de l'écrivain. Il croise ainsi tous les savoirs de la littérature : histoire, genres, stylistique, esthétique. C'est dans cette perspective que sont ici éclairés des textes majeurs des grands écrivains français, du XVIIe siècle à nos jours : XVIIe siècle : Molière, Racine, Madame de La Fayette, La Bruyère, XVIIIe siècle : Montesquieu, Rousseau, Diderot, Beaumarchais, XIXe siècle : Musset, Nerval, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Zola, XXe siècle : Apollinaire, Céline, Michaux, Camus, Sartre, Cioran. L'ouvrage constitue à la fois une méthodologie du commentaire et un condensé de cours de littérature française, utile pour tous les étudiants, engagés dans un cursus d'études littéraires. Daniel Bergez, agrégé de l'université, docteur d'Etat ès Lettres et Sciences humaines, a été professeur de chaire supérieure à Henri IV. Il est spécialiste de l'analyse et du commentaire littéraires. Sommaire : - XVIIe siècle : Molière, Racine, Madame de La Fayette, La Bruyère. - XVIIIe siècle : Montesquieu, Rousseau, Diderot, Beaumarchais. - XIXe siècle : Musset, Nerval, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Zola. - XXe siècle : Apollinaire, Céline, Michaux, Camus, Sartre, Cioran. Compléments numériques…
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A. Biglari et G. Salvan (dir.), Figures en discours .
Référence bibliographique : Amir Biglari et Geneviève Salvan (dir.), Figures en discours ., Academia-L'Harmattan, collection "Au coeur des textes", 2016. EAN13 : 9782806102676. Figures en discours Amir Biglari et Geneviève Salvan (dir.) Collection «Au cœur des textes» Academia/L'Harmattan EAN: 9782806102676 • 334pages Prix éditeur: 33,5€ Seize études inédites réévaluant les liens entre figures et discours, et éclairant d'un jour nouveau leur synergie et les conditions d'émergence de la figuralité. En quoi les discours sont-ils des lieux d'émergence de la figuralité et pas seulement des lieux d'exercice des figures? À quelles conditions certaines formes linguistiques font-elles figures? Au risque de bousculer les classifications existantes, peut-on envisager la naissance de nouvelles figures? Comment les figures qualifient ou requalifient-elles les discours? C'est à ces questions que s'intéressent les seize études rassemblées dans cet ouvrage. Portant sur des corpus variés et adoptant des perspectives diverses, elles contribuent toutes à la réflexion sur l'interaction entre figures et discours. Amir Biglari est Chercheur associé à l’équipe STIH «Sciences, textes, Informatique, Histoire» (Paris-Sorbonne). Geneviève Salvan est Professeure de Langue française à l’Université Nice Sophia Antipolis, et chercheure à BCL (CNRS UMR 7320). TABLE DES MATIÈRES Introduction (Geneviève Salvan) Première partie: Les conditions discursives de la figuralité 1.Apostrophe et Scène rhétorique (DominiqueMaingueneau) 2. Figures du mouvement fictif et opacité dans les textes narratifs(DenisApothéloz) 3. Modalisation et figures d’énonciation (RobertVion) 4. Métonymie et synecdoque: une frontière à retracer(MichelePrandi) 5. Figures de l’énonciation: les gestes discursifs du savoir (Lttr13) 6. Involution, Évolution, Révolution : des rapports ambigus de la rhétorique et de la grammaire au XIX e siècle (Jacques-PhilippeSaint-Gerand) Deuxième partie: La promotion discursive des figures 7. Ce qu’ironiser veut dire… De l’usage métadiscursif des termes ironie , ironiser , ironique(ment) dans le texte théâtral et dans le texte journalistique (ÉlodieBaklouti et JacquesBres) 8. Étude sémantico-rhétorique de “Pasteurs et troupeaux” (Victor Hugo, Les Contemplations ) – esthétique et pragmatique (MichelBallabriga) 9. La répétition dans le discours juridique: instrument spécialisé dans le contrôle des risques d’ambiguïté référentielle (MartaSobieszewska) 10. Deux figures en discours: l’ ellipse et l’ ironie ou comment dire la douleur des camps (PascalineLefort) 11. Les figures comme formes stylisantes: réflexivité énonciative et requalification du discours (AnnaJaubert) Troisième partie: La fonctionnalité des figures 12. Stéréotypie et argumentation dans les proverbes métaphoriques (MarcBonhomme) 13. L’insulte comme figure de style méprisante: l’exemple de l’antonomase “Nom Propre + en jupon(s) ” (LaurenceRosier) 14. Construction de discours sur la sécurité : effets de dramatisation et figures en discours (ClaudineMoïse) 15. Les effets pragmatiques des figures: le cas des Contemplations de Victor Hugo (AmirBiglari) 16. Métaphorisation iconique publicitaire: mécanique générative transformationnelle (DanDobre) http://www.editions-academia.be/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=50902
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De Gethsémani au Golgotha: la Passion dans l’art et la littérature
De Gethsémani au Golgotha: la Passion dans l’art et la littérature Colloque international Université Paris-Est Créteil (équipe LIS) 12-14 octobre 2017 Poursuivant les travaux du LIS sur les approches de la souffrance, dont l’un des moments forts a été le colloque international de mai 2016, ces trois journées s’attacheront aux représentations d’une souffrance bien particulière, celle du Christ lors de sa Passion. Attachée à la valeur éducative de la peinture (saint Grégoire le Grand) et promouvant même l’imagination pour accéder à la prière (saint Ignace de Loyola), l’Église a joué un grand rôle dans la floraison d’œuvres d’art centrées sur la Passion. Les derniers moments de Jésus, depuis l’Agonie au Jardin des Oliviers jusqu’à la Crucifixion, constituent, dès les épîtres de saint Pierre et de saint Paul, le centre de la foi chrétienne puisqu’y est proclamé un «Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes» (1 Co 1, 23). En accomplissant la volonté du Père et en acceptant de mourir sur la croix, le Christ donne sa vie «pour la multitude» (Mc 14, 24). Les disciples qui veulent le suivre doivent d’ailleurs eux-mêmes porter leur croix (Mt 16, 24): la mort de Jésus offre grâce et salut, mais c’est une «grâce qui coûte», pour reprendre l’expression du théologien Dietrich Bonhoeffer. À côté de l’importance considérable que revêtent les épisodes de la Passion dans la théologie chrétienne, il est indéniable que les récits possèdent, dès l’origine, une force dramatique et émotionnelle propre à toutes les transpositions artistiques – et l’on sait combien des peintres comme Duccio ou Giotto, des compositeurs comme Bach ou Charpentier, des écrivains comme Pascal ou Bossuet, des cinéastes comme Pasolini ou Tarkovski ont su rendre l’intensité de tels moments. Ce qui se joue profondément dans les récits évangéliques et dans les œuvres qui les transposent c’est l’union de la divinité et de l’humanité du Christ. Dans le Sermon sur la Passion de Bossuet, par exemple, Jésus est tout à la fois un Dieu qui meurt pour le salut de tous («Quel est ce spectacle qui étonne toute la nature humaine ? Ou plutôt quel est ce mystère qui nettoie et qui sanctifie la nature humaine?») et un homme livré aux plus grandes douleurs («Contemplez ce que souffre un homme qui a tous les membres brisés et rompus par une suspension violente ; qui, ayant les mains et les pieds percés, ne se soutient plus que sur ses blessures, et tire ses mains déchirées de tout le poids de son corps entièrement abattu par la perte du sang»). Dans ce jeu complexe où la part divine et la part humaine trouvent leur équilibre dans l’amour de Dieu pour les hommes, les artistes auront souvent tendance à privilégier l’une ou l’autre de ces dimensions: il est intéressant de voir un Vigny ou un Boulgakov jouer avec les récits canoniques pour nous offrir un autre visage – plus proche de nous? – de Jésus. Puisque croyants et incroyants se saisissent de ce passage central de l’Histoire sainte pour le retranscrire, le magnifier, l’interroger, voire le pervertir, notre colloque aimerait analyser et comprendre les processus à l’œuvre dans ces transpositions, qu’elles soient picturales, littéraires, musicales ou cinématographiques. Plusieurs axes pourront être abordés dans une perspective transséculaire (du Moyen Âge au xxi e siècle) et interdisciplinaire (littérature française et étrangère, musique, peinture, théâtre, cinéma): 1. La Passionà l’épreuve des différents arts. Le matériau initial est narratif; beaucoup soulignent même sa mise en forme déjà littéraire. Qu’apportent les transpositions en peinture, en musique, au théâtre, au cinéma? Quel but cherchent les écrivains en paraphrasant, en réinterprétant le texte évangélique, voire en le modifiant profondément? 2. La Passion fragmentée . La Passion recouvre toute une suite d’épisodes. Lesquels sont préférentiellement choisis et traités? Dans quel but? Si la Crucifixion est l’événement le plus représenté en peinture, qu’en est-il de l’Agonie, de la comparution devant le Sanhédrin ou devant Pilate, de la flagellation, ou du Chemin de Croix? Que dire également de la fortune littéraire d’un Judas ou d’un Ponce Pilate? 3. «Yeux de la foi» ou yeux de l’art? Peut-on représenter la Passion sans être croyant? A-t-on vis-à-vis de ces œuvres une approche religieuse ou esthétique,et peut-on d’ailleurs séparer les deux? Que cherche-t-on dans la Passion lorsque l’on est agnostique ou athée? 4. Fidélité ou subversion. Si de nombreuses Passions restent fidèles à la lettre ou à l’esprit des Évangiles (voire à l’iconographie traditionnelle, comme le récent film d’Andy Guérif, inspiré de Duccio, Maestà, la Passion du Christ ), d’autres se distinguent par leur volonté de déranger, de choquer, et même de faire scandale. Parmi ces dernières, on notera par exemple l’adaptation de La Dernière Tentation du Christ par Martin Scorsese, La Passion du Christ de Mel Gibson ou encore l’installation Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci. Quelle attitude les auteurs adoptent-ils vis-à-vis des textes-sources et de la religion chrétienne? La provocation est-elle nécessairement une subversion? 5. La Passion d’hier à aujourd’hui. Puisque Jésus est «en agonie jusqu’à la fin du monde» (Pascal) et que le fidèle est appelé à faire continuellement mémoire de la Passion (parfois jusque dans la mort, comme le montre cinématographiquement La Passion de Jeanne d’Arc de Dreyer), il est naturel que les artistes trouvent dans les malheurs et souffrances des hommes un écho aux souffrances christiques: cela peut prendre la forme d’une imitation théâtrale se muant en martyre réel (c’est le cas du roman de Kazantzakis Le Christ recrucifié et du film de Denys Arcand Jésus de Montréal ) ou d’une reconnaissance de la figure de Jésus dans tout être souffrant (face à la misère du monde, le Christ «est venu au-devant», comme le dit le curé d’Ambricourt dans le Journal d’un curé de campagne ). Les propositions de communication (résumé de 300 mots environ, accompagné d’une brève notice bio-bibliographique) doivent être envoyées au plus tard le 31 décembre 2016 à l’adresse suivante: colloquepassion@gmail.com Comité d’organisation: Bernard Gendrel, Mireille Labouret, Élisabeth Le Corre. Comité scientifique: Vincent Amiel (Université Panthéon-Sorbonne), Carole Auroy (Université d’Angers), Gérard Ferreyrolles (Université Paris-Sorbonne), Bernard Gendrel (Université Paris-Est Créteil), Mireille Labouret (Université Paris-Est Créteil), Nadeije Laneyrie-Dagen (ENS Ulm), Élisabeth Le Corre (Université Paris-Est Créteil), Pascal Lécroart (Université de Franche-Comté).
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Modernist Emotions (22-24 juin)
MODERNIST EMOTIONS 2nd International Conference of the Sociét éd’ É tudes Modernistes 22 nd -24 th June 2016 Université de Paris Ouest Nanterre Building W (Max Weber) Keynote speakers: Jean-Michel Rabaté (University of Pennsylvania); Laura Marcus (University of Oxford). Wednesday 22 nd June 11.30am-1.30pm: Registration 1.30pm-2pm: Opening addresses. Jean-François Balaudé (President of the Université Paris Ouest Nanterre), Cornelius Crowley (Director of the CREA), Hélène Aji (President of the Sociét éd’ É tudes Modernistes ). 2pm-3.30pm: Plenary session 1. Chair: Catherine Lanone (Université Sorbonne Nouvelle) Emotional forms Christine Savinel (Université Sorbonne Nouvelle): Gertrude Stein: Touching Writing John Attridge (University of New South Wales): Affect versus Form in Modernist Aesthetics Nicholas Manning (Université Paris Sorbonne): The Urge for Simplicity is Equivalent to Self-Denial 3.30pm-3.45pm: Coffee break 3.45pm-5.15pm: Panels 1 Panel 1a: Critical emotions. Chair: Naomi Toth ( Université de Paris Ouest Nanterre )Judith Allen (University of Pennsylvania): Virginia Woolf: Propaganda, Critical Thinking, and the Ethics of Readings Rebecca Schumacher (Federal University of Rio Grande do Sul): “L’émotion”: Pierre Reverdy’s Essay Suzanne Bellamy (University of Sydney): Text Suicide: Scholarly Attachment and its Emotional Consequences Panel 1b: Joy, happiness, and laughter. Chair: Lauren Elkin (American University of Paris) Wendy Truran (University of Illinois Urbana): The Phantom of Joy in the Poetry of W. B. Yeats Juliane Römhild (La Trobe University, Melbourne):“Crafting happiness”in Virginia Woolf’s To the Lighthouse Juliana Lopoukhine (Université Paris Sorbonne): Comic emotion in Between the Acts (Virginia Woolf): the value of laughter in 1939 5. 5.15pm-5.30pm: Coffee break 5.30pm-6. 30pm: K EYNOTE 1. Chair: Christine Savinel (Université Sorbonne Nouvelle) Jean-Michel Rabaté (University of Pennsylvania): The Modernist Pathosformel : Deleuzian Affect vs. Lacanian Pathos 6.30pm: Cocktail Thursday 23 rd June 9.30am-11am Plenary session 2: Paradoxical affects. Chair: Judith Allen (University of Pennsylvania) Chris Mourant (University of Nottingham Trent): Sentimental Modernism: The critical writings of Katherine Mansfield and Virginia Woolf Lauren Elkin (American University of Paris):“It’s her fu-ur which is so funny”: Fashion, and fur, fear, and fun in women’s modernism Kirsty Martin (University of Exeter): T. S. Eliot and Happiness 11am-11.15am: Coffee break 11.15am-12.45pm: Panels 2 Panel 2a: Embodied emotions. Chair: Caroline Pollentier ( Université Sorbonne Nouvelle )Elaine Chou (Université Sorbonne Nouvelle): An Abortive Rhetoric: Djuna Barnes’s Early Plays Marit Grøtta (University of Oslo): Reading Faces: Proust’s Passion for Portrait Photographs Elizabeth Barry (University of Warwick): Modernism, Displeasure and Embodied Temporality: VirginiaWoolf as Case Study Panel 2b: Emotions and periodicals. Chair: Benoît Tadié (Université de Rennes 2) Céline Mansanti (Université de Picardie): The Reception of Modernism in a Non-Modernist, Middlebrow Magazine, Life (1883-1936) Ricardo Marques (Universidade Nova de Lisboa): The Portuguese case seen through its little magazines (1910-1927) Aurore Clavier (Université deParis 8): “Bless”and“Blast”: Critical Emotions in the Little Magazines 12.45pm-2pm: Lunch 2pm-3.30pm: Panels 3 Panel 3a: Temporalities of emotion . Chair: Juliana Lopoukhine ( Université Paris Sorbonne )Matthew Clarke (University of Sydney): Lytton Strachey’s Ghost: Letter Writing and the Affects of Queer History Oliver Neto (University of Bristol): The Poetics of Boredom: Elizabeth Bowen and Literary Modernism James Dutton (University of New South Wales): Presenting Absence: Grief in A la recherche du temps perdu Panel 3b: Spaces of emotion. Chair: Nicholas Manning ( Université Paris Sorbonne) Trish May (University of New South Wales):“In the Eddy or out of it”: Intimacy, Mediation, and Movement in Woolf’s Domestic Interiors Jung-Ping Chou (National Chengchi University, Taiwan): Henry James’s Topophilia: Walking in Paris in The Ambassadors Emmanuel Cohen (CRAE, Université de Picardie/TNS Parsons, Paris): The landscape is the emotion: on Gertrude Stein's plays and Louis Aragon's Anicet ou le Panorama, Roman Panel 3c: Sentimental modernism. Chair: Céline Mansanti (Université de Picardie) Victoria Levêque (Université Sorbonne Nouvelle): The Imbalance of Emotions in James Joyce’s Ulysses Moris Fadel (New Bulgarian University): Between Emotion and Affect, Modernism and Avant-Garde Elizabeth Benjamin (Independent scholar): Sentimental Old Dada: Mapping Modernist Emotion in the Era of the Ageing Avant-Garde 3.30pm-3.45pm: Coffee break 3.45-5.15pm: Panels 4 Panel 4a: Musical emotions. Chair: John Attridge (University of New South Wales) Virkar Yates (University of Brighton): Absolute Music and Impersonal Emotion in Eliot’s Four Quartets Hervé Picherit (University of Texas, Austin): The Music of (E)motion: Rhythm and Affect in Louis-Ferdinand Céline’s Mort àCrédit .Sue Thomas (La Trobe University, Australia): The Passage of Affect in Jean Rhys’s After Leaving Mr Mackenzie Panel 4b: Objects, subjects, and animals. Chair: Charlotte Estrade (Université de Paris Ouest Nanterre) Pauline Macadré (Université Sorbonne Nouvelle): From possession to dispossession: Woolf’s object collections as exhibitions of the self Kezia Whiting (SUNY Buffalo): Styles of Affect in Elizabeth Bowen’s The Last September Rachel Murray (Universities of Bristol and Exeter): Resisting the“Crowd-Mood”: the Entomodernism of Wyndham Lewis 5.15pm-5.30pm: Coffee break 5.30pm-6 .30pm: KEYNOTE 2. Chair: Cornelius Crowley (Université de Paris Ouest Nanterre) Laura Marcus (University of Oxford):“ It was yes, no.” : modernism and ambivalence 8pm: Conference dinner Friday 24 th June 9.30am-11am: Plenary session 3: Poetic Emotions. Chair: Hélène Aji ( Université de Paris Ouest Nanterre )Charlotte Estrade (Université de Paris Ouest Nanterre):“Emotion and Poesy”: Ezra Pound’s elusive definition, reception and poetic practice Vincent Bucher (Université de Grenoble): Finding reasons to write or discovering motives for poetry? Louis Zukofsky’s emotive empiricism Xavier Kalck (Université Paris Sorbonne): “Having an Emotion”after Modernism: (the) Reading Experience in Robert Creeley, Larry Eigner, and Theodor Enslin 11am-11.15am: Coffee Break 11.15am-12.45pm: Panels 5 Panel 5a: Mina Loy and affects. Chair: Xavier Kalck ( Université Paris Sorbonne) Yasna Bozkhova (Université Sorbonne Nouvelle): A“Chart of Unarrival”: Emotional Stupor in Mina Loy’s Insel Katherine Russell (Université de Paris 8): Personal is always Political: The politics of emotions in the poetry of Mina Loy Rebecca Varley-Winter (University of Oxford): Funny Feelings: Detecting Emotion in Mina Loy Panel 5b: Samuel Beckett and affects. Chair: Adrienne Janus (University of Aberdeen) Emily Chester (University of Bristol):“What Kind of Creature Uttered It?”: Reimagining Emotional Subjectivity in Samuel Beckett’s The Unnamable Anthony Cordingley (Université de Paris 8): Beckett’s Pedagogy of Affect Deborah Pike (University of Notre Dame, Australia): Anxiety, Melancholia, and Insomnia in Samuel Beckett’s The Unnamable 12.45pm-2pm: Lunch 2pm-3.30pm: Panels 6 Panel 6a: Modernist anxieties. Chair: Jennifer Kilgore (Caen University) Anna Hueppauff et Susan Ash (Edith Cowan University):“Strong Flux of Life”: Worry, Modernism, Lola Ridge, and T.S. Eliot Birgit Breidenbach (University of Warwick): In Search of the Mood of Modernism Carole Sweeney (University of London):“Frigid and Blank Neutrality”: Affective Catastrophe in the Writing of Anna Kavan Panel 6b: Emotions across the nations. Chair: Noëlle Cuny (Université de Haute Alsace) Paolo Pitari (University of Venice, Cà Foscari): The Not-Impersonal: Emotions in Zeno’ s Conscience and One, No one, and One Hundred Thousand Ana Lucia Beck (King’s College, London): The I and the Other: Looking for the Self in Modernist Painting and Poetry Urvashi Vashist (University College, London): Reminiscing between Twilights: Affect and Agency in Cornelia Sorabji and Virginia Woolf 3.30pm-3.45pm: Coffee break 3.45pm-5.15pm: Plenary session 4: Emotional extremes. Chair: Vincent Bucher (Université de Grenoble) Rod Rosenquist (University of Northampton): Modernist Loss and Lost Modernism: Narrating Personal Trauma in Modernist Memoir Benoît Tadié (Université de Rennes 2): “A God-dammed massacrist, that’s what he is” (Hammett): Trauma, Repression and the Formation of Hard-Boiled Literature Adrienne Janus (University of Aberdeen): Modernist Irish Laughter, French Infections, and German Doctors 5.30pm-6.30pm: General Assembly of the Societé d’ É tudes Modernistes (open to members)
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Les cinémas berbères : de la méconnaissance aux festivals nationaux. Comparaisons africaines
Appel à contributions Journée d’études internationale Les cinémas berbères : de la méconnaissance aux festivals nationaux. Comparaisons africaines 19 octobre 2016 INALCO, Paris Les mutations survenues dans le contexte socio/culturel ont grandement contribué au renouvellement de l’espace littéraire et artistique amazigh (berbère) et à l’émergence de nouvelles formes dont les productions cinématographiques. Ainsi, depuis quelques années, les festivals du cinéma berbère se multiplient, on pense par exemple au Festival National du Film Amazigh à Ouarzazate, au Festival culturel national du film amazigh à Tizi-Ouzou, et au Festival International du Film Berbère à Paris entre autres. Constatant le peu d’attention accordé aux films dans les études berbères, nous nous proposons d’organiser une journée d’étude dans le but d’explorer cette forme de renouvellement artistique amazigh dans une perspective interdisciplinaire et ouverte aux réflexions et résultats des études déjà bien avancées sur la cinématographie africaine. Malgré les grandes difficultés de financement, de production et de diffusion, des réalisateurs comme Abderrahmane Bouguermouh, Belkacem Hadjadj et Azzedine Meddour en Algérie et Ahmed Badoui, Lhoussaine Bonizakam, Ahmed Larbi et Agouram Salout au Maroc ont créédans les années 1990 au moins une cinquantaine de films dans des supports divers (35mm et cassettes vidéo). Au fil des années, la production en berbère s’est élargie, grâce au format numérique notamment, et est passée de la marginalité à la participation aux arènes artistiques nationales et internationales. Le cinéma semble répondre à une demande diffusée entre plusieurs couches de la population amazigh : les films ont reçu un accueil enthousiaste dans le monde des mouvements associatifs culturels et auprès du public urbain et rural amazighophone (Merolla 2005, 2012). Dans leur réception, les films berbères semblent se rapprocher du «Nollywood» nigérian plus que de la production cinématographique maghrébine qui, elle, a plus de difficultés à trouver son public local. Au premier regard, l’on peut cerner des modalités diverses d’expression filmique. Les premiers films chleuh (Maroc) sont des vidéos au budget limité, presque des «soaps» ruraux, donnant dans la farce plutôt que dans le drame, et se différenciant de la production des premiers films du cinéma en kabyle (Algérie) dont la réalisation est le résultat de la coopération de plusieurs partenaires, de différentes sources de financement et de longues années de persévérance de la part des réalisateurs et acteurs. Les productions numériques les plus récentes, en kabyle, en chleuh et en rifain, semblent conjuguer l’attention accordée aux formes «engagées» et « populaires » de l’art filmique (par les genres de la comédie, du policier et de la science-fiction) avec une bonne qualité technique de la narration et de la photographie. L’objectif de la journée d’étude sera à la fois d’établir un premier état de lieux et d’explorer quelques-unes des modalités du langage filmique berbère (langue, narration, images et aussi sous-titrage et doublage), tout en replaçant celles-ci dans une réflexion plus générale portant sur le rapport entre la production cinématographique, la littérature, et le contexte sociopolitique et linguistique. Le questionnement portera aussi sur les possibles interactions du cinéma berbère avec le cinéma africain et international. Le comité d’organisation envisage la publication des articles ainsi que la mise en œuvre d’un réseau de recherche et d’une série de colloques. Les propositions de communication (une page maximum), accompagnées d’une bio-bibliographie (dix lignes maximum) sont à envoyer aux adresses ci-dessous avant le 20 juillet 2016 : • Daniela Merolla daniela.merolla@inalco.fr • Amar Ameziane amar.ameziane@inalco.fr et amar_ameziane2002@yahoo.fr • Kamal Naït-Zerrad kamal.naitzerrad@inalco.fr Les participants seront invités à envoyer le texte de leur communication à l’avance. La journée d'études sera organisé dans le le cadre des activités du LACNAD, Langues et Cultures du Nord de l’Afrique et Diasporas, INALCO, Paris. Hormis les repas du déjeuner pendant la journée d’études, aucune prise en charge ne peut être assurée. Call for Papers International Seminar Berber Cinemas: From Denial to National Festivals. African Comparisons. Octobre 19, 2016 INALCO, Paris The cultural and political changes which occurred in North Africa have contributed to dynamizing the Amazigh (Berber) literary space and to boosting Amazigh cinema. In the recent years, Berber film festivals have multiplied, such as the National Festival of Amazigh Film at Ouarzazate, the National Cultural Festival of Amazigh Film at Tizi-Ouzou, and the Paris-located Berber Film International Festival among others . However, relatively little attention has been paid to films in Berber studies. The present seminar aims at exploring Amazigh cinema in an interdisciplinary approach and to establish the comparison with the analyses and interpretations already carried out on African cinema. Despite the serious difficulties encountered in financing, producing and distributing the films, around fifty films in various formats (35mm and video cassettes) were produced in the 1990’s by directors such as Abderrahmane Bouguermouh, Belkacem Hadjadj, and Azzedine Meddour in Algeria and Ahmed Badoui, Lhoussaine Bonizakam, Ahmed Larbi and Agouram Salout in Morocco. Since then, Berber filmic production has increased, notably thanks to the digital format, and has shifted position from a marginalised status to the presence in national and international artistic arenas. The film production seems to respond to a demand diffused among several layers of the Amazigh population: the movies have been enthusiastically received by cultural associations as well as by Amazigh urban and rural publics (Merolla 2005, 2012). Regarding their reception, Berber films resemble "Nollywhood" (Nigerian ‘popular’ film industry) more than the North African film production, which seems to have some difficulties in finding its local audience (Tarr 1998, Martin 2011). At first glance, one can identify various forms of cinematic expression. The first Chleuh films (Morocco) are low-budget rural 'soaps', bordering on farce more than on drama, and differing from the production of the first Kabyle films (Algeria) whose realization was the result of the cooperation of several partners and funding sources and of years of perseverance on the part of directors and actors. The recent digital production, whether in Kabyle, Chleuh or Tarifit, combines "committed" and "popular" forms (for example through the genres of comedy, detective and science -fiction) and reaches a good technical quality of storytelling and photography. The seminar aims at reflecting on theoretical frameworks, at establishing an inventory of the various language-based productions, and finally exploring some aspects of Berber film (language, narration, images and also subtitling and dubbing), while placing them in a more general reflection on the relationship between film, literature, and the social, political and linguistic context. The seminar will also propose a reflection on the potential interactions of Berber cinema with other trends and languages of African cinema and with international cinema. Papers accepted for the seminar may subsequently be submitted for consideration for publication . Following-up activities will include the organization of a research network and international conferences. Please send your paper proposal (one page maximum), along with a bio-bibliography (ten lines) by July 20, 2016 to: • Daniela Merolla daniela.merolla@inalco.fr • Amar Ameziane amar.ameziane@inalco.fr and amar_ameziane2002@yahoo.fr • Kamal Nait-Zerrad kamal.naitzerrad@inalco.fr The participants will be required to send their full papers in advance. The seminar will be organized in the framework of the activities of LACNAD, Languages and Cultures of North Africa and Diasporas, INALCO, Paris. Lunch during the seminar is included. No financial support can be ensured to the participants.
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J. Prieur, Chez Proust, en tournant
Jérôme Prieur, Chez Proust, en tournant Droue-sur-Drouette: La Pionnière 2016ISBN: 978-2-908092-80-613 euros Présentation de l'éditeur A l’occasion de la parution en BluRay chez Blaq Out du film de Raoul Ruiz Le temps retrouvé , les éditions La Pionnière publie le journal de tournage de Jérôme Prieur qui nous offre au fil des pages l’effervescence, la légèreté, qui régnèrent tout au long de ces journées. En effet, à sa grande surprise, Jérôme Prieur est invité un jour à jouer dans le film de Raoul Ruiz, Le Temps retrouvé. Sous le déguisement de M. Verdurin, le voici alors qui observe pendant huit jours les coulisses de ce tournage inattendu où les acteurs se mêlent aux personnages de La Recherche pour une ronde entêtante et joyeuse…
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Chaire du Louvre -A. Payne, L'architecture parmi les arts
Chaque année, depuis 2009, la Chaire du Louvre accueille un historien de renom pour aborder un sujet original. Cette année, Alina Payne, professeur en Histoire de l’art et architecture à l’Université d’Harvard, présente l’objet de son livre, L’architecture parmi les arts à traverscinq conférences. Lundi 19 septembre à 19 h - L'architecture vivanteCette conférence envisagera l'architecture dans ses liens profonds avec le corps et reviendra sur la définition des territoires artistiques et de leurs frontières à la Renaissance. Jeudi 22 septembre à 19 h - La pierre : la dimension glyptique de l'architectureCette conférence s'intéressera à la nature du transfert qui s'opère entre sculpture et architecture, "petitearchitecture" et oeuvre monumentale. Jeudi 29 septembre à 19 h - Le dessin, le relief et la main de l'architecteLe dessin, "plat" par rapport aux arts tridimensionnels, sera abordé ici dans son rôle de médiation et d'invitation à penser en termes de relief sculpté. Lundi 3 octobre à 19 h - L'architecture en textileCette conférence s'appuiera sur le cas particulier de la façade en sgraffito pour présenter le dialogue qu'entretiennent les arts mineurs avec l'architecture. Jeudi 6 octobre à 19 h - L'architecture et la couleur Cette conférence abordera la question de la couleur dans l'architecture de l'entrée de l'architecture dans la polychromieavec les pierres colorées, augoût, à la Renaissance, pour l'architecture blanche et monochrome. De 3€ (- de 26 ans) à 6 € / Gratuit pour les Amis du Louvre Jeunes, les étudiants en art, histoire de l’art et architecture. Réserver
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Revue du CRELIS, n° 6
Revue du CRELIS n°6 Appel à contribution, numéro libre (non thématique) Date limite 31 juillet 2016 Le CRELIS (Centre de Recherche et d'Etudes en Littérature et Sciences du langage) est basé à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, en Côte d'Ivoire. Ses activités portent sur leslittératures, les théories littéraires, la littérature orale, la dramaturgie, les arts du spectacle etles sciences du langage. Il regroupe des chercheurs et des enseignants-chercheurs issus dediverses universités (Côte d'Ivoire, Norvège, France, Tunisie, Cameroun, USA...). En vue de la parution du cinquième numéro de sa revue, le CRELIS lance un appel àcontribution portant sur l'un des champs d'études mentionnés ci-avant. Les contributions feront l'objet d'une évaluation par le comité scientifique. Les meilleursarticles seront publiés. - Date de tombée des articles: 31 juillet 2016 - L’article doit comprendre: le nom et le prénom de l’auteur, le grade, l’attacheinstitutionnelle, le courriel du contributeur, le résumé de l’article (7 lignes maximum, enitalique), l’article entièrement rédigé (12 pages maximum. Le corps du texte: police decaractère 12: Times New Roman, interligne 1,5; les citations de plus de 2 lignes: police 10TNR, interligne simple) et la bibliographie. L’article doit être envoyé à l’adresse suivante: revuecrelis@gmail.com au plus tard le 31juillet 2016. - 30 novembre 2016: publication du numéro 6 de la revue du CRELIS. NB: Le CRELIS et sa revue ne bénéficient d’aucune aide institutionnelle. Leurs activités sontentièrement financées par les membres du Centre. A cet effet, il est porté à la connaissancedes contributeurs les informations suivantes: - Les frais d'instruction de l'article s'élèvent à 10.000 FCFA (15 euros) - Les frais de publication: 20.000 FCFA (30 euros) - Les frais d'expédition de l'exemplaire d'auteur sont aussi à la charge du contributeur.
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Cahier Jean Giraudoux n° 45 : Giraudoux et la guerre
CAHIERS GIRAUDOUX N° 45 – 2017 Édités par Mireille Brémond (Aix-Marseille) et Alvio Patierno (Naples) Appel à articles Dans le prolongement du colloque sur les essais de Jean Giraudoux (février 2016, Aix-en-Provence), l’Académie Giraudoux a décidé de consacrer le n° 45 des Cahiers Jean Giraudoux (2017) à Giraudoux et la guerre . En fonction du nombre de propositions, il pourrait être envisagé de faire un second volume. Le Cahier s’organiserait de la façon suivante: I – La première guerre mondialeBiographie.Écrits sur la guerre:Travail sur les manuscrits et les différentes versions.Études sur les textes de guerre ( Adorable Clio, Lectures pour une ombre, Amica America ). Les études pourront porter sur l’évolution des textes ou sur le style.II – La deuxième guerre mondialeBiographie.Écrits sur la guerre:Travail sur les manuscrits et les différentes versionsEtudes sur les textes («Armistice à Bordeaux», «Messages du Continental», Or dans la nuit, Portugal , trois textes de Littérature : «Tombeau de Henri Lavedan», «Tombeau de Édouard Vuillard», «La France et son héros»). Les études pourront porter sur l’évolution des textes ou sur le style.III – Le thème de la guerre dans les œuvres romanesques et théâtrales de J. Giraudoux Les propositions précises (une dizaine de lignes) peuvent être envoyées jusqu’au 20 septembre 2016 (réponses données le 15 octobre). Le texte définitif des articles acceptés devra être remis le 15 mars 2017 au plus tard, date de rigueur , à mireille.bremond@univ-amu.fr
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Assistant Professeur en Langue et Littérature françaises et leur didactique (Luxembourg)
Contrat à durée indéterminée L’Université du Luxembourg recrute pour la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts, des Sciences de l’Education un Assistant professeur en Langue et Littérature françaises et leur didactique (m/f)Ref : F3-50009985Plein tempsStatut de salarié Vos tâches L’assistant-professeur enseignera principalement dans le Master en Enseignement Secondaire et participera à l’implémentation et à l’administration de ce programme d’études. De plus, le titulaire de ce poste s’impliquera dans le Bachelor en Cultures Européennes, dans le futur Master en Etudes Romanes et dans la supervision et l’encadrement des doctorants de l’Unité de Recherche IPSE. Le poste est affilié à l’Unité de Recherche “Identités. Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE)”. Dans cette unité, c’est une recherche de type interdisciplinaire en langues, littératures et sciences humaines qui est conduite. Les activités poursuivies en son sein se concentrent sur la recherche en des domaines divers parmi lesquels l’analyse, sur plusieurs niveaux, de la gouvernance des politiques publiques, l’aménagement de l’espace et le développement durable, ou encore la recherche sur les aires limitrophes. À l’intérieur de l’Unité de recherche IPSE, L’assistant-professeur poursuivra des recherches au sein de l’Institut d’Études Romanes, des Médias et des Arts. De plus, l’assistant-professeur participera aux activités de recherche du centre MIS (Études Interculturelles et Multilinguisme) et du Luxemburg Center for School Development (LuCS). Ces activités de recherche porteront sur la littérature française dans une perspective historique, systématique et/ou interculturelle et sur la fonction de la littérature en tant que médium dans la société et la culture, particulièrement sur le potentiel de la transmission littéraire, les activités de lecture et d’écriture dans l’éducation. Votre profilExpertise en histoire de la littérature française, en linguistique et en théorie interculturelle ainsi qu’en littérature française en lien avec ses impératifs d’enseignement ;Expertise dans la didactique de la langue françaiseExpérience administrative, de préférence dans la gestion de programmes d’études et dans d’autres domaines liés à la science et à l’éducation ; expérience organisationnelle ;Expérience de la recherche interdisciplinaire. Qualifications, expérience, aptitudes:Doctorat en Littérature françaiseAu moins trois ans d’expérience postdoctorale acquise dans une université ou dans un centre de recherche équivalent ;Une dimension véritablement internationale, attestée par des publications dans des revues à comité de lecture, des participations à des colloques et la collaboration à des projets de recherche d’envergure internationale ;Une expérience de l’enseignement universitaire à un niveau Bachelor et/ou supérieur. Informations supplémentaires L’Université du Luxembourg est située dans un contexte multilingue et multiculturel. Pour ce poste, une maîtrise parfaite du français (locuteur natif) est exigée. Une bonne connaissance de l’allemand et de l’anglais constituerait un atout. Pour toute information complémentaire veuillez contacter : Prof. Dr. Georg Mein Doyen Courriel: georg.mein@uni.lu Candidatures Les personnes intéressées sont priées d’envoyer leur candidature par courriel (en français) au plus tard le 30 juin 2016 en spécifiant expressément l’intitulé du poste, comprenant :lettre de motivationcurriculum vitae détaillécopie des diplômes certifiant les qualifications requises et fournissant toutes les autres références utilesliste des publicationsliste des cours enseignésune liste de trois personnes de référence avec leur nom, leur adresse et poste actuel, en indiquant leur lien avec vous. À:flshase-recrutement@uni.lu À l’attention de: Pr Dr. Georg Mein Doyen Bureau : Campus Belval, Maison des Sciences Humaines 11, Porte des Sciences L-4366 Esch-sur-Alzette Toutes les candidatures sont traitées avec discrétion absolue. L’Université du Luxembourg est un employeur offrant l’égalité professionnelle entre hommes et femmes.
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L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit . « Seul manuscrit »
Voyage au bout de la nuit . « Seul manuscrit » Céline (Louis-Ferdinand) Roman, 1932. Première édition critique du manuscrit, 2016. Texte intégral avec relevé complet des variantes. Introduction, notes, variantes et annexes. 574 pages. Édition établie par Régis Tettamanzi, professeur de littérature française du xxe siècle à l’Université de Nantes. ISBN 978-2-921707-31-2 Prix : 40 $ (CAN) – Taxe et frais de port inclus Voyage au bout de la nuit a commencé comme ça. Avec un volumineux manuscrit d’environ 900 pages rédigé à la fin des années 1920 et au début des années 1930 par un médecin appelé Louis Destouches, encore inconnu dans les milieux littéraires. Déposé à la Bibliothèque nationale de France depuis 2001, ce texte n’était par définition accessible qu’aux chercheurs, si ce n’est dans l’édition en fac-similé procurée par un éditeur parisien en 2014. Il manquait cependant une transcription lisible de ce roman majeur du xxe siècle, qui puisse faire l’objet de comparaisons avec la version originale publiée chez Denoël en 1932. Ce manque est ici comblé. Le lecteur trouvera dans ce volume le texte complet du manuscrit de Céline, avec ses variantes. Il est parfois proche de la version définitive, parfois assez différent, en particulier au fur et à mesure que l’on progresse dans le récit. Tout a été fait, dans cette édition, pour rendre sensible la dynamique de l’écriture célinienne, pour que le lecteur prenne plaisir aux mille et un détours par lesquels, au hasard d’une phrase ou d’un mot, Louis Destouches est devenu Louis-Ferdinand Céline. Un Céline comme vous ne l’avez jamais lu, au sens strict du terme…
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(France) "Sur la réforme du doctorat", par D. Monniaux (blog)
Sur la réforme du doctorat Par David Monniaux Un projet d'arrêté réformant le doctorat suscite la polémique. Son texte a « fui » sur le Web. Le sociologue Pierre Dubois, sur son blog Histoires d'Université, en a publié une critique sanglante . Un collectif de doctorants en sciences humaines et sociales d'Amiens le dénonce. Deux doctorants en géographie de la Sorbonne, Leïla Frouillou et Paul Citron, ont quant à eux publié dans le Monde une tribune centrée sur la limitation de la durée du doctorat à 3 ans, au titre provocateur « Vers un doctorat « vite fait mal fait » ? ». Voyons ce qu'il en est, notamment par comparaison avec le texte en vigueur, datant de 2006 (on pourra également se rapporter aux textes de 1984, 1988, 1992, 2002). Lire le commentaire du texte sur le blog de D. Monniaux…
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(France) "Réforme du doctorat : un arrêté provocateur", par P. Dubois (blog)
Doctorat, un arrêté provocateur, par P. Dubois "Projet d’arrêté fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat (30 articles). Ce projet reprend ou réforme des réglementations en vigueur, en introduit de nouvelles. La logique des changements introduits est celle de la bureaucratie centralisatrice. Celle-ci ne peut pas supporter que des situations concrètes, même rarissimes, ne soient pas encadrées par des règles, des procédures. Elle ne veut pas comprendre qu’il est impossible de tout régler centralement ; il existera toujours des zones d’incertitude, dont Crozier a démontré, il y a plus de 60 ans , qu’elles étaient aussi des zones de pouvoir. La bureaucratie n’aime pas les libertés académiques, n’aime les décisions à la base qui reposent sur la confiance. La bureaucratie est méfiante et souhaite que le sommet de la hiérarchie organisationnelle (le président de la COMUE ou de l’établissement) décide de tout, contrôle tout. Cet arrêté pousse les règles plus loin qu’auparavant, repose sur une méfiance généralisée à l’égard des directeurs de thèse." […] Lire la suite sur le blog de P. Dubois…
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(France) "Réforme du doctorat : une nouvelle étape du déclin de l'université française" (tribune de Éric Anseau, lefigaro.fr)
Sur lefigaro.fr, le 10/6/2016 : TRIBUNE - Pour Eric Anceau, la réforme du doctorat va accélérer le déclin de de la recherche universitaire française : de plus, elle coûtera cher à l'université. Eric Anceau enseigne l'histoire contemporaine à Paris-Sorbonne et à Sciences-Po Paris. Il coordonne le projet pour la France de Debout la France. Une révolution est en train de s'accomplir dans le silence assourdissant des médias alors qu'elle va pourtant accélérer le déclin de de la recherche universitaire française dont bientôt l'excellence révolue sera un objet d'étude pour les historiens. En effet, un arrêté publié le 25 mai modifie l'essence même du doctorat, le plus élevé des grades universitaires qui remonte au XIIIe s. Jusque-là école de l'effort, capital pour la vie et sésame pour une belle carrière s'il est très réussi, le doctorat, en particulier en sciences humaines et sociales, est sacrifié sur l'autel de l'égalitarisme démagogique, pire ennemi de l'égalité républicaine, de l'utilitarisme court-termiste et de la bien-pensance. On peut résumer ce texte en trois points : 1) Au nom de l'économie marchande, le décret assigne moins comme objectif au doctorat la recherche et l'apport à la connaissance scientifique que la formation et la professionnalisation. En amont, il ne sera d'ailleurs plus nécessaire d'avoir obtenu un master qui attestait une compétence en matière de recherche pour pouvoir s'inscrire en thèse (article 2). Des mesures dérogatoires permettront par exemple de faire valoir les acquis de l'expérience (VAE). En outre, le doctorant pourra, à terme, valoriser un portfolio de modules professionnalisants, ce qui diminuera d'autant la part de la thèse elle-même dans la validation du doctorat (article 15). Enfin, comme ce n'est pas encore suffisant, l'arrêté supprime les mentions, sans doute trop stigmatisantes (article 19). L'égalitarisme confine ici à la médiocrité et ouvre la voie à tous les abus. Seuls les plus fortunés, les retraités et les bénédictins réaliseront encore des thèses comme elles existent aujourd'hui. 3) Le texte avilit aussi le directeur de thèse dont l'encadrement de ses doctorants constitue sans doute la plus belle facette de la mission. Il perd son lien privilégié avec eux et est infantilisé. Son rôle devient comparable à celui des conseillers pédagogiques du secondaire, sans que cela n'ait rien de péjoratif pour ces derniers, mais il s'agit de deux professions différentes et qui devraient le rester. Le directeur est ravalé au niveau d'un simple rouage, soumis au contrôle de son administration, de ses collègues et de ses étudiants, par le biais de l'évaluation d'un «comité de suivi du doctorant» (article 13) dont un ancien et très estimable directeur général de l'enseignement supérieur et de la recherche me disait avant-hier qu'il s'apparenterait vite aux soviets. Il s'agit ici explicitement d'éviter les «conflits, les discriminations et les harcèlements». Sans nier leur existence, ceux-ci ont toujours été ultra-minoritaires. Or, ils déterminent l'économie générale du texte. A la confiance se substitue la défiance. En outre, le directeur ne décidera plus des soutenances. Il siègera certes encore au jury, mais il devra se retirer au moment de la délibération. Il sera alors évalué en même temps que son doctorant, par ses «pairs» habituels devenus en la circonstance ses juges. A ce prix, il pourra bientôt être désigné d'office pour encadrer telle thèse plutôt que telle autre, en fonction de l'offre et de la demande et de l'interchangeabilité des enseignants-chercheurs. 4) Enfin, la réforme coûtera cher aux universités. On voit ici à l'œuvre les méfaits d'une technocratie qui raisonne à partir de modèles, sans connaissance réelle du milieu qu'elle doit administrer ou réformer. Livrées à elles-mêmes par les deux lois d' «autonomie» du supérieur (loi Pécresse sous l'ancienne majorité, loi Fioraso sous la nouvelle), les universités devront doter leurs écoles doctorales des moyens nécessaires pour organiser les formations requises, les stages professionnels, le suivi de carrière post-doctoral et ce avec des moyens qu'elles n'ont pas. A budget constant, elles devront donc rogner sur les autres missions: licence, concours, valorisation de la recherche.... En outre, toutes les procédures seront alourdies, mais les délais de dépôt des thèses et de remises des rapports des jurys seront parallèlement raccourcis. Il est à prévoir, comme le pensent certains des meilleurs spécialistes, que nous nous acheminerons vers une explosion du contentieux. Cette réforme qui accentuera le déclin de l'Université française inquiète jusqu'à nos collègues étrangers, comme j'en reçois le témoignage depuis qu'elle est projetée. Nos élites administratives, issues pour la plupart de grandes écoles, jalouses de ne pouvoir bénéficier du titre doctoral, seul reconnu à l'étranger où l'ENA, pour ne prendre qu'un exemple, ne parle pas vraiment - c'est un euphémisme, ont naturellement demandé, préparé et appuyé le texte. Quant à nos élites politiques, elles sont en grande partie issues de la même consanguinité et méprisent donc souvent l'Université. Lorsqu'elles y sont passées, elles ont fréquemment arrêté leur cursus bien avant le doctorat, qui pour intégrer un syndicat destiné à leur ouvrir la porte de la politique, qui pour rallier directement un appareil partisan. On le voit, l'Université avait décidément trop d'ennemis! Préférant l'étude sérieuse à la polémique souvent stérile, la plupart des enseignants-chercheurs n'ont pas l'habitude de se mobiliser. S'il est bien, cependant, une question qui le mérite, c'est celle-là, car il en va de l'avenir des professeurs et de leurs étudiants et, plus largement, de la recherche et de l'Université française. Lire aussi : Inquiétudes autour du doctorat.
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Écolitt. Écocritiques : nouvelles territorialités (Angers)
Colloque international Ecolitt. Ecocritiques : nouvelles territorialités Après une journée d'études à Nantes et deux au Mans en 2015, le programme de recherche régional EcoLitt organise un colloque international à Angers du 28 au 30 juin 2016 lors duquel il sera question des espaces littéraires nouvellement investis par le champ de l'écocritique. Le lien entre littérature et environnement sera interrogé à travers des textes du monde entier, mais d'autres disciplines (économie, géographie) s'inviteront également pour aborder le champ de l'écologie dans son acception la plus large. Ce colloque sera par ailleurs l'occasion de découvrir quelques réalisations annexes au programme de recherche, en particulier une exposition intitulée "Si Terre..." dans laquelle photographies et littérature environnementale dialoguent. Le colloque se déroulera le mardi 28 juin et le jeudi 30 juin à la Maison de la recherche Germaine Tillion (campus Belle-Beille, UFR Lettres, Langues et Sciences humaines) et le mercredi 29 juin à Terra Botanica. L'inscription est obligatoire pour assister au colloque (accès à Terra Botanica limité), elle est gratuite pour les étudiants (hors repas). Le programme définitif et intégral est téléchargeable depuis le site .
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É. Gherardi, Le Théâtre italien , t. I
EvaristeGherardi Le Théâtre italien. Tome I Édition deNathalieMarque Paris, Classiques Garnier, coll.Bibliothèque du théâtre français, 2016 EAN : 9782812431883 1022 pages Prix : 69 € Le théâtre italien de Gherardi nous donne la possibilité de nous représenter ce que furent les pièces de la commedia dell'arte du grand siècle finissant à Paris. Cette édition, donnant le texte de 1700 et ses variantes, par ses introductions, illustrations et annotations, cherche à redonner vie à ce théâtre savoureux. Table des matières
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S. Poli, Histoire d'histoires. Considérations sur l'histoire tragique du premier XVIIe s.
SergioPoli Histoire d'histoires - Considérations sur l'histoire tragique du premier XVIIe siècle Édition deChiaraRolla Paris, Classiques Garnier, coll. Lire le XVIIe siècle, 2016 EAN : 9782406058304 341 pages Prix : 31 € Cet essai propose un panorama de l'histoire tragique duxvii esiècle, au moment de son rayonnement. L'analyse met en évidence l'évolution des structures narratives et les traits d'une poétique de la crise où se joignent sentimentalisme et horreur. Une poétique, finalement, qui marque les débuts de notre modernité. Table des matières
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M. Saad, Cabanis, comprendre l'homme pour changer le monde
MarianaSaad Cabanis, comprendre l'homme pour changer le monde Paris, Classiques Garnier, coll.Histoire et philosophie des sciences, 2016 EAN :9782406058038 309 pages Prix : 37 € S'appuyant sur l'analyse philosophique, la recherche historique, l'évolution des pratiques médicales, cet ouvrage met en lumière les articulations entre les idées scientifiques du médecin et idéologue Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808), son analyse des rapports sociaux et sa philosophie de la connaissance. Table des matières
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La science-fiction: entre science et fiction, trait d’union ou espace d’exclusion? (Tunis)
Appel à communication Journées d’études les 14 et 15 novembre 2016 Université de Tunis L’Institut Supérieur des Etudes Appliquées en Humanités de Zaghouan Organise deux journées études sous le thème: «La science-fiction: entre science et fiction, trait d’union ou espace d’exclusion?» Dès sa naissance aux Etats Unis en 1927, la littérature de science-fiction a fait l’objet de nombreuses controverses. Le trait d’union entre science et fiction relie deux cultures différentes qui tendent à s’exclure l’une l’autre. Les scientifiques autant que les littéraires considèrent qu’il s’agit d’un terme contradictoire. Selon le scientifique Robert Debré " la science est une chose, la fiction en est une autre. Le mélange des deux donne quelque chose d’absurde et d’insupportable ". De son côté Michel Tournier, membre de l’Académie Goncourt, pense que la science et la fiction " se font l’un à l’autre une guerre inexplicable qui condamne le produit de leurs amours malheureuses à n’être qu’un avorton minable ". Ce genre de prise de positions contribue largement à fausser la nature des rapports que la fiction entretient avec la science dans la littérature de science-fiction qui est plutôt un lieu de rencontre singulier entre deux champs du savoir. De nombreux écrivains ont développé dans leurs romans de nouvelles technologies qui ont intéressé beaucoup de scientifiques. D’un autre côté cette littérature permet de réfléchir sur un certain scientisme en dénonçant les excès d’un progrès matériel qui aliène l’Homme et menace l’écosystème. Nous proposons les axes suivants: Axe I - l’imaginaire scientifique: Au seuil du XXe siècle et avec l’explosion des sciences et des découvertes, la science-fiction a apporté une innovation majeure quant aux techniques de propulsion, facteur critique essentiel de toute expédition spatiale. L`Agence spatiale européenne a mandaté la Maison d`Ailleurs à Yverdon4 pour recenser les nouvelles technologies imaginées dans la littérature de SF afin de trouver des idées qui pourraient servir et inspirer la recherche spatiale. En 2001, elle a fait appel à un groupe de chercheurs afin d’étudier les nouvelles technologies développées par des auteurs d’anticipation ayant pour but d’en extraire "un choix d’innovation imaginaire touchant au domaine de l’astronautique et aux techniques associées à la conquête spatiale" (Le projet ITSF, 2001). En Octobre 2002, l’agence a réuni, dans un dossier intitulé "Les Nouvelles technologies dans la science-fiction", les principaux résultats de cette recherche. On a pu constater que l’art et la littérature font partie intégrante de l’exploration spatiale depuis ses débuts. Mais ils jouent aussi un rôle capital dans son développement. […] Durant les cinquante dernières années d’exploration spatiale, les artistes ont aidé ces professionnels de l’espace à visualiser leurs plans et leurs projets et à donner forme aux technologies qu’ils élaborent. (Le projet ITSF, 2002) Axe II - L’apport critique de la science-fiction: La science-fiction a eu pour ambition de faire place dans la littérature aux sensations d'émerveillement nées du développement de la réflexion scientifique comme de la science et de la technique, chez Jules Verne, ou Rosny aîné. Elle est aussi devenue le support d'une réflexion sur les développements de ces techniques et de ce savoir : il n'est que de lire HG Wells et Huxley pour s'en persuader. (Bozzetto, 2000: 3) Une sévère attitude critique et une angoisse grandissante marquent de plus en plus la littérature de science-fiction en s’attardant sur les conséquences possibles d’un progrès aliénant et d’une science déshumanisante. Les différentes crises qui ébranlent le monde moderne font balayer les dernières certitudes et confirment l’opinion générale dans ses soupçons : le progrès est fragile. La littérature interroge d’un côté la connaissance scientifique dans le contexte plus étendu de la pensée humaine et renvoie , de l’autre , le scientifique à sa propre image, apportant la critique là où manque l’autocritique. " Ainsi apparaît le caractère quasi magique d’une littérature, qui, nourrie des inventions et des découvertes, devient à la fois l’écho de la crise qu’elles suscitent, et le moyen d’en conjurer les imprévisibles conséquences " (Christian Grenier, 1994: 40). Dans une double attitude épistémologique et critique, l’auteur de science-fiction parvient à réunir, dans un même espace narratif, des disciplines que l’organisation académique tend sévèrement à séparer. Les propositions de communication, de 500 à 600 mots, sont à envoyer au comité organisateur jusqu’au 01 août 2016 à l’adresse suivante:"Iseah Z" Elles devront faire figurer en préambule une courte biographie (comprenant vos nom, prénom, adresse email, laboratoire ou UR s’il en existe, champ disciplinaire et université d’origine). Comité scientifique Pr. Roger Bozzetto (Professeur Emérite, Aix-en-Provence) Pr. Samir Marzouki (Professeur, Université de Manouba) Pr. Irène Langlet (Professeur, Université de Limoges) Pr. Sonia Zlitni-Fitouri (Professeur, Université de Tunis) Pr. Danièle André (Professeur, Université de La Rochelle) Pr. Hbib Salha (Professeur, Université de Manouba)
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