International Conference (University of Haifa, 22 nd -23 rd May, 2017) The Representation of the Relationship between Center and Periphery in the Contemporary Novel University of Haifa (Israel) - University of Lille 3 (France) Call for papers The notion of the relationship between center and periphery, like that of physical space, which derives from the geographical domain, has entered the literary field. Difficult to define, these terms are relative concepts distinguishable by the gap between them. It is this gap that we intend to explore in its representation in the contemporary novel, based on a comparative perspective through various cultural and linguistic lenses. In recent decades, the relationship between center and periphery has been strongly represented in literatures of various linguistic and cultural roots. Writers "travel" in the urban periphery in spaces that are often omitted from the city community, the ‘polis’. In doing so, they strengthen the opposition between the center and the suburbs that become, in fact, the agents of a symbolic redefinition of the contemporary city. The standpoint of this call for papers will not be limited to the urban space or to the simple opposition of central location versus peripheral location, but to all forms of representation of social hybridity. We will analyze the subcategories of their interdependent relationships, including power and domination between hegemony and marginality. The concepts of restricted areas and intermediate spaces will be questioned. The perception of the human being in his spatial dimension, or even his definition in relation to space is related to the question of otherness, one of the major subjects of contemporary philosophy. Some routes of inquiry While focusing on works in the light of center-periphery relationship, we will examine the fluctuations between hegemony and marginalization, loneliness and otherness, omission and denial, vacuum and excess. How is the solitude of peripheries expressed? Often used as a synonym for isolation but also for abandonment and exclusion, solitude is inherent to thought. However, it is not only the solitude of the reclusive genius, it is also that of the rootless, the wandering, both gone and eager to return to reside among their fellow human beings. How is marginality manifested? Defined as a deviation from a center, its position generally refers to a center from which it is banned, it always relates to a specific society as a figure of lack and absence or loss. We will focus on an identification and classification of spaces in order to try to understand their function in relation to the thematic strategy of the novel. It would be useful, for example, to define the function of certain symbolic sites in urban spaces such as the café, the restaurant, the street; or private spaces such as the apartment or the kitchen; or some meeting places for "marginal" people - places generally reserved for women, nursing homes, psychiatric hospitals, etc. The passageway, the transitional place from a peripheral area, whether geographic, communal, sociological or other, to a more or less hospitable central space, is always dangerous. It inevitably leads to a change, evidenced by the concepts of emptiness, forgetfulness, excess, that produce particular rituals or confined or institutionalized behaviors, consequences of a refusal to face reality. The main objective will be to identify the textual representation of the challenge of Center and Periphery as well as their role and significance in the diegesis. Thus, a new light on the contemporary novel could be offered to literary specialists. *Proposals, in the form of a half-page summary (in French or English) should be submitted to the organizers of the symposium: Ruth Amar : ramar@research.haifa.ac.il , Françoise Saquer-Sabin: fsaquer-sabin@nordnet.fr before 15 July 2016. The answer of the scientific committee will be communicated to the authors on October 1, 2016. Presentations should not exceed 20 minutes Presentation languages: English (preferably) or French. Organizers : Ruth Amar, University of Haifa (Israel). Department of Hebrew and Comparative Literature; Françoise Saquer-Sabin, University of Lille, Humanities and Social Sciences (France) Scientific Committee : Nitza Ben-Dov (Haifa), Dennis Sobolev (Haifa), Larisa Fialkova (Haifa) Silvia Adler (Bar Ilan), Martine Benoit (Lille 3), Stéphane Chaudier(Lille 3), Michèle Tauber (Paris 3), Maxime Decout (Lille 3)
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The Representation of the Relationship between Center and Peripheryin the Contemporary Novel (Haifa)
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Feuilletons et séries diffusés sur les écrans de la RTF et de l’ORTF (1949-1974)
Feuilletons et séries diffusés sur les écrans de la RTF et de l’ORTF (1949-1974) Colloque international, Paris, 6-7 juin 2017 Concernant la fiction télévisuelle sérielle (ou plurielle, évolutive, …), la recherche universitaire est passée en quelques années du mépris condescendant (qui était, peu ou prou, celui qui s’exprimait pour tout objet télévisuel) à une célébration quasi-unanime d’une production devenue parfois, à elle-seule, synonyme de qualité . On réhabilite l’auteur (fût-il lui-même pluriel ), on invente le concept de sériephilie , on fait de la production télévisuelle sérielle le lieu de toutes les inventions dans l’art de la conduite du récit et/ou de la mobilisation spectatorielle. Journée d’études, colloques, monographies et ouvrages collectifs se multiplient pour scruter sous toutes les facettes– historique, sociologique, narratologique, philosophique, genré, … – ce nouvel objet désormais éminemment légitime pour les chercheurs. Il y a néanmoins, dans ce nouvel intérêt épistémologique, des territoires encore largement inexplorés. Tout d’abord, force est de constater que, à de rares exceptions près, la réflexion prend essentiellement pour objet les séries anglo-saxonnes, le plus souvent américaines, qui seules incarneraient la «Quality TV». Ensuite, à scruter le programme de tous ces colloques et les sommaires de tous ces ouvrages consacrés aujourd’hui aux séries, c’est un peu comme si la télévision (et avec elle la fiction sérielle) était née au tournant des années 2000 et n’était un objet digne d’étude que dans son second âge d’or (voire son troisième). C’est un peu comme si la fiction sérielle n’avait pas d’histoire, ni littéraire, ni radiophonique, ni télévisuelle. Et comme si le téléspectateur d’aujourd’hui n’avait pas de mémoire. Or, dès ses origines, la télévision fut (aussi) sérielle et bien des «séries» (qui étaient, pour une grande majorité, plutôt des feuilletons en ce qui concerne la production française) ont laissé des traces encore vivaces dans la mémoire collective. L’idée première de ce colloque, c’est de réorienter le regard des chercheurs vers cette préhistoire des séries, des séries diffusées par une télévision publique – aux temps de la RTF et de l’ORTF – et longtemps en noir et blanc, qui proposa les premières séries américaines mais fit également la part belle aux productions anglaises, canadiennes… et françaises. Il est donc temps maintenant de se lancer dans une investigation plus globalisante et systématique de la période pour mesurer la place que cette fiction plurielle occupait dans la programmation d’une télévision de service public et déterminer quels objectifs lui étaient assignés dans l’ambition qui fut celle de la RTF et de l’ORTF de faire de la télévision un outil de promotion culturelle et d’apprentissage de la citoyenneté. Par ailleurs, les séries contemporaines sont – pas toujours mais souvent – étudiées, dans la globalité fermée de leurs saisons , comme des objets autonomes, comme des unitaires et des collections en quelque sorte, sans que l’on se préoccupe suffisamment de leur généalogie et de leurs modes de consommation à une époque où ceux-ci, il est vrai, se sont multipliés et diversifiés. Dans les années 50-70, en revanche, les premières fictions plurielles se sont construites selon une logique de programmation télévisuelle qui avait encore tout son sens, se sont inscrites dans des «grilles», dont elles tiraient parfois leurs caractéristiques majeures en termes de format et de genre. C’est cette logique proprement télévisuelle qu’il s’agira également de restituer dans une conception résolument pragmatique des études sur la télévision. Cette exploration des territoires oubliés de notre patrimoine audiovisuel pourrait, sans exclusive d’aucune sorte, s’organiser selon les axes d’étude majeurs suivants:Historique du genre sériel à la télévision française . Les origines du genre. De quelles sources le chercheur dispose-t-il pour recenser les feuilletons, mesurer les éventuels décalages entre leur programmation et leur diffusion? Quelles grilles de lecture technique et analytique peut-il leur appliquer? Premières productions françaises et étrangères. La place du genre sériel dans la production globale de la RTF puis de l’ORTF (par rapport aux films, jeux, etc. ). La transmédialité. Littérature et télévision. Place et stratégies de l’adaptation. Les migrations radio/télévision. …Les «promesses» et la place de la fiction sérielle dans la politique culturelle de la RTF puis de l’ORTF. Cahier des charges de la fiction sérielle. Dignité/indignité du genre pour «la télévision des maîtres d’école». …Les formules, formats et genres (feuilleton, série, feuilleton sérialisant, série feuilletonnante, collection, anthologie, …). Les genres majeurs (historique, policier, sentimental, étrange, …)et les mondes fictionnels dominants. Les formules narratives majeures. …Les personnages. Le personnel fictionnel. Approche démographique de la population fictionnelle. Approches d’ethnographie morale des personnages. Les relations actantielles. Les personnages emblématiques de l’époque. La place des femmes. L’incarnation du personnage par l’acteur. Les spécificités des héros de séries télévisées. La relation avec le public. …La production . Les «auteurs»: chaînes, réalisateurs, scénaristes, public, …La place des réalisateurs. Les grands noms de la réalisation fictionnelle de série. Des séries «d’auteur», de «qualité»? Constitution d’un patrimoine télévisuel? Notion d’«âge d’or» de la fiction sérielle française? …La programmation. La mise en place des grilles et incidences sur le format et le genre des fictions(les feuilletons de prestige ; le feuilleton de 19h 40; la série (américaine) de 21h 30; …). Rediffusions et reprises (avec ou sans modifications de format). …La réception. - La réception critique. Les grands critiques télé de l’époque (Jacques Siclier, Guillaume Hannoteau, Claude-Marie Trémois, etc. ) et leur «œil critique» sur la fiction sérielle. … - La réception téléspectatorielle. Les clubs de téléspectateurs, le courrier des lecteurs dans la presse spécialisée, les lettres adressées à l’institution. Les premières mesures d’audience et les premières enquêtes d’opinion et de qualité. Les interactions production/public. Succès et scandales, la représentation et ses limites (violence, sexe, humour). … *** Comité d’organisation : Sabine CHALVON-DEMERSAY (EHESS/CNRS), Bernard PAPIN (Université Paris Sud, CEISME-CIM Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Myriam TSIKOUNAS (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, équipe ISOR du Centre d’Histoire du XIXe siècle Paris 1-Paris 4) Comité scientifique :Pierre BARRETTE (Université du Québec), Pierre BEYLOT (Université Bordeaux Montaigne), Sabine CHALVON-DEMERSAY (EHESS/CNRS), Pascale GOETSCHEL (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Veronica INNOCENTI (Université de Bologne), François JOST (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Bernard PAPIN (Universités Paris Sud et Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Dominique PASQUIER (CNRS), Jean-Michel RODES (Ina), Sarah SEPULCHRE (Université de Louvain), Myriam TSIKOUNAS (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), François VALLOTTON (Université de Lausanne). Les propositions de contributions, d’un maximum de 3000 signes (500 mots) devront être envoyées, en français ou en anglais, avant le 15 novembre 2016, délai de rigueur, aux adresses mail suivantes: sabine.chalvon-demersay@ehess.fr ;bernard.papin@u-psud.fr ;myriam.tsikounas@univ-paris1.fr Chaque proposition sera évaluée anonymement par deux membres du comité scientifique. Les auteurs seront informés de la délibération du comité scientifique en janvier 2017.
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Georges dePeyrebrune, Correspondance. De la Société des gens de lettres au jury du prix Vie heureuse
Georges dePeyrebrune Correspondance - De la Société des gens de lettres au jury du prix Vie heureuse Édition deNellySanchez Paris, Classiques Garnier, coll.Correspondances et mémoires, 2016 EAN : 9782812433214 177 pages Prix : 29 € Cette correspondance présente la relation que la romancière, Georges de Peyrebrune, a entretenue avec une dizaine de ses contemporaines, entre 1881 et 1917. Toutes étaient littératrices et, comme elle, étaient membres du jury du prix Vie heureuse et affiliées à la Société des gens de lettres. Table des matières
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La scène punk en France (1976-2016) : médiation et médiatisation (Paris)
La scène punk en France (1976-2016) : médiation et médiatisation 18 juin 2016 Centre Barbara Fleury Goutte d’Or 1 rue de Fleury 75018 Paris Cette sixième journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche (Punk is not dead). Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016), soutenu par le CESR (U. François Rabelais/CNRS/MCC) et THALIM (CNRS/ENS/Paris 3). Le punk en France, en tant que scène artistique originale, procède autant de la capacité à produire les éléments constitutifs de sa propre existence que d’une production médiatique. Loin de se réduire à l’émotion de l’écoute, cette musique est aussi une musique lue, diffusée, faite d’image, échangée dans les réseaux. Les différents types de médias papier (magazines musicaux spécialisés, fanzines, presse généraliste), mais également la radio, la télévision et internet constituent autant d’interfaces qui sont partie prenante d’un processus de médiation permettant d’appréhender la musique comme un élément indissociable de la médiatisation qui en rend compte. Cette médiatisation irrigue la vie musicale et la façonne en fonction de perspectives idéologiques, affinitaires, commerciales, et de catégories esthétiques. Cette journée d’étude entend donc analyser et comprendre, à travers la variété des discours, des représentations et des constructions médiatiques, les mécanismes et les processus qui ont accompagné, voire induit, les transformations du punk en France et de ses représentations, déplaçant sensiblement les frontières entre underground et mainstream. 10h00-12h30 INTRODUCTION CHRISTOPHE BECKER (Université Paris 8) Radioland. De la médiatisation du groupe Stinky Toys (1976-1979) et des franchissements entre cultures underground et mainstream CLÉMENCE FERRAND (Université Paris 3) Le punk sous l'oeil de la presse quotidienne française (1975-1980) : le problème de médiation d'un mouvement jugé marginal CHRISTOPHE PÉCOUT (Université de Lille) « Les punks ont envahi la ville » : la presse régionale normande face au phénomène punk (1976-1980) DAVID PUAUD (EHESS) Ondes radioélectriques : esquisses anthropologiques d’émissions radiophoniques punk en France 14h30-17h30 ANNE GALLIEN ET SOPHIE HENOCQ (INA) L'histoire de la scène punk en France au prisme des archives de l' INA BLODWENN MAUFFRET (Université Paris 3) Le carnaval à Rennes : médiation de la culture punk ISABELLE BIGOT (Université Paris 3) La CCCP fedeli alla linea : communication médiatique et construction du mythe ESTELLE MARIE (Université Paris 3) Le paradoxe punk : l'appropriation de Facebook par une communauté marginale LANVAL MONROUZEAU Présentation de Diane Curtis, une création artistique participative inspirée par le punk CONCLUSION
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Écritures épiques et gender dans les Amériques et l’aire ibérique / El heroismo épico en clave de mujer
Équipe «Écritures et Interactions Sociales» Programme Genres littéraires et gender &CIMEE P (Réseau International et Multidisciplinaire d'Etudes Epiques) 7 octobre 2016 Amphi 220, MSH de Clermont Ferrand Direction scientifique: Assia Mohssine Assia.MOHSSINE@univ-bpclermont.fr L’intitulé de la journée dévoile d’emblée le double principe heuristique –l’épique et le gender - sur lequel repose notre approche des productions épiques de la contemporanéité écrites par les femmes des Amériques et de l’aire ibérique. L’objectif étant de mettre en dialogue la dynamique du genre épique avec le gender et voir la manière dont les écrivaines ont pu participer à la métamorphose du genre. Certes, l’approche en termes de genre littéraire a pris en compte la question de l’essoufflement ou la pérennité du genre épique, son anachronisme ou sa vitalité mais elle a peu abordé la transformation ou le possible glissement de l’épique vers l’écriture romanesque et encore moins la manière dont celle-ci exploite les procédés du registre épique. Dans un ouvrage consacré aux fortunes et infortunes de l’épopée au XX e siècle, Saulo Neiva pose explicitement la dynamique du genre épique sous l’angle de l’ambivalence par le biais d´une formule fort suggestive «Désirs et débris d’épopée au XX e siècle» [1] : «Le «désir» vif de réhabiliter un genre qui est associé á un temps révolu et la manière dont cette aspiration s’exprime, à travers la démarche consistant á rassembler des «débris» d’une esthétique souvent perçue comme incompatible avec la modernité (Neiva, p. X). Tout en prolongeant les enjeux de cette ambivalence, il nous semble important d’interroger cette supposée incompatibilité du genre épique avec la modernité et de l´articuler avec une autre incompatibilité, toute aussi supposée, entre l´épique et le gender , comme le démontrent les travaux de Christina Ramalho sur l’épopée brésilienne écrite par les femmes [2] . Dans cette perspective, il peut s’avérer fructueux d´examiner les liens entre l’épique et l’imaginaire au prisme de la notion d´héroïcité pour observer ses possibles glissements, transformations ou travestissements chez les écrivaines modernes et postmodernes des Amériques et de l´aire ibérique. En ce sens, la journée d´études nous permettra d´amorcer une réflexion épistémologique transdisciplinaire sur la notion d´héroïcité en tant que catégorie esthétique resignifiée, tant dans l´épopée réinventée que dans les œuvres en prose écrites sur un mode de vision épique. Quels sont les aspects culturels, esthétiques, mythiques et historiques qui caractérisent l’épopée réinventée? Comment s’opère le glissement de l’épique vers l’imaginaire? Comment les romans moderne et postmoderne réécrivent-ils les codes épiques? Qu’un genre traditionnellement masculin, qui a longtemps prévalu dans le champ littéraire en tant que forme culturelle hégémonique, fasse l’objet d´une exploitation affirmée chez les écrivaines des Amériques et de l’aire ibérique n’est certainement pas fortuit si l’on considère la démarche volontariste de ces écrivaines et leur fascination pour l’hybridation et les écarts esthétiques. À l’inverse, on peut y reconnaitre le principe d’un choix générique parfaitement assumé et pleinement conscient en interaction avec des circonstances historiques particulières. L’on peut légitimement penser que le recours aux codes épiques obéit á la volonté des écrivaines de la contemporanéité de démystifier et de déconstruire des représentations figées de l’histoire -y compris de l´histoire littéraire-. C’est en tout cas le sens qui se dégage de certains travaux influencés par les apports des études de genre et des études culturelles, lesquels accréditent l’idée que si les femmes réinventent l’épique c’est aussi pour démolir les présupposés du modèle culturel hégémonique et patriarcal fondé sur la différence sexuelle et l’exclusion de la femme des champ/chant épiques. D’un autre côté, s’il est vrai que le processus de transformations a affecté tous les caractères du genre épique, il donne à la figure du héros, depuis le Quichotte (1605-1615), une portée et une dimension nouvelles jusqu’à le faire désigner exclusivement par sa condition humaine loin de la sphère mythique. Ce bouleversement de taille dans la conception du héros moderne va s’imposer progressivement dans l’écriture épique occidentale et jusque dans les Amériques. Ce que le roman à vision épique ou le poème épique de ces dernières décennies mettent en évidence c’est la reconfiguration du sujet à la faveur de figures héroïques incarnées par des femmes, des vaincu(e)s et des subalternes. En faisant de la capacité de résistance de ces héros face à l’adversité la véritable matière de leurs œuvres, les écrivaines resignifient et articulent la notion d’héroïcité à des héros en errance dans une société contemporaine en crise, menant une existence marquée par la solitude et le non-sens et dont le sacrifice est vain et inutile; «des héros à l’envers» comme disait Ernesto Sábato, incarnations contemporaines d´autres Sisyphe, Astérion ou Tantale. Les propositions de participation, sous la forme d’un résumé d’une quinzaine de lignes accompagné d’un bref CV, sont à envoyer avant le 21 juin 2016 à l’adresse suivante:assia_mo@yahoo.fr. Les communications en français ou en espagnol seront de 25-30 mn et d’une extension de 4000 signes. Une publication est prévue en ligne dans la Revista Épicas , revue du CIMEEP , Réseau International et Multidisciplinaire d'Etudes Epiques. Les normes de la revue consultables sur le site www.revistaepicas.com .Les frais d’hébergement du 6 et 7 octobre ainsi que le repas de midi du 7 octobre sont offerts. Les frais de déplacement restent à la charge des participants ou de leur centre de recherche. [1] Désirs et débris d’épopée au XX e siècle , Saulo Neiva (ed.), Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, Peter Lang, 2009. XII. [2] Christina Ramalho, Elas escrevem o épico , Brasil, Editora Mulheres, 2005.
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C. Nancy, Euripide et le parti des femmes
Euripide et le parti des femmes Claire Nancy Date de parution : 19/05/2016 Editeur : Rue d'Ulm Collection : Etudes de littérature ancienne ISBN : 978-2-7288-0553-2 EAN : 9782728805532 Présentation : Broché Nb. de pages : 180 p. Ni la cité grecque, ce « club de citoyens » qui en excluait les femmes, ni les tragédies d’Eschyle et de Sophocle qui nous ont majoritairement légué des héros masculins, ne pouvaient laisser prévoir une œuvre aussi singulière que celle d’Euripide, dont le rôle des femmes est un indice majeur. Le livre déchiffre, au pied de la lettre, la seule expression grecque qui nous reste – en dehors des poèmes de Sappho – d’une intériorité féminine confrontée à la cité qui décrète le genre féminin incapable de penser, et de prendre part à la vie publique. Il s’agit donc de donner à entendre et à voir, à travers la diversité des figures et des œuvres, ce premier surgissement d’un « féminisme » dans l’histoire de notre modernité occidentale, grâce à une œuvre tragique qui lui ouvre sa scène : des femmes y prennent la parole pour se livrer, déplorer et dénoncer le regard et les discours qui sont portés sur elles. Accablées, mais inventives, elles se refusent à la servitude volontaire. C’est dire que le théâtre d’Euripide, contrairement à la réputation qui lui a été faite depuis le XIXe siècle allemand, accomplit sa fonction dionysiaque : bousculant l’ordre établi, transgressant les frontières instituées, il démultiplie la parole pour faire entendre l’Autre, au risque de la terreur des Bacchantes. Il s’adresse au cœur de notre modernité. - - - - - - - - - - L’auteur Ancienne élève de l’ENSJF, professeur en classe préparatoire à Strasbourg, Claire NANCY a mené, en même temps que son enseignement de littérature générale et de grec, des travaux sur Euripide : lecture, traduction et dramaturgie. Elle a publié de nombreux articles, en France et à l’étranger, sur la fonction du théâtre grec, sur la femme tragique, sur le théâtre d’Euripide, et sur ses figures féminines. Elle a traduit Hécube et Les Troyennes (GF), Les Phéniciennes (Belin, en collab.), ainsi que La Paix d’Aristophane. Elle a collaboré comme dramaturge avec M. Deutsch et Ph. Lacoue-Labarthe pour la production théâtrale des Phéniciennes (TNS, 1982), avec Bob Wilson pour la mise en scène de sa Médée (Opéra de Lyon, 1984), avec A. Torrès pour le projet Les Grecs-Banlieues du Grand Est avec des jeunes de quartiers sensibles (1997-1998). Elle a également enseigné la dramaturgie du théâtre grec au TNS. Le volume s’inscrit sous le signe des lavis de Colette DEBLÉ, peintre, qui consacre son travail depuis 1990 à la représentation des femmes dans l’histoire de la peinture. Ses aquarelles fluides empruntent leurs figures féminines aux grandes œuvres originales qui les ont mises en scène – ici la peinture des vases grecs. Elles font transparaître, sous leurs singularités, une parenté vivante, comme les figures du chœur tragique chantent et dansent leur communauté multiple. - - - - - - - - - - Sommaire Avant-propos Euripide et le parti des femmes L’invention tragique de Médée : De l’épopée à la tragédie - Médée, héraut de la femme grecque - Médée, femme-héros - La raison révolutionnaire de Médée - De la femme à la mère - De la mère à l’infanticide - Le deinon féminin Hécube, « le jour en trop » L’anagnôrisis d’Hécube Les troyennes La voix du chœur (Les Phéniciennes) : L’air du large - Le mythe du chœur - La voie dionysiaque - L’hymne de la communauté Les phéniciennes, « le sujet le plus tragique » Iphigénie à Aulis, esquisse d’un geste dramatique La catastrophe ultime : Les enjeux du dionysisme dans l’œuvre d’Euripide - L’enjeu du dionysisme dans Les Bacchantes - Dionysos ou le dieu-pour-la-mère - La sunesis du matricide - L’altérité irréductible du dieu efféminé - La raison comique dans Les Bacchantes - La dikaiosunè tragique de Dionysos - La sunesis des Bacchantes Œuvres antiques citées Textes modernes cités
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Voix et silence dans les arts / Voice(s) and silence in the arts
Groupe de recherche IDEA (Interdisciplinarité Dans les Études Anglophones EA 2338) et Groupe de recherche ERIBIA (Équipe de recherche interdisciplinaire sur la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Amérique du nord EA 2610, Caen) en partenariat avec le Théâtre de la Manufacture – Centre Dramatique National Nancy Lorraine et Le CCN-Ballet de Lorraine Colloque international Voix et silence dans les arts Jeudi 15 juin -vendredi 16 juin 2017 Université de Lorraine, site de Nancy APPEL A COMMUNICATIONS (Scroll down for English version) L’objet de ce colloque est d’analyser diverses pratiques artistiques – en musique, dans la poésie performative, les arts plastiques et les arts vivants – qui se construisent dans l’espace où l’art fusionne la voix et le silence, le dire et le taire, l’expression et l’omission volontaire de la parole. Voix et silence se déclinent en fonction du médium, du dispositif, des lieux de production et de réception. Dans son acception physiologique, la voix est une émission sonore produite par la vibration des cordes vocales au moment de l’expiration. Elle est donc à la fois mode de transmission du souffle, support de la parole et médium des émotions, et elle est indissociable du sujet et de la subjectivité. La voix, dit Henri Meschonnic, est « l’intime extérieur », et son grain est propre à chacun. Parallèlement, le silence, notion tout aussi complexe, ne se limite pas à l’absence de paroles ou de sons. Par sa nature même, le tableau est silencieux et on ne peut en parler que de manière métaphorique. En musique, John Cage l’a bien souligné, le silence absolu n’existe pas car nous sommes immergés dans un bruissement constant. Au théâtre, voix et silence sont indissociablescar la matière théâtrale est faite d’un entremêlement de voix, de paroles, de gestes, de regards, de silences, de souffle… Dans les poèmes improvisés de David Antin, la voix hybride et le langage du corps sont à l’origine du processus créatif, comme le sont le souffle et les pauses silencieuses dans la poésie de Gary Snyder. Quant au cinéma, sa puissance et la fascination qu’il opère, sont en grande partie liées aux procédés formels et aux diverses configurations que prennent la voix et le silence dans le jeu avec l’image. Ce colloque vise à dépasser les études, nombreuses, de la voix, d’une part, et du silence, d’autre part, pour se concentrer sur l’entrelacs des deux notions, les glissements, les résonances et les contacts de l’une à l’autre. Suggestions de pistes à explorer (liste non exhaustive) Dans sa dimension matérielle, quelle est l’articulation du matériau voix-silence? On pourra étudier le rapport voix-silence et rythme; voix-silence et souffle. Que dire des voix enregistrées qui s’ajoutent au dispositif plastique, scénique, cinématographique;des voix dissimulées dans les installations multimédia? Quels sont les procédés formels mis en œuvre par le peintre pour donner à voir et à entendre la voix et le silence? Dans les productions contemporaines, comment l’artiste performeur se sert-il/elle de sa voix et comment sont répartis les moments de silence? Dans l’art du conte, comment les silences et la voix se conjuguent-ils et dialoguent-ils entre eux pour créer une esthétique spécifique à cet art oral? Au théâtre, dans la performance et dans les arts vivants, en quoi le langage du corps de l’acteur, du poète, du performeur, du chorégraphe contribue-t-il à susciter des effets de présence? Dans le domaine plus spécifique de la mise en scène, comment traduire les jeux langagiers et le silence d’une langue à une autre? Comment signifier la voix et le silence à travers la scénographie, la lumière et les jeux d’ombre, l’interaction de divers outils médiatiques? Au cinéma, on pourra étudier certains procédés filmiques (de montage ou de mixage, par exemple)quiproduisentdes jeux de liaisons voix-silence-corps et des effets spéciauxpropres à ce médium et à ses genres. On pourra, par exemple, s’intéresser au cinéma muet et aux films hybrides qui précédent l’avènement du parlant, et s’interroger sur ce contact paradoxal, lorsque dans l’espace silencieux de l’image animée, la voix désire se faire entendre. Lorsque le danseur intervient dans l’espace, en quoi les ruptures de ses gestes et son souffle favorisent-elles l’écoute du corps? En musique, comment s’articule la dialectique voix-silence dans le processus compositionnel? Comment le silence de la partition est-il traduit, perçu et interprété par les différents musiciens? A l’opéra, par exemple, quelle est la nature de l’échange entre chanteurs, musiciens et chef d’orchestre, cet acteur dont la voix condamnée à être silencieuse est «mimée analogiquement» par le geste de sa main qui se déploie dans l’espace (Sémir Badir, Herman Parret)? Quel est l’impact sur l’écoute de l’auditeur de ce moment où s’engouffre le silence, cet interstice qui sépare le temps de l’écoute de celui des applaudissements? Le colloque «Voix et silence dans les arts» s’inscrit dans le cadre d’un projet quinquennal mené au sein du groupe de recherche IDEA (Interdisciplinarité Dans les Études Anglophones). Il est issu d’une collaboration entre les groupes de recherche IDEA et ERIBIA en partenariat avec le Théâtre de la Manufacture – Centre Dramatique National Nancy Lorraine et le CCN-Ballet de Lorraine. Pluri- et interdisciplinaire, il s’adresse à des chercheurs, des théoriciens et des praticiens (musiciens, metteurs en scène, acteurs, chorégraphes, scénographes, conteurs…), en France et au-delà. Outre les communications, des mises en pratique de la voix et du silence seront organisées et accompagnées de débats et tables-rondes. Les propositions de communication (titre, résumé de 250-300 mots, avec une courte biobibliographie) en anglais ou en français sont à envoyer avant le 1 er octobre 2016 à Claudine Armand, Gilles Marseille, Gilles Couderc et Marcin Stawiarski. claudine.armand@univ-lorraine.fr gilles.marseille@univ-lorraine.fr gilles.couderc@unicaen.fr marcin.stawiarski@unicaen.fr La durée des communications ne dépassera pas 20 minutes. Conférenciers invités Philippe Claudel (sous réserve), (écrivain, cinéaste et dramaturge) Stephen Langridge (metteur en scène, directeur artistique de l’Opéra de Göteborg, Suède) Estelle Pietrzyk (conservatrice en Chef du Patrimoine, directrice du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg) Réalisateur et artistes invités Performance de James Luna (artiste amérindien, La Jolla Reservation, San Diego, Californie Film Le Complexe de la Salamandre de Stéphane Manchematin et Serge Steyer . En présence de Stéphane Manchematin Comité d’organisation Claudine Armand (UL– site de Nancy) Gilles Couderc (Université de Caen-Normandie) Pierre Degott (UL – site de Metz) Jean-Philippe Heberlé (UL – site de Metz) Yannick Hoffert (UL – site de Nancy) Anita Jorge (UL – site de Nancy) Emilie Kieffer (CCN-Ballet de Lorraine) Lucie Kempf (UL – site de Nancy) Jean-Marie Lecomte (UL– site de Nancy) Gilles Marseille (UL – site de Nancy) Emilie Rossignol (Théâtre de la Manufacture, Nancy) Marcin Stawiarski (Université de Caen-Normandie) Comité scientifique Claudine Armand (Littérature et art américain, interface texte/image, UL – site de Nancy) Johan Callens (Théâtre, performances, Vrije Universiteit Brussel) Gilles Couderc (Texte et musique 19-20ème, Université de Caen-Normandie) Pierre Degott (Musique 17-18ème, UL – site de Metz) Claudia Desblaches (Littérature américaine, Université de Rennes 2) Jean-Philippe Heberlé (Texte et musique 20-21ème, UL – site de Metz) Yannick Hoffert (Théâtre et littérature française du XXème, UL – site de Nancy) Lucie Kempf (Théâtre 20-21ème, UL – site de Nancy) Jean-Marie Lecomte (Cinéma américain, UL – site de Nancy) Gilles Marseille (Histoire de l'art, période contemporaine, UL – site de Nancy) Marcin Stawiarski (Littérature et musique, Université de Caen-Normandie) Melvyn Stokes (Etudes filmiques, University College London) PatrickVan Rossem (Histoire de l'art, art contemporain, Université d’Utrecht) Voice(s) and Silence in the Arts The objective of this conference is to look into various artistic experiences — in music, in performance poetry, in visual arts and the performing arts — that are built in the space where art produces a fusion of voice and silence, of what is said and what is withheld, of speech and its deliberate omission. Voice and silence take different forms depending on the medium, the physical set-up, the places of production and reception. The physiological definition of voice is the emission of sounds produced by the vibration of the vocal chords at the moment of exhaling. It is thus not only a means of transmitting breath, but also the physical embodiment of speech and the medium of transmission of the emotions; furthermore, it cannot be dissociated from the notion of a speaking subject and subjectivity. The voice, according to Henri Meschonnic, is “the intimate exterior,” and its texture is specific to each person. In the same way, silence, a notion which is equally complex, is not simply the absence of speech or sound. By its very nature, a painting is silent and its meaning can only be verbalised metaphorically. As far as music is concerned, as John Cage pointed out, absolute silence does not exist, for we are immersed in a ceaseless hum. In the theatre, voice and silence cannot be separated, for the theatrical experience is composed of an intermingling of voices, words, gestures, glances, silences, breathing…. In the improvised poems of David Antin, the hybrid voice and body language are at the origin of the creative process, and so are breathing and the silent pauses in Gary Snyder’s poems. As for the cinema, its power and the fascination it exerts are for the most part linked to the formal processes and the various configurations of the interactions of voices, silence, and images. This conference aims to put into perspective the numerous studies devoted both to voices and to silence. Its objective is to focus on the way in which concepts might interact, on the shifts, contacts and echoes between one another. Submissions may examine, but are not limited to the following questions: - As a physical mechanism, what is the connection between the voice and silence as pure materiality? The link between voice-silence and rhythm deserves being looked into. - What about the recorded voices included in musical performances, plastic arts, stage productions, and films, or the hidden voices in multimedia installations? - What formal devices do painters use for voices and silence to be heard and seen? In contemporary productions, what use do performing artists make of their voices and how do they distribute their silent pauses? - In tales/storytelling, how do voices and silence combine and converse to create the estheticism typical of oral traditions? - In drama, in the performing and living arts, how does the body language of the actor, the poet, the performer, and the choreographer contribute to creating a presence? In the more specific field of stage directions, how does one go about translating the interplay of language and silence translated from one language to the other? How are voices and silence indicated through scenography, the interaction of shadows and lights, and that of various multimedia devices? - In the cinema, some film techniques are worth analyzing, like cutting and mixing, for example. They provide voice-silence-body links and the special effects specific to that medium and its many genres. Silent movies and hybrid ones, those which preceded the advent of the talkies, may also be examined, as well as that paradoxical contact when, within the silent space of animated images, voices attempt to make themselves heard? -When dancers perform, to what extent do the breaks and ruptures in their gestures and the language of their breathing make listening to their bodies easier? -In music, how does the dialectic between voices and silence work out in the process of composition? How are the silences in the score perceived, translated and interpreted by the instrumentalists? In opera, for example, what does the exchange between singers, instrumentalists and the conductor consist of? The conductor is an actor whose voice is condemned to remain silent but is “mimed analogically” with the moves of his hands through space (Sémir Badir, Herman Parret) - What is the impact on the listener’s reception of the very moment when silence takes over within the interstices between music and applause? “Voice(s) and Silence in the Arts” is part of five-year project organized within the IDEA research group. It results from the collaboration between the IDEA and ERIBIA research groups in partnership with the Théâtre de la Manufacture – Centre Dramatique National Nancy Lorraine and the CCN-Ballet de Lorraine. It welcomes theoreticians as wells as performers (musicians, producers, actors, choreographers, stage designers, storytellers…) in France and from abroad. Besides the presentation of papers, workshop performances of voice(s) and silence will be organized, along with debates and round tables. Proposals including a title, a 250-300-word abstract with a short bio-bibliography in English or French are to be sent to Claudine Armand, Gilles Marseille, Gilles Couderc and Marcin Stawiarski by October 1 st 2016. claudine.armand@univ-lorraine.fr gilles.marseille@univ-lorraine.fr gilles.couderc@unicaen.fr marcin.stawiarski@unicaen.fr Paper presentations should not exceed 20 minutes. Keynote speakers Philippe Claudel (to be confirmed), (writer, film director, and playwright) Stephen Langridge (stage director and artistic director of The Göteborg Opera, Sweden) Estelle Pietrzyk (curator of the Strasbourg Museum of Modern and Contemporary Art) Invited film director and artists Performance by James Luna (Native American artist, La Jolla Reservation, San Diego, California) Film Le Complexe de la Salamandre by Stéphane Manchematin and Serge Steyer , in film director Stéphane Manchematin’s presence Organizing committee Claudine Armand (UL – Nancy campus) Gilles Couderc (Université de Caen-Normandie) Pierre Degott (UL – Metz campus) Jean-Philippe Heberlé (UL– Metz campus) Yannick Hoffert (UL – Nancy campus) Anita Jorge (UL – Nancy campus) Lucie Kempf (UL – Nancy campus) Jean-Marie Lecomte (UL – Nancy campus) Gilles Marseille (UL – Nancy campus) Emilie Rossignol (Théâtre de la Manufacture, Nancy) Marcin Stawiarski (Université de Caen-Normandie) Scientific committee Claudine Armand (Literature and American art, text/image, Université de Lorraine – Nancy campus) Johan Callens (Theatre, performing arts, Vrije Universiteit Brussel) Gilles Couderc (19th-20th century text and music, Université de Caen-Normandie) Pierre Degott (17th-18th century music, UL – Metz campus) Claudia Desblaches (American Literature, Université de Rennes 2) Jean-Philippe Heberlé (20th-21st century text and music, UL – Metz campus) Yannick Hoffert (Theatre and 20 th century French Literature, UL – Nancy campus) Lucie Kempf (20th-21st century theatre, UL – Nancy campus) Jean-Marie Lecomte (American cinema, UL – Nancy campus) Gilles Marseille (Art history, contemporary art, UL – Nancy campus) Marcin Stawiarski(Music and literature, Université de Caen-Normandie) Melvyn Stokes (Film Studies, University College London) PatrickVan Rossem (Art history, contemporary art, Utrecht University)
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P. Nagy, Une Francophonie millénaire. Anthologie de textes écrits en français par des auteurs hongrois, du Moyen-Âge jusqu’à 1918
Référence bibliographique : Nagy, Une Francophonie millénaire , Honoré Champion, collection "Bibliothèque d'Etude de l'Europe Centrale", 2016. EAN13 : 9782745331076. 498 p. Une Francophonie millénaire. Anthologie de textes écrits en français par des auteurs hongrois, du Moyen-Âge jusqu’à 1918 Cette anthologie a pour but de témoigner du rôle joué par la langue française en Hongrie. Du Moyen Âge au début du XX e siècle sa présence s’étend, son usage se diversifie. D’abord limitée à des documents diplomatiques, elle touche la littérature, sert de support à la propagation des idées, des engagements politiques. Elle s’immisce enfin dans la sphère de l’intime. Cette évolution révèle sa puissance d’attraction. La variété des formes et la richesse des textes dont ce volume se fait l’écho confirment cette influence protéiforme. L’auteur, né en Hongrie en 1934, écrivain, poète, typographe, a écrit plusieurs ouvrages en hongrois et en français. Étudiant en Lettres en Hongrie, sa participation à l’insurrection de 1956 l’oblige à quitter son pays. Installé à Paris depuis décembre 1956, diplômé de la Sorbonne, il est, entre autres, cofondateur de la revue littéraire et artistique Magyar Műhely (Atelier hongrois) publiée en hongrois à Paris de 1962 à 1990. Elle paraît désormais à Budapest. Il crée également en 1987, avec d’autres artistes, la revue littéraire et artistique de langue française : d’atelier .Table des matières PDF
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Les petits aventuriers du quotidien. Bande dessinée, journal et imaginaires médiatiques (XIX e-XXI e siècles)
Colloque international Les petits aventuriers du quotidien. Bande dessinée, journal et imaginaires médiatiques (XIX e-XXI e siècles) Appel à communications Organisé par l’Université de Reims, l’Université Laval et le CELSA Paris-Sorbonne (Reims, 28-30 juin 2017) Responsables: Alexis Lévrier (Université de Reims) et Guillaume Pinson (Université Laval) Les relations entre la bande dessinée et le journalisme sont anciennes et durables. Art médiatique conciliant l’image et le texte, la bande dessinée est née au creuset du journal et de la culture périodique, exploitant dès l’origine les enjeux de l’actualité, recyclant les imaginaires médiatiques et inventant des personnages qui évoluent proches des milieux de l’information, souvent journalistes eux-mêmes. Ce colloque international souhaitera ainsi interroger l’ensemble de ces relations à partir d’une réflexion alliant une poétique de la bande dessinée et un historique de ses formes telles qu’elles se sont développées au cœur de la culture médiatique et des supports périodiques. La séquence temporelle que nous envisageons pour ce colloque sera largement ouverte, du XIX e siècle à aujourd’hui. Au XIX e siècle, la «civilisation du journal» (Kalifa, Reigner, Thérenty et Vaillant 2011) a profondément renouvelé le rapport au monde et la représentation du réel. La bande dessinée émerge au sein de cette nouvelle culture du regard et de l’image, tôt théorisée par Rodolphe Töpffer (Groensteen 2014) puis pratiquée dans certains périodiques par de grands précurseurs (Nadar, Doré, Cham). Accompagnée de la floraison de la presse illustrée et satirique, le phénomène ira s’amplifiant au XX e siècle, tant sur le rythme quotidien (et des suppléments illustrés) que périodique (ainsi de la série La Famille Fenouillard de Christophe dans Le Petit Français illustré , ou encore des succès de L’Épatant lancé en 1908). La voie sera ainsi ouverte à l’âge d’or des revues pour la jeunesse ( Spirou, Tintin , Pilote …) qui ont assuré depuis l’après-guerre le succès de la bande dessinée franco-belge et en ont fait une véritable «médiaculture» (Maigret et Stefanelli 2012). Depuis une quinzaine d’années enfin, le succès du reportage graphique, venu notamment des États-Unis et du travail pionnier de Joe Sacco, a trouvé un prolongement dans certaines revues d’actualités telles que XXI ou La Revue dessinée . Des revues consacrées à la bande dessinée de fiction ont également vu récemment le jour, à l’image de Pandora , lancée par Casterman presque vingt ans après l’interruption de son magazine (À suivre) . Ces «mooks» s’adressent il est vrai à un public adulte, mais 2016 a marqué la naissance de plusieurs revues de BD-reportage destinées à la jeunesse: les éditions Dupuis publient depuis le mois de janvier 2016 un semestriel intitulé Groom , et La Revue dessinée lancera au mois de septembre Topo , un magazine d’actualité en bande dessinée pour les moins de 20 ans. Ces évolutions confirment la capacité de la bande dessinée à se réinventer au contact étroit de la culture médiatique, ainsi qu’un attachement au support papier qui vient s’ajouter aux expérimentations numériques. Au cœur de cette histoire qui court sur près de deux siècles, notre colloque invitera les participants à proposer des interventions éclairant un aspect de la relation entre bande dessinée et culture médiatique. Nous ouvrons plus particulièrement trois axes de réflexion, qui ne seront pourtant pas exclusifs, et dans lesquels les interventions pourraient s’inscrire: 1. Les imaginaires médiatiques : la bande dessinée est friande de représentations du monde du journal (salles de rédaction, héros journalistes, petites scènes de la vie quotidienne et personnages lisant des journaux). Elle n’hésite pas en outre à mettre en abyme le support journal (présence de journaux fictifs dessinés dans les cases, enjeux narratifs et diégétiques liés à la présence d’une culture médiatique au cœur même des aventures): on sait que des dessinateurs tels que Hergé ( Les Aventures de Tintin ) et Jacobs ( Les Aventures de Blake et Mortimer ) sont coutumiers de tels procédés. Les interventions pourront ainsi viser à penser cette construction d’imaginaires médiatiques, sans doute en phase avec l’essor d’une culture de l’information et du reportage à partir des années 1920, jusqu’aux renversements narratifs aujourd’hui opérés dans le reportage graphique. 2. Fictionnalisations graphiques de l’actualité : cette vogue du reportage dessinée constituera également un aspect important du colloque. Le succès actuel de la livraison graphique d’enquêtes de types journalistiques confirme la plasticité poétique de la bande dessinée. Souvent engagée, cette nouvelle «fiction d’actualité» (Thérenty 2004) accompagne les révolutions actuelles de l’information et situe la démarche enquêtrice au centre du dispositif narratif. Elle paraît ainsi accompagner activement les nouveaux regards posés sur le monde, mettant de l’avant un point de vue sensible et immergé, au cœur de l’expérience. Les interventions chercheront à comprendre l’articulation poétique du reportage graphique, sa liaison avec les grands enjeux sociaux et médiatiques, de même que ses racines historiques (notamment avec le genre du grand reportage). 3. Poétique des supports : enfin, les participants seront invités à réfléchir aux effets des supports sur la bande dessinée, afin de montrer en quoi les contraintes matérielles et médiatiques ont été hier, et demeurent aujourd’hui encore aux sources de la poétique de la bande dessinée. L’approche support permet probablement de revoir les enjeux de travail collectif (la planche de BD est souvent un élément parmi un ensemble périodique et elle engage sans doute des relations de coprésence avec les autres illustrations), de temporalité (périodicité et dynamique du feuilleton), d’ effet-rubrique (la BD occupant un espace bien défini et proposant un rendez-vous régulier à ses lecteurs) ou encore de mise en recueil (passage du périodique à l’album, engageant souvent un travail d’adaptation ou de reprise). Les enjeux numériques pourraient être abordés sous cet angle. Modalités de soumission Les interventions seront de 25 minutes. Les organisateurs du colloque invitent chercheurs et étudiants à soumettre leurs propositions (250 mots + courte biographie) par courriel à Alexis Lévrier et Guillaume Pinson avant la date du 1 er décembre 2016. Comité scientifique Benoît Berthou (Université Paris 13, revue Comicalités )Jacques Dürrenmatt (Université Paris-Sorbonne) Thierry Groensteen (Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, Angoulême) Valérie Jeanne-Perrier (Celsa Paris-Sorbonne) Philippe Kaenel (Université de Lausanne) Björn Olaf-Dozo (Université de Liège) Nathalie Preiss (Université de Reims) Julien Schuh (Université de Reims) Bibliographieindicative: Benoît Berthou (dir.), La Bande dessinée: quelle lecture, quelle culture? , Paris, Éditions de la BPI, collection «Études et Recherches», 2015. Will Eisner, Les Clés de la bande dessinée , Paris, Delcourt, 2009-2011 (t. I: La Bande dessinée, art séquentiel , 2009; t. II: La narration , 2010; t. III: Les Personnages, 2011). Thierry Groensteen, La Bande dessinée: son histoire et ses maîtres , Paris, Skira Flammarion, Angoulême, Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, 2009. Thierry Groensteen, M. Töpffer invente la bande dessinée , Bruxelles, Les impressions nouvelles, 2014. Thierry Groensteen, Parodies. La bande dessinée au second degré , Paris, Flammarion, 2010. Thierry Groensteen, Système de la bande dessinée , Paris, PUF coll. «Formes sémiotiques», 1999 (vol. II: Bande dessinée et narration , Paris, PUF coll. «Formes sémiotiques», 2011). Éric Maigret et Matteo Stefanelli (dir.), La Bande dessinée: une médiaculture , Paris, Armand Colin, coll. «Médiacultures», 2012. Scott McCloud, L’Art invisible , Paris, Vertige Graphic, 1999. Scott McCloud, Réinventer la bande dessinée , Paris, Vertige Graphic, 2002. Harry Morgan, Principes des littératures dessinées , Angoulême, L’An 2, 2003. Benoît Mouchart, De la bande dessinée en France , Paris, Les Belles lettres, 2013. Pascal Ory, Laurent Martin, Jean-Pierre Mercier, et al . (dir.), L’Art de la bande dessinée , Paris, Citadelles & Mazenod, 2012. Benoît Peeters, Lire la bande dessinée , Paris, Flammarion, coll. «Champs Arts», 1998, rééd. 2003. Thierry Smolderen, Naissances de la bande dessinée : de William Hogarth à Winsor McCay , Paris, Les Impressions nouvelles, 2009. Marie-Ève Thérenty, «L’invention de la fiction d’actualité», dans Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant (dir.), Presse et plumes. Journalisme et littérature au XIX e siècle , Paris, Éditions Nouveau monde, 2004, p. 415-428.
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Pratiques contre-narratives à l’ère du storytelling: littérature, audiovisuel, performances (Paris Sorbonne)
Dans le cadre du projet « Storytelling » (CRLC, EA 45 10/Labex OBVIL) Colloque international 22-23-24 juin 2016 Pratiques contre-narratives à l’ère du storytelling : littérature, audiovisuel, performances Université Paris-Sorbonne, Amphi Milne-Edwards Organisation : Danielle Perrot-Corpet, Judith Sarfati Lanter Plan Vigipirate: Inscription gratuite et obligatoire à l’adresse: pratiquescontrenarratives@gmail.com Une pièce d’identité sera demandée à l’entrée de la Sorbonne. Programme Mercredi 22 juin 9h15-9h30: Accueil. 9h30-9h45: Introduction, par Danielle Perrot-Corpet et Judith Sarfati-Lanter. Sortir du livre 9h45-11h15: De l’écriture à la performance Président de séance:Jean-Paul ENGELIBERT (Université Bordeaux-Montaigne) Marie-Jeanne ZENETTI (Université Lyon 2) : «Un bovarysme performé: scénarisatisation de soi et posture fictionnelle dans les pratiques artistiques contemporaines». Françoise CAHEN (professeur agrégé, Lycée Maximilien Perret, Alfortville): « Jean-Charles Massera et le “format de l’ennemi”. Sur les formes intermédiales de Massera». Judith MAYER (Université Paris 13) «Discours polysémique de l’écrivain-éditeur en scène: Pouvoir point , fausse conférence d’Yves Pagès». Pause 11h45-12h45: Littératures numériques Présidente de séance: Nancy MURZILLI (Université de Gênes, Italie) Erika FÜLÖP (Université de Lancaster, Royaume-Uni): «Du contre-récit à l’histoire (d’un récit): Limites ou les faits et gestes littéraires de François Bon». Alexandra SAEMMER (Université Paris 8) : «“Un Monde incertain” de Jean-Pierre Balpe: tentative d'épuisement». Déjeuner Performances contre-narratives 14h30-15h15: Une œuvre plurimédiale Présidente de séance: Elisa BRICCO (Université de Gênes, Italie) Bernard VOUILLOUX (Université Paris-Sorbonne): «Le “show” du “serial-killer”: Jerk , de Dennis Cooper et Gisèle Vienne». 15h15-16h15: Le théâtre postdramatique Présidente de séance: Elisa BRICCO (Université de Gênes, Italie) Hanna LASSERRE (Université Paris 8): «La Contre-narration au théâtre : quels outils dramaturgiques ?» Wolfgang ASHOLT (Université Humboldt, Berlin): «Théâtre postdramatique et/ou Storytelling?» Pause 16h45-17h45: Dans l’espace public Président de séance: Emmanuel BOUJU (Université Rennes 2/IUF/Université Harvard) Liliane VIALA (collectif d’artistes «Courants faibles»): «Les pratiques contre-narratives de courants faibles : usages singuliers d’écritures collectives». Dialogue avec Gabrielle REINER. Natalya TCHERMALYKH, (IHEID, Genève): «bodies of fiction: pratiques contre-narratives dans la performance publique protestataire en Russie contemporaine». 20h Projection du Collectif Jeune Cinéma: «Il était merveilleux... Quand il parlait, ses lèvres bougeaient...» De belles histoires et bien au-delà si affinités... Au Cinéma La Clef (34 rue Daubenton 75005 Paris) Suivie d’un cocktail. Jeudi 23 juin Demontages et recompositions 09h30-11h: Images critiques Présidente de séance: Sylvie SERVOISE (Université du Maine) Jean-Paul ENGÉLIBERT (Université Bordeaux-Montaigne): « Une photographie critique ? Arrêt sur image chez Guillaume Herbaut, Sebastiao Salgado et Allan Sekula». Gabrielle REINER (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) : «Cinéma expérimental et storytelling : du found footage comme pratique contre-narrative et outil critique des images en mouvement». Santiago ZULUAGA (Université Paris-Sorbonne) : « Démontages : l’ironie dans les pratiques contre-narratives de Julien Prévieux ». Pause 11h30-12h30: Contre-récits littéraires Président de séance: Fabien GRIS (Université de Paris-Sorbonne) Justine HUPPE et Frédéric CLAISSE (Université de Liège, Belgique) : « Comment le réel a déjoué mes plans » : de quelques romans contemporains sur l’emprise par le récit». Elisa BRICCO (Université de Gênes, Italie): «La contre-narration dans le livre contemporain: Quignard, Vassiliou, Yvert». Déjeuner libre. Récits et contre-récits d’ empowerment 14h30-15h30 Président de séance:Jean-Louis JEANNELLE (Université de Rouen) Nancy MURZILLI (Université de Gênes, Italie): «Du vécu au visuel : créations transmédiales de (contre-)storytelling» .Christine BARON (Université de Poitiers): «Des effets inattendus du storytelling, ou comment être pris à son propre piège». Pause Récit, scène, personnage médiatique : du storytelling à la performance? 16h-17h Christian SALMON : entretien avec Marie-Jeanne Zenetti, suivi d’une discussion avec le public. Dîner Vendredi 24 juin La fiction, le réel 11h00-12h00: Contre-fictions cinématographiques du storytelling néolibéral Président de séance:Wolfgang ASHOLT (Université Humboldt, Berlin) Alice COURTY (Université Paris-Sorbonne): «Le storytelling management comme fiction théâtrale dans Le Direktor de Lars von Trier». Christiane CRAIG : (Université Paris-Sorbonne) : « “Le fleuve a surgi dans notre vie/Et emporté tous nos chagrins”: Still Life de Jia Zhangke comme contre-récit aux discours étatiques de progrès et de modernisation». Déjeuner 14h00- 15h30: Contre-récits de l’Histoire Président de séance:Raphaëlle Guidée (Université de Poitiers) Florian ALIX (Université Paris-Sorbonne): « Les Intranquilles d’Azza Filali comme “contre-narration” de la révolution tunisienne». Camille LEPRINCE: «Les “révolutions arabes” au prisme du documentaire de création : narrations croisées d'Algérie, de Syrie, de Tunisie et d'ailleurs». Judith SARFATI-LANTER (Université Paris-Sorbonne): «Simulacre et vérité dans l'oeuvre de Rithy Panh». Pause 16h00-17h00: Littératures factuelles Président de séance:Alexandre GEFEN (Université de Paris-Sorbonne/CNRS) Valérie NAHON (Université Libre de Bruxelles): « Journalisme littéraire contre storytelling : le “contre-récit” dans XXI ». Emmanuel REYMOND (Université Paris 8): «Narrations et enjeux pragmatiques: représentations et réagencements post-poétiques». Cocktail de clôture au Club des Enseignants. L'argumentaire scientifique du colloque est consultable à l'adresse:http://www.fabula.org/actualites/pratiques-contre-narratives-l-ere-du-storytelling-litterature-audiovisuel-performances-colloque_70209.php
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Th. Groensteen, Le Temps des "jockos"
Thierry Groensteen, Le Temps des "jockos" Article paru dans "neuvième art 2.0", mai 2016. "(...) Dans la décision de donner à Jo et Zette un animal familier, il entre sans doute un peu de conformisme. En effet, le fait d’être déjà deux rend la présence d’un tiers personnage moins nécessaire: ils peuvent se donner la réplique, se porter assistance, etc. (au contraire d’un Tintin qui, à ses débuts, agissait seul, et auquel Milou apportait un contrepoint bienvenu). Mais Hergé s’est sans doute souvenu des Zig et Puce d’Alain Saint-Ogan, qui étaient deux, eux aussi, et auxquels Alfred le pingouin avait apporté un supplément de popularité très appréciable. D’un autre côté, Jo et Zette s’annonçant comme des enfants bien sages et un peu ternes, l’idée du petit singe visait sans doute à se ménager la possibilité de digressions plus fantaisistes. Jocko tient le plus souvent Zette par la main mais il dort sur le lit de Jo, pelotonné à la façon d’un chat. Il parle, mais il n’existe aucun signe tangible du fait que ses maîtres le comprennent. Il sympathise avec les autres singes quand il en rencontre, et, à la fin de L’Éruption du Karamako , il prononce au micro un discours en «langage chimpanzé», à l’adresse de ses pairs enfermés au jardin zoologique. (...)" Lire l'article dans son intégralité
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P. Godi, Anne Sexton, poète de la vie
Patricia Godi, Anne Sexton, poète de la vie Paris : L'Harmattan, 2016. 272 p. EAN 9782343093840 27,00 EUR Présentation de l'éditeur : Voici la traversée de l'oeuvre d'une figure majeure parmi les poètes dits "confessionnels" de Boston à la fin des années 50, autour de Robert Lowell et Sylvia Plath. Anne Sexton constitue une icône de la poésie écrite par les femmes aux Etats-Unis dans la deuxième moitié du XXe siècle. Après la naissance de ses deux filles, elle traverse une grave dépression. Encouragée à écrire par son psychiatre, elle se découvre un talent exceptionnel pour la poésie qui donnera sens à sa vie. Patricia Godi est Maître de Conférences à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et membre du CELIS.
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I. Papieau, Il y avait des fois, La Belle et la Bête...
Isabelle Papieau, Il y avait des fois, La Belle et la Bête... Paris : L'Harmattan, 2016. 192 p. EAN 9782343088921 20,50 EUR Présentation de l'éditeur : En prenant comme matériau les deux versions initiales de La Belle et la Bête datant du XVIIIème siècle, puis en étudiant ses adaptations (film d'animation, longs-métrages, albums de bandes dessinées, ballets, comédies musicales...), Isabelle Papieau dresse une étonnante analyse littéraire. Devenu intemporel et anthologique, ce conte-type contient néanmoins un grand nombre d'aspects relativement méconnus. Notamment ses racines italiennes.
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Allocation doctorale (Le Mans) : Les représentations politiques aux Etats-Unis dans les arts, les médias et au cinéma (1980-2016)
Offre d’allocation doctorale
Université du Maine (Laboratoire 3L.AM) La Région des Pays de la Loire finance depuis une dizaine d’années des allocations destinées aux doctorants du territoire régional. L’accompagnement de la stratégie scientifique des laboratoires régionaux dans la thématique des sciences humaines et sociales (SHS) a été identifié comme une des priorités de la politique régionale en matière de recherche. Ainsi, depuis 2012, la Région a fait évoluer son dispositif de soutien aux allocations doctorales financées à 100% en les réservant uniquement aux laboratoires de recherche en sciences humaines et sociales, et en intégrant un financement de l’environnement de travail en plus du financement du salaire du doctorant pendant 3 ans. C’est dans ce cadre que la demande d’allocation de thèse pour le sujet suivant a été retenue: Les représentations politiques aux Etats-Unis dans les arts, les médias et au cinéma (1980-2016): entre légitimation, engagement et posture critique Les médias sont un outil essentiel de l’action politique: ils participent à la mise en scène du discours politique pendant les campagnes électorales; ils assurent la cohésion nationale en diffusant la parole politique en période de crise (guerre, scandale politique, crise environnementale, émeutes raciales); ils informent le citoyen des décisions prises par les politiques. Les années 80 ont marqué un tournant dans les représentations politiques aux Etats-Unis alors que la libéralisation des médias a encouragé la politique spectacle incarnée par la figure emblématique de Ronald Reagan, ancien acteur élu à la présidence en 1980. La tendance de l’ infotainment , qui vise à informer à travers le divertissement, a soutenu la transformation de la représentation politique. Non seulement les hommes et les femmes politiques vendent une image du parti qu’ils personnifient, mais la forme de leur discours est modelée et adaptée aux formes médiatiques. Ce projet de thèse envisagera les transformations des représentations politiques en s’appuyant sur divers supports: selon Rainer Rochlitz ( Subversion et subvention , 1994), l’art et la politique ne jouent pas le même jeu : certaines œuvres peuvent susciter des réactions politiques, mais le plus souvent l’art et les médias participent plutôt aux activités de légitimation du politique. Des séries télévisées récentes ( House of Cards, Political Animals, The West Wing ) s’intéressent au travail des politiques en décrivant la Maison Blanche comme un lieu de négociations et de prises de décisions; mais elles sont aussi des produits de l’industrie télévisuelle dont le discours politique est également destiné à séduire une communauté de fans. Tout en produisant la critique de la société du spectacle, les artistes et les réalisateurs peuvent aussi en épouser les stratégies, c’est-à dire pointer les dangers du spectacle et s’emparer de ses règles pour en jouer. Ainsi Jeff Koons assume avec cynisme ou conviction la séduction kitsch et l’ entertainment (notion qui renvoie à un faisceau de significations propres à la culture américaine, au croisement de notions telles que spectacle de divertissement et loisirs, voir Dominique Baqué, Pour un nouvel art politique ) au premier degré, totalement revendiqué comme tel. D’une manière générale, les relations art, cinéma, médias et politique ne posent pas de problème dans le cadre démocratique alors que le rôle de l’artiste, du réalisateur ou du reporter devient important lorsque la liberté est restreinte dans une société donnée. Dans ce contexte, la censure constitue un rapport significatif entre art et politique (Jean-Luc Chalumeau, Où va l’art contemporain, 2002; Ellen C. Scott, Cinema Civil Rights, Regulation, Repression, and Race in the Classical Hollywood Era , 2015) qu’il s’agira ici d’explorer. Si la plupart des artistes ne revendiquent pas clairement leur engagement politique, soumis à un marché économique qui apprécie peu l’étiquette politique, à tout le moins se mêle une certaine forme de cynisme à une posture critique (Violaine Roussel, Art vs War, Les artistes américains contre la guerre en Irak, 2002). «L’art du spectacle» se retrouve ainsi transformé en un concept instable, qui en appelle tout autant à des festivités qu’à des stratégies critiques de dénonciation de la Société du Spectacle (Guy Debord, 1967, 1992). Par ailleurs, particulièrement depuis les années 1980, il s’est de plus en plus intégré à la sphère marchande et a suscité une collusion entre consumérisme, arts visuels et médias. S’agissant des œuvres d’art contemporaines, elles présentent un certain nombre de points communs qui ne relèvent pas de leur prise de position politique mais du changement institutionnel. Les institutions muséales, qui ont une politique culturelle précise, se sont approprié les expériences formelles des mouvements d’avant-garde alors qu’elles sont fondées sur l’économie de marché et sur la démocratie libérale. Quelle place reste-t-il alors pour un art politique efficace? James McEnteer souligne que les documentaristes et les médias alternatifs visent à restaurer la fonction politique des médias en privilégiant l’investigation au spectacle (James McEnteer, Shooting the Truth, The Rise of American Political Documentaries , 2006). Les documentaristes s’attachent à décrire la politique comme un travail en dressant le portrait des hommes politiques engagés dans l’action ( Primary, Robert Drew, 1960). De fait, leurs films deviennent également des objets politiques qui participent au débat démocratique. Elles s’inscrivent dans le genre du «film politique», dont Mr Smith Goes to Washington (Franck Capra, 1939) est peut-être la matrice aux Etats-Unis. Le cinéma hollywoodien tend à célébrer le fonctionnement démocratique américain, alors que le documentaire en interroge les limites ( Anita: Speaking Truth to Power , Freida Mock, 2014). Le doctorant s’interrogera non seulement sur les productions artistiques, filmiques, et médiatiques contemporaines, mais il évoquera également les expériences esthétiques qu’elles mettent en avant et les implications politiques qu’elles peuvent avoir. L’objectif pourra alors être d’analyser les diverses formes de représentations qui tentent de répondre, chacune à leur manière, à la question de leur rhétorique politique; il s’agira de déterminer si ces productions et représentations sont indissociables des discours ou des paradigmes qui en font des objets d’appréciation et/ou des outils de contestation. Cette thèse est envisagée dans le cadre d’une co-direction scientifique: Eliane Elmaleh, Professeur spécialiste de l’art américain et Delphine Letort, HDR en études américaines et filmiques. Le doctorant sera inscrit au laboratoire 3L.AM, EA 4335 ( http://3lam.univ-lemans.fr/fr/index.html ). Le candidat devra fournir les éléments suivants:CV et Lettre de motivationRelevé de notes de M1 et M2 Les dossiers de candidature doivent être envoyés par mailà Eliane.Elmaleh@univ-lemans.fr et Delphine.Letort@univ-lemans.fr avant le 21 juin. Les candidats sélectionnés seront auditionnésfinjuin ou début juillet. Pour toute précision complémentaire, contacter Mme Elmaleh et Mme Letort aux adresses indiquées ci-dessus.
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«Jouer à la flamme bien moyenâgeuse»: médiévisme dans la culture populaire contemporaine / “Getting Medieval” : Medievalism in Contemporary Popular Culture
«Jouer à la flamme bien moyenâgeuse»: médiévisme dans la culture populaire contemporaine “Getting Medieval” : Medievalism in Contemporary Popular Culture Cette journée d’étude aura lieu les 25 et 26 novembre 2016 à l’Institut National Universitaire Jean-François Champollion dans la ville épiscopale d’Albi dans le Tarn. Les propositions de communications (250-500 mots, en anglais ou français) sont à envoyer accompagné d’un court CV à john.ford@univ-jfc.fr avant le 31 juillet 2016. This conference, organized at the Jean-François Champollion National University Institute (“Champollion University”) in the historic episcopal city of Albi, France – site of the thirteenth-century Albigensian Crusades – will take place on 25-26 November 2016. Please send proposals of 100-250 words for 20-minute papers (in English or French) to john.ford@univ-jfc.fr along with a brief CV before 31 July 2016 for full consideration. PRESENTATION : La culture populaire d'aujourd'hui est riche en allusions au Moyen Age, non seulement dans la littérature et les arts visuels - comme elle l'a toujours été dans les siècles passés (par exemple, les préraphaélites ou Connecticut Yankee dans la cour du roi Arthur de Twain, Idylles du roi de Tennyson, ou le Hobbit et le Seigneur des Anneaux de Tolkien, etc.) - mais aussi dans les romans graphiques et dans les bandes dessinées, sur le petit comme sur le grand écran, ainsi que sur les écrans d'ordinateur des amateurs de jeux vidéos, les parcs d'attractions, les festivals et les foires. Mais combien de ces références dont le contexte est médiéval – présentées comme de nouvelles versions de vieux récits ou tout simplement utilisant de manière plus libre un cadre ou un thème médiéval – reflètent fidèlement le Moyen Age? Et de quelle manière et dans quelle mesure ces références médiévales modifient-elle ou déforment-elle la réalité de cette époque? A quel point cette époque est-elle romancée comme, par exemple, dans un Camelot idéalisé où «la pluie ne peut tomber qu'après le coucher du soleil»? Dans quelle mesure est-elle, comme l'atteste l'expression «Jouer à la flamme bien moyenâgeuse» qui implique la menace d’une vengeance féroce, diabolisée, vilipendée? Dans quelle mesure et à quel point ces constructions, ces références, influencent-elles sur notre compréhension du Moyen Age? Est-il donc important d'être exact? Enfin, dans quelle mesure ces modifications mettent-elles à jour les textes et les récits en leur permettant de rester en vie et en constante évolution? Et pourquoi le Moyen Age est-il l'éternel sujet favori, exploité année après année, décennie après décennie, siècle après siècle? Cette journée d’étude va tenter de répondre à ces questions en ouvrant le dialogue par le biais de différentes disciplines : histoire, littérature, linguistique diachronique, arts visuels, cinéma, théâtre, télévision, mais aussi via les jeux vidéos et les parcs d’attraction, etc. Il s'agira d'étudier la popularité durable des thèmes médiévaux et la manière dont les récits et les textes médiévaux sont transmis, conservés, déformés, renouvelés et utilisés pour construire la nouvelle culture populaire résolument moderne, de l’Europe, de l’Amérique du Nord et du monde du 21ème siècle. Il est important de considérer l'importance de la précision dans les représentations prétendument basées sur des textes réels, comme par exemple la série Vikings , ou les divers remakes de Beowulf . Et, dans quelle mesure ce libre traitement est-il acceptable, ou même à encourager? Dans quelle mesure les idées reçues, souvent douteuses, sont-elles employées dans des œuvres originales au contexte médiéval, mais pas forcément dans un cadre véritablement médiéval comme Game of Thrones ou Harry Potter ?Outre les ouvrages mentionnés ci-dessus, la conférence est ouverte à toute proposition portant sur l'utilisation des œuvres ou des thèmes médiévaux dans tous les aspects de la culture populaire actuelle ou antérieure, les conduisant à une place ancrée dans la culture populaire moderne - non seulement dans la fiction et l'art, mais dans toute forme de divertissement ou de représentation. Enfin, la valeur de la littérature et de la culture médiévales, de la culture populaire, ainsi que leur interdépendance, sera étudiée. *PRESENTATION : Today’s “pop” culture is rich with allusions to the Middle Ages, not only in literature and visual arts – as it always has been in past centuries (e.g., the pre-Raphaelites or Twain’s Connecticut Yankee in King Arthur’s Court , Tennyson’s Idylls of the King , Tolkien’s Hobbit and Lord of the Rings , etc.) – but also in graphic novels and comics, on the big screen and the little one, not to mention the computer screens of electronic gamers as well as amusement parks, festivals and fairs. But how much of what is presented in a medieval context – either as actual “remakes” of old accounts or simply loosely employing a medieval setting or theme – accurately reflects the Middle Ages, and to what extent do these medieval constructs change or distort the reality of the age? When changed, to what extent is the epoch romanticised as, for example, an idealized Camelot where “the rain may never fall till after sundown?” To what extent is it vilified, making the expression “to get medieval on [somebody]” suggest a horrific vengeance? How do these constructs inform our understanding of the Middle Ages, and how important is it (if at all) to be entirely accurate? Finally, to what extent do such alterations update the texts or tales, keeping them alive and evolving, and why is it a perennial favourite, replayed year after year, decade after decade, indeed, century after century? This conference hopes to respond to some of these questions by opening a dialogue between various disciplines: literature, history, historical linguistics, visual arts, cinema, theatre, television, etc., in order to study the enduring popularity of medieval themes and the ways in which medieval tales and texts are transmitted, preserved, distorted, renewed and built upon in the creation of new, decidedly modern popular culture in Europe, North America and the world of the 21 st century. This conference hopes to explore ways in which medieval texts, tales and traditions are used (or abused!) and used to fashion entirely new works that ultimately form part of contemporary pop culture in its own right, not only in the modern age, but in ages past. It might also address ways in which authors from the Renaissance until now (e.g., Spenser, Shakespeare, Yeats, etc.) have contributed to our modern conception of the Middle Ages, both myth and reality. Some aspects to consider might include the importance of accuracy in portrayals purportedly based on actual texts (such as the Vikings series, or various remakes of Beowulf ), and to what extent is liberal treatment acceptable, even to be encouraged? To what extent is received wisdom, often quite dubious, employed in original works with a medieval feeling or theme, though not necessarily a medieval setting like Game of Thrones or Harry Potter ?In addition to the works listed above, the conference is open to any proposition addressing the use of medieval works or themes in any aspect of popular culture in any subsequent age, leading to its entrenched place in the pop culture of today – not only in fiction and art, but in any form of entertainment or representation. Finally, the value of both medieval literature and culture, as well as popular culture, and the interdependence of both, is to be explored.
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C. Pinçonnat, Endofiction et fable de soi. Écrire en héritier de l’immigration
Référence bibliographique : Crystel Pinçonnat, Endofiction et fable de soi. Écrire en héritier de l’immigration , Classiques Garnier, collection "Perspectives comparatistes", 2016. EAN13 : 9782812451232. Endofiction, le néologisme est osé. Il répond à la nécessité de rapatrier au sein des littératures nationales des textes souvent placés à leurs marges: les œuvres des héritiers de l’immigration, production qui connaît un immense succès, de part et d’autre de l’Atlantique, depuis les années 80. Cet essai quadrille le champ à partir d’un gros plan sur les héritages algérien en France et chicano aux États-Unis. Il étudie comment, à travers des fables de soi, les écrivains revendiquent un legs, nouant ensemble récits de filiation et d’affiliation. Une histoire familiale brisée par l’immigration est retissée dans la langue du pays d’accueil. Le récit fait dès lors figure d’alliance; il affilie son auteur au pays auquel il en fait don. Table des matières…
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Argotica , n°1(5)/2016 : "Les Maitres de l’Argot"
Revue en ligne Argotica , N o 1(5)/2016 ISSN : 2286-3893 Les Maitres de l’Argot La présence des argotismes dans la conversation de tous les jours, dans les médias et dans le domaine des arts – en particulier dans la littérature, la musique et le film – a favorisé l’interprétation du recours à l’argot comme une manifestation de la virtuosité linguistique et de la créativité lexicale. Considéré comme un langage pittoresque, subversif suggestif, l’argot a été compris, d’une part, comme un symbole de la créativité de certaines catégories de parleurs, ou bien, d’autre part, dénoncé comme l’expression d’une vision grossière, violente et sombre de la réalité. Cependant, quelle que soit l’attitude envers l’argot, positive ou négative, un aspect indéniable doit être mis en évidence : la vie de l’argot est régie par les mêmes facteurs qui maintiennent la vitalité d’une langue. Cette nouvelle thématique de la revue Argotica est dédiée aux artisans de l’argot. Nous rendrons compte à la fois des créateurs qui ont mis en valeur le potentiel expressif de l’argot sous l’angle artistique – écrivains, journalistes, cinéastes, etc. – mais aussi des chercheurs scientifiques qui se sont consacrés à l’étude des langages argotiques et qui, par leur travail, ont attiré l’attention sur des aspects moins connus concernant la formation et l’utilisation des argotismes. Pour une meilleure réflexion du thème dans les pages de la revue, nous vous proposons deux lignes directrices destinées à faciliter l’orientation dans le monde fascinant des maîtres de l’argot : 1. Poétique(s) de l’argot . Cette ligne directrice se concentre sur le recours à l’argot, qu’il s’agisse des effets de l’utilisation expressive-persuasive de l’argot dans les médias ou dans des créations avec une note artistique accentuée comme les œuvres littéraires, les chansons du répertoire de la musique actuelle ou des scénarios de théâtre et de film. 2. L’argotologie hier et d’aujourd’hui . Ce deuxième axe thématique vise à mettre en évidence l’étude scientifique de l’argot. Les contributions signées par des savants tels que Alfredo Niceforo, Jean Graven, Lazare Sainéan, Iorgu Iordan, Alexandru Graur, Albert Dauzat, Gaston Esnault, Pierre Guiraud, Louis-Jean Calvet, Jean-Paul Colin, Jean-Pierre Goudaillier, Eric Partridge, David W. Maurer, Jonathon Green, Julie Coleman, etc. ont eu un impact décisif dans la fixation de l’argotologie comme branche scientifique indépendante située au confluent de la psychologie, de la sociologie et de la linguistique. Revisiter les ouvrages de référence est à la fois un hommage à ces maîtres et une opportunité pour la réflexion sur la nature interdisciplinaire des études consacrées à l’argot. Nous croyons que la générosité du thème favorise l’élaboration d’ouvrages à profil innovant et apte à refléter l’effervescence spécifique aux codes génériquement appelés argot. Calendrier : - 1 er septembre 2016 : envoi des propositions ; - 15 septembre 2016 : évaluation des propositions et notification des auteurs ; - 4 décembre 2016 : envoi des articles ; - 30 décembre 2016 : délai pour l’achèvement des articles ayant eu besoin de modifications; - janvier 2017 : publication en ligne de la revue. Consignes pour les propositions : - Nom et prénom de l’auteur ; - Affiliation (université/institution, faculté, département, équipe de recherche, etc.) - Titre de la proposition - Résumé (200-250 mots) - 3-5 mots-clés - Bibliographie minimale (5 titres) Contacts pour l’envoi des propositions : Ioan Milică , Responsable du numéro (pour les propositions en roumain et en anglais ) : ioanister@gmail.com Laurenţiu Bălă (pour les propositions en français , italien et espagnol ) : lbala@central.ucv.ro Page web de la revue : .
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Poste d'enseignant contractuel en FLE (Caen)
L’UNIVERSITE DE CAEN NORMANDIE RECRUTE UN ENSEIGNANT CONTRACTUEL DE FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE au Carré international Identification du poste :Composante: Carré international à l’ Unicaen Rattachement hiérarchique: Benoît VERON, directeur du Carré international Quotité de travail: 100 %; 384 heures / année Missions :L’enseignant recruté devra assurer des cours de Français Langue Étrangère dans les formations du Carré international – DUEF et soutien linguistique au cours des 2 semestres, stages intensifs d’été , aux différents niveaux du CECRL, et plus spécifiquement intervenir dans les champs suivants : français sur objectif universitaire, dimension phonétique de l’apprentissage du français. Il devra également participer aux réunions de travail et, si nécessaire, assurer des responsabilités pédagogiques. Une compétence en TICE est souhaitable. Niveau requis :Master 2 ou doctorat en didactique du FLE et/ou en linguistique, ou équivalent. Rémunération :Indice de rémunération : INM 349 Durée du contrat :01/09/2016 au 31/08/2017 Contact pédagogique :Anne PRUNET - intl.dir-etu-fle@unicaen.fr Modalités de candidature :Les candidats devront envoyer leur dossier par courrier postal à: Marie-France LESACHER Université de Caen Normandie Carré international CS14032 14032 CAEN cedex 5 Ce dossier comportera une lettre de motivation, un curriculum vitae et une copie des diplômes. Chaque candidat précisera ses aptitudes et intérêts pour le français sur objectif universitaire et la phonétique. Date limite de réception des dossiers: le jeudi 23 juin 2016 Les candidatures seront examinées par une commission de sélection et seuls les candidats retenus par cette commission seront si nécessaire convoqués à un entretien le jeudi 30 juin 2016 en après-midi .
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Bloganozart n° 5 : "Onirisme et imaginaire"
Date limite de soumission des articles: 5 juillet 2016 Parution: octobre 2016 Les articles ne devront pas dépasser 8000 signes , espaces inclus. L’envoi des textes se fait uniquement par e-mail à bloganozart@hotmail.fr Police 12 – Arial ou Calibri Format .doc (word) ou .odt (libre office) Bloganozart est une revue d'art et de création mêlant les arts plastiques et le cinéma.Elle accueille des textes littéraires (nouvelle, poésie, extraits de romans...), présente des artistes, associations ou collectifs (portraits et interviews) et traite d'un film ou d'un sujet decinéma qui peut faire l'objet d'un développement dans d'autres domaines (littérature, théâtre,etc.). Les rubriques se font échos à travers une thématique commune. Chaque numéro est illustré par deux artistes, l'un pour la couverture, l'autre pour le portfolio. Elle est diffusée en version papier (100 exemplaires) eten version numérique sur le site Scopalto. Pour la revue n°5 à paraître en octobre prochain, nous recherchons des articles questionnant, très largement, le rêve en littérature et / ou au cinéma. Rêverie, fantasme,cauchemar...Quelles sont les différentes formes et représentations du rêve? Qu'il soit sujet (récit de rêve), source d'inspiration (imaginaire), ou invitation au lecteur, quelles sont ses différentes caractéristiques et fonctions ? Quelle mise en scène en découle ? Quels personnages en émergent? Y a-t-il unimpact particulier sur le lecteur ? Au cinéma, comment traduire le rêve de sa forme écrite (le scénario) au produit finit (le film) ? Dans un soucis de promotion de la création littéraire, artistique et audiovisuelle, nousapprécions le fait de pouvoirmettre en avant des auteurs / réalisateurs peu connus du grand public (mais pas uniquement).
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Général Instin à Gênes (Univercity 2016)
Conferenza/Performance a cura dell’ARGEC Dipartimento di Lingue e Culture Moderne dell’Università di Genova Le 18 juin 2016 à 14h dans la Sala Camino du Palazzo Ducale, Général Instin sera l’invité spécial du groupe de recherche ARGEC dans le cadre du projet PRA 2014 sur les pratiques intermédiales dans l’écriture littéraire contemporaine. Dans le cadre de Univercity ,Festival di ARTE | MUSICA | SCIENZA | TEATRO organisé par l’Università di Genova, le groupe de recherche animera avec plusieurs membres du collectif (les auteurs Nicole Caligaris, Juliette Mézenc et Benoît Vincent, le street-artiste SP38 et l’éditeur Benoît Virot) une conférence-performance qui sera organisée en deux temps. Programma Durante tutta la manifestazione, lo street-artist SP38 realizzerà murales “en direct-live” ;suoni e immagini di Eric Caligaris La conferenza/performance alternerà momenti di riflessione a climax momenti di creazione originale Introduzione [Elisa Bricco] Genesi del progettoPresentazione di Général Instin, Elisa Bricco – cenni storiciInstin è moi, Benoît Vincent – testimonianzaEsiti di forme, Nancy Murzilli – cartografia Climax: C’est un jeu. Dis-toi que c’est un jeu , Juliette Mézenc – perf La creazione collettiva contemporaneaL’esempio di Textopoly , Nancy Murzilli – cartografiaLettura da …., Elisa Bricco e …– lettura Climax : Conferenza sulla conferenza sull’autorità del Generale Instin , Nicole Caligaris e Emanuela Schiano di Pepe – perf Percorso: dalla strada e dal web al libroPresentazione dei titoli del GI nella collana «Othello» delle edizioni Le Nouvel Attila, Elisa Bricco – cenni editorialiPerché come cosa ?: Nancy Murzilli dialoga con l’editore Benoît Virot – intervista Climax : GI-Rimbaud, Philippe Aigrain – finzione
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