Quantcast
Channel: Fabula, la recherche en littérature
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live

Irish Journal of French Studies en ligne

$
0
0
Référence bibliographique : Irish Journal of French Studies , , 2016. L'ADEFFI et la rédaction de l' Irish Journal of French Studies ont le plaisirdesignaler que tous les numéros de la revuesont désormais en ligne, et majoritairement en libre accès:Voici le lien pour accéder directement à la revue: http://www.ingentaconnect.com/content/irjofs/ijfs Le Irish Journal of French Studies , est une revue internationaleannuelle à comité de lecturequi publie des articles en français, en anglais ou en irlandais sur des sujetsconcernant les cultures et sociétésfrançaises et francophones.Lesoutien généreux dela Society of French Studies a récemmentpermis àl'ADEFFI de mettre en ligne les premiersnumérosde la revue, qui remontent à 2001. Alors que laplupart des numéros sont en libre accès, un abonnement individuel ou institutionnelest toujours nécessaire pourles deux numéros les plus récents. Si vous souhaitez proposer un article à la rédaction, veuillez consulter le lien suivant: http://www.adeffi.ie/the-irish-journal-of-french-studies/

"Vivre (avec) le personnage" (Groupe International de Recherches Balzaciennes, Paris)

$
0
0
17 juin 2016 «Vivre (avec) le personnage» Journée d’études du Groupe International de Recherches Balzaciennes à La Maison de Balzac (47 Rue Raynouard, 75016 Paris) Organisation: Christèle Couleau (Université Paris 13), José-Luis Diaz (Université Paris Diderot) et Jacques-David Ebguy (Université Paris Diderot) 9h45 – Ouverture du colloque (José-Luis Diaz et Jacques-David Ebguy) Séance 1 – Invention : «donner la vie» (présidée par Nathalie Preiss) 10h15 Isabelle Daunais (Université Mc Gill) : « "Sentir" le personnage ou bien le "rendre" : Balzac face à l'équation d'Henry James » 10h40 Ada Smaniotto (Université Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense) : «Personnage, vos papiers ! Titres-état civil et effet-personnage dans La Comédie humaine » 11H05 Discussion et pause Séance 2 – Production : les personnages en action (présidée par Agathe Novak-Lechevalier) 11h25 Boris Lyon-Caen (Université Paris-Sorbonne) : «La lutte des places. Balzac et les personnages secondaires» 11h50 Éric Bordas (École Normale Supérieure de Lyon) : «Quand les personnages subsument la production du récit: Les Petits Bourgeois , une hypostase du romanesque» 12h15 Discussion 12h30 – Pause déjeuner Séance 3 – Action : les effets des personnages (présidée par Éric Bordas) 14h00 Thomas Conrad (École Normale Supérieure Ulm) : «Les fluctuations des émotions» 14h25 Christelle Girard (Université Paris Diderot) : «S’émanciper avec le personnage inventif?» 14h50 Discussion et Pause Séance 4 – Réception : l’appropriation des personnages (présidée par Chantal Massol) 15h20 José-Luis Diaz (Université Paris Diderot) : «"Ses personnages vivent"» 15h45 Bénédicte Shawky-Milcent (Lycée Pierre d'Ailly, Compiègne) : «Souvenirs de personnages balzaciens dans des mémoires adolescentes : l'exemple du Père Goriot » 16h10 Christèle Couleau (Université Paris 13) , Oriane Deseilligny (IUT de Villetaneuse, Université Paris 13) : «Personnages prêt(s)-à-porter? De la littérature au vêtement» 16h35 Discussion 17h00 – Réunion du GIRB et apéritif de clôture

Marvels & Tales , Special Issue on the Trickster

$
0
0
Marvels & Tales: Special Issue on the Trickster Deadline: January 31 st , 2017 Subversive, deceptive, wily, and comical, the trickster spans national traditions, genres, and historical periods. Often represented as a deity, animal, or human, between upper and lower worlds, the trickster functions as the creator and destroyer of worlds, embodies the sacred and the profane, and brings together the scatological and the spiritual. In other tales, the trickster is a lowly and seemingly unpromising hero or a fool whose antics disrupt the social order only temporarily. A complex figure, the trickster has been deployed in the cause of decolonial and postcolonial resistance in Native American, African, Caribbean, Oceanic, and African American lore, among others. Although the trickster is often imagined to be male, female trickster figures (Sheherazade, the wife of Djuha, Coyote Girl) often challenge the gender norms of their societies. This issue of Marvels & Tales seeks to explore the various dimensions of the trickster from a wide selection of national traditions, historical periods, and genres, as well as to encourage multidisciplinary approaches to fairy tales and conversations about traditional narrative genres across disciplines. We invite papers of 5,000-7,500 words, relevant translations, and new texts. Please email your submission as a Word doc to editors Cristina Bacchilega at cbacchi@hawaii.edu and Anne Duggan at a.duggan@wayne.edu .Deadline: January 31 st , 2017 Issue: 32.1 Spring 2018

Danza e ricerca. Laboratorio di studi, scritture, visioni , n° 8

$
0
0
“Danza e ricerca. Laboratorio di studi, scritture, visioni”, revue dirigée par Eugenia Casini Ropa et éditée par le Département des Arts de l’Université de Bologna, sélectionne des contributions originales pour le numéro 8, dont la publication est prévue pour le mois de décembre 2016. Les contributions attendues s’inscriront dans le domaine des études en danse et s’adresseront aussi bien au passé qu’au contemporain. Aucune approche théorique ou disciplinaire n’est spécifiquement requise, mais nous encourageons la diversité des contributions en termes d’approches méthodologiques et d’ancrages disciplinaires. Les articles pourront parvenir en langue italienne, française et anglaise et devront avoir une longueur comprise entre 25000 et 60000 caractères (espaces inclus). Des comptes rendus d'ouvrages sur la danse seront aussi acceptés, ainsi que des textes déjà parus ou des traductions italiennes originales de textes en langue étrangère, à condition qu’ils soient accompagnés par une introduction critique et librement disponibles ou munis de l’autorisation de l’auteur. La revue accueille aussi des contributions qui, également muniess d’introduction critique, présentent des bibliographies liées à des sujets spécifiques (domaines disciplinaires, pratiques de danse, danseurs et chorégraphes…) ou à des phases particulières de l’histoire de la danse. Les images seront accompagnées par l’autorisation de publication, que l’auteur devra demander aux titulaires des droits. Tous les articles seront relus de manière anonyme par deux membres du comité de relecteurs ( double blind peer review ), qui pourront émettre un jugement: a) positif; b) positif, avec demande de révision; c) négatif. Les auteur recevront en tout cas une fiche avec les commentaires des relecteurs. Les propositions sont à transmettre à “Danza e ricerca. Laboratorio di studi, scritture, visioni” à l'adresse danzaericerca@unibo.it avant le 1 août 2016 et devront être conformes aux normes typographiques de la revue ( http://danzaericerca.unibo.it/about/submissions#authorGuidelines). Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site http://danzaericerca.unibo.it ou contacter la rédaction ( danzaericerca@unibo.it ).

Revue musicale OICRM , 3/2 : "Mémoire musicale et résistance. Autour du Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillion"

$
0
0
Référence bibliographique : Revue musicale OICRM, OICRM, 2016. EAN13 : s.o.. L'équipe de la Revue musicale OICRM (revue en ligne, libre d'accès) est heureuse d'annoncer aujourd'hui la publication du numéro «Mémoire musicale et résistance. Autour du Verfügbar aux Enfers de Germaine Tillion» (vol.3, n o2, mai2016) dirigé par Marie-Hélène Benoit-Otis et Philippe Despoix, et dont voici un extrait de l’introduction: «Les études qui composent le présent numéro explorent, sous des angles différents et complémentaires, les dimensions de résistance propre à la création artistique dans une situation extrême comme celle des camps de concentration. Les réflexions proposées ici s’articulent essentiellement autour d’un document musico-théâtral exceptionnel: LeVerfügbarauxEnfers , opérette-revue sans partition, rédigée avec l’aide de ses compagnes d’infortune par l’ethnologue française Germaine Tillion à l’automne1944, alors qu’elle était détenue comme résistante au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück.» Sommaire du numéro : ARTICLES Le Verfügbar aux Enfers – un document de conception orale. Ou comment résister par le rire à l’horreur des camps Philippe Despoix et Marie-Hélène Benoit-Otis Germaine Tillion. Credo du «solidus» et sympathie à la lettre Djemaa Maazouzi Chants de femmes triomphantes. Les opérettes citées dans Le Verfügbar aux Enfers Pascal Blanchet L’intertextualité dans Le Verfügbar aux Enfers et d’autres témoignages concentrationnaires. Une comparaison entre les périodes d’incarcération et d’après-guerre Ariane Santerre Le Verfügbar aux Enfers. Études et mises en scène contemporaines Cécile Quesney Reconstruire les numéros chantés du Verfügbar aux Enfers. Le cas de l’air de Rosine Christophe Gauthier L’interprétation vocale du Verfügbar aux Enfers au XXI esiècle Catherine Harrison-Boisvert et Caroline Marcoux-Gendron Le pianiste de Roman Polanski (2002). Survivre et exister par la musique Chloé Huvet NOTES DE TERRAIN Rire, mémoire, Shoah , d’Andréa Lauterwein (dir.) Gabriel Paquin-Buki Performing Captivity, Performing Escape. Cabarets and Plays from the Terezín/Theresienstadt Ghetto , de Lisa Peschel Jean-Philippe Michaud The Lady in Number 6. Music Saved My Life , court-métrage documentaire de Malcolm Clarke Laurence Manning Les armes de l ’ esprit, Germaine Tillion1939-1954 , catalogue de l ’ exposition présentée par le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, 26mai-20septembre2015, Citadelle de Besançon Catherine Harrison-Boisvert * * * Analyses et interprétations de la musique, la mélodie du berger dans le Tristan et Isolde de Richard Wagner , de Jean-Jacques Nattiez Claude Abromont *Solenn Hellégouarch Coordonnatrice éditoriale Revue musicaleOICRM 514-343-6111 poste 25216 revuemusicale@oicrm.org http://revuemusicaleoicrm.org (ISSN 2368-7061)

Le camp de Regensburg dans le cadre des relations franco-allemandes

$
0
0
Isabella von Treskow, Bernhard Lübbers Le camp de Regensburg dans le cadre des relations franco-allemandes Colloque international, 16 au 18 juin 2016 Projet: En pleine guerre – Le camp de prisonniers de guerre à Regensburg (Ratisbonne) durant la Première Guerre mondiale Durant la Première Guerre mondiale, un camp de prisonniers de guerre de taille moyenne, auquel appartenaient également des détachements extérieurs, était situé à Regensburg (Ratisbonne). L’histoire de ce camp est à peine étudiée; il n’y a, jusqu’à présent, pas d’étude systématique à son sujet. De la même façon, la vie culturelle de ce camp de prisonniers de guerre dont la plus grande partie étaient de nationalité française est à peine étudiée. Les produits qui y ont été créés au fil du temps – le journal Le Pour et le Contre , des poèmes, des compositions et bien d’autres biens culturels –, les institutions qui s’y trouvaient – deux bibliothèques, un théâtre, un orchestre –, les personnes, les activités et les événements –messes et cérémonies religieuses, fêtes, manifestations sportives, soirées musicales et représentations théâtrales – attendent toujours des études plus approfondies. Le colloque international relie des perspectives européennes globales à des aspects plus concrètement locaux et régionaux. Le projet de recherche «En pleine guerre– Le camp de prisonniers de guerre à Regensburg », soutenu par la ville de Regensburg et dans le cadre duquel s’inscrit le colloque est né de la découverte du seul exemplaire complet du journal rédigé par des détenus français de ce camp, Le Pour et le Contre – Journal hebdomadaire des Prisonniers de Regensburg. C’est au bouquiniste Reinhard Hanausch que l’on doit cette découverte, ainsi que celle de nombreux documents jusqu’alors inconnus provenant du camp de Regensburg et d’autres, notamment des programmes de théâtre et de concert, qui ont ensuite été acquis et conservés par la Staatliche Bibliothek Regensburg . Ces découvertes ont mené à celle de l’emplacement du camp de prisonniers de guerre de Regensburg au centre de la ville actuelle sur une île du Danube, l’île Wöhrd. Les premiers résultats des recherches entreprises ont ensuite conduit à la nécessité de faire avancer l’échange scientifique dans un cadre plus large. Par conséquent, des chercheurs de divers horizons ont été invités au colloque «Le camp de Regensburg dans le cadre des relations franco-allemandes», et viennent à Ratisbonne de France, de Russie, du Canada, d’Autriche et d’Allemagne. Le colloque aborde des questions d’ordres historique et culturel autour de la captivité de soldats français à Regensburg et en Allemagne, et plus généralement de soldats en captivité, que ce soit en France ou dans d’autres pays d’Europe. Il se penche particulièrement sur les événements et les relations entre les différentes nationalités dans les domaines de la culture, de la communication et de l’histoire militaire avant, durant et après la guerre. De ce fait, il y sera aussi question des relations franco-russes et des processus concernant la mémoire culturelle. Un accent sera mis sur la fonction des médias et des institutions qui influent sur la perception actuelle de la guerre, de la captivité et de la culture. Un programme culturel complètera l’échange scientifique, rappelant directement les manifestations culturelles du camp de Regensburg. Le 17 juin 2016 au soir, une soirée musicale aura lieu au Thon-Dittmer-Palais, composée par un choix de chansons françaises et d’œuvres musicales qui entre 1914 et 1918 étaient interprétées par les soldats français du camp pour un public français, mais peut-être aussi pour les détenus russes et italiens. Une comédie de boulevard sous forme d’une réadaptation de la pièce L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche suivra, cent ans après sa représentation sur l’île Wöhrd au camp de prisonniers de guerre, mise en scène et interprétée par ces prisonniers eux-mêmes. Les intervenants du colloque sont des chercheurs dans différents domaines: l’histoire, les lettres modernes françaises et allemandes, la linguistique française, la musicologie et l’anthropologie. Le colloque tient à donner une impulsion à une recherche plus approfondie sur les rapports entre captivité et vie culturelle. ll a pour vocation de recueillir de premiers résultats, de délinéer des problématiques de manière plus précise et de resserrer les relations scientifiques sur le thème de la captivité et de la création dans le contexte de la guerre et des violences collectives. Le colloque est un projet commun de la Staatliche Bibliothek Regensburg et de la Chaire des Lettres Françaises et Italiennes de l’Université de Regensburg (Ratisbonne). Un groupe de chercheurs dirigé par Isabella von Treskow (Université de Regensburg) et Bernhard Lübbers (directeur de la Staatliche Bibliothek Regensburg), bénéficiant du soutien de la ville de Regensburg, mène des recherches dans le domaine des journaux de prisonniers en Bavière, en Allemagne et en France, de la captivité de 1914 à 1918, de la vie culturelle au sein des camps de prisonniers, de la ville de Regensburg durant la Première Guerre mondiale et des relations franco-allemandes avant, durant et après la guerre. Isabella von Treskow, Regensburg le 3 juin 2016

L'événement dans la littérature et les arts (Paris Sorbonne)

$
0
0
La d ernière séance du séminaire doctoral "L'événement dans la littérature et les arts" aura lieu le samedi 11 juin de 10h à 12h .Nous nous retrouverons à la Maison de la Recherche de Paris-Sorbonne (28 rue Serpente - salle D421), pour écouter: -Katia Ouriachi(Paris IV): «L’événement personnel dans les récits contemporains de Vies de philosophes» -Marion Brun (Paris IV):«Marcel Pagnol, un auteur-événement».

H. Rousso, Face au passé. Essais sur la mémoire contemporaine

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/74554.gifFace au passé - Essais sur la mémoire contemporaine Henry Rousso Date de parution : 17/03/2016 Editeur : Belin Collection : Histoire ISBN : 978-2-7011-9763-0 EAN : 9782701197630 Présentation : Broché Nb. de pages : 330 p. Depuis le dernier tiers du XXe siècle, la mémoire est devenue l'une des modalités privilégiées du rapport que les sociétés contemporaines entretiennent avec le passé. Elle a suscité des politiques publiques d'un genre inédit, à l'image des « lois mémorielles » ou des réparations symboliques tardives des crimes du passé, proches ou lointains. Né dans l'après-coup de la Shoah, deux à trois générations après la chute du nazisme, le besoin de se souvenir et la hantise de l'oubli se sont étendus à d'autres grands épisodes mortifères de l'histoire : guerres, génocides, colonisations. Ils constituent aujourd'hui des éléments essentiels d'un nouveau régime d'historicité, entendu ici comme la place qu'une société accorde au passé, et donc au présent et à l'avenir. Henry Rousso est l'un des premiers historiens à avoir travaillé sur l'histoire du souvenir des grands traumatismes collectifs. L'ouvrage s'attache à prendre en compte autant la présence que l'absence du passé dans la mémoire collective. S'il s'intéresse aux évolutions récentes des usages et politiques de mémoire en France, il montre aussi à quel point la compréhension de ces phénomènes dépasse le cadre national et doit se penser à une échelle globale, européenne ou mondiale, récusant en la matière l'idée d'une prétendue « exception française ». L'enjeu est d'importance : l'investissement considérable des sociétés modernes pour entretenir le souvenir des catastrophes historiques ne semble pas les avoir prémunies contre un retour du tragique et de la violence de masse qu'elles pensaient ainsi conjurer. *On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage : "Henry Rousso et les itinéraires de la mémoire", par A. Guyon.

Le Cours de linguistique générale. 1916-2016. Le devenir (Paris 3)

$
0
0
Le Cours de linguistique générale . 1916-2016. Le devenir Colloque international, Paris, 15-17 juin Publié en 1916, Le Cours de Linguistique Générale de Ferdinand de Saussure a été à la fois l’ouvrage fondateur pour la linguistique générale et une contribution essentielle au renouveau des sciences de l’homme et du langage tout au long du siècle dernier. Très largement traduit, il a traversé toutes les écoles linguistiques de la première moitié du XXème siècle, non seulement à Genève et à Paris, mais aussi de Prague à New York en passant par Copenhague; il a ensuite joué un rôle pilote dans le surgissement du structuralisme européen classique, allant de l’anthropologie culturelle à la sémiologie de la littérature; et, ultérieurement, il a gardé sa fonction de repère pour le poststructuralisme. Source de discussions fertiles, parfois approuvé avec enthousiasme comme un outil théorique indispensable, parfois rejeté comme une idéologie, il n’a jamais cessé d’être invoqué et interprété. En se diffusant au fil du temps, dans les différents pays, et au travers de disciplines diverses, il a ainsi d’abord constitué un cadre théorique et offert une terminologie commune pour l’interaction et l’avancement de l’ensemble des sciences de l’homme et du langage en Europe, et a enfin permis leur fractionnement et leur différenciation. Au cours des cinquante dernières années, on s’est beaucoup interrogé sur l’établissement du texte, sur ses sources, et même sur son rapport avec la pensée de Saussure, d’autant que de nouveaux écrits inédits du linguiste sont devenus accessibles. En outre, la confrontation de ce texte avec de récentes tendances externes, de la philosophie analytique à la grammaire générative, a ouvert une phase de réexamen. Les anciennes traductions ont fait l’objet de révisions, le texte a été doté de commentaires et relu à la lumière de différents points de vue. Les débats sont actuellement toujours vifs, mais fragmentés et entravés par des interprétations parfois discutables et des particularismes. Il apparaît donc opportun, au moment du centenaire de la première édition, de permettre à la communauté scientifique de se confronter au double sujet du bilan du siècle passé et de la perspective qui s’ouvre devant nous, pour évaluer, en dépit des différences d’approches, les prémisses partagées et l’élan théorique qui en dérive, toutes choses que le Cours a si longtemps permises. http://www.clg2016.org/presentation /----- PROGRAMME Mercredi 15 juin Ouverture & accueil (09:00 - 09:30) Session 1 (09:30 - 10:30) Session 2 (09:30 - 10:30) Conférence plénière 1 (10:30 - 11:30) Raffaele SIMONE Professeur émérite, Università Roma Tre L’élaboration des idées-phares de Saussure. Continuation et discontinuité. Session 1 (11:45 - 12:45) Session 2 (11:45 - 12:45) Repas (12:45 - 13:45) Session 1 (14:00 - 16:45) Session 2 (14:00 - 16:45) Conférence plénière 2 (17:00 - 18:00) Sylvain AUROUX Directeur de Recherche émérite, CNRS UMR 7597 Histoire des Théories Linguistiques, LabEx EFL Que peut dire un historien des sciences sur Saussure ? Jeudi 16 juin Conférence plénière 3 (09:30 - 10:30) Jürgen TRABANT Professeur émérite, Institut de philologie romane à l’Université libre de Berlin Le Cours en quête d’auteur Session 3 (10:30 - 12:45) Session 2 (10:30 - 12:45) Repas (12:45 - 13:45) Session 3 (14:00 - 16:15) Session 2 (14:00 - 16:15) Conférence plénière 4 (16:30 - 17:30) Michel ARRIVÉ Professeur émérite, Université Paris Ouest (Paris 10) Saussure et l’inconscient Assemblée générale du Cercle Ferdinand de Saussure (18:00 - ...) Vendredi 17 juin Conférence plénière 5 (09:30 - 10:30) Jean-Claude COQUET Professeur émérite, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis Au-delà de la sémiologie saussurienne Session 3 (10:30 - 12:45) Session 2 (10:30 - 12:45) Repas (12:45 - 13:45) Session 3 (14:00 - 15:45) Session 2 (14:00 - 16:15) Table ronde (16:30 - 18:00) Michel ARRIVÉ, Jean-Claude COQUET, Jacques COURSIL, Marie-Christine LALA, Patrice MANIGLIER Animé par Daniele GAMBARARA Clôture du Colloque (18:00) Le colloque de Paris comprendra trois sessions parallèles, ainsi délimitées: 1 - La linguistique à partir du CLG: Empirie et théorie Organisateur: GABRIEL BERGOUNIOUX, Laboratoire Ligérien de Linguistique, Université d’Orléans. Page web: http://www.lll.cnrs.fr/gabriel-bergounioux 2 - L'héritage du CLG: Saussure, saussurismes, structuralismes Organisateur : CHRISTIAN PUECH , Département de Littérature et Linguistique Françaises et Latines, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, UMR HTL, Labex EFL Page web: http://www.univ-paris3.fr/m-puech-christian-42494.kjsp 3 - Le CLG au-delà de la linguistique Organisatrice: IRENE FENOGLIO , Directrice de Recherche, ITEM, Centre National de la Recherche Scientifique. Comité d’organisation : Gabriel Bergounioux, Giuseppe D’Ottavi, Irène Fenoglio,Christian Puech, Pierre-Yves Testenoire Lieu : Université Sorbonne nouvelle Institut du Monde Anglophone 5, rue de l’Ecole de Médecine 75006 - Paris Date : 15 juin 2016 - 17 juin 2016 Colloque organisé par : le Cercle Ferdinand de Saussure, l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, l’ Institut des Textes et Manuscrits modernes (ITEM, UMR ENS/CNRS 8132, Paris), le laboratoire Histoire des Théories Linguistiques (HTL, UMR 7597, Paris), le Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL, UMR 7270, Tours, Orléans, Paris), le LabEx EFL (Paris), avec la collaboration de l’ Institut de Linguistique Française (ILF, FR 2393, Paris)

M Dosse, Poétique de la lecture des traductions : Joyce, Nabokov,Guimarães Rosa

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/74561.pngMathieuDosse Poétique de la lecture des traductions : Joyce, Nabokov,Guimarães Rosa Paris, Classiques Garnier, coll.Perspectives comparatistes, 2016 EAN :9782812451256 479 pages Prix : 59 € Ce livre cherche à comprendre comment la lecture des traductions peut constituer une forme de lecture à part entière, comment la traduction influe sur les pratiques de lecture et d'écriture, comment elle pourrait être une clef pour comprendre des problèmes de poétique qu'elle seule pourrait résoudre. Table des matières

M. Bermann, Les Contes et nouvelles en vers de La Fontaine - Licence et mondanité

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/74559.pngMathieuBermann Les Contes et nouvelles en vers de La Fontaine - Licence et mondanité Paris, Classiques Garnier, coll.Lire le XVIIe siècle, 2016 EAN :9782812451348 498 pages Prix : 49 € Les licences des Contes relèvent moins d'une subversion que d'une dérogation consentie par les mondains qui les lisent. Cette poétique à la frontière du permis comme du défendu est le reflet d'un classicisme ironique envers ses propres codes et reposant sur la connivence avec le lecteur. Table des matières

2 postes d'ATER à l'Université de Paris 8

$
0
0
2 postes d'ATER sont proposés pour l'année 2016/2017 au département de Littératures française et francophone de l'université de Paris 8 (la date limite pour le dépôt descandidatures est le 20 juin) : - Littérature française des XVIe et XVIIe siècles - Poésie du XXe siècle, littérature et media Un poste d'ATER en littératures francophones sera probablement proposé à la candidature entre le 12 et le 22 septembre. Pour toute information : http://www.univ-paris8.fr/Recrutement-2016-ATER-au-fil-de-l-eau-UFR.

V. Dupuis, Le Tragique et le Féminin. Essai sur la poétique française de la tragédie (1553-1663)

$
0
0
VincentDupuis Le Tragique et le Féminin - Essai sur la poétique française de la tragédie (1553-1663) Paris, Classiques Garnier, coll.Lire le XVIIe siècle, 2016 EAN : 9782812459818 251 pages Prix : 29 € Certaines figures féminines s'accordent naturellement à la poétique de la tragédie, les formes et les représentations du féminin, par une sorte de mimétisme, correspondent aux lois qui gouvernent l'univers tragique. Plus que de simples protagonistes, les héroïnes de la tragédie incarnent la nature même du genre. Table des matières

D. Eribon, Principes d'une pensée critique

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/74575.gifPrincipes d'une pensée critique Didier Eribon Date de parution : 11/05/2016 Editeur : Fayard ISBN : 978-2-213-70132-5 EAN : 9782213701325 Présentation : Broché Nb. de pages : 222 p. De Réflexions sur la question gay à Retour à Reims et à La Société comme verdict, Didier Eribon a placé au centre de son œuvre plusieurs thèmes essentiels : la formation du sujet, l’inconscient et l’auto-analyse ; le système scolaire, les classes et les identités sociales ; les catégories de la politique et les mouvements sociaux ; la tradition critique… Les essais qui composent ce volume explicitent et systématisent le projet situé au fondement de ces investigations : celui d’élaborer une théorie radicalement historique et sociale des subjectivités individuelles et des groupes, de la logique de la domination et de la résistance. Mêlant références théoriques et littéraires, cet ouvrage affronte et déploie toutes les implications d’une pensée réellement sociologique et politique. Il renouvelle ainsi la réflexion sur un ensemble de questions qui sont au cœur du débat à l’échelle internationale et se proposant de définir les conditions d’une pensée critique. Didier Eribon est philosophe et sociologue, professeur à l’université d’Amiens. Il est l’auteur de nombreux livres, parmi lesquels Réflexions sur la question gay (Fayard, 1999), Une morale du minoritaire (Fayard, 2001), Retour à Reims (Fayard, 2009) et La Société comme verdict (Fayard, 2013).

Lire Borges aujourd'hui. Autour de Ficciones et El Hacedor

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/74577.jpgLire Borges aujourd'hui Autour de Ficciones et El Hacedor Roland BÉHAR et Annick LOUIS (dir.) 2016 Nb pages : 168 ISBN-978-2-7288-3594-2 11.00 € Rue d'Ulm éditions, Collection Actes de la recherche à l’Ens n° 14 Version numérique Numilog & impression à la demande Résumé L’œuvre de Borges n’est pas seulement un objet de recherche, elle est aussi un objet d’enseignement aux défis particuliers. L’incorporation de Ficciones (1944-1956) et de El Hacedor (1960-1974) aux programmes de concours français a été l’occasion de proposer une réflexion sur les problèmes spécifiques à ces ouvrages lors d’une première lecture. Les inscriptions et les déclinaisons de la figure d’auteur font l’objet d’une étude par R. Lefere, dont le travail a permis de saisir la complexité et l’originalité de la proposition borgésienne. Le rêve et le songe dans leur double dimension thématique et opératoire sont abordés par R. Spiller, qui mène une étude sur la question dans l’ensemble de l’œuvre borgésienne. M. Blanco analyse la figure du théologien dans l’œuvre de Borges, notamment dans son rapport avec l’image de l’auteur. L’érudition borgésienne est ici abordée du point de vue de la réception par A. Louis. Les dimensions poétique et politique de El Hacedor sont envisagées respectivement par I. Salazar et par Ch. Larrue. R. Béhar revisite la présence de Franz Kafka dans la fiction borgésienne, revenant sur les modes spécifiques de cet hommage. Enfin, M. Covindassamy illustre la productivité toujours actuelle de l’écriture de Borges telle qu’on peut la constater chez W. G. Sebald. Ce livre met en évidence la puissance de l’écriture borgésienne et de ses conceptions, en particulier de la lecture comme fondement de la création littéraire. Resumen La obra de Borges no es solamente un objeto de investigación sino también un objeto de enseñanza que presenta desafíos específicos. La incorporación de Ficciones (1944-1956) y de El Hacedor (1960-1974) en los programas de concursos franceses ha sido la ocasión para proponer una reflexión sobre los problemas específicos que plantean estas dos obras en una primera lectura. Las inscripciones y declinaciones de la figura de autor son estudiadas por R. Lefere, cuyo trabajo ha permitido pensar la complejidad y la originalidad de la propuesta borgeana. El sueño es abordado en su doble dimensión temática y operatoria por R. Spiller, que desarrolla actualmente un estudio sistemático sobre el tema en la obra de Borges. M. Blanco analiza la figura del teólogo en Borges, en particular en su relación a la imagen del autor. La erudición borgeana es considerada aquí desde el punto de vista de la recepción por A. Louis. Las dimensiones poética y política de El Hacedor son rastreadas por I. Salazar y por Ch. Larrue. R. Béhar revisita la presencia de Franz Kafka en la ficción borgeana, y vuelve sobre los modos específicos de este homenaje. Finalmente, M. Covindassamy ilustra la productividad siempre actual de la escritura de Borges tal como se puede ver en la obra de W. G. Sebald. Este libro pone en evidencia el poder de la escritura borgeana y de sus concepciones, en particular de la lectura como fundamento de la creación literaria. - - - - - - - - - - Les auteurs Roland BÉHAR est maître de conférences en littératures hispaniques à l’École normale supérieure. Ses travaux portent essentiellement sur la littérature du Siècle d’or espagnol, sur les liens de la poésie espagnole avec les poésies italienne et néolatine, sur l’histoire des traductions, ainsi que, plus récemment, sur les avant-gardes latino-américaines. Mercedes BLANCO, professeur à l’université Paris-Sorbonne, membre de l’IUF, est spécialisée dans l’étude de la littérature espagnole et européenne des XVIe et XVIIe siècles. Néanmoins, s’intéressant depuis toujours à Borges, elle a publié sur l’écrivain argentin un certain nombre d’essais et d’études. Mandana COVINDASSAMY est maître de conférences en littérature germanique à l’École normale supérieure (UMR 8547 Pays germaniques). Elle a publié des articles ainsi que sa thèse sur W. G. Sebald (W. G. Sebald. Cartographie d’une écriture en déplacement, PUPS, 2014). Actuellement, elle travaille, notamment, sur Robert Walser et sur la réception de la poésie persane dans la littérature allemande. Christophe LARRUE, agrégé d’espagnol, est maître de conférences à l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, où il enseigne la littérature latino-américaine. Auteur d’une thèse sur l’œuvre poétique de Jorge Luis Borges, de El hacedor (1960) à Los conjurados (1985), ses recherches portent sur la littérature latino-américaine des XIXe et XXe siècles. Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur les champs culturels en Amérique latine (CRICCAL), composante du Centre de recherche interuniversitaire sur l’Amérique latine (CRIAL - EA 2052). Robin LEFERE est professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB), il y enseigne des cours de littérature et de cinéma hispaniques. Auteur ou éditeur d’une douzaine de livres sur ces thèmes mais aussi sur des questions de littérature comparée (en particulier celle des relations imagologiques entre la France et l’Espagne), il a publié en particulier sur l’œuvre de J. L. Borges de nombreux articles et trois livres : Borges y los poderes de la literatura (Peter Lang, 1998), Borges en Bruselas (Visor, 2000) et Borges, entre autorretrato y automitografía (Gredos, 2005). Ses derniers ouvrages sont La novela histórica : (re)definición, caracterización, tipología (Visor, 2013) et, comme éditeur, Nuevas perspectivas sobre la transnacionalidad del cine hispánico (avec N. Lie ; Brill & Rodopi, 2016). Annick LOUIS est maître de conférences habilité à l’université de Reims et membre de l’équipe pédagogique de l’École des hautes études en sciences sociales, rattachée au CRAL (Centre de recherches sur les arts et le langage, laboratoire mixte, CNRS-EHESS). Son travail s’oriente actuellement vers une réflexion épistémologique de la discipline littéraire, ainsi que vers les rapports entre littérature et sciences humaines et sociales. Dernières publications : Josefina Ludmer, Algunos problemas de teoría literaria. Clases 1985 (Paidós, 2015) ; Borges. Obra y maniobras (UNL, 2014) ; Borges face au fascisme 1. Les causes du présent (Aux lieux d’être, 2006) ; Borges face au fascisme 2. Les fictions du contemporain (Aux lieux d’être, 2007). Professeur à l’université de Caen Normandie, Ina SALAZAR est spécialiste de poésie hispano-américaine moderne et contemporaine. Depuis sa thèse de doctorat (Recherches sur Emilio Adolfo Westphalen, 1995) et son habilitation (Poésie péruvienne contemporaine : Fondations, pratiques, ruptures, 2010), elle mène une recherche sur plusieurs axes : la poésie péruvienne du XXe et du XXIe siècle, les liens entre poésie, sacré et modernité, la traduction poétique et l’interculturalité – axe de recherche du Séminaire interuniversitaire Poésies ibériques et de l’Amérique latine (PIAL) qu’elle anime depuis 2007 avec Laurence Breysse-Chanet à l’université Paris-Sorbonne. Ina Salazar s’intéresse aussi aux intellectuels et aux écrivains comme acteurs culturels, à leur rapport au champ littéraire, aux questions de réception et de canon littéraire et poétique. Parmi ses dernières publications, citons La poesía ante la muerte de Dios, César Vallejo, Jorge Eduardo Eielson, Blanca Varela (Pontificia Universidad Católica del Perú, 2015). Roland SPILLER est professeur de littérature (francophone et latino-américaine) à l’Institut des langues et littératures romanes de l’université Goethe à Francfort. Dernières publications (livres) : Borges-Buenos Aires : configuraciones de la ciudad del siglo XIX al XXI (Vervuert, 2014) ; avec Werner Mackenbach, Elisabeth Rohr, Thomas Schreijäck et Gerhard Strecker (éd.), Guatemala : Nunca más. Desde el trauma de la Guerra Civil hacia la integración étnica, la democracia y la justicia social (F&G Editores, 2015) ; Julio Cortázar y Adolfo Bioy Casares : relecturas entrecruzadas (Erich Schmidt, 2016). Los autores Roland BÉHAR es maître de conférences en literaturas hispánicas en la École normale supérieure (París). Sus trabajos versan ante todo sobre la literatura del Siglo de Oro español, sobre los vínculos de la poesía española con la italiana y la neolatina, sobre la historia de las traducciones así como, mas recientemente, sobre las vanguardias latino-americanas. Annick LOUIS es maître de conférences habilitée en la universidad de Reims y miembro investigador y docente de la École des hautes études en sciences sociales (París), donde pertenece al CRAL (Centre de recherches sur les arts et le langage, laboratoire mixte, CNRS-EHESS). Su trabajo se orienta actualmente hacia una reflexión epistemológica sobre la disciplina literaria, y hacia las relaciones entre literatura y ciencias humanas y sociales. Con textos de Mercedes BLANCO (universidad Paris-Sorbonne), Mandana COVINDASSAMY (École normale supérieure), Christophe LARRUE (universidad Sorbonne Nouvelle–Paris 3), Robin LEFERE (Université libre de Bruxelles), Ina SALAZAR (universidad Caen-Normandie) et Roland SPILLER (universidad Goethe de Francfort). - - - - - - - - - - Sommaire Borges, ou comment le je décline le moi, par Robin LEFERE Entrar y salir de Borges : analogía onírica, inmersión e intertextualidad en Ficciones y El Hacedor, par Roland SPILLER Le Dieu de Borges. La théologie comme argument fantastique, par Mercedes BLANCO De l’érudition borgésienne dans la fiction, par Annick LOUIS El « don del verso » o la poesía en El hacedor, par Ina SALAZAR Textes, hypotextes et péritextes : réflexion sur la violence politique dans El Hacedor de Jorge Luis Borges, par Christophe LARRUE « Être Kafka » : Borges et le rêve d’un autre lui-même, par Roland BÉHAR La matriz borgeana en acción : W. G. Sebald, par Mandana COVINDASSAMY

La narration de soi dans l’autotraduction (revue Ticontre. Teoria Testo Traduzione )

$
0
0
Dès le début du XXI e siècle, les pratiques littéraires des écrivains multilangues ont suscité l’intérêt de plusieurs chercheurs, qui ont commencé à parler de «littérature translinguistique» (Kellmann 200), de «mémoires langagiers» (Nic Craith 2012) et du rapport entre le multilinguisme et les questions identitaires (Besemeres 2002). Un nombre croissant de ces écrivains a, en outre, choisi d’autotraduire ses écrits ou bien d’écrire le même texte en deux langues différentes. Bien que son histoire soit assez ancienne et que sa pratique soit très répandue, l’autotraduction a été longtemps négligée par les études littéraires et traductologiques, à cause du préjugé selon lequel il s’agirait d’un phénomène rare et sans conséquences. Cependant, la recherche sur les pratiques autotraductives s’est développée de manière considérable, comme en témoigne le grand nombre de monographies (Quimera 2002, Atelier de Traduction 2007, Quaderns 2009, Oltroceano 2011, Orbis Litterarum 2013, Tradução em revista. 2014) et de conférences (Pescara 2010, Bologna 2011, Perpignan 2012, Cork 2013, Vitoria-Gasteiz 2015) consacrées récemment à ce sujet. En 2012, Anselmi signe le certificat de naissance des Self-translation studies , en tant que “rapidly growing subfield within translation studies.” Désormais, le corpus des études sur l’autotraduction compte environ 1000 ouvrages publiés et 200 en attente de publication. Il comprend des études de cas, des analyses concernant les stratégies traductives (Oustinoff 2001) et les raisons profondes de l’autotraduction (Anselmi 2012); des précis d’ordre historique (Hokenson & Munson 2007) et des travaux socio-linguistiques (voire notamment le numéro spécial de Glottopol 2015). Les écrivains qui ont décidé de s’autotraduire consacrent à ce choix une place centrale dans leurs écrits autobiographiques et autofictionnels, en rapprochant la création littéraire de l’activité de traduction. L’individu bilingue pense, parle et écrit dans deux langues: il est façonné par deux cultures et, souvent, il arpente deux lieux géographiques et deux lieux de l’esprit différents. Par la voie (et la voix) de la traduction, il choisit de mettre en relation ces éléments qui constituent le mélange – divers pour chacun – de son identité, de sa Weltanschauung linguistique et culturelle. Maintes autotraducteurs, en effet, ont éprouvé le besoin de prendre position par rapport à leur bilinguisme, pour le décrire, pour en différencier les traits, pour légitimer leur double afférence, pour démontrer que leur état «ne va pas de soi». Le bilinguisme ou le multilinguisme sont devenus ainsi des thèmes littéraires permettant de réfléchir aux enjeux personnels et collectifs de l’identité linguistique (vivre dans un pays différent de celui de sa naissance; publier les mêmes textes dans plusieurs langues et s’adresser ainsi à des lecteurs différents). Ainsi, les narrations de soi manifestent une sorte de «surconscience linguistique» (Gauvin 1997: 6), notamment chez des auteurs migrants car, comme l’a dit Alain Ausoni, l’autotraduction permet d’«échapper au double silence de l'étranger» (Ausoni 2013: 77). En se traduisant, ces auteurs parlent de manière double et leurs œuvres permettent d’analyser la fonction du langage dans la perception et dans la narration de soi (sous la forme de l’autobiographie, des mémoires, de l’autofiction). Souvent, la première langue d’écriture est la langue d’adoption, à savoir la langue qui permet à l’auteur de garder une certaine distance à l’égard des événements racontés. L’autotraduction annule, ensuite, cette distance. Le travail d’analyse et de comparaison des versions peut donc montrer aussi bien la quête identitaire de l’auteur bilingue que l’influence de différentes langues sur la narration. Si, comme l’estime Rita Wilson, «self-translation is closely linked to the representation of self» (2009: 186), comment le passage d’une langue à l’autre change-t-il cette représentation? Vladimir Nabokov nous fournit un exemple illustre, ayant traduit en russe ( Drugie berega , 1954) son livre anglais Conclusive Evidence. A memoir (1951) et l’ayant ensuite retraduit en anglais ( Speak memory. An Autobiography Revisited , 1967). Cette expérience du va-et-vient langagier a été définie par l’auteur comme un« re-Englishing of a Russian re-version of what had been an English re-telling of Russian memories in the first place » (Nabokov 2000: 10). Parmi les autotraducteurs qui ont thématisé leur bilinguisme, leur exil culturel ainsi que l’écriture et la traduction, on peut mentionner à titre d’exemple: Ariel Dorfman, qui raconte ses souffrances de l’ entre-deux-langues dans Heading South, Looking North: A Bilingual Journey , 1998 / Rumbo al Sur, deseando el Norte: un romance en dos lenguas . 1999); Esmeralda Santiago ( When I was a Puerto Rican , 1993 / Cuando era puertorriqueña, 1994); Gustavo Pérez-Firmat ( Next Year in Cuba.A Cubano’s Coming of Age in America , 1995 / El ano que viene estamos en Cuba , 1997); Georges-Arthur Goldschmidt ( La traversée des fleuves. Autobiographie , 1999 / Über die Flüsse . Autobiographie , 2001); Carlo Coccioli ( Piccolo Karma , 1987; Petit Karma , 1988, Pequeño Karma , 1988). Le choix de la langue d’écriture est au cœur de Paris-Athènes (1989) de Vassilis Alexakis, ainsi que de Moreno (2003) de Brina Svit. D’autres écrivains, comme Julien Green ( Le langage et son double / Language and its shadow , 1987) et Nancy Huston ( Nord perdu , 1999 / Losing North , 2002) ont donné à leur méditations sur le bilinguisme et l’identité la forme de l’essai. Ce numéro monographique de Ticontre. Teoria Testo Traduzione vise à étudier comment l'autotraduction façonne le récit de soi des auteurs multilingues. Nous signalons ici à titre d’exemple et en dehors de toute exhaustivité quelques perspectives d’enquête: - mémoire transculturelle / transnationale des auteurs migrants qui s’autotraduisent; - formes autobiographiques / mémoires de langue / autofictions où l'identité linguistique et culturelle est façonné par le passage de la langue maternelle à la langue d’adoption; - choix de la langue d’écriture (langue maternelle vs. langue d’adoption / vernaculaire vs. variété codifiée) et directionnalité du processus de traduction; - (auto-)traduction comme dispositif thématique et comme appel à la création littéraire; - ré-autotraduction; - réinvention de soi à travers la traduction et la réécriture; - (auto)-censure rendue visible par l'autotraduction. Les articles sur l'autotraduction `interne' ou `mentale' ne seront pas pris en considération. Les articles pourront être écrits en italien, français, espagnol ou anglais. Ceux qui sont intéressés pourront envoyer un abstract (300 mots maximum), accompagné d’une notice bio-bibliographique (150 mots maximum), à l’adresse: selftranslation@ticontre.org , avant le 10 juillet 2016. Les auteurs des articles retenus seront contactés avant le 30 juillet 2016 . Les articles devront parvenir avant le 30 octobre 2016 et ils seront soumis à peer review . Pour tout renseignement ou question, veuillez écrire à: selftranslation@ticontre.org

L’Entretien du XVIII e au XXI e s. (Brest)

$
0
0
Colloque international L’Entretien du XVIII e au XXI e siècle 9 et 10 juin 2016 Responsablescientifique : Agnès Cousson Centre d’Étude des Correspondances et Journaux Intimes (CECJI)-ÉA 7289 Salle B 001, rez-de-chaussée Faculté des Lettres et Sciences Humaines Victor Segalen 20, rue Duquesne- Brest Université de Bretagne Occidentale Jeudi 9 juin MATIN 8h45-9h Accueil des participants salle B 028 9h-9h30 Mot de bienvenue : Jean-Yves Le Disez, directeur de l’UFR Lettres Ouverture du colloque : Agnès Cousson L’entretien à l’aube des Lumières Présidence de Marc-André Bernier 9h30-9h55 Maria Susana-Séguin (Université Montpellier 3/IUF): «Fontenelle et le genre des entretiens entre le XVII e et le XVIII e siècle». 09h55-10h20 Sylvio De Franceschi (École Pratique des Hautes Études): «La théologie dans le boudoir. La forme du dialogue et de l'entretien chez les théologiens polémistes catholiques (fin XVII e siècle-mi-XVIII e siècle)» Discussion Pause salle B 028 L’entretien philosophique. Présidence de Sylvio De Franceschi 11h00-11h25 Céline Hervet (Université de Picardie): «Ariste, Théodore et Philarète. L’entretien comme forme du débat philosophique chez Malebranche et Leibniz». 11h25-11h50 Marco Menin (Université de Turin) : «Newton au Sénégal: le rôle de l’entretien dans La philosophie de la nature de Delisle de Sales». Discussion Déjeuner APRÈS-MIDI L’entretien au XVIII e siècle: exemples des usages d’un genre Présidence de Marco Menin 14h30-14h55 Jean Balcou (Université de Bretagne Occidentale): « Diderot: des entretiens à l’entretien». 14h55-15h20 Marc-André Bernier (Université du Québec à Trois-Rivières) : « Les Entretiens de Phocion de l’abbé de Mably, ou lorsque les Modernes parlent grec ». 15h20-15h45 Marianne Charrier-Vozel (Université de Rennes I): «Mme de La Fite, Entretiens, drames et contes moraux à l'usage des enfants ». Discussion Pause salle B 028 Suite Présidence de Jean Balcou 16h15-16h40 Didier Souiller (Université de Bourgogne) :«L’entretien galant (érotique ?) au XVIII e siècle». 16h40-17h05 Camille Kerbaol (Université de Bretagne Occidentale): « Les Entretiens du Palais Royal , ou l’aporie du genre au crépuscule de l’Ancien Régime». Discussion Dîner à 20h et promenade dans le jardin botanique du Stang Alar Vendredi 10 juin MATIN L’entretien aux XIX e et XX e siècles: quelle(s) transformation(s)? Présidence de Sophie Guermès 9h00-9h25 Émilie Piton-Foucault (Université de RennesII) : «Zola face au dialogue des entretiens : quand le désir d'un échange vivant contrarie l'écrivain-démiurge». 9h25-9h50 Yoan Verilhac (Université de Nîmes): «Un moment républicain de l’histoire littéraire: L ’Enquête sur l’évolution littéraire de Jules Huret». 9h50-10h15 Maurice Gasnier (Université de Bretagne Occidentale) : «Les métamorphoses de l’entretien renanien : du dialogue philosophique à l’interview». Discussion Pause salle B 028 Suite Présidence de Maurice Gasnier 10h45-11h10 Philippe Knee (Université de Laval, Québec) : «L’entretien et l’autorité: Les Soirées de Saint-Pétersbourg de Maistre » (1821). 11h10-11h35 Marina Davies (New-York University, Paris) : «Albert Cohen, "le porte-parole du Juif" ?» Discussion Déjeuner APRÈS-MIDI Figures de l’entretien du XX e siècle à nos jours Présidencede Philippe Knee 14h30-14h55 Natalia Leclerc (Université de Bretagne Occidentale) : «Anna Akhmatova et Lydia Tchoukovskaïa: s’entretenir pour survivre à la Terreur». 14h55-15h20 Sophie Guermès (Université de Bretagne Occidentale): «La voix de "tout" et de "personne" : entretiens avec Nathalie Sarraute». 15h20-15h45 Philippe De Vita (Université d’Orléans): «Le jeu de l’auteur : ethos et postures dans les entretiens de Godard». Discussion Conclusion du colloque : Éric Francalanza (Université de Bretagne Occidentale) Cocktail salle B 028 Comité scientifique: Marc-André Bernier (Université du Québec à Trois-Rivières) Agnès Cousson (Université de Bretagne Occidentale) Éric Francalanza (Université de Bretagne Occidentale) Sylvio De Franceschi (École Pratique des Hautes Études) Sophie Guermès (Université de Bretagne Occidentale) Antony McKenna (Université de Saint-Étienne)

Les atlas dans les cultures scientifiques et artistiques modernes et contemporaines (Rome)

$
0
0
Les atlas dans les cultures scientifiques et artistiques modernes et contemporaines Lieu : Ecole française de Rome (23-24 juin 2016) Présentation Cette Septième et dernière Rencontre du Groupe de recherche ACSAM a pour objectif de revenir de manière réflexive et, si cela est possible, synthétique, sur les travaux, contributions et propositions développées au cours des rencontres précédentes. Il s’agit d’interroger, dans une perspective à la fois historique et épistémologique, l’atlas en tant que forme de conservation, de production, d’écriture des savoirs et des objets, dans les cultures artistiques et scientifiques modernes et contemporaines. L’interrogation de cette «forme-atlas» se développera en quatre sessions: 1/ Les atlas et la fabrication des territoires. On interrogera, en particulier, le rôle des atlas, à l’époque moderne et contemporaine, dans la définition des hiérarchies et des découpages territoriaux, dans le dessin des frontières, dans l’expression des revendications politiques et sociales, dans le déclenchement ou la résolution des conflits, ainsi que dans les projets d’appropriation, de contrôle et d’administration de territoires envisagés à différentes échelles. 2/ La forme-atlas dans la construction des savoirs. L’objectif serait de dégager les quelques grands modèles intellectuels et graphiques qui sont engagés dans les opérations de visualisation et d’ordonnancement propres aux atlas. On aimerait parvenir en outre à déterminer comment, jusqu’à quel point, et selon quels types de pratiques (notamment documentaires), la forme de l’atlas contribue non seulement à visualiser et organiser les savoirs, mais aussi à les produire. C’est l’efficacité cognitive de la forme-atlas qui est ici envisagée. 3/ La matérialité d’une forme Les atlas sont des objets matériels, relevant de pratiques éditoriales et graphiques, et de métiers (ceux du livre, de l’estampe, mais aussi de la géographie), spécifiques. On aimerait revenir sur la description des processus et des procédures qui sont mis en œuvre dans la fabrication de ces objets à la fois massifs et instables. 4/ Les circulations de la forme-atlas dans les sciences et les arts La forme-atlas a été dès le XVIIesiècle mise au service d’entreprises non seulement cognitives, mais aussi artistiques et culturelles. Cette circulation de la forme-atlas dans des domaines différents de la culture a eu en retour un impact sur la forme elle-même, qui a été en quelque sorte «travaillée», transformée par les usages qui en ont été fait et adaptée à des fonctions différentes. C’est à une description à la fois de ces circulations de la forme-atlas et des transformations qu’elles ont occasionnées qu’on aimerait inviter. En collaboration avec l’UMR Géographie-cités (CNRS/Paris I/Paris VII), l’Université d’Erfurt, l’Université de Catane et la Bibliothèque Nationale de France Programme Jeudi 23 juin 9 h – 9 h 30: Accueil et introduction aux Journées (Fabrice Jesné et Jean-Marc Besse) Session 1: Les atlas et la fabrication des territoires. 9 h 30 – 10 h 15: Hélène Blais (ENS, Paris): «Assemblage et construction du territoire colonial: réflexions à partir de l’Atlas manuscrit de la Régence d’Alger (1838)». 10 h 15 – 11 h: Ségolène Débarre (Université Paris I): «Frontières, ethnies et colonies: la traduction ottomane d'un atlas français à la fin du XIXesiècle». 11 h – 11 h 15: Pause café 11 h 15 – 12 h: Gilles Palsky (Université Paris I): «Une cartographie contre l'impérialisme. Les atlas de Frank Horrabin et Alex Rado pendant l'entre-deux-guerres». 12 h – 12 h 30: Discussion: Jean-Marc Besse (CNRS, Paris). 12 h 30 – 14 h: Déjeuner - Buffet Session 2: La forme-atlas dans la construction des savoirs. 14 h – 14 h 45: Emilie d’Orgeix (Université de Bordeaux-Montaigne): «Du rôdement des places dans les atlas militaires». 14 h 45 – 15 h 30: Antonella Romano (EHESS, Paris): «Espace et histoire dans l' Atlas de la Chine de Martino Martini (1655)». 15 h 30 – 15 h 45: Pause café 15 h 45 – 16 h 30: Angelo Cattaneo (CHAM, Lisbonne): «‘Alla fine ne rimarrà soltanto uno’ : dalla forma atlas agli atlanti cartografici». 16h 30 – 17 h: Discussion: Marie-Noëlle Bourguet (Université Paris-Diderot, Paris). Vendredi 24 juin Session 3: La matérialité d’une forme 9 h 30 – 10 h 15: Paolo Militello(Université de Catane): «Intituler les dispositifs de savoir au XVIesiècle: l’exemple de l’atlas». 10 h 15 – 11 h: Nicolas Verdier (CNRS, Paris): «Quelques réflexions sur la standardisation des formats des atlas 1650-1800». 11 h – 11 h 15: Pause café 11 h 15 – 12 h: Marie-Noëlle Bourguet (Université Paris-Diderot): «Un atlas est-il un livre? Le cas des atlas de Humboldt». 12 h – 12 h 30: Discussion: Catherine Hofmann (BNF, Paris) 12 h 30 – 14 h: Déjeuner - Buffet Session 4: Les circulations de la forme-atlas dans les sciences et les arts 14 h – 14 h 45: Teresa Castro (Université Paris III): « Atlas et modalités d’exposition du monde: à propos des expositions coloniales et universelles ». 14 h 45 – 15 h 30: Bertrand Müller (CNRS, Paris): «Les formes de la documentation au XXesiècle: atlas ou encyclopédie?». 15 h 30 – 15 h 45: Pause café 15 h 45 – 16 h 30: François Andrieux (Ecole d’Architecture et du Paysage de Lille): «Un certain States of Europe (S. Boeri): trois ressorts du dispositif-atlas pour décrire la condition urbaine mondialisée». 16h 30 – 17 h: Discussion: Maria Pia Donato (CNRS, Paris). 17 h – 17 h 30: Conclusions générales http://www.efrome.it/la-recherche/agenda-et-manifestations/actualite/les-atlas-dans-les-cultures-scientifiques-et-artistiques-modernes-et-contemporaines.html

Les émotions en discours et en image(s) ( Savoirs en Prisme , n° 6)

$
0
0
Savoirs en Prisme N°6 (2017):«Les émotions en discours et en image(s)» Sous la direction de Emilia Hilgert, Véronique Le Ru & Machteld Meulleman Comme l’étymologie l’indique (lat. motio ), les émotions se manifestent comme un flux d’échange entre incorporation et externalisation. Elles peuvent être pensées comme une réaction interne à une excitation extérieure ou intérieure, qu’elle soit sensorielle ou intellectuelle, mais aussi comme un ressenti interne qui se transforme en source d’expression, qu’elle soit instinctive ou délibérée, comme dans le cadre d’une démarche artistique. Aussi n’est-il pas étonnant que les émotions donnent lieu à de multiples représentations dans le discours et les images, tout en variant d’une époque à une autre et d’une région du monde à une autre. Certains discours et images suscitent l’émotion (comme la joie ou la tristesse qui survient lors de la lecture d’un poème ou à la vue d’une image ou d’une pièce de théâtre). Si l’on peut distinguer, d’une part, les mots de la langue, qui peuvent nommer mais non pas exprimer l’émotion, et d’autre part, les procédés linguistiques particuliers permettant de créer l’expressivité langagière, dans quelle mesure est-il possible de définir les caractéristiques formelles (prosodie, structure, etc.) de ce pouvoir émotionnel du discours? Existe-t-il un style émotionnel? Et qu’en est-il des propriétés picturalesde ces images qui déclenchent nos réactions émotionnelles ? S’agit-il de caractéristiques universelles ou peut-on y déceler des différences culturelles? Les émotions produisent à leur tour certains types de discours et d’images. Certaines émotions comme l’indignation ou la solidarité suscitent en effet la prise de parole, que ce soit sous la forme de discours très élaborés (comme les poèmes) ou au contraire minimalistes (comme des formules du type Je suis Charlie ). De même, l’expression de l’émotion peut passer par la création d’images très complexes ou au contraire très épurées (comme la tour Eiffel en signe de paix). Quelles sont les particularités de ces différentes productions? Quelle est leur dimension sociale? Si les signes de l’émotion varient d’une époque à une autre, et d’une région du monde à une autre, peut-on déceler des constantes dans cette variation? Existe-t-il un lien avec les zones cérébrales ou circuits neuronaux activés? Enfin, il existe sur le plan diachronique aussi bien que synchronique une importante variété des représentations de l’émotion dans le discours et par l’image. Souvent ces représentations comportent un aspect stéréotypé. Pensons par exemple aux complaintes interminables de certains personnages amoureux, aux paysages sauvages de la peinture romantique, mais aussi à l’archétype du clown triste, etc. On peut également se demander dans quelle mesure l’aspect stéréotypé favorise ou au contraire brise la force émotive. La démarche de notre revue se voulant interdisciplinaire, ce sixième numéro de Savoirs en Prisme entend rapprocher spécialistes de philosophie, civilisations étrangères, anthropologie, sociologie, lettres, arts visuels, linguistique, histoire, didactique, etc. autour des différentes thématiques évoquées suivant des angles d’approche variés mais complémentaires. Les contributions rattachées aux trois axes suivants seront privilégiées: Axe 1: Susciter des émotions de façon intentionnelle ou nonpar le discours (p.ex. slogans, publicités, etc.)par l’image (p.ex. images subliminales, images «attendrissantes» de bébés animaux et humains)par d’autres media (p.ex. spectacles vivants, paysages, nourriture, etc.) Axe 2: Exprimer des émotions de façon intentionnelle ou nondans le discours (textes artistiques, silence, formules du type Je suis Charlie , etc.)à travers les images (créations artistiques visuelles, mais aussi imagerie des émotions, etc.)dans la gestuelle ou le comportement (chez les humains ou les autres espèces) Axe 3: Représenter des émotionsdans les sciences humaines et sociales (philosophie, linguistique, histoire, etc.)dans la littérature (poésie, romans, etc.)dans les arts visuels (dessin, cinéma, etc.) et les spectacles vivants (cirque, marionnettes, etc.) Les propositions d’articles ( une quinzaine de lignes maximum ) devront préciser l’axe (ou les axes) au(x)quel(s) elles se rattachent et seront assorties d’une courte notice biographique incluant l’affiliation et l’adresse électronique. Elles sont à envoyer à l’adresse suivante avant le 01juillet2016 : savoirsenprisme@univ-reims.fr •Langues acceptées: français, anglais, allemand, espagnol, portugais. •Échéancier pour la rédaction de l’article proprement dit:longueur du texte: 50.000 signes maximum (notes et espaces compris)réponse du comité de rédaction : 15juillet 2016remise du texte: 31 octobre 2016retour des expertises anonymes: courant janvier 2016printemps 2017: parution du numéro6 de la revue en ligne Savoirs en Prisme

G. de Pourtalès, La Pêche miraculeuse (nouvelle éd. par S. Pétermann)

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/74579.pngLa pêche miraculeuse - Edition critique par Stéphane Pétermann Guy de Pourtalès Date de parution : 23/06/2016 Editeur : Infolio Collection : Microméga ISBN : 978-2-88474-877-3 EAN : 9782884748773. Grand Prix du roman de l'Académie française en 1937, La Pêche miraculeuse est l'oeuvre d'une vie. A travers l'histoire du musicien Paul de Villars, c'est sa propre existence que Guy de Pourtalès revisite, évoquant son enfance genevoise, ses années de formation à Neuchâtel et en Allemagne, son choix de la France et ses années de guerre. Livre " composite ", comme l'écrit Jacques Chenevière, parce que tissant une intrigue sentimentale, une peinture sociale, le tableau d'une époque, des souvenirs personnels, le roman est une véritable " somme ". À l'image de son auteur, La Pêche miraculeuse a des identités multiples, nourrie de cosmopolitisme mais fortement enracinée dans la culture romande, tournée vers l'Europe mais profondément attachée à la Genève des origines. Texte véritablement autobiographique, moins par son contenu que par sa visée, il couronne un parcours dont le sens est une longue quête de soi. Guy de Pourtalès (Berlin 1881 - Lausanne 1941), romancier, essayiste et historien français d'origine suisse, fait partie de la génération littéraire de l'entre-deux-guerres. Ses romans comme ses biographies de musiciens illustrent la vision du monde d'un patricien idéaliste et cosmopolite, marqué par la Première Guerre, qui prend conscience de la dimension européenne de notre culture.
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>