Critique , n°829-830:«Musique, violence, politique» EAN13: 9782707329738 144 p. EUR 13 Présentation De l’inventions des hymnes aux expressions du deuil national, de l’histoire de la censure et de la propagande aux effervescences de la mobilisation, des vociférations de la terreur aux chants de résistance et aux rythmes de la liberté… il existe une étonnante solidarité entre la musique et la politique –entre les puissances de la musique et la multiplicité des enjeux de la vie politique. Comme si la musique était, plus que tout autre art, bonne conductrice de collectivité, de soulèvement, de révolte, mais aussi bien de violence, d’oublis coupables et d’assujettissements. Comme si surtout, avec la musique, l’Histoire n’en avait jamais fini de gronder en nous. Cette solidarité, d’où vient-elle? De la musique elle-même, ou de ce que l’on en fait? Vient-elle des appropriations, des instrumentalisations (c’est le mot), voire des confiscations du musical par le politique – par la symbolique nationale, notamment? Vient-elle d’une volonté, dans tel ou tel dispositif musical, d’imiter (ou d’inquiéter) les rapports de pouvoir, de hiérarchie et d’autorité? Vient-elle au contraire d’une «disponibilité» complète, qui va de pair avec une absence supposée de signification (puisque la musique est réputée ne rien signifier, ne rien «vouloir dire» et donc pouvoir tout accompagner, prêtant apparemment son intensité à toutes les causes)? Vient-elle encore d’une puissance propre aux œuvres musicales (car il y va dans la musique d’une intensité émotionnelle hors pair, lorsque s’ouvre, dans un océan de pathos , une gamme affective infinie, avec son énergie incomparable d’insinuation, d’occupation subjective, et bien sûr d’érotisation)? De tout cela évidemment, et tout cela révèle une économie de forces contradictoires, mêlées au cœur de nos espaces publics et de nos territoires les plus intimes. Ce sont ces liens entre musique et politique, liens insistants mais d’une ambivalence extrême, que Critique a souhaité mettre en valeur. Numéro conçu et dirigé par Marielle Macé. Contributions de: Esteban Buch Nicolas Donin Bastien Gallet Olivier Ihl Violeta Nigro-Giunta Peter Szendy Entretien d’Esteban Buch avec Marielle Macé, Stéphane Roth et Sabrina Valy
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Critique , n°829-830: «Musique, violence, politique»
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Honoré de Balzac, Eugénie Grandet , Jacques Noiray (éd.)
Honoré de Balzac, Eugénie Grandet , édition de Jacques Noiray , Paris: Folio,coll.«Folio classique», 2016. EAN13:9782070465583 384 p. EUR 3 Présentation Grandet est le prince des avares : il jouit en secret de son or tandis qu’il tyrannise sa famille en l’entretenant dans la pauvreté. Mais c’est aussi un héros de la finance, un spéculateur moderne. Seul point faible dans ce caractère de bronze : l’amour pour sa fille. Amoureuse de son cousin Charles, jeune élégant ambitieux, Eugénie est prise entre passion et amour paternel, désir et devoir. La fatalité va la priver de l’amour et la contraindre à ne s’occuper que d’argent. Telle est la destinée tragique de la belle héritière, qui voit ses sentiments pervertis par l’avidité des hommes. Eugénie Grandet est le grand roman de l’argent qui corrompt tout. Satire des mœurs de province, cette comédie noire est aussi l’histoire d’une femme sincère et fidèle, dans un monde qui ne l’est pas.
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A. Compagnon, Les Antimodernes.De Joseph de Maistre à Roland Barthes
A. Compagnon, Les Antimodernes.De Joseph de Maistre à Roland Barthes , Paris: Gallimard, coll.«Folio essais »,2016. EAN13:9782070469185 720 p. EUR 9,20 Présentation Qui sont les antimodernes ? Non pas les conservateurs, les académiques, les frileux, les pompiers, les réactionnaires, mais les modernes à contre-cœur, malgré eux, à leur corps défendant, ceux qui avancent en regardant dans le rétroviseur, comme Sartre disait de Baudelaire. Ce livre poursuit le filon de la résistance à la modernité qui traverse toute la modernité et qui en quelque manière la définit, en la distinguant d'un modernisme naïf, zélateur du progrès. Une première partie explore quelques grands thèmes caractéristiques du courant antimoderne aux XIX eet XX esiècles. Ces idées fixes sont au nombre de six : historique, la contre-révolution ; philosophique, les anti-Lumières ; morale, le pessimisme ; religieuse, le péché originel ; esthétique, le sublime ; et stylistique, la vitupération. Joseph de Maistre, Chateaubriand, Baudelaire, Flaubert d'un côté, de l'autre Proust, Caillois ou Cioran servent à dégager ces traits idéaux. Une seconde partie examine quelques grandes figures antimodernes aux XIX eet XX esiècles ou, plutôt, quelques configurations antimodernes majeures : Lacordaire, Léon Bloy, Péguy, Albert Thibaudet et Julien Benda, Julien Gracq et, enfin, Roland Barthes, «à l'arrière-garde de l'avant-garde», comme il aimait se situer. Entre les thèmes et les figures, des variations apparaissent, mais les antimodernes ont été le sel de la modernité, son revers ou son repli, sa réserve et sa ressource. Sans l'antimoderne, le moderne courait à sa perte, car les antimodernes ont donné la liberté aux modernes, ils ont été les modernes plus la liberté.
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Egodocuments.ch- Base de données suisse d'écrits personnels
EGODOCUMENTS.CH - Base de données suisse d'écrits personnels La base de données suisse d’écrits personnels est le résultat de projets successifs soutenus par le Fonds national de la recherche scientifique. Le premier, Deutschschweizerische Selbstzeugnisse (1500-1800) als Quellen der Mentalitätsgeschichte , fut mené de 1996 à 2003 sous la direction de Kaspar von Greyerz, aux universités de Zurich puis de Bâle. Les deux suivants, L’éducation domestique au miroir des écrits personnels en Suisse romande (1750-1820) , et Valorisation scientifique des écrits personnels de Suisse latine (1500-1820) , actuellement en cours, sont dirigés par Danièle Tosato-Rigo (université de Lausanne). Dans les trois projets, l’inventorisation a été de pair avec l’exploitation scientifique des documents, dans le cadre de mémoires de master, de thèses de doctorat et de publications diverses (voir Bibliographie ). Seule une partie des nombreux documents repérés font aujourd’huil’objet d’une description dans cette base en raison de ressources limitées. La base présente des écrits personnels rédigés, à quelques exceptions près, entre 1600 et 1820 et conservés dans les principales archives (pour l’essentiel cantonales, universitaires, municipales et ecclésiastiques) et bibliothèques helvétiques (voir Liste des institutions ). Par «écrits personnels», on entend tout texte dans lequel une personne témoigne d’une prise de parole sur elle-même, sur son proche entourage ou sa communauté. En font partie, entre autres, les autobiographies, les journaux de toute nature, les récits de voyage, les livres de raison, les chroniques et les livres de famille. Quoiqu’appartenant également à ce corpus, les correspondances n’ont, à ce jour, pas été inventoriées pour des raisons pratiques. La base de données n’est pas un inventaire exhaustif. Elle reflète des politiques de conservation, davantage qu’elle ne rend compte de l’ensemble de ce qui s’est écrit à l’époque considérée. Équipe Direction des projets :Prof. Kaspar von Greyerz, Université de Bâle Prof. Danièle Tosato-Rigo, Université de Lausanne Collaborateur/trices aux projets :Sebastian Leutert, Université de Bâle Gudrun Piller, Université de Bâle Lorenz Heiligensetzer, Université de Bâle Sylvie Moret Petrini, Université de Lausanne Fiona Fleischner, Université de Lausanne Maïla Kocher Girinshuti, Université de Lausanne Miriam Nicoli, Université de Lausanne Collaboration ponctuelle :Roland Hofer, archiviste d’état, Schaffhouse Urs Martin Zahnd, Université de Berne Nathalie Dahn, Université de Lausanne Maintenance technique /mise en ligne :Jacqueline Frey, Université de Lausanne, Centre informatique Isabelle Moullet, Université de Lausanne, Centre informatique Informatique : Tilmann Robbe, Université de Bâle / Stuttgart Patrice Binand, Université de Lausanne, Centre informatique Christophe Pham, collaborateur externe Nicolas Mermoud, Université de Lausanne Elaboration base de données FileMaker :Jan Hodel Karl Larson Elias Kreyenbühl
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Imaginations biographiques
Séminaire Pensée et création contemporaines,2015-2016, "L’Imagination" Organisé par H. Baty-Delalande et L. Zimmermann Imaginations biographiques Avec Alexandre Gefen « À chaque être, plusieurs autres vies me semblaient dues », écrit Arthur Rimbaud dans Une Saison en enfer , cité en épigraphe de l’essai d’Alexandre Gefen, La Fabrique littéraire de l’individu (Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2015). Inventer la vie, écrire l’irréductible singularité de l’individu: le pas de deux du récit de vies vécues et de l’écriture des possibles suppose une imagination critique qui, d’un même élan, s’attache et s’arrache au réel, pour en livrer les vertiges dans la fiction. Alexandre Gefen, chercheur au CNRS (CELLF, Université Paris Sorbonne), a également publié sur cette question une anthologie commentée: Vies imaginaires, de Plutarque à Michon ( Gallimard, coll. Folio, 2014). Vendredi 10 juin 2016 – 18h-20h Salle 789 C, Bâtiment C des Grands Moulins, 7° étage. Contacts: h.batydelalande@gmail.com; lz2@wanadoo.fr Plan Vigipirate : munissez-vous d’une carte d’étudiant, carte professionnelle ou à défaut d’une pièce d’iden=té pour accéder à l’Université
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Etienne Souriau : de l'esthétique au cinéma
Congrès de la Société Française d’Esthétique,17-18 juin 2016 :« Étienne SOURIAU. De l’esthétique au cinéma » Organisation: Marc Cerisuelo et Carole Talon-Hugon Fondation Lucien Paye – Cité universitaire internationale de Paris Entrée unique par le 47, bd. Jourdan, 75014 Paris - Tram T3 « MONTSOURIS » Vendredi après-midi, 14:30 - Dominique Chateau (Université Paris 1-Sorbonne), «Etienne Souriau: l’héritage conceptuel d’un ‘philosophe oublié’» - Roger Pouivet, (Université de Nancy), «L’ontologie baroque d’Étienne Souriau». - Filippo Dominicali, (Post-doc Université de Lyon), «La vie comme œuvre d'art (Sur l'esthétique de l'existence d'Etienne Souriau)» - Michaël Hayat (Université Paris X), «Onto-esthétique instaurative, multi-réalisme du fantomal et fictions filmiques» Samedi matin, 9:30 - Richard Conte, (Université Paris 1-Sorbonne) «La poïétique d’Etienne Souriau» - Jean-Michel Durafour (UPEM), «Le film en halo de peinture» - Aline Wiame, (Post-doc Université libre de Bruxelles) «La philosophie de l'instauration d'Étienne Souriau est-elle une esthétique ?». Samedi après-midi, 14:30 - Marc Cerisuelo (UPEM), «Étienne Souriau et Albert Laffay, diégèse et monde du film» - Isabelle Rieusset-Lemarié (Université Paris I-Sorbonne), «Incidences heuristiques de l'arabesque dans l'esthétique de Souriau» - Fabien Le Tinnier (doctorant, Université de Rennes 2), «Souriau filmologue: historiographie d’une définition ontologique du cinéma» - Jean Paul Fourmentraux (Université Aix-Marseille, EHESS) «Art et écologie politique. «Le ‘design critique’ du collectif HeHe».
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LES MOTS- La textualité médiévale et sa mise en œuvre
«LES MOTS- La textualité médiévale et sa mise en œuvre» 13 e symposium annuel de l’International Medieval Society (IMS-Paris) en collaboration avec le Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP) de l’Université Paris I—Panthéon-Sorbonne 30 juin-2 juillet 2016 au Centre Malher, 9 rue Malher, 75004 Paris Conférenciers invités: Geoffrey KOZIOL (UC - Berkeley)et Eric PALAZZO (Univ. de Poitiers) L’International Medieval Society organise l’édition 2016 son colloque parisien sur le thème des Mots au Moyen Âge. Les humanités numériques, si elles ont modifié le panorama des études médiévales dans son ensemble, ont au premier chef bousculé la conception, l’apparence et les modalités d’analyse des mots et des textes. Entre dématérialisation des supports et augmentation du nombre des corpus numérisés, les études médiévales cherchent à s’adapter à ces nouvelles façons de produire la connaissance sur le Moyen Âge, en même temps qu’elles définissent les enjeux méthodologiques et historiques du traitement de mots qui existent désormais simultanément sous la forme de sources primaires (dans le codex, le rouleau, la charte ou l’inscription) sous la forme de reproductions numériques grâce aux images, et sous la forme de données statistiques et lexicographiques au sein d’outils de stockage et d’analyse. En contrepoint des apports considérables des humanités numériques, ce colloque de l’IMS a pour ambition de revenir aux mots eux-mêmes et d’interroger les principes intellectuels, techniques et esthétiques qui sous-tendent leur emploi et leur fonction sociale dans les pratiques graphiques médiévales. En analysant les propriétés matérielles et symboliques des supports, les conditions de la mise en signes des textes, les savoir-faire déployés par les scribes, il s’agira de répondre à des questions simples en apparence, mais qui définissent ad fundamentis la culture écrite du Moyen Âge. Qu’est-ce qu’un mot? De quoi est-il composé? Comment se matérialise-t-il sur son support? Quel est le rapport entre le mot et le texte, le mot et la lettre, le mot et le support, le mot et son lecteur? Dans un Moyen Âge qui fait en permanence le grand écart entre l’économie et la profusion du discours, quel est le statut de l’unité mot et quels éléments – visuels, acoustiques, linguistiques ou extralinguistiques – contient-elle? Inscriptions en ligne : https://www.surveymonkey.com/r/2J2VVGL Responsables de l’organisation: Katherine BAKER keb5u@virginia.edu et Kristin HOEFENER kristin.hoefener@gmx.de PROGRAMME Jeudi 30 Juin /Thursday June 30th 9:00-9:30 Registration / inscriptions 9:30-9:45 Welcome and introduction 9:45-11:15 Keynote : Geoffrey Koziol (UC - Berkeley): “From mise en page to mise en scène in West Frankish royal diplomas” 11:15-11:30 Break / Pause café 11:30-13:00 Session 1: Pages et mises en page - Page and Layout Dominique Stutzmann (IRHT) “Words as graphic and linguistic structures: word spacing in psalm 101 Domine exaudi orationem meam (11th – 15th c.)” Adrian R. Papahagi (Univ. of Cluj) “Des mots en marge des mots. Lire la Consolation de Philosophie du IXe au XIe siècle” Anne Rauner (Univ. de Strasbourg) “Surface prévue, surface utilisée : gérer la page d’un « livre vivant ». L’exemple des obituaires paroissiaux du diocèse de Strasbourg à la fin du Moyen Âge” 13:00 – 15:00 Lunch/pause déjeuner 15:00-16:00 Session 2: La matière des mots –The Materiality of Words Caroline Schärli (Univ. of Basel) “Room-Embracing Monumental Inscriptions in Early Byzantine and Carolingian Sacral Buildings” Jean-Marie Guillouët (Univ. de Nantes) “L’écrit monumental comme technologie de l’enchantement : épigraphie et virtuosité technique au dernier siècle du Moyen Âge” 16:00-16:30 Break / Pause café 16:30-18:00 Session 3: Dire et signifier - Saying and Meaning Jennifer Feltman (Univ. of Alabama) “From Priest to Confessor: A Parisian Origin for the New Terminology” Arthur R. Westwell (Univ. of Cambridge) “Correction of Liturgical Words, and Words of Liturgical Correctio: Textuality, Gesture and Meaning in the Ordines Romani” Cory C. Hitt (Univ. of St Andrews) “On seignier / Enseignier: Wordplay in Chrétien de Troyes’ Le Roman de Perceval” 19:30 Dîner/Dinner, remise du prix de l’IMS-Paris 2015 Vendredi 1 juillet/ Friday July 1st 9.30-11:00 Session 4: Mots littéraires - Literary words Anne Levitsky (Columbia University) “ ‘Chansos, vai’: The Personification of Song in the Troubadour Tornada” Lucas G. Wood (Inidiana Univ. Bloomington) “Origines du texte et autorité de la parole dans le Joseph de Robert de Boron” 11-11.30 Break / Pause café 11:30-12:30 Session 5: Les mots contre la pierre – Written on Stone Francisco de Asís García García (Univ. Computense de Madrid) “Création artistique et épigraphie monumentale à l’époque romane : publicité, sacralité et réforme dans l’espace aragonais” Jörg Widmaier (Univ. Tübingen) “Between written and spoken words – Use and function of inscriptions on medieval baptismal fonts” 12:30 – 15:00 Lunch/ pause déjeuner - Board meeting 15:00-17:30 Visite/visit – Medieval Paris Samedi 2 juillet/ Saturday July 2nd 9:00-10:30 Keynote: Eric Palazzo (Univ. Poitiers) “Forme, image, mot: les initiales "O" du sacramentaire de Gellone” 10:30-11:00 Break / Pause café 11:00-12:30 Session 6: De la lettre aux mots-From letters to words Amanda M. Nerbovig (Univ. of Colorado, Boulder) “The Crusader’s Vow: When Words Become Text” Emma O’Loughlin Bérat (Columbia Univ. ) “Writing the Landscape in the Vies of Audrée, Osith and Modwenne” Megan C. McNamee (Univ. of Michigan, Ann Arbor) “The Ambiguous Alphabet: Letters as Numbers c. 1000” 12:30 – 14:30 Lunch/ pause déjeuner 14:30-15:30 Assemblée générale 15:30-16:00 Break 16:00-17:30 Session 7: Mots et images - Words and Images Katja Airaksinen-Monier (IRHT) “Artists’ alphabet: from letter-strings and pseudo-writing to meaningful words” Estelle Ingrand-Varenne (Univ. Poitiers) “Nommer, couper et incorporer” Vera-Simone Schulz (Kunsthistorisches Institut in Florenz) “Polyglossy, Xenography, and the Aesthetics of Pseudo-Script ‘Orientalizing’ Inscriptions in Late Medieval Italian Painting” 17:30 Closing comments 19:30 Closing apéritif
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Lire pour faire/Doing reading
Programme pour le colloque international Lire pour faire/Doing reading Fictocritique , critique créative et autres spéculateurs de textes/Fictocriticism, creative critique and other speculative letters Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle 3 Rue Santeuil, 75005 Paris *** Si vous souhaitez assister au colloque n’oubliez pas d’apporter une carte d’identité, et/ou d’écrire à lecteursperformeurs@gmail.com pour enregistrer votre présence auprès des agents de sécurité de Paris 3 *** Jeudi 30 juin, 2016 Petit déjeuner 9h00 – 9h30 ouverture 9h30-10h30 Sophie Rabau et Florian Pennanech Equations de premier degré Pause 10h45-11h45 Virginie A. Duzer Zola en Mallarmé 11h50-12h50 Claire Paulian L’errance des adjectives Pause déjeuner 14h30-15h30 Virginia Barratt !panic! ictic vocalities Pause café 15h45-16h45 Eliana Vicari Est-ce en lisant et en traduisant qu'on devient écriveron? L'histoirede L'ananas célèbre,une suite très oulipienne, féministiquement correcte... 16h50-17h50 Outranspo (membres de l’Oustranspo) Le poème «perdu» d’Emily Dickinson Discussion *** Vendredi, 1 er Juillet, 2016 Café 9h30-10h30 Olivier Sécardin [10 mai 1759] Pause 10h40-11h40 Erin Soros Searching for Liberty: The Language of Madness 11h45-12h45 Marie-Jeanne Zenetti Lectures en milieux hostiles Pause déjeuner 14h30 – 15h30 Anna Gibbs The Heat of Ontology, The Intertextuality of the Day Discussion POESIE GUERRIERE
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Écriture des origines/Origines des écritures: mémoires et histoires dans l'œuvre récente d'Hélène Cixous
Colloque Ecriture des origines/Origines des écritures: mémoires et histoires dans l'œuvre récente d'Hélène Cixous Les 11 et 12 mai 2017 à l’Université d’Anvers (Belgique) Conférence plénière d’Hélène Cixous à l’Institut des études juives de l’Université d’Anvers (IJS), le jeudi 11 mai, suivie d’une réception Ecrivaine de la vie/du vivant insaisissable, Hélène Cixous présente une œuvre riche et diversifiée qui «se situe au-delà de toute frontière, en dehors de toute définition arrêtée par rapport aux genres littéraires ou sexuels, à l’appartenance nationale et même linguistique» (Segarra, 2003). Elle explore les lieux de l’ entre , au croisement des disciplines, dans une ouverture à un tissage de voix avec d’autres auteurs/autrices et penseurs/penseures. Depuis quelques années, surtout depuis Or (1997), les expérimentations formelles propres à l’avant-garde littéraire, dont elle reste l’une des grandes figures contemporaines, cède le pas à une modalité d’écriture à caractère plus référentiel, plus explicitement autobiographique, qui se penche sur les destins et les legs familiaux dans leur rapport avec les grands moments de l’histoire du XXe siècle. Cixous publie effectivement plusieurs récits de filiation qui ont pour pivot des figures familiales (dont le père, la mère, le frère, la grand-mère, l’enfant mort) ainsi que les multiples filiations et racines dont est tissée son identité complexe d’écrivaine juive algérienne vivant en France. Aux marqueurs récurrents que sont, dans son œuvre, l’algériance, la judéité et la féminité s’ajoute désormais, avec la parution au printemps de Gare d’Osnabrück à Jérusalem (2016) et d’ Une autobiographie allemande (avec Cécile Wajsbrot, 2016), l’exploration d’un héritage allemand qui avait affleuré dans ses écrits précédents, notamment dans Osnabrück (1999) et dans Benjamin à Montaigne (2001). Si les marqueurs (algériance, féminité et judéité) constituent toujours les principaux lieux d’interrogation de son œuvre, ce séminaire explorera les manières diverses dont l’écriture de Cixous se meut aux entrecroisements pluriels d’origines tout aussi multiples. L’origine, qui s’y donne comme point de départ,nomme également ce qui s’origine de certains départs dès lors qu’on (se) défait des mythes de l’origine. L’analyse de ces croisements sera aussi l’occasion de questionner les mémoires croisées (post/coloniales, post-Shoah) dans l’écriture cixousienne. Aussi, les jonctions et articulations avec d’autres arts (peinture, photographie, sculpture, musique), les projets de co-écriture (dont Voiles avec Derrida, 1998, et Insurrection de la poussière avec Adel Abdessemed, 2014), les sutures des différents allers-retours entre familles (famille tout court, famille de langues, famille d’auteurs), les pratiques mémorielles en France comme en Allemagne et en Algérie, et d’autres aspects encore, seront débattus dans des communications en français. Les personnes intéressées sont priées d’envoyer leur proposition de communication (d’environ 250-300 mots) accompagnée d’une courte note biobibliographique et de leurs coordonnées et affiliation à l’adresse ijs@uantwerpen.be au plus tard le 30 août 2016 .Comité d’organisation: Kathleen Gyssels (Université d’Anvers), Evelyne Ledoux-Beaugrand (Université de Gand) et Christa Stevens (Amsterdam University College)
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L'objet peut-il faire la méthode ?
L'objet peut-il faire la méthode ? 8h40___ Accueil 9h_____ OUVERTURE 9h35___ Présentation de l’ouvrage L’histoire est une littérature contemporaine (Seuil, 2014) -Ivan Jablonka (Paris-13) PREMIÈRE SÉANCE • L’ART, UN OBJET ANTIDISCIPLINAIRE? Présidence de séance: Géraldine Prévot 10h____ Être chercheur «en danse»: la transdisciplinarité en question - Aude Thuries (Lille-3) 10h20__ L'avènement américain et allemand des performance studies et le cas des études théâtrales françaises - Gabrielle Girot (ENS de Lyon) 10h40 __ Être chercheur et performer sur un terrain anthropologique -Andrea Jacot-Descombes (Université de Neuchâtel) 11h____ Discussion 11h20__ Pause DEUXIÈME SÉANCE • L’ART EN OBSERVATOIRE TRANSDISCIPLINAIRE Présidence de séance: Christian Biet 11h35__ Penser l’image scénique -Adeline Thulard, (Lyon-2 et Università degli Studi di Milano) 11h55 __ La traduction littéraire comme observatoire transdisciplinaire: histoire quantitative, histoire littéraire, histoire du livre, histoire transnationale -Blaise Wilfert-Portal (ENS Paris) 12h15__ Discussion 12h45__ Déjeuner TROISIÈME SÉANCE • VERS UNE SCIENCE SOCIALE,ARTISTIQUE ET SCIENTIFIQUE? Présidence de séance: Martial Poirson 14h30__ L’ambivalence photographique comme méthode: penser l’image à partir de disciplines extra-artistiques (droit, sciences cognitives) -Nathalie Delbard (Lille-3) 14h50__ L’exemple du parasite entre opérations théâtrale, biologique, économique et numérique: enjeux épistémologiques d’une méthodologie transductive -Isabelle Barbéris (Paris Diderot) 15h10__ Une mise en examen des sciences économiques et sociales en Histoire de l’art -Léa de Saint-Raymond (Paris-Ouest Nanterre) 15h30__ Discussion 15h50__ Pause 16h10__ TABLE RONDE ART & HUMANITÉS NUMÉRIQUES: APPLICATIONS ET PERSPECTIVES Modération: Margot Degoutte et Quentin Rioual Isabelle Barbéris (Paris-Diderot): IDEX Usage des Patrimoines numérisés Aurélien Berra (Paris-Ouest): Humanistica Julien Cavero (ENS Paris): LabeX TransferS Sara Harvey (Paris-Ouest / University of Victoria): Registres de la Comédie-Française (par Skype) Tiphaine Karsenti (Paris-Ouest): Comédie-Française 2.0, projet CréaTIC 17h00__ SYNTHÈSE DE JOURNÉE Christian Biet (Paris-Ouest Nanterre) et l’équipe organisatrice 17h30__ Cocktail de clôture dans les jardins de l’École COMITÉ D’ORGANISATION Margot Degoutte, doctorante en Histoire de l’art Nicolas Laurent, doctorant en Histoire de l’art Géraldine Prévot, doctorante en Études théâtrales Quentin Rioual, doctorant en Études théâtrales COMITÉ SCIENTIFIQUE Anne-Françoise Benhamou (ENS Paris) Jean-Louis Besson (Paris-Ouest Nanterre) Christian Biet (Paris-Ouest Nanterre) Thierry Dufrêne (Paris-Ouest Nanterre) Christian Joschke (Paris-Ouest Nanterre) CONTACT transdisciplinarite@gmail.com AVEC LE SOUTIEN DE EA 4414, Histoire des Arts et des Représentations ED 138, Lettres, langues, spectacles ED 395, Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent Université Paris-Ouest Nanterre Département d’Histoire et Théorie des Arts, École normale supérieure de Paris
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Édition et réédition: la bande dessinée, objet de reproduction Images and texts reproduced/La reproduction des images et des textes
IAWIS International TriennialConference - AIERTI Conférence triennale internationale LAUSANNE, 10-14 July 2017 - du 10 au 14 juillet 2017 Images and texts reproduced - La reproduction des images et des textes Session: « Édition et réédition: la bande dessinée, objet de reproduction » Responsables de la session :Pierre Chemartin (pierre.chemartin@gmail.com) et Evelyne Deprêtre (edepretre@gmail.com) Une version de ce texte en anglais suit. Pour le lecteur lambda comme pour le lecteur averti, la bande dessinée se présente surtout comme un phénomène d’édition. Son existence est, par sa constitution, liée à des pratiques, à des traditions, à des conventions issues du monde de l’édition. Parce qu’elle est institutionnellement le fait d’acteurs évoluant à la fois dans le monde de la presse et celui du livre, et parce que les ouvrages historiques et théoriques sur la bande dessinée n’ont accordé jusqu’à présent que peu d’importance à cet aspect, il peut être utile de l’envisager, non plus tant du point de vue des lecteurs ou des auteurs, mais du point de vue éditorial. En effet, la bande dessinée, sur le plan de l’édition, se présente comme un objet reproductible à l’envi, et, sur le plan de la forme, comme fortement malléable. Cette session vise l’étude des différentes pratiques éditoriales en bande dessinée selon diverses perspectives : par exemple, la couverture, le remontage, la colorisation, le changement de format, le lettrage, le détournement, le matériel, le contenu proprement dit, etc. Il s’agira entre autres de dégager les lignes directrices des activités éditoriales tant pour le contenu que pour le format, de mettre au jour le point de vue des artistes par rapport à l’édition ou la réédition de leurs œuvres, de comprendre le point de vue des lecteurs sur les changements, les renouvellements et les adaptations qui ont bouleversé ou bouleversent encore l’univers éditorial de la bande dessinée, et de circonscrire les activités liées à l’''editing'', qui consiste à créer un produit graphique représentatif de la politique éditoriale d’un éditeur. Finalement, explorer ce terrain riche en possibilités investigatrices conduira à tracer une cartographique de l’édition bédéique depuis son apparition jusqu’à nos jours quels que soient les lieux de publication. Guide pour soumettre une proposition de communication : 1. Envoyez une proposition de communication de 250 mots, en anglais ou en français, en utilisant le formulaire siponible à l'adresse suivante: https://docs.google.com/forms/d/1vote850Mssh1r1oLZe3fiKnrpPdSt_WSTBNQNQ_eC14/viewform?c=0&w=1 2. Vous pouvez ajouter de 1 à 3 image(s) et une coute bibliographie. 3. Indiquez le titre de la session (« Édition et réédition: la bande dessinée, objet de reproduction »). 4. Toute personne peut soumettre une proposition de communication. Cependant, vous devrez être membre deIAWIS/AIERTI pour participer au programme de la conférence. 5. Vous pouvez choisir de soumettre votre proposition en français ou en anglais. *** Session: ''Publishing and republishing: the comics, reproduction object'' Session organizers:Pierre Chemartin (pierre.chemartin@gmail.com) and Evelyne Deprêtre (edepretre@gmail.com) As much for the average reader as for the experienced one, comics are usually seen in terms of publishing and editing. The existence and very nature of comics derive from practices, traditions, and conventions emanating from the publishing world. Since it is an institutional condition that comic artists operate both within the press and book domains, and since comic theory and historiography have largely disregarded it, there may be some value in looking at the nature of comics not so much from the perspective of authors and readers, but from the institution of publication. Indeed, at the level of publishing, comics are reprinted over and over again and highly malleable in terms of form. This session intends to study the differing editorial practices of comics from the perspectives of coverage, assembly, colorization, format changes, lettering, divergences, support material, and the content itself. It will be a question then of tracing the overarching rules governing editorial behavior in relation to both content and format, of accounting for the perspective of the artist on publications and re-editions, of reflecting on the readership’s experience of these changes, and renewals, and adaptations that have shaken, and continue to influence, the editorial enterprise of comics, and finally, to define the activities implied in “editing,” whose graphic productions reflect the editorial policy of the publisher. Finally, in exploring this field rich in investigative possibilities, it will be possible to chart the history of comic publishing from its appearance until today, regardless of the place of publication. Guidelines for Submitting a Paper Proposal 1. Send your 250 words proposals, in English or in French, using the form available at the folloqing address : https://docs.google.com/forms/d/1vote850Mssh1r1oLZe3fiKnrpPdSt_WSTBNQNQ_eC14/viewform?c=0&w=1 2. You can add links to 1-3 image(s) and a short bibliography. 3. Please indicate the title of the panel (''Publishing and republishing: the comics, reproduction object''). 4. Anyone can send a proposal, but you will have to be a member of the IAWIS/AIERTI to be part of the program of the conference. 5. You can choose to give your papers in English or in French.
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Approche rhétorique de la notion d’âge dans le livre III des Essais de Montaigne
Séminaire de l’axe de recherche Thélème «Faire son âge» Jeudi 9 juin 2016 Grands Moulins – Salle 682C - 18h30 Déborah Knop Université de Grenoble 3 – RARE Université Paris-Diderot - CERILAC « Approche rhétorique de la notion d’âge dans le livre III des Essais de Montaigne» Pour s’adresser à un lecteur relativement indéterminé, le discours des Essais n’en est pas moins porteur de leçons personnelles. À ceux qui revendiquent une morale ostensiblement ascétique, à ceux qui oublient leur âge, se sentant toujours jeunes, Montaigne le leur rappelle. Dans certains cas, que Montaigne examine avec soin, les hommes n’ont que l’apparence de la jeunesse, que l’apparence de la vertu. L’auteur des Essais utilise, a contrario, la notion d’âge pour ériger sa propre persona, celle d’un homme dont la valeur morale ne varie pas au gré des époques de la vie. Université Paris-Diderot Entrée 5 rue Thomas Mann (se munir de l’invitation) – Paris 13e Grands Moulins – Bât C – 6 e étage Faire son âge – Rythmes du temps et du corps de l’Antiquité à la Révolution Séminaire thématique de recherche de l’axe THELEME-CERILAC EA 4410: Discours des corps de l’Antiquité aux Lumières (Programme 2015-2018) – Jeudi 17h30-19h30 Le séminaire entend explorer les manières dont se pense et se représente, en particulier dans la diversité des expériences de la durée, le rapport du corps à l'âge, que ce dernier relève d'une assignation codée par la culture, de la possibilité de construction d'un mythe personnel, voire d'une invention de soi inscrite dans un travail spécifique sur le corps.Au-delà du jeu de mots, « faire » son âge signifie donc à la fois une opération d'identification et les manières de problématiser ou de contrarier cette identification. On s’intéressera donc de préférence aux représentations et performances (dans le jeu, le chant, l’oralité) de l’âge en ce qu’elles restituent une expérience ou une épreuve, d’harmonie ou de discordance, de perte ou d’appropriation, de «travail des apparences» (Philippe Perrot) et d’invention de soi et d’un rapport à l’autre, où le rapport au corps est central. THELEME – Littérature et Sciences humaines de l’Antiquité aux Lumières
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L'épreuve de l'altérité
Colloque L'épreuve de l'altérité Mercredi 8 juin 10h-10h30 : Accueil des participants avec petit déjeuner. 10h30-10h45 : Mot d’accueil par Jean-Michel Ganteau. 10h45-11h45 : Conférence inaugurale Morille, Chloé, Doctorante en Littérature Comparée, Université Bordeaux Montaigne. Éprouver l’inquiétante étrangeté de l’altérité préhistorique. 11h45-12h45 : Faire l’expérience du vivant Domenech, Théodora. Doctorante en philosophie, Université Paul-Valéry Montpellier III. Une alterité a priori ? La phénoménologie face à l’anthropologie. Visentin, Yuna. Doctorante en littérature comparée, ENS Lyon. L’épreuve de l’altérité animale : sur le travail de la photographe Tamara Kenneally. 12h45-14h30 : Pause repas 14h30-15h30 : Mise en mots et en images Descamps, Yann. Docteur en LLCE Anglais Etudes nord-américaines, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. In Black and White : The Boondocks et la confrontation perpétuelle à l’Autre dans l’Amérique multiraciale du XXIe siècle. Bihour, Thaïs, Doctorante en Histoire de l’art contemporain, Université Paris I – Panthéon Sorbonne. L’offense au visage, ou l’emblème de la déshumanisation. Regards sur l’oeuvre d’Otto Dix durant la Grande Guerre. 15h30-16h : Pause-café. 16h-17h : Normes et marginalisation Achard-Martino, Marine, Doctorante en Littérature française contemporaine, Université Jean Monnet Saint-Etienne. Le cheminement vers l’altérité : parcours éthique d’un criminel dans le roman Nuit-d’Ambre de Sylvie Germain. Rabbeh, Aïcha, Doctorante en Littérature française contemporaine, Université de Berne. L’Autre entre stigmatisation et réhabilitation dans Désert de J.M.G. Le Clézio. Dîner à partir de 19h à la Panacée. *** Jeudi 9 juin 9h-10h : Entente et mésentente Hivar, Evelyne. Doctorante en philosophie, Université de Bourgogne Franche-Comté. Autrui différent et la possibilité d’un monde commun chez Spinoza. Voskresenskaya, Valeriya, Doctorante en philosophie, Université Paul-Valery Montpellier III. Comprendre l’autre, à la recherche d’un langage commun : la notion d’écoute dans l’herméneutique de H.-G. Gadamer. 10h-10h20 : Pause-café. 10h20-11h20 : Echec de la rencontre ? Marchessou, Isabelle, Doctorante en littérature britannique, Université Paris Est. Le fantôme : spectre de mon alter ego dans la littérature britannique du XIXe siècle. Saint-Martin, Vanessa, Doctorante en Littérature espagnole, Université Bordeaux Montaigne. La communication en défaut : l’Autre dans Yerma de Federico García Lorca. 11h20-12h20 : Etrangeté et dissonance Faure, Alexandre. Doctorant en psychopathologie clinique, Université Rennes 2. L’apatrie du sujet : inquiétante étrangeté. Bresson, Jonathan, Doctorant en sociologie, Université Rennes 2. L’épreuve de l’altérité: se confronter à la dissonance. 12h20-13h40 : Pause midi 13h40-14h40 : Regards sur la maladie Astier, Marie. Doctorante en Etudes Théâtrales, Université Toulouse Jean-Jaurès. Rendez-vous gare de l’Est : un spectacle qui interroge la visibilité (l’invisibilité ?) de la bipolarité dans nos sociétés contemporaines. Pouteyo, Michaël. Doctorant en Philosophie, ENS-Lyon. L’autre sans sujet : la recherche de Fernand Deligny. 14h40-15h40 : La rencontre avec le patient Martin, Emmanuel. Psychologue clinicien, Docteur en psychologie, Université Rennes II. Une responsabilité de l’écart. Cazemajou, Anne, Docteure en anthropologie, ENS de Lyon. La première rencontre entre thérapeute et patient : de l’altérité à l’intersubjectivité. 15h40-16h : Pause-café. 16h-17h : L’autre dans la cité Campailla, Giovanni, Doctorant en Histoire de la pensée politique et Philosophie politique, Université Rome III (Scienze politiche) en cotutelle avec l’Université Paris Ouest – Nanterre La Défense (Sophiapol). L’expérience de se faire entendre par l’autre. Gambarotto, Yaël, Doctorant en philosophie. Pour une conception politique de la vulnérabilité : expérience démocratique et épreuve de l’altérité chez Claude Lefort. 17h-17h15 : Conclusions et clôture du colloque.
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Le Logoscope, base des nouveaux mots dufrançais
Le Logoscope est la première base de néologismes en ligne pour le français. Cet outil propose des moyens d'analyse lexicologique classiques, mais ilse distingue par son approche textuelle de la création lexicale. Il est ainsi possible d'interroger les néologismes selonleurposition dans le texte,selon lathématiquedutexteou encore selon la présence ou non de glose. La version en ligne donne actuellement accès à plus de 5000 néologismes (base actualisée endécembre 2015) et offrepar ailleurs de nombreusesstatistiques sur l'usage des néologismes dans la presse française.La version experte hors ligne permet quant à elle de croiser sans limite lescritères de recherche, d'exporter les résultats dans un tableur, et d'effectuer une recherche au moyen d'expressions régulières. L'équipe du Logoscope (LILPA, Université de Strasbourg) vous en souhaite une heureuse utilisation!
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Alternative Francophone , vol.2, no1 : "Fictions du terrorisme dans l’espace francophone"
Fictions du terrorisme dans l’espace francophone (Alternative Francophone , vol.2, no1) Numéro spécial dirigé par Djemaa Maazouzi, Sathya Rao et Chris Reyns-Chikuma Il n’y a pas d’inventeurs du terrorisme; l’invention est dans le terrorisme. Le terrorisme cherche le spectaculaire. Il veut, littéralement, parler aux yeux et frapper l’imagination. De l’antiquité à l’époque moderne, la réalisation d’actes imprévisibles et spectaculaires visant à instaurer des transformations importantes a précédél’appellation terrorisme: tyrannicides, assassinats systématiques des ennemis politiques lors de la révolte des Zélotes en 66-73 apr. J.-C., Haschischins dans la Syrie des XIe-XIIIe siècles, conspirationnistes du XIXe, anarchistes du début du XXe siècle... Mais dès qu’il s’est agi d’élargir l’impact de l’acte commis par sa communication, les mises en scènes de l’acte de terreur ont redoublé d’imagination. Le phénomène du terrorisme, compris comme emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques de la part d’un groupe d’individus parfois manipulé par certains états, n’est pas un problème nouveau: groupe Baader-Meinhof en Allemagne, Brigate Rosse en Italie, groupuscules basques en France et en Espagne, IRA en Angleterre, islamismes de tous bords (AIS, GIA), suprématistes blancs aux États-Unis, Boko Haram au Nigeria. Ce phénomène, qui recouvre des réalités complexes et fort diverses, a connu des capacités exponentielles de diffusion médiatique et une dimension globalisée jusque-là inédite. Non seulement le terrorisme a-t-il continué à s’internationaliser depuis les années1960, mais il a aussi opéré un changement d’échelle en mutant en «hyper-terrorisme», inscrivant désormais l’action terroriste comme le fait d’une «nébuleuse terroriste, voire d’une multinationale politique ou religieuse contre les États» (Michaud, 2011). À côté des discours médiatiques et scientifiques sur le terrorisme, que disent, que montrent les fictions de ce phénomène? Peuvent-elles quelque chose face à ce fléau qui les concurrence d’une certaine façon? Tandis que les fictions donnent en spectacle le simulacre, le terrorisme rend réelle la plus terrifiante des fictions. Il réalise la pire des fictions dans le cadre du quotidien au moyen d’instruments parfois anodins. Il ravit à la fiction l’une de ses forces d’abstractions fondamentales: sa capacité à convoquer ou à produire des symboles. Pour leur part, les productions francophones ont fait une large part à la représentation du terrorisme des Justes d'Albert Camus (théâtre, 1949) jusqu’à Djihad de Ismaïl Saidi (théâtre, 2016) en passant par Windows on the world de Frédéric Beigbeder (roman, 2003), Les Agneaux du seigneur de Yasmina Khadra (roman, 1998), L’explication de YB (roman, 1999), Le Serment des barbares de Boualem Sansal (roman, 1999), Rachida de Yamina Bachir-Chouikh (film, 2002) ou encore Masqué de Serge Lehman (bande dessinée, 2012-13) pour n’en citer que quelques-unes. Alternative francophone est à la recherche d’articles en français ou en anglais portant sur les représentations, mises en scène, discoursdu terrorisme dans la poésie, le roman, la BD, les séries télé, le cinéma, les web films, les web séries, etc. Voici des thèmes parmi d’autres que les contributeurs pourront explorer: Les différents traitements du terrorisme (humoristiques, philosophiques, artistiques, etc.,) dans des œuvres francophones. Existe-t-il une esthétique du terrorisme avec ses figures, sa rhétorique et ses modes d’énonciation particuliers? Le terrorisme comme figure historique, mais aussi créative et avant-gardiste de contestation de l’ordre établi (esthétique, politique, etc.). Le terroriste comme (anti-) héros (urbain, pauvre) négatif (largement théorisé parles sociologues et présent dans les années1990 dans les médias français). Comparaison entre les diverses représentations du terrorisme (et du terroriste) dans le contexte francophone et d’autres contextes. Recyclage de légendes (ou fictions) fabriquées sur le terrorisme. Calendrier 15 janvier2017: envoi des articles par courriel à Sathya Rao (srao@ualberta.ca), Chris Reyns-Chikuma (reynschi@ualberta.ca) et/ou Djemaa (dmaazouzi@gmail.com). Veuillez noter que les articles ne respectant pas le protocole de publication disponible sur le site du journal (https://ejournals.library.ualberta.ca/index.php/af/about/submissions#onlineSubmissions) ne seront pas acceptés. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous adresser par courriel à Sathya Rao (srao@ualberta.ca). Les articles seront évalués à l’aveugle par deux experts et la décision finale, éventuellement accompagnée de recommandations, sera envoyée par courriel à l’auteur dans un délai de 3 à 4 mois. 15 juin 2017: publication du numéro en ligne. Alternative Francophone est un journal académique en ligne et en libre accès publié au département de langues modernes et d’études culturelles (MLCS) de l’Université de l’Alberta. Bénéficiant d’une grande visibilité et d’une solide réputation, le journal est indexé dans de nombreuses bases de données aussi bien européennes que nord-américaines comme MLA, DOAJ, Mir@bel et EBSCO.
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Critique , n°829-830 : «Musique, violence, politique»
Critique , n°829-830:«Musique, violence, politique» EAN13: 9782707329738 144 p. EUR 13 Présentation De l’inventions des hymnes aux expressions du deuil national, de l’histoire de la censure et de la propagande aux effervescences de la mobilisation, des vociférations de la terreur aux chants de résistance et aux rythmes de la liberté… il existe une étonnante solidarité entre la musique et la politique –entre les puissances de la musique et la multiplicité des enjeux de la vie politique. Comme si la musique était, plus que tout autre art, bonne conductrice de collectivité, de soulèvement, de révolte, mais aussi bien de violence, d’oublis coupables et d’assujettissements. Comme si surtout, avec la musique, l’Histoire n’en avait jamais fini de gronder en nous. Cette solidarité, d’où vient-elle? De la musique elle-même, ou de ce que l’on en fait? Vient-elle des appropriations, des instrumentalisations (c’est le mot), voire des confiscations du musical par le politique – par la symbolique nationale, notamment? Vient-elle d’une volonté, dans tel ou tel dispositif musical, d’imiter (ou d’inquiéter) les rapports de pouvoir, de hiérarchie et d’autorité? Vient-elle au contraire d’une «disponibilité» complète, qui va de pair avec une absence supposée de signification (puisque la musique est réputée ne rien signifier, ne rien «vouloir dire» et donc pouvoir tout accompagner, prêtant apparemment son intensité à toutes les causes)? Vient-elle encore d’une puissance propre aux œuvres musicales (car il y va dans la musique d’une intensité émotionnelle hors pair, lorsque s’ouvre, dans un océan de pathos , une gamme affective infinie, avec son énergie incomparable d’insinuation, d’occupation subjective, et bien sûr d’érotisation)? De tout cela évidemment, et tout cela révèle une économie de forces contradictoires, mêlées au cœur de nos espaces publics et de nos territoires les plus intimes. Ce sont ces liens entre musique et politique, liens insistants mais d’une ambivalence extrême, que Critique a souhaité mettre en valeur. Numéro conçu et dirigé par Marielle Macé. Contributions de: Esteban Buch Nicolas Donin Bastien Gallet Olivier Ihl Violeta Nigro-Giunta Peter Szendy Entretien d’Esteban Buch avec Marielle Macé, Stéphane Roth et Sabrina Valy
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Littérature , n° 181 : "À l'écart de soi"
Littérature , n° 181 : "À l'écart de soi" L’ultime victoire de l’enfance chez Sartre Rony Klein L’autobiographe et les siens : envers et contre tous Anne Strasser Les styles du dialogue dans Rousseau juge de Jean-Jacques Jean-François Perrin « Fantaisies » montaigniennes dans la Première journée (1623) de Théophile de Viau Dorine Rouiller La traduction comme partage d’une instabilité originaire Aukje van Rooden Apprendre auprès des oeuvres : la linguistique à l’école de la littérature François Rastier La dédicace, règle du jeu littéraire dans la bibliothèque de Michel Leiris Isabelle Diu Note de lecture. Esther Tellermann, Carnets à bruire et Nous ne sommes jamais assez poète Martine Créac’h Lire les résumés sur le site de l'éditeur … Accès aux textes intégraux via Cairn …
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L'imaginaire ludique : création et enjeux (Sfax Univ., Tunisie)
VIe COLLOQUE INTERNATIONAL DE LERIC Laboratoire d’Études et de Recherches Interdisciplinaires et Comparées Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax-Université de Sfax L’IMAGINAIRE LUDIQUE: CREATION ET ENJEUX Parrainé par le CRI2i (Centres de Recherches Internationales sur l’Imaginaire) 8-10 décembre 2016 Hôtel Orient Palace - SOUSSE APPEL A COMMUNICATION I- Présentation générale Poursuivant ses travaux sur l’imaginaire, le laboratoire LERIC se propose d’approfondir son exploration du sacré – objet de son dernier colloque – en étendant la réflexion à la question du jeu , un autre pan de l’imaginaire que la culture contemporaine semble mettre au pinacle. Quel autre recours que l’esprit ludique pour faire face à la violence chaotique du monde, pour rétablir les valeurs du vivre-ensemble qui semblent avoir été ébranlées, bref, pour se défaire, ne serait-ce que momentanément, des angoisses, y compris celles que pose une certaine lecture du sacré? Le jeu ne serait-il pas finalement l’unique moyen d’une désacralisation libératrice et salutaire ? Ne serait-il pas la seule échappatoire qui nous reste pour apaiser les craintes face à cet accroissement vertigineux du péril – du puérilisme, au sens que lui confère Huizinga [i] –, face à cette montée en puissance de l’insignifiance – selon la formule de Cornelius Castoriadis –et du non-sens ? C’est à la croisée des cultures, des discours, des usages quotidiens et de la fiction que se situe la pensée du jeu. Inhérente à toute posture, elle préside à nombre d’enjeux du contemporain, elle ne cesse de proposer des motifs de recherche, d’alimenter des réflexions novatrices, d’inciter à poser les questions relatives au sens et à interroger ses multiples pratiques – tant littéraires, artistiques, sociales et éducatives, que technologiques ou économiques. Ce colloque se propose de poursuivre l’interrogation herméneutique du jeu initiée au cours de ce dernier demi-siècle. Le regain d’intérêt porté au ludique, surtout après les travaux pionniers de l’historien Johan Huizinga et du sociologue Roger Caillois, a conduit à des découvertes remarquables qui ont permis non seulement une meilleure compréhension des sociétés, mais également un renouveau des sciences humaines. Huizinga a démontré que la prospérité socioculturelle de toute civilisation se mesure, entre autres, à l’aune de sa capacité à s’ouvrir aux jeux; avant d’être un homo sapiens , un homo faber ou un homo economicus , l’être humain, est un homo ludens , le jeu chez l’homme est plus ancien que la culture. Poursuivant ces travaux, Caillois a souligné que le jeu sert notamment à canaliser les instincts, à s’armer face à l’angoisse du sacré et à assurer à l’homme son épanouissement social. Mais c’est surtout la classification qu’il propose des jeux qui pourrait être exploitée dans le cadre de ce colloque afin de réfléchir sur les enjeux du ludique et sur sa capacité de favoriser la création artistique et la créativité sous toutes ses formes. La distinction entre compétition, hasard, simulacre et vertige (que Caillois baptise respectivement Agôn , Alea , Mimicry et Ilinx ), entre le jeu comme activité libre ( Païda ) et le jeu comme activité réglementée ( ludus ) ne peut que nous aider à mieux creuser les mécanismes de cette notion et à explorer sa dimension créative. Il s’agira de prolonger la réflexion sur ces travaux qui ont tenté d’interroger l’imaginaire lorsqu’il tend à se détacher de la raison et se voulant libérateur, un facteur d’enrichissement, lorsqu’il «nous invite, en pastichant Jean-Jacques Wunenburger, au ludique […], lorsque le savoir est défaillant» [ii] . Ce serait un truisme d’affirmer que l’esprit ludique se pose en antonyme du sérieux, mais Huizinga révèle le caractère hybride du jeu, le « sérieux ludique » par opposition au « sérieux utilitaire ». Qu’implique alors cette perception du jeu lorsque le terme rejoint son antipode? Comment définir le ludisme quand les frontières entre le jeu et le sérieux s’estompent? Quels sont les critères qui aident à l’appréhender? Sont-ils invariables ou changent-ils avec les sociétés et les époques? Quels sont les outils qui permettent de vérifier sa compréhension et son interprétation? Ce colloque privilégiera au premier chef les pratiques artistiques (arts plastiques, arts visuels, littérature, cinéma, danse, bande dessinée, musique, etc.) à l’origine de toute tentative impliquant le ludique hors de l’usage commun. Le jeu serait à saisir dans sa dimension subversive remettant en question le fonctionnement habituel des choses de ce monde, dans sa capacité à refuser de jouer le jeu de la convenance, à déjouer les règles préétablies, à rejouer sur un mode «sérieux ludique» les expériences de la vie. La VIe colloque de Leric se propose de dresser un état des lieux des recherches menées sur l’imaginaire du jeu dans les pratiques artistiques et les sciences humaines et sociales en confrontant analyses, travaux et perspectives à partir des axes suivant :Philosophie (religion, sacré, spiritualité)Arts, littérature, linguistiquePédagogie et sciences de l’éducationSciences sociales, politique et économie II- Description des axes 1- Philosophie (religion, sacré, spiritualité) La perception philosophique du jeu – activité mineure sans fin en soi, chez les grecs – ne va changer diamétralement qu’avec Schiller qui le rattache à notre essence humaine. A ses yeux,« L’homme ne joue que là où, dans la pleine acception de ce mot il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue» [iii] . Pour Leibniz, il offre un cadre propice à la création et au déploiement de tout l’art d’inventer. Nous souhaiterions lors de ce colloque revenir sur les raisons de cette mutation et mettre en débat ce changement d’anthropologie philosophique qui fait que le jeu finit par devenir synonyme de création et acquérir une place essentielle dans la constitution de l’humain. D’autre part, nous aimerions revisiter le rapport entre le jeu et le sacré: par-delà le fait qu’il nous transporte au-delà du réel et qu’il nous permet de contourner le poids pesant de certaines perceptions du sacré, le jeu ne peut-il pas s’apparenter lui-même à une forme de spiritualité? Etant donné qu’il obéit à un ensemble de règles préétablies, ne met-il pas en place tout un rituelsocio-sacral ? Le territoire du jeu ne se situe-t-il pas entre l'enfer de la réalité assujettie aux instincts et le paradis du sacré, du divin? Rappelons, du reste, que Huizinga substitue à l’opposition entre le sacré et le profane sur laquelle repose l’institution religieuse, le jeu dans son opposition à la vie courante: cette dichotomie, selon lui, organise les fondements de la culture et définit les bases du culte. 2- Arts, littérature, linguistique Par-delà la place de choix qu’occupe le jeu dans la littérature contemporaine – on citera à titre d’exemples, "le cadavre exquis" des surréalistes, le roman policier, les calligrammes, le "synthoulipisme" et "l’anoulipisme" des oulipiens, la vague du roman postmoderniste dont l’enjeu a été analysé par Olivier Bessard-Banquy dans Le roman ludique –, il convient de souligner que le rapport qu’établit cette notion avec la création littéraire au sens large, est tout à la fois ancien et complexe. Le jeu a toujours nourri l’imaginaire d’écrivains qui se sont amusés à créer des univers fictionnels visant moins à divertir qu’à définir des genres et des esthétiques. Tout le théâtre est, au demeurant, un "jeu", des courants entiers de la poésie et du roman sont essentiellement ludiques – le Roman de Renart, le Roman de la Rose, le genre héroï-comique (Rabelais), la Pléiade, le Baroque, les Précieux, les Décadents qui, selon Gérard Peylet, ont cultivé le jeu pour créer l’illusion de l’artifice [iv] , etc. Ce colloque constituera une occasion pour réfléchir sur tout acte de création reposant sur une définition quelconque du jeu ainsi que sur la place qu’il occupe dans l’imaginaire créatif de l’écrivain. Il étendra aussi la réflexion à la rhétorique du jeu, à l’humour et à l’ironie, qui sont souvent associés aux jeux de mots et dont les immenses ressources créatrices ne cessent de nous intriguer. En effet, dans le domaine de la linguistique et de la stylistique, le jeu sur le langage n'est pas sans rapport avec une seule forme de communication et une vision toute particulière du monde et des choses. L’art constituera également un champ de réflexion privilégié pour ce colloque. Les artistes contemporains ont réinventé le jeu, explorant de nombreuses situations expérimentales qui remettent en cause les perceptions convenues et qui engagent le spectateur en dehors du fonctionnement courant de la vie. Rappelons aussi que depuis les trois dernières décennies, c’est-à-dire cette époque imprégnée par la cyberculture, le jeu vidéo ne cesse de s’évertuer afin de recevoir les privilèges d’un art à l’instar des autres disciplines artistiques historiquement établies. 3- Pédagogie et sciences de l’éducation A interroger la pédagogie et de manière plus générale les sciences de l'éducation, on relève que le jeu ne cesse de s’y affirmer comme fondement psychologique essentiel conférant au processus éducatif l’efficience indispensable pour atteindre les objectifs visés. Toujours est-il que ses enjeux pédagogiques ne cessent de soulever des questionnements susceptibles de faire évoluer l’action d’apprentissage: quels sont les paramètres dont on doit tenir compte pour qu’un apprentissage fondé sur le jeu permette une meilleure transmission de l'information et participe à l’épanouissent de l'apprenant? Comment la pédagogie ludique pourrait-elle développer chez lui l’esprit de créativité ? Comment le jeu pourrait-il devenir le moteur de la créativité pédagogique? 4- Sciences sociales, politique et économie Le jeu par définition semble se situer hors de la sphère de la vie sociale, étant donné que l’objectif des activités ludiques est de permettre à l’individu de se placer en dehors des contraintes qui la déterminent. Mais, en réalité, il établit des liens étroits avec la société, y suscitant constamment des échanges variés. On voudrait en effet revisiter, dans le cadre de ce colloque, le caractère à la fois complexe et transversal de cette notion et contribuer à la compréhension de certains de ses enjeux. A titre d’exemples, les approches sociologiques, psychologiques et psychanalytiques pourraient nous aider à comprendre plusieurs nouveaux phénomènes sociaux liés à la pratique de certains jeux, comme les conduites à risques qui attirent de plus en plus les jeunes, les formes pathologiques du jeu, l’addiction au jeu d’argent ainsi qu’aux jeux sur internet auxquelles sont exposés principalement les adolescents. En accord avec la nature des investigations poursuivies par notre laboratoire d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires et Comparées (LERIC), ce colloque, tout en privilégiant les domaines des Lettres et des Arts, souhaite s’ouvrir à toutes les disciplines que peut solliciter la réflexion sur le jeu. Il ambitionne de confronter les vues des chercheurs en Histoire, en sciences sociales (sociologie, sciences politiques), en psychanalyse, ainsi que des acteurs en économie, des experts en technologies modernes et en informatique, et de créer des synergies interdisciplinaires autour des enjeux du ludique et de ses rapports avec l’inventivité, la créativité et la création. Principales échéances et droits d’inscription -Les propositions de communication (titre, résume – une vingtaine de lignes –, 5 mots clés) seront accompagnées d'une courte notice bibliographique et envoyées au plus tard le 30 septembre 2016 à l'adresse suivante : colloque.imaginaireludique@gmail.com -15 octobre 2016: notification de la liste des communications acceptées. -30 novembre 2016: rentrée des textes définitifs, accompagnés de leur résumé. Un droit d'inscription forfaitaire de:150 € sera demandé aux participants étrangers. Ce droit d'inscription inclut : - le programme du colloque ; - les pauses-café ; - l'hôtel en demi-pension pendant 4 jours.180 DT sera demandé aux participants locaux. Ce droit d'inscription inclut : - le programme du colloque; - les pauses-café ; - l'hôtel en demi-pension pendant 2 jours. Comité scientifique : Jean-Jacques WUNENBURGER (Université de Lyon), Samir MARZOUKI (Université de Tunis), Gérard PEYLET(CLARE-LAPRIL, Université Michel de Montaigne, Bordeaux3), Ali TOUMI ABASSI (Université de Tunis), Jalel El GHARBI (Université de Tunis), Hédia KHADDAR (Université de Tunis), Hédia ABDELKEFI (Université de Tunis),Dominique VIART (Centre des sciences de la littérature française (CSLF), Université Paris X), Arbi DHIFAOUI (LERIC, Université de Sfax), Mohamed WAHBI (Université Ibn Zohr, Maroc), Géraldine PUCCINI (CLARE-LAPRIL, Université Michel de Montaigne, Bordeaux3), Mustapha TRABELSI (URLDC, Université de Sfax), Abdelkrim OUBELLA (Université Ibn Zohr, Maroc), Monia KALLEL (Université de Tunis), Badreddine BEN HENDA (Université de Tunis), Kamel SKANDER (LERIC, Université de Sfax), Hichem ISMAIL (LERIC, Université de Sfax). Comité de pilotage : Wafa NASRI (LERIC, Université de Sfax), Yacine ZOUARI (Université de Tunis), Mounir DAMMAK (Inspecteur d’Enseignement Secondaire-Sfax), Soumaya REBAÏ (LERIC, Université de Sfax), Hédi MEGDICHE (Inspecteur d’Enseignement Secondaire-Sfax), Olfa DAOUD MNEJA (Formatrice pour l’Enseignement Secondaire), Imed KACHOURI (Formateur pour l’Enseignement Secondaire), Kamel SKANDER (LERIC, Université de Sfax), Hichem ISMAIL (LERIC, Université de Sfax). Comité d’organisation : Soukaina ISSAMI (LERIC, Université de Sfax), Abbes MARZOUKI (LERIC, Université de Sfax), Mohamed BOUSSARSAR (LERIC, Université de Sfax), Mouna BESBES (LERIC, Université de Sfax), Aymen DEGACHI (LERIC, Université de Sfax), Faten MASMOUDI(LERIC, Université de Sfax), Mariem BELLAAJ ( LERIC, Université de Sfax), kawther MANSOURI ( [v] LERIC, Université de Sfax), Wissem KEFI, (LERIC, Université de Sfax), Hichem HAMROUNI (LEIRIC, Université de Sfax), Wissem KADRI (LERIC, Université de Sfax). Coordinateurs : Kamel SKANDER Arbi DHIFAOUI Hichem ISMAIL [i] Incertitudes : Essai de diagnostic du mal dont souffre notre temps , 1935, Essai trad. du néerlandais par J. Roebroek, Paris, Librairie de Médicis, 1939, p.175. [ii] Voir L’imaginaire , Presses Universitaires de France, 2003, Que sais-je ? [iii] Schiller, Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme , trad. R. Leroux, Paris Aubier, 1943, rééd. 1992, p. 221. [iv] Voir Les évasions manquées ou les illusions de l’artifice dans la littérature «fin de siècle» , Honoré Champion, Paris, 1986.
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F. Malzacher (dir.), Not Just A Mirror: Looking For The Political Theatre of Today
Malzacher, Florian NOT JUST A MIRROR LOOKING FOR THE POLITICAL THEATRE OF TODAY Performing Urgency #1 196 Seiten 15,5 x 22,5 cm Englischsprachige Originalausgabe 2015 Broschur ISBN 978-3-89581-378-8 14,90 € / eBook 9,99 € Whom to represent, in which way, and with what right ? The recent crisis of representation in democracy has also hit the representation machine of theatre at its core. Theatre, long considered to be the political art form, now struggles with how to relate adequately to society. Often it is either trapped into the content-driven world of representation or indulges in the belief of the transformative power of aesthetics alone. Not Just a Mirror maps a movement of artists from all over the world searching for the political theatre of today. A theatre that wants to engage with society both in its contents as in its form, creating a contemporary community in which social and political actions can be deployed and in which societies in their — actual or possible — varieties are played out, performed, expanded, tested, or even invented. Not Just a Mirror is comprised of eight essays, two interviews, and 15 case studies of political theatre makers, and investigates the performing arts as a political laboratory of the present. It explores how theatre, dance, and performance reveal their essential agnosticism, provoking the potential to actively change society rather than merely serving as a cover-up for the dysfunctions, fractures, and wounds of society. With contributions by Julian Boal, Boris Buden, Matan Cohen, Annie Dorsen, Galit Eilat, Monika Ginterdorfer, John Jordan, Alexander Karschnia, Hervé Kimenyi, Beatrix Kricsfalusi, Bojana Kunst, Hans-Thies Lehmann, Judith Malina, Florian Malzacher, Tala Jamal Manassah, Oliver Marchart, Carol Martin, Lloyd Nyikadzino, Giulia Palladini, Roman Pawłowski, Jeroen Peeters, Goran Sergej Pristaš, Christian Römer, Sylvia Sasse, Francesco Scasciamacchia, Michael Sengazi, Vassilis Tsianos, Margarita Tsomou, Benjamin Wihstutz and Franck Edmond Yao. A publication by House on Fire, Live Art Development Agency & Alexander Verlag Berlin. The book series Performing Urgency is supported by the Culture Programme of European Union. *Band 1 der von Florian Malzacher herausgegebenen englischsprachigen Reihe Performing Urgency. Wie kann Theater heute politisch sein? Wie kann Theater heute noch politisch sein? Wie kann Theater heute wieder politisch sein? Der englischsprachige Band Not Just a Mirror setzt sich mit grundlegenden Fragen des politischen Theaters in der Gegenwart auseinander und stellt künstlerisch-politische Strategien und Praktiken von Theatermachern aus aller Welt vor – u. a. Chto Delat, Milo Rau, Kretakör, Faustin Linyekula, Public Movement, Christoph Schlingensief, Akira Takayama. Mit Beiträgen von Julian Boal, Boris Buden, Matan Cohen, Annie Dorsen, Galit Eilat, Monika Ginterdorfer, John Jordan, Alexander Karschnia, Hervé Kimenyi, Beatrix Kricsfalusi, Bojana Kunst, Hans-Thies Lehmann, Judith Malina, Florian Malzacher, Tala Jamal Manassah, Oliver Marchart, Carol Martin, Giulia Palladini, Roman Pawłowski, Jeroen Peeters, Goran Sergej Pristaš, Christian Römer, Sylvia Sasse, Francesco Scasciamacchia, Michael Sengazi, Vassilis Tsianos, Margarita Tsomou, Franck Edmond Yao u. a. *On peut lire sur laviedesidees un article sur cet ouvrage : "Le théâtre pour transformer le monde", par A. Cassigneul.
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"Rafraîchir les idees. Entretien avec M. Angenot" (laviedesidees.fr)
Rafraîchir les idées Entretien avec Marc Angenot par Sarah Al-Matary & Alexandre de Vitry, mis en ligne sur laviedesidees.fr le 3 juin 2016 Peut-on encore se réclamer de l’histoire des idées? Cette approche, souvent discréditée, n’a pas dit son dernier mot. Marc Angenot en retrace les apports, et explique comment elle peut enrichir notre connaissance des sociétés. À lire, voir ou écouter sur laviedesidees.fr
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