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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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Proust et les arts : de la musique à la musicothérapie

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JOURNÉE D’ÉTUDE 7 juin 2016 CRP PROUST Sorbonne nouvelle-Paris3 et MASTER «Création artistique» Paris5-Descartes «Proust et les arts» «De la musique à la musicothérapie » Université Sorbonne Paris Cité sous la responsabilité de Mireille NATUREL Matin: «Proust et les arts» SORBONNE, 46, rue Saint-Jacques, 75005 PARIS, 3 e étage, salle M Ouverture par Mireille NATUREL , responsable du Centre de Recherches Proustiennes de la Sorbonne nouvelle 9h15-10h00, François PROULX , Assistant Professor à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, USA, « Les Plaisirs et les Jours ou l’art de la parure» Présidence de session: Annick BOUILLAGUET , Professeur des universités émérite, Marne-la-vallée 10h15-11h00, Mireille NATUREL (MCF-HDR Paris3), «La musique dans le Cahier 29: Proust et Les Maîtres Sonneurs de George Sand » 11h00-11h45, Joowon KIM (doctorant Paris3), «Proust et l'invention d'un roman postwagnérien» Après-midi: «De la musique à la musicothérapie » UFR STAPS, 1, rue Lacretelle, 75015 PARIS, salle 16 Ouverture par Todd LUBART , professeur des universités Paris5, responsable du Master «Création artistique» 14h30-15h15, Dr Christine FALQUET , psychiatre, doctorante en musicothérapie, «Du "sentir en soi" au récit. Processus de symbolisation dans la pratique clinique à médiation sonore et musicale.» 15h15-16h00, Ingrid-Quy GONTRAN , Master 2 «Création artistique», Option Musicothérapie, Paris5-Paris3, «La musicothérapie et la biographie musicale en soins palliatifs, un accompagnement au "mieux mouri». 16h15-17h00, Jean-Yves PATTE , musicologue, journaliste sur France Musique, «Les archives phonographiques de musicothérapie» Pot de clôture offert par le Master «Création artistique»: salle 03

Creating is Remembering, 2016-Poetry Books-1401

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//www.fabula.org/actualites/documents/74410.jpgCreating is Remembering, 2016-Poetry Books-1401 June 2-4 2016, Duke University Friday, june 3 10 am-12:30pm, Perkins 118, Bostock LibraryWelcome: Deborah Jakubs , University Librarian I: LITERARY ANTHOLOGY: THE CODEX & THE DIGITAL SPHERE Deborah McGrady , University of Virginia - Courtly Poetry stripped of its Aura: Collecting, Reading, Writing in Turin, Archivio di Stato, J.b. IX 10 Benjamin Albritton , Stanford University - Patterns of Transmission across Late Medieval French Lyric Collections Liz Milewicz , Digital Scholarship, Bostock Library, Duke University - Can the Repository be a Platform for Creating? Discussion Lunch Duke Gardens 12:30-2:00 II. RECUEIL de POÉSIE & MÉMOIRE / LITERARY ANTHOLOGY & MEMORY 2:30pm-5pm Perkins 118, Bostock library Sylvie Lefèvre , Université Paris-Sorbonne - Livre d’Inglant / livre de mémoire: les œuvres de Charles d’Orléans et d’autres poètes dans les manuscrits Paris BnF, fr. 19139, Arsenal 2070, et quelques autres… Nathalie Koble , Ecole Normale Supérieure, rue d’Ulm - Brouiller et fatrouiller le parchemin: qu’est-ce que la poésie de circonstance? Amandine Mussou , Université Paris-Diderot - Mise en scène du vers et conscience formelle dans le manuscrit de Stockholm (Kungliga Biblioteket, Vu.22) Discussion Saturday, june 4 10am-12:30pm The Edge, Workshop Room, Bostock Library III. CULTURAL MEMORY- VILLON, DANTE, CHRISTINE de PIZAN Jane Taylor , Oxford University - « Le Temps, qui tout efface, jusques icy ne l’a sceu effacer »: François Villon, Context, Co-Text & Memory Helen Solterer , Duke University - Fac-similé & Memory: Schwob alias Villon Martin Eisner , Duke University - What did Dante’s Virgil Look Like? : An Introduction to Dante’s Library Tessa Nunn , Duke University - Embodying and Writing Joan of Arc: Christine de Pizan & Joan of Arc CONCLUDING DISCUSSION

L.-N. André, Game of Rome. L'Antiquité vidéoludique

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Laury-Nuria André, Game of Rome. L'Antiquité vidéoludique, éditions Passage(s), collection Essais, Paris, 2016., Passage(s), collection "Essais", 2016. EAN13 : 9791094898116. Que regardons-nous, lorsque, avatars d’un jeu vidéo antiquisant, nous observons l’ensemble des paysages et décors qui servent d’écrin à l’action vidéoludique? De quelle nature relève ce « quelque chose d’antique »? De quel référent s’agit-il ? C’est l’enjeu de cet ouvrage. De l’Antiquité, il en sera question tout au long de notre réflexion. Elle est la figure du désir et de l’absence. Elle est ruine, abandon, oubli, mort. Mais elle est aussi résistance, lutte contre l’oubli. Pourquoi les jeux vidéo ? Parce qu’en s’emparant de la culture antique, ils (re)dessinent les contours d’un héritage qui se singularise car « [il] n’est précédé d’aucun testament » (René Char). Cette réception de l’Antiquité est le propre de notre société car, du fait de sa nature médiumique, le jeu vidéo donne une version autre de l’Antiquité : en interrogeant cet autre, on voitémerger une esthétique vidéoludique et une poétique de la réception. Docteur de l’ENS de Lyon, Laury-Nuria André enseigne dans le Supérieur les Langues anciennes et l’Histoire de l’Art antique. Spécialiste de l’épopée et du paysage, plasticienne et romancière, elle interroge la place de l’Antiquité dans la culture contemporaine.

Le texte entre production et réception,

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Le laboratoire de recherche «Sémiotique, études narratives et culturelles» de la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia, Université Moulay Ismail, Maroc, Organise les 03, 04 et 05 novembre 2016 Un congrès international sous le thème: «Le texte entre production et réception » La notion de texte soulève de nombreuses problématiques qui interfèrent entre elles. Elles sont à la fois d’ordre théorique, épistémologique et culturel. Parmi ces problématiques on peut citer d’une part ce qui a trait à la distinction entre texte et non-texte et, d’autre part, la question des critères de distinction entre les types de textes et leurs genres. Si l’on s’accorde parfois sur les délimitations du texte, celles-ci diffèrent en revanche d’une théorie à l’autre et changent d’une culture à l’autre. À cela s’ajoute le fait que le texte se construit dans une position inter-épistémique. Du point de vue conceptuel, le texte est étroitement lié soit à une théorie, soit à un modèle ou à une méthode. Dans une perspective pratique, il est synonyme de création et de multiples manifestations textuelles différentes et variées aussi bien dans leurs formes d’expression que dans leurs genres discursifs. Du coup, sa présence restera astreinte à la logique des attractivités entre théorie et création, entre modèle et copie. Il en ressort que la notion de texte, en tant qu’objet de réflexion et d’observation, se décrit de par son statut théorique et cognitif comme étant" problématique". En effet, étant muable, le texte se caractérise par sa non-fixité conceptuelle. Il n’a pas de frontières définitives, qu’elles soient théoriques ou opérationnelles, car il ne se limite pas à une seule référence. Il se constitue dans le processus de mutation permanente de la théorie, de ses transformations épistémologiques, sociales et à l’intersection des sciences humaines. Il est donc un champ du savoir, à la fois interdisciplinaire et en continuelle transformation. C’est la raison pour laquelle, toute tentative tendant à délimiter la notion de texte doit, du point de vue épistémologique, accéder à un certain degré de pertinence en procédant à l’élaboration d’un système de cohérence entre les indices distinctifs du texte et ses multiples références. À cet égard, nombreuses sont les théories qui interviennent pour fournir des propositions, des stratégies d’interprétation, en vue d’élucider davantage le statut problématique de la notion de texte. À ce propos, un certain nombre de disciplines se sont développés autour de cette notion dont on peut citer, à titre d’exemple, la textologie, la linguistique textuelle, la sémanalyse, les sciences cognitives et interprétatives. Nous pouvons diviser ces disciplines suivant deux modèles dont la divergence et la différence sont marquées par une tension palpable: - le modèle de l’immanence qui englobe les théories qui s’intéressent à la théorisation textuelle sur la base de ses caractéristiques immanentes et de ses composantes internes. Ce modèle possède plusieurs ramifications dont on peut citer, entre autres, les théories formalistes, structuralistes, déconstructivistes et sémiotiques. Le projet de ce modèle théorique repose sur l’observation des éléments qui constituent la structure du texte et en régulent le système productif. Il en résulte que tout ce qui se rapporte au référent se trouve au bout du compte écarté, qu’il soit un référent sociologique, culturel ou idéologique; - le modèle de la réception concomitant à l’émergence des théories de la réception, de l’interprétation et de la pragmatique. Il se focalise sur l’instance de la réception et sur celle du lecteur après avoir, dans un premier temps, centré son intérêt, sur la substitution structurale qui s’opère exclusivement dans l’instance de production du texte. Dans cette perspective, les préoccupations théoriques s’intéressent actuellement à la problématique de réception du texte et à son interprétation: Comment interprète-t-on le texte? Comment le reçoit-on? Quels sont ses effets sur le processus de sa réception? Quel serait le rôle du lecteur? Quelles seraient les limites de l’interprétation? Quelles sont les politiques de l’interprétation? Quels sont les droits du texte et ceux du lecteur? Préoccupations qui portaient auparavant et de façon systématique sur des questions du genre: comment lit-on le texte? Quels sont ses indicateurs littéraires? Quels sont les éléments du système textuel? Face à cette bipolarisation entre les deux modèles qu’exacerbe la divergence entre l’horizon du texte et celui du lecteur, entre l’autorité du texte et celle du lecteur, entre le monde ambiant et l’histoire, il est nécessaire que tout projet théorique, aspirant à l’édification d’une perspective généralisante et dialectique du texte, fasse pari de l’élaboration d’une vision globale de celui-ci, vision qui doit être à la fois systémique et historique, structuraliste et dynamique, descriptive et interprétative. En soulevant toutes ces problématiques, ce congrès portant sur le texte entre production et réception , tend à faire le tour de ces questions que l’on doit notamment aux théories et aux sciences du texte: Comment s’organise un texte? Quels sont ces indicateurs? Quelles sont les règles de son fonctionnement? Les mécanismes régissant la production du texte sont-ils universels ou relatifs? Quel est le rôle des cultures dans l’appropriation de ces mécanismes? Quel est le statut du texte dans les mass-médias numériques? Comment reçoit-on le texte? Comment s’interprète-t-il? Quel est le statut de l’interprétation à l’ère du lecteur virtuel et des réseaux numériques? C’est dans ce contexte que nous proposons les axes de réflexion suivants:Texte littéraire entre production et réception (texte en prose, poème, ... etc.)Texte artistique (théâtre, cinéma, peinture et publicité…)Texte philosophique.Texte religieux.Texte juridique.Texte de littérature numérique. Modalités de participation et de soumission des communications : Les propositions de communication devront être envoyées sous la forme d’un résumé de 2000 signes, assorti de cinq mots clés et d’une bibliographie de cinq références au maximum. Le fichier de la proposition (anonymisé) sera accompagné d’un second fichier comportant des informations sur l’auteur de la communication (Nom, prénom, statut professionnel, établissement, adresses postale et électronique personnelles). L'inscription au colloque est gratuite. La Faculté polydisciplinaire et ses partenaires prendront en charge les frais d’hébergement et de restauration pour la période du déroulement du colloque. Les frais de transport sont à la charge des participants. Calendrier: -Les résumés des communications sont à envoyer par mail au format .doc ou .pdf jusqu’au 15 juillet 2016 , date limite de soumission des propositions, à l’adresse suivante: congreproduction@yahoo.com -Le 05 octobre 2016 : réception finale des textes après la décision du comité scientifique. -Les 03, 04 et 05 novembre 2016 : date de tenue du congrès à la Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia, Universté Moulay Ismaïl, Maroc. -Les communications, dans leur version définitive, seront à nouveau expertisées en double aveugle, après le colloque, pour donner lieu à une publication des actes. Responsable du congrès: La Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia. Comité scientifique: Anne BÉCHARD-LÉAUTÉ (Université Jean Monnet, Saint-Étienne, France) Mohammed BEN AYYAD (Université Sfax, Tunisie) Diana GRADU (Université Alexandru Ioan Cuza, Iasi, Roumanie) Mokhtar LAZAAR (Université Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem, Algérie) Massimo LEONE (Université de Turin, Italie) Abdellatif MAHFOUD (Université Hassan II, Casablanca, Maroc) EL Bachir TAHALI (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc) Abderrahmane TENKOUL (Université Ibn Tofaïl, Kénitra, Maroc) Comité d’organisation: Abdellah BERRIMI, El mahdi BERRIMI, Atmane BISSANI, Mohamed BOUAZZA, Khouya ELOMARI, Mustapha ELOUIZI, Said KARIMI, Hassan MOUHDACH, Mohamed OUHADI, Jaouad ROUCHDI, Bouchra SAIDI, Abderrahmane TEMARA, Samira ZARKI, Otmane ZIANI. URL de référence :http://www.fpe.umi.ac.ma/ Adresse : BP 512, Boutalamine, Errachidia, 52000, Maroc Téléphone : +212 35 57 00 24 / 35 65 -Fax: +212 35 57 43 07 / 35 88 Pland'accès Pour accéder à la Faculté Polydisciplinaire d'Errachidia au niveau local : prendre leboulevard Hassan II, ensuite la route nationale n°13 direction de Meknès.

La critique d'art des poètes (XIX e-XX e siècle)

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Colloque : La critique d'art des poètes (XIXe-XXe siècle) Organisé sur trois années (2014-2017), ce programme s’intéresse aux relations des poètes de langue française avec les peintres anciens ou contemporains depuis le XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Ce programme concerne d’abord la réinvention de la critique d’art par les poètes à compter des œuvres de Gautier et de Baudelaire. Il devrait notamment permettre de montrer comment, sur le modèle de Stendhal, les poètes réemploient des formes journalistiques pour des méditations et des raisonnements subjectifs qui donnent à entendre une pensée esthétique à travers des cas particuliers, du grand romantisme de Delacroix à la modernité de Constantin Guys. Il s’agit, plus généralement, de sonder les caractéristiques de cette prose d’idées esthétiques, qui articule réception et réflexion, mais aussi observation et imagination, comme la notion de prose poétique, qui vient avec fréquence innerver des ekphraseis, fortement personnalisées. Ce va-et-vient entre prose et poésie nourrit une critique d’art dont la portée créatrice aboutit volontiers à la collaboration du poète et du peintre, à partir du cas emblématique de Mallarmé et Manet. Forts de ces expériences, les poètes du XXe siècle élaborent de manière libre des pratiques singulières qui, non content de valoriser le statut de critique imaginatif, interrogent la poésie dans ses virtualités plastiques, chez Apollinaire et Reverdy en particulier, au contact de Braque et Picasso. Les relations entre poésie et peinture prennent alors la forme d’explorations tous azimuts, que ce soient des recherches typographiques, des collages surréalistes, ou des livres à figures. Autant de compagnonnages entre les expériences créatrices qui contribuent, par réfraction, à singulariser la critique d’art des poètes par rapport à la critique d’art spécialisée ou universitaire, dont diffèrent sensiblement les moyens et les buts (par exemple chez Char ou Bonnefoy, chez Du Bouchet ou Noël). Dans le cadre du colloque de l’UVSQ des 2 et 3 juin 2016, le programme entend questionner, de manière plus spécifique, le retour de ces pratiques dans la poésie. Il s’agira d’établir les enjeux et les modalités de la poésie d’art, du poème critique, de la rêverie esthétique. On examinera ces types d’écriture qui ont tendance à se détacher du support de la toile pour en proposer un reflet original et au-delà, pour constituer une forme autonome, un genre à part, hybride et vagabond, où le poétique prend le pas sur la critique, où l’iconique entre en résonance avec la réflexivité de la poésie elle-même, occupée de ses contours et tentée par leurs transgressions. L’idée même de poème trouve alors à se renouveler, loin des clivages traditionnels, à la faveur d’un déplacement du paradigme musical vers le paradigme pictural, parfois jusqu’aux confins du processus de modélisation. Programme Jeudi 2 juin 2016 UVSQ, auditorium de la BU, site Guyancourt 10h00 Accueil des participants 10h15 Ouverture du colloque par Serge Linarès, au nom du comité d’organisation Sous la présidence de Philippe Kaenel 10h30 Delphine Gleizes (Université Lumière Lyon-II) « “À toi, peintre, le monde ! À toi, poète, l’âme !”Victor Hugo critique d’art ? » 11h15 Sylvain Ledda (Université de Rouen) « Le sérieux du dilettante : Musset, poète et critique d’art » 12h00 Florence Pettelat (UVSQ) « Le Louvre imaginaire : réminiscences et muséographiedans l’œuvre de Verlaine » Après-midi Sous la présidence Dominique Kunz-Westerhoff 14h30 Henri Scepi (Université Sorbonne Nouvelle-Paris III) « Rimbaud et la critique de l’art » 15h15 Jean-Nicolas Illouz (Paris VIII- Vincennes Saint-Denis) « Les impressionnistes et Stéphane Mallarmé » 16h00 Pause 16h15 Antonio Rodriguez (Université de Lausanne) « Le primitivisme breton face à l’art nègre : Max Jacob, critique d’art » 17h00 Serge Linarès (UVSQ) « “Le rendez-vous des poètes”. Aspects de la lyrique sur Picasso » Vendredi 3 juin 2016 UVSQ, auditorium de la BU, site Guyancourt Sous la présidence d’Antonio Rodriguez 9h30 Corinne Bayle (ENS de Lyon) « “ Les chambres les plus secrètes de l’ombre ”. Éluard et Masson » 10h15 Thomas Augais (Université de Fribourg) « “Nous sommes la cible” : les poètes face à l’œuvre d’Alberto Giacometti » 11h00 Pause 11h15 Dominique Kunz-Westerhoff (Université de Lausanne) « Imaginer le dehors : critique d’art, livres d’artistes et poèmes de l’espace chez Jacques Dupin » 12h00 Letizia Lupino (UVSQ) « Bernard Noël, le regard et l’espace » Après-midi Sous la présidence de Jean-Nicolas Illouz 14h30 Philippe Kaenel (Université de Lausanne) « Dégel Parfum de Michel Butor, Muriel Olesen et Gérald Minkoff (1990) :poésie et photographie en miroir » 15h15 Gaëlle Théval (Paris) « “Frapper les mêmes touches de l’être” : Bernard Heidsieck et Jean Degottex » 16h00 Olivier Quintyn (Académie de Versailles) « De “l’artification” de la poésie :la poésie contemporaine dans le “monde de l’art” ». 16h45 Conclusion du colloque Informations complémentaires : Comité d’organisation Corinne Bayle (ENS de Lyon) Philippe Kaenel (Université de Lausanne) Serge Linarès (UVSQ) Contact Serge Linarès : serge.linares@uvsq.fr Avec le soutien > du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC, EA 2448, UVSQ) > du Centre d’Études et de Recherches Comparées sur la Création (CERCC, EA 1633, ENS de Lyon) > de la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY) Affiche Pierre Tal Coat, illustration pour Laisses d’André du Bouchet (Lausanne, Françoise Simecek, 1975)

Anachronismes contemporains (Clermont-Ferrand)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74416.jpgCentre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS, EA 4280) Équipe «Écritures et Interaction sociales» Programme: «Anachronismes porteurs» Mercredi 15 juin 2016 MSH de Clermont-Ferrand, à 9h00, Amphi 220 Pendant longtemps considéré comme la plus grave des fautes qui puisse être commise par un historien (L. Febvre), l’anachronisme a commencé à être réévalué positivement durant les dernières décennies. Sa dimension heuristique permettant de problématiser l’histoire (N. Loraux), l’anachronisme a été hissé au rang d’outil d’analyse de l’œuvre d’art – où l’on décèle volontiers un «montage» de temps hétérogènes (G. Didi-Huberman). Il est alors perçu comme un «lieu commun» où se rencontrent histoire de l’art et étude de la littérature (R. Guidée), voire comme une «catégorie littéraire universelle» (J. Luzzi). Le programme Anachronismes Porteurs , porté par le Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS, EA 4280), a pour but d’approfondir cette réflexion, en s’intéressant notamment aux limites des approches euchroniques – «l’artiste et son époque» – ainsi qu’à la place que l’anachronisme occupe dans l’écriture de textes littéraires et la création d’œuvres d’art. Dans la lignée du Dictionnaire raisonné de la caducité des genres littéraires (2014), qui analyse le processus d’abandon et de «réhabilitation» des formes et genres littéraires, ce programme vise à examiner différentes modalités de décalages temporels suscités par des choix considérés comme inactuels et qui, pourtant, réactivés à partir d’un tout autre contexte historique et socioculturel, rencontrent un présent . Quels outils pour examiner la réhabilitation de procédés considérés comme désuets, l’élaboration d’œuvres tenues pour inopportunes, le destin d’artistes dits inclassables? L’anachronisme peut en effet surgir dès le moment de la création, ne constituant donc pas seulement un outil épistémologique permettant de décrire certains modes de réception des œuvres. Or, il n’est peut-être pas de champ où il soit plus difficile de déceler l’anachronisme que dans le contemporain. Tout acte de création porte la marque de l’époque qui le voit naître, il ressemble à son présent, qu’il reflète et diffracte, tout en le façonnant de manière active. Qu’est-ce qui, dans une œuvre, diverge de ce présent? Répondre à une telle question implique une réflexion consciente à la fois sur le Zeitgeist et sur le travail de façonnage du présent que propose l’œuvre. Celui qui s’interroge sur l’art contemporain se place à un moment où aucune distance temporelle ne sépare le créateur et le public d’une œuvre. Il y a, du moins le présuppose-t-on, convergence entre une oeuvre et sa réception. Il s’agit d’une création dans le «maintenant», et destinée au «maintenant», adressée à ses contemporains mêmes. Comment anachroniser la perception du contemporain, comment dissiper cette «euchronie» qui est sans doute partiellement illusoire? Responsables scientifiques: Saulo Neiva et Claire Gheerardyn Programme de la journée d’études 9h00 Accueil des participants 9h15 Saulo Neiva (CELIS, EA 4280): Présentation de la journée Président de séance: Saulo Neiva (CELIS, EA 4280) 9h30 Cédric Loire (École Supérieure d’Arts de Clermont Métropole, ESACM) L’anachronisme comme méthode. Claire Gheerardyn (CELIS, EA 4280) Mettre en anachronisme? Quelques gestes de lecture. 10h30 Discussion et pause Président de séance: Claire Gheerardyn (CELIS, EA 4280) 11h00 Jean-Charles Vergne (FRAC Auvergne) L’anachronisme est inadmissible, d’ailleurs il n’existe pas. Marianne Jakobi (Centre d’Histoire Espaces et Cultures CHEC, EA 1001) Anachronismes et primitivismes: perspectives de recherche en histoire de l’art contemporain. 12h00 Discussion et pause-déjeuner Président de séance: Géraldine Texier-Rideau (ENSACF/GRF Ressources) 14h30 Christian Drevet (École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, ENSACF) Anachronismes d’architecture. Rémi Laporte (École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, ENSACF) Les anachronismes constructifs dans l’architecture du logement collectif. Stéphane Bonzani (École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, ENSACF) Paradoxes de l’archaïque en architecture (sous réserve). 16h00 Discussion 16h30 Perspectives de collaboration

Les mots de la pratique. Dits et écrits d’artistes: théories et fictions (Paris)

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Les mots de la pratique. Dits et écrits d’artistes: théories et fictions Ce colloque s’intéresse aux processus de création et à l’attention que les artistes leur accordent dans leurs propres réflexions. Il s’inscrit dans la dynamique impulsée par la nouvelle ligne de recherche transversale consacrée aux dits et aux écrits des artistes portée par l’Institut ACTE UMR 8218 Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il prend également pour appui le récent projet de recherche «Exposer la recherche en art» présenté au titre de la politique scientifique en partenariat avec le Musée des Arts et Métiers, le Centre Pompidou, le Centre national des arts plastiques, l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, l’Université Saint Joseph de Beyrouth (Liban), l’Université de Coimbra (Portugal). Ce colloque se donne pour tâche d’interroger la place et le statut de la pratique dans la pensée des artistes contemporains. Elle s’intéresse notamment aux notions de savoirs, d’évaluation, de transmission auxquelles l’artiste se réfère dans sa démarche à l’instar de tout chercheur. Si la pratique est bien ce qui définit a priori un artiste, les témoignages de celui-ci montrent qu’elle peut être abordée de façon multiple. S'inscrivant dans la tradition, certains artistes considèrent essentiellement la notion de métier, quand d’autres mettent d’avantage en avant une redéfinition des moyens et des techniques de création. Les uns s’attachent au respect du métier, en appellent aux savoir faire; les autres remettent en cause les matériaux et les outils de fabrication pour entreprendre le procès de la production artistique. Les processus créatifs peuvent également y être différenciés selon qu’ils se rapportent au faire ou qu’ils soient dictés par un processus mental. Dans un entretien de 1960, Marcel Duchamp rappelle que « le mot art […] veut dire “faire”» pour insister sur l’exercice manuel et individuel que commande l’art tandis que les écrits de l’artiste américain Joseph Kosuth, héritier de Marcel Duchamp, arguent de sa seule existence conceptuelle détachée de toute préoccupation matérielle. D'une autre manière, bien que l'on puisse encore l'appréhender à travers une réalisation achevée, la pratique est parfois envisagée comme primordiale et autonome, l'artiste privilégiant avant tout un ensemble de gestes ou de protocoles aux dépens du résultat obtenu. C’est selon Aristote, dans son Éthique à Nicomaque , la distinction entre poiesis et praxis : non moins accompagnées l’une et l’autre de raison, aucune de ces dispositions ne contient l’autre: «l’action ne se confond pas avec la création, ni la création avec l’action.» L’agir étant lui-même sa propre fin, le faire vise une autre fin que lui-même. Pour l’artiste, autant qu’on le voit aujourd’hui de plus en plus soumis à l’injonction de s’exprimer sur ses intentions, l’énonciation de ses idées ne saurait dès lors faire le départ entre sa disposition à créer et sa disposition à écrire ou parler. Les formes que prennent ces témoignages révèlent encore les motivations qui lui sont propres. Écrire sur sa pratique peut ainsi répondre à un désir de transmission et de communication, par exemple dans le cadre d’un entretien, de conférences ou de cours, mais aussi pallier à une crise dans la création. Programme Le colloque se déroulera au Cnam, 292 rue St Martin, Paris, 3e, dans la salle de conférences qui est située à côté du Café des techniques. 9h15 > 9h30: accueil des participants 9h30 > 9h45: ouverture du colloque Yves Winkin , directeur du Musée des Arts et Métiers, Paris Christophe Viart , université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Modération: Agnès Foiret (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) 9h45 > 10h15: Dominique Chateau (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Duchamp, agent double 10h15 > 10h45: Brigitte Aubry (université Toulouse 2) Dits et non-dits d’une pratique: les mots de Richard Hamilton 10h45 > 11h00: pause 11h00 > 11h30: Valérie Da Costa (Université de Strasbourg) Le visible à l’épreuve du lisible: les écrits de Lucio Fontana 11h30 > 12h00: Giovanna Zapperi ( École supérieure d’art de Bourges )Carla Accardi: le temps du travail et les gestes de la vie 12h00 > 12h30: discussion 12h30-14h00: pause déjeuner (libre) Modération: Hélène Sirven (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) 14h00 > 14h30: Sally Bonn (École supérieure d’art de Lorraine, Metz) «L’écriture sert à réaliser» (Michelangelo Pistoletto) 14h30 > 15h00: Éric Bonnet (Université Paris 8) Écrire l’espace. Robert Morris, «Aligned with Nazca» 15h00 > 15h15: pause 15h15 > 15h45: Sandrine Morsillo (Université Paris 1) L’écrit entre régression et transgression dans les œuvres de Gérard Gasiorowski et Yayoi Kusama 15h45 > 16h15: Hilde Van Gelder ( Université catholique de Louvain) À contre-courant du «passer au bleu»: l’art humanitaire d’Allan Sekula et de Sylvain George 16h15 > 16h45: discussion et clôture du colloque

Marges et marginalia (École des Chartes, Paris)

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Marges et marginalia PROGRAMME 9h Allocution d’accueil par Jean-Michel Leniaud, directeur de l’École nationale des chartes 9h10 Allocution d’accueil par un membre de l’École Pratique des Hautes Études 9h20 Introduction de la journée par Cécile Capot - École Pratique des Hautes Études,École nationale des chartes/Centre Jean-Mabillon, École française d’Extrême-Orient et Tiphaine Foucher - École nationale des chartes/Centre Jean-Mabillon,Paris IV. Matinée : Avec ou sans marge ? La place et la fonction des marges au moment de la création du document PREMIÈRE SESSION Authentifier, valider, légitimer : la marge, un élément central ? 9h35 Modérateur : Olivier Poncet , professeur à l’École nationale des chartes et directeur du centre Jean-Mabillon. 9h45 La bataille des marges dans les lettres royales (milieu du XV e siècle-début du XVII e siècle) Solène de la forest d’Armaillé – École nationale des chartes/Centre Jean-Mabillon, Université́ de Cergy-Pontoise/Agora, LabEx Patrima. 10h15 Une légitimité marginale : de la pièce au sultan Jean-David Richaud - Université Paris 1/Laboratoire Orient et Méditerranée. 10h45 Les bordures et marges des billets de la Banque de France (XIX e-XX e): des supports pour quelles fonctions? Mathieu Bidaux – Normandie Université/Groupe de recherche en Histoire, Banque de France. 11h15-11h30 - Pause DEUXIÈME SESSION Image en marge : autonomie ou dépendance ? Quel est le lien entre la marge et ce qu’elle illustre ? 11h30 Modérateur : [à confirmer] 11h40 Des plafonds à drôleries ? Analyse des plafonds peints médiévaux à la lumière des marges des manuscrits Delphine Grenet – Université Paris IV/Centre André-Chastel. Laura Ceccantini – Université Paris I/Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris. 12h10 L’Ancien Testament à la marge Noémie Marijon – Université Pierre-Mendès-France/Maison des sciences de l’homme. 12h40-14h - Déjeuner Après-midi : «Il n’y a de vie que dans les marges. » Balzac La marge comme moyen d’appropriation du document par son possesseur TROISIÈME SESSION Faire le texte sien : de l’étude de sa réception aux enjeux de son édition par les historiens 14h Modérateur : Christine Bénévent , professeur à l’École nationale des chartes. 14h10 Un travail dans les marges : la Sicile de François Sabatier (1818-1891) Hélène Guerin – Université Paul-Valéry/Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales de Montpellier. 14h40 Les “écrits au verso” dans le Japon médiéval : forme et fonctions des “marges” dans l’œuvre du moine Monkan (1278-1357) Gaetan Rappo – Université de Waseda (Japon), Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale. 15h10 “De tout et de rien” dans les marges du Tournoiement Antecrist de Huon de Méry (ms. Stockholm, Kungliga Biblioteket, Vu 22) Nicole Bergk Pinto – École nationale des chartes/Centre Jean-Mabillon, Université Libre de Bruxelles/Centre de recherche Études littéraires, philologiques et textuelles. 15h40 Les éditions commentées de textes bouddhiques au Japon : le cas des traductions chinoises commentées et annotées en japonais de textes sanskrits Romaric Jannel – École Pratique des Hautes Études, Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale. 16h10-16h30 - Pause QUATRIÈME SESSION Le document en chantier : corriger, enrichir, organiser, faire évoluer 16h30 Modérateur : Emmanuelle Chapron , maître de conférences à Aix-Marseille Université. 16h40 La marge qui corrige et qui conteste : controverse autour d’une édition parisiennedu XVII e siècle TiphaineFoucher , École nationale des chartes/Centre Jean-Mabillon, Paris IV. 17h10 Le catalogue II de la bibliothèque de l’École française d'Extrême-Orient : une source précieuse pour l'histoire de ses collections Cécile Capot , École Pratique des Hautes Études, École nationale des chartes/Centre Jean-Mabillon, École française d’Extrême Orient. 17h40 Conclusion par Ismérie Triquet - Université Rennes II Haute-Bretagne et Mathieu Picard - École Pratique des Hautes Études. 18h00 Fin de la journée

Roman rose / Roman noir. Territoires hétérogènes de la fiction (Congrès SATOR, Aix-Marseille)

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Colloque SATOR, Aix-en-Provence, 23-25 mars 2017 Ce colloque est une initiative du projet CRISIS Territoires hétérogènes du roman policier , piloté par le CAER et le CIELAM. Du 23 au 25 mars 2017 à Aix-en-Provence, la SATOR (Société d’analyse des topiques romanesques, http://satorbase.org ) organise son congrès international annuel sur le thème Roman rose / Roman noir. Territoires hétérogènes de la fiction . Il s’agira de s’interroger sur les origines, les filiations et les hybridations de la littérature noire, dans ses rapports avec les motifs lyriques et amoureux (des rituels courtois du fin ‘ amor à la collection Harlequin) et ses hésitations entre le genre noble et la fiction sérielle (de la novella à la pulp fiction ). Corpus engagés Le colloque portera sur la littérature narrative des origines à nos jours, sans exclusion a priori d’époque, de genre ni de langue, avec une attention particulière aux phénomènes de récurrence constitutifs des topiques de la littérature noire et de la littérature rose ainsi qu’à la circulation des topoï d’un genre dans un autre. «Roman» est pris dans le sens très large de littérature narrative, incluant les formes versifiées, les formes brèves, les formes illustrées. Les communications pourront, en fonction des propositions, être regroupées en ateliers thématiques. Pour une histoire de l’hybridation romanesque? On peut définir la naissance européenne et l’histoire du roman comme celle d’une hybridation entre thèmes et motifs lyriques et amoureux d’une part, épiques et tragiques d’autre part. On ne parle pas encore de roman rose, ni de roman noir, qui renvoient à une littérature sérielle, commerciale, apparue en dehors des circuits de colportage du roman populaire à la fin du XVIIIe siècle. Mais, au-delà du lexique et des realia qui changent, parle-t-on toujours de la même hybridation? Poésie et chanson de geste, histoire tragique et nouvelle galante, réflexion morale et description des bas-fonds, révolution et fait divers, chronique mondaine et scandales de corruption…: faut-il opposer une hybridation intertextuelle et générique à une hybridation dans le réel même, motivée notamment par l’émergence de la Presse, puis des Médias comme nouveaux paradigmes de la représentation? Ou peut-on reconstituer des fils topiques courant de part et d’autre de cette révolution réaliste, qui avait initialement conduit la SATOR à limiter son champ d’expérimentation à 1800? Par ce questionnement au-delà des époques et des contextes, ce colloque constituera une tentative expérimentale pour dépasser le cloisonnement des pratiques critiques qui freinent le dialogue scientifique entre chercheurs en littérature classique et chercheurs en littérature contemporaine, et entre spécialistes des différentes aires linguistiques revendiquant une histoire et une pratique du roman. Il s’agit là d’un véritable défi théorique pour la SATOR qui, tout en restant fidèle à la continuité historique à laquelle elle s’est toujours tenue, aimerait aussi expérimenter et voir quelles questions surgissent lorsqu’on poursuit l’observation jusqu’au roman contemporain. Le rose avec le noir Le rose, l’idylle déterminent une galerie de personnages types, un mécano de péripéties convenues, un répertoire d’objets et de lieux. Pour le noir, un certain effet est attendu, d’explosion spectaculaire (la scène de crime) ou au contraire de réticence, de mystère 1, d’angoisse vis-à-vis de ce qui échappe à la représentation. Il semble ainsi que le noir conditionne un dispositif, quand le rose structure une narration, de la première rencontre 2au dénouement. Mais parfois c’est le contraire: par les rapports obligés qu’il pose entre les personnages, le rose instaure un dispositif fictionnel, tandis que le noir déclenche l’enquête, la rouerie, le crime: commande le déroulement d’une narration. L’intertexte, le genre, le topos , le fait-divers sont les vecteurs de cette construction qui superpose, avec des techniques multiples, une narration et un dispositif, voire échange à vue ces fonctions. C’est cette circulation, ce jeu qu’on entreprendra ici d’étudier. Déterritorialisation et globalisation de la fiction Le repérage des filiations topiques qui circulent de la littérature rose à la littérature noire devrait permettre de dégager les phénomènes de déterritorialisation du topos quand ces thèmes passent d’un genre ou d’une aire culturelle dans un(e) autre. Lorsque un thème est détaché du contexte (générique, culturel, historique, social, géographique) dans lequel il a été conçu, il se désincarne en quelque sorte en topos , plus aisé à emprunter, à manipuler, à réutiliser: il se déterritorialise. Peut-on dès lors définir le topos comme un thème déterritorialisé? Ou le topos au contraire circonscrit-il à chaque fois, conformément à son étymologie, un nouveau territoire de la fiction? Ce qui est en jeu dans cette interrogation, c’est la globalisation de la production littéraire, comprise non seulement comme un processus contemporain, dont le polar et le soap opera seraient en quelque sorte l’accomplissement, mais comme une tendance beaucoup plus ancienne de la fiction dont la forme roman aurait été le creuset précurseur, et le rose et le noir — la polarité à la fois réductrice et ordonnatrice. Propositions de communications, de tables rondes et/ou de sessions thématiques Les propositions peuvent prendre la forme d’une communication individuelle, d’une session thématique regroupant au moins 3 communications, ou d’une table ronde, sous la forme d’une présentation collective. Communication individuelle Les propositions pourront porter sur tel ou tel corpus, ou genre, ou réseau topique concerné par les frontières du rose et du noir. On portera particulièrement attention aux éléments de codification et aux phénomènes de brouillage, de déception de l’attente du lecteur, de circulation d’une aire culturelle dans une autre, de filiation d’une époque dans une autre. Session thématique Indiquer le responsable de la session, la thématique générale, les 3 propositions ou plus. Table ronde Indiquer le responsable de la table ronde, présenter synthétiquement le projet de recherche qu’il s’agit de présenter. Envoyer les propositions à Stéphane Lojkine ( stephane.lojkine@univ-amu.fr )et/ou à Geneviève Goubier ( genevieve.goubier@univ-amu.fr )Date limite de réception des propositions: mercredi 31 août 2016 Comité scientifiqueJean-Pierre Dubost, université Blaise-Pascal, Président de la SATOR, dubost.jeanpierre@gmail.comNathalie Ferrand, CNRS-ITEM, nathalie.ferrand@ens.frJan Herman, KU Leuven, jan.herman@kuleuven.beMadeleine Jeay, McMaster University, jeaymad@mcmaster.caMireille Séguy, université Paris 8, mseguy@aol.comCatriona Seth, University of Oxford, catriona.seth@univ-lorraine.frNicoletta Vallorani, université de Mila, nicoletta.vallorani@unimi.itMax Vernet, Queen’s University, vernetm@queensu.ca Université d’Aix-Marseille (contact : prenom.nom@univ-amu.fr )Geneviève Goubier et Stéphane Lojkine, CielamClaudio Milanesi, CaerPierre Kaser, IrasiaJean Viviès, LermaFlorence Bancaud, Echanges -------------------------------- 1 . Voir les colloques de 1991 sur le secret (Lisbonne) et de 1995 sur la violence (Milwaukee/Madison). 2 . Voir le colloque de 2005 sur la rencontre (Clermont-Ferrand).

Quel "nouvel humanisme" francophone contemporain ? (Paris Sorbonne)

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Quel «nouvel humanisme» francophone contemporain? Colloque international – 16-17-18 juin 2016 Université Paris-Sorbonne CIEF - CELLF Site Sorbonne (17 rue de la Sorbonne 75005 Paris) Jeudi 16 juin 2016 – Salle des Actes 9h00: Accueil des participants 9h15: Mot d’ouverture 9h30: Introduction du colloque par Olivier Millet (Université Paris-Sorbonne) 10h00: Vers une théorie du «nouvel humanisme» francophone? Présidence de séance: Jean-Charles MonferranJean-Loup Amselle, EHESS: «Philosophies de la traduction ou universalisme matriciel»Ken Seigneurie, Université Simon Fraser, Colombie britannique (Canada): «L’humanisme francophone peut-il exister?»Ines Horchani, Université Sorbonne-Nouvelle: «Aporie et créativité dans le ‟nouvel humanisme” francophone: éléments de comparaison entre le Québec et l’Algérie» 12h00: Déjeuner 14h00: Échos francophones à l’humanisme européen Présidence de séance: Simonetta Anna ValentiJean-Charles Monferran, Université de Strasbourg: «Rabelais, écrivain créole, acadien, québécois: réflexions sur un transfert de l’histoire littéraire»Yvan Daniel, Université de La Rochelle: «L’Humanisme européen dans la poésie de la ‟francophonie chinoise” au XXe siècle: sources antiques et nouvelles illustrations»Alice Delphine Tang, Université de Yaoundé 1 (Cameroun): «Les nouveaux visages de l’humanisme de Montaigne dans le texte francophone contemporain»Karine Gendron, Université Laval, Québec (Canada): «Mascarades du récit et éthique narrative dans Le bruit des choses vivantes d’Élise Turcotte et Cinéma de Tierno Monénembo» 15h45: Pause 16h00: Wajdi Mouawad, un visage contemporain d’un nouvel humanisme francophone Présidence de séance: Vesna CakeljicSimonetta Anna Valenti, Université de Parme (Italie): «Figures d’un nouvel humanisme dans l’œuvre de Wajdi Mouawad»Alexandra von Bomhard, Université Sorbonne-Nouvelle: «L’humanisme lyrique de Wajdi Mouawad» 17h00: Fin de la première journée Vendredi 17 juin 2016 – Amphi Guizot 09h00: Les formes littéraires de l’humanisme francophone Présidence de séance: Sonia DosoruthIsabelle Constant, West Indies University Cave Hill (Barbade): «Le Robinson antillais de Patrick Chamoiseau: poursuite d’une humanisation»Alexandre Calvanese, Université de Pise (Italie): «Ahmadou Kourouma entre rhétorique et éthique humaniste»Salma Zouari, Université de la Manouba (Tunisie): «Humanisme ambigu de Ramuz» 10h30: Pause 10h45: Pluralité de l’humanisme francophone Présidence de séance: Isabelle ConstantSonia Dosoruth, Université de l’île Maurice: «Les écritures plurielles de l’humanisme francophone: mauricianisme , coolitude et interculturalisme dans la littérature francophone mauricienne»Arnaud Huftier, Université de Valenciennes: «Humanisme et pluralisme: la Belgique au rythme de Rosny aîné»Eve Morisi, Université de Californie, Irvine (Etats-Unis) / Institut d’Etudes Avancées de Paris: «Anatomie de l’homme haï: 2084 de Boualem Sansal» 12h30: Déjeuner 14h00: Hommage à Abdelwahab Meddeb – Poésie, pensée, savoir Présidence de séance: Ridha Boulaâbi Sonia Zlitni-Fitouri, Université de Tunis (Tunisie): «L’exil occidental de Meddeb»Raphaël Lauro, Université Paris Ouest Nanterre La Défense: «Abdelwahab Meddeb, interprète des traces, archéologue du contemporain»Mahaut Rabaté, Université Paris-Sorbonne: «Abdelwahab Meddeb, un poète à la radio» 15h30: Pause 16h00: Hommage à Abdelwahab Meddeb – Table ronde Animée par Mahaut Rabaté Ridha Boulaâbi, Université Grenoble AlpesHind MeddebAmina Meddeb Samedi 18 juin – Salle des Actes 10h00: L’humanisme francophone: des historicités particulières Présidence de séance: Jean KhalfaRaymond Mbassi Atéba, ENS Université de Maroua (Cameroun): «L’Afrique-sur-Léman: des horizons littéraires afro-romands vers un nouveau "décalage fécond"»Maxime Del Fiol, Université Paul Valéry Montpellier 3: «L'écriture mémorielle de la traite transatlantique et de l'esclavage des Noirs chez Léonora Miano. Du traumatisme à l'apaisement possible : vers un humanisme postcolonial ?»Florian Alix, Université Paris-Sorbonne: «L’humain à l’épreuve de l’animal dans les récits du génocide rwandais (K. Lamko, G. Gatore, S. Mukasonga, E. Ebodé)»Christophe Ippolito, Georgia Tech, Atlanta (Etats-Unis) / Université de Lorraine: «Sony Labou Tansi: antihumanisme ou humanisme critique?» 12h00: Déjeuner 14h00: L’humanisme au prisme des questions de genre Présidence de séance: Yvan DanielNathalie Segeral, Université de Hawaï (Etats-Unis): «L’Inhumain au prisme du genre: (ré)incarner le traumatisme chez Malika Mokeddem et Scholastique Mukasonga»Raji Vallury, Université du Nouveau Mexique (Etats-Unis): «Universalisme, humanisme et civilité dans Les hommes qui marchent de Malika Mokeddem»Greta Bliss, Université de Caroline du Nord, Wilmington (Etats-Unis): «"Sous mes yeux fascinés": Humanisme et orientalité dans l’œuvre djebarienne» 15h30: Pause 15h45: Figures classiques de l’humanisme francophone Présidence de séance: Christophe IppolitoRomuald Fonkoua, Université Paris-Sorbonne, «L’humanisme de Léopold Sédar Senghor»Vesna Cakeljic, Université de Belgrade (Serbie): «L’humanisme qui s’éteint dans un monde ‟en sursis”: Les Désorientés d’Amin Maalouf»Jean Khalfa, Trinity College, Cambridge University (Royaume Uni): «L’humanisme paradoxal de Frantz Fanon» 17h15 – Clôture du colloque par Frank Lestringant (Université Paris-Sorbonne) Entrée gratuite. Veuilez prendre contact avec Florian Alix (florianalix@hotmail.fr) pour vois inscrire.

Le livre et le journal: croisements, prolongements et transformations / The Book and the Periodical: Intersections, Extensions and Transformations

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Mémoires du livre / Studies in Book Culture, Volume 8, numéro 2, printemps 2017 « Le livre et le journal: croisements, prolongements et transformations » Sous la direction d'Adrien Rannaud Comme le rappelle Michel Lacroix, les études littéraires et culturelles consacrées à la presse ont permis d’envisager le journal comme une oeuvre 1, faisant ainsi se croiser des pratiques discursives et des supports médiatiques avec des méthodes d’analyse traditionnellement dévolues aux textes publiés en livre. Ce parti pris et le déplacement des perspectives auquel il invite ont notamment offert d’aborder la presse sous l’angle de ses supports et des dynamiques poétiques qui les sous-tendent. À ce sujet, Marie-Ève Thérenty proposait, en 2009, d’avoir recours à une poétique historique du support qui prendrait en charge la matérialité des objets médiatiques, ses contraintes et ses possibles en matière d’écriture ainsi que l’imaginaire qui en émane 2. Dans la foulée de ce renouveau historiographique et théorique porté, entre autres, par la somme monumentale La civilisation du journal 3, ce numéro de la revue Mémoires du livre / Studies in Book Culture entend se consacrer aux rapports entretenus entre le livre et le journal. Plus spécifiquement, on cherchera à voir les effets d’hybridation, de contamination et de circularité des pratiques et des discours opérés entre deux systèmes de communication et leurs objets ; et a fortiori , les variations, les écarts et les disparités poétiques qu’ils impliquent. En mobilisant les perspectives socio-historique et poéticienne, les sujets suivants, qui ne constituent pas une liste exhaustive, pourront être abordés au gré d’exemples européens et nord-américains, depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours : - l’histoire des relations entre les milieux éditoriaux et journalistiques : depuis les services de publication et d’impression proposés par les journaux, et la concurrence qu’ils font aux établissements d’édition, jusqu’aux associations, lois et juridictions entourant la propriété intellectuelle, comment les différents circuits de production engagent-ils un dialogue commun permettant de structurer la vente et la diffusion des textes de communications littéraire et médiatique ? À l’ère du numérique, les acteurs de la production textuelle évoluent-ils de façon semblable ? Ont-ils une politique commune ? Si oui, de quelle manière s’inscrit-elle dans les supports ? - mouvements et circulations des textes d’un médium à un autre : comment la publication en recueil de textes initialement parus dans la presse modifie-t-elle les pratiques discursives ? Quels sont les effets d’écriture, d’édition et de lecture provoqués par ce phénomène ? Quel système de valeurs préside à cette transformation des textes ? - l’auteur et l’économie discursive des supports : comment les écrivains modifient-ils leurs pratiques en fonction du journal et de ses caractéristiques poétiques (périodicité, collectivité) ? À l’inverse, de quelle manière les journalistes abordent-ils le livre ? Comment l’écriture accuse-t-elle le changement de support ? - le journal, un livre pas comme les autres : la revue, le magazine, l’almanach, par exemple, offrent des formes particulières, situées entre le quotidien et le livre, selon une périodicité, une production et un régime temporel alternatifs. En quoi ces types de périodiques reposent-ils sur une hybridation des supports et des médiations qui les accompagnent ? - un imaginaire des supports : quelles représentations du livre peut-on trouver dans le journal ? De même, comment le support médiatique est-il mis en scène dans les romans publiés en volume ? Quelles sensibilités, quel rapport à l’objet de communication ces images et discours traduisent-ils ? Les propositions d’articles en français ou en anglais, comprenant un résumé d’environ 250 mots ainsi qu'une courte notice biographique, devront parvenir par courriel d’ici le 15 août 2016 à Adrien Rannaud (adrien.rannaud@gmail.com). Après évaluation par le comité de rédaction, une réponse sera donnée début septembre. Les articles dont la proposition aura été acceptée seront à rendre pour le 1er novembre 2016. Ils seront alors soumis, à l’aveugle, à l’évaluation par les pairs. La version définitive devra être envoyée au plus tard le 15 février 2017. Le numéro paraîtra au printemps 2017. 1 Michel Lacroix, « Sociopoétique des revues et l’invention collective des “petits genres” : lieu commun, ironie et saugrenu au Nigog, au Quartanier et à La Nouvelle Revue française », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, Volume 4, numéro 1, automne 2012 [en ligne], http://id.erudit.org/iderudit/1013328ar. 2 Marie-Ève Thérenty, « Pour une poétique historique du support », Romantisme, n° 143, 2009, p. 109-115. 3 Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant [dir.], La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Paris, éditions Nouveau monde, 2012. *** Mémoires du livre / Studies in Book Culture, Volume 8, Number 2, Spring 2017 “The Book and the Periodical: Intersections, Extensions and Transformations” Under the direction of Adrien Rannaud As Michel Lacroix has noted, literary and cultural studies of the press have opened the door to envisioning the periodical as an oeuvre 4, leading to the crossbreeding of discursive practices and media supports with methods of analyses traditionally applied to texts published in books. This stance and the shift in perspective that it invites have, notably, afforded an approach to the press through the lens of its supports and of its underlying poetic dynamics. On that subject, in 2009, Marie-Ève Thérenty proposed a turn to a historical poetic of the media that would take into consideration the materiality of media objects, their constraints and their possibilities with regard to writing matters as well as the imaginary emanating from them. 5In light of this historiographical and theoretical revival supported by, among other things, the monumental survey La civilisation du journal 6, this issue of the Mémoires du livre / Studies in Book Culture journal intends to focus on the relationships between books and periodicals. More specifically, we seek to examine the effects of hybridization, of contamination and of the circularity of the practices and discourses operating between two communication systems and their objects; and a fortiori , the variations, the gaps and the poetic disparities that they imply. By mobilizing socio-historical and poetic perspectives, the following subjects, far from being an exhaustive list, could be approached by way of European and North American examples from the eighteenth century until today: - The history of relationships between publishing and periodical milieus : from the publishing and printing services set out by periodicals, and the competition they represent for publishing houses, to the associations, laws and jurisdictions surrounding intellectual property, how do various production circuits carry out a common dialogue that facilitates the structuring and distribution of literary and media communication texts? In the present digital era, do participants in textual production evolve in a similar fashion? Do they have common policies? If yes, in what ways do they participate in media supports? - The movements and circulation of texts from one medium to another : how does the publication of texts in collections that originally appeared in the media alter discursive practices? What are the writing, publication and reading effects that are provoked by this phenomenon? What value system governs this transformation of texts? - The author and the discursive economies of media : how do writers adjust their practices in relation to periodicals and to their poetic characteristics (periodicity, community)? Conversely, how do publishers of periodicals approach the book? How does writing accentuate the change in media? - The periodical, a book like no other : the review, the magazine, the almanac, for example, offer particular forms located between the daily and the book, in accordance with alternating periodicity, production and temporal patterns. To what degree to do these types of periodicals rely on a hybridization of media and of the interventions that accompany them? - A media imaginary: what representations of the book can one find in the periodical? Similarly, in what ways is media featured in volumes of novels? Which sensibilities, what relationship to objects of communication, do these images and discourses convey? Submissions for papers in either French or English must include an abstract of approximately 250 words and a short biographical note, and should be sent to Adrien Rannaud by August 15, 2016. The editorial committee will inform authors of its decision by the beginning of September. Selected contributors will be required to submit their paper before November 1, 2016 for peer-review. Final versions are to be submitted by February 15, 2017, at the latest. Publication is scheduled for spring 2017. 4 Michel Lacroix, « Sociopoétique des revues et l’invention collective des “petits genres” : lieu commun, ironie et saugrenu au Nigog, au Quartanier et à La Nouvelle Revue française », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, Volume 4, numéro 1, automne 2012 [en ligne], http://id.erudit.org/iderudit/1013328ar. 5 Marie-Ève Thérenty, « Pour une poétique historique du support », Romantisme, n° 143, 2009, p. 109-115. 6 Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant [dir.], La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Paris, éditions Nouveau monde, 2012.

Médiations poétiques et politiques dans le monde roman (UPEC)

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Médiations poétiques et politiques dans le monde roman Journée d’études du groupe CREER (IMAGER) Samedi 11 juin 2016 Université Paris-Est Créteil. Site CMC (Métro : Créteil Université). Bâtiment i3, salle 218 9h30 Accueil des participants Les médiations dans le monde hispano-américain 10h Graciela Villanueva : « En la ondulación de sus olas ilimitadas ». Images du fleuve dans l’œuvre de Juan José Saer. 10h20 Apolline Pardillos : Roberto Arlt et la question du réalisme littéraire comme médiation poétique? 10h40 Armando Valdés Zamora : La littérature comme médiation à Cuba : le cas de l'édition. 11h Iván Jiménez : Politique(s) par l'intermédiaire du corps dansant: Alicia Alonso (Cuba) et les traditions du ballet romantique (Giselle) 11h20 Discussion Poétiques et politiques de la médiation des deux côtés de l’Atlantique 11h40 Agustín González Fernández (Université de Santiago de Compostela, Espagne) : « Traduire l'espace urbain au moyen de la photographie » 12h Myrna Insúa : Revenir aux champs: La place de la parole des survivants dans la réappropriation mémoriale de l'ESMA (Escuela de Mecánica de la Armada). 12h20 Pier Paolo Naccarella : La presse du Parti communiste italien : un rôle de médiation entre la direction du parti et les militants ? Le cas de la décolonisation de la Tunisie (1951-1956) 12h40 Discussion 13h - 14h30 Déjeuner L’espace méditerranéen comme médiation 14h30 Chantal Chartier : Les relations euroméditerranéennes, un horizon partagé? 14h50 Caroline Zekri : Rhétoriques de la médiation au service d’une militarisation de la frontière en Méditerranée : l’Agence Frontex et les Officiers de liaison immigration (OLI). 15h10 Elisabeth Kertesz Vial : Autour de la perte d'un enfant, religion et magie : deux exemples de résilience (île de Fyn / Sicile). 15h30 Discussion Présentation des livres écrits, traduits et édités récemment par des membres de CREER 16h Sergio Delgado : Bilan et perspectives du projet L’horizon fluvial et des publications de la collection « El país del sauce », EDUNER/EDUNL (Paraná, Santa Fe, Université Nationale d'Entre Ríos / Université Nationale du Litoral). 16h15 Présentation de Pedro Salinas, Due intermezzi di lettura, con testo spagnolo a fronte. Traduzione e cura di Ilena Antici, Mimesis, « Minima Volti » (Milano, 2014). 16h30 Présentation de Isabel Vázquez de Castro, José Ontañón y Valiente: un institucionista traductor en la UNESCO- Biografía de un educador español del siglo XX, EAE, 2015. 16h45 Sergio Delgado : Lecture de Sedes del ser d’Omar Sposito. Omar Sposito : Lecture des poèmes de Sedes del ser, Buenos Aires, Dunken, 2014. 17h15 Cocktail

Contraintes d’écriture et traductions potentielles. (Ré)Interprétation, (dis)similitudes, (ré)création

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APPEL À CONTRIBUTIONS Translationes 8 (2016) Contraintes d’écriture et traductions potentielles (Ré)Interprétation, (dis)similitudes, (ré)création À une époque où les cloisons et/ou les frontières semblent disparaître pour faciliter au plus grand nombre une liberté de circulation seulement rêvée jadis, assortie de la possibilité d’une expression multilingue en tant que vecteur de l’ouverture vers l’Autre, notre appel se veut une invitation àla réflexion sur les contraintes et leur portée dans les domaines de la littérature et de la traduction littéraire et spécialisée. Car, au-delà des règles et des conventions qu’elle impose, en-deçà des efforts accomplis pour s’y plier, la contrainte ne reste pas moins un moyen de choix dans l’évaluation de la créativité des écrivains comme des traducteurs. Des poèmes à forme fixe (sonnets, ballades, rondeaux), en passant par les expériences des oulipiens (lipogrammes, tautogrammes, textes nombrés, lettre imposée) et par la littérature subversive créée dans les régimes totalitaires, des bandes dessinées aux sous-titres, la contrainte a permis aux auteurs et aux traducteurs qui se sont prêtés à son (en)jeu de renverser des clichés, de redonner une nouvelle vie à des mots oubliés, de se réinventer, comme pour illustrer le fameux apophtegme baudelairien: «Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense.» (Baudelaire, Lettres 1841-1866 ). Comment dès lors le traducteur, cet écrivain de l’ombre, procèdera-t-il pour préserver la viabilité de l’éternel pacte auteur-lecteur? Quelles sont les contraintes auxquelles il devra se soumettre pour traduire cette littérature sous contrainte? Oscillant sans relâche entre fidélité et liberté par rapport au texte-source, dans quelle mesure pourra-t-il faire l’expérience des cercles de proximité avec l’œuvre traduite, son auteur, sa pensée, sa technique? Que dire des contraintes des textes spécialisés? Alors que tout auteur de littérature souhaiterait voir apparaître la traduction de son œuvre dans un grand nombre de langues étrangères et, si possible, le lendemain même de la publication dans la langue-source, la traduction en langue(s) étrangère(s) du bilan financier d’une grande entreprise ne sera faite qu’après signature d’un contrat de confidentialité, alors que pour sa publication, il faudra respecter un délai très précis. Pour ce qui est de la traduction audio-visuelle, en plus des défis interculturels présents en surface ou en profondeur dans tout texte, le traducteur doit se plier aux contraintes liées à la longueur des sous-titres, aux rapports qu’ils doivent entretenir avec l’image et les sons … Dans le cas dela traduction littéraire, la fidélité du traducteur pourrait faire écho à la créativité de l’auteur, les contraintes l’aidant, éventuellement, à aboutir à une adaptation réussie (Bastin, «La notion d’adaptation en traduction», Meta , 38, 1993). Or, force nous est de reconnaître qu’on ne traduit pas de la même manière un texte romanesque, poétique ou religieux et un texte purement technique (Oustinoff, La traduction, 2003), la nature du texte étant, en fin de compte, l’élément qui définit l’approche sourcière ou cibliste du traducteur. Mais il ne faut pas oublier non plus que, à des degrés différents et en fonction de la nature du texte et/ou de la stratégie de traduction mise en œuvre, d’autres facteurs sont à prendre en considération comme autant de nouvelles contraintes: le délai de réalisation de la traduction, le degré de spécialisation du vocabulaire, les exigences du donneur d’ordre (dans le cas de la traduction spécialisée), les enjeux socioculturels, l’horizon d’attente du public, les exigences de l’éditeur (dans le cas de la traduction littéraire). Si similitudes il y a entre l’écriture à contrainte et la traduction sui generis des textes qui en résultent, cela signifierait-il pour autant qu’il pourrait y avoir autant de techniques de traduction qu’il y a des techniques d’écriture? Le traducteur devrait-il «se focaliser sur les mécanismes de production de l’écrit» ou bien accorder la priorité «au plaisir immédiat de la lecture» (Collombat, «L’Oulipo du traducteur», Semen 19,2005)? De toute manière, qu’il traduise le vouloir dire d’un auteur dans une langue (en littérature) ou dans un langage (quel que soit le domaine professionnel auquel appartient un texte spécialisé), l’idiomaticité semble rester l’objectif ultime du voyage de son Verbe. En d’autres termes, plus on «élargit»le domaine de la contrainte à traduire, plus le traducteur est obligé d’assumer son rôle de créateur de sens avec les moyens linguistiques et culturels dont il dispose. Mais quelles sont alors les valences contemporaines du concept de re-création du texte à travers la traduction par rapport aux siècles passés? Et si l’on s’accorde à dire que l’écriture débute sur la page blanche, où commence la traduction? (Ré)interprétations, (dis)similitudes, (ré)création(s): ce ne sont que quelques directions d’analyse et de réflexion que Translationes 8 (2016) propose. Dans ce numéro, les contributeurs sont invités à réfléchir sur les causes et les effets qui se retrouvent dans la traduction de la littérature à contraintes et, subséquemment, à confirmer l’idée que la traduction est ni plus ni moins qu’un «art de la contrainte» (Keromnes, « Traduire: un art de la contrainte », Traduire , 224,2011). Calendrier 1er octobre 2016 : Date limite pour la soumission des propositions en version électronique à l’adresse: revistatranslationes@gmail.com .01-29 octobre 2016 : Évaluation des articles anonymes par deux rapporteurs sélectionnés parmi les membres du comité scientifique et du comité de rédaction ou parmi des personnalités externes. 30 octobre 2016 : Notification des auteurs quant aux conditions d’acceptation ou au rejet des articles. Les auteurs recevront les articles accompagnés des rapports d’évaluation. 15 novembre 2016: Date limite pour l’envoi de la version finale des articles, en conformité avec les remarques des rapporteurs et le protocole de rédaction de la revue.

Hybride(s)

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Appel à contribution Quêtes littéraires n°6 : "Hybride(s)" Dans le sixième numéro de Quêtes littéraires nous souhaitons interroger la place exceptionnelle qu’occupe dans les œuvres littéraires la notion de l’hybride. Étymologiquement, le terme « hybridité » vient du latin ibrida , « bâtard, de sangs mêlés », devenu hybrida par rapprochement avec le grec ὕβρις , húbris , signifiant « excès, violence, démesure ». Issu du domaine des sciences naturelles, « le terme d’hybridation s’applique à une opération de croisement, dans le but d’exploiter certaines qualités appartenant à des espèces, des races, ou même, dans une acception plus large, à des variétés ou à des individus différents ( Encyclopédie Universalis , 2016). Emprunté très rapidement par les domaines artistiques et littéraires, le processus de l’hybridation perturbe l’interprétation de l’identité des œuvres. Il entraîne un effacement, voire éclatement des frontières qui séparent différentes formes d’expression, en créant ainsi la possibilité de leurs échanges, confrontations, ou, finalement, croisements. Il permet un enrichissement permanent des modes d’expression, un glissement d’un mode à l’autre et, finalement, il provoque la contamination d’une forme pure dont l’existence devient menacée. Or, peut-on encore trouver une forme pure à l’époque où les concepts dominants du paysage littéraire sont ceux de transgression et de subversion? Par cette invitation nous espérons, d’un côté, donner un apport intéressant à différentes recherches littéraires qui ont eu et ont toujours lieu dans le cadre des littératures française et francophone et, d’un autre côté, envisager la question dans toute sa diversité. Sans vouloir prétendre à l’exhaustivité, nous proposons quelques axes de recherche:l’hybridité générique: abolition des genres, les combinaisons/croisements possibles entre poésie, roman, théâtre, reportage, bande dessinée;le dialogisme, la polyphonie: intertextualité, réécriture, exploitation d’un mythe, parodie, pastiche;l’hybridité du temps et de l’espace: coexistence, voire union de plusieurs strates temporelles ou/et spatiales;l’hybridité de l’identité: figure du métis, de l’exilé, quête d’une identité morceléeet troublée;l’hybridité picturale, musicale : coexistence au sein d’un même texte de moyens d’expression différents. Calendrier La date limite pour l’envoi de la proposition (titre + résumé d’environ 300 mots) est le 15 juillet 2016 , à l’adresse quetes-litteraires@kul.pl Les propositions seront examinéespar un comité de lecture. Les auteurs des propositions seront avisés avant le 20 juillet 2016 .Les normes de rédaction seront envoyées après l’acceptation de la proposition par le comité de lecture. Langue des contributions : français. Volume : 25 000 signes, notes et espaces compris. Délai pour l’envoi des articles: le 15 octobre 2016 .La publication des contributions est prévue en décembre 2016 dans le cadre de la série Quêtes littéraires initiée par la Chaire des Cultures et Littératures Romanes de l’Institut de Philologie Romane de l’Université Catholique de Lublin Jean-Paul II. Site web: www.kul.pl/quetes-litteraires Comité scientifique de la série Quêtes littéraires : José-Luis Diaz (Université Paris VII) Gérard Gengembre (Université de Caen) Georges Jacques (Université Catholique de Louvain-la-Neuve) Edyta Kociubińska (Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II) Wiesław Malinowski (Uniwersytet im. Adama Mickiewicza, Poznań) Bertrand Marchal (Université Paris IV) Paweł Matyaszewski (Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II) Zbigniew Naliwajek (Uniwersytet Warszawski) Judyta Niedokos (Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II) Daniel Sangsue(Université de Neuchâtel) Gisèle Séginger (Université Paris-Est Marne-la-Vallée) Magdalena Wandzioch (Uniwersytet Śląski) Contact pour envoi des résumés et pour toutes informations: Rédactrices de la série Quêtes littéraires Edyta Kociubińska et Judyta Niedokos quetes-litteraires@kul.pl

Enseigner la littérature à l’université aujourd’hui:enjeux politiques, épistémologiques, didactiques

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Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 Centre de Recherche sur les Poétiques du XIX e siècle Enseigner la littérature à l’université aujourd’hui: enjeux politiques, épistémologiques, didactiques 16 et 17 juin 2016 Centre Censier Amphithéâtre D 02 Organisation: François Vanoosthuyse Jeudi 16 juin Matinée 8h30: Accueil des participants. 8h50: Allocution d’Henri Scepi, directeur du Centre de Recherche sur les Poétiques du XIX ème siècle. Présidence: Paule Petitier (Univ. Paris 7) 9h: Brigitte Louichon (Univ. Montpellier II): «La didactique de la littérature comme discipline de recherche». 9h50: Jérôme David (Univ. de Genève): «Les grandeurs didactiquesde la littérature. Justifications passées et contemporaines». 11h: Guillaume Bridet (Univ. de Dijon): «L'histoire de la littérature française à l'échelle nationale: histoire, critique et alternatives». 11h50: Emmanuel Fraisse (Univ. Paris 3) «Les visages des humanités à venir en contexte mondialisé ». Après-midi Présidence: Paolo Tortonese (Univ. Paris 3) 14h10: Peter Brooks (Univ. de Princeton): «Où situer la critique?» 15h: Laurent Jenny (Univ. de Genève): "Pour une fonction cognitive des études littéraires". 16h15-17h15: Table ronde Paule Petitier (Univ. Paris 7) / Jean-Louis Dufays (Univ. catholique de Louvain) / Paolo Tortonese (Univ. Paris 3) / Hélène Merlin-Kajman (Univ. Paris 3) Médiateur: François Vanoosthuyse Vendredi 17 juin Matinée Présidence: Guillaume Bridet (Univ. de Dijon) 9h: Blaise Wilfert (ENS) «Classe inversée, histoire du livre et sciences sociales: trois essais de décentrements pour un cours de master littéraire». 9h50: Marielle Macé (CNRS-EHESS): «L’odyssée de la réappropriation. Enseigner la littérature dans une école de sciences sociales». 11h: Juliette Morice (Univ. du Mans): «Philosophie et littérature: contexte, histoire, vérité». 11h50: Gilles Siouffi (Univ. Paris IV): «La littérature par la langue». Après-midi Présidence: Jérôme David (Univ. de Genève) 14h10: Göran Blix (Univ. de Princeton): «A quoi sert la littérature? Le roman de l’éducation dans une université américaine». 15h: Dominique Barbéris (Univ. Paris IV): «L’atelier d’écriture comme pratique d’enseignement». 16h10: Hélène Merlin-Kajman (Univ. Paris 3): La "transitionnalité" de la littérature peut-elle orienter son enseignement à l'université?». 17h: François Vanoosthuyse (Univ. Paris 3): Conclusion du colloque.

Séminaire du projet Phœbus sur Balzac : "Balzac hypertexte"

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Séminaire PHŒBUS Projet d’Hypertexte de l’Œuvre de Balzac reposant sur l’Utilisation de Similarité Projet financé par l’ANR (2016-2019) Intervention de Maxime Perret (Post-doctorant affecté au projet) « Balzac hypertexte : réflexions à partir de La Comédie humaine » Le jeudi 16 juin 2016 de 16h à 18h Centre de recherche sur la littérature du XIXe siècle Université Paris 4 Sorbonne (entrée par le 17 rue de la Sorbonne ou par le 14 rue Cujas) Escalier I, 2ème étage Résumé de l'intervention Le texte balzacien est émaillé de citations. Balzac puise à toutes les sources pour construire son œuvre romanesque, que ce soit dans la littérature qui le précède (celle des classiques ou celle de ses contemporains), dans la littérature panoramique pour construire des portraits de personnages, dans la littérature scientifique pour expliquer, rationnellement ou positivement, le mécanisme qui se cache derrière ses observations. Ces autres textes hétérogènes, perçus le plus souvent comme tels, finissent cependant par être incorporés à La Comédie humaine et participent à la constitution de la poétique balzacienne. Cette communication se donne pour but d’explorer la façon dont l’intégration, au sein de La Comédie humaine, de corpus étrangers à la matière romanesque balzacienne permet de constituer des réseaux hypertextuels spécifiques : il s’agit d’étudier d’une part la façon dont Balzac incorpore d’autres texte dans son œuvre et, d’autre part, les effets que produisent cette incorporation sur le lecteur.

Noire is the new noir: the Série Noire and the Franco-American detective traditions (Paris, AUP)

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Noire is the new noir: the Série Noire and the Franco-American detective traditions Saturday, November 5th, 2016, The American University of Paris. Plenary speaker: Aurélien Masson, director, Gallimard Série Noire (Cette journée se tiendra en anglais et en français) In 2015, the Série Noire, Gallimard’s iconic crime fiction imprint celebrated its 70 th birthday. Throughout its history, the collection has published cult and classic texts from authors as diverse as Raymond Chandler and Chester Himes to Jean-Patrick Manchette and Thierry Jonquet in its distinctive yellow and black covers. Some of its writers were destined for mainstream and literary recognition outside the world of detective fiction, others, such as James Hadley Chase, James Gunn and Jean Amila were to remain appreciated only by a narrow, but voracious band of crime aficionados. Best known for its compelling depictions of detectives striving to close cases in murky and ambiguous moral milieux , the novels of the Série Noire also maintain a consistent dialogue – both explicit and implicit – between France and the USA. While the early years of the collection post World War II saw pro-American feeling manifest through the popularity of US writers, the Série Noire gradually became more critical of American culture, politics and society as time progressed through 1968 and towards a contemporary networked and late capitalist world of American hegemony. If, as Dennis Porter argues, the figure of Chandler’s Philip Marlowe brandishing a Colt Detective pistol is quintessentially American, what are the implications when the image is doubled in a French setting by Manchette’s Martin Terrier? What does it mean when French language detective fiction is translated and filmed by Hollywood? This one-day conference at the American University of Paris (AUP) will consider how the Série Noire reflects the dynamics of the relationship between France and the USA. It will explore how the novels of the Série Noire can be understood as a prism through which the social, political and cultural links between the two nations can be better understood. The organisers invite proposals for twenty-minute research papers in English or French. Possible themes for exploration could include, but are by no means limited to, the following:· The French writers of the Série Noire· The American writers of the collection· The Série Noire and race· The women of the Série Noire: writers and characters· Consumerism and capital· American culture seen from France· French culture viewed from the USA· La France profonde in the Série Noire· Impact of the Série Noire in American fiction· Film adaptations of Série Noire texts· French and American crime styles Proposals (maximum 300 words), together with a short biography indicating your academic background, affiliation and research interests or short CV, should be submitted via e-mail to Russell Williams ( rwilliams@aup.edu ) and Alice Craven ( acraven@aup.edu ) by June 30th, 2016 . Please include your name, academic affiliation (where appropriate), and contact details. This conference is jointly organised by the AUP departments of Comparative Literature and English and Film Studies.

Séminaire doctoral 'L'hybride et la littérature' (UPEC)

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Séminaire doctoral«L’hybride et la littérature», 2016-2017 Présentation et appel à communications Les propositions de communication (maximum 300 mots) sont à envoyer au plus tard le mercredi 31 août 2016, accompagnées de vos coordonnées et d’une courte bio-bibliographie, à l’adresse suivante: hybride.upec@gmail.com Organisation : Agnès Edel-Roy, Julitte Stioui, avec Vincent Ferré - pour l’EA 4395 «Lettres, Idées, Savoirs» (LIS, Université Paris Est Créteil) Dans Le Texte hybride (2004), Anne Moiroux et Kirsten Wolfs faisaient le constat que «si le terme “hybridation” tend aujourd’hui à s’imposer pour désigner un processus à l’origine d’œuvres littéraires apparemment inclassables dans le système des genres, il existe très peu de travaux théoriques traitant spécifiquement de l’“hybridité”» (Moiroux et Wolfs, 111). De récents séminaires, colloques internationaux, revues ou journées d’études [i] ont commencé à interroger la pertinence de la notion d’hybridité en littérature et c’est dans la lignée de ces travaux que des doctorants de l'équipe «Lettres, Idées, Savoirs» (LIS, EA 4395) de l'université Paris Est (UPEC) lancent un programme de séminaire doctoral autour de la catégorie littéraire de l’ hybride : quatre séances sont prévues en 2016-2017, débouchant sur une journée d’études – et éventuellement quatre autres séances en 2017-2018, préparant un colloque international. Comme en atteste bien l’actualité de cette notion littéraire (où l’hybride est invoqué en lien avec des questions d’ordre générique, de linguistique et d’analyse du discours, d’intermédialité, ou d’évolution de l’objet-livre à l’ère du numérique), un de ses grands attraits est aussi bien son extension pluridisciplinaire, qui met en jeu des réflexions d’ordre poétique, stylistique, linguistique, philosophique, que sa pertinence dans le champ théorique contemporain, puisque s’inscrivant dans une conception anti-essentialiste, mouvante et dynamique des genres et des discours. Situation Les contours de l’hybride Parce que l’hybride est une notion à la fois riche mais également floue et paradoxale [ii] , le premier objet de ce séminaire doctoral sera de tenter d’en préciser les contours. Il convient notamment de la distinguer d’autres termes parfois considérés comme proches dans leur signification de «mélange» (la liste en est longue: métissage, composite, hétérogène, combinatoire, entre-deux, mixte, disparate, métamorphose, greffe, chimère, porosité, contamination, croisement, carrefour, migration, etc [iii] ). Nous voudrions placer au centre de cet effort de définition et de précision de l’ hybride comme catégorie littéraire son emploi dans le domaine de la biologie et des sciences du vivant, celui de «croisement de deux espèces ou deux genres différents, pour provoquer la naissance de spécimens réunissant, à un degré plus ou moins marqué, des caractères spécifiques des deux parents [iv] ». En effet, l’emploi métaphorique du mot dans ses acceptions plus ordinaires, mais aussi plus larges, peut mener à des distinguo subjectifs et ponctuels, mais non ériger le terme en catégorie [v] . Le sens biologique, premier dès le latin, puisque le mot a d’abord «été appliqué aux croisements d’animaux et particulièrement du porc et du sanglier» (Ouachour, 419) [vi] , et encore premier sens actuel des dictionnaires, parce qu’il a la précision et la complexité d’un concept scientifique, est porteur de possibles heuristiques dans son transfert aux études littéraires: déployer aussi bien le concept dans toute son étendue lexicale (comme Wl. Krysinski, au début de son article, 29) qu’étudier l’éventuel isomorphisme de la métaphore restent encore à faire [vii] . Il s’agira donc ici de s’appuyer sur le modèle épistémologique des sciences du vivant, par l’application analogique d’un paradigme scientifique dans le champ esthétique. Prodiges et vertiges de l’analogie Un tel parti pris nécessite une mise en garde méthodologique: «Le fait d’utiliser une notion comme l’hybridation dans une réflexion de sciences humaines et sociales n’est pas sans poser problème. Edward Saïd (2000) et Hélène Thomas (2008, 2010, 2012) ont montré que ces notions typiquement voyageuses, “nomades” même, telle celle d’hybridité, perdent parfois en chemin leur sens initial, gagnent en sens littéral voire font “image” jusqu’à “empoisonner” le message» (Bernardot et Thomas). Nous pensons pourtant qu’en tenant compte des précautions d’usage, et dans la logique aventureuse propre à la théorie littéraire contemporaine, l’importation du concept scientifique d’hybridité dans le domaine littéraire peut avoir sa pertinence, comme celui de préciser les significations du terme [viii] , de déployer les manières de «figurer» l’hybride en littérature [ix] , mais aussi de renouveler une pensée du mélange en littérature plus souvent abordée à travers des métaphores géographiques (frontière, carrefour, porosité, entre-deux, espace intermédiaire, œuvres-migrantes, transfuge, etc) ou d’objets (puzzle, marqueterie, mosaïque, patchwork). Il s’agira donc d’utiliser cette notion issue d’un paradigme scientifique comme un outil théorique qui ne va pas de soi, qu’il faut mettre en question tout en tentant de le préciser. Origine et évolution de l’hybride Pour mieux cerner les contours de l’hybride, nous voudrions interroger sa pertinence théorique dans le temps. En effet, si la plupart des discours critiques s’accordent à en souligner l’importance pour l’analyse de la modernité et la postmodernité, ou plus généralement de la «conscience moderne [x] », d’autres tentatives critiques ont pu montrer les liens qui unissent l’hybridité et l’esthétique ovidienne [H. Casanova-Robin (dir.)], le genre de la satire (Krysinski, 31), le genre du dit au Moyen Âge (Léonard, 35-48), ou encore l’esthétique renaissante [xi] .S’il est souhaitable de ne pas tomber dans le vice du tout-hybride (car à trop étendre cette notion, elle perd son utilité même), il s’agira de questionner les «frontières temporelles de l’hybridité du discours littéraire», «brouillées» (Krysinski, 32). Nous pourrons notamment nous demander comment évolue la pertinence du concept littéraire de l’hybride, en même temps que se développent les outils scientifiques permettant la compréhension du mécanisme de l’hybridation (les travaux sur l’hybridation des végétaux de Mendel en 1865, la redécouverte des lois de Mendel avec la fondation de la génétique au début du XX e siècle), mais également dissocier le niveau auctorial et le niveau lectorial de l’hybridité (l’hybridité est-elle une caractéristique voulue par l’auteur? Est-elle le produit de la réception du lecteur à une époque donnée?). Champs d’étude Même s’il apparaît «impossible d’embrasser tous les aspects de l’hybridité que l’on voit inscrite dans le discours littéraire» (Krysinski, 27), nous voudrions poursuivre la réflexion sur ce concept en ouvrant le plus largement possible ses possibles champs d’application littéraire, dans un va-et-vient entre exemplification, critique et mise au point théorique. Les communications pourront ainsi prendre place dans les six axes thématiques suivants:L’hybride et «l’inévitable question des genres» (Budor et Geerts, 11). La notion d’hybride prend tout à fait sa place au sein des réflexions menées depuis quelques décennies sur les notions de genre comme «dynamique» [par exemple, Verley (dir.), 1992; Moncond’huy et Scepi (dir.)] et d’«hétérogénéité générique constitutive» (Adam et Heidmann, 13). L’hybridation est d’ailleurs l’un des trois processus de la dynamique générique répertoriés dans le recueil Enjeux des genres dans les écritures contemporaines , avec la différenciation et la transposition [Dion et alii (dir.)]. On pourra reposer et réévaluer cette question de l’hybridation générique: en se demandant comment l’idée d’hybridation s’articule avec l’opérativité de la notion de genre (on a pu l’accuser de la noyer), en analysant ces mécanismes d’hybridation à tous les niveaux d’analyses textuelles et de discours envisageables [xii] , en opposant le concept d’hybridation à d’autres processus de dynamique générique, en situant le processus d’hybridation selon les «trois régimes de généricité»: auctorial, lectorial, éditorial (Adam et Heidmann, 12); ou encore en exploitant le concept d’hybridité sous l’angle des différentes logiques génériques mises au jour par Jean-Marie Schaeffer, par exemple la logique «heuristique», en exploitant le concept d’hybridation comme processus généalogique, retraçant l’identité génétique d’un genre, ou la logique «statistique», en exploitant le concept d’hybridité comme forme, faisant partie de la définition structurelle d’un genre (Schaeffer; Glaudes et Louette, 45-46). La circulation du concept d’hybride du domaine des sciences vivantes à celui de la littérature peut aussi être l’occasion de se repencher sur un rêve qui hante l’imaginaire de la théorie des genres, celui d’une taxinomie scientifique, qui attendrait son Linné [xiii] . C’est ainsi que Tzvetan Todorov (dans un essai dont le titre résonne avec le texte fondateur de l’évolutionnisme, «L’origine des genres») se demande à la suite de Schlegel «si l’impression négative qui se dégage lorsqu’on prend connaissance des distinctions génériques n’est pas due simplement à l’imperfection des systèmes proposés par le passé» (Todorov, 37).L’hybride à l’essai Comme le rappelle Irène Langlet, l’essai littéraire «se présente vite à l’esprit de qui s’interroge sur le composite, l’hétérogène» (Langlet, 1998, 57). Que peut apporter le paradigme scientifique de l’hybride à l’étude d’un genre dont la forme hétérogène a déjà été largement et diversement théorisée [xiv] ? Permet-elle d’«actualiser et systématiser des propositions théoriques existantes» et d’«encadrer de nouvelles voies d’analyse de la poétique essayistique» (Audet, à propos de la «dérive» de l’essai)? Comment penser les «hybridations incessantes» de l’essai (P. Glaudes et B. Lyon-Caen (dir.), 3), en partie responsable de son apparente insaisissabilité? L’essai est-il un genre par essence hybride ou seulement à certains moments de son histoire? L’hybridité de l’essai est-elle un geste auctorial ou un effet de réception? Au-delà de perspectives intergénériques, l’étude de l’hybridité à l’essai pourra aussi être celle d’une dynamique interdiscursive entre genres littéraires et discours de savoirs (l’essai au carrefour de la littérature et de la philosophie, etc), et genres non littéraires: si «chaque type de discours qualifié habituellement de littéraire a des “parents” non littéraires qui lui sont plus proches que tout autre type de discours “littéraire”» (Todorov, 10), c’est encore plus le cas pour l’essai dont l’histoire est très fortement liée aux pratiques journalistiques. La question de l’hybridation (et notamment celle de ses critères optimaux pour obtenir la vigueur de l’hybride) semble particulièrement pertinente pour interroger la question des liens entre littéraire et non-littéraire dans le genre de l’essai. 2. Hybridité et textualité Dans cet axe, nous proposons de réfléchir à la question de l’hybride dans une perspective plus microtextuelle. Il s’agira d’étudier l’hybridité sous toutes ses formes (polylinguisme, dialogisme, ironie, polyphonie de registres, intertextualité, etc). À quels niveaux textuels et discursifs d’une œuvre intervient-elle [xv] ? Qu’apporte la notion d’hybridité, utilisée par Bakhtine notamment [xvi] , à celle, plus fréquente, d’«hétérogénéité [xvii] » du discours, ainsi qu’à la question de la polyphonie énonciative? L’hybridité permet-elle d’aider à penser «la complexité compositionnelle des discours» (Adam, 43)? 3. h ybridité des savoirs Plus largement, le concept d’hybride permet d’interroger le lien entre la littérature et les autres disciplines du savoir, question en pleine expansion dans la critique contemporaine: littérature et philosophie, littérature et sociologie, littérature et politique, littérature et histoire, littérature et sciences du vivant, etc. Dans cet axe, on pourra s’intéresser plus particulièrement à des œuvres qui présentent des caractéristiques communes à deux champs et dont ceux-ci se sont d’ailleurs emparés [xviii] , confronter la manière dont ils construisent leurs discours critiques sur ces œuvres ou comment ils doivent dialoguer et mettre au point des outils hybrides pour les appréhender [xix] . Ici encore, l’hybridation peut aider à renouveler un brouillage des savoirs, souvent pensé sur le mode géographique de la frontière. Cet axe de recherche permettra de reconsidérer non seulement la question de l’essence de la littérature mais aussi celle de sa valeur cognitive, et d’interroger la validité d’une conception de la littérature elle-même comme savoir hybride. Semblant être traversée, depuis les premières tentatives de la codification de son rapport à l’agir humain (on pense, par exemple, au livre 3 de La République de Platon), par l’interrogation sur sa puissance de remodélisation des consciences par l’imagination créatrice, elle entretiendrait par exemple un rapport problématique avec la politique, au sens développé par Jacques Rancière dans ses travaux: afin de reconsidérer la question de la pureté ou de l’impureté de la littérature comme art critique, nous nous proposons de procéder à des études précises des effets politiques des œuvres littéraires, en examinant comment le matériau littéraire procèderait à de nouveaux partages du sensible, à une nouvelle « distribution […] des espaces et des temps, des places et des identités, de la parole et du bruit, du visible et de l'invisible» (Rancière, 12). 4. Hybridité et intermédialité La question de l’intermédialité de la littérature est l’un des axes majeurs de la critique littéraire contemporaine et de la recherche comparatiste récente, comme en atteste la publication d’actes de colloques consacrés à ces questions du croisement de la littérature avec d’autres formes et d’autres supports artistiques [Voir, entre autres, Fischer (dir.), Guelton (dir.), Hébert et Guillemette (dir.), Toro (dir.)]. Dans cet axe de recherche, on se demandera si la notion d’hybridité peut aider à préciser les relations et les échanges entre le texte littéraire et les autres arts et médias, ainsi que les procédés d’incrustation de systèmes sémiotiques différents à l’intérieur de la littérature et leurs effets tant sur la construction du texte que sur sa réception, ou, inversement, les procédés d’incrustation du système sémiotique de la littérature dans d’autres arts et médias avec les effets et valeurs en découlant. On pourra, par exemple, proposer des études de cas afin de permettre de saisir plus précisément aussi bien l’extension que l’opérativité du concept d’hybridité dans les relations intermédiales «liant des œuvres relevant de systèmes sémiotiques différents» (Paul, 142), ainsi que sa participation aux rapports structurels simples ou complexes que C. Paul (145) distingue entre l’œuvre-source et celle qui s’en inspire (hypo-opus et hyperopus). À l’instar aussi de l’écrivain François Bon qui multiplie les recherches et expérimentations sur le livre et l’internet et s’interroge: «Qu’est-ce que le web change à l’auteur de la littérature?», ou encore affirme: «Écrire n’appartient plus au livre. Mais cela a-t-il jamais été le cas?», nous souhaiterions développer un axe spécifique à la frontière de l’intermédialité et de l’intermatérialité articulant la question de l’hybridité dans les rapports entre littérature et numérique. Il ne s’agira pas d’un questionnement des usages numériques du livre mais d’envisager par exemple comment l’hybridation numérique de la littérature impliquerait le renouvellement de la littérature, la mise au jour de nouvelles relations entre sa forme et son essence, et son prolongement dans des formes numériques de création littéraire qui retrouverait ainsi le sens tant historique que scientifique de la définition de l’hybride. 5. L ’hybride en théorie Dans un axe plus ouvertement réflexif, on pourra s’interroger sur le concept d’hybridité entre biologie et littérature, depuis la pensée taxinomique d’Aristote, commune à la Poétique et aux Parties des animaux , jusqu’au développement des sciences naturelles, avec la taxinomie scientifique de Linné, les découvertes de Mendel sur l’hybridation, et leur réactualisation au XX e siècle avec l’essor de la génétique. Comme le rappelle Laurence Dahan-Gaida, les lois de l’hybridation, comme certaines autres notions issues des sciences du vivant (l’évolution, les théories de l’hérédité, etc) «ont connu une immense fortune culturelle au cours du XIX e siècle, suscitant des débats et des polémiques qui vont laisser une trace durable dans l’imaginaire collectif et la littérature de l’époque» (Dahan-Gaida, 2013). De la même manière, et comme il a été remarqué que le métissage était un concept particulièrement comparatiste (Montandon, 7), on pourra s’interroger sur le caractère opératoire du concept d’hybridité dans la méthodologie comparatiste (dont les objets sont par nature hybrides, qu’ils soient transdisciplinaires, intermédiaux, ou translinguistiques): le fondement même de la littérature comparée n’est-elle pas le secret de l’hybridation réussie, celui d’éviter le «mariage de la carpe et du lapin», infécond? *Les propositions de communication (maximum 300 mots) sont à envoyer au plus tard le mercredi 31 août 2016, accompagnées de vos coordonnées et d’une courte bio-bibliographie, à l’adresse suivante: hybride.upec@gmail.com Comité d'organisation : Agnès Edel-Roy, Julitte Stioui, avec Vincent Ferré Comité scientifique : Agnès Edel-Roy, Julitte Stioui, Vincent Ferré, Pascal Sévérac Avec le soutien du LIS (EA 4395, dir. V. Ferré et P. Séverac) NOTES : [i] Parmi eux, en 2015-2016, le séminaire Marge de l’Université Jean Moulin ( http://www.fabula.org/actualites/l-hybridite_69809.php ), le colloque international «Text/ures de l’objet livre : hybridation, transposition, transmédiation» à l’Université de Paris 8 ( http://www.fabula.org/actualites/text-ures-de-l-objet-livre-hybridation-transposition-transmediation_68754.php ), le numéro monographique de la revue Ticontre, «Mash-up. Valeur et formes de l’hybridation dans la création littéraire» ( http://www.fabula.org/actualites/mash-up-valeur-et-formes-de-l-hybridation-dans-la-creation-litteraire_68760.php ), le colloque de littérature et de cinéma d’expression française, «L’Hybridité des genres», à l’Université de Caroline du Sud ( http://www.fabula.org/actualites/hybrid-genres-l-hybridite-des-genres_69355.php ), ou encore la journée scientifique «Hybridité dans le discours fictionnel: approches diverses», à l’institut des études appliquées en humanités de Zaghouan ( http://www.fabula.org/actualites/hybridite-dans-le-discours-fictionnel-approches-diverses-zaghouan-tunisie_69234.php ). [ii] L’évanescence du terme n’a pas manqué d’être soulignée: «Si, intuitivement, le terme paraît relativement opératoire, il n’en va pas de même lorsqu’on essaie d’en donner une définition plus précise» (Salwa, 53). Voir aussi le constat suivant: «L’hybridation est un phénomène culturel déjà très étudié dans le champ de l’ethnographie, de la sociologie ou de l’histoire de l’art, mais elle n’est abordée dans les études littéraires que par des formules vagues et génériques, à cause des définitions forcément transversales employées dans les contributions collectives et des actes de colloque consacrés au sujet» (Gallerani, 2016). [iii] Le terme d’hybridité a ainsi pu être employé à titre plus ou moins important dans des travaux qui traitaient de ces notions connexes. Nous sommes sur ce point d’accord avec les mises en garde méthodologiques plusieurs fois évoquées dans les contributions de l’ouvrage Métissages littéraires : «il faut tenter d’être précis et notamment en ayant recours à la richesse du vocabulaire ayant trait au mélange. […] ces termes sont d’autant plus utiles que leurs nuances et leurs spécificités sont préservées» (Louviot, 487). [iv] Georges Barski, Yves Demarly et Simone Gilgenkrantz, «Hybridation», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 18 avril 2016. URL : http://www.universalis-edu.com.janus.biu.sorbonne.fr/encyclopedie/hybridation/ [v] Par exemple, le sème d’excès et de violence, dû à la confusion en latin entre hibrida , «bâtard, de sang mélangé» et hybris , a pu faire conclure qu’il n’y a pas dans l’hybride «de fusion ou de symbiose, mais une négociation souvent âpre et douloureuse» (Louviot, 490). À l’opposé, Jean Bessière parle de «la continuité même de l’hybride». [vi] Fatima Ouachour précise d’ailleurs que la charge émotionnelle associée à l’idée de violence, et de transgression n’est pas constante dans le monde romain, mais est limitée à une époque, celle du nouvel ordre moral augustéen. [vii] On pourra ainsi évoquer la question de l’homologie entre les parents, de la vigueur de l’hybride, de sa fertilité, de la distinction entre hybridation intergénérique et interspécifique, du lien entre hybride et chimère; mais également étudier si chaque terme «dans son usage métaphorique conserve toutes les relations formelles qu’il pouvait avoir dans son usage original avec les autres termes du système» (Maxwell, cité par Bouveresse, 67-68). [viii] Et notamment de revenir peut-être sur un certain nombre d’idées préconçues sur l’hybridation : il arrive que l’hybride soit issu d’un croisement naturel et il n’est pas contradictoire avec une démarche taxinomique. [ix] De la même manière que Michel Collomb a pu proposer trois figures pour l’hétérogène en littérature: le composite, le combinatoire, l’entre-deux (Collomb, 7), il s’agirait de repenser les différentes manières de figurer l’hybride en littérature, entre tous les modèles, divergents, qui ont pu en être proposés (juxtaposition, imbrication, fusion, composition, etc). [x] «La conscience moderne, qui consiste à considérer chaque écriture comme une écriture en marge d’autre chose, semble bien être la condition nécessaire de l’hybridité en littérature» (Budor et Geerts, 17). [xi] Voir Marie-Claire Thomine-Bichard qui affirme que «la notion d’hybride est particulièrement pertinente pour l’approche des textes de la Renaissance» et interroge le lien entre la notion d’hybride et celle de varietas (dans H. Baby (dir.), p.74). On pourrait également interroger la notion de copia , et plus généralement tout ce qui dans la rhétorique permet de penser l’hybride. [xii] Voir par exemple Adam, 34. Il distingue huit niveaux d’analyse: visée, interaction sociale, formation sociodiscursive, texture, structure compositionnelle, sémantique, énonciation, actes de discours. [xiii] Et ce, même si on n’a pas manqué de souligner les «dérives» auxquelles peuvent mener les «métaphores biologistes et évolutionnistes» dans la théorie des genres (Ducrot et Schaeffer (dir.), 630). [xiv] Voir à ce sujet la précieuse réflexion métathéorique proposée par Irène Langlet dans L’Abeille et la Balance. Penser l’essai , où les théories de l’essai se déclinent en théories du mixte, de l’entre-deux, et de l’en-deçà. Ajoutons que les études portant sur les liens entre l’essai et les autres genres, particulièrement le roman, sont nombreuses. La question de «l’hybridité» de l’essai a notamment été abordée par Guido Gallerani (2015, 109-128). [xv] Cf. note 12. [xvi] Tout langage littéraire est «un hybride linguistique (intentionnel)», c’est-à-dire, où existent obligatoirement «deux consciences linguistiques, celle qui est représentée et celle qui représente, appartenant à un système de langage différent» (Bakhtine, 176). [xvii] D. Maingueneau (71-73) rappelle qu’«un discours n’est presque jamais homogène» et évoque la distinction proposée par Jacqueline Authier-Revuz entre «hétérogénéité montrée» (présence localisable d’un discours autre) et «hétérogénéité constitutive» de tout discours, toujours dominé par l’interdiscours et l’altérité. Une réflexion sur hybridité et hétérogénéité du discours pourra être l’occasion de reprendre un distinguo qui ne fait pas consensus: ainsi, alors que T. Samoyault voit dans l’hétérogénéité une simple conséquence de l’hybridité, qui est elle-même toujours hétérogène, la posture critique de l’ouvrage Fiction narrative et l’hybridation générique dans la littérature française considère l’hybride comme non hétérogène, le résultat d’une hybridation qui mène paradoxalement à la pureté. [xviii] Pour les rapports entre littérature et philosophie, on songe bien sûr aux moralistes, mais également à tout un pan de la philosophie américaine, d’Emerson à Thoreau, ou encore aux philosophes qui ont reçu le Prix Nobel de Littérature (Bergson, Russell). Pour les rapports entre littérature et sociologie, évoquons les œuvres littéraires des ethnologues au XX e siècle (Claude Lévi-Strauss, etc) sur lesquels Vincent Debaene s’est penché (2010). [xix] Par exemple, en ce qui concerne Montaigne, Olivier Guerrier a pu plaider pour la nécessité d’une chimère telle que la «philorature», et Thomas Mollier, dont la thèse en cours porte sur «Les ressorts littéraires de la pensée philosophique dans les Essais de Montaigne », préciser que les Essais obligent la philosophie à procéder à un décentrement de ses méthodes d’analyse, en s’intéressant à la poïetique de l’œuvre. Voir aussi, entre autres, Lorenzini et Revel (dir.). Comité d'organisation : Agnès Edel-Roy, Julitte Stioui, avec Vincent Ferré Comité scientifique : Agnès Edel-Roy, Julitte Stioui, Vincent Ferré, Pascal Sévérac Avec le soutien du LIS (EA 4395, dir. V. Ferré et P. Séverac) Bibliographie sélective ADAM, Jean-Michel, Les Textes: types et prototypes , Paris, Nathan, 1992. ADAM, Jean-Michel et HEIDMANN, Ute, Le Texte littéraire, Pour une approche interdisciplinaire , Louvain, Bruylant-Academia, 2009. 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Poste d’enseignant de langue et culture françaises dans un collège (middleschool) d’immersion francophone en Utah

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Le district scolaire de Provo souhaite recruter un professeur du second degré pour le collège Centennial pour enseigner aux grades 7 et 8 (correspondant à la 5 ème et la 4 ème en France). Cet établissement dispense un enseignement de collège (middle school) traditionnel et a aussi une filière d’enseignement bilingue francophone (French Dual Language Immersion, http://www.schools.utah.gov/curr/dualimmersion/ )Ce professeur devra assurer les cours suivants: 1/ Pour les élèves anglophones qui suivent un parcours scolaire traditionnel:Introduction à la langue et la culture françaises. Ce cours sera dispensé en partie en anglais, 2 à 3 fois par semaine, cours d’une heure;FLE (niveaux débutant et débutant avancé, A1-A2), 3 à 5 fois par semaine, cours d’une heure; 2/ Pour les élèves anglophones qui suivent un programme d’immersion francophone:FLE niveau B1: ce cours travaille les compétences suivantes, être capable de comprendre et d’expliquer les différences culturelles entre cultures française, francophone et américaine; compréhension et production écrite; compréhension et production orale;Culture, histoire et médias: ce cours renforce le cours FLE niveau B1. Il exploite les 6 thèmes suivantsà partir d’extraits de magazines, radio ou TV (okapi, TV5, RFI par exemple): science et technologie; vie contemporaine; défis mondiaux; famille et communauté; esthétique (histoire de l’art...); éducation civique. Descriptif des cours (en anglais, pages 23 et 24 du doc. PDF): http://centennial.provo.edu/wp-content/uploads/2015/08/Course-Descriptions-2016-2017.pdf Rentrée scolaire: le professeur est attendu en Utah le 1 er août 2016 . A son arrivée, il suivra du 1 er au 4 août un stage d’accueil obligatoire organisé par AUDII (Annual Utah Dual Immersion Institute). L’équipe administrative et pédagogique du district et de l’établissement encadrera ce professeur dans son installation personnelle et professionnelle. Tout au long de l’année, le professeur devra participer avec ses collègues à des journées de formation continue. Volume horaire par semaine: le professeur doit être sur place de 7h30 à 16h, 5 jours par semaine. Son volume horaire d’enseignement est de 4h par jour correspondant à 4 cours, le reste est ce qu’on appelle «teach prep» et est consacré à la préparation des cours sur place, évaluation et au soutien des élèves. Le professeur devra avoir un niveau d’anglais B1-B2 pour pouvoir communiquer avec les parents et assister aux réunions de l’école. Salaire: 36 688 $ minimum brut ou plus selon les qualifications et l’expérience de l’enseignant. Durant les 16 premiers mois, le salaire brut correspond au salaire net. Profil de l’enseignant: le professeur sera certifié ou agrégé, préférablement de lettres modernes ou d’histoire. Une certification complémentaire FLS/FLE serait idéale mais n’est pas une condition sine qua non. Le professeur devra être en disponibilité auprès de son académie d’origine ou obtenir cette disponibilité pour venir enseigner à Provo. Envoyer CV et lettre de motivation à Dr Anne Lair, anne.lair@utah.edu Site internet de l’établissement: www.centennial.provo.edu Site sur l’immersion dans le district de Provo: provo.edu/teachingandlearning/dual-language-immersion/

Recrutement d'un.e ingénieur.e d'études ou de recherche (projet ANR Chapitres, Paris)

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Le projet ANR CHAPITRES recrute, à partir de septembre 2016, une ingénieure ou un ingénieur de recherche ou d’études à temps plein. Durée: un an, renouvelable pour un an Estimation du salaire mensuel net: 1861 € (en fonction des qualifications) Missions - aide à la conception et construction de la base de données - veille scientifique - alimentation du carnet de recherches - communication et diffusion Profil requis - connaissance du champ de la littérature française et de l’histoire littéraire des 19 e et 20 e siècles - formation ou expérience en édition électronique - maîtrise de la TEI et en particulier des métadonnées - expérience des bases de données bibliographiques et des archives existantes telles que Gallica ou archive.org - maîtrise d’un ou plusieurs logiciels de gestion de bases de données - niveau Master ou doctorat Modalités de recrutement Le dossier de candidature, constitué d’un CV, d’une lettre de motivation et de deux articles parus ou en cours de publication, devra être envoyé au plus tard lundi 20 juin 2016, par e-mail uniquement, à aude.leblond@gmail.com . Les candidats recevront un message confirmant la bonne réception de leur dossier. Les candidats retenus à l’examen des dossiers seront convoqués pour un entretien qui aura lieu fin juin 2016. Les candidats recrutés seront employés par l’université Sorbonne nouvelle – Paris 3 et rattachés au laboratoire THALIM, Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité (UMR 7172). Les candidats sont invités à prendre connaissance des orientations scientifiques du projet Chapitres (voir annexe), afin de pouvoir présenter lors de l’audition la manière dont ils envisagent la réalisation des tâches techniques requises. Annexe: besoins techniques de l’équipe L’ingénieur d’études ou de recherche sera dans un premier temps chargé de recueillir des données numérisées pré-existantes pour alimenter une base de données massive. Il s’agit d’aspirer un grand nombre de textes déjà en accès libre sur Internet, par exemple à partir de Gallica ou du Projet Gutenberg, avec leurs méta-données. Cela supposerait une expertise sur le choix de l’édition à prendre, le choix des textes à aspirer, qui pourra se faire en concertation avec l’équipe. Il faudrait ensuite vérifier la qualité des méta-données, veiller au balisage des divisions textuelles, en particulier les chapitres, et ajouter quelques informations supplémentaires sous forme de tags. On vise la constitution d’un corpus de quelques milliers de textes de prose narrative. Ce corpus massif devra faire une place au canon littéraire, mais également à des textes non-canoniques: le choix de ces textes constitue donc un enjeu méthodologique important, auquel participera l’ingénieur d’études ou de recherche chargé de la constitution du corpus. Après un premier temps consacré au rassemblement d’un corpus canonique, il faudra dans un deuxième temps l’enrichir de textes non-canoniques. Ce deuxième moment supposera un travail plus approfondi sur l’histoire littéraire et pourrait en priorité intéresser les candidats ayant une formation en édition électronique. En coordination avec les chercheurs de l’équipe, on pourra dans un deuxième temps passer à une phase de data mining, qui permettra de comparer les longueurs des chapitres entre eux, l’évolution de cette longueur et des ratios par rapport au texte entier au fil du temps, mais aussi de mettre en évidence l’évolution historique des pratiques d’intitulation, de révéler d’éventuelles différences en fonction des sous-genres romanesques, etc. Il serait également intéressant de soumettre les débuts ou fins de chapitres à des requêtes lexicales, pour voir si ces seuils sont caractérisés par un lexique reconnaissable. La deuxième année de travail, ainsi, pourra être enrichie par une participation accrue aux événements scientifiques prévus dans le projet (1 journée d’études et 3 colloques en plus d’un séminaire bimensuel), ainsi qu’à la publication des travaux de l’équipe, en ligne ou sur papier.
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