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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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A. Joubert, La clé est sur la porte

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//www.fabula.org/actualites/documents/74280.gifLa clé est sur la porte Alain Joubert Date de parution : 16/04/2016 Editeur : Nadeau (Maurice) ISBN : 978-2-86231-244-6 EAN : 9782862312446 Extrait : Le véritable individualisme n’est pas l’égoïsme : c’est l’attention à l’autre en tant qu’être singulier et à son expression spécifique. Cette reconnaissance se doit d’être réciproque : on reconnaît l’autre et l’autre vous reconnaît en tant qu’individu. Si l’égoïste ne pense qu’à lui-même et aux satisfactions qu’il espère obtenir, le véritable individualiste se pense comme un individu semblable aux autres individus, mais la spécificité de son mouvement intérieur le pousse à aller vers l’autre afin d’obtenir la satisfaction de ses désirs par et avec lui, ce qui ne relève donc pas de l’altruisme, lequel accorde la priorité à l’autre ; pour un surréaliste, cet individualisme devient ainsi un appel qui constitue, de fait, ce que je nomme un oxymore opératoire : l’individualisme collectif. Ni « égoïsme », ni « altruisme »… Il n’est pourtant pas absolument nécessaire d’être en groupe à cette fin : l’individualisme collectif s’accommode parfaitement d’une continuité discontinue – une durée, au sens philosophique du terme –, pour peu que les « complices du crime » sachent se reconnaître entre eux, dans le temps comme dans l’espace. C’est pourquoi la diaspora surréaliste est porteuse d’avenir, donc d’espoir. *Paul Valéry disait : « Deux périls menacent le monde : l’ordre et le désordre ». Pour le surréalisme, il existe une autre voie : la réfutation du mot « ordre » par la mise en évidence d’un non-ordre ou, mieux encore, par l’absence d’investigation de ce genre, comme le formulait Marcel Duchamp à propos de l’idée de Dieu, afin de marquer son « ailleurs » ! Et c’est là que l’on retrouve l’écart absolu cher à Charles Fourier : les surréalistes sont et seront toujours en situation d’écart absolu avec la société - ses règles et son ordre, quels qu’ils soient – dans laquelle ils seront plongés, le pouvoir et son appareil demeurant leurs ennemis naturels à travers le temps. C’est en cela que le surréalisme est le sel de la liberté, et c’est à partir de cela que peut s’organiser le « Grand Surréalisme » visant à la refonte radicale de l’entendement humain par la mise en pratique de l’utopie-critique. *Utopie-critique : mettre en regard du nécessaire l’indispensable notion du possible, seule façon d’avancer sans cesse vers l’infini révolutionnaire ; par exemple : alors que la révolution est historiquement perçue comme nécessaire, la révolte, elle, doit demeurer toujours possible, à l’intérieur même du processus révolutionnaire, au besoin contre lui s’il déroge à ses buts. L’utopie-critique n’a pas d’objectif final ; c’est un mouvement permanent dont la finalité se trouve dans ce mouvement même, et dont le chemin se dessine en lignes brisées, la force des inconscients mettant en marche l’insurrection des consciences. *L’utopie-critique s’appuie sur les richesses de l’imagination et sur le flot d’idées qu’elles suscitent ; mais aussi sur la capacité à analyser celles-ci d’un point de vue supérieur (critique) afin d’opérer l’indispensable sélection que l’abondance appelle. *Toutes créations, comme toutes incarnations de l’imaginaire qui viennent enrichir la trajectoire humaine et la vie de l’esprit, ont à voir avec l’utopie et nous aident à creuser l’espace qui, nous le savons, est aussi du temps. Et la critique est là pour nous inciter au choix des orientations dans la formidable forêt des utopies, puisque le seul véritable moteur de la vie c’est le choix, conséquence de la faculté critique ; en effet, ce que certains habillent, par faiblesse ou crainte, du mot destin n’est que le fruit des choix successifs que l’on fait, aucune transcendance n’étant à l’affût pour nous circonvenir ! Sauf, bien sûr, à connoter le mot destin au désir secret de notre inconscient qui, dès lors, nous inciterait à tel ou tel choix. À voir… *Voir le site des éditions Maurice Nadeau … *On peut lire sur enattendantnadeau.fr un article sur cet ouvrage : "La logique du chaos", par A. Roussel. Le dernier livre d’Alain Joubert, La clé est sur la porte , vient de paraître aux éditions Maurice Nadeau. L’auteur y réinterroge les grandes idées-forces du surréalisme– le rêve, le désir, l’amour, la liberté, l’érotisme, le hasard, l’utopie, la révolte, l’humour, l’inconscient, l’écriture automatique… – et les confronte aux autres mouvements contemporains tels que le situationnisme et à certains aspects des sciences, tout particulièrement la mécanique quantique, dans une perspective « qui se veut essentiellement poétique ».

Ph.-A. Michaud, Sur le film

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//www.fabula.org/actualites/documents/74281.gifSur le film Philippe-Alain Michaud Date de parution : 07/04/2016 Editeur : Macula (Editions) ISBN : 978-2-86589-085-9 EAN : 9782865890859 Présentation : Broché Nb. de pages : 460 p. "Cinéma est un mot grec qui signifie « mouvement » [movie]. L'illusion du mouvement est certainement le complément ordinaire de l'image filmique, mais cette illusion repose sur la certitude que la vitesse à laquelle se succèdent les photogrammes n'admet que des variations très limitées. Rien dans l'agencement structural du ruban filmique ne peut justifier une telle certitude. C'est pourquoi nous la rejetons. Désormais, nous appellerons notre art simplement : le film." Hollis Frampton, Pour une métahistoire du film Ce livre propose une lecture rétrospective, non linéaire et décentrée de l’histoire des images en mouvement : il s’appuie sur une analyse de la pensée filmique telle qu’elle se déploie, indépendamment de ses applications techniques, dans l’histoire des représentations, et constitue un repérage de la manière dont les propriétés du film, disjointes de l’appareil qui conditionne le spectacle cinématographique, agissent dans les différents champs des pratiques artistiques. Les premiers chapitres analysent la manière dont le film est né de la déconstruction de l’espace et des catégories à partir desquels la forme-cinéma s’est instituée ; les suivants s’attachent à décrire comment artistes et cinéastes, au fil de la période moderne et contemporaine, ont disjoint les propriétés du film – lumière, durée, mouvement – et séparé ses éléments constitutifs – photogramme ou ruban de photogrammes, faisceau, surface de projection… – pour les réagencer en d’autres configurations. Ce changement de perspective dont on n’a pas fini de mesurer les effets nous oblige à une lecture rétroactive de l’histoire du film tout entière, en même temps que celle de son intégration à un système des arts qu’il transforme en retour. Ce qu’on appelle improprement « cinéma expérimental » apparaît désormais comme la trace, tout au long du XXe siècle, du fait que l’expérience du film ne se confond pas avec l’histoire de sa dématérialisation : face au spectacle de cinéma traditionnel moulé dans l’espace du théâtre classique, du film avant-gardiste des années 1920 à l’expanded cinema des années 1960, jusqu’au film d’artiste contemporain, le style « expérimental » aura été une façon de repenser l’histoire des images en mouvement en suggérant d’autres généalogies et selon d’autres concepts. Face au dispositif spatial dans lequel s’est reconnu et s’est déployé le cinéma moderne (des spectateurs immobiles dirigeant leur regard vers un écran conçu comme une surface transparente) et à partir duquel il a produit ses propres régimes d’intelligibilité, se dessine une autre manière de penser le film : un film despécifié, émancipé des lois de la théâtralité et de celles de la photo-impression, un dispositif de transfert généralisé engendrant des phénomènes de comparution. Philosophe et historien de l'art, Philippe-Alain Michaud s'intéresse particulièrement aux relations entre film et histoire de l'art. Conservateur chargé du département film du Centre Georges Pompidou, il est professeur à l’École de recherche graphique (ERG – École Supérieure des Arts) de Bruxelles. Parmi ses publications : Aby Warburg et l’Image en mouvement (Paris, Macula, 1998) ; Le Peuple des images (Paris, Desclée de Brouwer, 2002) ; Filme: Por Uma Teoria Expandida do Cinema (Rio, Contraponto, 2014). *On peut lire sur enattendantnadeau.fr un article sur cet ouvrage : "Le film n'est pas le cinéma", par G. Basquin.

Langages du pouvoir au Moyen Âge: textes, témoignages, approches (Bucarest)

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Langages du pouvoir au Moyen Âge: textes, témoignages, approches Colloque international organisé par le CEREFREA-Villa Noël, le Département de Français et le Centre Iconographè (Université de Bucarest) les 15-16 décembre 2016 La question du pouvoir au Moyen Âge a longtemps préoccupé les médiévistes, et en particulier les historiens. Plusieurs approches ont été mises été amorcées, de l’anthropologie politique et historique aux directions de recherches centrées sur les moyens de la propagande. La théologie politique constitue aussi une piste riche et prometteuse récemment visitée par l’historiographie européenne. Des perspectives croisées, historique, sociologique ou anthropologiques n’arrêtent pas de remettre le pouvoir au cœur des recherches des médiévistes, de faire de l’ auctoritas et de la potestas les objets de nombreuses enquêtes menées à partir des sources les plus divers. Toutefois, le problème de l’émergence des langages du pouvoir, celui de la construction d’un discours, d’une rhétorique de l’autorité, a été plus rarement soulevé explicitement. À côté des méthodes traditionnelles, les outils de la linguistique et plus spécialement de la pragmatique, l’agir communicationnel, pourraient apporter beaucoup de lumière sur la question. Le problème de la langue du pouvoir est également à discuter. La toute-puissante langue latine qui semble dominer les âges médiévaux serait-elle le seul véhicule linguistique choisi par le centre, qu’il s’agisse d’autorités spirituelles ou politiques, pour exprimer la légitimité et le pouvoir? Plusieurs témoignages montrent que le français devient dès la fin du XII e siècle et surtout au XIII e siècle «la langue du roi». Les francophonies de l’espace Plantagenêt ainsi que celles de l’Italie ont également un rôle essentiel dans les formes et fabrications des discours de propagande. Ceci n’exclut pas d’autres langues vernaculaires dont le rôle dans l’agencement d’un discours politique est encore à étudier, aussi bien du côté du Moyen Âge latin que du monde byzantin. Les discours iconographiques, les programmes des miniatures des manuscrits ou ceux des décors monumentaux constituent un autre angle d’approche fécond sur la question. À côté, l’héraldique réelle ou imaginaire, historique ou allégorique, nourrit une masse documentaire nullement négligeable et contribue à la mise en œuvre d’une sémiotique de l’identité et du pouvoir. Ce colloque se propose d’examiner le problème des langages du pouvoir de manière interdisciplinaire, à partir de plusieurs sources, en privilégiant les problématiques suivantes:langue du pouvoir, latin et/ou vernaculairerhétorique du pouvoir dans la littérature: discours des rois, des chevaliers, des hommes d’Égliseprogrammes iconographiques et discours du pouvoir dans les rapports texte-imagerhétorique et dialectique du centre et de la périphérie, du pouvoir et de la marginalitésignes du pouvoir et leur agencement sous forme de discours cohérentproblématisation de la fonction du français dans diverses sourcesregistre stylistiques exprimant diverses formes de pouvoirréception des discours de pouvoir médiévaux à l’époque moderne et contemporaine: réécritures, emprunts, transferts Les propositions de communication, accompagnées d’un résumé de maximum 500 signes, sont à envoyer à l’adresse catalinagirbea@yahoo.fr avant le 1 er septembre 2016. Comité scientifique Martin Aurell (CESCM-Université de Poitiers) Christine Ferlampin-Acher (CELLAM-Université de Rennes 2) Claudio Galderisi (CESCM-Université de Poitiers) Catalina Girbea (Iconographè-Université de Bucarest) Ioan Pânzaru (CEREFREA-Université de Bucarest)

Traversées d’un demi-siècle. Journées consacrées à la revue Les Temps modernes , au numéro sur les « établis » des années 68, et à son directeur, C. Lanzmann (Lagrasse, France)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74277.jpgLA MAISON DU BANQUET & DES GÉNÉRATIONS Association Le Marque-Page Abbaye publique, 4 rive gauche, BP 5 11220 LAGRASSE Librairie - Café 04 68 32 63 89 Bureaux - Infos 04 68 91 46 65 lamaisondubanquet@orange.fr www.lamaisondubanquet.fr Samedi 4 juin - dimanche 5 juin 2016 Traversées d’un demi-siècle Journées consacrées à la revue Les Temps modernes , au numéro sur les « établis » des années 68 , et à son directeur, Claude Lanzmann. (On peut lire à l'entrée "Politique" de l'Atelier de Fabula deux articles de ce numéro des Temps modernes .) Rencontres Tables rondes Lectures Café - Librairie Entrée 3 euros – gratuité sur présentation de la carte d’adhérent 2016 Samedi 4 juin 2016 Les leçons de l’établissement en usine dans les années 68 - Ce qui peut se transmettre Le numéro des Temps modernes intitulé Ouvriers volontaires /Les années 68 /« L’établissement » en usine (octobre 2015) revient sur ce moment particulier que des groupes maoïstes, en particulier l’UJC(ml) puis la Gauche prolétarienne, ont appelé « l’établissement », au cours duquel un nombre important d’étudiants (au moins 2000) ont travaillé en usine. Ce dossier substantiel comporte une vingtaine de récits d’ex-établis et des textes de chercheurs. Il aborde de multiples façons la question du rapport entre jeunes intellectuels révolutionnaires et ouvriers dans les années 68 en France, en Europe et aux États-Unis, et met en évidence des filiations possibles, des antécédents, l’histoire à écrire de ce mouvement vers le peuple. Les « établis » de 68 étaient mus par le désir de révolution et par des théories aujourd’hui obsolètes. Cependant, cette migration sociale et géographique exceptionnelle par son ampleur et sa singularité, nous replonge dans la France ouvrière d’une époque récente pleine d’enseignements. 15 h : Le drame du cloisonnement. Comment, pourquoi ce numéro des Temps modernes ? Propos introductifs, par Jean-Pierre Martin 15 h 30 : Récits contrastés de deux établies, par Juliette Campagne et Claire Brière Blanchet. 16 h 30 : Travail manuel, travail intellectuel : De Saint-Nazaire à Lip. Conversation entre Michel Arbatz et Dominique Bondu. 17 h 45 : D’une génération l’autre : le passé des « établis » et l’engagement aujourd’hui, par Gilles Hanus et Jean Birnbaum. 18 h 45 : Les Temps modernes aujourd’hui, par Juliette Simont. *On peut lire à l'entrée "Politique" de l'Atelier de Fabula deux articles de ce numéro des Temps modernes .* Dimanche 5 juin 2016 Les Temps modernes , Claude Lanzmann et la shoah Cette journée propose une réflexion partagée autour de Claude Lanzmann, sur la revue Les Temps modernes, foyer de la pensée en France, et sur cette œuvre cinématographique qui constitue un tournant dans l’approche de ce fait historique et métaphysique unique – l’extermination des juifs d’Europe – et dans la création artistique contemporaine et ses représentations du monde. Aux confluents d’événements historiques majeurs, Claude Lanzmann y participe activement. Il sera successivement résistant, compagnon de route de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir au moment de la création de la revue Les Temps Modernes, défenseur de l’État d’Israël, signataire de l’anticolonialiste Manifeste des 121, dénonçant la répression en Algérie. Il est auteur entre autres du Lièvre de Patagonie , Gallimard, 2009. Dernier ouvrage paru : Le Dernier des injustes , Gallimard, 2015. Dès 1973, Claude Lanzmann se lance dans son grand œuvre. Douze années de travail sont nécessaires pour achever le documentaire fleuve de plus de neuf heures, Shoah. À sa sortie en 1985, le film connaît un succès retentissant, s’imposant d’emblée comme un monument incontournable du 7e Art. 15 h : J. Simont et J.-P. Martin : conversation autour de la revue Les Temps Modernes, hier et aujourd’hui et de Claude Lanzmann. 15 h 30 : Claude Lanzmann. Questions sur Shoah à Claude Lanzmann, par : 16 h 30 : Patrice Maniglier. 17 h : Éric Marty. 17 h 30 : Projection de Sobibor (95’, 2001). Les intervenants : Michel Arbatz , écrivain, poète, musicien et chanteur, ancien établi ; dernier ouvrage paru : Hourra l’Oral ! (essai – plaidoyer pour l’oralité), Le Temps qu’il fait, 2014. Jean Birnbaum , journaliste et écrivain, directeur du Monde des livres ; dernier ouvrage paru : Un silence religieux. La Gauche face au djihadisme, Le Seuil, janvier 2016. Claire Brière-Blanchet , journaliste et écrivaine, ancienne établie ; dernier ouvrage paru : Voyage au bout de la révolution, de Pékin à Sochaux, Fayard, 2009. Elle a contribué au numéro des Temps Modernes « Ouvriers volontaires ». Juliette Campagne , formatrice et intervenante à l’Agence Quand les livres relient (Lille), ancienne établie ; dernier ouvrage paru : « De la considération avant toute chose », in collectif, Quand les livres relient, ÉRÈS, 2012. Elle a contribué au numéro des Temps Modernes « Ouvriers volontaires ». Gilles Hanus , philosophe, enseignant, ancien élève de Benny Lévy, l’un des principaux initiateurs de l’établissement en usine ; dernier ouvrage paru : L’Épreuve du collectif, Verdier, 2016. Il a contribué au numéro des Temps Modernes « Ouvriers volontaires ». Patrice Maniglier , philosophe, maître de conférences en philosophie et arts du spectacle à l’université Paris Ouest-Nanterre ; dernier ouvrage paru : Foucault va au cinéma (en collaboration avec Dork Zabunyan), Bayard, 2011. Il est membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes. Jean-Pierre Martin , écrivain, professeur émérite de littérature à l’université Lyon 2, ancien établi ; dernier ouvrage paru : La Nouvelle Surprise de l’amour, Gallimard, 2016. Il est membre du comité de rédaction des Temps modernes, l’initiateur et le coordinateur de ce numéro. Éric Marty , écrivain, essayiste, professeur de littérature française à l’université de Paris VII ; dernier ouvrage paru : Sur Shoah de Claude Lanzmann, Éd. Manucius, avril 2016. Juliette Simont , philosophe, maître d’enseignement à l’Université libre de Bruxelles, maître de recherche au Fonds National de la Recherche Scientifique de Belgique ; dernier ouvrage paru : Jean-Paul Sartre, un demi-siècle de liberté, De Boeck, 2015. Elle est adjointe à la direction des Temps modernes.

Tracing Types. Comparative Analyses of Nineteenth-Century Sketches (Gand, Belgique)

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Colloque international "Tracing Types. Comparative Analyses of Nineteenth-Century Sketches" Université de Gand, Belgique, 3 et 4 juin 2016. Informations pratiques et programme sur le site: http://www.tracingtypes.ugent.be/ Langues de travail: anglais et français. Argumentaire A new wave of scholarship has emerged in recent years, which examines nineteenth-century sketches (sometimes referred to as ‘panoramic literature’) from a transnational perspective.The present international conference seeks to continue this comparative reflection by placing the spotlight on the comparative analysis of texts and images of specific types and by tracing how these representations vary across sketches from different places, media and editorial contexts.How do the representations and definitions of a type (or group of related types) vary from one national context to another?How do different collections, periodicals or editorial contexts inflect a type in different ways?How do visual representations of a type differ from one another or from literary representations of the same figure?How does the type transform as it is taken up in other genres, registers or types of discourse?Does the type exist in a system? Does it belong to a collection or series of types and if so, how does it relate to or interact with other types in the system? How do different collections position the type within their systems? Programme June 3, 2016 09:30-10:00 Coffee and welcome 10:00-11:15 Session 1, Panoramic Literature and Other Discourses Chair: Elizabeth Amann (Ghent University)Thijs Dekeukeleire (Ghent University): Thetype of themale artist’s model in panoramic literatureJorge Chen Sham (Universidad de Costa Rica): Du médecin charlatan et la gestation du type social: El Periquillo Sarniento et les articles de moeursLeonoor Kuijk (Ghent University): The type of the prisoner in Les Français peints par eux-mêmes and other national self-portraits 11:15-11:35Coffee break 11:35-12:50Session 2, Functions of Panoramic Literature Chair: Leonoor Kuijk (Ghent University)Felipe Martínez-Pinzón (Brown University): Panoramic Literature, Inner Frontiers and War in 19th Latin AmericanSarah Dellmann (Utrecht University, NL): The Emergence of National Types in Word and Image: “The Dutch” in Popular Visual Media of the Nineteenth CenturyNikol Dziub (Université de Haute-Alsace): Les Types andalous à l’époque romantique: du sketch pittoresque à l’autoportrait culturel 13:00-14:30Lunch 14:40-15:55Session 3, Types in/on Different Media Chair: María José González Dávila (Ghent University)Mey-Yen Moriuchi (La Salle University): Grisette, Maja, Manola, China : Tracing RepresentationsDorde Cuvardic García (Universidad de Costa Rica): The typesetter in costumbrist Latin American and Spanish literature and visual culture: the survival of a manual trade in the printing mechanization eraCandela Marini (Duke University, NC, USA): The Indian Revenant: Images of the indigenous in the Argentine nation-building process. 15:55-16:15Coffee break 16:15-17:30 Session 4, Types in the Periodical Press Chair: Marianne Van Remoortel (Ghent University)Marieta Cantos Casenave (Universidad de Cádiz): Outsiders and yokels in Spanish Romanticism LiteratureAndrea Castro (University of Gothenburg): The foreigner and the immigrant as types in El Correo del Domingo 1864-1867Kari Soriano Salkjelsvik (University of Bergen, Norway): Sketches for a decentered world: cuadro de costumbres in El museo mexicano (1843-1845) 17:30 Conference Reception June 4, 2016 10:00-11:15Session 5, High and Low Chair: Nathalie Preiss (Université de Reims Champagne-Ardenne, France)Amélie de Chaisemartin (Sorbonne-Paris IV) : Du roman aux physiologies : la circulation du type littéraire romantique en France sous la Monarchie de JuilletChris Ippolito (Georgia Institute of Technology): La fonction du type du commis et quelques autres types chez FlaubertCordula Reichart (Ludwig-Maximilians-Universität, Munich): Les ‘archives précieuses de la vie civilisée’ ou la technique de description des types de Balzac à Proust 11:15-11:35Coffee break 11:35-12:30Session 6, Text and Image Chair:Valérie Stiénon (Université Paris XIII)Olga Kazakova (Orel State University, Russia): Les illustrations des fables en Russie dans le deuxième tiers du XIXe siècle: à la recherche de types sociauxChristopher J. Lukasik (Purdue University): The Consuming Type: David Hunter Strother, Race, and The Rise of Mass Visual Culture 12:30-13:30Lunch 13:30-14:25Session 7, Forms of Knowledge Chair: Elizabeth Amann (Ghent University)Ana Peñas Ruiz (Madrid Open University): Tracing Types, Tracing Panoramic structures: the case of Spanish MicrophysiologiesChristiane Schwab (Humboldt-University, Berlin): Tracing Types: Proto-sociological Activity and Method of Social Representation 14:30-15:30Concluding discussion

"Pourquoi je ne publie(rai) plus (jamais) dans des revues scientifiques",par O.Ertzscheid (affordance.info , 17/05/16)

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Pourquoi je ne publie(rai) plus (jamais) dans des revues scientifiques Olivier Ertzscheid, enseignant chercheur en Sciences de l'information et de la communication. Blog affordance.info . 17 mai 2016 (Disclaimer : ce que je vais raconter n'est, pour une large mesure, valable que dans certaines la plupart des disciplines des sciences humaines et sociales - SHS et ne vaut pas dans la même mesure pour les sciences "dures" et les sciences de l'ingénieur, même si bon enfin bref disons que ça vaut surtout en SHS même si bon enfin bref). Donc oui, je ne publie plus que vraiment très occasionnellement dans des revues scientifiques. Et ce pour plusieurs raisons. If you Pay Peanuts you get Monkeys. D'abord le modèle économique de l'oligopole (voire du quasi monopole dans le cas des SHS) qui gère aujourd'hui la diffusion des connaissances au travers de revues est celui d'une prédation atteignant des niveaux de cynisme (et de rente) de plus en plus hallucinants. A tel point que de plus en plus d'universités préfèrent carrément renoncer à l'ensemble de leurs abonnements chez Springer ou Elsevier. La dernière en date est celle de Montréal . Cette situation est hallucinante et ubuesque. Hallucinante tant les tarifs d'Elsevier (ou de Springer) et les modalités d'accès proposées relèvent du grand banditisme et de l'extorsion de fonds . Ubuesque car nous sommes dans une situation où des universités doivent renoncer, j'ai bien dit renoncer, à accéder à des revues scientifiques. Monde de dingue. Un peu comme si des agriculteurs devaient renoncer à certaines graines et semences du fait des pratiques de certaines firmes agro-alimentaires. Monde de dingue au carré. D'autant qu'on sait que dans ce choix extrêmement délicat effectué par l'université de Montréal, l'existence de Sci-Hub (site "illégal" dont je vous reparlerai un peu plus tard dans ce billet) pourrait avoir largement pesé dans la balance. Parce que c'est ahurissant mais c'est ainsi, pour faire de la recherche scientifique aujourd'hui en France (et ailleurs dans le monde), il faut nécessairement passer par des bibliothèques clandestines ( Shadows Libraries ). Argent trop cher et travail gratuit. Ensuite les "éditeurs" desdites revues ont arrêté depuis bien longtemps de produire le travail éditorial qui justifiait le coût et l'intérêt desdites revues : ils se contentent le plus souvent d'apposer leur "marque", toutes les vérifications scientifiques (sur le fond) sont effectuées gratuitement par d'autres chercheurs, et les auteurs eux-mêmes se coltinent l'application de feuilles de style la plupart du temps imbitables. Lire la suite .Depuis la publication de cet article (sur mon blog et sur Rue89), j'ai reçu en moins de 48h plus d'une soixantaine de mails - et ça n'arrête pas ... - souvent très courts, parfois très longs, pour "me remercier", pour me livrer des "témoignages", mais aussi pour me proposer de participer à différents projets, me demander ce qu'on pouvait faire, etc. Donc d'abord : merci pour ces retours. Ensuite : désolé de n'avoir pas - pour l'instant - le temps de répondre à chacun. Et sur le "mais que peut-on faire ?" Et bien la réponse est simple :si vous êtes chercheur : déposez systématiquement et immédiatement la version auteur de tous vos articles (acceptés ou en cours de soumission) dans des archives ouvertes et/ou institutionnelles (et si vous avez un blog, sur votre blog). Refusez de signer tous les contrats qui disposent de clauses "d'embargo" de plus de 6 mois ou qui vous interdisent le dépôt y compris pour la version "auteur" : il s'agit de contrats léonins et dans la plus parfaite illégalité. AUCUNE loi ni AUCUN contrat ne peut empêcher l'auteur d'une recherche publique financée sur fonds publics de déposer - au moins - la version auteur de son article dans une archive ouverte et ce dès parution ou acceptation dudit article. Ceux qui vous disent l'inverse sont au mieux des incompétents et au pire des escrocs. Et si votre situation ne vous permet pas de faire autrement que de signer ledit contrat (je pense notamment aux doctorants ou à certains McF en début de carrière), hé bien signez-les et déposez quand même. Vous ne serez pas les premiers ;-)si vous êtes un bibliothécaire : valorisez systématiquement les fonds en archive ouverte, montez des archives institutionnelles, aidez les étudiants, doctorants, chercheurs a comprendre ces enjeux, envoyez-les sur des Shadows Libraries, aidez les aussi à publier dans ces archives ouvertes, aidez-les à identifier les revues importantes en Open Access dans leur discipline, etc.et si vous êtes Elise Lucet, Fabrice Arfi, Edwy Plenel ou journaliste d'investigation en général , allez donc enquêter sur les pratiques de ces grands groupes éditoriaux, vous verrez, c'est instructif, c'est édifiant et ce serait surtout d'utilité publique. ​

France, mai 2016 - Collectif de soutien: étudiants, pas criminels!

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Etudiants, pas criminels! Collectif de soutien: étudiants, pas criminels! Manon, étudiante inscrite en licence de science politique à l’Université de Picardie – Jules Verne, a participé le jeudi 28 avril à l’occupation de l’Hôtel de Ville d’Amiens, dans le cadre du mouvement social contre la loi Travail, occupation qui s’est terminée par une intervention musclée effectuée par les forces de police. L’occupation s’est déroulée pacifiquement jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre qui ont procédé à l’évacuation des manifestants de façon brutale. Alors qu’un manifestant se faisait matraquer, Manon a voulu le défendre et a lancé un micro en direction des forces de l’ordre, sans occasionner la moindre blessure. La suite sur SLU .Pour signer la pétition c’est ici Pour l’aider financièrement c’est ici : (Les fonds lui seront reversés pour l’aider à payer ses frais d’avocat et d’éventuelles amendes à l’issue du procès).

Une histoire du regard est-elle possible ?Le cinéma au cœur de la "culture visuelle"

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( English version below )Une histoire du regard est-elle possible ?Le cinéma au cœur de la "culture visuelle"« Un nouvel organe humain s’est développé », écrivait Béla Balázs en 1930 : c’est le cinéma. Grâce à lui, on ne regarde déjà plus le monde comme on le regardait avant que les gros plans, les travellings et le montage le re-présentent d’une autre façon. Bientôt, il faudrait l’ajouter à la liste des « oculistes » dressée par Marcel Proust, ces grands peintres dont la touche forme notre œil et nous amène insensiblement à apprécier ce qui naguère nous semblait trop banal pour être même remarqué ou trop confus pour être contemplé. Sans parler des dispositifs qui, hors l’art, offrent eux aussi des points de vue nouveaux : Walter Benjamin pourrait ainsi reprendre à son compte, en 1936, l’affirmation du psychologue Henri Wallon selon laquelle « l’usage de l’avion a inéluctablement modifié notre manière de voir ». Est-ce à dire que le regard est quelque chose qui se change aussi facilement, et dont on pourrait par conséquent faire l’histoire sans trop de problèmes ? Le Zeitgeist comprend-il donc toujours une nouvelle paire de lunettes ?... Ou faut-il s’abstenir de prendre toutes ces assertions au pied de la lettre ? La « culture visuelle » et les Visual Studies qui se consacrent officiellement à elle ont le vent en poupe. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes épistémologiques, puisque d’autres disciplines occupent déjà le terrain – en ordre dispersé : l’histoire de l’art et celle des publics, l’anthropologie, l’esthétique et l’iconologie, les sciences de l’information et de la communication, la sociologie de la réception, les Media Studies , les Cultural Studies et bien d’autres... Toutes proposent déjà des outils et des études à même de modéliser une éventuelle histoire du regard, mais cela ne signifie pas que la tâche est facile, loin de là. En outre, le champ est gigantesque ; aussi ce colloque se limitera- t-il aux changements éventuellement provoqués dans le regard par le cinéma. Axes Histoire des stylesVariations d’interprétationsJugements de goût d’une époque à l’autreIntermédialitéSur quoi faut-il se baser pour déterminer ce qu’est un regard ? De qui est-ce le regard,d’ailleurs, et comment délimiter la collectivité qui le partage ? Par l’appartenance à une époque, à une nation, un sexe, un genre, une couleur de peau, une communauté ?• En quoi les « études cinématographiques et audiovisuelles » peuvent-elles être utiles pour répondre à ces questions ? En quoi les autres disciplines sont-elles également bien placées pour ce faire ? ... Les propositions de communication (1500 signes, en français et en anglais), réflexions théoriques et/ou méthodologiques aussi bien qu’études de cas précises, sont attendues sans distinction de discipline ; et les propositions interdisciplinaires, compte tenu de l’objet à étudier, sont évidemment les bienvenues. Joindre une courte biographie de l’auteur.e de la proposition. Les propositions sont à envoyer avant le 1er août 2016 à l’adresse : histoire.du.regard@gmail.com * “A truly new art would be like a new sense organ : Film has now become that new organ”, wrote Béla Balázs in 1930. Because of movies, one does not look at the world the same way anymore, since close-ups, tracking shots and editing are re-displaying our everyday landscapes. Hence, cinema has to be added to the list of “oculists”, as Marcel Proust set it up – Proust had in mind great Impressionnist painters whose manner literally shaped our gaze and led us to appreciate what formerly seemed too mundane to be noticed or too confused to be considered. Not to mention non-artistic novelties, such as the plane: Walter Benjamin himself gave his approval to Belgian psychologist Henri Wallon when the latter wrote in 1936 that “travelling by plane ineluctably modified our gaze”. Does that mean the eye is so workable it can be so quickly shifted by culture? Does any Zeitgeist always include a new set of glasses? If so, history and study of the gaze seems like a task worth considering. But what if all those assertions should rather be read figuratively? Visual Culture Studies recently gained substantial academic credit, especially beyond French borders. This ascent comes with epistemological problems, since older theoretical approaches and sciences already deal with visual culture – at least, history of art, history of audiences, iconology, Media and Cultural Studies, aesthetics, anthropology... Conceptual tools and case studies may eventually help building a unified history of the gaze, but this would take a gigantic interdisciplinary work, not to mention the question of the incommensurability between paradigms. Due to the size of the considered field, our Nancy symposium will mainly focus on those changes of the gaze which may have been caused by cinema, or emerged between the end of the nineteenth century and now. Our topics include, but are not limited to:“Archeology of the gaze”History of stylesHistorical variability of tasteIntermedialityHow to define a “gaze”? Whose gaze is it, indeed, and how to define the communitysharing this gaze? Belonging to a nation, an era, a sex, a gender, a race, a class?What kind of contribution can the Moving Image Studies bring to our reflection? Whatkind of interdisciplinary method would give the best results? ...The sessions will not be arranged on the basis of traditional divisions between academic disciplines, but rather thematically : our goal is to enhance interdisciplinary dialogue and we encourage interdisciplinary perspectives.The languages of the conference are French and English. The proposal should be in the same language as the conference presentation. There is no conference fee.The proposals must be sent to : histoire.du.regard@gmail.com. Deadline is August 1st, 2016.*Comité d’organisation : Laurent Jullier, Vincent Lowy, Aurore RenautComité scientifique : Martin Barnier (Université Lumière – Lyon 2), Béatrice Fleury (Université de Lorraine), François Jost (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle), Laurent Le Forestier (Université de Haute-Bretagne – Rennes 2), Anja Laukötter (Max-Planck-Institut fur Bildungsforschung – Allemagne), Martin Lefebvre (Université Concordia – Canada), Philippe Met (Penn Arts and Sciences – E.U.), Claude Nosal (Université de Haute-Alsace – Mulhouse), Roger Odin (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle), Viva Paci UQAM – Canada), Katalin Por (Université de Lorraine), Angel Quintana (Université de Gérone – Espagne), Guillaume Soulez (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle), Pia Tikka (Aalto University - Finlande), Tony Tracy (NUI Galway – Irlande) et Jacques Walter (Université de Lorraine)Keynote Speaker : Thomas Elsaesser (Université d’Amsterdam, Pays-Bas) *Bibliographie indicative Aumont Jacques, L’Image , Paris, Armand Colin, 2011.Belting Hans, Pour une anthropologie des images , Paris, Gallimard, 2004.Bredekamp Horst, Théorie de l'acte d'image , Paris, La Découverte, 2015.Crary Jonathan, Suspensions of Perception: Attention, Spectacle and Modern Culture , Cambridge, MIT Press, 2000.Elkins James, Visual Studies. A Skeptical Introduction , New York, 2003.Friedberg Anne, The Virtual Window: From Alberti to Microsoft , Cambridge, MIT Cambridge, MIT Press, 2000, 2006.Havelange Carl, De l'œil et du monde. Une histoire du regard au seuil de la modernité , Paris, Fayard, 1998.Mitchell, WJT, What do Pictures Want? The Lives and Loves of Images . Chicago, University of Chicago Press, 2005.Sauvageot Anne, Voirs et Savoirs. Esquisse d’une sociologie du regard , Paris, PUF, 1994.

D. Laforest, L 'âge de plastique. Lire la ville contemporaine au Québec

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//www.fabula.org/actualites/documents/74286.jpgRéférence bibliographique : Daniel Laforest, L'âge de plastique. Lire la ville contemporaine au Québec , Presses de l'Université de Montréal, collection "Nouvelles études québécoises", 2016. EAN13 : 9782760636484. L'âge de plastique. Lire la ville contemporaine au Québec, par Daniel Laforest. Une réévaluation complète du modèle de la ville littéraire dans le développement du Québec moderne, ainsi qu'au regard des réalités du 21ème siècle. Le Québec moderne n’a jamais réellement habité la ville ; ou alors il n’a jamais habité la ville réelle. Peu importe, car cela ne l’a pas empêché d’en parler plus que de tout autre espace. Dans ce livre, je veux mesurer les conséquences de cette contradiction. Je veux chercher à lire la ville contemporaine au Québec, celle dont hérite le jeune xxi e siècle… Mais si on souhaite poursuivre ici, il faudra accepter d’abandonner le mot “ville” en chemin. C’est l’urbanisation et la littérature qu’il faudra aborder comme deux choses interdépendantes depuis les années 1960 au Québec. L’urbanisation et la ville ne sont pas la même chose du tout. La première est un processus, la seconde est son résultat. L’urbanisation est vivante et mobile alors que la ville est morte, ou en tout cas figée, abstraite. Bref, l’une existe, et l’autre pas. Il y a là un problème considérable. Dans ce livre, je parle d’étalement, de zonage, de friches, de banlieues, de chantiers et d’infrastructures — de ces espaces périurbains, depuis longtemps majoritaires dans le paysage nord-américain. J’en parle comme des lieux où la vie devrait pouvoir accéder à l’art. Et plus spécifiquement à l’art littéraire. - Daniel Laforest Daniel Laforest est professeur à l’Université de l’Alberta, au Canada. Il mène des recherches sur les villes, les classes moyennes et les humanités médicales. Il a été directeur intérimaire du Centre de littérature canadienne à l’Université de l’Alberta, ainsi que titulaire invité de la Chaire en études canadiennes aux Universités de Limoges et de Poitiers. Il a également été professeur invité au Center for Biomedical Ethics de l’Université Stanford aux États-Unis. Il a écrit L’Archipel de Caïn. Pierre Perrault et l’écriture du territoire (XYZ, 2010. Prix Jean-Éthier-Blais 2011).

J. Dewey, L'influence de Darwin sur la philosophie et autres essais de philosophie contemporaine

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//www.fabula.org/actualites/documents/74288.jpgL'influence de Darwin sur la philosophie et autres essais de philosophie contemporaine John Dewey Date de parution : 26/05/2016 Editeur : Gallimard (Editions) Collection : bibliothèque de philosophie ISBN : 978-2-07-014462-4 EAN : 9782070144624 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 352 p. John DeweyDarwin est le nom d'une révolution. Mais pour le philosophe américain John Dewey, né l'année de la publication de L'Origine des espèces, en 1859, et mort près d'un siècle plus tard en 1952, il ne s'agit pas seulement d'une révolution scientifique concernant notre compréhension des espèces végétales et animales. Il s'agit d'une révolution intellectuelle dont on n'a pas encore suffisamment pris la mesure philosophique ni tiré toutes les conséquences théoriques et pratiques : «En touchant à l'arche sacrée de la permanence absolue, et en considérant comme ayant une origine et un terme les formes qui avaient été conçues comme des types de fixité et de perfection, L'Origine des espèces a introduit une manière de penser qui, finalement, ne pouvait que transformer la logique de la connaissance, et ainsi le traitement des questions morales, politiques et religieuses.» Il n'est pas question d'appliquer telle quelle la théorie darwinienne aux problèmes que posent la connaissance, la morale, la politique ou la religion, mais d'opérer dans ces domaines le même type de volte-face intellectuelle qu'il a fallu à Darwin pour accoler ensemble les deux termes d' «origine» et d' «espèce». Ces essais que Dewey réunit en 1910 montrent le caractère obsolète et inadapté d'une grande partie de notre bagage intellectuel et posent les premiers jalons, avant les grandes œuvres de la maturité, pour reconstruire les outils conceptuels dont nous avons besoin pour vivre et penser dans un monde post-darwinien. Dans leur injonction à reconstruire la philosophie en abandonnant toute quête de certitude, ils ont valeur de manifeste de l'œuvre tout entière.

T. Morgan, Ma bataille d'Alger

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//www.fabula.org/actualites/documents/74289.gifMa bataille d'Alger Ted Morgan Serge Berstein (Préfacier), Alfred de Montesquiou (Traducteur) Date de parution : 18/03/2016 Editeur : Tallandier ISBN : 979-10-210-1624-8 EAN : 9791021016248 Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 342 p. Récit autobiographique d'un jeune franco-américain appelé sous les drapeaux en 1956, Ma bataille d'Alger est un témoignage unique. Le jeune Sanche de Gramont décrit d'une plume brillante et ironique ses classes militaires en France, puis son rôle d'officier dans le massif de l'Atlas. Il y tue, à mains nues, un suspect au cours d'un interrogatoire, puis obtient d'être muté à Alger où il devient "journaliste" dans un magazine de propagande publié par l'armée. Son poste lui permet d'assister en première ligne à la bataille d'Alger. Témoin oculaire des événements les plus dramatiques des opérations contre-insurrectionnelles, il livre sur cette période plusieurs révélations et polémiques inédites. Car ses doutes de jeune Américain anticolonialiste le poussent à porter sur la guerre un regard de plus en plus sceptique. Il enquête sur la torture, fréquente des proches du FLN et aide un de ses amis officiers à déserter. Sanche s'enfonce dans le double-jeu, plongeant également dans l'Alger interlope, rencontrant l'intelligentsia, sortant dans les boîtes chic avec les officiers ou dans des bordels avec les voyous, et fréquentant tout un éventail de conquêtes féminines. Journaliste, correspondant de guerre et auteur à succès né en 1932, prix Pulitzer pour le New York Times, Ted Morgan (anagramme de " de Gramont ") a renoncé à sa nationalité française et changé de patronyme après la guerre d'Algérie. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages aux Etats-Unis, il avait jusqu'à présent refusé d'être publié en France. Au soir de sa vie, il a accepté de faire traduire en langue française son témoignage sur le conflit qui l'a profondément marqué.

Ph. K. Dick, Si ce monde vous déplaît... et autres essais

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//www.fabula.org/actualites/documents/74290.gifSi ce monde vous déplaît... et autres essais Philip K. Dick Michel Valensi (Préfacier), Christophe Wall-Romana (Traducteur) Date de parution : 02/04/2015 Editeur : Eclat (Editions de l') Collection : L'éclat/poche ISBN : 978-2-84162-365-5 EAN : 9782841623655 Format : Poche Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 229 p. «Ces jeunes que j'ai connus, avec qui j'ai vécu... ce sont mes nouvelles de science-fiction de demain, ma somme théologique... et je leur donnerais ma vie. Je donnerais toute l'ampleur de ma dévotion, dans cette guerre que nous menons pour maintenir et rehausser ce qu'il y a d'humain en nous, ce qui forme notre propre noyau et la source de notre destin.» Et c'est aussi à eux que s'adressent ces quatre «essais et conférences» de Philip K Dick (1928-1982), où la cybernétique croise Héraclite d'Ephèse, où Captain Crunch se mêle aux travaux des plus éminents spécialistes de la topographie du cerveau, où l'axe du temps n'est plus horizontal mais vertical. Ces réflexions sur l'humain, la réalité, la machine, l'androïde et les mondes constituent le pendant indispensable de l'oeuvre de fiction de l'une des figures les plus importantes de la littérature américaine.

Ph. K. Dick, Dernière conversation avant les étoiles

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//www.fabula.org/actualites/documents/74291.gifDernière conversation avant les étoiles Philip K. Dick Hélène Collon (Traducteur), Tim Powers , Doris Elaine Sauter Date de parution : 02/04/2015 Editeur : Eclat (Editions de l') Collection : L'éclat/poche ISBN : 978-2-84162-367-9 EAN : 9782841623679 Format : Poche Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 218 p. Dernière conversation avant les étoiles est le dernier entretien accordé par Philip K Dick quelques mois avant sa disparition, Un document de première importance pour tous ceux qui voudront découvrir le cheminement de la pensée d'un homme qui a pu décrire entre 1955 et 1982, et jusque dans ses moindres détails, le monde que nous avons aujourd'hui sous les yeux. On y retrouve son humour et ses «délires divergents», comme la question des sources religieuses et mystiques qui nourrissent son imagination, ainsi que le scénario improvisé d'un livre qui ne verra jamais le jour.

V. Oltra, J.-M. Harribey (dir.), Les lumières d'Adam Smith. La philosophie et l'économie en scène

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//www.fabula.org/actualites/documents/74292.gifLes lumières d'Adam Smith - La philosophie et l'économie en scène Vanessa Oltra, Jean-Marie Harribey Collectif Date de parution : 14/05/2016 Editeur : Bord de l'eau (Le) Collection : L'économie encastrée ISBN : 978-2-35687-458-0 EAN : 9782356874580 Présentation : Broché Nb. de pages : 155 p. Rendre compte de la figure tutélaire d’Adam Smith par le théâtre ? Telle est la volonté de Vanessa Oltra qui, en écrivant et en montant la pièce Adam Smith, Le Grand Tour, nous montre que l’économie n’est, peut-être, qu’une grande pièce de théâtre et la loi du marché une fiction… Cet ouvrage permet ainsi de réinterroger les fondements philosophiques du capitalisme et de revenir aux origines d’un discours économique omniprésent, empreint de dogme et de fatalisme. Le texte de la pièce est commenté et analysé par sept auteurs universitaires, qui ont tous vu la pièce et, pour certains, participé à son élaboration et sa diffusion. Leurs contributions permettent d’entrer dans le sujet par différentes portes : l’analyse littéraire, l’histoire de la pensée, la philosophie et l’analyse économique. Cette exploration transdisciplinaire éclaire de manière inédite l’articulation complexe entre la nature humaine, la morale et l’économie politique. Vanessa Oltra est maître de conférences en économie à l’université de Bordeaux, Chargée de mission Culture, arts et sciences de l’université de Bordeaux et Auteure de théâtre. Jean-Marie Harribey est agrégé de sciences économiques et sociales et fut maître de conférences d’économie à l’Université Bordeaux IV. Il est chroniqueur pour Politis et ancien pressent d’Attac (2006/2009). Il a publié, entre autres, Raconte-moi la crise (Le Bord de L’eau, 2009), Les Feuilles mortes du capitalisme (Le Bord de L’eau, 2012), La Richesse, la valeur et l’inestimable. Fondements d’une critique socio-écologique de l’économie capitaliste (Les Liens qui Libèrent, 2013). Les autres contributeurs Laurie Bréban, Maître de conférences en économie, Laboratoire d’économie dionysien (L.E.D), Université Paris 8. Jean Dellemotte, Maître de conférences en économie, PHARE, Université de Paris 1. Gavin Kennedy, Professeur émérite, Heriot-Watt University, Edimbourg. Claude Lacour, Professeur émérite d’économie, Université de Bordeaux. Alexandre Péraud, Maître de conférences en littérature française, Université de Bordeaux Montaigne. Arnaud Schmitt, Professeur en littérature et philosophie américaines, Université de Bordeaux.

D. Roche, La disparition des lucioles (Réflexions sur l'acte photographique) (rééd.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74293.gifLa disparition des lucioles (Réflexions sur l'acte photographique) Denis Roche Date de parution : 19/05/2016 Editeur : Seuil Collection : Fiction & Cie ISBN : 978-2-02-131183-9 EAN : 9782021311839 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 200 p. Il ne saurait y avoir de " littérature " de la photographie, car la " littérature " de la photographie, c'est la photographie elle-même. " Cette phrase écrite par Denis Roche dans l'avertissement à La Disparition des lucioles donne le ton de ce livre auquel l'auteur tenait et devenu une référence culte. Il dit là beaucoup de lui-même, de sa démarche autodidacte, de l'installation de quelques idée conceptuelles qui feront dates dans l'histoire de la photographie contemporaine : la photolalie (écholalie photographique) ou l'acte de répéter sans cesse la même photographie au fil du temps ; l'autoportrait à deux où le photographe va et vient dans ses propres cadres ; les jeux de reflets qui donnent des profondeurs étranges au réel. Tout ceci développé, ainsi que d'autres idées, avec un style unique qui lui était propre, absolument élégant, à cheval entre prose poétique et essai philosophique. *"Rien n’est plus grave que l’acte photographique. Pour un écrivain, s’y livrer c’est signer chaque fois un « départ d’orgueil ». C’est aussi abandonner à tout bout de champ les simulacres et les stratégies, échapper à la contrainte des persuasions, à la subtilité obligatoire des enchaînements. J’ajouterais même : au savoir-faire, si je n’étais sûr du contraire, sûr qu’il s’agit là d’un leurre qu’on rajoute tous les jours au débat sous une forme différente. Tout gain de liberté (et chaque instantané photographique en gagne) va de pair avec une augmentation de savoir-faire. C’est ça qui fait le style. Et c’est le vertige éprouvé à leur course commune, au sursaut qu’ils font sur l’abîme, qui définit bien sûr cet art. D’où l’importance accordée tout au long de ce livre – par le biais d’approches voulues aussi diversifiées que le sont l’essai, l’interview, la fiction, le journal intime, ou encore une série de photos commentées comme autant de schémas pensifs – à la prise photographique elle-même, moment de sensation éperdue qui dit textuellement ceci : toute photo est une intelligence qu’épuise une lumière. Les lucioles disparaissent peu à peu, cantonnées dans quelques réduits occasionnels de la nature. Mais tandis que ces charmants animaux à la lumière se font rares, nous autres photophores prenons le relais. La fabrication des photos ne laisse rien dans l’ombre, et surtout pas l’instant de folie pure qu’abrite le déclenchement de la photo. Devant la gravité de telles certitudes, l’écrivain que je suis est renvoyé à la solitude, à l’angoisse, à la pénombre de sa durée. Mais à la beauté aussi, circulant entres elles et lui, qui valait bien le voyage. Chaque photo répète la phrase de Proust : « Nous disions : après, la mort, après, la maladie, après, la laideur, après, l’avanie. » On verra bien."— Denis Roche Denis Roche (1937-2015) a créé la collection « Fiction & Cie » aux éditions du Seuil en 1974. Cette réédition dans une nouvelle mise en page se fait donc dans son lieu.

Les génocides oubliés (vidéos du Séminaire Ciremm)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74296.pngLes génocides oubliés. Séminaire 2016 du Ciremm Responsable : Soko Phay - Université Paris 8, France Date et lieu : du Vendredi 29 janvier 2016 au Vendredi 19 février 2016 - 190 avenue de France - 75013 Paris Paris France Si certains grands génocides du XXe siècle retiennent à juste titre l’attention, on s’intéresse moins à d’autres exterminations qui ont jalonné l’Histoire et parfois sombré dans l’oubli. L’étude de quelques-unes d’entre elles – comme celles dont ont été victimes les Indiens d’Amérique du Nord et du Sud, les Aborigènes d’Australie, les Hereros et les Namas, les Ukrainiens à l’époque de Staline, les Roms sous les Nazis, les Chinois sous Mao, etc. – permettra d’en préserver la mémoire, mais aussi de réfléchir sur la notion de génocide, de se demander si elle a une pertinence avant l’invention du mot, de la distinguer de celle de meurtre de masse, et donc de poser la question: qu’est-ce qu’un génocide? ------ Le CIREMM a pour objet de soutenir, sur un plan national et international, la recherche sur les meurtres de masse, ce terme désignant à la fois les génocides, les meurtres collectifs sans visée exterminatrice et, par extension, les crimes contre la culture et la civilisation. Le CIREMM a été fondé par Pierre Bayard et Soko Phay en 2014. Son premier conseil d’administration comprend également Emmanuel Alloa, Corinne Benestroff, Pierre Benetti, Sara Guindani-Riquier et Emilie Legin. >> Accès au site officiel : http://www.ciremm.org/ Cette manifestation a été organisée conjointement par l'équipe du programme « Politiques des images » de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, et les équipes « Arts des images et art contemporain » et « Littérature, histoires, esthétique » de l'Université Paris 8. *Accès aux vidéos : > Vendredi 29 janvier 2016 Jean-Louis FOURNEL , Professeur à l'Université Paris 8 « Juges, enquêteurs, journalistes, politiques et historiens : considérations sur la qualification de génocide pour le massacre de Srebrenica » > Vendredi 19 février 2016 Michel BONNIN - Centre d'Etudes sur la Chine Moderne et Contemporaine, EHESS - Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales « Mao: “La révolution n’est pas un dîner de gala”. Etait-il nécessaire qu’elle soit un meurtre permanent? »

A. Wald Lasowski (éd.), Althusser et nous

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//www.fabula.org/actualites/documents/74297.gifRéférence bibliographique : A. Wald Lasowski (éd.), Althusser et nous , PUF, 2016. Althusser et nous - Vingt conversations avec Alain Badiou, Etienne Balibar, Olivier Bloch, Régis Debray, Yves Duroux, Maurice Godelier, Dominique Lecourt, Jean-Pierre Lefebvre, Bernard-Henri Lévy, Pierre Macherey Aliocha Wald Lasowski Date de parution : 04/05/2016 Editeur : PUF ISBN : 978-2-13-073640-0 EAN : 9782130736400 Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 357 p Philosophe et penseur du politique, intellectuel marxiste et militant communiste, enseignant, directeur de collection... : à travers le rayonnement de son oeuvre et de sa personne, Louis Althusser a renouvelé la théorie politique et la philosophie de l'histoire, de Machiavel à Marx. Parmi ses contemporains, Michel Foucault exhorte : " Ouvrez les livres d'Althusser ! ", Jacques Derrida évoque " la force rayonnante et provocante de sa pensée ", Gilles Deleuze salue l'" Althusser's Band ", et pour Roland Barthes, " le seul modèle acceptable de la science est celui mis au jour par les études d'Althusser sur Marx ". Aliocha Wald Lasowski converse avec vingt écrivains et philosophes qui ont lu, rencontré, parfois travaillé avec Althusser, quand ils n'ont pas fait partie de ses proches. Où l'on mesure à quel point la pensée d'Althusser demeure d'une actualité brûlante.

Les 101 mots de la pataphysique (coll. Que sais-je ?)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74298.gifLes 101 mots de la pataphysique édition 2016 Collège de 'Pataphysique Date de parution : 10/02/2016 Editeur : PUF Collection : Que sais-je ? ISBN : 978-2-13-073186-3 EAN : 9782130731863 Format : Poche Présentation : Broché Nb. de pages : 128 p. "Avec ces " 101 mots", le Collège de 'Pataphysique propose le premier abécédaire de la "science des solutions imaginaires", invention potache d'Alfred Jarry dans Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien. Expérience littéraire et artistique née au début du XXe siècle dans un petit cercle réunissant auteurs, peintres, cinéastes et dramaturges - à moins qu'elle ne soit née, au dire des pataphysiciens, au 1er absolu de l'an 1 de l'ère pataphysique ! -, cette " science du particulier ", dotée de sa propre langue, dont les fameux "merdre" ou "cornegidouille" du Père Ubu ont fait la réputation, cultive l'exception et ne se laisse réduire ni à une doctrine ni à une théorie. Elle s'affirme résolument comme " raison d'être, substance et plénitude de tout ce qui existe ". D'Ubu roi au docteur Faustroll, ce " Que sais-je ? " nous dévoile quelques- uns des secrets les mieux gardés de l'Ordre de la Grande Gidouille, la plus haute institution du Collège de 'Pataphysique...

L. Carroll, Alice au pays des merveilles. De l'autre côté du miroir et de ce qu'Alice y trouva (GF-Flammarion)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74300.gifAlice au pays des merveilles - De l'autre côté du miroir et de ce qu'Alice y trouva Lewis Carroll Henri Parisot (Traducteur), Tiphaine Samoyault (Commentateur (texte)), John Tenniel (Illustrateur), Véronique Ovaldé (Personne interviewée) Date de parution : 18/05/2016 Editeur : Flammarion Collection : GF ISBN : 978-2-08-138905-2 EAN : 9782081389052 Format : Poche Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 320 p. Né des histoires que racontait Lewis Carroll à des petites filles de son entourage, Alice au pays des merveilles dévoile un univers poétique, où le bizarre est érigé en norme et où l'absurde règne en maître : alors qu'elle s'ennuie par un après-midi d'été, Alice part à la poursuite d'un Lapin blanc soucieux de ponctualité. La fillette est bientôt propulsée dans un monde onirique où elle croise le Chapelier fou, le chat sans tête, perpétuellement hilare, et la terrifiante Dame de coeur prise d'une folie de décapitation... Encouragé par l'accueil que reçoit son texte en 1865, Lewis Carroll lui donne une suite en 1871 : De l'autre côté du miroir. Dans ce récit en forme de partie d'échecs, l'auteur continue d'interroger les rapports de la réalité et du rêve. Depuis, les innombrables lectures, reprises et adaptations des aventures d'Alice en ont fait un classique.

T. Tzara, Dada est tatou.Tout est dada (GF-Flammarion)

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//www.fabula.org/actualites/documents/74299.gifDada est tatou - Tout est dada Tristan Tzara Henri Béhar (Annotateur) Date de parution : 06/04/2016 Editeur : Flammarion Collection : GF ISBN : 978-2-08-138275-6 EAN : 9782081382756 Format : Poche Présentation : Broché Nb. de pages : 384 p. "Pour faire un poème dadaïste. Prenez un journal. Prenez des ciseaux. Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur que vous comptez donner à votre poème. Découpez l'article. Découpez ensuite avec soin chacun des mots qui forment cet article et mettez-les dans un sac. Le poème vous ressemblera. Et vous voilà un écrivain infiniment original et d'une sensibilité charmante, encore qu'incomprise du vulgaire." Tristan Tzara.
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