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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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H. Arendt, Qu'est-ce que la politique ? (nouvelle éd.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/65244.gifQu'est-ce-que la politique ?Hannah ArendtDATE DE PARUTION : 06/11/14 EDITEUR : Seuil COLLECTION : l'ordre philosophique ISBN : 978-2-02-093228-8 EAN : 9782020932288.Hannah Arendt entreprend dans les années 1950, à la demande de son éditeur allemand, la rédaction d'un ouvrage sur la politique. Les textes qui composent ce grand projet, qui n'a finalement jamais abouti, revêtent un intérêt capital pour la compréhension de l'œuvre tout entière : ils ont été écrits à une période charnière au cours de laquelle ont été rédigés les ouvrages majeurs de la philosophe. A ces textes réunis dès 1995 sous le titre Qu'est-ce que la politique ? s'ajoute ici un ensemble de textes inédits en français, écrits par Arendt en anglais en 1953-1954, qui se situent dans la lignée de La Crise de la culture et reprennent les grands jalons de notre tradition philosophique politique, de Platon à Marx.Cette nouvelle édition critique, sous la direction de Carole Widmaier, confère, sans artifice et sans systématicité excessive, une unité à des aspects de la pensée d'Arendt qui, dans le reste de son œuvre, sont à peine effleurés ou traités séparément les uns des autres. En mettant ces textes en perspective en les confrontant à des ouvrages fondamentaux d'Arendt ( Les Origines du totalitarisme, La Crise de la culture, Condition de l'homme moderne, La Vie de l'esprit, etc.), elle apporte un nouvel éclairage sur l'œuvre de la philosophe allemande.

N Wachtel, Anthropologie historique. Des Indiens aux Marranes

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//www.fabula.org/actualites/documents/65245.gifAnthropologie historique - Des Indiens aux MarranesNathan WachtelDATE DE PARUTION : 14/11/14 EDITEUR : Seuil COLLECTION : hautes études ISBN : 978-2-02-109810-5 EAN : 9782021098105.Les textes rassemblés dans cet ouvrage ont été rédigés et publiés sur près d'un demi-siècle (1966-2011), autour des deux trilogies que Nathan Wachtel a élaborées au long de son parcours : l'une consacrée aux études andines, l'autre aux études marranes. Auteur d'une thèse sur la conquête espagnole des Amériques, Nathan Wachtel décide de renverser les perspectives habituelles en la traitant non du point de vue des Européens mais de celui des Indiens, autrement dit de celui des vaincus.Ce fil rouge, la " vision des vaincus ", va guider son travail de recherche. Combinant de façon systématique les approches de l'historien et de l'ethnologue, il enquête sur le folklore andin, s'inscrivant dans l'Ecole des Annales qui s'ouvre à l'histoire culturelle à partir des années 1970, et montrant que le folklore peut être intégré à la démarche de l'historien. Profondément marqué par les travaux de Marc Bloch, Nathan Wachtel entend bâtir une " histoire régressive ", tout en participant à la " décolonisation de l'historiographie elle-même ".Après une vingtaine d'années à étudier les Indiens urus et les archives de leurs ancêtres, il collecte des récits de vie de Juifs vivant en France, et s'intéresse à la condition juive en diaspora et, en particulier, au monde marrane. Nathan Wachtel se penche sur les archives des Inquisitions ibériques et délivre le secret des errances des judaïsants. Il poursuit son analyse à propos d'autres vaincus, mais toujours porté par la même exigence : " relier les archives au terrain, le terrain aux archives, le passé au présent, les morts aux vivants ".

La pensée sur l'art dans le roman des XXe et XXIe s.

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La pensée sur l’art dans le roman des XXe et XXIe sièclesColloque international organisé parSimona Carretta, Bernard Franco et Judith Sarfati LanterUniversité Paris-SorbonneCentre de Recherche en Littérature Comparée17 et 18 novembre 2014Le roman de l’artiste a connu un développement important au fil du XIXe siècle, témoignant de la vocation du genre romanesque à élaborer un espace critique au sein de la fiction. Mais le XXe siècle a diversifié les formes et les objets de ce type de discours, faisant du roman une sorte d’atelier de la création, ou construisant, à travers la polyphonie propre au genre romanesque, des formes de réflexion esthétique interdites au discours spécifiquement théorique. Qu’il s’agisse d’intégrer le discours critique dans la fiction ou d’élaborer un autre type de discours sur l’art, le roman a pu se construire, par sa forme et par sa teneur spéculative, comme le genre par excellence qui prenait l’art pour objet. De Proust à l’époque contemporaine, le roman a pu ainsi développer une pensée sur l’art à travers laquelle pouvait également se dessiner un métadiscours, la pensée sur l’art dans le roman permettant alors de circonscrire les enjeux esthétiques de l’écriture elle-même.Cette réflexion et ce discours sur l’art ont pu aborder différents modes d’expression s artistique s – peinture, sculpture, musique, architecture, danse – et prendre différentes formes: le récit d’une vie d’artiste, ou plus simplement la mise en scène d’un artiste ou d’une intrigue liée à l’art, ou encore un dialogue, un discours, ou des réflexions sur l’art. De même, de telles positions esthétiques peuvent être incarnées par un personnage, représentées par une intrigue, exposées dans un discours, symbolisées par des formes.Dans certaines œuvres, le dialogue entre les arts se noue ainsi à partir des personnages d’écrivains et d’artistes qui y sont représentés, comme dans Point counter point (1928) d’Huxley, œuvre dans laquelle un romancier cherche à s’inspirer des structures propres à la musique. Ce dialogue peut aussi se manifester dans la forme même de l’écriture, qu’on pense par exemple au Naufragé (1983) de Thomas Bernhard, où le dialogue avec la musique et les interprétations de Glenn Gould imprègnent le rythme de l’écriture. Enfin, on pourra évoquer les cas où le discours critique se trouve intégré au sein du récit, comme le sont les citations d’Elie Faure dans La Bataille de Pharsale (1969) de Claude Simon, ou comme «l’essai spécifiquement romanesque», que Milan Kundera reprend partiellement de Hermann Broch et qui est l’une des formes qu’emprunte la réflexion critique dans le roman.La pensée de l’art dans le roman peut ainsi apparaître comme le refus d’un irrédentisme de l’écriture, de l’image ou de la musique, voire la réactualisation d’un rêve ancien de fusion entre les arts. Mais cette tendance du roman à l’absorption, thématique, discursive et formelle, d’éléments appartenant à d’autres modes d’expression artistique peut se lire aussi comme une tentative pour repenser et réaffirmer sa spécificité.C’est cette diversité du discours esthétique – de ses formes et de ses objets – dans le roman des XXe et XXIe siècles qui sera l’objet du présent colloque. Celui-ci visera ainsi à montrer comment le genre, dans sa modernité, entreprend de fondre ensemble création et critique.Rapprochant des spécialistes de différentes littératures, croisant littérature et arts, ce colloque s’inscrit dans une perspective résolument interdisciplinaire, au croisement des études littéraires, de l’esthétique, de l’histoire de l’art ou de la musicologie.Programme17 novembre: Matinée: Salle des Actes, Université Paris-Sorbonne1. Le genre romanesque, entre critique d’art et réflexion esthétique Présidence: Romuald Fonkoua9h10: Simona Carretta, docteure des universités de Trente et de Paris-Sorbonne: «Le spectre des arts à travers la lentille de l’essai spécifiquement romanesque»9h30: Lakis Proguidis, directeur de la revue L’Atelier du roman : «L’Atlantide engloutie de l’esthétique»9h50: Bernard Franco, professeur de Littérature comparée à l’université Paris-Sorbonne: «L’atelier du peintre: significations d’un topos romanesque»10h10: Frédéric Weinmann, traducteur, professeur au lycée Hélène Boucher: «“ In arte lo stilo è tutto” . Le dialogue des arts dans Il nome giusto de Sergio Garufi (2011)»10h30-10h45: discussion10h45-11h15: pause2. Réflexivité du romanPrésidence: Brigitte Ferrato-Combe11h15: Isabelle Daunais, professeure de Littérature française à l’université MacGill, «Pensée sur l’art et réflexivité: aspects de la création romanesque au XXe siècle»11h35: Marie-Bernard Bat, doctorante à l’université Paris-Sorbonne, «Du roman de l’artiste à un nouvel art du roman: la mise en abyme de la réflexion esthétique dans l’écriture fictionnelle d’Octave Mirbeau au tournant du siècle»11h55: Rodolphe Gauthier, doctorant à l’université Paris-Sorbonne: «Lisibilité d’un changement de paradigme artistico-littéraire dans Du côté de chez Swann ».12h15-12h30: discussion12h30-14h: pause déjeunerAprès-midi: Salle des Actes, Université Paris-Sorbonne3. Un discours alternatif sur l’artPrésidence: Isabelle Daunais14h: Ingrid Streble, doctorante à l’université de la Sarre: «Iconographie contre iconologie: les paradigmes de l‘histoire de l’art en question chez les romanciers entre 1975 et 2000»14h20: Brigitte Ferrato-Combe, maître de conférences en Littérature française à l’université Stendhal-Grenoble3: «Claude Simon lecteur critique des historiens d’art»14h40: Raphaëlle Guidée, maître de conférences en Littérature comparée à l’université de Poitiers, «Contre le “grand art”: le paradigme artisanal chez Joseph Roth et W.G. Sebald».15h-15h15: discussion15h15-15h45: pause4. La musique dans le roman I: la musique, un modèle esthétique?Présidence: Frédéric Sounac15h45: Massimo Rizzante, professeur de Littérature comparée à l’université de Trente: «Musique et roman: Sur l’œuvre d’Alejo Carpentier»16h05: Irène Gayraud, ATER en Littérature comparée à l’université d’Amiens: «Musique et métamorphose dans les Solidarités mystérieuses de Pascal Quignard»16h25-16h40: discussion18 novembreMatinée: Salle J636, Université Paris-Sorbonne5. Littérature et arts visuelsI : un dialogue en miroirPrésidence: Véronique Gély9h: Lioudmila Chvedova, maître de conférences en Russe à l’université de Lorraine: «La musique de l'architecture dans le roman de Jean Contrucci La Cathédrale engloutie (1991)»9h20: Ferdinando Amigoni, professeur de Littérature comparée à l’université de Bologne: «Perec ou l’esthétique de la photographie dans W ou le souvenir d’enfance »9h40: Judith Sarfati Lanter, maître de conférences en Littérature comparée à l’université Paris-Sorbonne: «Présence des arts dans l’œuvre de Malcolm Lowry– figurations esthétiques du chaos»9h40-9h55: discussion9h55-10h30: pause6. Littérature et arts visuelsII : littérature et peinturePrésidence: Judith Lacoue-Labarthe10h30: Pascal Dethurens, professeur de Littérature comparée à l’université de Strasbourg: «Un tableau sous chaque roman? Michon lecteur de Gracq et de... Michon»10h50: Loïse Lelevé, élève de l’ENS Ulm : «“Les lieux d’une ruse”: la mystification comme discours romanesque sur la peinture»11h10: Olena Beresovska, post-doctorante à l’université Jagellonne de Cracovie: «Le jeu des ombres et des lumières dans Les Ombres des ancêtres oubliés de Kotsioubinski»11h30-11h45: discussion11h45-14h: Pause déjeunerAprès-midi: Salle des Actes, Université Paris-Sorbonne7. Art et identitésPrésidence: Raphaëlle Guidée14h: Romuald Fonkoua, professeur de Littératures francophones à l’université Paris-Sorbonne: «L’autre pensée de l’art dans la littérature francophone»14h20: Véronique Gély, professeure de Littérature comparée à l’université Paris-Sorbonne: « The Song of the Lark (1915) de Willa Cather: roman de l’art et de l’artiste au féminin?»14h40: Sonia Dosoruth, maître de conférences en Littératures francophones à l’université de l’Ile Maurice: «L’exploration esthétique de l’écriture par Malcolm de Chazal»15h-15h15: discussion15h15-15h45: pause8. La musique dans le roman II: la référence à BachPrésidence: Massimo Rizzante15h45: Judith Lacoue-Labarthe, maître de conférences en Littérature comparée à l’université de Nantes: «Les Variations Goldberg dans Contrepoint d’Anna Enquist»16h05: Frédéric Sounac, maître de conférences en Littérature comparée à l’université de Toulouse-le-Mirail: «La “constellation” Goldberg»16h25-16h40: discussionRemerciements

N. Muchnik, De paroles et de gestes. Constructions marranes en terre d'Inquisition

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//www.fabula.org/actualites/documents/65247.gifDe paroles et de gestes - Constructions marranes en terre d'InquisitionNatalia MuchnikDATE DE PARUTION : 06/03/14 EDITEUR : EHESS COLLECTION : En temps et lieux ISBN : 978-2-7132-2420-1 EAN : 9782713224201 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 283 p.Comment, face à la stigmatisation, une identité se constitue-t-elle ? A travers le cas des marranes dans l'Espagne des XVIe-XVIIIe siècles, Natalia Muchnik montre que l'individu prend sens dans une unité sociale soudée par une mémoire et des pratiques partagées. Ces chrétiens, pour la plupart descendants des juifs convertis au XVe siècle, accusés par l'Inquisition de judaïser en secret, ont développé une identité de groupe.Si la répression inquisitoriale et la clandestinité sont fondamentales pour sa cohésion, la société marrane a ses propres dynamiques. Fragilisée par sa diversité interne, sa mobilité spatiale et la labilité de ses pratiques religieuses, elle a multiplié signes et discours d'appartenance. Les codes qui caractérisent cette société secrète, l'hostilité au catholicisme ou les mythes de l'origine, sont autant d'éléments que le crypto-judaïsant mobilise et agence.Car plus que le contenu des rituels, c'est le processus de ritualisation extrême du quotidien qui forge la société marrane ; le sacré semble partout. L'ouvrage, tel un kaléidoscope, multiplie les points de vue sur les modes d'affiliation. Le marrane dispose ainsi de plusieurs identités potentielles qu'il alterne selon les situations et les interlocuteurs. Plutôt qu'un déchirement entre deux religions, il révèle la fragmentation de soi et l'impossibilité de dissocier l'individu des rôles qu'il tient.Il témoigne, en somme, d'une pluralité inhérente à tout être humain et du caractère illusoire d'une identité homogène.

Spicilège – Cahiers Marcel Schwob , n° 7

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Référence bibliographique : SPICILÈGE – CAHIERS MARCEL SCHWOB , n° 7, Société Marcel Schwob, 2014. EAN13 : 19698267.SPICILÈGE – CAHIERS MARCEL SCHWOB n° 7(Paris, Société Marcel Schwob, octobre 2014, 182 pages)Direction : Bruno FabreRédaction : Bruno Fabre - Agnès LhermitteRéalisation: Sylvie DouézyPrix : 15 eurosLes commandes sont à adresser à la Société Marcel Schwob:societe.marcel.schwob@gmail.comÉditorialBruno FabreAu pays du miroir: les fictions de fuite de Marcel SchwobRobert ZieglerDossier: « La Légende des gueux»Le gueux dans tous ses étatsÉdith PerryLes premiers contes de Marcel Schwob et la lexicographieTakeshi Matsumura«Fanchon-la-Poupée» et la chanson poissardeBruno FabreMarcel Schwob, «écrivain breton»?Agnès LhermitteRésonances: autour des premiers contesQuatre contes de Marcel Schwob illustrés par T.-A. SteinlenBruno FabreDeux épigones d’un Marcel Schwob «breton»:Claude Cahun et Eugène MontfortClaude Cahun: Vues et visions (1914-1919)Agnès LhermitteAnnexe: La forêt du GâvreLucy Schwob (Claude Cahun)Eugène Montfort: Un cœur vierge (1920)Agnès LhermitteUne lettre retrouvée de Marcel Schwob à Eugène MontfortBruno FabreDes contes de Marcel Schwobà Biserica neagră (1971) d’Anatol E. BaconskyGisèle VanheseDocumentsLes brouillons de «Crève-cœur»Agnès LhermitteAutour d’une dédicace de La Croisade des enfants de Gabriel PiernéCyril BongersCorrespondanceSept lettres inédites de Maurice Beaubourg à Marcel SchwobBruno FabreAnnexe: Physionomies littéraires: Marcel Schwob (1891)Maurice BeaubourgDeux lettres inédites de Jean-Marc Bernard à Marcel Schwobau sujet des «pieds blancs» de VillonBruno FabreGlanuresNotes de lecture par Bruno Fabre et Agnès Lhermitte

Poste ATER en Littérature comparée

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Le département LLSH de l'Université de la Nouvelle-Calédonie recrute un ATER en littérature comparée.Activité d’enseignement.Le service d’enseignement est composé à parts égales de programmes classiques de littérature comparée (semestres 2, 3, 4 de la licence de Lettres) et de littératures d’émergence (francophone, anglophone etc.) pour les semestres 2 et 3, ainsi qu’un cours de littérature en FLE au semestre 6. Un cours plus théorique sur les méthodes de critique littéraire au XXe siècle est enseigné en semestre 4.Activité de recherche.Les activités de recherche seront rattachées au laboratoire pluridisciplinaire C.N.E.P. (Centre des nouvelles études du Pacifique, EA 4242). Il est souhaité que le/la ATER travaille plutôt sur le domaine des littératures d’émergence avec un accent fort sur le monde océanien, et qu’il/elle s’associe aux activités du CNEP: séminaires des doctorants, colloques, publications collectives etc. Plus de précisions sur les axes de recherche du CNEP et les membres de l’équipe peuvent être trouvées sur le site web du CNEP: cnep@univ-nc.ncLes dossiers de candidature (lettre de motivation, CV, copie du diplôme, copie de l’inscription en thèse ou en HDR, ou copie de l’arrêté, copie de la pièce d’identité) sont à envoyer par voie électronique à la Direction des ressources humaines de l’université de la Nouvelle-Calédonie (BP R4 – 98851 Nouméa cedex / rh@univ-nc.nc ) au plus tard le 16 novembre 2014 (l es inscriptions doivent s’effectuer via l’application du ministère, Galaxie, «ALTAIR».

Argotica , n°1(2)/2013

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Référence bibliographique : Argotica, Revue internationale d'études argotologiques, IIe année, No 1(2)/2013, Université de Craiova, Faculté des Lettres, Centre de recherches argotologiques, 2014. EAN13 : ISSN23437200ISSNL22863893.ARGOTICA REVUE INTERNATIONALE D’ÉTUDES ARGOTOLOGIQUESII e ANNÉE, N o 1(2)/2013SOMMAIREARGUMENTUM / 11Ghislaine ROLLAND-LOZACHMEUR : Approche discursive des « Gros Mots de la politique » / 13LES GROS MOTS DE LA POLITIQUE / 25Donella ANTELMI : Violence verbale et ethos : les insultes de Umberto Bossi et Beppe Grillo / 27Ala Eddine BAKHOUCH : Les Gros Mots de la politique : nuances sémantiques, violence symbolique et influence praxématique / 39Elodie BAKLOUTI : « Minable, vous avez dit « minable » ? » : Qualification, insulte et politique / 59Jean BERNATCHEZ : Gros mots d’un chroniqueur politique du Printemps érable québécois / 75Nicolas BIANCHI : L’antonomase du nom propre, un gros mot comme les autres ? / 89Eric DAVID : « Facho ! Fasciste ! », sont-ils les « gros mots » historiques de la politique (française) contemporaine ? / 113Pierre-Emmanuel GUIGO : La trivialité de la rigueur : l’usage des « gros mots » par Michel Rocard / 133Louis-Marie KAKDEU : L’expression de la violence dans le discours politique ivoirien de 2002 à 2003 / 147Frédéric LE GOURIÉREC : Gros mots et petite politique : paradoxes sociaux et technique des déviances verbales chinoises / 171Ioan MILICĂ : Le recours à l’argot dans le discours parlementaire roumain contemporain / 211Jérémie MOUALEK : «Tous pourris !» Formes et significations des gros mots de l’électeur au prisme des bulletins nuls / 231Hervé ONDOUA : La question des jeux du langage et la légitimité des discours politiques / 241Diana PIGNARD : Quand l’insulte fait signe : analyse du tour de parole « casse-toi pauv’ con » / 251Anda RĂDULESCU : Les insultes dans les média écrits roumains – entre cliché et création lexicale / 265Faten SOMAI : La sémantique des insultes dans L’Assemblée nationale constituante tunisienne : le prix de la liberté d’expression ? / 283Gilbert Willy TIO BABENA : Seuls les gros mots exigent réparation. À propos des dires de JFN sur le président Biya / 297Loredana TROVATO : Des « bochonneries » qui font rire : les Allemands vus par les Poilus dans les journaux de tranchées / 317VARIA / 339Gabriela BIRIŞ : L’argot de la délation par rapport au langage commun / 341Emmanuel DERONNE : Un argot amoureux inventé dans le roman La Toussaint de Jean Espar de Robert Reus / 349Hugues GALLI : « Quelque chose me turluzobe » ou le calembour comme préliminaire à la néologie chez San-Antonio / 363Rachele RAUS : L’ « eurojargon » et sa variante française / 383COMPTES RENDUS / 395Gabriela BIRIŞ: Adina Dragomirescu & Alexandru Nicolae, 101 gre ș eli de lexic ș i de semantică: cuvinte ș i sensuri în mi ș care , București, Humanitas / 397

Les états de langues à l'heure du numérique

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Colloque internationalLes états anciens de langues à l’heure du numérique20-21 novembre 2014Paris. Collège des Bernardins20 Rue de Poissy, 75005 Paris (M° Maubert-Mutualité)Comité scientifique: Peter Blumenthal, Christiane Marchello-Nizia, Salah Mejri, Jean Pruvost,Olivier SoutetOrganisateurs: Joëlle Ducos (Université Paris-Sorbonne), Fabrice Issac (Paris 13), Xavier-Laurent Salvador (Paris 13)Avec le soutien de l’ANRProgrammeJeudi 20 novembre12h00-13h30 accueil des participants13h30 : Ouverture du colloque : Elisabeth Belmas (Paris 13), Jean Pruvost (Cergy-Pontoise, LDI) Olivier Soutet (Paris-Sorbonne, STIH), Joëlle Ducos (Paris-Sorbonne, STIH)14h00 : Conférence inaugurale : Robert MARTIN (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres)Les réussites (et les pièges) de la lexicographie électronique.15h00 : Achim STEIN (Stuttgart)Analyse syntaxique automatique de l’ancien français : possibilités et limites15h35 : Nicolas MAZZIOTTA (Stuttgart)L'élaboration du Dictionnaire Valenciel de l’Ancien Francais (DVAF) Méthodologie et premières étapes16h10 : Pause16h20 : Estrella PEREZ RODRIGUEZ (Valladolid)Lexicon latinitatis medii aevi regnum legionis: El reino de León (s. VIII-1230) a través del estudio lexicográfico16h55 : Céline GUILLOT-BARBANCE (ENS-Lyon), Serge HEIDEN (Ens Lyon/ICAR) & Alexeï LAVRENTIEV (Ens Lyon/ICAR)Base de français médiéval : une ressource libre et ouverte au service de la communauté des médiévistes17h20 : Claude MONTACIE (Paris-Sorbonne)Iconographies musicales : indexation riche, modélisation et applications.Vendredi 21 novembre9h00 : Ramon MASIA FORNOS (Universitat Oberta de Catalunya, Barcelone)Digitalisation et traitement de textes mathématiques grecs : méthodes, problèmes et résultats9h35 : Elisa GUADAGNINI (Istituto del Vocabolario Italiano –Florence)La lexicographie de lʼitalien médiéval et les corpora de lʼOpera del Vocabolario Italiano : un bilan provisoire et quelques nouvelles perspectives10h10 : Michèle GOYENS (KUL-Leuven) & Céline SZECEL (KUL-Leuven)Autorité du latin et transparence constructionnelle : le sort des néologismes médiévaux dans le domaine médical. Étude de corpus et traitement informatique10h45 : pause11h00 : Ana GÓMEZ RABAL (CSIC-Barcelone)Le latin médiéval du Glossarium Mediae Latinitatis Cataloniae : un projet lexicographique dans un contexte européen11h35 : Gérard PETIT (Paris-X)Décrire le lexique en diachronie : réglages théoriques et méthodologiques12h30-13h30 : repas14h00 : Sylvie BAZIN-TACCHELLA (Université de Lorraine) et Gilles SOUVAY (ATILF-CNRS)LGeRM : d’un outil de consultation du DMF à une plate-forme d’accès aux états anciens de la langue14h35 : Federico SAVIOTTI (Pavie)Exprimer l’identité et l’altérité dans la langue médiévale : les enjeux d’une nouvelle base de données entre variabilité et continuité15h10 : Nicolas MAZZIOTTA ( Stuttgart)& Julie GLIKMAN (Strasbourg)Spécificités syntaxiques des types de discours dans les Quatre Livres des Rois (XIIe s.)15h55 pause16 h10 : Earl Jeffrey RICHARDS (Bergische Universität Wuppertal)À la recherche des communautés discursives au moyen âge : la « piste Brepols », la question de diversité lexicale et la connectivité dans la culture vernaculaire16 h 45 : Yela SCHAUWECKER (Paris-Sorbonne)Digestion and what it’s all about: a key concept of Aristotelian epistemology and its way from the Middle Ages through to our dictionaries* (*to be held in French or in English)17h 20 : Fabrice ISSAC (Paris XIII) & Xavier-Laurent SALVADOR (Paris XIII)Un environnement informatique en ligne pour la création et la consultation de dictionnaires18h 00 Clôture du colloque

Mélanges de Science Religieuse, 71.3 (juillet-septembre 2014), Aspects de la religion dans la littérature américaine 2: "Le Sud hanté de Dieu"

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//www.fabula.org/actualites/documents/65195.jpgMélanges de Science Religieuse: Revue d’Étude et de Recherche sur le Religieux 71.3 (juillet-septembre 2014), Aspects de la religion dans la littérature américaine 2: «Le Sud hanté de Dieu» Prix : 15EUR.Marie Liénard-Yeterian et Gérald Préher , PrésentationFrédérique Spill , «Je savais que c’étaient les yeux d’une vache»: Faillite, rémanence et avatars du religieux dans Les Fous du roi (1946) de Robert Penn WarrenSuzanne Bray , “Et que pourrais-je bien faire en Illyrie?” : La découverte du Sud et de ses dieux dans The Other Side of the Sun de Madeleine L’EngleFrançoise Clary , Du Christ souffrant au Christ vengeur: Le Christianisme racial et le Sud dans le débat d’idées et la littératureValérie Croisille , Repenser l’héritage biblique: Guides spirituels et figures rédemptrices chez Ernest J. Gaines, ou comment conjuguer réappropriation religieuse et progrès historiqueTanya Tromble , L’Espace du Sud chez Joyce Carol Oates: Une Vision étrangère du religieux sudiste__Abonnement: 50 euros (4 numéros pas an)Information et renseignement auprès de MartineGolon - Tél. 33 (0)3 20 13 40 89 -Fax 33 (0)3 20 13 40 90 - e-mail: martine.golon@univ-catholille. frUniversité Catholique de Lille - Service communication -60 boulevard Vauban - CS 40109 - F- 59016 LILLE CEDEXRAPPEL:Mélanges de Science Religieuse: Revue d’Étude et de Recherche sur le Religieux , 70.4, décembre 2013, «Aspects de la religion dans la littérature américaine, volume 1: De la Nouvelle Angleterre au Sud».SommaireGérald Préher, PrésentationStéphanie Carrez, «‘Le nouvel Adam et la nouvelle Eve’, ou l’Eden américain de Nathaniel Hawthorne»Marie Liénard-Yeterian, «Flannery O’Connor: portrait de l’artiste catholique en écrivaine du Sud américain»Gérald Préher, «De la fascination à la révélation, ou la religion vue par les enfants dans trois nouvelles du Sud»Ineke Bockting, «Ferveur religieuse et approche cognitive de la proposition réduite» [traduit par Rémi Digonnet]Tanya Tromble, «L’Impuissance des figures religieuses dans la fiction brève de Joyce Carol Oates»

J. Viardot, La Bruyère et le collectionnisme. Vraie dévotion à de fausses idoles

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//www.fabula.org/actualites/documents/65254.jpgLA BRUYÈRE ET LE COLLECTIONNISMEVRAIE DÉVOTION À DE FAUSSES IDOLESJean ViardotBnF éditions, Collection Conférences Léopold Delisle, 2014, 94 p.ISBN/EAN 978-2-7177-2563-6 / 9782717725636En 1691, le chapitre « De la Mode » des Caractères de La Bruyère s’augmente tout à coup, à la faveur de la sixième édition de l’œuvre, d’une longue « remarque » consacrée aux « curieux » ou collectionneurs en tout genre : amateurs de tulipes, de médailles, d’estampes, de livres, de papillons, etc. – « qui pourrait épuiser tous les différents genres de curieux ? » Cette entrée du phénomène social du collectionnisme sur la scène du discours moral n’a généralement pas été comprise à sa juste mesure, soit qu’on ait négligé l’importance qu’elle revêt dans le déploiement d’ensemble du propos de La Bruyère, soit qu’on se soit mépris dans l’interprétation du référent historique qui fournit à l’auteur des Caractères la matière d’une des remarques les plus complexes de son œuvre.Aussi est-il nécessaire de reprendre aujourd’hui la lecture de cet extraordinaire morceau de la littérature française en ayant la patience de le replacer dans le double contexte d’où surgiront son vrai relief et son plein sens. C’est d’une part l’ensemble des remaniements textuels dont l’insertion de la remarque de la curiosité est solidaire dans l’économie générale du chapitre « De la Mode » – qui au même moment s’enrichit en particulier du grand portrait du « faux dévot » Onuphre –, et c’est d’autre part le contexte historique des diverses pratiques de collection que connaît la France du siècle de Louis XIV, les unes anciennes déjà, comme la collection de tulipes, d’autres beaucoup plus récentes comme celle de livres entendue dans son sens bibliophilique.Le portrait du genre nouveau de l’amateur de livres qu’est le bibliophile constitue le centre névralgique des pages que La Bruyère consacre à la curiosité. Parce qu’elle est une quête de la rareté, de l’objet « rare et recherché », émancipée du contrôle de la norme humaniste du savoir comme de la norme esthétique du beau, la bibliophilie est l’exemple accompli et le plus criant d’une condition historique inédite de la curiosité, sur laquelle l’ancien discours des moralistes chrétiens dénonçant un mauvais désir de savoir (libido sciendi) a perdu prise. Il faut désormais prendre acte du fait que « la curiosité n’est pas un goût pour ce qui est bon ou ce qui est beau, mais pour ce qui est rare, unique, pour ce qu’on a, et ce que les autres n’ont point ».Expert près la Cour d’appel de Paris pour les livres rares et précieux, marchand de livres anciens, Jean Viardot a contribué à l’histoire du livre et de la bibliophilie par des articles importants, parus notamment dans l’Histoire de l’édition française et dans l’Histoire des bibliothèques françaises, ainsi que par de nombreuses participations à des colloques en France et à l’étranger.

P. Citati, Leopardi

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//www.fabula.org/actualites/documents/65256.gifLeopardiPietro CitatiBrigitte Pérol (Traducteur)DATE DE PARUTION : 16/10/14 EDITEUR : Gallimard (Editions) COLLECTION : L'Arpenteur ISBN : 978-2-07-013510-3 EAN : 9782070135103 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 540 p.Giacomo Leopardi était né à Recanati en 1798. Sa vie brève s'acheva à Naples en 1837. Il avait trente-neuf ans. Pendant longtemps, nous n'avons eu en France qu'une vision partielle et imprécise de cette figure majeure de la littérature. Au terme d'un travail considérable accompli au cours des dernières décennies, nous disposons désormais de traductions complètes des oeuvres essentielles du grand poète et penseur italien, y compris sa volumineuse Correspondance et son immense et fascinant Zibaldone.Ce livre arrive ainsi à point nommé. Après une enfance heureuse, la vie de Leopardi fut une blessure ouverte au coeur de sa jeunesse et jamais refermée. Il lui échut alors un destin sans autre miséricorde qu'une flamme intérieure portant la pensée poétique à sa force maximale et le verbe à sa plus haute perfection. Le temps où il vécut fut celui d'une stagnation et il jugea son époque "ridicule et glaciale".Après des années de réclusion à Recanati, où il se consuma dans des "études mortelles", Bologne, Pise, Florence et Naples scandèrent les étapes d'un chemin d'angoisse, de douleur, de désolation, de passion, de solitude, mais aussi d'intense création et de quête jamais renoncée du bonheur. "Il est aussi impossible d'être heureux que de jamais cesser d'aspirer, par-dessus tout, voire uniquement, au bonheur", écrivait-il.Tout en suivant avec une empathie profonde l'itinéraire humain de Leopardi, Pietro Citati nous conduit au coeur de l'oeuvre d'un poète immense et d'un penseur génial dont l'une des contradictions fécondes consista à être un Moderne détestant la modernité.

J. Chapoutot, La loi du sang. Penser et agir en nazi

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//www.fabula.org/actualites/documents/65257.gifLa loi du sang - Penser et agir en naziJohann ChapoutotDATE DE PARUTION : 09/10/14 EDITEUR : Gallimard (Editions) COLLECTION : Bibliothèque des histoires ISBN : 978-2-07-014193-7 EAN : 9782070141937 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 567 p.Les nazis ont agi, comme sans doute jamais on a agi au cours de l'histoire : le continent européen bouleversé, des populations déplacées en masse, des dizaines de millions de personnes affamées et assassinées, des territoires détruits avec une intensité, une précipitation et une violence qui stupéfient. Comment a-t-on pu combattre, planifier, conquérir, tuer, édifier autant en aussi peu de temps ? Ces actes sont fondés sur des motifs et des motivations.Ils possèdent également des fondements normatifs qui, jusqu'ici, ont été peu étudiés. D'abondantes sources introduisent l'historien à une multitude de textes, d'images et de paroles qui prescrivent des actes, qui indiquent des modalités d'action et qui révèlent pourquoi agir ainsi. Ces sources permettent d'approcher un discours nazi qui raconte l'origine, déplore l'aliénation, constate l'urgence et ordonne l'action.Ce discours décrit, prescrit, induit des normes : il fut un temps où la race nordique agissait sainement. Acculturée et dénaturée par l'importation de normes étrangères, comme le " judéo-christianisme ", la race a commencé à agir contre la nature et contre elle-même. C'est donc à un retour à la loi de la nature, à la loi du sang, qu'invitent toutes ces sources. Juristes, médecins, historiens, philosophes, hiérarques du parti et de l'Etat, raciologues, journalistes, documentaristes et cinéastes enseignent que, pour que la race vive dans un monde hostile, il faut procréer, combattre et régner.Là sont les fondements normatifs de l'agir nazi.Historien spécialiste d'histoire contemporaine, Johann Chapoutot est né en 1978. Maître de conférences en histoire à l'université Pierre Mendès-France à Grenoble, il est spécialiste de l'histoire de la culture nazie et d'histoire politique et culturelle de l'époque contemporaine. Il a notamment publié Le National-socialisme et l'Antiquité (PUF, 2008), Le Meurtre de Weimar (PUF, 2010) et Le Nazisme, une idéologie en actes (La Documentation française, 2012).Sommaire:PROCREEROrigines : nature, essence, naissancesAliénation : acculturation et dénaturationRestructuration : renaissancesCOMBATTREToute vie est combatGuerre interne : la lutte contre les VolksfremdeGuerre externe : la dureté est douce pour l'avenirREGNERL'ordre international westphalien et versaillais : finis GermaniaeReich et colonisation de l'Est européenLe millenium comme frontière

M. Schneider, L'auteur, l'autre. Proust et son double

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//www.fabula.org/actualites/documents/65258.gifL'auteur, l'autre - Proust et son doubleMichel SchneiderDATE DE PARUTION : 09/10/14 EDITEUR : Gallimard (Editions) COLLECTION : Blanche ISBN : 978-2-07-014126-5 EAN : 9782070141265 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 302 p.En mars 1921, quand les plaisirs et les jours viennent à manquer et qu'il est entré dans la phase finale de la recherche du temps retrouvé, Proust écrit une étrange lettre à un jeune homme, Thiébault Sisson. A lui, un inconnu qu'il aimerait connaître, comme à ses amis, ses proches, ses amants, il ne cesse de se dire mourant. Ça finira par arriver, un an et demi plus tard. Dans cette lettre, il inclut un article d'une dizaine de pages, assez plat mais extrêmement louangeur de La recherche .Croyant sans doute qu'on n'est jamais mieux critiqué que par soi-même, il souhaite le faire publier anonyme ou pseudonyme sous l'intitulé : L'esthétique de Marcel Proust. Proust par Proust, donc, mais sans son nom. L'auteur et l'homme qui vit et meurt sont deux. L'auteur, c'est toujours l'autre, écrivait-il dans le Contre Sainte-Beuve . C'est ce texte qui sert de noyau, avec d'autres lettres inédites, à une sorte de roman essai ou de nouvelle par lettres.Une histoire de pseudonymie, de dédoublements, de feintes, d'immortalité, de nom d'auteur, de critique littéraire. Un étrange ballet d'ombres que ce théâtre où l'on voudrait bien ne pas être celui qu'on est et vivre sur le papier ce qu'on ne vivra jamais, qui s'appelle un roman. Quel est le statut de ce texte de Proust ? Une autocritique ? La recherche contient une critique et une analyse de l'oeuvre autrement plus juste et profonde.Un autoportrait masqué ? Une épitaphe ? Qui vit ? Qui meurt ? Qui écrit ? L'autre, le jeune homme, mourra aussi. La lettre ne sera jamais publiée. Comme dans toutes les histoires de double, l'un est l'autre. Sur quoi mon livre est-il écrit ce que ce que c'est qu'être auteur, auto citation, auto plagiat, autocritique mots volés, prêtés, jamais rendus ; sur les rencontres amoureuses ; sur la vie parmi les autres ou parmi les livres ; sur ce dilemme : vivre sa vie ou l'écrire.L'écriture est-elle vraiment " la vraie vie " comme l'écrit Proust dans Le temps retrouvé ? Sur qui ce " Proust par lui autre ", si j'ose dire, est-il écrit ? Marcel et Proust, Proust et Proust ou bien Proust et moi. Je ne sais. (Michel Schneider)Essayiste, romancier, haut fonctionnaire et psychanalyste, Michel Schneider est né en 1944. Il a été Directeur de la musique et de la danse au ministère de la Culture. De lui, les Editions Gallimard ont notamment publié Glenn Gould piano solo (L'un et l'autre, 1988, Folio n° 2549), Bleu passé (collection blanche, 1990, Folio n° 5498), Maman (L'un et l'autre, 1999, Folio n° 4303), Morts imaginaires (Folio n° 4139), Marilyn dernières séances (Folio n° 4633), Voleur de mots (Tel n° 382), Comme une ombre (Folio n° 5499).

Ph. Artières, Rêves d'histoire. Pour une histoire de l'ordinaire

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//www.fabula.org/actualites/documents/65259.gifRêves d'histoire - Pour une histoire de l'ordinairePhilippe ArtièresDATE DE PARUTION : 09/10/14 EDITEUR : Verticales ISBN : 978-2-07-014664-2 EAN : 9782070146642 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 175 p.Philippe Artières, historien passionné d'art contemporain et de littérature fragmentaire, laisse dans cet ouvrage libre cours à ses désirs secrets de chercheur, dans une approche de l'Histoire joyeusement savante, personnelle et insolite. Réunissant de courts textes très divers, Rêves d'histoire propose une anthologie de rêveries ou, plus exactement, de " désirs d'histoire " encore non explorées. On y trouvera donc des idées brutes, des pistes incongrues, des domaines de recherche à arpenter, parfois nées à la lecture d'une source ou d'une archive qui révèle son imaginaire potentiel, ces îlots encore vierges qu'aucune carte n'avait encore répertorié.Mais l'historien n'est pas romancier à proprement parler, plutôt collecteur de détails, explorateur du plus simple ordinaire. Et s'il ne prétend pas plus emprunter la posture du demiurge que renoncer à l'honnêteté intellectuelle du chercheur, il se fait ici résolument homme de récits. Ou comment raconter l'histoire de la ceinture, des ordonnances médicales, de la tombe de Pétain (le " salaud de Yeu "), des routes, de la banderole, etc.Brièvement développées, agrémentées d'allusions autobiographiques et organisées en trois parties (Objets/Lieux/Traces), ces échappées ouvrent autant de champs de recherche dont on se plaît à imaginer la fécondité, parfois vertigineuse - mais souvent à l'état d'ébauche, elles sont inscrites dans la frustration de l'inachèvement. Un exemple parmi d'autres : autour d'une réflexion sur la cloison, procédant par digressions successives, l'auteur propose une histoire croisée du confessionnal, du parloir et de l'hygiaphone - de quoi faire apparaître toute une géographie de la parole dans nos sociétés, ce qui ne nous étonnera pas chez ce foucaldien de la deuxième génération.Au terme de ce recueil, Philippe Artières revient dans une postface-manifeste inédite sur toutes ses tentations d'écriture et interroge " cet hybride objet qu'est le récit historique ".

A. de La Rica, Sept méditations sur Kafka

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//www.fabula.org/actualites/documents/65260.gifSept méditations sur KafkaAlvaro de La RicaGersende Camenen (Traducteur), Claudio Magris (Préfacier)DATE DE PARUTION : 02/10/14 EDITEUR : Gallimard (Editions) COLLECTION : arcades ISBN : 978-2-07-013518-9 EAN : 9782070135189 FORMAT : Poche PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 224 p.Cet ouvrage habilement construit d'Alvaro de la Rica se propose d'éclairer un aspect peu commenté de l'oeuvre de Kafka, son rapport à la Loi juive. A travers ses textes, principalement Le procès et Dans la colonie pénitentiaire, mais aussi à travers la correspondance, le journal et les témoignages des proches de Kafka, Alvaro de la Rica analyse la complexité de l'attitude du grand auteur tchèque de langue allemande face à la Loi.Pour Kafka, nous dit de la Rica, elle n'est pas un simple moyen de répression, mais plutôt la promesse d'un sens caché. L'écrivain espagnol tente donc de placer l'oeuvre de Kafka au-delà du constat de l'absurde qui domine souvent nos lectures de l'oeuvre kafkaïenne et pousse sa réflexion jusqu'à une perspective prophétique, notamment par rapport aux événements de la Shoah. Puis, ces Sept méditations sur Kafka reviennent aussi sur le rapport conflictuel qui existe pour Kafka entre l'art et la vie.La conception quasi-religieuse de l'écriture - comme un devoir, une faute, ou un péché qu'il ne parvient pas à expier - la transforme en drame quotidien selon de la Rica, mais cette attitude l'amène également à une distance et donc à une réflexion constante sur notre réalité. La Loi est à la fois promesse, frustration et vertige pour Kafka, et cette complexité constitue sans aucun doute l'une des clefs pour cerner au mieux la puissance d'une oeuvre singulière et comparable à nulle autre dans son siècle.Alvaro de la Rica, né à Madrid en 1965, est professeur de lettres à l'Université de Navarre et l'auteur de plusieurs essais littéraires consacrés notamment à Julien Green et Claudio Magris. Il tient également un blog littéraire très suivi en Espagne.

"Le capital des idées" (Colloque de l’ACRT 2015, Département de théâtre, Université d’Ottawa)

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Colloque de l’ACRT 2015, Département de théâtre, Université d’OttawaLe capital des idéesLe colloque de l’Association canadienne de la recherche théâtrale (ACRT) se tiendra au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, du 30 mai au 2 juin 2015 , durant le Congrès des sciences humaines du Canada (CSHC).Le thème choisi pour le Congrès 2015, « Le capital des idées », nous invite à réfléchir au pouvoir des idées: celles qui captivent le cœur et l’esprit; celles qui regroupent les gens et alimentent discussions et débats; celles qui créent du savoir et mènent aux découvertes. Les idées constituent une monnaie d’échange inestimable qui a la capacité de changer nos vies et le monde. Le colloque de l’ACRT 2015 promet ainsi d’être un carrefour intellectuel stimulant où les idées seront tour à tour exprimées, partagées, débattues et concrétisées!Le thème renvoie aussi à l’emplacement du Congrès 2015 dans la capitale nationale. Siège du gouvernement du Canada, de plusieurs organismes nationaux et institutions culturelles, des ambassades et de nombreuses agences internationales, Ottawa est un milieu unique où convergent des gens et des idées provenant des quatre coins du monde. Ce contexte particulierfavorise une riche diversité de perspectives et d’activités dans le secteur de la recherche. Puisque les politiques publiques représentent un domaine d’intérêt particulièrement important, nous espérons que le colloque de l’ACRT 2015 suscitera des échanges stimulants sur les liens qu’elles entretiennent avec la recherche et la société.Le mandat de l’ACRT est de soutenir et d’encourager la recherche en théâtre et sur la performance, en particulier sur la création au Canada. À cet égard, le comité d’organisation est fier de révéler les noms des conférenciers invités de renommée internationale qui prendront la parole au cours du colloque: Patrice Pavis (Université de Paris VIII et Université de Kent), dont la conférence aura pour titre« Un étranger peut-il regarder le spectacle des autres?», et Susan Bennett (Université de Calgary), qui présentera une conférence intitulée «‘The Financialization of Everything’ : Brand Performance, Urban Capital and Global Markets».Les participants au colloque 2015 sont invités à interpréter l’expression « Le capital des idées » dans son sens conceptuel tout autant que littéral et à soumettre des propositions qui abordent l’un ou plusieurs des sujets suivants:En se fondant sur les trois formes de « capital » identifiées par Pierre Bourdieu et qui caractérisent la société d’aujourd’hui – le capital culturel, le capital social et le capital économique –, les participants sont invités à réfléchir aux manières dont la pensée collective et individuelle sur le théâtre et la performance, en tant que pratique, permettent de modeler, de créer un certain rapport à ces formes de capital, de même qu’à en tirer profit. En quoi le financement des individus ou des institutions éducatives et culturelles est-il utile aux artistes et aux chercheurs canadiens? De quelle manière ces organismes peuvent-ils soutenir ou promouvoir le capital intellectuel, émotionnel et spirituel? Quel est le rôle des politiques publiques dans la création de nouvelles idées, que ce soit dans la pratique ou dans la recherche savante?De plus, le comité organisateur invite les participants à examiner, à réévaluer et même à revoir les propos célèbres d’Edward W. Saïd sur le rôle public de l’intellectuel « en tant qu’ outsider ,‘amateur’ et perturbateur de l’ordre établi» ( Des intellectuels et du pouvoir , Alger, Marinoor, 2001, p. 8); une personne dont l’une des tâches « consiste à briser les stéréotypes et autres catégories réductrices pour la pensée et la communication » ( ibid ., p. 8). Nous encourageons les participants à réfléchir à la manière dont le théâtre, la performance et la recherche au Canada influencent la position de l’intellectuel et interrogent sa place dans la société. Les propositions peuvent également aborder les questions suivantes:·Comment définir un théâtre qui fait penser?·Quelle est la fonction du théâtre dans la société d’aujourd’hui? Quelle est la place du praticien et du chercheur qui s’intéresse au théâtre et à la performance dans nos universités?·Le théâtre est-il un produit culturel ou un lieu que l’on investit (d’un point de vue personnel, esthétique, etc.)?·De quelle manière les spectacles (sur scène ou dans le monde) mettent-ils à contribution des idées (d’un point de vue politique, philosophique, artistique, culturel, etc.)? Comment la recherche sur la performance et le théâtre favorise-t-elle la circulation des idées entre individus et cultures?·De quelle manière le théâtre, la performance et la recherche permettent-ils de mettre au jour la place de l’histoire dans les études théâtrales? Le théâtre est-il aujourd’hui le lieu où les «nationalismes » sont joués et remis en question ? Quel est le rôle du théâtre canadien sur la scène théâtrale mondiale? En quoi les pratiques théâtrales au Canada sont-elles singulières? Comment définir le caractère canadien du théâtre qui est créé au pays?·Le théâtre est-il le lieu où les idées et les identités peuvent s’exprimer? De quelle manière les performances et la recherche au Canada reflètent-elles la diversité croissante de la démographie au pays?·De quelle façon le paysage économique influence-t-il la pratique et la recherche théâtrales?·Quel rôle la pratique et la recherche au Canada jouent-elles dans le développement, au niveau international, des études sur la dramaturgie et la performance? Dans quelle mesure le théâtre et la recherche qui se font au Canada, tant en français qu’en anglais, reflètent-ils les développements économiques, politiques, culturels et sociaux qui se produisent (ou se sont produits) à l’échelle mondiale?·Jusqu’à quel point la « recherche-création » constitue-t-elle maintenant un champ autonome libéré de l’opposition traditionnelle entre la théorie et la pratique? De quelle manière la «recherche-création » permet-elle de développer des connaissances ? Quelles sont la place et la fonction des remises en question et du risque dans le développement de l’art et des connaissances?Comme par le passé, les séances du colloque de 2015 prendront diverses formes : ateliers pratiques, communications libres, communications thématiques, séminaires et tables rondes. Il est possible de soumettre une proposition dans plus d’un format, mais le mode de présentation préféré doit être indiqué puisqu’un seul format sera retenu pour la présentation. Les organisateurs et les présidents de séance sont également invités à proposer des sujets en lien avec le thème officiel du congrès.Les autres sujets ne seront toutefois pas exclus. Les candidatures des étudiants des cycles supérieurs sont les bienvenues.1) Communications libres: Les communications libres sont d’une durée de 20 minutes. Pour proposer une communication, veuillez soumettre un résumé de 300 mots comprenant une problématique de recherche, le contexte dans lequel celle-ci s’insère ainsi qu’un sommaire biographique àYana Meerzon et Louise Frappier, coprésidentes du comité de sélection à catr2015@gmail.com au plus tard le 10 décembre 2014 . La sélection des propositions sera basée sur la rigueur académique et l’originalité.2) Séances thématiques: Les séances thématiques seront restreintes à trois participants chacune et disposeront toutes de 90 minutes. Pour participer à l’une ou l’autre des séances, veuillez soumettre votre proposition et les renseignements requis en conformité avec les particularités propres à la séance choisie directement à la personne responsable au plus tard le 15 janvier 2015 .Pour connaitretous les détails des diverses séances thématiques et les coordonnées de l’organisateur, visitez le site de l’ACRT www.catracrt.caet cliquez sur le lien Colloque.· Bousculer la scène unilingue : Pratiques théâtrales bilingues et plurilingues au Canada /Defying Stage Monoligualism: Bi- and Multilingual Theatre Practices in Canada. Organisateurs :Nicole Nolette ( nnolette@gmail.com ) et Art Babayants( babayants.art@gmail.com )Long Live the New Flesh: The Influence of Digital Technologies on Performance and Audience .Organisateur: David Owen ( davidowen999@gmail.com )–En anglaisAnother Kind of Work: Cultural Capital, Performance, and LGBTQ Communities .Organisateurs :Stephen Low ( low.stephen82@gmail.com ) et Paul Halferty ( paulhalferty@gmail.com ) – En anglaisRemembering and/or Forgetting? Staging History, Memory, and Exile in Canadian Theatre . Organisatrice : Diana Manole – En anglais, complet Bodies of Capital: The Actress, Transatlantic Performance and Cultural Negotiation in the Long Nineteenth Century .Organisatrices: Marlis Schweitzeret Roberta Barker - En anglais, completGenerating Momentum in Contemporary Circus Research in Canada: Circusand Capital? Organisateurs: Zita Nyarady, Joe Culpepper , et Jennifer Spiegel - En anglais, complet 3) Séminaires: Les séminaires pourront accueillir de huit à douze participants chacun et disposeront tous de trois heures. La participation à un séminaire n’empêche pas la participation à un autre type de séance durant le colloque. Pour participer à un séminaire, veuillez soumettre votre proposition et les renseignements requis en conformité avec les particularités propres au séminaire choisi directement à la personne responsable, au plus tard le 15 janvier 2015 .Pour connaîtretous les détails des divers séminaires et les coordonnées de l’organisateur, visitez le site de l’ACRT www.catracrt.caet cliquez sur le lien Colloque.· Bodytexts. Writing the Body / Textualités du corps. Organisateurs: Catherine Cyr ( cathcyr@yahoo.com ) et Louis Patrick Leroux ( patrick.leroux@concordia.ca )· Capital Wayfaring: Peripatetic Explorations of Monuments and Moose Droppings in Ottawa .Organisatrices: Melanie Bennett ( melanielynnbennett@hotmail.com )et Keren Zaiontz ( kzaiontz@sfu.ca ) – En anglais· Performance History Seminar: Performance Historiographies. Organisatrices: Roberta Barker ( barkerr@dal.ca ), Heather Davis-Fisch ( Heather.DavisFisch@ufv.ca ) et Stephen Johnson ( stephen.johnson@utoronto.ca ) – En anglais· Science and Theatre: Exchanging Ideas in the Cultural Market .Organisateurs: Sydney Tyber ( styber@yorku.ca ) et Derek Gingrich ( degin87@yorku.ca ) – En anglais· Articulating Artistic Research 3.0: Ideas of Knowledge. Organisateurs: Natalia Esling et Bruce Barton ( bruce.barton@utoronto.ca ) – En anglais· From University Wits to Rude Mechanicals: The Value of Campus Productions .Organisateur: Patrick Finn ( pfinn@ucalgary.ca )–En anglais· Acting Training in a Shifting World: Propositions for Changes in Acting Curricula across Canada .Organisateurs : Conrad Alexandrowicz( conrada@uvic.ca ) et Ursula Neuerburg-Denzer ( ursula.neuerburg-denzer@concordia.ca ) – En anglais4) Tables rondes: Les tables rondes pourront accueillir huit participants chacune et disposeront toutes de 90 minutes. La participation à une table ronde n’empêche pas la participation à un autre type de séance durant le colloque. Pour participer à une table ronde, veuillez soumettre votre proposition et les renseignements requis en conformité avec les particularités propres à la séance choisie directement à la personne responsable au plus tard le 15 janvier 2015 .Pour connaitretous les détails des diverses tables rondes et les coordonnées de l’organisateur, visitez le site de l’ACRT www.catracrt.caet cliquez sur le lien Colloque.· La formation du (jeune) spectateur de théâtre. Organisatrices: Francine Chaîné ( Francine.Chaine@arv.ulaval.ca ) et Louise Forsyth ( louise.forsyth@shaw.ca )· Staging Equity: Actualization or Appropriation? Organisateurs: Rebecca Burton et Laine Zisman Newman ( equityintheatre@gmail.com ) – En anglais· Linguistic and Cultural Junctures in Canadian Theatre/ Jonctions linguistiques et culturelles dans le théâtre canadien. Organisateurs:Louise Ladouceur et Stephen Johnson, complet5) Ateliers de praxis/présentations: Nos ateliers de praxis ou présentations se veulent des forums où les praticiens peuvent partager leurs recherches théoriques et appliquées. Pour connaître tous les détails des ateliers de praxis ou démonstrations prévus et les coordonnées du responsable, visitez le site de l’ACRT www.catracrt.caet cliquez sur le lien Colloque.· Warmth is Memory, History is Imagination, Performance is a Palimpsest (atelier de praxis).Organisateur: Daniel Mroz ( dmroz@uottawa.ca ) – En anglais· Undocumented Labours: Outsider-Academics Translating Ideas in the Academy (praxis demonstration). Organisatrices:Naila Keleta-Mae ( nailakm@uwaterloo.ca ) et Helene Vosters ( hvosters@yorku.ca ) – En anglais, complet· Ideas, Emotion, and Change: Performed Lived Experience and Transformative Learning (praxis demonstration). Organisatrice: Shea Wood ( shea.wood@concordia.ca ) –En anglais, complet* Vous êtes invité à soumettre votre proposition et à présenter la recherche en anglais ou en français à l’ACRT. L’association offrira de l’aide pour la traduction de vos documents de présentation si les participants ont besoin d’information dans l’autre langue.** Quelle que soit la nature de la contribution proposée, nous encourageons les présentateurs à mélanger les formes traditionnelles de présentation en contexte universitaire avec des démonstrations pratiques (lectures, représentations, performances, etc.).Directives pour les participants au colloque de l’ACRT:·Les participants doivent être membres de l’ACRT et doivent s’inscrire au colloque.·Les participants doivent respecter les exigences et les dates limites des séances pour lesquelles ils s’inscrivent. Dans le cas contraire, un désistement pourra leur être demandé.Nous nous attendons à ce que les participants assistent à la séance en personne à laquelle ils sont inscrits. (La participation par SKYPE, en ligne ou par téléconférence ne sera pas acceptée pendant le colloque).

De Du Bellay à Reverdy (Programme des ENS)

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Journée d’étude De Du Bellay à Reverdy Programme de lettres des ENSSamedi 8 novembre 2014Université Paris-Est CréteilCampus Centre - Amphithéâtre 1L'Université Paris-Est Créteil organise le samedi 8 novembre une journée d'étude autour du programme des ENS. La matinée sera consacrée à l'histoire et l'après-midi aux lettres.13h30Bruno Petey-Girard (Université Paris-Est Créteil)« Les Regrets de Joachim du Bellay : écriture personnelle et projet poétique »14h15Marie-Emmanuelle Plagnol (Université Paris-Est Créteil)« L'appel au lecteur dans les six premiers livres des Confessions »Pause15h15Jean-Nicolas Illouz (Université Paris 8)« Une étude poétique de l'âme humaine : Aurélia de Nerval »16hPapa Samba Diop (Université Paris-Est Créteil)« De quels lieux la parole poétique d'Aimé Césaire surgit-elle ? »16h45Olivier Gallet (Université Paris IV - Sorbonne)«Le dispositif de formation du lecteur à la réception du poème spatialisé dans Les Ardoises du toit de Pierre Reverdy»Organisation : Bernard Gendrel (Université Paris-Est Créteil)Contact : recherche-llsh@u-pec.frUniversité Paris-Est Créteil, 61 avenue du Général de Gaulle, Créteil.

Monologuer: situations, formes et pratiques (Séminaire)

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Séminaire Monologuer: situations, formes et pratiquesCalendrier 2014-2015Université Paris 7 Diderot - CERILAC etInstitut des Humanités de ParisUniversité Paris 3 Sorbonne Nouvelle - PRISMESUniversité de Poitiers - FORELLHoraires : Lundi 18h-20h.Salle (sauf le 16 mars) : À l’Université Paris Diderot, Bibliothèque Seebacher (Bâtiment des Grands Moulins, aile A, 2 e étage; Université Paris Diderot, UFR LAC; 16 rue Marguerite Duras 75013 Paris).Ce projet de recherche a commencé en 2010-2011. En 2010-2012, le séminaire avait mis l’accent sur la définition du monologue, au croisement du roman, du théâtre, de la psychologie et des monologues des enfants. L’année 2012-2013 a permis de confronter les pratiques du monologue à travers différents arts. L’année 2013-2014 a été essentiellement recentrée sur des pratiques littéraires, en dialogue avec la psychanalyse ou le cinéma.L’année 2014-2015 sera consacrée à l’exploration des frontières du monologue à partir d’une définition plus précise de la notion: frontières disciplinaires (sciences humaines et neurosciences, littérature et cinéma, psychanalyse et médecine), frontières notionnelles (monologue intérieur et endophasie, intériorité et extériorité), frontières géographiques (domaines français et anglophone).Lundi 17 novembre – Hélène Lœvenbruck (Chargée de Recherche CNRS, Université de Grenoble), Langage intérieur et neurosciences.Discutant: Pierre-Louis Patoine (Maître de conférences, Université Sorbonne Nouvelle).Les neurosciences apportent un éclairage intéressant sur la nature et la fonction du langage intérieur. Elles montrent qu’il joue un rôle central dans la mémoire de travail, la mémoire autobiographique, la planification, la résolution de problème, la lecture, l’écriture, la pensée, la conscience de soi, l’autorégulation et le développement du langage chez l’enfant. On estime qu’au moins un quart de notre vie est accompagné de parole intérieure, qu’elle soit délibérée (comme lorsque nous faisons mentalement une liste de courses) ou plus spontanée voire inconsciente (lorsque nous avons des pensées vagabondes, comme l’illustre Joyce dans les monologues de Ulysses ). Lorsqu’elle est perturbée, la parole intérieure peut toutefois avoir un rôle négatif. Dans la dépression ou les troubles anxieux, par exemple, la rumination mentale devenue excessive peut interférer avec les performances cognitives. Dans la schizophrénie, il a été suggéré qu’un dysfonctionnement du suivi de la parole intérieure peut conduire à des hallucinations auditives verbales, les propres pensées verbales du patient étant perçues comme des voix externes et l’endophasie, telle que la décrit Gabriel Bergounioux, devenant alors perturbante, voire invalidante.En nous appuyant sur des résultats neuroscientifiques récents, nous comparerons les caractéristiques comportementales et cérébrales de la parole à voix haute et de la parole intérieure; nous passerons en revue diverses manifestations -- plus ou moins conscientes, plus ou moins abstraites et conceptuelles, plus ou moins oralisées -- du langage intérieur, telles que la parole intérieure dans la lecture, l’écriture, le vagabondage mental, les prémisses de la parole intérieure chez les nourrissons ou le langage intérieur chez les personnes sourdes utilisant la langue des signes ; enfin nous aborderons le cas des hallucinations auditives verbales.Lundi 8 décembre – Thomas Constantinesco (Maître de conférences, Université Paris Diderot), Michel Imbert (Maître de conférences, Université Paris Diderot).En solo, seul à seul : William James, Alice James et Henry James s’épanchent sans se parler.Discutante: Isabelle Alfandary (Professeur, Université Sorbonne Nouvelle).Séance commune avec Le Style de la Science.En partant des pages que William James a consacrées à ce qu’il appelle alternativement le flux de la pensée ( stream of thought ) et le flux de conscience ( stream of consciousness ), dans les Principles of Psychology en 1890 et dans Psychology. Briefer Course en 1892 notamment, il s’agira de s’intéresser aux curieux échanges qui, au sein de la fratrie James, s’instaurent par textes interposés autour de la question du monologue intérieur. Car chez les James, on s’écrit sans se parler, on se raconte et on raconte les autres mais en s’adressant d’abord à soi-même. Pour William, le flux continu des états de conscience est une donnée psychologique fondamentale et cette continuité de la pensée contribue à la fiction, au sens littéral, d’un sujet paradoxal qui demeure identique à lui-même tout en n’étant jamais le même. Dans son journal publié en 1892 à compte d’auteur et à l’insu de ses frères, William et Henry, Alice James, elle, fait le récit de sa maladie et prend ses distances avec le regard clinique que porte sur elle le grand médecin de la famille qu’est William, à qui elle emprunte pourtant images et concepts pour mieux les retourner: le flux toujours changeant de la conscience n’est plus ici le signe de l’assomption du sujet, mais le symptôme de sa dépossession. Quant à Henry, il publie en 1913 le premier volume d’une autobiographie au titre énigmatique: A Small Boy and Others , qui, dès les premières phrases, se présente paradoxalement comme la biographie de son frère William et du reste de la famille, c’est-à-dire comme l’autobiographie d’un non-sujet qui n’aura finalement vécu que pour raconter la vie des autres et s’efforce de remembrer rétrospectivement les fragments de son existence pour lui conférer la continuité d’un destin. En confrontant quelques passages représentatifs de ces trois graphomanes, on essaiera de réfléchir aux formes et aux modalités de ce monologue familial à plusieurs voix où la conscience en partage est tendue entre l’expérience de sa fragmentation et le rêve de son unification.Lundi 9 mars – Florence Dupont (Professeur, Université Paris Diderot), Le monologue dans les tragédies grecques anciennes.Discutant: Jean-François Cottier (Professeur, Université Paris Diderot).Lundi 16 mars (àParis 3, Institut du Monde anglophone, salle 16,5 rue de l'École de Médecine, 75006 Paris) – RégisSalado (Maître de conférences, Université Paris Diderot), «Kidneys were in his mind» / « Il avait des rognons en tête » ( Ulysses , 4.6). À propos des formes de monologue intérieur dans Ulysses de Joyce.Discutant: Carle Bonafous-Murat (Professeur, Université Sorbonne Nouvelle).Ulysses , que Joyce disait avoir écrit «par différents moyens suivant les diverses parties», est une œuvre marquée par l’hétérogénéité des styles, des formes littéraires et des modes d’énonciation. Dans ce contexte où les pouvoirs d’invention de l’écrivain sont mis au premier plan, il n’est guère contestable que le monologue intérieur, par l’accès qu’il ouvre en direction de leur parole intérieure et de leur pensée, contribue puissamment à donner de la consistance aux personnages principaux du roman (Stephen, Bloom, Molly). Pour autant, le type de subjectivité auquel donne forme le monologue intérieur joycien n’a rien d’unitaire ni d’homogène. En effet, d’une part le roman présente des formes de monologue intérieur fortement différenciées (on analysera quelques exemples de ces variations), d’autre part l’usage que l’écrivain fait de ces formes concourt à une figuration de la vie psychique où sont remises en question les catégories susceptibles d’en donner une description ordonnée. Ainsi du partage entre extérieur et intérieur, sujet et objet, personnel et impersonnel, présence et absence, perception et hallucination etc.A cet égard, examiner les formes du monologue intérieur dans Ulysses amène nécessairement à considérer la façon qu’a cette œuvre de questionner et de renouveler une pensée du sujet.Lundi 13 avril – Véronique Fournier, médecin,directrice du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin à Paris (http://ethique-clinique.com/),La voix du patient en pratique d’éthique clinique.Discutante: Laurie Laufer (Professeur, Université Paris Diderot).La voix du patient continue d’avoir souvent du mal à prendre la place qui devrait être la sienne en clinique quotidienne. C’est le constat qui a été à la base de la loi du 4 mars 2002, dite loi Kouchner, relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé, ainsi qu’à la base de la création du Centre d’éthique clinique de Cochin en Avril 2002, conçu comme une sorte de dispositif d’application de la loi.En éthique clinique, nous sommes appelés lorsqu’un processus décisionnel est suspendu parce que la décision en cause fait conflit au plan éthique: Pouvons-nous accéder à la demande de ces parents que la vie de leur enfant né avec un lourd handicap s’achève vite du seul fait de la lourdeur de ce handicap? Les médecins ont-ils raison de nous refuser cette interruption médicale de grossesse pour notre fille de 40 ans, gravement schizophrène, alors que cette grossesse est une catastrophe annoncée pour elle et pour l’enfant?, etc.Pour aider à la prise de décision et faire en sorte d’apporter pour commencer un peu d’apaisement dans ces situations souvent tendues quand elles nous arrivent, l’exercice s’appuie fortement sur l’outil narratif. Il s’agit de rencontrer les différents protagonistes chacun individuellement pour leur laisser la possibilité de déployer la façon dont ils vivent l’histoire, ainsi que les émotions et les arguments qui les animent. Ce temps du monologue, des différents monologues autour de la même histoire, ainsi que le regard croisé et éthique que nous portons en tant que groupe sur la situation qui nous est amenée à partir de ces différents monologues est la base de notre méthode. Au-delà d’apporter un peu d’aide dans la résolution de ces histoires singulières, elle permet une appréhension quasi anthropologique de l’endroit où sont les différents acteurs de la société sur les sujets abordés qui sont tous de véritables «sujets de société». En effet, ils interrogent les valeurs structurantes qui sont à la fois celles de tout un chacun et celles du Vivre ensemble , ainsi que leur positionnement réciproque: quelle place laisser au respect de l’autonomie de chacun, dans quelle société voulons-nous vivre demain, quelle place dans cette société pour la vieillesse ou le handicap, comment accueillir et/ou accompagner les demandes d’aide active à mourir?, etc.Lundi 18 mai – Evelyne Lignon (Doctorante, Université Paris Diderot/Université Sorbonne Nouvelle), Polyphonie et monologue.Discutante: Jacqueline Authier-Revuz (Professeur, Université Sorbonne nouvelle).L’observation stylistique du monologue intérieur (ici dans la littérature française contemporaine) et l’analyse d’un corpus de monologues extériorisés de jeunes enfants met en évidence le caractère constitutif de la polyphonie dans toute parole; ce qui nous conduit à la conception d’une pensée elle aussi polyphonique dans ses matériaux, dialogique dans sa dynamique aux processus en partie inconscients (toute parole, toute pensée répondant à une question, même informulée). Cette monstration que la littérature pense rejoint l’interrogation de Gabriel Bergounioux à propos de «l’envers de la linguistique», à savoir l’endophasie, flux ininterrompu de la parole intérieure et inconsciente, constitutive de la pensée humaine et du psychisme des individus.Lundi 1 er juin– Guiomar Hautcoeur (Maître de conférences, Université Paris Diderot), Le monologue et le secret.Discutante: Anne Paupert (Maître de conférences, Université Paris Diderot).Lundi 22 juin – Cécile De Bary (Maître de conférences, Université Paris Diderot), Andrée Chauvin-Vileno (Professeur, Université de Franche-Comté), Un texte, une voix, des images : Un homme qui dort.Discutante : Anne Lété (Maître de conférences, Université Paris Diderot).Le film Un homme qui dort (1974) réalisé par Bernard Queysanne en collaboration avec Perec à partir du récit qui porte le même titre, montre un homme qui se tait et fait entendre par la voix d’une récitante le texte original.Ce texte énoncé à la deuxième personne est-il un monologue, un soliloque, un discours intérieur ? En dépit de l’omniprésence du pronom de l’adresse, le texte ne semble adressé ni tout à fait à un autre ni tout à fait à soi, en deçà de la profération, dans une aporie de présent. La voix narrative sans ancrage manifeste un clivage et une distance plus qu’elle ne déclare une origine ou une destination ; elle ne mime pas davantage les flux de pensée et de rêverie mais déroule des séquences litaniques.A l’écran le texte filmique dédouble l’identité du protagoniste et de la voix off féminine qui peut sembler accompagner, décrire, raconter, voire interpeller. Pour autant le discours énoncé est-il un monologue ? Est-ce le discours en voix off qu’il faut considérer comme monologue à double destination (protagoniste, spectateur) ou bien l’ensemble constitué par le discours, la bande sonore, la succession des images ? L’intériorité, la subjectivation sont-elles portées par le verbe ou par la parole et ses inflexions, les cadrages et les espaces, le rythme des images et de leur retour ?Ces questions seront abordées essentiellement à partir des problématiques de l’énonciation littéraire et cinématographique.

Nouvelles lectures de La Vie de Marianne . Une «dangereuse petite fille»

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//www.fabula.org/actualites/documents/65290.pngRéférence bibliographique : Nouvelles lectures de La Vie de Marianne - Une «dangereuse petite fille», Classiques Garnier, collection "Rencontres ", 2014. EAN13 : 9782812432392.La Vie de Marianne est emblématique de la fiction rococo, reposant à la fois sur l'adhésion et sur la distance du lecteur. Le volume illustre son pouvoir de susciter de nouvelles lectures et des éclairages nouveaux. Avec Marivaux romancier, les évidences ont pour vocation d'être rediscutées.Table des matièresLa Vie de Marianne is representative of rococo fiction, relying at once on its proximity to and distance from the reader. This volume illustrates its power to encourage new readings and new moments of illumination. With Marivaux as novelist, all that appears self-evident is open to debate.Table of contents

R. Challe, Les Illustres Françaises

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//www.fabula.org/actualites/documents/65282.pngRéférence bibliographique : Challe (Robert), Les Illustres Françaises, Classiques Garnier, collection "Bibliothèque du XVIIIe siècle", 2014. EAN13 : 9782812429668.Challe (Robert), Les Illustres Françaises (éd. Jacques Cormier)698 pages- Livre broché - 39 €Les Illustres françaises rassemblent dans le Paris de Louis XIV sept couples en proie aux obstacles que les stratégies familiales opposent à leur bonheur. Le mode autodiégétique de la narration conduit à une confrontation des différentes versions d'un événement vécu en commun et ressenti de façon différente.Table des matières…Les Illustres françaises assembles seven couples who, in the Paris of Louis XIV, are subject to the obstacles which familial strategies have put in the way of their happiness. The autodiegetic mode of narration means that competing versions of the same event, felt differently by different people, can be brought together.En version reliée - 68 €
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