INVITES
Guy Goffette, Jean-Paul Goux, Pierre Michon, Camille Laurens, Jacques Réda, Lydie Salvayre
Thierry Guichard ( Le Matricule des anges ), Alain Nicolas ( L’Humanité ), Christian Thorel (Librairie Ombres blanches, Toulouse),
Wolfgang Asholt (Osnabrück, Allemagne), Bruno Blanckeman (Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Matteo Majorano (Bari, Italie), Gerald Prince (Pennsylvanie, USA), Anne Sennhauser (ENS Lyon ATER Paris 3), Dominique Viart (Lille 3 – Institut Universitaire de France).
PROGRAMME
Phénomène historique et social, la littérature est aussi objet esthétique, l’un des arts. Cette ambivalence comprend un autre trait moderne: l’essence critique. La question «Qu’est-ce que la littérature?» demeure donc d’une actualité permanente (personne ne saurait en arrêter la définition) cependant que la littérature se perçoit sur le mode du «c’en est» / «ce n’en est pas». Sur l’évidence la critique immédiate s’engage, souvent sans grande influence, mais la critique savante en a-t-elle davantage en s’impliquant dans des travaux au long cours?
Des magistères bien définis se répartissaient au milieu du XXe siècle entre la presse, pour la «littérature «vivante», et l’Université, pour le canon et la littérature reconnue, à l’exclusion de la contemporaine. Dans la France d’aujourd’hui, où la littérature s’apparente à un Kamtchatka, l’autorité existe-t-elle en critique (comme elle peut régner dans d’autres secteurs de la culture)? Y a-t-il un combat? Si oui, en quoi consiste-t-il? Quelles sont les forces en présence?
Écrivains, critiques, chercheurs et professionnels se rencontrent pour répondre à ce type de questions qui supposent, à tort ou à raison, des formes de relation inédites et des rapports de force nouveaux.
↧