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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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PhD scholarships for international doctoral candidates (LMU Munich)

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The PhD program in Literature at LMU Munich and the German Academic Exchange Service (DAAD) jointly award up to four scholarships for PhD students financed by the DAAD Graduate School Scholarship Programme (GSSP). DAAD funding is for up to three or (in the case of developing and emerging countries) for up to four years. Initial funding is for one year and extensions are granted yearly on the basis of the project report. Scholarship holders are selected in a two-step procedure: Excellent international applicants who have applied successfully to the PhD program are nominated for a DAAD scholarship. The nominees must then submit an application form with supporting documentation. A committee at DAAD makes the final decision in the selection of the scholarship recipients. The international PhD program in Literature at the University of Munich offers a systematically structured, research-oriented course of high academic standard. A faculty of specialists from 12 different disciplines provide a framework for study in which literature is approached from a wide variety of theoretical and methodological perspectives. An interdisciplinary approach to literature forms the basis of further enquiries into culture- and media-related issues. The criterion for a successful application is a university diploma with an above average G.P.A.: For universities abroad, this diploma should be at least equivalent to the German Magister Artium, Diplom, or Staatsexamen; e.g., the Master of Arts “With Thesis”. The diploma has to be acquired in one of the subjects that are covered by the program. Deadline for applications: April 1, 2015. For more information on the program and the application process please go to: http://www.en.prolit.uni-muenchen.de/index.html

Le Carrefour culturel parisien au tournant de 1500 (Paris-Sorbonne)

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Jeudi 19 mars 2015 Sorbonne, salle J 636 ______________ 09 h 00 Ouverture du colloque par Olivier DESCAMPS , directeur de l’I.H.D., et introduction par Franck LESTRINGANT , «Le Paris intellectuel des Cosmographes du XVI e siècle de S. Münster à A. Thevet». Les sources Président de séance Pierre PETITMENGIN 09 h 30 Brigite MONDRAIN La circulation de manuscrits grecs à Paris vers 1500. 10 h 00 Judith KOGEL Les glossaires hébraïques à Paris. Pause. Président de séance Max ENGAMMARE 11 h 00 Jean-Marc MANDOSIO et Olivier PÉDEFLOUS Rémy Roussel (Remigius Rufus Candidus): une figure oubliée de l’humanismeparisien au début du XVI e siècle. 11 h 30 Louise KATZ Les éditions de Josse Bade. 12 h 00 Romain MENINI Lucien, de Samosate à Paris. Déjeuner. L’Université de Paris Présidente de séance Geneviève HASENOHR 14 h 00 Jacques VERGER La place de Paris dans le réseau des universités européennes. 14 h 30 Olivier DESCAMPS Les études de droit (Paris, Bourges, Orléans) et l’édition du Corpus Juris . 15 h 30 Jean-Marie FLAMAND Lefèvre d’Étaples et le renouveau de l’enseignement universitaire parisien. Pause. Président de séance Jelle KOOPMANS 16 h 30 Gilbert FOURNIER Un catalogue inédit de la bibliothèque du collège de Sorbonne. Nouveaux indices de la réception parisienne d'Érasme et de Luther. 17 h 00 Alice TACAILLE Les archives de l’Université de Paris et la vie musicale. Visite de l’exposition de livres imprimés, Réserve de la Bibliothèque de la Sorbonne. Cocktail au Club de Paris-Sorbonne. Vendredi 20 mars 2015 Institut d’histoire du droit Appartement décanal ______________ Milieux et réseaux à Paris Présidente de séance Sylvie LEFÈVRE 09 h 00 Estelle DOUDET La circulation des traductions latines et françaises dans l'entourage d'Anne de Bretagne. 09 h 30 Christine BÉNÉVENT Réseaux érasmiens autour de l’édition parisienne des Adages (1500). Pause. Présidente de séance Mireille HUCHON 10 h 30 Isabelle de CONIHOUT Grolier et les autres Français «expatriés»: leurs livres, les dédicaces, les illustrations et les reliures. 11 h 00 Jelle KOOPMANS Être des deux France – les Bourguignons et le monde parisien. 11 h 30 Perrine GALAND Les Amours (1513) d’un Belge à Paris: Remacle d’Ardenne, «le plus ancien poète néo-latin d'amour en France» Déjeuner. Auteurs et œuvres Président de séance Jacques VERGER 14 h 00 Sylvie LEFÈVRE Fausto Andrelini, Italien naturalisé Français et poète royal de Charles VIII à Louis XII. 14 h 30 Francesco MONTORSI Un roman chevaleresque italien à Paris: Morgante il Gigante . Pause. Présidente de séance Marie-Dominique COUZINET 15 h 30 Cédric VANHEMS Le réseau européen des correspondants de Budé. 16 h 00 Mathieu FERRAND Plaute à Paris: Diffusion et imitation des comédies plautiniennes au débutdu XVI esiècle. 16 h 30 Conclusions.

L'entretien au XVIIe siècle

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Colloque international L’Entretien au XVII e siècle Jeudi 19 et vendredi 20 mars 2015 Organisé par Agnès Cousson Centre d’Étude des Correspondances et Journaux Intimes (CECJI)-ÉA 7289 Université de Bretagne Occidentale Faculté des Lettres et Sciences Humaines Victor Segalen Salle B 001, rez-de-chaussée 20, rue Duquesne- Brest Jeudi 19 mars MATIN 8h45-9h15 Accueil des participants salle B 028 9h15-9h45 Mot de bienvenue : Jean-Yves Le Disez, directeur de l’UFR Lettres; Éric Francalanza, directeur du CECJI Ouverture du colloque : Agnès Cousson (Université de Bretagne Occidentale) Les Entretiens de Voiture et Costar Président de séance: Emmanuel Bury 9h45-10h15 Cécile Tardy (Université de Poitiers): «Une poétique de l’entretien dans les Entretiens de M. de Voiture et de M. Costar » 10h15-10h45 François Ronan-Dubois (Université Grenoble Alpes): «Le plurilinguisme dans les Entretiens de M. de Voiture et de M. Costar » Discussion Pause salle B 028 Dialoguer et transmettre Président de séance: François-Xavier Cuche 11h15-11h45 Céline Hervet (Université de Picardie): « S’entretenir, s’entendre, se comprendre. Enjeux pédagogiques et affectifs de l’entretien à l’âge classique» 11h45-12h15 Viviane E. Mellinghoff-Bourgerie: (Université Ruhr-Universitaet Bochum): «Les Entretiens spirituels de François de Sales: une pédagogie du dialogue et sa transmission amputée» Discussion Déjeuner APRÈS-MIDI Formes de l’entretien Président de séance: Christian Belin 14h30-15h François-Xavier Cuche (Université de Strasbourg): «Les Entretiens spirituels de Fénelon : monologue ou dialogue ?» 15h-15h30 Jean-Yves Vialleton (Université Grenoble Alpes): «“M.Despréaux m’a dit”: la conversation avec l’écrivain» 15h30-16h Francine Wild (Université de Caen): «Entretiens et ana: tentative de parallèle» Discussion Pause salle B 028 Desseins de l’entretien (I) Président de séance: Viviane E. Mellinghoff-Bourgerie 16h30-17h Maria-Vita Roméo (Université de Catane) : « L’ Entretien de Descartes avec Burman ou dialoguer pour se connaître soi-même » 17h-17h30 Sylvio De Franceschi(École Pratique des Hautes Études):«La forme du dialogue et de l'entretien dans les querelles théologiques catholiques au tournant du XVII e et du XVIII e siècle» Discussion Vendredi 20 mars MATIN Esthétique de l’entretien Président de séance: Pascale Thouvenin 9h15-9h45 Christian Belin (Université Montpellier 3): «“À propos et de bonne grâce” : l’éloquence de l’entretien selon le chevalier de Méré» 9h45-10h15 Karine Abiven (Université Paris-Sorbonne): «Le “dangereux honneur” de parler à la cour: pour une pragmatique de l’entretien» 10h15-10h45 Emmanuel Bury (Université Versailles-Saint-Quentin) : «La Mothe Le Vayer et l’entretien, entre tradition savante et goût mondain» Discussion Pause salle B 028 Entretiens et récits narratifs Président de séance: Christine Mongenot 11h15-11h45 Marie-Christine Pioffet (Université de York): «L’usage des problemata dans les relations de voyage en Amérique: étude de cas» 11h45-12h15 Francis Assaf (Université de Georgie): «L’entretien dans l’histoire comique: moteur dialogique du discours libertin» Discussion Déjeuner APRÈS-MIDI Desseins de l’entretien (II) Président de séance: Jean-Yves Vialleton 14h30-15h Didier Souiller (Université de Bourgogne): «Accepter et refuser l’entretien dans l’éthique masquée de Baltasar Graciàn» 15h-15h30 Christine Mongenot (Université de Cergy-Pontoise): «Parler de soi, montrer la voie : ruses etmises en scènepédagogiques dans l'entretien éducatif» 15h30-16h Pascale Thouvenin (Université de Strasbourg): «L’entretien à Port-Royal : une quête de vérité» Discussion Clôture du colloque: Agnès Cousson Collation salle B 028 17h30 Visite du musée de la marine

Disparition de Malek Alloula

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//www.fabula.org/actualites/documents/67203.jpg"Poète, critique, essayiste de langue française, l’Algérien Malek Alloula, 77 ans, s’est éteint mardi soir à Berlin où il était en résidence d’écriture. Il était le frère du dramaturge et comédien Abdelkader Alloula assassiné en 1994 par les islamistes. Malek Alloula fut aussi autrefois l’époux de la romancière et l’académicienne franco-algérienne Assia Djebar qui, elle, a tiré sa révérence le 6 février dernier. Originaire d'Oran, Malek Alloula avait fait des études de lettres modernes à la faculté d’Alger, ensuite à la Sorbonne à Paris où il a fait sa thèse sur Denis Diderot et le XVIIIe siècle. Il vivait et travaillait à Paris où il s’était installé définitivement en 1967. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poésies ( Villes et autres lieux, Rêveurs/Sépultures, L’Exercice des sens, Mesures du Vent, L’accès au corps et Les Festins de l’exil ). « Il est une figure discrète et essentielle de littérature algérienne », peut-on lire sur la page consacrée au poète, sur le site de son éditeur algérien Barzakh, qui a réédité l'intégralité de l'oeuvre de ce poète oranais. La poésie d’Alloula, publiée à Paris mais aussi au Maghreb, se signale à l’attention par son écriture élégante, riche en métaphores et en symboles. Celle-ci a pour thèmes la ville, la beauté des paysages, les corps de femmes. « D’un rire qui se suspend/ En ces sentiers où vous halent/ D’équivoques compagnes/ Voici que s’inverse la fête/ Sur vos profils à contre-jour/ Naissant et mourant ici à vos corps de femmes », proclame le poète dans son plus beau recueil Rêveurs/Sépultures (1982)." RFI "Il est un terme où j’arrive toujours À la tombée de la nuit Un aveuglement ancestral Dont je retrouvais le sens circulaire D’où partaient ces voix Pour parler si calmement de la mort Comme d’une lampe éteinte avant la débâcle". Villes et autres lieux, éd. Bourgois, Paris, 1979; réédition barzakh, Alger, 2007 Rêveurs/Sépultures, éd. Sindbad, Paris, 1982 ; réédition barzakh, Alger, 2007 Mesures du vent, éd. Sindbad, Paris, 1984 ; réédition barzakh, Alger, 2007 Belles algériennes de Geiser, éd. Marval, Paris, 2001 Le Harem colonial (images d'un sous-érotismes), éd. Slatkine, 1980 et éd. Séguier, Paris, 2001 Alger photographiée au XIXe siècle, éd. Marval, Paris, 2002 Les Festins de l'exil, éd. Françoise Truffaut Éditions, Paris, 2003 L'accès au corps, poésie, Horlieu éditions, 2005. Le cri de Tarzan, nouvelles, barzakh, Alger, 2008 http://www.huffpostmaghreb.com/2015/02/18/malek-alloula_n_6705024.html

Poste de professeur de FLE à l'Université de Los Andes à Bogota (Colombie)

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Profil souhaité - Diplôme de Doctorat - Master ou doctorat en linguistique appliquée ou en didactique du FLE - Minimum 2 ans d’expérience dans l’enseignement du FLE aux adultes Descriptif du poste - Cinq cours par an (entre 9 et 13,5 heures de cours par semaine). Le / la professeur(e) assumera également des activités de recherche dans son domaine de spécialité. Conditions de travail - Contrat à temps plein - Recrutement en CDD (1 an), à compter du mois d’août 2015 - Salaire annuel : 28 000 euros environ (somme susceptible de varier selon la catégorie professorale) Documents à fournir - Copies des diplômes (licence, master, doctorat) - Curriculum vitae détaillé indiquant niveau acquis d’espagnol - Copie des publications académiques pertinentes (articles, ouvrages) - Lettre de motivation - Trois lettres de recommandation de spécialistes du (des) domaine(s) en question - Une proposition de programme pour un cours de FLE, niveau avancé. Délai de candidature : Le 30 mars 2015 Démarche à suivre pour présenter sa candidature : Première étape: Envoi du dossier par e-mail à Mlle Laura Marithza Beltran Morales E-mails de contact: lm.beltran74@uniandes.edu.co -mcardena@uniandes.edu.co Universidad de los Andes Departamento de Lenguajes y Estudios Socioculturales Cra 1 No. 18 A 10, Edificio Franco, Piso 5, Bogotá – Colombia. Note : les candidat(e)s pré-sélectionné(e)s seront contacté(e)s pour la 2ème étape. Deuxième étape : Entretien et (vidéo) conférence portant sur un sujet concernant l’enseignement du FLE.

Les modernité(s) dans les Amériques (1910-1970)

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Modernité(s) dans les Amériques (1910-1970) Deuxième colloque du Pôle Nord-Est de l’Institut des Amériques Université de Bourgogne, Dijon, 18-20 novembre 2015 Maison des Sciences de l’Homme Comité d’organisation Hélène Aji, Université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, helene.aji@u-paris10.fr Maria Graciete Besse, maria-graciete.besse@paris-sorbonne.fr Paul-Henri Giraud, Université de Lille3 Sciences humaines et sociales, paul-henri.giraud@univ-lille3.fr Fiona McMahon, Université de Bourgogne, Fiona.McMahon@u-bourgogne.fr Conférenciers invités Claudio Cledson Novaes (Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil) Smaro Kamboureli (University of Toronto, Canada) Bill Mohr (California State University, Long Beach, Ca, USA) Erica Segre (Trinity College, Cambridge, RU) Appel à communications Reposer aujourd’hui la questionde la modernité —littéraire, artistique, sociale ou politique — revient à employer le mot au pluriel et à l’intérieur d’une chronologie resserrée. Ces choix impliquent que l’on ne se réduise pas au terme plurivoque, et souvent ambigu, de modernisme. «La modernité n’est pas un mouvement, comme dada ou l’imagisme. Si l’histoire littéraire décide de dénommer modernisme tel mouvement, anglais ou espagnol, aussitôt le terme prend un sens technique. Il se fixe. Il ne participe plus que fragmentairement de la modernité» (Meschonnic, p.26). L’objet de ce colloque sera d’envisager à nouveaux frais un phénomène multiforme et multilingue, dans toute l’aire culturelle des Amériques, en interaction permanente avec l’Europe mais aussi avec d’autres régions du monde. Sans prétendre à une quelconque exhaustivité ni même à une représentativité objective, on cherchera à dégager des lignes de force ou de partage, entre le moderne et l’antimoderne, notamment. «Au nom de la radicalité artistique et du concept de rupture», on «a laissé de côté ou minoré de nombreuses expressions individuelles ou collectives jugées hybrides, locales, tardives ou antimodernes» (Grenier, p.16), et cela est également vrai dans d’autres domaines que celui de l’art. En littérature, en particulier, «il faut être ancien pour avoir quelque chance d’être moderne ou de décréter la modernité» (Casanova, p. 137). De là la recherche systématique d’ancêtres du moderne jusque dans les mondes dits «primitifs» ou indigènes. Souvent la «barbarie» paraît plus moderne que la «civilisation» (Sarmiento), du moment que l’on sait se garder de la tentation folkloriste. Un certain réalisme est parfois plus moderne qu’un antiréalisme ou un «réalisme magique» proclamés d’avant-garde. «Il y a aussi un académisme du moderne, produit par sa propre répétition» (Meschonnic, p.82). Les différences indéniables autant que les points de convergence entre les Amériques anglophone, francophone, hispanophone et lusophone permettront sans doute de mieux comprendre les spécificités de chacune de ces régions et leurs propres contrastes internes dans la période considérée, entre 1910 et 1970 — c’est-à-dire après l’Art Nouveau et avant l’invention de «la condition post-moderne» (Lyotard). Certaines problématiques, comme celles des «échanges entre culture savante et culture populaire, centre et périphérie, recherche formelle et préoccupation sociale» (Gauthier, p.33), devraient permettre d’ébaucher une cartographie aux dimensions continentales. Les propositions de communication (300 mots en français, anglais espagnol ou portugais) sont à envoyer conjointement aux quatre organisateurs scientifiques accompagnées de quelques lignes biographiques pour le 1 er mai 2015. Modernities in the Americas (1910-1970) Second Biennial Symposium of the Institut des Amériques (Pôle Nord-Est) Université de Bourgogne, Dijon, France 18-20 November 2015 Maison des Sciences de l’Homme Call for papers Readdressing the question of modernity today, whether from the perspective of its literary, artistic, social or political inscriptions, amounts to using a plural designation and along with it a specific chronology. What modernity implies is that the concept of the modern be not limited to the diverse and often ambiguous meanings of the term modernism . “Modernity is not a movement, such as dada or imagism. If literary history decides that some movement, English or Spanish, is to be called modernism, the term immediately takes on a technical sense. It becomes stabilized. Its participation in modernity becomes merely fragmentary” (Meschonnic, p. 26). The aim of this symposium will be to re-evaluate a multi-faceted and multilingual phenomenon across the whole cultural spectrum of the Americas, in constant interaction with Europe and with other regions of the world. Our concern will be neither to provide an entirely exhaustive nor specifically objective study, but to draw out the key features of the modern and the anti-modern in particular, either individually or in opposition to one another. “In the name of artistic radicalism and the concept of rupture” we “have set aside or chosen not to highlight a number of individual or collective expressions deemed hybrid, local, late or anti-modern” (Grenier, p.16), and the same is true in areas other than art. In literature in particular, «only what is ancient has a chance at being modern or announcing modernity» (Casanova, p. 137). From this has stemmed the systematic search for ancestors of the modern in places as far removed as so-called «primitive» or indigenous societies. What is deemed «barbaric» or crude often appears more modern than civilization, as long as we refrain from folklore. A certain kind of realism is sometimes more modern than a form of anti-realism or «magic realism» that have been declared avant-garde. There is also the classicism of the modern , the product of its own repetiton» (Meschonnic, 82). The undeniable differences but also coincidences between the Americas, whether anglophone, francophone, hispanophone or lusophone will undoubtedly bring to light the specific and common characteristics of each cultural area as well as their inner contradictory aesthetic and cultural decisions during the period stretching from 1910 to 1970, namely after Art Nouveau and after the invention of the «postmodern condition» (Lyotard). Lines of inquiry such as those concentrating on «exchanges between high culture and popular culture, the center and the periphery, formal research and social relevancy» (Gauthier, p. 33) should allow for a thorough mapping of modernity along continental scales. Abstracts are welcome in French, English, Spanish or Portuguese. Deadline for abstracts: May 1, 2015. Please send a 300-word abstract, along with a short biography, to all four members of the organizing committee. Modernidad(es) en las Américas (1910-1970) Segundo coloquio del Pôle Nord-Est de l’Institut des Amériques Universidad de Bourgogne, Dijon, 18-20 de noviembre de 2015 Maison de Sciences de l’Homme Convocatoria Replantear hoy en día la cuestión de la modernidad – literaria, artística, social o política – supone el uso de la palabra en plural y dentro de una cronología concreta. Como consecuencia, la modernidad no se reduce al término plurívoco, y a menudo ambiguo, de modernismo . “La modernidad no es un movimiento, como dadá o el imagismo. Si la historia literaria decide denominar un movimiento, inglés o español, como modernismo, el término adquiere inmediatamente un sentido técnico. Se fija. Ya solo participa de la modernidad de una manera fragmentaria” (Meschonnic, p. 26). El objetivo de este coloquio será abordar de nuevo un fenómeno multiforme y multilingüe, en toda el área cultural de las Américas, en interacción permanente con Europa y con otras regiones del mundo. No se pretende ofrecer conclusiones exhaustivas ni una representatividad objetiva, sino las divergencias o las características comunes que existen, principalmente, entre lo moderno y lo antimoderno. “En nombre de la radicalidad artística y del concepto de ruptura”, se han “dejado de lado o subestimado numerosas expresiones individuales o colectivas juzgadas como híbridas, locales, tardías o antimodernas” (Grenier, p. 16), y esto también es verdad en otros ámbitos, no solo en el arte. En literatura, en particular, “hay que ser antiguo para tener alguna oportunidad de ser moderno o de decretar la modernidad” (Casanova, p. 137). De ahí la búsqueda sistemática de ancestros de lo moderno, incluso en los mundos llamados “primitivos” o indígenas. A menudo la “barbarie” parece más moderna que la “civilización” (Sarmiento), siempre y cuando se sepa evitar la tentación folclorista. Un cierto realismo es a veces más moderno que un antirrealismo o un “realismo mágico” proclamados de vanguardia. “También existe un academismo de lo moderno, producido por su propia repetición” (Meschonnic, p. 82). Las diferencias innegables, así como las convergencias entre las Américas anglófona, francófona, hispanófona y lusófona, permitirán, sin duda, comprender mejor las especificidades de cada una de estas regiones y sus propios contrastes internos durante el periodo abordado, entre 1910 y 1970 – es decir, después del Art Nouveau y antes de la invención de “la condición postmoderna” (Lyotard). Algunas problemáticas, como las de los “intercambios entre cultura sabia y cultura popular, centro y periferia, búsqueda formal y preocupación social” (Gauthier, p. 33), deberían de permitir esbozar una cartografía a escala continental. Las propuestas (300 palabras en francés, inglés, español o portugués) deberán enviarse a los cuatro organizadores científicos, acompañadas de algunas líneas biográficas, antes del 1 de mayo de 2015. Modernidades nas Américas (1910-1970) Segundo Colóquio do Pôle Nord-Est do Institut des Amériques Universidade de Bourgogne, Dijon, 18-20 novembre de 2015 Maison des Sciences de l’Homme Chamada de trabalhos Nos dias de hoje, retomar a questão relativa à modernidade – literária, artística, social ou política – significa empregar a palavra no plural e dentro de uma cronologia bem definida. Essas escolhas implicam que não se reduzem ao termo plurivocal e frequentemente ambíguo do modernismo . “A modernidade não é um movimento, tal como o Dada ou o Imagismo. Se a história literária decide denominar modernismo tal movimento, inglês ou espanhol, imediatamente o termo toma um sentido técnico. Ele se fixa e participa apenas fragmentariamente da modernidade” (Meschonnic, p. 26). O objetivo deste colóquio é considerar dentro de novas perspectivas um fenômeno multiforme e multilíngue, em todas as áreas culturais das Américas, em uma interação permanente com a Europa, mas também com outras regiões do mundo. Sem o objetivo de qualquer exaustividade, nem mesmo de uma representatividade objetiva, buscaremos especialmente identificar as linhas de força ou de partilha entre moderno e antimoderno. “Em nome da radicalização artística e do conceito de ruptura”, “deixamos de lado ou minimizamos inúmeras expressões individuais ou coletivas consideradas híbridas, locais, tardias ou antimodernas” (Grenier, p.16) e isso é igualmente verdadeiro em outros domínios além dos da arte. Particularmente na literatura, “é preciso ser antigo para ter alguma chance de ser moderno ou de decretar a modernidade” (Casanova, P. 137). A partir disso, tem se originado uma pesquisa sistemática por ancestrais do moderno em universos tão distantes quanto os chamados “primitivos” ou indígenas. Aquilo que é considerado “barbaria” frequentemente parece mais moderno que a “civilização” (Sarmiento), desde que saibamos nos resguardar da tentação folclorista. Um certo realismo é, às vezes, mais moderno que um antirrealismo ou um “realismo mágico” proclamado pela vanguarda. “Há igualmente um academicismo do moderno, produzido pela sua própria repetição” (Meschonnic, p.82). As inegáveis diferenças, bem como os pontos de convergência entre Américas anglófonas, fracófonas e lusófonas, permitirão, sem dúvida, melhor compreender as especificidades de cada uma dessas regiões e seus próprios contrastes internos no período considerado, entre 1910 e 1970 – ou seja, após o Art Nouveau e antes da invenção da “condição pós-moderna” (Lyotard). Algumas problemáticas, como as das “trocas e preocupações sociais” (Gauthier, p.33), permitirão traçar uma cartografia de dimensões continentais. As propostas de trabalhos (300 palavras em francês, inglês, espanhol ou português) devem ser enviadas conjuntamente aos quatro organizadores científicos, acompanhadas de algumas linhas biográficas até o primeiro de maio de 2015. Bibliographie indicative CASANOVA, Pascale, La république mondiale des lettres [1999], éd. rev. et corr., Paris, Seuil, «Points Essais», 2008. GALLO, Rubén, Mexican Modernity. The Avant-Garde and the Technological Revolution , Cambridge, Massachusetts/ Londres, The MIT Press, 2005. GAUTHIER, Michel, «Abrégé d’histoire du modernisme», in Modernités plurielles: 1905-1970 , Paris, Centre Pompidou, 2013, p.32-34. GRENIER, Catherine, «Le monde à l’envers?», ibid. , p.14-31. HART, Matthew, Nations of Nothing But Poetry: Modernism, Transnationalism, and Synthetic Vernacular Writing , Oxford University Press, 2013. KOZLAREK, Oliver, dir., De la teoría crítica a una crítica plural de la modernidad . Buenos Aires, Editorial Biblos, 2007. LYOTARD, Jean-François, La condition postmoderne: Rapport sur le savoir , Paris, Les Éditions de Minuit, 1979. MESCHONNIC, Henri, Modernité modernité , Paris, Gallimard/Verdier, «Folio Essais», 1988 Modernités plurielles: 1905-1970 , sous la direction de Catherine Grenier, Paris, Centre Pompidou, 2013. ROWE, John Carlos, Afterlives of Modernism: Liberalism, Transnationalism, and Political Critique , Hanover, N.H., Dartmouth College Press, 2011. SANTOS, Boaventura de Sousa, A gramática do tempo: Para uma nova cultura política , S. Paulo/Porto, Cortez Ed./Afrontamento, 2006. SANTOS, Boaventura de Sousa, «De lo posmoderno a lo poscolonial y más allá del uno y del otro», in Oliver Kozlare, dir., De la teoría crítica a una crítica plural de la modernidad, op.cit. , p.79-105. SANTOS, Boaventura de Sousa, Pela mão de Alice: O social e o político na pós-modernidade , 9ª edição revista e aumentada, Coimbra, Edições Almedina, 2013. SARMIENTO, Domingo Faustino, Facundo: Civilización y barbarie [1845], Madrid, Cátedra, «Letras hispánicas», 2006. YURKIEVICH, Saúl, La movediza modernidad , Madrid, Taurus, 1996.

Ph. Sollers, Littérature et politique

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//www.fabula.org/actualites/documents/67207.gifLittérature et politique Philippe Sollers Date de parution : 05/11/2014 Editeur : Flammarion ISBN : 978-2-08-125285-1 EAN : 9782081252851 Présentation : Broché Nb. de pages : 806 p. "La politique fait semblant de maîtriser un monde qui lui échappe, elle va toujours dans le même sens (gauche effondrée, droite en miettes), alors que la littérature, elle, est sans arrêt partout et nulle part. Ouvrez un livre digne de ce nom : la vraie morale est là, avec l'acide ou l'ironie qui conviennent à chaque situation. Mais je m'aperçois maintenant de ce paradoxe : pour avoir su mobiliser, à travers moi, toute la littérature depuis si longtemps, ce livre est en définitive, au moment dangereux où elle semble déconsidérée partout, un vibrant éloge de la politique." *On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage : "Littérature et politique : anticipation d'identité heureuse", par S. Gaillard.

W. S. Melion, B. Rothstein and M. Weemans (dir.), The Anthropomorphic Lens.Anthropomorphism, Microcosmism and Analogy inEarly Modern Thought and Visual Arts

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Référence bibliographique : Walter S. Melion, Bret Rothstein and Michel Weemans (dir.), The Anthropomorphic Lens.Anthropomorphism, Microcosmism and Analogy inEarly Modern Thought and Visual Arts , Brill, collection "Intersections, vol. 34", 2015. EAN13 : 9789004261709. Anthropomorphism – the projection of the human form onto the every aspect of theworld – closely relates to early modern notions of analogy and microcosm. What hadbeen construed in Antiquity as a ready metaphor for the order of creation was reworkedinto a complex system relating the human body to the body of the world. Numerousbooks and images - cosmological diagrams, illustrated treatises of botany and zoology,maps, alphabets, collections of ornaments, architectural essays – are entirelyconstructed on the anthropomorphic analogy. Exploring the complexities inherent insuch work, the interdisciplinary essays in this volume address how the anthropomorphicmodel is fraught with contradictions and tensions, between magical and rational,speculative and practical thought. Contents: - Michel Weemans, Bertrand Prévost, Introduction. - Anne-Laure van Bruaene, Revolting Beasts. Animal Satire and Animal Trials in the Dutch Revolt. - Christina Normore, Monkey in the Middle. - Paul J. Smith, Landscape and Body in Rabelais's Gargantua and Pantagruel. - Miya Tokumitsu, The Migrating Cannibal. Anthropophagy at Home and at the Edge of the World". - Nathalie de Brézé, Picturing the Soul, Living and Departed. - Marisa Bass, Patience Grows. The First Roots of Joris Hoefnagel's Emblematic Art. - Aneta Georgievska-Shine, The Album amicorum and the Kaleidoscope of the Self.Notes on the Friendship Book of Jacob Heyblocq. - Pamela Merrill Brekka, Picturing the 'Living' Tabernacle in the Antwerp PolyglotBible. - Sarah R. Kyle, A New Heraldry. Vision and Rhetoric in the Carrara Herbal. - Elke Anna Werner, Anthropomorphic Maps. On the Aesthetic Form and PoliticalFunction of Body Metaphors in the Early Modern Europe Discourse. - Ralph Dekoninck, Between Fiction and Reality. The Image Body in the EarlyModern Theory of the Symbol. - Walter S. Melion, Prodigies of Nature, Wonders of the Hand: Political Portents andDivine Artifice in Haarlem ca. 1600. - Elizabeth J. Petcu, Anthropomorphizing the Orders. 'Terms' of ArchitecturalEloquence in the Northern Renaissance. - Bertrand Prévost, Visage-paysage. Problème de peinture. - Christopher P. Heuer, Nobody's Bruegel. - Larry Silver, Morbid Fascination. Death by Bruegel. - Bret Rothstein, Jan van Hemessen's Anatomy of Parody. - Michel Weemans, The Smoke of Sacrifice. Anthropomorphism and Figure in Karelvan Mallery's Sacrifice of Cain and Abel for Louis Richeome's Tableaux sacrez(1601).

Arrêt sur scène / Scene Focus , n° 3 : "Scènes de dispute : Dispute et dramaturgie en France et en Grande-Bretagne (XVI e-XVIII e s.)"

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Référence bibliographique : "Scènes de dispute : Dispute et dramaturgie en France et en Grande-Bretagne (XVI e-XVIII e siècles)" Arrêt sur scène / Scene Focus - n° 3 (2014), IRCL / CNRS, 2015. Présentation Le numéro 3 de la revue multimédia Arrêt sur scène / Scene focus aborde les scènes de dispute dans les dramaturgies française et brittannique, du XVI e au XVIII e siècle, d'un point de vue pratique et théorique. Il est composé d'articles issus de la réflexion collective menée lors du colloque-festival "Scènes de dispute / Quarrell scenes" et de captations des spectacles et performances produits dans le cadre de ce colloque. Ont collaboré à ce numéro: Catherine Ailloud-Nicolas, Céline Candiard, Emmanuelle Chastanet, Logan J. Connors, Emanuele De Luca, Vincent Dorothée, Anne G. Graham, Tiphaine Karsenti, Dora Kiss, Cécilia Laurin, Judith le Blanc, François Lecercle, Jeanne Mathieu, Sarah Nancy, Ladan Niayesh, Goulven Oiry, Céline Paringaux, Tiphaine Pocquet, Catherine Ramond, Jean Luc Robin et David Worrall. Introduction par Jeanne-Marie Hostiou et Sophie Vasset. Accéder au numéro

Cahiers La Boétie , 2014 : "Nature et naturel, autour du Discours de la servitude volontaire " (O. Guerrier et L. Gerbier, dir.)

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Cahiers La Boétie . 2014, n° 4 : "Nature et naturel : autour du Discours de la servitude volontaire" (O. Guerrier et L. Gerbier, dir.) Classiques Garnier ISBN 978-2-8124-3569-0 EAN 9782812435690 Date de parution 19/02/2015 Nombre de pages 279 pages Table des matières sur le site de l'éditeur…

Que ferions-nous Avec Roland Barthes?

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POUR LE CENTENAIRE DE ROLAND BARTHES EN RUSSIE QUE FERIONS-NOUS AVEC ROLAND BARTHES? Journée d’études internationale dans le cadre du séminaire «La littérature comme expérience et problème» (Université d’État de Saint-Pétersbourg, faculté des arts libéraux et des sciences) Aujourd’hui, Roland Barthes est souvent perçu comme un écrivain, et ses livres comme des textes littéraires d’un genre indéterminé (essais, autobiographie), destinés à une lecture intransitive et non-instrumentale: ils nous procurent du plaisir, leur interprétation est passionnante, ils révèlent les goûts, les habitudes, la sensibilité de leur auteur. Or, si certains ouvrages du dernier Barthes se prêtent bien à cette définition, il n’en a pas moins commencé sa carrière comme un théoricien et un critique engagé (un «écrivant» et non un «écrivain», en ses propres termes). Ses travaux avaient comme cadre la recherche scientifique, la critique sociale, la prise de conscience de la littérature. Son centenaire en 2015 nous invite à repenser cet aspect de son œuvre, à réexaminer son héritage critique et sémiologique dans un nouveau contexte scientifique, sociopolitique et culturel. Dans quelle mesure les idées de Barthes restent-elles opérationnelles par rapport à la culture d’aujourd’hui, que pouvons-nous faire actuellement en nous appuyant à ces idées? En Russie, les ouvrages de Roland Barthes ont été traditionnellement lus comme des énoncés conceptuels et responsables, tandis que ses derniers textes «littéraires» ont suscité la sympathie des adeptes du post-modernisme mais aussi des critiques dans les sciences humaines qui leur reprochaient de s’écarter des principes d’une connaissance exacte. L’héritage théorique de Barthes est pour l’essentiel accessible en traductions russes, ses idées sont assez bien adoptées par les intellectuels de la Russie, et il sera naturel de les discuter en ce pays. On prévoit quatre axes du débat, quatre grands aspects des théories barthesiennes dont il s’agit de vérifier la validité actuelle: - sémiologie de la culture (théorie du langage, du signe et du discours social, fonctions du signe dans la société et dans les combats idéologiques d’aujourd’hui); - théorie littéraire (statut de l’écriture littéraire, structure du texte et leurs transformations historiques); - sémiotique et esthétique des autres arts (peinture, photographie, musique, théâtre, cinéma); - les projets «utopiques» de Barthes, visant à transformer les discours modernes (la «science de la littérature», l’ «écriture» intégrale postulée vers 1970, une forme inédite du roman qu’il projetait, etc.). La journée d’études internationale «Que ferions-nous avec Roland Barthes?» aura lieu le 8 décembre 2015 à la faculté des arts libéraux et des sciences de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg. La durée d’interventions est fixée à 20 minutes, les langues de travail seront le russe et le français (éventuellement l’anglais dans la discussion), sans traduction simultanée. Les intervenants sont invités à préparer d’avance leurs textes ou longs résumés qui seront traduits et distribués parmi les participants, à utiliser des présentations bilingues et d’autres moyens de communication interculturelle; les organisateurs sont prêts à les y assister. Les propositions de communications (1,5 page au minimum + CV abrégé) sont à adresser avant le 1 juin 2015 aux organisateurs: Serguei Fokine (Université d’État de Saint-Pétersbourg - serge.fokine@yandex.ru) et Serge Zenkine (Université russe des sciences humaines, Moscou – sergezenkine@hotmail.com).

Nouvelle revue d’esthétique, n° 14, 2014/2, "L’artialisation des émotions»

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//www.fabula.org/actualites/documents/67226.jpgNouvelle revue d’esthétique, n° 14, 2014/2, "L’artialisation des émotions»,Presses Universitaires de France, 160 pages. ISBN :9782130629085.ISSN :1969-2269. http://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2014-2.htm (via l’INIST : http://www.cairn.info.gate3.inist.fr/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2014-2.htm )Présentation Carole Talon-Hugon L'artialisation des émotions Études Jerrold Levinson Comment l'art pourrait-il rendre possibles certaines émotions. Considérations préliminaires Pierre Glaudes Les passions au miroir des arts dans Le Rouge et le Noir Laurent Bègue Une martialisation des émotions ?De l'ultraviolence dans le jeu vidéo Agnieszka Komorowska La face cachée de la honte.Réflexions sur la théâtralité d'une émotion Charles Ramond Un sentiment moral à l'épreuve de l’artialisation.Sentiment d'injustice et chanson populaire Jean-Charles Darmon Fiction et émotions à l'épreuve de l'extermination de masse : remarques sur le thème de la « catharsis impossible » Alexandre Gefen Scénarios de la reconnaissance Guillaume Baychelier Jeux vidéo horrifiques et artialisation des émotions extrêmes Nathalie Heinich La fiction comme modelage émotionnel de l'identité féminine Varia Ken-ichi Sasaki La beauté embellissante Maddalena Mazzocut-Mis,Traduction française dePietro Allia La bonne cuisine et le siècle des Lumières Patrizia Lombardo Tendresse et pudeur chez Stendhal Vu, lu, entendu

Anthologie de la poésie chinoise

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//www.fabula.org/actualites/documents/67227.jpgAnthologie de la poésie chinoise Trad. du chinois par Chantal Chen-Andro ,Stéphane Feuillas,Florence Hu-Sterk, Rainier Lanselle ,Sandrine Marchand,François Martin, Rémi Mathieu et Martine Vallette-Hémery . Édition publiée sous la direction de Rémi Mathieu avec la collaboration de Chantal Chen-Andro ,Stéphane Feuillas,Florence Hu-Sterk, Rainier Lanselle ,Sandrine Marchand,François Martinet Martine Vallette-Hémery Paris : Gallimard, coll. "Bibliothèque de la Pléiade", 2015. 1600 p. EAN9782070143764 65,00 EUR (jusqu'au 30 juin 2015) Présentation de l'éditeur : Une fleur de lotus sortant de l’eau pure, / Naturelle, dépourvue de toute décoration , telle devrait être la poésie selon Li Bai. Il vécut au VIII esiècle et demeure la figure la plus marquante de l’époque Tang, considérée comme l’âge d’or de la poésie chinoise. Mais il y a trois mille ans que les Chinois sont poètes et que leur poésie est en quête d’harmonie. Qu’elle dit le monde tel qu’il est : Affaires humaines, changeants nuages, / Pourquoi? (Gao Qi, XIV es.). Rêve à ce qu’il pourrait être : Les fleurs de pêcher sur l’eau s’éloignent ; / Il est un autre monde, pas celui des humains (Li Bai). Aspire à l’union avec la nature : Je crains de vieillir plus vite si les fleurs sont fanées (Du Fu, VIII es.). Dénonce ce qui détruit les êtres de l’intérieur : Pleurs jamais taris, / Souillures jamais lavées, / Ardeur jamais consumée, / Honte jamais épurée, / Cette vie incertaine, évanescente, / Où trouvera-telle enfin son havre de paix? (Guo Moruo, 1892-1978.) Se laisse hanter par l’Histoire : Les lianes sauvages, mues par on ne sait quel amour, étreignent les os blanchis par la guerre (Yuan Haowen, XIII es.). Fixe pour l'éternité les moments fugitifs des amours heureuses : Défense au soleil de relever les stores de tes yeux, / Défense à la brise de brosser tes sourcils, / Personne ne doit te réveiller, / Ouvrons l’ombre d’un pin pour couvrir ton sommeil (Wen Yiduo, 1899-1946). Et rivalise avec les autres arts, peinture ou calligraphie : Le vent remue l’écume : mille pétales de fleurs ; / Les oies touchent le ciel : une rangée de caractères (Bai Juyi, VIII-IX es). Reproduire trois mille ans de poésie en deux fois moins de pages, il ne faut pas y songer. Mais le choix des plus beaux textes, jades entre les cailloux , est en Chine une pratique aussi ancienne que la poésie même ; la première anthologie, le Shijing , aurait été compilée par Confucius au V esiècle avant notre ère. Dans un temps où la Chine se fait moins remarquer par l’éclat de sa littérature que par ses exploits économiques, la Pléiade propose, en quelque 1850 poèmes dus à plus de 400 auteurs, une traversée de l’océan poétique qu’elle a produit. Il fallait faire des choix représentatifs : on s’y est efforcé, sans suivre aveuglément les anthologies chinoises. Car il convenait aussi de choisir des textes qui soient parlants pour (et puissent être dits par) le lecteur francophone. La musique des mots, les rythmes, les couleurs, les images doivent résonner dans notre langue pour que quelque chose de l’imaginaire de l’auteur nous soit transmis. Les traducteurs qui ont tenté l’aventure l’ont fait avec leurs goûts, leur talent, leur amour des textes, et l’idée que se fait chacun d’eux de la Chine et de sa littérature. Dans le paysage qu’à eux tous ils ont redessiné, chacun tracera sa propre route. Choix de poèmes par périodes:l’Antiquité (la dynastie des Zhou, les deux dynasties des Han, ~XI es.-~II es.), les Six Dynasties et les Sui (de la fin des Han à la fin des Sui, 196-618), la dynastie des Tang (618-907), les Cinq Dynasties (907-960) et les Song (960-1279), la dynastie des Yuan (Mongols, 1279-1368), la dynastie des Ming (1368-1644), la dynastie des Qing (Mandchous, 1644-1911), les époques moderne et contemporaine.

M. Butor, Le Génie du lieu

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//www.fabula.org/actualites/documents/67228.jpgMichel Butor, Le Génie du lieu Paris : Grasset, 2015. 144 p. EAN9782246854531 7,90 EUR Présentation de l'éditeur : Le Génie du lieu, paru en 1958, premier essai de Michel Butor, se compose de deux parties. La première est une série de portraitsde sept villes de la Méditerranée, Cordoue, Istanbul, Salonique, Delphes, Mallia, Mantoue et Ferrare, suivi d’une réflexion toute butorienne, mélange de rêverie, de poésie et d’anecdotes personnelles, sur l’Egypte, où il a vécu et qu’il a toujours aimée. Loin des fades commentaires sur les paysages c’est en promeneur enchanté, inspiré par ses souvenirs, que Butor digresse sur l’histoire et la littérature des lieux qu’il visite. Il hisse ce qu’il appelle la «critique géographique» au rang d’œuvre d’art, n’oubliant jamais que les villes ne sont pas des miracles de la nature, mais les chefs-d’œuvre des hommes. Des empereurs y ont construit des palais avant que des conquérants ne les détruisent. Des sculpteurs y ont élevé des statues. Des écrivains y ont écrit des livres. Au tour de Michel Butor de s’inscrire dans la mémoire des lieux. Voilà pourquoi on croisera Borges au détour d’une ruelle de Salonique, Averroès à un carrefour de Cordoue et Philippe de Macédoine assis sur une ruine de Delphes. Le Géniedu lieu est-il le lieu du génie de Michel Butor? Ses admirateurs continuent de se disputer: deLa Modificationou duGénie du lieu, lequel est son plus grand livre?

F. Le Nan et I. Trivisani-Moreau(dir.), Bestiaires

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//www.fabula.org/actualites/documents/67230.jpgFrédérique Le Nan et IsabelleTrivisani-Moreau(dir.), Bestiaires Presses Universitaires de Rennes / Presses Universitaires d'Angers,2015. 414 p. EAN9782915751567 20,00 EUR Présentation de l'éditeur : Bien des contes, récits animaliers, romans, poèmes, encyclopédies ou histoires naturelles accordent une place de choix aux animaux. Les bestiaires, plus que tout autre genre, leur donnent un statut privilégié. Les bestiaires médiévaux, par leur pratique diversifiées, posent la question suivante : comment faire entrer l’animal dans l’organisation et le pouvoir de signification du livre? Sommaire :Ordre du livre, ordre du monde: l’animal entre classement et classificationAnimaux mythiques et sacrés: la voix des premiers poètesHomme et animal: des rapports complexesLa fable et les idéesDu réel au fantastique Lire l'avant-propos

Le Cinéma des poètes par Carole Aurouet

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Le mardi 24 février de 14h à 16h à l’Institut Européen de Cinéma & d'Audiovisuel - 10 rue Michel Ney, 54000 Nancy - Carole Aurouet (Maître de conférences Habilitée à diriger des recherches à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée) interviendradans le séminaire "Imaginaire, récit et représentations" de Christian Chelebourg, Laurent Jullier et Vincent Lowy, pour parler du "Cinéma des poètes". Il sera question de Guillaume Apollinaire, de Pierre Albert-Birot, d'Antonin Artaud, de Robert Desnos, de Benjamin Péret et de Jacques Prévert. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles : http://www.univ-lorraine.fr/content/institut-europ%C3%A9en-de-cin%C3%A9ma-et-daudiovisuel-ieca

Une avant-garde inaperçue: Catherine Colomb

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//www.fabula.org/actualites/documents/67231.png"Une avant-garde inaperçue: Catherine Colomb "COLLOQUE INTERNATIONAL 6-7 mars 2015 | Université de Genève Bâtiment des Philosophes Auditoire Jeanne Hersch Entrée libre ORGANISATION Jérôme David, Sylviane Dupuis, Anne-Frédérique Schläpfer Le cinquantième anniversaire de la mort de Catherine Colomb (1892-1965) offre l’occasion bienvenue de consacrer enfin un colloque à son œuvre qui, bien que majeure pour les spécialistes et féconde pour nombre d’écrivains de Suisse francophone, reste trop méconnue. Sans doute doit-on cette relative discrétion de la critique au fait que les quatre romans publiés par l’auteur, Pile ou face (1934), et surtout Châteaux en enfance (1945), Les Esprits de la terre (1953) et Le Temps des Anges (1962), sont d’une très grande complexité et que leur soi-disant «hermétisme» a largement été entretenu, non sans humour, par la romancière elle-même: «Catherine Colomb? Elle est vraiment impossible à comprendre» disait-elle pour présenter son travail. Le colloque réunira des chercheurs de tous horizons,théoriciens de l’esthétique aussi bien que spécialistes des littératures française ou suisse de langue française en favorisant particulièrement les approches stylistique, esthétique,narratologique et comparatiste de l’œuvre. Le temps est en effet venu, pour la critique, d’examiner rigoureusement une telle radicalité formelle et de surmonter les handicaps que cette œuvre a jusqu’à présent subis: d’avoir été écrite par une femme cosmopolite et intellectuelle dont le souci n’a jamais été d’accompagner son audace littéraire d’un discours autoréflexif, et d’avoir pour auteur une femme dont le travail de création novateur s’est développé dans la plus grande discrétion et a longtemps été tenu secret. L’édition complète (par José-Flore Tappy) des œuvres de Catherine Colomb parue à l’Age d’homme en 1993 est actuellement épuisée, mais une nouvelle édition complète (sous la direction de Daniel Maggetti) est en préparation. Les trois romans majeurs de Catherine Colomb, Châteaux en enfance, Les Esprits de la terre et Le Temps des Anges, sont actuellement disponibles en poche suisse à l’Age d’homme. La publication des actes du colloque est d’ores et déjà prévue. VENDREDI 6 MARS 2015 Approches stylistiques (modération: Jérôme David, Université de Genève) 14h Introduction Sylviane Dupuis (Université de Genève) 14h15 Catherine Colomb et le roman subjectiviste Gilles Philippe (Université de Lausanne) 14h45 Par où commencer? Christophe Pradeau ( Université Paris-Sorbonne) 15h15 Discussion 15h30 Pause 16h Catherine Colomb, la naissance d’un «Nouveau Romand»? Noémie Christen (Université de Saint-Gall) 16h30 Donner forme à son siècle Philippe Geinoz (Fonds National Suisse) 17h Discussion (30’) 19h Repas 20h30 Dire Catherine Colomb par le comédien Michel Voïta (à la Maison de Rousseau et de la littérature (MRL), 40 Grand-Rue, Genève) SAMEDI 7 MARS 2015 Approches comparées (modération: Doris Jakubec , Université de Lausanne) 9h30 Catherine Colomb: un point de vue transnational Anne-Frédérique Schläpfer (Université de Genève) 10h Catherine Colomb et l’Angleterre: «a vexed issue», mais encore Valérie Cossy (Université de Lausanne) 10h30 Discussion 10h45 Pause 11h Le sujet cyclique, le carnaval et le rêve dans les romans «Châteaux en enfance» et «Les Esprits de la terre» de Catherine Colomb Irina Melnikova (Université d’État de Russie, Moscou) 11h30 Intertextualités colombiennes Daniel Maggetti (Université de Lausanne) 12h Discussion et conclusion (30’) 12h45 Apéritif de clôture

Vertiges de la vitesse

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VERTIGES DE LA VITESSE Colloque international et pluridisciplinaire ​ Campus de l'Illberg,Université de Haute-Alsace,Mulhouse, 19 et 20 mars 2015 Organisé par Frédérique Toudoire-Surlapierre et Peter Schnyder, ILLE, UHA Jeudi19 mars ~ Les Matinées Vertiges de la vitesse ~ 9 h à 11 h, salle du conseil (ENSISA Lumière, 12 rue des frères Lumière) 9 h : Ouverture du Colloque par Peter Schnyderet Frédérique Toudoire-Surlapierre, ILLE, UHA Présidence : Peter Schnyder, dir. ILLE, UHA 9 h 30 : Marie-Laure Freyburger, ILLE, UHA,Mulhouse : La « vitesse » chez les Romains et les Grecs.Regards sur l’histoire d’un mot 10 h : Robert Kopp, Université de Bâle (Suisse) : De la vitesse futuriste aux vertiges du fascisme 10 h 30 : Till R. Kuhnle, Université de Limoges : À la recherche de l’empire de lavolonté : Marinettiet Spengler 11 h : Discussion & pause ~ Les Matinées Vertiges de la vitesse ~ 11 h 30 à 13 h, salle du conseil Présidence : Frédérique Toudoire-Surlapierre,dir. adj. ILLE, UHA 11 h 30 : Bernard Heizmann, CREM, ESPÉ de Lorraine, Metz/Nancy : La vitesse, objet impossible et solution d’écriture 12 h : Aurélie Choné, Université de Strasbourg : Le voyage en Inde à l’épreuve de la vitesse : entreobligation de « tout voir » etvacance bienfaisante 13 h : Déjeuner pour les conférenciers et les invités (Centre sportif régional, 5 rue des Frères Lumière) ~ Les Après-midis Vertiges de la vitesse ~ 14 h 15 à 15 h 45, salle du conseil Présidence : Marie-Laure Freyburger, ILLE, UHA 14 h 15 : Anthony Saudrais, Université Rennes 2 : Les machines dans la tragédie en musiquede Quinault et Lully : une esthétiquede la vitessesur la scène de l’Académie royale de musique 14 h 45 : Tommaso Meldolesi, Milan et Paris 3 – Sorbonne nouvelle : Les vertiges de la vitesse au coursd’un voyage en train entre XIX e et XX e siècles 15 h 15 : Nathalie Solomon, Université de Perpignan-Via Domitia : Vitesse et altérité ou l’angoisse du voyage impossible au XIX e siècle 15 h 45 : Discussion & pause ~ Les Après-midis vertiges de la vitesse ~ 14 h 15 à 15 h 45, salleB Présidence : Robert Kopp, Université de Bâle (Suisse) 14 h 15 : Claire McKeown, ILLE, UHA, Mulhouse : « Rapidité et action » : techniques impressionnisteschez Henry James etHerman Bang 14 h 45 : Maryam Farhani, ILLE, UHA, Mulhouse : La représentation de la mer dans L’Histoire de Pi :accélération et ralentissement d’une transécriture 15 h 15 : Pavel Del Angel Montiel, UHA, Mulhouse : « Prenons du temps pour en parler sinon elles vont disparaître. » Réflexionsautour de la mort des langueset les vertiges de la vitesse 15 h 45 : Discussion & pause ~ Les Après-midis vertiges de la vitesse ~ 16 h 15 à 18 h 15, salle du conseil Présidence : Elzbieta SKIBINSKA, Université de Wroclaw (Pologne) 16 h 15 : Augustin Voegele, ILLE, UHA : Vitesse psychique et lenteur romanesque chez Jules Romains 16 h 45 : Sophie Hébert, Bourgogne : Vitesse paradoxale de la création : le cas des carnets d’écrivain au XX e siècle 17 h 15 : Abdelhak Bouazza, FLSH, Université de Sais-Fès (Maroc) : Abdelwahab Meddeb ou l’écriture du non-lieu.Le cas du Talismano et Phantasia 17 h 45 : Reza Mohammadi, ILLE, UHA, Mulhouse : Réaction contre les vertiges de la vitesse dans la fiction américaine ~ Les Après-midis Vertiges de la vitesse ~ 16 h 15 à 18 h 15, salle B Présidence : Alfred Strasser, CECILLE, Université Lille 3 16 h 15 Gabrielle Bandura, Université Paris 8et Université de Szeged (Hongrie) : L’écriture-hérisson à la Chevillard, l’accélération d’un délire langagier frénétique 16 h 45 :Hélène Parveau, EHIC, Université de Limoges : L’acte créateur comme contrepoint à l’accélérationde la société 17 h 15 : Matthieu Jung, Université de Strasbourg : Joë Bousquet ou la vitesse 17 h 45 :Étienne Faugier, Université de Neuchâtel, Association Passé-Présent-Mobilité : La lente élaborationde la culture de la vitesse : l’exemple de l’automobilisme 18 h 30 : Buffet dînatoire. Organisation :Aurélie Chalmez et Mahan Saatchi, IGE, ILLE Vendredi20 mars ~ Les Matinées Vertiges de la vitesse ~ 9 h à 10 h 30, salle du conseil Présidence : Régine Battiston, membre du bureaude l’ILLE 9 h : Alfred Strasser, CECILLE, Université Lille 3 : Jules Verne 9 h 30 : Pierre Halen, Université Paul Verlaine, Metz : Le motif de la hâte diabolique dans l’œuvre tardived’Henry Bauchau 10 h : Serge Bourjea, Université Paul-Valéry, Montpellier : « vitesse-velter », en bref. 10 h 30 :Discussion & pause ~ Les Matinées Vertiges de la vitesse ~ 11 h à 12 h 30, salle du conseil Présidence : Greta Komur-Thilloy, doyenne FLSH, membre du bureau de l’ILLE 11 h : Elżbieta Skibinska, Université de Wroclaw (Pologne) : La vitesse peut-elle être un outil traductologique ? 11 h 30 : Marc Courtieu, ILLE, UHA, Mulhouse : Vitesse et frontier dans la fiction étasunienne 12 h : Thomas Zenetti, ILLE, UHA, Mulhouse : « Qui ne sait ce qu’est le temps ne pourra jamaiscomprendre la moindre image.» Le roman La Découvertede la lenteur de Sten Nadolny 13 h : Déjeuner pour les conférenciers et les invités (Centre sportif régional, 5 rue des Frères Lumière) ~ Les Après-midis Vertiges de la vitesse ~ 14 h à 16 h, salle du conseil Présidence : Michel Faure, membre du bureau de l’ILLE 14 h : Claude Nosal, CREM, UHA : Ignorato motu, Ignoratur natura . Approchesethnofractales de la vitesse par la lenteur 14 h 30 : Marc Weisser, LISEC, UHA, Mulhouse : Éloge de la vitesse lente de l’étude 15 h : Pierre Thilloy, compositeur, directeur musical, Mulhouse : De la vitesse à l’entropie 15 h 30 : Conclusions par l’équipe de l’ILLE 16 h : Pause-café, fin du colloque Organisation Peter.Schnyder@uha.fr Frederique.Toudoire@uha.fr Coordination Ambre.Fuentes@laposte.net Renseignements Tél. : 03 89 33 69 69 06 47 91 73 61 www.ille.uha.fr Inscriptions : 50 € la journée 75 € le colloque Gratuit pour :les étudiants,enseignants UHA,membres de l’ILLE. NOUSRETROUVER Université de Haute-Alsace ILLE – FLSH 10 rue des Frères Lumière 68093 MULHOUSE LIEU DUCOLLOQUE Salle du Conseil / salle B Ensisa Lumières 12 rue des Frères Lumière Campus Illberg MULHOUSE

Œuvres francophones & ironie (revue Chameaux )

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Les œuvres francophones, qu’elles relèvent des champs littéraire, cinématographique ou autre, ont parfois été considérées comme un reflet de la société au détriment de leur valeur artistique. On remarque certaines tendances contemporaines de la critique qui font des textes littéraires francophones, par exemple, des documents à valeur historique ou politique [1] . Cet intérêt marqué pour le contenu , pour le référent réel, tend à négliger la médiation que suppose toute écriture, et explique que les procédés rhétoriques aient été relativement peu étudiés. En gardant à l’esprit que les écrivains (qu’il s’agisse de romanciers, de dramaturges, de poètes) et les cinéastes construisent des mondes autonomes, avec leur propre cohérence, et qu’ils répondent à des préoccupations esthétiques en ayant recours aux procédés formels les plus divers, on observe que certains traitements sont privilégiés dans les œuvres francophones. C’est le cas de l’ironie qui, par «l’idée de contraire, ou de contradiction, entre sens explicite et sens implicite [2] » qu’elle suppose, permet d’ouvrir une dimension critique au sein des œuvres. Comme l’explique Justin K. Bisanswa, l’ironie désigne habituellement l’art de dire le contraire de ce que l’on pense ou de donner les apparences d’une ignorance simulée pour mieux souligner celle d’une autre personne. Elle peut aussi consister en un retour sur soi-même par lequel, faisant semblant de se moquer du malheur, on en exprime fortement l’impression. En somme, l’ironie joue sur les rapports entre l’effet et la cause d’une expression, d’une idée, d’une situation ou d’un comportement. Elle est à cet égard un langage stratégique qui sert la cause de la dénonciation, par la raillerie, le sarcasme, l’insinuation [3] .Les œuvres francophones d’Afrique, du Maghreb, des Antilles, et de toutes les littératures ayant parfois été qualifiées de «périphériques» par rapport à un centre (en l’occurrence, la France) entretiennent un rapport critique avec le discours social, l’histoire officielle, l’institution littéraire, le rôle de l’écrivain, etc., que l’ironie permet de rendre sur un ton humoristique. C’est aussi par l’ironie que les artistes francophones s’emploient à déconstruire certains stéréotypes, à représenter la rencontre entre les cultures ou à aborder des enjeux identitaires et ce, au cours du processus esthétique et réflexif de la création. Les œuvres d’Aimé Césaire, de Valentin-Yves Mudimbe ou de Jean Muno, pour ne nommer que ces auteurs, rendent compte des différents rôles que peut jouer l’ironie. Il s’agira donc, dans ce neuvième numéro de Chameaux , de montrer de quelle manière les écrivains ou les artistes de la francophonie hors France utilisent l’ironie pour dire l’histoire, le social, pour se dire et, ultimement, pour réfléchir au rôle de l’artiste. Modalités de participation Les contributions devront prendre la forme d’analyses (ton universitaire) ou d’essais (ton plus personnel). Pour ce numéro, Chameaux est également ouvert à recevoir des textes de création littéraire si ceux-ci explorent une tonalité ironique. La longueur attendue des textes varie entre 4000 et 6000 mots. La date de tombée de ce neuvième numéro est le 20 juin 2015 . La revue Chameaux est désormais publiée numériquement. La parution du neuvième numéro est prévue pour l’hiver 2016. Vous pouvez soumettre vos contributions en ligne ou nous les faire parvenir à chameaux@lit.ulaval.ca . N’hésitez pas à nous écrire à cette adresse si vous souhaitez obtenir plus d’informations. Nous vous invitons à conformer votre texte au protocole éditorial de la revue ( http://revuechameaux.org/accueil/soumission-de-texte ) avant de le soumettre. Veuillez prendre note que les propositions d’articles ne seront pas évaluées, mais seuls les textes entiers. Créée en 2008 afin de permettre la diffusion de textes d’étudiants et de jeunes chercheurs, la revue Chameaux est un espace de publication à dominante critique qui s'intéresse à la littérature et aux différentes disciplines qui lui sont liées. [1] Pour une description approfondie de ces tendances dans les littératures africaines, voir Justin K. Bisanswa, «Des études diachroniques et thématiques», dans Roman africain contemporain, Fictions sur la fiction de la modernité et du réalisme , Paris, Honoré Champion Éditeur, 2009, p. 27 à 37. [2] Philippe Hamon, L’ironie littéraire, Essai sur les formes de l’écriture oblique , Paris, Hachette Supérieur, 1996, p. 19 [3] Justin K. Bisanswa, Conflit de mémoires , Frankfurt, IKO - Verlag für Interkulturelle Kommunikation, 2000, p.121.

François d’Assise, un poète dans la cité. Variations franciscaines en France de la fin du XIX e siècle à nos jours

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Colloque international François d’Assise, un poète dans la cité.Variations franciscaines en France de la fin du XIX e siècle à nos jours Programme 10h: Mot d’accueil de Philippe Haugeard , directeur du laboratoire POLEN (Université d'Orléans). 10h15: Introduction par Aude Bonord (Université d'Orléans) et Christian Renoux (Université d'Orléans). Jeudi 19 mars 2015Aux sources de l’engouement franciscain au XX e siècle Président de séance: Philippe Haugeard 10h30 Élisabeth Pinto-Mathieu (Université d’Angers): «Saint François dans la Légende Dorée ou le langage épars des signes» 11h Christian Sorrel (Université Lyon 3): «Paul Sabatier et les études franciscaines à la fin du XIX e siècle et au début du XX e siècle» 11h30 François de Vergnette (Université Lyon 3):« La passion des artistes et des critiques d'art pour François d'Assise à l'époque symboliste (1890-1910) » 12h-12h30: discussionInfluences de François d’Assise dans les courants de pensée du XX e siècle Président de séance: Christian Renoux 14h Éric Baratay (Université Lyon 3) : «François et les bêtes : un modèle pour la protection animale» 14h30 Myriam White-Le Goff (Université d’Artois) : « L’homme qui parlait au loup et aux oiseaux dans quelques œuvres contemporaines » 15h-15h30: discussion 16h Frédéric Rognon (Université de Strasbourg): «François d'Assise et les non-violents du XX e siècle : les paradoxes d'une réception» 16h30 Philippe Faure (Université d’Orléans): «François d’Assise et la découverte des spiritualités orientales au XX e siècle : modes et enjeux d’une référence» 17h-17h30: discussion ** Vendredi 20 mars 2015 François d’Assise dans la fiction contemporaine Présidente de séance: Aude Bonord 9h30 Jacques Poirier (Université de Bourgogne): «Poétique franciscaine: d’Anatole France à Jean Rouaud» 10h Denis Labouret (Université Paris-Sorbonne): « "Aux lisières du monde païen": le saint François de Jean Giono » 10h30-11h: discussion 11h30 Carole Auroy (Universitéd’Angers) : « Frère François de Julien Green, le romanesque de la sainteté» 12h Brigitte Poitrenaud (Université de Caen): «Un palimpseste franciscain. Umberto Eco, Le nom de la rose , 1980» 12h30-13h: discussionLa spiritualité de François d’Assise dans les arts Président de séance: Philippe Faure 14h30 Beatrice Jakobs (Université de Kiel, Allemagne): «Les Fioretti de François d’Assise dans les arts: la réception de l’œuvre à la fin du XIX e et au XX e siècles» 15h Julie Deramond et Mylène Dubiau-Feuillerac (Université de Toulouse-Le Mirail): «Communiquer le sacré dans la musique franciscaine de la première moitié du XX e siècle ?Autour des œuvres de Pierné, Rosenthal, Poulenc et Honegger». 15h30 Sylvie Manuel-Barnay (Université de Lorraine): « Saint François d'Assise dans l'art contemporain de Pierre et Gilles : une modernité médiévale ? » 16h-16h30: discussion
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