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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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I. Svevo, Ma paresse

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//www.fabula.org/actualites/documents/66621.gifItalo Svevo, Ma paresse Traduit de l’italien par Thierry Gillybœuf. Paris : Allia, 2015. 64 p. EAN 9782844859532 3,10 EUR Présentation de l'éditeur : "Il fut assez difficile de trouver la femme que je recherchais. À la maison, il n’y en avait aucune qui convînt à cet office, d’autant que l’idée de souiller ma demeure me rebutait. Je l’aurais fait si cela avait été nécessaire, étant donné le besoin où j’étais de duper Mère Nature afin qu’elle ne pense pas que l’heure était venue de m’envoyer la maladie fatale, et ma difficulté à trouver hors de chez moi ce qui convenait dans mon cas, celui d’un vieillard occupé d’économie politique, était si grande que cela en devenait véritablement impossible." Le narrateur, un vieil homme de 70 ans, vit aux côtés de sa femme Augusta. Or, sentant approcher le crépuscule de sa vie, il développe une hypocondrie, qui s’avère chronique. Sur les conseils de son neveu et médecin Carlo, il commence alors, et secrètement, à payer les services amoureux de jeunes femmes, qui égrènent les prénoms allégoriques, de Felicita à Amphore. L’homme espère déjouer ainsi les pièges de “Mère Nature” et se convaincre qu’il peut encore embrasser la vie et ses illusions. Mais il prend conscience que son temps est passé : il réalise que “Dame Nature” ne maintient un organisme en vie qu’à la condition que celui-ci sache se reproduire. Le narrateur sombre alors dans une paresse qui est une forme de renoncement. Déni du libre arbitre, puissance de la nature sur le Vouloir, lui-même illusion, tous les thèmes de la philosophie de Schopenhauer sont exprimés là. Lire un extrait

P. Valéry, Philosophie de la danse

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//www.fabula.org/actualites/documents/66622.gifPaul Valéry, Philosophie de la danse Paris : Allia, 2015. 48 p. EAN 9782844859464 3,10 EUR Présentation de l'éditeur : Oui, ce corps dansant semble ignorer le reste, ne rien savoir de tout ce qui l'environne. On dirait qu'il s’écoute et n'écoute que soi ; on dirait qu'il ne voit rien, et que les yeux qu'il porte ne sont que des joyaux, de ces bijoux inconnus dont parle Baudelaire, des lueurs qui ne lui servent de rien. C'est donc bien que la danseuse est dans un autre monde, qui n'est plus celui qui se peint de nos regards, mais celui qu'elle tisse de ses pas et construit de ses gestes. Mais, dans ce monde-là, il n'y a point de but extérieur aux actes ; il n'y a pas d’objet à saisir, à rejoindre ou à repousser ou à fuir, un objet qui termine exactement une action et donne aux mouvements, d'abord, une direction et une coordination extérieures, et ensuite une conclusion nette et certaine. Un réflexion passionnée et passionnante qui ravira les break dancers, les valseurs du dimanche, les amateurs de tango musette, de cucaracha, de bourrée bretonne, de boogie woogie, les couturiers de la fisel, les noctambules de la zumba ou de la tecktonik, mais aussi ceux qui ne dansent pas, qui n'aiment pas danser, les indécollables de la tapisserie comme les amateurs de philosophie. Se détachant de l'utile, la danse est une action poétique. L'homme a découvert le plaisir pris dans le rythme, dans l'enivrement des sens jusqu'à épuisement. L'oralité du conférencier donne à ce bref texte énergique l'ivresse du mouvement sans fin. Observez le ballet des doigts du pianiste, le mouvement de la toupie, tout est danse. Une poésie de l'arbitraire que Paul Valéry nous fait sentir avec sa sensibilité particulière. On assiste en acte autant à une philosophie de la danse qu'à une danse de la philosophie. Lire un extrait

R. Musil, De la bêtise

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//www.fabula.org/actualites/documents/66623.gifRobert Musil, De la bêtise Traduit de l'allemand par Matthieu Dumont et Arthur Lochmann. Paris : Allia, 2015. 64 p. EAN 9782844859495 6,20 EUR Présentation de l'éditeur : Dans la vie de tous les jours, on a coutume de considérer comme bête une personne "un peu faible de la tête". Mais les variantes qui affectent l'âme comme l’esprit sont fort nombreuses, et peuvent entraver, contrarier ou fourvoyer jusqu'aux intelligences les plus saines que la nature ait faites, de sorte qu'on en revient finalement à des cas pour lesquels la langue ne dispose encore que d'un seul nom : la bêtise. Ce mot recouvre donc deux réalités au fond très différentes : la bêtise probe des simples, et l'autre, quelque peu paradoxale, qui est même un signe d'intelligence. Dans la première, la faiblesse de l'entendement est absolue, tandis que dans la seconde elle n'est que relative. C'est de loin cette deuxième forme qui est la plus dangereuse. Célèbre surtout pour son œuvre romanesque, Robert Musil (1880-1942) est aussi l'auteur de nombreux essais, conférences et aphorismes, qui le montrent attentif aux mutations de la conscience moderne. De la bêtise , qu'il considérait comme l'un de ses textes majeurs, aborde un sujet tabou dans la pensée classique : confrontée à son contraire, la réflexion ne court-elle pas le risque de vaciller sur ses bases ? "Si la bêtise ne ressemblait pas à s’y méprendre au progrès, au talent, à l'espoir ou au perfectionnement, personne ne voudrait être bête." Lire un extrait

Daniel Attala , Macedonio Fernández, « précurseur » de Borges

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Daniel Attala , Macedonio Fernández, « précurseur » de Borges Paris : Presses Universitaires de Rennes, coll. "Interférences", 2014. 300 p. EAN 9782753535275 21,00 EUR Présentation de l'éditeur : On s’est beaucoup interrogé sur l’articulation de la double face de Macedonio Fernández (Buenos Aires, 1874-1952), auteur de textes philosophiques et d’une œuvre littéraire variée (humour, roman, poésie). Cet ouvrage, dont le fil conducteur est la critique de la représentation dans le domaine philosophique et dans la pratique littéraire, cherche à saisir le moment où la distinction entre philosophie et littérature disparaît. Le concept d’affection, élaboré à la lisière des œuvres de ses maîtres (A. Schopenhauer, W. James) et dans l’effervescence des avant-gardes, est la clé de cette entreprise. Sommaire : Critique de la représentation : anthropologieCritique générale de la représentationDe la représentation à l’affectionCritique interne de la représentationCritique de l’affection Critique de la représentation : poétiqueCritique générale de l’artCritique du signifiantCritique du signifiéUsages de la représentation : humour et roman Lire l'introduction Docteur en philosophie et en littérature hispano-américaine, Daniel Attala est maître de conférences à l’université de Bretagne-Sud. Il est l’auteur de Impensador Mucho. Ensayos de Macedonio Fernández (Buenos Aires, 2007) et de Macedonio Fernández, lector del Quijote (Buenos Aires, 2009). Il a co-dirigé le volume Cuando los anarquistas citaban la Biblia. Entre mesianismo y propaganda (Madrid, 2014).

De l’absolu littéraire à la relégation

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//www.fabula.org/actualites/documents/66638.jpgTraversé par des fractures historiques fortes, le XIX e siècle a donné naissance à la littérature «considérée dans ses rapports avec les institutions sociales» (Madame de Staël). Lorsque émerge et se développe l’idée d’autonomisation de la littérature, dans la seconde moitié du siècle, comment cette dernière va-t-elle se situer face aux événements contemporains - Commune, affaire Dreyfus, Grande Guerre - , qui marquent la période et infléchissent l’histoire? Ces quarante années témoignent à la fois de l’évolution du lien entre littérature et politique, et de la mise en place d’un nouveau système d’autonomisation de la littérature, dont il faut interroger l’évidence, fixée a posteriori dans le clivage (configuré après 1945) entre écriture engagée et écriture dégagée de l’histoire. Contemporaine de la séparation des disciplines et de la naissance des sciences sociales, l’autonomie de la littérature est-elle affirmation de la puissance de la littérature, ou bien relégation de fait- ou encore oubli de ses alliances passées? Le colloque «De l’absolu littéraire à la relégation: le poète hors les murs. Littérature et politique» (tenu en 2011 à Montpellier, dans le cadre du projet ANR HIDIL) présente des analyses de ce moment de bascule où se substituent à l’union tranquille de la littérature et de l’histoire des modalités plus conflictuelles et des configurations nouvelles.

Journée d'agrégation La Boétie

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Université d’Aix-Marseille UFR ALLSHS Département de Lettres Modernes Journée d’agrégation La Boétie, Discours de la servitude volontaire Vendredi 23 janvier, 14h-18h Pôle Multimedia salle T1-3.09 29 av. R. Schuman, 13621 Aix-en-Provence John O’ Brien (Durham University) : « 'Le col sous le ioug', image de l'anti-Nature chez La Boétie. » Jean-Raymond Fanlo (Université d’Aix-Marseille) : « Politique et éthique ». Olivier Guerrier (Université de Toulouse Jean Jaurès) : « Le langage en question. » André Tournon (Université d’Aix-Marseille) : « L'Un ou l'autre chez La Boétie et chez l'autre ». Contact : jean-raymond.fanlo@univ-amu.fr

O. Guerrier, M. Boulet, M. Thorel, La Boétie - De la servitude volontaire ou Contr'un

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//www.fabula.org/actualites/documents/66636.gifLa Boétie - De la servitude volontaire ou Contr'un Olivier Guerrier, Michaël Boulet, Mathilde Thorel Date de parution : 11/01/2015 Editeur : Atlande Collection : Clefs Concours ISBN : 978-2-35030-288-1 EAN : 9782350302881 Présentation : Broché Nb. de pages : 250 p.

L’Orient de Derrida

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L’Orient de Derrida Colloque international autour de l’œuvre de Jacques Derrida à l’occasion du 10 e anniversaire de sa disparition Mercredi 28 janvier 2015 INALCO Auditorium/ Amphi 6 65, Rue des Grands Moulins 75013 Paris Jeudi 29 janvier 2015 Université Paris-Diderot (Paris VII) Amphithéâtre Buffon 5, Rue Thomas Mann 75013 Paris Organisateurs : Kadhim J. HASSAN (INALCO) : kadhim.hassan@inalco.fr Fethi BENSLAMA (Université Paris-Diderot): benslama@paris7.jussieu.fr Safaa FATHY (Collège International de Philosophie, Paris) Organisé à l’occasion du 10 e anniversaire de la disparition du philosophe, ce colloque est intitulé L’Orient de Derrida , formule à entendre d’abord dans le sens d’une rencontre visant à célébrer l’orient de Derrida lui-même, le matin ou le lever d’une pensée dont la radicale nouveauté et le grand pouvoir de questionnement n’échappent depuis longtemps à personne. L’Orient de Derrida , c’est aussi l’impact de telle ou telle culture ou figure orientale sur Derrida et la place que l’Orient, aussi bien antique que contemporain, philosophique et littéraire que géopolitique a toujours eue dans la pensée de Derrida, l’attention à la fois amicale, inquiète et rigoureuse, que l’auteur de L’Admiration de Mandela , de Politiques de l’amitié , de L’Autre cap , de Voyous , de Monolinguisme de l’autre et de Spectres de Marx a toujours réservée à l’Orient et, au-delà de celui-ci, à toutes les marges et à tous les lieux où s’exercent une hégémonie, un annexionnisme, une subalternisation. L’Orient de Derrida , c’est également la réception dont ont pu bénéficier Derrida et son œuvre dans les différentes langues orientales, à travers ces pratiques, elles aussi chères à Derrida et souvent analysées dans ses écrits, que sont la traduction, le commentaire et la discussion. Des philosophes, critiques littéraires et traducteurs français et orientaux viendront dans ce colloque éclairer la présence de l’Orient, concept et réalité, dans le travail de Derrida et l’impact de la pensée de Derrida sur les cultures d’Orient. Force nous est enfin de signaler que l’Orient sera ici pris dans un sens élargi à toutes les cultures et langues enseignées à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), lieu où débutera ce colloque, et englobera donc, entre autres et faute de pouvoir convier à cette rencontre des spécialistes de toutes ces langues et cultures, le Japon, la Chine, la Grèce, le monde arabe, la Turquie, les pays de l’Europe de l’Est et la culture créole. Programme Mercredi 28 jan. 2015 10h-10h45, Auditorium de INALCO(RDC): Ouverture par Manuelle FRANCK , Présidente de l’INALCO. Mot de bienvenue par Stéphane SAWAS , directeur du Centre d’Étude et de Recherche sur les Littératures et les Oralités du Monde (CERLOM-INALCO). Présentation du colloque par les organisateurs. Première séance: Penser l’Orient 10h45-13h, Auditorium de l’INALCO Président de séance: Kadhim J. HASSAN Fethi BENSLAMA (Psychanalyste et professeur de psychopathologie, directeur de l’UFR d’Études psychanalytiques, Université Paris-Diderot Paris VII): Derrida avec Abraham. Seloua LUSTE BOULBINA (Directrice du programme «Décoloniser les savoirs» au Collège International de philosophie, chercheuse associée au LCSP (EA 7335) Université Paris-Diderot Paris VII): Derrida postcolonial? Ukai SATOSHI (Essayiste et traducteur, professeur de littérature et de pensée francophones contemporaines, Université de Hitotsubashi, Tokyo, Japon): L’Orient placé en abîme. Débat Deuxième séance: «Plus d’une langue» 14h30-17h, Auditorium de l’INALCO Président de séance: Makoto ASARI (Philosophe, professeur émérite à l'Université de Bordeaux-Montaigne). Piotr BILOS (Chercheur et traducteur, maître de conférences à l’INALCO en études polonaises, spécialiste de littérature et de théorie littéraire): «L’inscription» comme «désir de la présence». Un Jacques Derrida polonais? Ali AKAY (Professeur à l’Université des Beaux-Arts Mimar-Sinan à Istanbul): Jacques Derrida et la question philosophique comme impossibilité (''l'impact de Derrida en Turquie''). Josef FULKA (Philosophe, enseigne à la Faculté des sciences humaines, Université Charles, Prague): La présence de Derrida dans la pensée tchèque. Dandan JIANG (Enseignante et chercheuse distinguée au département de Philosophie, Institut des Humanités, Université Jiaotong, Shanghai; correspondante et directrice de programme au Collège International de Philosophie, Paris): S pectres de Derrida: la réception de Derrida en Chine. Débat Troisième séance: Derrida en mots et en images A partir de 17h, INALCO, Amphithéâtre 6 (2 e étage) Présidente de séance: Elise LAMY-RESTED Safaa FATHY (Poète et cinéaste, directrice de programme au Collège International de philosophie), Les mers de Derrida. Projection de D’ailleurs, Derrida , film de Safaa FATHY. Débat Jeudi 29 jan. 2015 Quatrième séance: De l’amitié et du politique 10h-13h, Amphithéâtre Buffon, Université Paris-Diderot (Paris VII) Président de séance: Fethi BENSLAMA Jean-Luc NANCY (Philosophe, professeur des universités à Strasbourg, professeur invité aux USA, en Allemagne, Italie, Suède, Espagne, Japon, etc.): Orient excrit. Dominique COMBE (Critique littéraire et poéticien, professeur à l’École normale supérieure): Derrida et Khatibi – autour du Monolinguisme de l’autre. Marie VRINAT-NIKOLOV (Professeur de langue et littérature bulgares, INALCO, traductrice littéraire): Lecture du récit «La venue de Derrida» d'Alek Popov – éléments sur la réception de Jacques Derrida dans la Bulgarie post-communiste. Kadhim J. HASSAN (Poète, essayiste et traducteur, professeur de littérature arabe classique à l’INALCO): Violence et terrorisme à la lumière de la pensée de Derrida. Débat Cinquième séance: De l’autre et de l’étranger 14h30-18h, Amphithéâtre Buffon, Université Paris-Diderot (Paris VII) Président de séance: Albert DICHY (Directeur littéraire de l'IMEC (Institut Mémoires de l'édition contemporaine à Caen) et coéditeur du volume Jean Genet dans la collection de La Pléiade). Elise LAMY-RESTED (Docteure en philosophie de l’université de la Sorbonne-Paris IV, enseigne la philosophe au lycée): La déconstruction du logocentrisme: Derrida et la pensée grecque. Romuald FONKOUA (Spécialiste de littératures francophones, dirige le CIEF à l’Université de la Sorbonne-Paris IV, où il enseigne ): Derrida/Glissant, la langue de l’autre .Alexis NOUSS (Chercheur en littérature et en études culturelles, professeur de littérature générale et comparée, Université d’Aix-Marseille): L’Orient juif de Jacques Derrida et de Paul Celan. Anwar MOGHITH (Chercheur et traducteur, professeur de philosophie à l’Université de Helwan, directeur du Centre national de la traduction – Égypte): La déconstruction une idéologie de la mondialisation? Iryna DMYTRYCHYN (Chercheuse et traductrice, maître de conférences en études ukrainiennes à l’INALC0): Derrida: bien venu en Ukraine. Maria TSOUTSOURA (Écrivain, habilitée à diriger des recherches en études grecques de l’Université de la Sorbonne-Paris IV): Athènes et Derrida : entre décontextualisation et u-xénie. Débat Clôture Cocktail , à partir de 18h, foyer contigu à l’Amphithéâtre Buffon, Université Paris-Diderot Paris VII.

Fin de série

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Que produisent les séries dites «artistiques»? C'est-à-dire, que laissent-elles derrières elles? Ces questions doivent nous amener à adopter un point de vue qui se situerait à l'endroit où la fabrication sérielle a cessé de produire: sa fin, définitive et effective. Depuis cet endroit, qui peut tout à la fois être l'endroit d'un accomplissement, d'une apothéose, comme celui d'un accident ou d'un évanouissement, nous pouvons adopter deux points de vue: voir quelle œuvre a été produite, mais aussi voir ce qu'elle a laissé derrière elle, après elle. Aussi le terme «série» ne doit-il pas tromper sur ce qu'il désigne ici réellement: non pas les seules séries télévisées, ni non plus les seules sagas cinématographiques, qu'elles soient nommément identifiées comme franchise (Indiana Jones, Spiderman etc.) ou non (les films de François Truffaut consacrés au personnages Antoine Doinel). Dans le champ audiovisuel, il semble se dégager deux acceptions du terme «série»: Il y aurait d'une part les œuvres segmentées (par épisodes, par films) dont chaque morceau participerait, sinon s'ajouterait à un ensemble donné comme entier (qu'il soit fini ou inachevé, accompli ou interrompu). Rentrent dans cette catégorie aussi bien les séries télés de toutes sortes, les sagas cinématographiques ou les séries thématiques au cinéma (par exemple, les contes moraux d'Eric Rohmer). Il y aurait d'autre part ces ensembles que forment certaines œuvres audiovisuelles créées séparément. On a tendance à parler d'une série de films pour désigner des films partageant au même moment des caractéristiques saillantes et évidentes (les films d'horreurs fonctionnent exemplairement dans un tel mode cyclique, qui produit des slashers en séries, puis des films de fantômes, puis du torture-porn etc.). La cohérence de ces séries n'est alors pas une cohérence d'auteur(s), ni même de producteur(s): elle est celle d'une mode faisant le pivot entre l'art et l'industrie. Avec recul, ces deux acceptions de la série ne sont pas séparées l'une de l'autre. Au contraire, elles s'imbriquent, se confondent, se dynamisent. Surtout, elles permettent de considérer que la série est aussi bien un processus de type industriel qu'une création artistique, une œuvre d'art. Les deux fonctionnent (ou, du point de la fin de la série, ont fonctionné) ensemble, l'un avec l'autre, l'un dans l'autre. De manière emblématique, c'est sur cette dualité que se construisent des séries comme Breaking Bad , qui met côte à côte la production massive de narcotiques et le destin d'un homme en pleine fuite en avant, ou l’œuvre de Ryan Murphy (Nip/Tuck; Glee: American Horror Story) qui s'amuse de la reproduction et de la duplication à la chaîne des standards. Un tel exemple d'œuvre sérielle mettant en scène un processus de production n'est pas isolé: le format de la série permet un commentaire au sujet de celle-ci. De l'héritage au déchet, du patrimoine à la pollution, la distinction n'a d'intérêt que pour sa tendance à révéler les limites de la tradition. Quand Jeff Koons expose à Versailles, la démarche artistique réside presque moins dans l’œuvre elle-même que dans le choix du lieu d'exposition: la rupture stylistique manifeste à la fois la désuétude de l'art d'une époque révolue, et le fait que ses normes sont entre-temps devenues canon .C'est ainsi dans l'examen de séries achevées que l'objet de culte se révèle: le legs retenu au niveau populaire (trope, mème) relevant de la citation, prenant parfois l'importance d'un proverbe, est d'une ampleur anecdotique par rapport au contenu examiné par le spécialiste. Survivance du motif, évanouissement du propos; une fois achevées les séries d’œuvres ne laissent-elles, comme les vies d'hommes, que des souvenirs diffus et disparates dont la quintessence est à jamais perdue? La constante réécriture de l'Histoire et du présent ne permet, certes, jamais d'asseoir une seule interprétation sur les œuvres. Mais d'hier à aujourd'hui, le sous-texte parfois obscur fait souvent surface de manière inattendue. Le non-dit devient explicite. Exemples de sujets:Œuvre versus patrimoineLa chute et ses chutesFin de série et sortie de chaîneSpin-off et recyclageDéclin et déclinaisonsAccomplissement / annulationQuid de la fin inopinée?Nous attendons des propositions d'une page environ avant le 25 février 2015, en pièce-jointe anonyme, à l'adresse contact@revue-proteus.com , accompagnées d'une courte notice biographique dans le corps de l'e-mail.

Rire des femmes (avec Molière)

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//www.fabula.org/actualites/documents/66640.pngRire des femmes (avec Molière) Séminaire de Lise Michel et Marc Escola assistés de Coline Piot Université de Lausanne Semestre de printemps Jeudi 10h15-12h, Anthropole/4078, du 19 février au 28 mai Est-il seulement permis de rire (au théâtre) lorsqu’une femme est réduite au silence à coup de bâtons par son mari alcoolique (Martine dans Le Médecin malgré lui ) ? Qu’ont donc de comique la sottise d’une jeune fille privée de toute éducation par la volonté d’un tuteur tyrannique (Agnès dans L’École des femmes ) et les discours d’un homme pour lequel l’esprit féminin n’est rien de plus qu’une «girouette dans le vent» (Gros-René dans Le Dépit amoureux )? Et inversement : en quoi deux femmes qui militent pour un égal accès au savoir entre les deux sexes sont-elles ridicules (Philaminte et Armande dans Les Femmes savantes )? La complète humiliation d’une coquette trop sûre d’elle-même est-ellevraiment comique (Célimène dans Le Misanthrope )? Sait-on toujours de quoi les spectateurs se moquaient lorsqu’ils riaient aux pièces de Molière, et de quoi nous nous moquons? Rousseau en doutait nettement dans la Lettre à d’Alembert sur les spectacles. S’il entre une part de mystère dans le génie comique de Molière, ou une part de magie dont les spectateurs font l’épreuve génération après génération depuis plus de trois siècles, elle passe peut-être par le traitement accordé aux «caractères» féminins. Le séminaire se propose de comprendre, dans son principe et son contexte de production, le fonctionnement d’un humour singulier, qu’une critique postérieure a bien rapidement considéré comme misogyne, le réduisant à n’être qu’une manifestation de la «querelle des femmes» parcourant les siècles classiques. On confrontera quelques comédies de Molière aux débats qui leur sont contemporains sur la question féminine dont elles se font apparemment l’écho (au vrai, le milieu du XVIIe siècle voit l’apparition des premiers manifestes «féministes»), mais aussi à ce que l’on peut savoir de la réception des pièces. Comment expliquer qu’un large public féminin ait fait le succès d’un théâtre qui maltraite aussi régulièrement «le beau sexe»? On sait assez ce qu’est un rire misogyne : est-il seulement permis de postuler l’existence d’un rire «philogyne» dont les femmes seraient (avec Molière) les complices avisées ? Pièces retenues : - Les Précieuses ridicules , éd. C. Bourqui, Le Livre de Poche, 1999. - Sganarelle ou le Cocu imaginaire , éd. P. Dandrey, Paris, Gallimard, Folio, 2004. - L’Ecole des maris , Paris, Petits classiques Larousse, 2014. - Le Dépit amoureux – texte fourni sur l’espace Moodle du séminaire. - L’École des femmes , éd. B. Louvat, Paris, Flammarion, «GF», 2011. - Le Médecin malgré lui , éd. B. Rey-Flaud, Paris, Le Livre de Poche, 1986. - Les Femmes savantes , éd. C. Bourqui, Paris, Le Livre de Poche, 1999. - Le Misanthrope , éd. C. Bourqui, Paris, Le Livre de Poche, 2000.

Danse et morale, une approche généalogique (XVII e-XVIII e s.)

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Appel à contributions – call for papers Danse et morale, une approche généalogique - XVII e-XVIII e siècles Dance and Morality : a diachronic historical approach - 17th-18th c. La danse en Occident est souvent abordée par les historiens du point de vue de sa "condamnation par la morale" : condamnation par l'église catholique, par les protestants, encadrement méfiant des bals par les pouvoirs politiques, etc. Si le statut moral de la danse nous apparaît effectivement comme un point primordial pour comprendre sa place dans la culture occidentale, nous souhaiterions, dans ce dossier, revoir et complexifier cette question ambiguë. Nous sommes partis d’un constat: parmi les études en langue française, anglaise ou italienne qui ont traité la question de la morale en histoire de la danse, la plupart se sont focalisées sur le regard porté par la religion sur la pratique de la danse, notamment pour les époques médiévale et moderne. Le livre de Marianne Ruel, Les Chrétiens et la danse dans la France moderne , constitue l’un des plus exhaustifs mais on peut également citer les travaux de Marie-Joëlle Louison-Lassablière et d’Anne Wéry. Les recherches abordent la question sur deux niveaux, celui de la danse de couple en tant qu’activité sociale soumise à des normes, et celui de la danse théâtrale qui agit dans le domaine des pratiques de représentation. Les arguments contre les danses ou, du moins, contre une certaine manière de danser perdurent jusqu'à la première moitié du XX e siècle. La laïcisation du concept de morale durant la période des Lumières donne lieu à une complexification des pratiques de contrôle et d’interdiction notamment du point du vue discursif. Au discours religieux s’ajoutent d’autres discours, médicaux ou étatiques, visant la régulation des danses. Dans le domaine du théâtre, la condamnation des danseurs renvoie au statut de l’acteur de théâtre et du danseur à l’époque moderne et à leur exclusion partielle de la communauté des Chrétiens. Néanmoins, il existe également durant les XVII e et XVIII e siècles une acceptation des arts de la scène, et de la danse en particulier, par sa capacité à remplir une fonction éducative. C’est le cas du répertoire dramatique des collèges, notamment jésuites, sous l'Ancien Régime, étudié par Anne Piéjus, dans l’ouvrage Plaire et instruire: Le spectacle dans les collèges de l'Ancien Régime , où le spectacle est censé œuvrer à l'édification de la jeunesse. Dans le cas des danses de couple, la querelle de la danse oppose des moralistes qui considèrent la danse comme une invitation au péché et des apologistes qui, au contraire, regardent la même pratique comme un divertissement honnête et utile à l’organisation de la société. Or, toutes les formes de danse n’ont pas été considérées comme honnêtes, et par les éducateurs jésuites et par les apologistes. Cette précision nous amène au centre d’intérêt de cette publication. Il existe une tendance, du point de vue contemporain du chercheur en danse, à considérer «la danse» comme une force libératrice du corps. Or on peut aussi, à l'inverse, remarquer que la danse elle-même génère des normes, des contraintes, voire tient un propos moral. En ce sens, l’objectif de ce projet sera d’étudier, du point de vue d’une histoire culturelle, l’interaction entre danse et morale, le «dialogue» entre danseur et moraliste. Nous proposons de ne plus concevoir la danse et la morale comme des sphères closes et opposées mais comme des structures perméables. La pratique de la danse en Occident a été très souvent soumise à des négociations: des interdictions virtuelles qui fonctionnaient comme des dispositifs de contrôle et des condamnations morales qui devenaient régulations techniques. La morale peut être définie d’une façon générale comme un discours traitant du bien et du mal qui s’adresse à la conduite sociale d'autrui. Ce discours peut être fondé sur des croyances spirituelles, des fondements rationnels et/ou des valeurs esthétiques. Dans le domaine de la danse, les dispositifs de contrôle d'ordre moral se sont accumulés historiquement : la condamnation religieuse perdure en effet en parallèle à l’existence d'une morale laïque, tandis que la standardisation de la technique corporelle porte elle-même des éléments moraux. Les études sur ce sujet ont généralement mis l’accent sur le geste moral d’interdiction, postulant que la danse représentait un espace de liberté face à une oppression. Sans nier la pertinence de cette approche, nous souhaitons explorer, à partir d’études de cas relatives aux XVII e et XVIII e siècles, les interdictions et les pratiques de résistance dans le domaine de la danse ainsi que la manière dont les danseurs et les danseuses, dans leurs pratiques et leurs discours, ont assumé eux-mêmes une dimension morale, agissant de manière implicite ou explicite en réponse à un interlocuteur moral. Ce dossier est coordonné par Juan Ignacio Vallejos et Marie Glon ; il prend sa source dans le séminaire organisé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales par l'Atelier d'histoire culturelle de la danse. Le projet a été accepté par la revue European Drama and Performance Studies , dont il constituera le numéro 8, à paraître en 2017. Nous prions les auteurs intéressés par c e projet de nous faire part de leurs propositions d'articles , au plus tard le 22 février 2015, aux adresses marieglon@gmail.com et juanigvallejos@gmail.com , sous la forme d'un résumé d'une page, en français ou en anglais. Les articles, de 7000 mots au maximum, en français ou en anglais, seront ensuite demandés pour le 31 juillet 2015 au plus tard.

Enfants de guerres : mémoires, témoignages et représentations

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ColloqueInternational : Enfants de guerres: mémoires, témoignages et représentations Université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen Laboratoire de recherche «Diversité des L angues, Expressions L ittéraires, Interactions C ulturelles» (L.L.C) 18-19 novembre 2015 Appel à contribution Date limite: 30 mars 2015 Dans le sillage du premier colloque «Guerre et imaginaire » organiséen 2010 par la faculté de Beni-Mellal/Maroc, suivi de deux autres colloques, l’un sur «La littérature carcérale», (Université libanaise/Beyrouth, novembre 2013) et l’autre sur «Guerres et témoignages» (Université de Picardie/Amiens, novembre 2014), le laboratoire ʺ L.L.Cʺ- Université de Tlemcen- organise en novembre 2015 un colloque dans le même parcours . Cette manifestation scientifique a pour ambition de croiser des regards sur les guerres d’hier et d’aujourd’hui et sur les mémoires et les témoignages d’enfants ayant vécu et vivent jusqu’à l’heure actuelle les horreurs de la guerre et des luttes armées. Argumentaire Le bassin méditerranéen a connu au cours du XXe siècle et en ce début du XXIesiècle un cycle permanent de violences, de guerres et de luttes. Marquée par des événements sanglants et de multiples conflits armés, cette mer des tempêtes, d’affrontements et de grandes tensions est devenue le théâtre des boucheries humaines. Force est de constater que dans la tragédie qui déchire cet espace pluriséculaire et au nom du patriotisme, hommes, femmes, enfants et vieillards contribuent à la résistance en prenant part à toutes sortes de confrontations armées. Qu’elles soient de conquête ou de libération, ces guerres laissent des traces traumatisantes dans la mémoire individuelle et collective. Rappelons dès lors que ces crimes contre l’humanité ont de tout temps inspiré l’imaginaire littéraire ainsi que les autres formes artistiques en s’imposant comme sujet dominant et comme toile de fond dans certaines œuvres. À cet égard, il serait intéressant de s’interroger sur le rôle de l’enfant et son engagement dans les guerres, son devenir et son expérience face aux violences, aux événements traumatiques, à la perte de ses proches, à la misère et à la faim. Outre la représentation de l’enfant victime, la littérature présente d’autres images de l’enfant exposé aux dangers et aux risques de la guerre. Vivant cette expérience au quotidien, il devient combattant et se mesure à l’adulte comme un héros; le cas des enfants de novembre ou les enfants de la Casbah dans la guerre d’Algérie (le jeune Mourad Bensafi dans «La Bataille d’Alger»). Toujours au nom de la patrie, d’autres enfants étaient mobilisés à l’effort de guerre, notamment dans la guerre civile d’Espagne. Ils racontent dans leurs témoignages le deuil, le mépris, la famine et les affres de la sale guerre ( «L’enfant pain» de Gomez Arcos, 1987). Au-delà de la Grande Guerre, des guerres civiles de l’Espagne républicaine et celles de d’Italie fasciste, ainsi que la guerre d’Algérie de la période coloniale, ces dernières décennies, la Méditerranée orientale ou le Machrek (la Palestine, le Liban, la Syrie, l’Egypte…etc), traverse des événements bouleversants et ses peuples subissent les massacres et les deuils provoqués par ces guerres. Dans cette perspective, il importe de réfléchir sur le sort du petit «Fidâ’î» dans la lutte pour la cause palestinienne ( «Rêver la Palestine» de Randa Ghazi), en l’occurrence les enfants de Gaza qui assistent ces dernières années à toutes sortes d’événements tragiques. Sans oublier pour autant l’enfant syrien déchiré et perdu au milieu des bombardements tel qu’il est décrit dans les témoignages de la romancière/journaliste syrienne Samar Yazbek. Plusieurs questions émergent de cette thématique mettant en scène l’univers cauchemardesque des enfants en temps de guerre : que représentent les visions et les souvenirs douloureux de la fillette racontant sa ville sous les bombes dans «[Beyrouth], Catharsis» et «Je me souviens» de Zeina Abirached ? Et qu’en est-il de l’enfance bouleversée et ponctuée par les attentats, la perte et l’exil dans «Le visage retrouvé» de Wajdi Mouawad? Comment l’écriture pourra-t-elle rendre compte d’une tragédie interminable et d’une barbarie humaineque subit l’enfant et dont la blessure reste béante ? Ce colloque se propose de mettre en exergue les enfants ayant été impliqués dans les guerres et les conflits armés dans l’espace méditerranéen. L’objectif principal est d’interroger leurs mémoires et leurs témoignages en période de guerre à travers les récits, le journal intime, la peinture, le dessin, la BD, le film, le documentaire. Nous voudrions centrer notre réflexion sur les configurations imaginaires et les procédés mis en œuvre par les écrivains, les documentalistes, les cinéastes et les artistes pour suggérer ou représenter les faits et les horreurs que ces enfants ont pu vivre. Les interventions du colloque pourront s’articuler autour des axes suivants (la liste n’est pas exhaustive): - Ecritures et fictionssur les enfants (victimes/acteurs) de la guerre dans l’espace méditerranéen. - Mémoires et témoignages: les récits et les discours testimoniaux d’enfants sur la guerre et les conflits armés. - Les représentations de la guerre et ses répercussions sur les enfants dans le discours médiatique et le discours scolaire (le manuel scolaire). - Les enfants de guerres dans les représentations artistiques (cinéma, peinture, photographie, dessin). Modalités de participation: - Langues du colloque: Français, Arabe. (possible en anglais et en espagnol) Les propositions de communication (environ 300 mots ou 1 500 signes) comportant un titre et un résumé, quelques mots clés et une courte notice biobibliographique devront être adressées avant le 30 mars 2015 aux adresses électroniques suivantes: laboratoiredeslangues@gmail.com ; colloqueguerre@gmail.com Les propositions seront examinées par le comité scientifique du colloque. Les participants préciseront l’axe dans lequel ils inscrivent leur projet de communication. Le programme définitif sera arrêté le 30 septembre 2015. À l’issue du colloque, le comité scientifique sélectionnera les communications qui feront l’objet d’une publication. Comité scientifique Bahi Moahamed (Univ. Beni Mellel, Maroc) Benabadji Batoul (Univ. Tlemcen) Bechlaghem Samira (Univ. Mostaganem) Bendimerad Nacira (Univ Tlemcen) Benmansour Sabiha (Univ. Tlemcen) Bensalah Mohamed (Univ. Oran) Bouanane Kahina (Univ. Oran) Bourouba Mehdi (Univ. Tlemcen) Boustani Sobhi (INALCO, Paris) Derragui Zoubir (Univ. Tlemcen) Castellani Jean-Pierre (Univ. F. Rabelais, Tours) Gelas Bruno (Univ. Lumière 2, Lyon) Grine Medjad Fatéma (Univ. Oran) Hadjoui Ghouti (Univ. Tlemcen) Lefort Pascaline (Univ. Picardie, Amiens) Mazboudi Badia (Univ. Beyrouth, Liban) Pons Bernabé (Univ. Alicante) Sabil Abdelkader (Univ. El Djedida, Maroc) Sari Fewzia (Univ. Oran) Sari Mohamed Latifa (Univ. Tlemcen) Trovato Loderana (Univ. Enna Kore, Italie) Comité d’organisation Ali Bencherif Med Zakaria, Belmokhtar Azeddine, Bendimered Nacira, Benmaâmar Fouad, Bouanane Kahina, Brixi Zineb, Chaouch Ramdane Zineb, Frid Daoudi, Guellil Nahida, Hadjoui Ghouti, Lamri Chems Eddine, Meghaghi Slimane, Negadi Mohamed, Sari Med Latifa, Rahmoun Omar. Responsable du colloque : Latifa SARI MOHAMED Laboratoirede recherche : L.L.C Adresse : Université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen/Faculté des Lettres et des Langues

Territoires imaginaires: les lieux mythiques dans la littérature québécoise

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Le lieu et ses représentations se situent en amont de plusieurs démarches de création littéraire. Bien plus qu'un élément décoratif, celui-ci s'avère une structure fondamentale de la culture, fût-elle collective ou individuelle. Or, à l'heure de la mondialisation et de la redéfinition des frontières culturelles, une question revient en force : celle de l'utopie au sens de « lieu qui n'existe pas » (Jameson, 2007; Tally, 2013) et de ses liens avec les mythes. Par conséquent, le colloque Territoires imaginaires: les lieux mythiques dans la littérature québécoise vise à explorer la manière dont on raconte des lieux qui, a priori, n’existent que dans l'esprit humain, lieux qui sont constamment revisités, reconvoqués et reconfigurés par les créateurs. Bien que de nombreux travaux sur les lieux utopiques aient cours, très peu portent sur le corpus littéraire québécois, une lacune que la tenue de ce colloque contribuer à combler, du moins en partie. Certes, les rapports entre lieux réels et représentations littéraires ont été au cœur de plusieurs manifestations d’ordre artistique et/ou scientifique, au Québec comme à l'étranger. Des colloques tels que «Redécouvrir l'espace canadien » (Groningue, 2009), de même que «Géographie et littérature: entre le topos et la chôra » (2007), invitaient créateurs, littéraires, philosophes et géographes à échanger sur la relative importance des lieux et de l’espace dans l’imaginaire, pointant du coup vers la nécessité de réfléchir à l’aménagement d’un territoire symbolique, à la constitution d’une mémoire collective ou à la recherche de transcendance propre à l’écriture du lieu mythique. Les actes intitulés Le lieu dans le mythe (PULIM: 2002) ont du reste ouvert le bal, de sorte que même des théoriciens de la géocritique (Daniel-Henri Pageaux et Isabelle Cani, notamment) croient qu’il faudrait se pencher plus avant sur les représentations de lieux inventés. Suivant les travaux de Roland Barthes, on peut d’ailleurs lier le mythe à toute parole. Pour lui, il s'agit d'un «système de communication» (1982 : 193). À titre de récits destinés à définir des pratiques d’inclusion au sein d’une communauté donnée, les mythes contribueraient à son organisation. De fait, «[l]e mythe se caractérise par sa forme (un récit), par son fondement (une croyance religieuse), par son rôle (expliquer le monde) » (Carlier & Griton-Rotterdam, 1994 : 7). Selon Mircea Eliade, le mythe exprimerait une « vérité absolue , parce qu’il raconte une histoire sacrée , c’est-à-dire une révélation trans-humaine qui a eu lieu à l’aube du Grand Temps, dans le temps sacré des commencements ( in illo tempore ). Étant réel et sacré , le mythe devient exemplaire et par conséquent répétable , car il sert de modèle, et conjointement de justification, à tous les actes humains (1957 : 21-22). Cette dimension repose sur la portée tout à la fois dramatique (l'intrigue et son décor), narrative (la forme du texte) ou symbolique (le sens caché) du mythe. Toutefois, un mythe ne s’isole pas, mais se découvre à travers un réseau de relations intertextuelles (l’«intertexte») qui se chevauchent pour produire la signification. Selon Julia Kristeva: « le texte littéraire s’insère dans l’ensemble des textes: il est une écriture-réplique (fonction ou négation) d’un autre (des autres) texte(s). Par sa manière d’écrire en lisant le corpus littéraire antérieur ou synchronique l’auteur vit dans l’histoire, et la société s’écrit dans le texte » (1978). Du coup, au fil des œuvres qui reprennent et actualisent sans cesse les mêmes récits, le mythe devient métaphore et, peu à peu, une représentation de l’expérience humaine concrète. Le colloque Territoires imaginaires devrait donc permettre de mieux cerner le caractère complexe et polymorphe de la dynamique des échanges entre l'atlas du lecteur/auteur et l'imaginaire à l’œuvre dans les représentations littéraires du lieu mythique, afin d'en circonscrire les enjeux symboliques et idéologiques. Ainsi, quelles sont les stratégies de narration/description/évocation préconisées dans un tel contexte ? L'intertextualité semble-t-elle jouer un rôle prépondérant dans ces choix ? De même, les lieux mythiques (par exemple: le labyrinthe [le bâti], la caverne [le tellurique], l'île [l'aquatique], l'Enfer [l'igné], le toit du monde [l'aérien] sont-ils le plus souvent réifiés ou déconstruits ? Enfin, la littérature québécoise contemporaine paraît-elle un terreau fertile en vue de la constitution d'eutopies structurantes (utopies positives), de dystopies déstructurantes (utopies négatives), voire de mythes consolateurs ? Responsables: Camille Deslauriers, Georges Desmeules et Christiane Lahaie Les propositions de communication sont attendues au plus tard le 20 février 2015. Elles doivent être envoyées au contact suivant: christiane.lahaie@usherbrooke.ca Elles doivent comporter les éléments suivants: Titre (maximum de 180 caractères, espaces comprises) Résumé (rédigé en français, maximum de 1500 caractères, espaces comprises) Nom, affiliation et coordonnées des auteurs et des co-auteur(s), le cas échéant

Cl. Westall & M. Gardiner, The Public on the Public: The British Public as Trust, Reflexivity and Political Foreclosure

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//www.fabula.org/actualites/documents/66639.jpgClaire Westall & Michael Gardiner, The Public on the Public: The British Public as Trust, Reflexivity and Political Foreclosure Londres : Palgrave Macmillian, col. "Palgrave Pivot", 2015. EAN 9781137351333. 154 p. Prix : £45 Présentation de l'éditeur : The Public on the Public argues that in the United Kingdom efforts to resuscitate the public as a popular opposition to global capital's narrowing elite are largely misguided. Tracking Britain's understanding of the public from the inception of its state, this discussion intervenes in longstanding debates about the decline of the public in order to stress the public's ongoing and anti-popular constitutional role as the continuity of financial trust . It follows the fiscal duties of the social and cultural life of the public, and describes how the public protects itself from popular sovereignty through systems of self-reporting within and across politically foreclosing institutions. From the party system to the BBC, and from the imperial remnants of commonwealth heritage through to media, arts and educational efforts to galvanise 'public value', the public has insisted on a mode of compulsory inclusion that recent constitutional fissures have allowed us to look beyond in the search for more substantial bases of popular and political action. Here the contention is that, in Britain's case, the resistance to popular determination enabled by the public has been so successful that the term public must be re-read as politically paralysing. Indeed, the problem, or our problem ,is the public – that which we are so often told will bring us together and provide for us. Contents: 1. Introduction: We are not 'The Public' 2. The Public as Financial Trust 3. The Public as Cultural Commonwealth 4. Public Participation as Debt Demand 5. Public Reflexivity as Political Foreclosure 6. The Arts of Public Value 7. Coda: On not Saving 'The Public'

Le corps masculin déplacé. L’Épreuve de la migration dans la littérature arabe moderne

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Colloque international 19-20 novembre 2015 Université de Lorraine Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy Le corps masculin déplacé. L’ É preuve de la migration dans la litt é rature arabe moderne Avant la parution, en 2005, de la grande encyclopédie en trois volumes sur L’histoire du corps , dirigée par Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello, l’histoire de la perception du corps humain, en particulier le corps masculin, a longtemps souffert, auprès des chercheurs en sciences humaines et sociales, d’une désaffection injuste. Dès 1962, Lucien Febvre rappelait l’importance de faire l’histoire de «l’homme vivant, l’homme en chair et en os» (Febvre, 1962: 544-545), tandis que, douze ans plus tard, Jacques Revel et Jean-Pierre Peter déploraient que le corps soit «absent de l’histoire, mais pourtant un de ses lieux». (Le Goff, 1974). Progressivement, le corps, en tant que «corps qui mange, boit et souffre, d’un personnage en chair et en os dont on raconte l’histoire» (Berthelot, 1997: 9), devint un véritable objet d’étude, pour les historiens, les sociologues ou les ethnologues. Dans le domaine littéraire cependant, les représentations multiples de l’organicité du corps dans la fiction n’offrent que de trop rares études scientifiques, elles aussi souvent incomplètes ou biaisées, en ce sens qu’elles s’intéressent surtout aux corps féminins et excluent presque totalement les corps masculins. Or, en tant que fait social, produit d’une société et d’une culture déterminées, la littérature de fiction, en poésie ou en prose, produit, à toutes les époques et dans toutes les sociétés, des représentations du corps aux aspects multiformes: elle reflète l’inscription du corps dans un espace, un temps, une culture donnés, son interaction avec une société, ses classes, son organisation, ses perceptions… La mise en scène littéraire du corps tient ainsi compte à la fois de ses aspects biologiques (propriétés corporelles, caractéristiques physiques,…) et de ses rapports avec la société (vêtements, accessoires, attitudes, mouvements, manifestations culturelles, valorisation/dévalorisation...). «Le corps est en effet, au même titre que tous les autres objets techniques dont la possession marque la place de l’individu dans la hiérarchie des classes, par sa couleur (blafarde ou bronzée), par sa texture (flasque et molle ou ferme et musclée), par son volume (gros ou mince, replet ou élancé), par l’ampleur, la forme ou la vitesse de ses déplacements dans l’espace (gauche ou gracieux), un signe de statut ‒ peut-être le plus intime et par là le plus important de tous ‒ dont le rendement symbolique est d’autant plus fort qu’il n’est pas, le plus souvent, perçu comme tel et n’est jamais dissocié de la personne même de celui qui l’habite» (Boltanski, 1971: 206). L’évolution de la représentation du corps en littérature est subordonnée aux multiples mutations de «dynamiques temporelles, autant de visions différentes du monde et d’investissements différents dans le corps.» (Corbin, Courtine et Vigarello, 2006: III, 9). Ainsi, le corps, en tant qu’objet littéraire, est intrinsèquement lié à un contexte, sans lequel il n’a aucune existence: «Corps à écrire, il est aussi un corps à lire qui possède sa signification propre à l’intérieur de l’œuvre. En ce sens, il est le texte premier, ce à partir de quoi le livre a été écrit. C’est un système de signes, donc de significations, qui fait pendant au système de sens que le texte comme écriture déploie. Texte premier et en même temps texte effacé, à reconstituer à chaque lecture comme un palimpseste. C’est là l’ambiguïté du corps romanesque qui tout à la fois s’éclipse devant le regard direct et fait sens» (Hammas, 2003: 76). De cette constatation naît la question de l’inscription du corps dans le texte narratif, à travers les relations complexes qu’il entretient à l’intérieur du texte, mais aussi en tant que produit d’une identité propre à la fois partagée et singulière. Le colloque se propose de répondre à cette question au travers de l’étude de la représentation du corps viril en contexte de déplacement, dans la littérature arabe. La virilité sera envisagée dans ses diverses acceptions: en tant que en tant que ensemble des caractéristiques physiques et sexuelles de l’homme, ce qui renvoie tout à la fois aux particularités biologiques de l’homme adulte, à son comportement sexuel et aux qualités morales ou symboliques qui lui sont culturellement attribuées et le distinguent de la femme). La virilité est au cœur des pratiques culturelles et intellectuelles et y développe des règles, un imaginaire, un langage, des représentations propres. Cependant, dans le domaine arabisant, elle n’a fait l’objet que de rares analyses scientifiques, à de notables exceptions près: La virilité en Islam (Benslama et Fathi, 1998), Penser le corps au Maghreb (Lachheb, 2012) ou encore Récits du corps au Maroc et au Japon (Kober et Zekri, 2012). Il s’agira donc d’étudier ce corps viril à l’épreuve du déplacement, de quelque type qu’il soit, qu’il soit vécu comme un enrichissement ou comme une déchirure: contraint ou volontaire, définitif ou transitoire, réel ou fantasmé, réussi ou manqué, ponctuel ou régulier, migration, émigration, immigration, expatriation, déportation, bannissement, exclusion, exil, exode, déracinement et ré-enracinement, voyage d’agrément, voyage d’étude. Ce colloque a pour ambition de questionner le corps et la virilité à l’épreuve du déplacement, dans le corpus littéraire arabe en poésie ou en prose (fiction, roman, nouvelle, théâtre, témoignage, récit de voyages), arabophone ou allophone, moderne ou contemporain. Il envisagera, au travers de divers types de méthodologies ‒ sociocritique, écocritique, sémiotique, narratologie, intertextualité, poétique, physiognomonie, «sociologie des usages sociaux du corps» (Détrez, 2002)… ‒, trois axes majeurs: 1. Corps déplacé et altérité Il s’agira d’étudier, au-delà de la vision des gender studies , la représentation littéraire du corps de l’autre du corps désiré, du corps exotique, du corps agressé/agressif, du corps à corps, du corps dans l’amour et dans la lutte, dans la mêlée, du corps découvert, du corps caché, du corps exposé,… 2. Corps migrant et territoire(s) Cet axe s’intéressera aux marques du territoire sur le corps et aux indices physiques de la déterritorialisation. On y étudiera notamment le passage des frontières, le reflux aux frontières, le corps déplacé malade, le corps clandestin notamment. Pourront être analysées aussi les représentations des rituels ou habitudes du corps, en tant qu’ils sont conservés ou au contraire effacés, minorés ou dissimulés… 3. Corps exilé et (re)connaissance de soi Reconnaître le corps dans son territoire est une chose, le voir ailleurs est autre chose. Certains corps déplacés peuvent ne pas se reconnaître eux-mêmes, espérer être vus ou au contraire chercher à se fondre dans la masse. Le corps délocalisé peut être non reconnu et envisagé comme arraché, perdu, altéré, reconstitué, dissimulé, déguisé, travesti, clandestin, transformé, mutilé, atrophié, défiguré, exhibé, honni, … Bibliographie Astbury, Katerine et Planiol-Dieval Marie-Emmanuelle (Ed.), Le mâle en France, 1715-1830: représentations de la masculinité , Bern, New York, P. Lang, 2004 (coll.: «French studies of the Eighteenth and Nineteenth centuries»). Bazié Isaac, «Corps perçu et corps figuré», dans Études françaises [online] , 41, 2 (2005), p.9-24; URL: http://id.erudit.org/iderudit/011375ar. Benslama Fathi et Tazi Nadia, La virilité en Islam , Paris, Éditions de l’Aube, 1998 (coll. «Intersignes»). BerthElot Francis, Le corps du héros. Pour une sémiologie de l’incarnation romanesque , Paris, Nathan, 1997. Boltanski Luc, «Les usages sociaux du corps», dans Les Annales , 1(1971), p.205-233. Corbin Alain, Courtine Jean-Jacques, Vigarello Georges (dir.), Histoire du corps , 3vol., Paris, Le Seuil; vol.1: De la Renaissance aux Lumières , 2005; vol.2: De la Révolution à la Grande Guerre , 2005; vol.3: Les mutations du regard. Le XX esiècle , 2006. Corbin Alain, Courtine Jean-Jacques, Vigarello Georges (dir.), Histoire de la virilité , 3 volumes, Paris, Le Seuil, 2011; vol.1: L’invention de la virilité. De l’Antiquité aux Lumières ; vol.2: Le triomphe de la virilité. Le XIX e siècle ; vol.3: La virilité en crise. XX e et XXI e siècles. Détrez Christine, La construction sociale du corps , Paris, Éditions du Seuil, 2002. Febvre Lucien, Pour une histoire à part entière, Paris, SEVPEN, 1962. Hammas Axel, Images et écritures du corps dans l’œuvre romanesque de Tahar Ben Jelloun , Lille, Atelier national de reproduction des thèses, 2003. Kober Marc et Zekri Khalid, Récits du corps au Maroc et au Japon , Paris, L’Harmattan et Université Paris 13, Coll. «Itinéraires Littérature, textes, cultures», 2012. Lachheb Monia (dir.), Penser le corps au Maghreb , coll. Hommes et sociétés, Karthala, Paris, 2012. Le Breton David, La sociologie du corps, Paris, PUF, coll. «Que sais-je?», 1992. Le Goff Jacques et Nora Pierre (dir.), Faire de l’histoire, II: Nouveaux objets, le corps, Paris, Gallimard, 1974. Mosse Georges Lachmann, L’image de l’homme: l’invention de la virilité moderne , Paris, Abbeville, 1997. Rauch André, Histoire du premier sexe: de la Révolution à nos jours . Paris, Hachette littératures, 2006 (coll. «Pluriel : sociologie»). Revenin Régis (Dir.), Hommes et masculinités de 1789 à nos jours: contributions à l’histoire du genre et de la sexualité en France , préface d’Alain Corbin, Paris, Ed. Autrement, 2007 (coll. «Mémoires»). Rousseau Pascal, «Figure de déplacement. L’écriture du corps en mouvement» [ online ], Copyright Éditions HYX, 1995, p.86-97; URL: http://ftp.editions-hyx.com/sites/default/files/expose_2_p.rousseau.pdf. Sohn Anne Marie, Sois un homme: la construction de la masculinité au xix e siècle , Paris, Ed. du Seuil, 2009. Quéran Odile et Trarieux Denis (dir.), Les discours du corps. Une anthologie , Paris, Presse Pocket, 1993 (coll. «Agora»). Responsables scientifiques Laurence Denooz, Professeur en Littérature et culture arabes contemporaines, Université de Lorraine ( laurence.denooz@univ-lorraine.fr )Miloud Gharrafi, MCF en Littérature arabe contemporaine, Université de Toulouse et Saint-Cyr Coëtquidan (mgharrafi@yahoo.fr) Najeh Jegham, MCF en Littérature arabe contemporaine, Université de Nantes (najeh.jegham@univ-nantes.fr) Xavier Luffin, Professeur en Littérature arabe contemporaine, Université libre de Bruxelles (xluffin@ulb.ac.be) Élisabeth Vauthier, Professeur en Littérature arabe contemporaine, Université de Lorraine (elisabeth.vauthier@uhb.fr) Comité d’organisation Naouel Abdessemed, Doctorante en Littérature arabe contemporaine, Université de Rennes 2 (naouel.abdessemed@uhb.fr) Nassima Berkouchi-Claudon, Doctorante en Littérature arabe contemporaine, Université de Lorraine (nassima.claudon@univ-lorraine.fr) Amina Chorfa, Doctorante en Littérature arabe contemporaine, Université de Lorraine (amina.chorfa@univ-lorraine.fr) Muriel Le Bloa, Doctorante en Littérature arabe contemporaine, Université de Rennes 2 (muriel.lebloa@uhb.fr) Lamiae Kintzinger, Doctorante en Littérature arabe contemporaine, Université de Lorraine (lamiae.kintzinger@univ-lorraine.fr) Comité scientifique Laurence Denooz, Université de Lorraine, France et Université libre de Bruxelles, Belgique Said Gafaiti, Université de Fès, Maroc Miloud Gharrafi, Saint-Cyr Coëtquidan, France Abdallah al-Ghawasli al-Marrakchi, Université de Fès, Maroc Najeh Jegham, Université de Nantes, France Xavier Luffin, Université libre de Bruxelles, Belgique Abdellatif Najid, Université de Fès, Maroc Antonino Pellitteri, Université de Palerme, Italie Elisabeth Vauthier, Université de Rennes 2, France Propositions de communication 1 page isolée comportant le nom, l’appartenance institutionnelle, le grade, le titre de la communication et les coordonnées de l’auteur (adresse professionnelle, adresse personnelle, adresse électronique et téléphone) Sur 1 autre page: une proposition de 15 à 20 lignes en français, en anglais ou en arabe (Word, Times 12, interligne 1,5) avec indication de l’axe choisi et un titre. Toutes les propositions seront soumises à une double expertise en aveugle des membres du comité scientifique. Les propositions de communication seront adressées conjointement à: Elisabeth Vauthier : elisabeth.vauthier@uhb.fr Laurence Denooz : laurence.denooz@univ-lorraine.fr Calendrier 15 avril 2015 : date de retour des propositions 1er juin 2015: envoi des avis du comité scientifique aux auteurs 19-20 novembre 2015 : colloque 30 janvier 2016 : remise des textes à Laurence Denooz et Elisabeth Vauthier 1er avril 2016 : envoi des avis du comité scientifique aux auteurs pour corrections 30 mai 2016 : remise des textes définitifs pour publication Les articles retenus, après avis du comité scientifique, feront l’objet d’une publication. Les consignes éditoriales feront également partie de l’évaluation du texte. Frais d’inscription : 30 euros. Les frais de déplacement ne sont pas pris en charge. Les déjeuners seront offerts aux intervenants.

Représenter la Shoah après 1989 : idées, poétiques, images.Entre la France et la Pologne

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Représenter la Shoah après 1989 : idées, poétiques, images. Entre la France et la Pologne. Paris, 5-7 février 2015 : Université Paris-Sorbonne Varsovie, 24-26 septembre 2015 : Université de Varsovie La chute des régimes communistes a engendré des bouleversements dans les représentations de la Shoah, tant à l’Est qu’à l’Ouest. L’accès à de nouvelles archives, les recherches historiques et des débats mémoriels intenses, ont modifié l’image de l’événement, du moins la manière dont les générations d’aujourd’hui l’appréhendent. L’expérience concentrationnaire a perdu de sa centralité, les résistances juives sontdavantage différenciées. L’attitude des populations non juives, témoins du génocide, préoccupe de plus en plus les consciences. De même, la période récente est marquée par la redécouverte en Europe centrale des traces de la culture juive disparue. Les approches artistiques de cette mémoire ont tendance à prévaloir, les témoins directs disparaissant. Des œuvres originales se sont imposées ces vingt dernières années. À côté des écrits de rescapés comme Aharon Appelfeld, Imre Kertész ou Henryk Grynberg, des écrivains, des cinéastes, des hommes de théâtre, des musiciens renouvellent considérablement ces représentations. Que proposent-ils de nouveau? En quoi influencent-ils les pratiques mémorielles en Europe? Peut-on réduire la grande diversité des styles et des œuvres à une opposition géographique entre l’Est et l’Ouest, même si les expériences de la Shoah et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale y sont bien différentes? La fracture intellectuelle entre l’Est et l’Ouest cède progressivement le pas devant la nécessité d’une réflexion conjuguée. Avec ce colloque international, centré sur les cas polonais et français, nous voudrions faire émerger une réflexion commune, en partant moins du contexte que des œuvres elles-mêmes. En Pologne, la période récente est particulièrement prolifique. Elle touche autant la littérature (Krall, Bieńczyk, Tulli, Ostaszewski…), que le théâtre (Warlikowski, Słobodzianek…), les arts plastiques (Bałka, Libera, Żmijewski…) ou le cinéma (Holland, Pasikowski…). En France, qu’il s’agisse de la «guerre des images» ou du renouvellement des procédés littéraires, on observe une forte présence de récits hybrides: de la docu-fiction postmoderne (un va-et-vient entre les textes historiques et les textes de fiction), à l’investigation du domaine personnel voire intime... Il en résulte des formes d’illusions mimétiques inédites que nous nous proposons d’analyser. Ces nouveaux regards respectifs sur l’autre histoire et l’abîme qui peut apparaître entre différentes représentations, donnent un sens décisif mais assignent aussi des limites à une entreprise de comparaison. Il s’agit donc d’un riche corpus qui englobera également des avancées théoriques récentes. La France et la Pologne seront considérées comme des territoires de création emblématiques, quoiqu’aux expériences très éloignées, ce qui n’exclut pas d’autres œuvres produites ailleurs en Europe. Le colloque réunira des chercheurs et artistes de différents domaines. Nous souhaitons, avec cette première réflexion commune, décloisonner les champs de réflexion et contribuer à en finir avec les fractures d’antan. Comité scientifique sous la direction de : Agnieszka Grudzinska (Université Paris-Sorbonne) Catherine Coquio (Université Paris Diderot – Paris 7) Luba Jurgenson (Université Paris-Sorbonne) Iwona Kurz (Université de Varsovie) Leszek Kolankiewicz (Centre de civilisation polonaise, Université Paris-Sorbonne) Sylvie Lindeperg (Université Panthéon-Sorbonne – Paris I) Philippe Mesnard, (Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand) Alina Molisak (Université de Varsovie) Jean-Yves Potel (Mémorial de la Shoah) Kinga Siatkowska-Callebat (Université Paris-Sorbonne) Coordination : Anna Ciesielska (Université Paris-Sorbonne), Anna.Ciesielska@paris-sorbonne.fr Aurélie Rouget-Garma (Université Paris-Sorbonne), Aurelie.Rouget-Garma@paris-sorbonne.fr Représenter la Shoah après 1989 : idées, poétiques, images. Entre la France et la Pologne. Programme Jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 février 2015 Université Paris-Sorbonne Prière d’imprimer impérativement le programme pour le présenter à l’entrée (plan Vigipirate) Jeudi 5 février en Sorbonne (métro Cluny - La Sorbonne) 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris 10h15-13h30: Salle des Actes 10h15 - Accueil des participants 10h30-11h30 - Allocutions d’ouverture Agnieszka Grudzinska et Luba Jurgenson (Université Paris-Sorbonne) 11h30-13h30 - Panel1: Littérature La transformation politique constitue-t-elle une césure dans la représentation de la Shoah en Pologne? Modératrice: Kinga Siatkowska-Callebat (Université Paris-Sorbonne) Przemysław Czapliński (Université Adam Mickiewicz, Poznań), Malgorzata Smorag-Goldberg (Université Paris-Sorbonne), Justyna Kowalska-Leder (Université de Varsovie), Tomasz Żukowski (Académie Polonaise des Sciences, Varsovie) 13h30-15h pause-déjeuner 15h-17h: Amphi D670, galerie Claude Bernard 15h-16h30 - Panel2 : Littérature (suite) Écrire sur la Shoah aujourd'hui : explorations et limites Modératrice: Lucie Campos /Marek Tomaszewski Cathérine Coquio, Aurélie Barjonet (Université de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines) 16h30-17h pause-café 17h-18h30: Amphi Milnes, esc. B, 2e étage 17h-18h30 - Rencontre avec l’artiste I : Mirosław Bałka / Jean-Yves Potel Vendredi 6 février en Sorbonne (métro Cluny - La Sorbonne) 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris Salle des Actes 10h30-12h30 - Panel3 : Mettre en scène la Shoah Modérateur : Leszek Kolankiewicz (Centre de civilisation polonaise, Université Paris-Sorbonne), Dorota Sajewska (Université de Varsovie), Grzegorz Niziolek (Université Jagellonne, Cracovie), Philippe Mesnard (Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand) 12h30-14h pause déjeuner 14h-15h – Présentation des travaux de Zbigniew Libera par Paul Bernard-Nouraud (Université Paris-Sorbonne) 15h-17h - Panel 4 : Images, traces, documents, archives Modératrice: Annette Wieviorka (CNRS) Iwona Kurz, Ania Szczepańska (Université Panthéon-Sorbonne-ParisI), Ewa Ciszewska (Université de Łodź) Alain Kleinberger (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) 17h-17h30 pause-café 17h30-18h30 - Rencontre avec l’artiste II: Anna Baumgart / Iwona Kurz Samedi 7 février à l’INHA Institut national d'histoire de l'art Salle Benjamin, 2, rue Vivienne, 75002 Paris (métro Palais-Royal-Musée du Louvre, Bourse ou Pyramide) 9h15-11h30 - Panel5 : Musées, monuments, lieux de mémoire Modérateur: Jean-Charles Szurek (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) Alina Molisak, Elżbieta Janicka (Académie Polonaise des Sciences), Jacek Leociak (Université de Varsovie/Centre de recherche sur l’Holocauste), Delphine Bechtel (Université Paris-Sorbonne) 11h30-11h45 pause-café 11h45- 12h15 - Présentation des travaux d’Artur Żmijewski 12h15-12h45 - Conclusion du colloque: Agnieszka Grudzinska et Luba Jurgenson À partir de 14h: ateliers d'art plastique animés par Artur Żmijewski ouverts à toute personne intéressée [sur inscription]. (*sous réserve de modifications) La traduction simultanée sera assurée tout au long du colloque Pour tout renseignement: Aurélie Rouget-Garma, Aurelie.Rouget-Garma@paris-sorbonne.fr, tél : 01 43 18 41 93 centre-civilisation-polonaise@paris-sorbonne.fr

La théâtralité comme (contre)-modèle esthétique.Perspectives artistiques croisées

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La théâtralité comme (contre)-modèle esthétique. Perspectives artistiques croisées Colloque international et pluridisciplinaire organisé à l’Université Rennes 2 dans le cadre du CELLAM (Centre d’études des littératures et langues anciennes et modernes) et d’APP (Arts: pratiques et poétiques) Si l’on s’en tient à une définition sommaire et tautologique, la théâtralité ne semble désigner rien d’autre que la qualité théâtrale d’une œuvre, dramatique ou non, c’est-à-dire l’ensemble des particularités qui l’apparentent au théâtre. Terme labile autant que suggestif, utilisé dans des acceptions souvent positives, parfois péjoratives, la notion de théâtralité a, selon les différentes pratiques artistiques qui l’ont réinvestie, fait l’objet d’une réception contrastée. Il semble donc nécessaire d’étudier comment la théâtralité a été perçue et remodelée au fil des siècles, dans la représentation polymorphe qu’en donnent le théâtre, la littérature et le cinéma. On tentera donc de produire une redéfinition collective de la «théâtralité» en considérant la manière dont le modèle théâtral a pu être perçu par les autres arts à la fois comme un sujet de prédilection et comme un paradigme esthétique parfois controversé, souvent admiré – deux enjeux qu’il conviendra d’articuler. Jeudi 29 janvier 2015 Amphi L3 9h45: Accueil des participants 10h: Introduction du colloque, par Audrey Giboux Session 1. La théâtralité et les mécanismes de l’illusion spectaculaire Modération: Audrey Giboux 10h15: Enrica Zanin, université de Strasbourg: «Du theatrum mundi au théâtre dans le théâtre: le cas du Martyr de saint Genest (1590-1660)» 10h40: Jean-Pierre Triffaux, université de Nice: «La théâtralité en chantier ou quelques secrets d’invention» 11h05: Michel Arouimi, université du Littoral: «Alfredo Arias: l’illusion en représentation» 11h30: Discussion et pause-déjeuner Session 2. Présences de la théâtralité dans les genres littéraires Modération: Laura Naudeix 14h: Maja Vukušić Zorica, université de Zagreb: «Sade encore et en corps: la théâtralité et le spectaculaire, la frivolité et la conceptualité des mises en scènes sadiennes» 14h25: Géraldine Vogel, université de Strasbourg: «Les poèmes dramatiques d’Edmond Rostand» 14h50: Mathias Kusnierz, université Paris 7: «De la scène d’écriture à la mise en scène de l’écriture: la théâtralité et ses détours dans les textes en prose de Christian Prigent» 15h15: Discussion et pause-café Session 3. La théâtralité, d’un genre à l’autre Modération: Laura Naudeix 16h: Marta Marchetti, université de Rome «la Sapienza»: «Le roman mis en scène. L’exemple de Luca Ronconi» 16h25: Ariane Ferry, université de Rouen: «Le redéploiement de la théâtralité hamlétienne et ses enjeux heuristiques dans le roman policier: Hamlet, Revenge! de Michael Innes et Murder is Absurd de Patricia McGerr» 16h50: Sophie Beauparlant, CEGEP de Jonquière / Figura: «L’implicite dialogal au théâtre et au cinéma: étude de l’adaptation de Tom à la ferme de Xavier Dolan» 17h15-17h30: Discussion. *** Vendredi 30 janvier Amphi L3 Session 4. Le théâtre en représentation Modération: Brigitte Prost 9h30: Jeffrey Leichman, université d’État de Louisiane: «La théâtralité impossible: Rivette revu par Diderot» 9h55: Anthony Saudrais, université Rennes 2: «Les figures de Molière et de Lully dans Le Roi danse de Gérard Corbiau» 10h20: Discussion et pause-café 11h: Giovanna Sparacello, université Rennes 2: «Le théâtre et les histrions dans Le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier et Il viaggio di capitan Fracassa d’Ettore Scola» 11h25: Juliette Mézergues, université Bordeaux 3: «Jeu d’acteur et théâtralité de la scène à la ville au cinéma à travers To Be or Not to Be d’Ernst Lubitsch» 11h50: Discussion et pause-déjeuner Session 5. L’enjeu de la théâtralité dans la rivalité entre théâtre et cinéma Modération: Emmanuel Buron 14h: Mireille Brangé, université Paris 13, «De la concurrence du théâtre et du cinéma: Les Géants de la Montagne de Pirandello et Le Public de Lorca» 14h25: Marie Cadalanu, université de Caen: «Le film chantant français dans les années 1930: entre recherche d’un art spécifiquement cinématographique et reconstitution nostalgique de pratiques scéniques traditionnelles» 14h50: Discussion et pause-café 15h30: Simon Daniellou, université Rennes 2: «La théâtralité, symptôme de la modernité du cinéma japonais?» 15h55: Violaine Caminade de Schuytter, université de Caen: «Éric Rohmer, théâtre compris» 16h20-17h: Discussion et clôture du colloque.

Zola et la liberté

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Une rencontre exceptionnelle aura lieu avec Alain Pagès, professeur de littérature française à la Sorbonne nouvelle et spécialiste de Zola et de l’affaire Dreyfus, sur le thème Zola et la liberté le vendredi 23 janvier 2015, de 14 h à 17 h, dans l’amphithéâtre de l’Institut du monde anglophone (Paris 3), 5, rue de l’École-de-Médecine, Paris 6e. Cette rencontre prend place dans le cadre d’un stage académique de Lettres organisé par l’Observatoire zolien des écritures réflexives (OZER), groupe de travail associant secondaire et Université, en collaboration avec l’ITEM CNRS-ENS, projet ARCHIZ, et qui a pour objectif de développer chez l’élève la maîtrise des processus de l’écriture, en partant de l’exemple privilégié de l’œuvre de Zola. L’Histoire-géographie se joint aux Lettres pour ouvrir la rencontre aux étudiants et professeurs qui souhaiteraient prendre part à ce dialogue, dans la limite des places disponibles. Indispensable : Merci de confirmer votre présence à helene.goudou@ac-paris.fr si vous souhaitez participer à cette rencontre,en précisantdans l’objet : « Zola et la liberté, inscription ».

A. Kleinberger, J. Nacache, Analyse d'une œuvre : La Reine Margot (P. Chéreau, 1994)

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Référence bibliographique : Alain Kleinberger, Jacqueline Nacache Analyse d'une oeuvre: La Reine Margot (P. Chéreau, 1994) , VRIN, collection "Philosophie et cinéma", 2015. EAN13 : 9782711626083. La Reine Margot (Patrice Chéreau, 1994), est au programme de l'agrégation interne de lettres en 2015. La sortie du film fut considéréeen son tempscomme un événement national. Si l’œuvre divisa la critique, elle est aujourd’hui pleinement reconnue dans sa valeur patrimoniale. Le film n'en reste pas moins difficile à saisir car il constitue à la fois une interrogation sur les représentations de l’histoire, une expérience narrative, une réflexion sur la possibilité d’incarner dans des corps d’acteurs les grands personnages du passé. Le présent ouvrage explore ces pistes et propose en outre un parcours analytique au fil des scènes et séquences, abondamment commentées. Alain Kleinberger est professeur d’études cinématographiques à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense et membre de l’équipe de recherche HAR (Histoire des arts et représentations). Jacqueline Nacache est professeur d’études cinématographiques à l’université Paris Diderot - Paris 7 et membre de l’équipe de recherche CERILAC (Centre d’études et de recherches interdisciplinaires en lettres, arts, cinéma).

Br. Brami, Miracle de Jean Genet

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//www.fabula.org/actualites/documents/66632.gifBrigitte Brami, Miracle de Jean Genet Paris : L'Harmattan, coll. "L'écarlate", 2014.EAN 9782343040035.198 p.Prix 19EUR Présentation de l'éditeur : Inclassable et dérangeant, Miracle de Jean Genet nest pas un ovni. Cest une exégèse sans les murs, sans lacadémisme universitaire habituel. Cest un long poème écrit par une captive amoureuse aussi déjantée quérudite ; cest une bombe littéraire sans retardement, tout comme on a parlé de la « bombe Genet » (Jean Cocteau) au sujet de lauteur de Miracle de la rose .Le Miracle de Jean Genet , cest celui de la poésie qui pulvérise tous les paradigmes éculés, fait voler en léclat les flicages quels quils soient, y compris ceux de la pensée. Cette exégèse est composée de 3 grandes paries : Le Théâtre du pouvoir Le Pouvoir du théâtre et Le Miracle de la poésie elle comporte également un Epilogue : Allers et retours dans le désert, une (petite) bibliographie, et se termine par des annexes Concernant l'auteure : Brigitte Brami est née en 1964, à Tunis et vit à Paris. Après la publication d’un recueil de poèmes : La Lune verte, puis l’obtention d’un Diplôme d’Études Approfondies (Master 2) en arts du spectacle, et des études doctorales en littérature et civilisation françaises, l’auteure s’est surtout fait remarquer, en 2011, par le succès en librairie d’un petit livre relatant sa première incarcération à Fleury-Mérogis – du 18 juin au 29 novembre 2008 - : La Prison ruinée. Spécialiste depuis 1995 de l’œuvre de Jean Genet, elle y célèbre ici le miracle de sa poésie. C’est lors de sa deuxième incarcération à la MAF – du 22 novembre 2013 au 14 mai 2014 - qu’elle a finalisé les corrections de Miracle de Jean Genet.
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