Colloque international GRAC - Enseigner la grammaire: discours,descriptions etpratiques Qu’il soit lusophone, hispanophone ou italophone, quel apprenant de français langue étrangère n’a pas rencontré de difficultés dans l’enseignement / apprentissage de la grammaire française? L’enseignement reproduit souvent le modèle de l’héritage de la tradition scolaire et propre au contexte francophone et les manuels véhiculent un modèle de présentation souvent universel des formes grammaticales à travailler, et ce, quelque soit le contexte d’enseignement – apprentissage. Les ouvrages de grammaire du français réalisés en France peuvent subir des modifications en fonction des courants méthodologiques. Mais peu de travaux se préoccupent d’analyser ces discours de transposition dans les ouvrages de grammaire du français réalisés à l’étranger. L’expertise des enseignants n’est pas à sousestimer car les praticiens mettent en place des démarches de transmission métagrammaticales «locales» pour l’aide à la conceptualisation. On sait que la rédaction de ces ouvrages est souvent le fait d’auteurs qui ont une expérience d’enseignement au contact d’un public non francophone, avec lequel ils partagent la langue de départ et la culture métalinguistiques (issue de la grammaticalisation dans la langue de scolarisation). On pose que ces grammaires peuvent voir leurs descriptions modifiées par rapport à des grammaires du français langue maternelle ou rédigées par des francophones, car leurs auteurs sont susceptibles de procéder à leur adaptation au contexte linguistique, éducatif et culturel d’enseignement. Ces transformations dites «contextualisations» de la description grammaticale de référence du français» sont destinées à faciliter l’appropriation de la langue. Cette question de la grammaire savante et de la grammaticalisation est indissociable de l’enseignement/apprentissage de la grammaire de la langue étrangère car il importe de savoir si l'on peut s'appuyer, à cet effet, sur le plan métalinguistique de la langue maternelle et selon quelles procédures, dans les manuels et dans les pratiques enseignantes en classe de FLE. Dès lors, un questionnement s’impose: s’agit-il d’avoir recours à la métalangue du linguiste ou au «langage paragrammatical», selon l'expression de Germain et Seguin (1998)? Le rôle de la didactique du français et des langues est d’explorer ces objets - restés souvent en marge des recherches - d’identifier les ressources linguistiques sur lesquelles repose la reflexivité métalinguistique en voie de constitution des apprenants. Son rôle est aussi de valider les formes de contextualisation les plus adaptées et en fonction d’une culture éducative donnée. Elles participent à la gestion - par les apprenants non natifs -, des zones de résistance afférentes à l’apprentissage du système grammatical français. Le comité organisateur du colloque invite les chercheurs, les enseignants, les auteurs de manuels et les étudiants de cycle supérieurs de tous pays à soumettre des propositions de communication portant sur les thèmes du colloque:Les discours des enseignants portant sur les difficultés grammaticales de leurs apprenants ; comment l’enseignant est-il amené à suggérer des explications, schémas facilitateurs, etc., comparaisons ou autres adaptations pour l’aide à la maitrise du système grammatical français?Les pratiques de la grammaire du français en lien avec la culture éducative d’un pays donné ou en lien avec la grammaire de la langue première (portugais);La description grammaticale ou ordinaire des manuels pédagogiques français(manuels, ouvrages internes aux établissements ou institutions de français);Les descriptions du français produites dans le cadre théorique de la linguistique , leurs utilisations potentielles pour l’enseignement et la norme que véhiculent ces discours. Les propositions portant sur d’autres thématiques liées à la didactique de la grammaire du français ou du FLE pourront éventuellement être considérées par les organisateurs. Les langues de travail du colloque seront le français, le portugais et l’anglais. Calendrier : Date limite de soumission des propositions : 15 mars 2015 Notification de l’acceptation : 15 avril 2015 Diffusion programme provisoire: 5 mai 2015 Les intervenants disposeront de 20 minutes de présentation, suivie de 10 minutes de discussion. Les propositions de contribution sont à envoyer à gracualg2015@gmail.com Frais d’inscription : 40 euros Une publication est programmée et soumise à l'évaluation du comité scientifique : les informations détaillées vous parviendront ultérieurement. Comité d’organisation Pour l’APHELLE et l’APEF:Ana Clara SantosCatherine SimonotFátima OuteirinhoJosé Domingues de Almeida Pour le GRAC:Corinne WeberRaphaële Fouillet Comité scientifiqueJean-Claude BEACCO (Université de Paris III) FranceMichel BERRÉ (Université de Mons) BelgiqueHenri BESSE (ENS Lyon) FranceCécile BRULEY (Université de Paris III) FranceManuel Célio CONCEIÇÃO (Université d’Algarve) PortugalMarie Eve DAMAR (Université Libre de Bruxelles) BelgiqueClara FERRÃO TAVARES (Institut Polytechnique Santarém) PortugalMaria do Céu FONSECA (Université d’Evora) PortugalJean-Michel Kalmbach (Université de Jüvasküla) FinlandeTeresa LINO (Université Nouvelle de Lisbonne) PortugalDaniel Luzzati (Université du Maine) FranceDanielle Manesse (Université de Paris III) FranceCristina PIETRAROIA (Université de S. Paulo) BrésilAna Clara SANTOS (Université d’Algarve) PortugalSofia Stratilaki-Klein (Université de Paris III) FranceJavier SUSO LOPEZ (Université de Grenade) EspagneJavier Villoria Prieto (Univesité de Grenade) EspagneCorinne WEBER (Université de Paris III) France
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Enseigner la grammaire: discours,descriptions etpratiques
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A. Biglari, Entretiens sémiotiques

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Séminaire Peuple et Critique : Prolophobie et mépris de classe
SÉMINAIRE LITTÉRAIRE DES ARMES DE LA CRITIQUE (S.L.A.C.) - 2014-2015 Peuple et Critique Pour la seconde année consécutive, les séminaires associés « Les Armes de la Critique » accueillent en leur sein un séminaire littéraire et théorique qui réfléchira cette année à la question du peuple, du prolétariat, comme destinataire de la littérature (que signifie écrire pour le peuple ?) ou comme origine, réelle ou fantasmée, de la production littéraire. Nous nous réunirons environ une fois par mois. Lien: http://adlc.hypotheses.org/seminaires/seminaire-litteraire-des-armes-de-la-critique-s-l-a-c-2014-2015 Responsables: Vincent Berthelier, Jordi Brahamcha, Alice de Charentenay, Anaïs Goudmand, Stéphane Partiot. Contact: Vincent Berthelier, vincent.berthelier@ens.fr *** Prochaine séance: Prolophobie et mépris de classe Mardi 27 janvier 2015 13h-16h École Normale Supérieure Salle Paul Langevin 29 rue d'Ulm, Paris Programme: Vincent Berthelier De la servitude volontaire (La Boétie): mépris de caste ou lutte de classe Raphaël Challier Les ambivalences du rapport aux classes populaires dans les contre-cultures libertaires Etienne Pellet-Recht Avant, pendant et après Exhibit B . Négrophobie ou mépris de classe?
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Mémoires du livre / Studies in Book Culture , n° 6: "Diffuser la science en Marge : Autorité, Savoir et Publication, xvi e-xix e s".
Référence bibliographique : Mémoires du livre / Studies in Book Culture, Érudit, 2015. Vient de paraître le volume 6, numéro 1 de Mémoires du livre / Studies in Book Culture , une revue électronique dédiée à l'histoire du livre. Ce 11 e numéro s'intitule: « Diffuser la science en Marge : Autorité, Savoir et Publication, xvi e-xix e siècle » / “Fringe Science in Print: Authority, Knowledge, and Publication, 16 th -19 th century” sous la direction de Marie-Claude Felton, Université McGill.
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Images re-vues n°13: "Images/supports"
Appel à contribution: « Images re-vues n°13: Images/supports» http://imagesrevues.revues.org/ S’il est juste de parler de«tournant matériel» des sciences humaines – expression par laquelle on désigne désormais une attention renouvelée portée, au cours des dernières décennies, aux objets et à leur dimension matérielle – il s’agira d’en tirer, pour l’étude des images, les conséquences au plus «ras» en s’interrogeant, dans une perspective pluridisciplinaire, sur ce que la prise en compte de leurs supports peut nous apprendre, ou nous réapprendre d’elles. La prétendue «dématérialisation» des images, plutôt que de nous détourner de l’étude de leurs conditions matérielles d’existence, doit au contraire nous inciter à redoubler d’attention à cet endroit, car elle vient rappeler que les images se définissent avant tout par leur articulation à des objets, à des supports. C’est donc un rapport que nous proposons d’interroger. Si, avec Hans Belting, nous considérons l’image comme le «résultat d’une symbolisation personnelle ou collective» ( Pour une anthropologie des images , 2004), et si, d’un autre côté, nous constatons la variation, dans le temps et dans l’espace, de ses substrats, de ses supports, cela signifie que nous devons réfléchir sur des points de rencontre, des points d’intersection, analyser à la fois le rôle des surfaces et des matières dans les processus de formation et de transformation des images, et le rôle des images dans l’histoire de leurs formes et de leurs formats. Plusieurs axes (non exclusifs) sont proposés à la réflexion:Si, comme l’a bien souligné Meyer Schapiro dans son texte «Sur quelques problèmes de sémiotique de l’art visuel» ( Style, artiste et société: Essais , 1982), un support matériel ne se donne pas d’emblée comme un «champ», encore moins comme un «fond», et qu’il a fallu un lent mouvement anthropologique pour que soient institués les médiums que nous connaissons aujourd’hui, cela implique que le rapport de l’homme aux supports de ses images puisse être historicisé et ressaisi dans une perspective anthropologique. Comment l’étude du choix, du traitement, du découpage des supports éclaire-t-elle l’interprétation des imagespour une culture, une époque, une pratique donnée? Néanmoins, un objet théorique aussi complexe que la peinture préhistorique, s’il témoigne du chemin parcouru entre la surface non qualifiée de la paroi de grotte et les supports conventionnels institués plus tard, suggère aussi que certaines surfaces aient fonctionné, depuis les premiers temps de l’histoire de l’homme, comme des surfaces de projection, à en juger par la congruence entre les aspérités de la paroi et les images qui y ont pris forme. Comment appréhender l’apparente transhistoricité de cette «attitude imageante» qui semble bien prendre racine dans l’observation des surfaces elles-mêmes? Comment comprendre la suggestion figurale de certaines surfaces depuis la préhistoire?Le rapport visible/non-visible, variant – c’est là son intérêt – dans le temps et dans l’espace, est un autre axe de réflexion privilégié. Contrairement à ce qu’a longtemps laissé croire le mythe de la «Grèce blanche», les marbres antiques étaient entièrement recouverts de peinture. Dans quelles conditions les supports sont-ils masqués ou découverts? Dans la culture artistique européenne, la peinture de Monet ou de Cézanne, la poésie de Mallarmé ont opéré une petite révolution en faisant apparaître, ici, une toile jusqu’alors occultée, là, un espace figural entre les mots. Peut-on penser ensemble ces événements de contemporanéité? En outre, la spécificité de ces transgressions artistiques ne gagnerait-elle pas à être située par rapport à d’autres objets, d’autres espaces où se joue le dévoilement du support, du dessous?Les arts graphiques par exemple, où, bien avant les constructivistes et le Bauhaus, le Plakatstil allemand donne à la «réserve» une place que jamais elle n’a eue auparavant? Le musée lui-même, où l’accrochage à touche-touche du XIXe siècle laisse, comme l’a bien montré Brian O’Doherty ( White Cube: L’espace de la galerie et son idéologie , 2008), progressivement la place au cube blanc et à l’exigence d’espacement des œuvres qui lui est associée? Les articles (95000 signes max., espaces compris) devront être envoyés avant le 15 juillet 2015 à benedicte.duvernay@ehess.fr et doinaelenacraciun@gmail.com , accompagnés d’un résumé en français et en anglais (10/15 lignes) et de 3 à 5 mots-clés en français et en anglais. Les propositions d’articles seront étudiées à condition de comporter entre 10000 et 12000 signes (espaces compris) et d’être envoyées avant le 1 er juin 2015 (NB: l’acceptation d’une proposition d’article ne dispense pas de la soumission définitive de l’article au comité scientifique). http://imagesrevues.revues.org/
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La scène punk en France (1976-2016): objets et méthodes
Cette première journée d'étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016 , soutenu par l’UMR THALIM (CNRS/ENS/Paris 3). Elle se propose d’interroger les caractéristiques et les spécificités de la scène punk en France entre 1976 et 2016, là où les travaux existants se sont au contraire centrés sur l’évidence anglo-saxonne, et de mettre en exergue ce qui rend cette scène irréductible à ses homologues anglo-américains. Elle est destinée à ouvrir des pistes en termes de problématiques (périmètres, définitions, identités), de sources (presse, fanzines, réper- toires, réseaux) et de terrains. 9h30-12h30 INTRODUCTIONOLIVIER PENOT-LACASSAGNE (U. Paris 3, THALIM), Vue imprenable sur l’avenir :naissance du punk français (1976-1978)PIERIG HUMEAU (CNRS, CURAPP), Sociographie des publics punks françaisGÉROME GUIBERT (U. Paris 3, CIM), Étudier les dynamiques territoriales à l’oeuvreau sein des musiques populaires :le rôle des subcultures punks dans la genèse et le développement de la scène locale de Montaigu 14h30-18h00CÉCILE PRÉVOST-THOMAS (U. Paris 3, CERLIS), Les mots du punk : analyse thématique des textesPHILIPPE LIOTARD (U. Lyon 1, CRIS), Le corps punk : genèse du fuck-you styleSAMUEL ÉTIENNE (EPHE), L’esprit DIY dans les zines punks et post-punks : perspective historique, performance médiatique, esthétiqueLUC ROBÈNE (U. de Bordeaux, THALIM) et SOLVEIG SERRE (CNRS, THALIM) La scène punk au prisme de la presse musicale CONCLUSION
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Le Présent et ses doubles. Anticipation, réalité décalée et uchroniedans le roman français contemporain(1950-2010)
Le présent et ses doubles : Anticipation, réalité décalée et uchroniedans le roman français contemporain(1950-2010) 30-31 janvier 2015 Journée d’études de la SELF XX-XXI, organisée parSimon Bréan (Université Paris-Sorbonne) etIrène Langlet (Université de Limoges), avec le soutien du CELLF (Paris-Sorbonne), de EHIC (Limoges) et de THALIM (Paris 3 Sorbonne Nouvelle). Selon François Hartog, au xx esiècle s’est jouée une importante évolution dans le rapport au temps. Au «futurisme» – entendu «comme la domination du point de vue du futur» ( Régimes d’historicité, 2012, p.149) – se serait substitué le régime du «présentisme», caractérisé par la valorisation de l’éphémère et de l’immédiat ( ibid. , p.156-157). L’attention au présent caractérise une large part de la littérature française du second xx esiècle, volonté d’engagement, prolongement du primat réaliste, exploration des méandres du moi ou encore sensibilité à l’actuel sous toutes ses formes. Néanmoins, le souci du présent imprègne tout autant les modalités romanesques qui sembleraient s’en éloigner, et qui offrent du monde contemporain non des reflets, mais des figures dédoublées, anamorphosées, par le biais de l’anticipation, de l’uchronie et plus largement d’une réalité décalée. C’est la tension établie entre représentation de l’ailleurs et retour au présent que cette journée d’étude se propose d’examiner. Vendredi 30 janvier 2015 Maison de la Recherche de Paris-Sorbonne,28 rue Serpente 75006,Salle 035 9h30 Accueil des participants 10h00 Ouverture (I. Langlet et S. Bréan) «Présenter» le passé 10h15 Margaret Gray (Indiana University) : «Prépositions subversives et présents uchroniques dans Un An et Je m’en vais de Jean Echenoz.» 10h45 Discussion et pause café 11h15 Andreea-Maria Diaconescu (Bucarest) : «La mémoire desorigines entre la chronologie et l’uchronie dans l’œuvre de Pascal Quignard» 11h45 Alain Schaffner (Paris 3) : «Emmanuel Carrère et l’uchronie» 12h15-12h30 Discussion Écrire contre le présent 14h00 Juliette Feyel (Cambridge University) : «Présent rétrospectif et détour post-humain chez Michel Houellebecq» 14h30 Discussion et pause café 15h00 Pascal Mougin (Paris 3) : «Le refus du monde tel qu’il est : vertus et ambivalences de quelques fictions contemporaines (Vasset, Haenel, Peyrebonne)» 15h30 Xavier Garnier (Paris 3) : «Personnages obsédés et résistance du présent dans les romans de Kossi Efoui» 16h-16h30 Discussion et conclusion de la journée Samedi 31 janvier Centre Censier, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle,13 rue Santeuil 75005,Amphi D02 9h30 Accueil des participants Présences du futur 10h00 Isabelle Périer (Grenoble-Stendhal 3) : «Maurice G. Dantec ou le vertige des contrastes» 10h30 Irène Langlet (Limoges) et Simon Bréan (Paris-Sorbonne) : «L’écriture aux présents de L. L. Kloetzer» 11h Discussion 11h30-12h30 Rencontre avec Laurent Kloetzer, écrivain, co-auteur de CLEER et d’ Anamnèse de Lady Star .
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Auto/fiction, journal
Auto/fiction, journal, 2.2 Open Issue The issue is open to all kinds of applied and theoretical papers on autofiction. Contributions should be written in English and may vary in length from 3000 to 12000 words. Reviews should not be more than 1000 words. In addition to scholarly papers, we invite contributions in the form of book reviews, calls for papers, announcements of conferences etc. All contributions must adhere to the MLA style sheet (7th Edition) with an abstract and keywords.All methods and approaches are welcome. Potential themes include but are not limited to: Fact, Fiction & autofiction Metafiction Surfiction Faction Auto-narration Auto-fabulation Autobiographical novel Autobiography and autofiction The self-fictionalization The author and his/her double Frontiers of the writing itself Narrative and fiction Narrative analysis Narrative and autofiction Theories of autofiction Self-representational Writing Online Writing of the Self Fake Autobiographies Auto-ethnographies Autofiction in Cartoons Autofiction in Dance and Film Indigenous autofiction Autofictions of ‘ordinary people’ Autobiography in Translation Autofiction and the body Autofiction and the law Autofiction and human rights Autofiction and sexuality Visual autofiction Psychoanalysis Cultural analysis and autofiction Deadline for full-length texts: April 15, 2015 For more information, please feel free to contact: autofiction@hotmail.com or shashienglish@gmail.com or isabelle.grell@gmail.com
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Séminaire Mérimée
SEMINAIRE MERIMEE Dans le cadre de l’École doctorale de Littérature française et comparée de Paris 3-Sorbonne Nouvelle et du Centre de Recherches sur la Poétique du XIX e siècle (CRP 19), ce séminaire de recherche, ouvert à tous, propose d’étudier l’œuvre et les activités de Mérimée dans leur diversité pluridisciplinaire. Le prochain séminaire a lieu le samedi 24 janvier, de 9 h 30 à 12 h 30, à la Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris, dans la salle des Conférences de l’École doctorale de Littérature française et comparée de Paris 3 (à gauche sous le porche Galerie Rollin, au fond de la galerie escalier C, 2 e étage à gauche, salle à gauche dans le couloir). Programme : Jelena NOVAKOVIC (Université de Belgrade), « La Guzla de Prosper Mérimée et les chants populaires des Slaves du sud» Sophie RABAU (Paris 3), «Sauver Carmen ? Pour un commentaire créatif» Prochains séminaires : 21 mars 2015 Thierry SANTURENNE (Paris 4), « Venus de Schoeck : un avatar lyrique de La Vénus d'Ille » Alexandre ZVIGUILSKY (Musée Européen Ivan Tourguéniev), «Mérimée, d'après la correspondance générale de Tourguéniev» 30 mai 2015 Daniel Henri PAGEAUX (Paris 3), «Sur quelques Noirs mériméens» Carmen RAMIREZ GOMEZ, «Réécriture de l’histoire dans la correspondance de Mérimée avec Mme de Montijo» Contact : Antonia FONYI, 139, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 Paris, 01 43 44 96 36, antonia.fonyi@wanadoo.fr
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Programme transatlantique de collaboration en humanitésnumériques - Deuxième appel
Programme transatlantique de collaboration en humanitésnumériques - Deuxième appel Date limite : 30 avril 2015 La FMSH a le plaisir d'annoncer le deuxième appel à projets de son programme de bourses dans les humanitésnumériques. Grâce à une généreuse subvention de la Fondation Andrew W. Mellon, la FMSH cofinancera des projets de collaborationtransatlantique dans le domaine des humanités numériques, et plus particulièrement de la « philologie numérique». À cejour, les financements dans ce domaine ont été surtout limités aux collaborations entre pays européens. En finançant lesprojets collaboratifs entre chercheurs américains et chercheurs européens, le programme FMSH-Mellon soutiendra leschercheurs qui veulent renouveler le domaine des études littéraires à travers les outils numériques. Le programme vise àpermettre le partage des connaissances et des méthodes, la diffusion des bonnes pratiques et des outils communs, et àfaire connaître le travail des chercheurs. Le programme financera exclusivement les projets de collaboration transatlantique entre les universités américaines eteuropéennes. Il cofinancera jusqu'à 55% du coût total du projet par an. •Appel 2015 Dates importantes : •Date limite de soumission des dossiers : 30 avril2015 •Annonce des lauréats : Septembre 2015 •Versement du financement : Octobre 2015 Avant de soumettre le dossier, les candidats sont invités àprendre contact avec le secrétariat du programme à la FMSHà l’adresse mail suivante :transatlantic.dh@msh-paris.fr Les candidats doivent consulter l'ongletApplicationprocess, en particulier la liste des documents à fournir, quidoivent être envoyés àtransatlantic.dh@msh-paris.frenmême temps que leformulaire de candidatureest validé.
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La découverte scientifique dans les arts : persistance et mutation de la merveille du xix e siècle à nos jours
La découverte scientifique dans les arts: persistance et mutation de la merveille du XIX e siècle à nos jours Programme jeunes chercheurs coordonné par Azélie Fayolle et Yohann Ringuedé, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, 19 et 20 novembre 2015, Laboratoire LISAA-Littérature, Savoirs et Arts-EA4120 ,Comité scientifique : Juliette Azoulai, Carmen Husti, Gisèle Séginger. Ce colloque, coordonné par des doctorants soutenus par des enseignants-chercheurs titulaires, s'adresse en particulier aux jeunes chercheurs, mais les chercheurs confirmés désireux d'enrichir le projet peuvent apporter leur contribution. Découverte scientifique et arts : voilà un couple dont l’union, quoique fort ancienne, a beaucoup évolué au fil des siècles. De l’Antiquité jusqu’à la Renaissance (et même parfois au-delà), la transmission des découvertes scientifiques n’a pas eu de forme spécifique; on communiquait ses propres découvertes comme on composait une œuvre de fiction. Science et littérature partageaient le même langage (de Lucrèce au Songe de Kepler): les inventeurs étaient tout autant des hommes de lettres. De fait, la science ne reposait pas alors sur le modèle de la démonstration par des preuves expérimentales; la découverte scientifique pouvait passer par des procédés littéraires de fictionnalisation, de recours à l’imaginaire et de subjectivation. Elle était donc naturellement liée à la merveille, parce que toutes deux se disaient de la même façon: ainsi en est-il des wunderkammer et autres mirabiliae , mais aussi de la plupart des récits de voyage à but scientifique. L’alchimie était pensée comme une entreprise merveilleuse dont la production, quoique scientifique, relevait du prodige. Avec la science moderne, une nouvelle épistémè se met en place: sciences et arts sont a priori relégués dans deux champs opposés au point qu’ils en viennent à constituer un couple antinomique. Néanmoins, les épistémologues et les historiens des sciences contestent depuis le xx e siècle la conception d’un progrès cumulatif du savoir scientifique et attirent notre attention sur les processus d’invention scientifique et le rôle de l’imaginaire dans l’expérimentation et la découverte. A fortiori , dans la littérature et les arts, qui ne suivent pas strictement l’histoire des sciences, les représentations ne rendent pas toujours exactement compte de l’état des connaissances les plus contemporaines (les savoirs représentés sont parfois dépassés). Ainsi peuvent être mises en scène des découvertes scientifiques qui sont parfois réelles et contemporaines, parfois fictives et qui anticipent sur l’état de la science, ou inversement archaïques. Ce que nous nous proposons d’interroger, ce sont les relations qu’entretiennent les sciences et les arts par le biais de cette articulation spécifique. Plusieurs pistes pourront être explorées:Quelles sont les nouvelles stratégies de mise en scène de la découverte scientifique?Quelles sont les modalités de contextualisation de la découverte scientifique: le traitement du lieu (persistance de l’exotisme dans le récit de voyage, description sanctuarisée des laboratoires et autres observatoires astronomiques qui confinent la science dans des espaces clos réservés aux spécialistes, concordance entre la profondeur matérielle et l’antériorité chronologique en archéologie, géologie et paléontologie, etc.), des objets (décrits comme surprenants, formidables, etc.), des portraits de savants, réels ou fictifs (que l’on loue, canonise ou condamne), le rapport au temps (dilaté ou condensé à l’extrême).Y a-t-il un style de la découverte ? Comment se caractérise-t-il selon les époques? Comment contribue-t-il parfois au développement d’un merveilleux scientifique?Le récit de découverte poursuit-il un but, a-t-il une fonction (pédagogique, didactique, propédeutique, politique, sociale, morale, éthique, philosophique)?Comment met-on en scène la découverte scientifique dans des textes littéraires non romanesques, au théâtre (on peut penser à Jenner de Flaubert, Bouilhet et Du Camp, Galilée de Ponsard, La Vie de Galilée de Brecht, etc.), ou en poésie?L'idée même de découverte scientifique renvoie à une certaine conception de l'histoire et du temps dont relève entre autres l’idée hugolienne de «rature» ( William Shakespeare )ainsi que la théorie des âges comtiens de l’humanité :la temporalité de la découverte relève du discontinu, de la révolution, et donc de l’exceptionnel. L’idée de progrès en est-elle nécessairement indissociable?Il arrive que les romans d’anticipation mettent en scène des découvertes scientifiques, témoignage d’une redéfinition du merveilleux qui se manifeste souvent dans le domaine scientifique. Les propositions de contribution (titre provisoire et résumé de 15 à 20 lignes accompagnés d’un CV d’une demi-page) pourront relever de divers champs artistiques et devront être envoyées avant le 15 avril 2015 sous format électronique à l’adresse: decouvertes.arts@gmail.com
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Desmarets de Saint-Sorlin, Clovis ou la France chrétienne
Référence bibliographique : Desmarets de Saint-Sorlin (Jean), Clovis ou la France chrétienne , Classiques Garnier, collection "Société des Textes Français Modernes ", 2015. EAN13 : 9782865032921. Desmarets de Saint-Sorlin (Jean), Clovis ou la France chrétienne 978-2-86503-292-1 573 p. 30 € Clovis , épopée romanesque, vise à montrer que la gloire de la nation française, celle de la monarchie et celle de la religion catholique relèvent d'un même dessein de la Providence divine. Cet ample poème est l'un des meilleurs de sa génération pour l'agencement des épisodes et la qualité des vers. Table des matières
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"A War of No Common Description". La réception transnationale de Waterloo au XIX e s.
À l’occasion du bicentenaire de la Bataille de Waterloo, le Centre for Reception Studies ( www.receptionstudies.be ) de la KU Leuven organise un colloque sur la réception transnationale de l’évènement au 19 e siècle. Des études récentes ont démontré de façon convaincante que la Bataille a engendré des réactions sociopolitiques et culturelles incisives qui ont profondément affecté la théorie et la production esthétiques du 19 e siècle, ainsi que les concepts de nation, d’histoire, de communauté et de mémoire culturelle. En tant qu’évènement clé menant à la disparition de la France napoléonienne et à l’émergence de l’Europe post-napoléonienne comme nouvel espace géopolitique et culturel, la Bataille est longtemps restée enfermée dans des idéologies et des historiographies. Ce colloque se veut une invitation ouverte à reconsidérer la Bataille et sa large réception culturelle au 19 e siècle. Dans le cadre interdisciplinaire de la critique littéraire et de l’historiographie, de la réception et des études de la mémoire culturelle, nous acceptons des communications qui abordent la réception de Waterloo dans la littérature, les périodiques, les arts graphiques, l’historiographie, sur les monuments et d’autres supports. L’objectif principal est la réception au Royaume-Uni, en France, dans la Confédération/l’Empire allemand et les Pays-Bas, mais l’étude d’autres régions est également encouragée. Le colloque aura lieu à Bruxelles, la capitale multilingue et culturellement hybride de la Belgique et de l’Europe, située à seulement 20 km de Waterloo. La lingua franca du colloque sera l’anglais, mais les contributions peuvent être présentées dans d’autres langues. Dans les propositions de communications la langue de la présentation devra être indiquée. Une sélection d’articles sera publiée sous forme d’un volume d’essais ou d’un numéro spécial d’une revue. Les questions qui peuvent être traitées :Comment la Bataille a-t-elle été commémorée dans les œuvres littéraires, les périodiques, les biographies, les œuvres d’art, sur les monuments, etc.?Comment cette réception se situe-t-elle par rapport à l’idéologie nationaliste dominante de l’historiographie du 19 e siècle?Comment les écrivains ont-ils intégré la Bataille dans leurs écrits privés et/ou publics?Y a-t-il eu une interaction transnationale significative et si oui, est-ce que cette perspective transnationale corrige et/ou complète la perspective nationale traditionnelle ?Est-ce que cette réception a transgressé les frontières nationales par des traductions, des adaptations, la recension d’articles de revues ou d’autres moyens encore ?Peut-on détecter l’émergence d’un espace culturel européen à la suite de la Bataille, parallèlement à celle d’un ordre géopolitique européen post-napoléonien dans les décennies qui ont immédiatement suivi l’évènement ?Conférenciers invités Jeffrey N. Cox (University of Colorado at Boulder) Norbert Eke (Universität Paderborn) Jean-Marc Largeaud (Université François Rabelais de Tours) Philippe Raxhon (Université de Liège) Peter Philipp Riedl (Universität Freiburg) Philip Shaw (University of Leicester) Jeroen Van Zanten (Universiteit Amsterdam) Janneke Weijermars (Rijksuniversiteit Groningen) Les propositions (max. 250 mots) de communications d’une durée de 20 minutes doivent être envoyées avant le 20 mars 2015 à un des organisateurs du colloque : - elke.brems@kuleuven.be (pour la réception dans les Pays-Bas) - j.ceuppens@kuleuven.be (pour la réception dans les régions germanophones) - francis.mus@kuleuven.be (pour la réception dans les régions francophones) - tom.toremans@kuleuven.be (pour la réception britannique et dans d’autres régions). Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du colloque ( www.waterloo19.be ). Les candidats retenus seront avertis avant le 15 avril 2015.
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S. Dufoix, La dispersion. Une histoire des usages du mot diaspora

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G. Briguglia, Marsile de Padoue
Référence bibliographique : Briguglia (Gianluca), Marsile de Padoue , Classiques Garnier, collection "Savoirs anciens et médiévaux ", 2015. EAN13 : 9782812434297. Briguglia (Gianluca), Marsile de Padoue 978-2-8124-3429-7 232 p. 29 € Marsile de Padoue est un des philosophes politiques les plus audacieux et brillants du Moyen Âge. Ce livre en analyse les idées et la pensée, les mettant en relation avec les événements politiques dont Marsile fut le protagoniste, au côté de l'empereur Louis de Bavière. Table des matières
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Séminaire "Le Printemps des poètes" 2015 : Le Rondeau
UNIVERSITE PARIS-SORBONNE Séminaire «Le Printemps des poètes» Année 2015: Le Rondeau Organisation: Sylvie Lefèvre, Clotilde Dauphant, Jacqueline Cerquiglini-Toulet, Sarah Delale ❦Labyrinthe de mots ou figure du cercle, le rondeau continue de poser des questions sur sa forme, simple ou complexe, sur ses origines et son évolution dans le temps long. Chanson, rondel de carole, rondel pour le Moyen Age, le rondeau revient comme pièce de circonstances et jeu archaïque au xvii e siècle. Les poètes du xix e distinguent nettement rondeau et rondel; les éditeurs de poésie médiévale commencent de se diviser sur la reprise du refrain. Pratiques, esthétique et histoire de la forme seront au centre de ce premier séminaire. Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, salle D 223. Horaire: 10h-12h. Calendrier des séances 1. Vendredi 30 janvier: Introduction «Aux armes, etc.» Clotilde Dauphantsur les rondeaux d’Eustache Deschamps 2. Vendredi 13 février Patricia Stirnemann et Nathalie Koble sur les rondeaux de la Saint-Valentin 3. Vendredi 13 mars Agathe Sultan et Isabelle Ragnard sur la structure poétique et musicale des rondeaux 4. Vendredi 10 avril Jacqueline Cerquiglini-Toulet sur les Cent cinq rondeaux d’amour 5. Vendredi 15 mai Hélène Basso sur les rondeaux de Marguerite d’Autriche
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I. Bouvrande, Le Coloris vénitien à la Renaissance. Autour de Titien
Référence bibliographique : Bouvrande (Isabelle), Le Coloris vénitien à la Renaissance. Autour de Titien , Classiques Garnier, collection "Arts de la Renaissance européenne ", 2015. EAN13 : 9782812433610. Bouvrande (Isabelle), Le Coloris vénitien à la Renaissance. Autour de Titien 978-2-8124-3361-0 369 p. 46 € Cet ouvrage s'intéresse aux œuvres et au discours des lettrés de la Renaissance sur la peinture et notamment sur les questions de style. L'œuvre de Titien y tient une place de première importance. La majorité des analyses sont consacrées à son corpus, ample et couvrant la majeure partie du Siècle d'or. Table des matières
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Études Stéphane Mallarmé , 2014, n° 2
Référence bibliographique : Études Stéphane Mallarmé. 2014, n° 2, Classiques Garnier, 2015. EAN13 : 9782812437755. Études Stéphane Mallarmé. 2014, n° 2 978-2-8124-3775-5 159 p. 39 € Ouverte à toutes les approches, cette revue annuelle s'adresse aux chercheurs, spécialistes ou simples amateurs qui s'intéressent à la vie et à l'oeuvre de Stéphane Mallarmé. Table des matières
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La lettre et ses usages dans le champ francophone belge (revue Textyles )
La revue Textyles invite les chercheurs qui étudient l’épistolaire à proposer un article pour son numéro à paraître en 2015 sur le thème de la lettre et ses usages dans la littérature belge de langue française. Si le phénomène de la correspondance, de l’épistolaire ou l’écriture de la lettre a fait l’objet d’études ponctuelles, peu de travaux académiques se sont arrêtés au champ littéraire belge comme terrain d’investigation. Nous proposons de pallier cette lacune avec ce numéro que nous souhaitons aussi riche que diversifié. À la fois monologue et dialogue, la lettre est une production littéraire hautement codifiée, problématique dans son mode d’élocution et de transmission. Par l’absence des protagonistes, elle est pensée comme un moyen d’établir des ponts entre des espaces éloignés et des temps aussi différents que différenciés. Contrairement à la conversation orale, qui suppose l’improvisation à l’intérieur d’un temps et d’un espace communs aux locuteurs, la lettre est toujours préméditée, son message est réfléchi par l’un et par l’autre correspondants, tous deux pris séparément dans leur temps et espace respectifs où s’actualise la communication. Elle est le support d’enjeux esthétiques et stratégiques utilisés afin de construire un discours du vrai et une représentation du moi qui s’énonce par les mots déposés sur la feuille fine pour la lettre intime, et sur papier épais pour la lettre administrative. Certes, les avancées technologiques et l’arrivée du courriel modifient la manière de livrer le message des absents, mais cela n’empêche aucunement la lettre d’apparaître encore dans la littérature et le cinéma, comme si elle détenait un pouvoir énigmatique que seul son support pouvait livrer. Si sa représentation dans la production symbolique a certainement changé, il n’en demeure pas moins qu’elle est l’incarnation de l’absence et la présence d’une conscience se livrant par-delà les dimensions connues. Comme le propose Frédérique Donovan, la lettre dans la fiction suppose une théâtralité qui lui est propre et l’on peut s’étonner qu’à l’ère postmoderne, elle participe encore à l’intrigue en la préparant, l’accompagnant ou en la résolvant; d’autant plus que son usage réel tend à disparaître. Avec la décision du Canada de cesser de livrer le courrier à domicile, il est en effet possible d’imaginer qu’avant la moitié du présent siècle, la correspondance, telle qu’on la connaît aujourd’hui, disparaitra de nos us et coutumes. Faut-il donc penser qu’aux temps de la lettre observés par Béatrice Didier (temps de l’acheminement, de l’écriture, du correspondant, celui vécu par l’épistolier), il faille bientôt ajouter celui de l’époque de la lettre, comme si elle pénétrait déjà dans le royaume du temps passé? Le sujet qui énonce et s’énonce dans la lettre organise-t-il une résistanceou voit-il dans le courriel un espace propice à l’expression de l’épistolier ? Depuis longtemps, le journal et la lettre ont été comparés: de longues lettres fleuves oublient en effet parfois qu’elles s’adressent à autrui, alors qu’il n’est pas rare de retrouver des pages de journal qui interpellent un lecteur, comme si le diariste s’adressait à un correspondant. Ces deux modalités d’écriture intime sont aussi parfois le théâtre d’une interaction où la lettre vient se déposer dans le journal qui prend alors la fonction d’une glose sur la lettre précisant la nature de la relation et redéfinissant autant l’épistolier que son destinataire. Dans cette fonction glossique, le journal devient un épitexte de la lettre, un métadiscours du moi sur ego, de moi sur alter, de moi sur la relation épistolaire; il est conscience qui se réfléchit. Le journal ouvre-t-il ses pages au courriel comme il le fait aux lettres? Le courriel est-il seulement du même registre intime que la lettre, ou assiste-t-on à la naissance d’un micro-genre littéraire ? Le monde en évolution diminue-t-il la volonté de correspondre par les lettres? Prière de faire parvenir une proposition d’article au plus tard le 1 er février 2015 à l’adresse suivante: jean.plamondon@unibo.it . Les articles retenus à la suite du processus d’évaluation seront envoyés au plus tard le 1 er mai 2015.
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Cahiers Louis Dumur , 2014, n° 1
Référence bibliographique : Cahiers Louis Dumur . 2014, n° 1, Classiques Garnier, 2015. EAN13 : 9782812433597. Cahiers Louis Dumur . 2014, n° 1 978-2-8124-3359-7 205 p. 48 € Les Cahiers Louis Dumur sont une revue consacrée à l'évocation de la vie et de l'œuvre de Louis Dumur, au Mercure de France et à l'activité littéraire du début du vingtième siècle. Table des matières
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