Référence bibliographique : Les actes du Colloque doctoral «Subjectivité et relativisme de l'écrivain aux XXe et XXIe siècles», , 2012.
– « Dans le territoire du roman, on n’affirme pas : c’est le territoire du jeu et des hypothèses », dit Kundera. Tel est l’art de l’essai romanesque : on ne juge pas, on ne se hâte pas vers « une » réponse, mais on médite les interrogations et on interroge les méditations. Le geste d’un écrivain qui tente de brouiller sa présence dans son livre tout en assumant le rôle de générateur du livre ne nous est pas inconnu. Flaubert, Broch, Musil, Fowles...
L’écrivain montre-t-il, par le processus de sa création, comment vivre la dichotomie entre la subjectivité et le relativisme ? –
Les actes du colloque doctoral de littérature « Subjectivité et relativisme de l’écrivain aux XXe et XXIe siècles » qui s’est tenu les 14 et 15 octobre 2011 à l’Université de Strasbourg ont été publiés en ligne.
Dans ce recueil, assorti d’une préface et d’une introduction, sont rassemblés onze textes : les deux premiers articles traitent de Milan Kundera, permettant d’entrer plus avant dans la problématique du colloque qui s’inspire directement du contexte kundérien. Suit une série d’analyses interculturelles : on y découvrira (ou approfondira) des écrivains d’origine belge, roumaine, portugaise, américaine et japonaise (Georges Rodenbach, Robert Poulet, Garabet Ibraileanu, José Saramago, Philip Roth, Arimasa Mori). Enfin, sont traités des écrivains européens dans l’ordre chronologique, du début XXe siècle au début XXIe siècle (James Joyce, Raymond Roussel, Thomas Bernhard, Marcel Proust, Jean-Philippe Toussaint).
Ce colloque fut un lieu de rencontres et d’échanges intenses, et nous souhaitons aujourd’hui que le dialogue se poursuive entre le lecteur et ces textes.
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