L'invention du mauvais goût à l'âge classique (XVIIe-XVIIIe siècle)Sous la direction de Carine Barbafieri et Jean-Christophe AbramoviciPeeters, Coll. "La république des lettres 51", 2013.440 p.EAN: 978904292627155 EURPrésentation de l'éditeur:L’histoire de la catégorie du mauvais goût suit de très près celle du (bon) goût : dès la fin du XVIe siècle, l’expression commença à être utilisée en dehors du domaine culinaire, pour être appliquée aux lettres et aux arts dans les années 1630, puis être théorisée au début du siècle suivant. Au croisement des histoires de la littérature, de la gastronomie et des habitudes culturelles, le présent volume s’efforce de tracer les contours de ces «mauvais objets» que l’on rejeta au fil des siècles et des discours qui tous, par défaut, illustrent la relativité du Beau et du Vrai.Sommaire:Avant-proposIntroduction PARTIE I. NORMES ET DÉFINITIONS: GRAMMAIRIENS, MORALISTES ET THÉORICIENS DE LA CIVILITÉGilles SIOUFFI, Le mauvais goût des métaphores au XVIIe siècleSophie HACHE, «Ragoût» contre «cassonade». Les remarques stylistiques dans le Socrate chrestien de Guez de BalzacEric TOURRETTE, Du mauvais goût selon l’abbé de BellegardeCédric CORGNET, Il y a donc un bon et un mauvais goût. L’axiologie du goût chez La BruyèreStéphan VAQUERO, Bon goût et mauvais goût chez Gracian: auto-régulation sociale et herméneutique du sujetHélène MERLIN, Mauvais goût, familiarité, privauté: le cas de Sa Vie à ses enfants d’Agrippa d’AubignéPARTIE II. LES RÈGLES DU GOÛTMichael MEERE, La violence sur la scène classique: une question de (dé)goût?Florence de CAIGNY, Sénèque dramaturge apparaît-il de «mauvais goût» au XVIIe siècle?Anne DUPRAT, Jean Chapelain et la critique du jugement de goûtHélène BABY, La critique dramatique en France au XVIIe siècle et les dégoûts de l’abbé d’AubignacÈve-Marie ROLLINAT-LEVASSEUR, Le mauvais goût des jeux de scène à l’épreuve de l’impression théâtralePARTIE III. VULGARITÉ ET CULTURE MONDAINEFrançoise POULET, Le renouvellement du personnage comique à l’aune des critères de la civilitéCarine BARBAFIERI, Les subtiles recettes de l’équivoqueCécile LIGNEREUX, Le proverbe, faute de goût?Claudine NÉDELEC, «Fumier de Pégase» ou «élégant badinage»? Burlesque et mauvais goûtNathalie GRANDE, Galanterie et mauvais goûtLise MICHEL, Discours misogynes et plaisanteries sur le cocuage dans la littérature mondaine autour de 1660Vincent JOLIVET, Bestiaire libertin, bestiaire pornographique: quand l’animal se fait critère de mauvais goûtPARTIE IV. ASPECTS CULINAIRESAlice VINTENON, L’absinthe et le miel: interprétations d’une métaphore à la RenaissanceBéatrice FINK, Du savoir-goûter et de son manqueFrédéric CHARBONNEAU, «Tripes de morue fricassées»Jean-Christophe ABRAMOVICI, L’excrément culinaire chez SadePARTIE V. OUVERTURES ÉTRANGÈRESJuan IBÉAS, Le mauvais goût est-il espagnol, est-il français?Brigitte WELTMAN-ARON, Le mauvais goût horticole: l’art des jardins au XVIIIe siècleBibliographie
L'invention du mauvais goût à l'âge classique (XVIIe-XVIIIe siècle)Sous la direction de Carine Barbafieri et Jean-Christophe AbramoviciPeeters, Coll. "La république des lettres 51", 2013.440 p.EAN: 978904292627155 EURPrésentation de l'éditeur:L’histoire de la catégorie du mauvais goût suit de très près celle du (bon) goût : dès la fin du XVIe siècle, l’expression commença à être utilisée en dehors du domaine culinaire, pour être appliquée aux lettres et aux arts dans les années 1630, puis être théorisée au début du siècle suivant. Au croisement des histoires de la littérature, de la gastronomie et des habitudes culturelles, le présent volume s’efforce de tracer les contours de ces «mauvais objets» que l’on rejeta au fil des siècles et des discours qui tous, par défaut, illustrent la relativité du Beau et du Vrai.Sommaire:Avant-proposIntroduction PARTIE I. NORMES ET DÉFINITIONS: GRAMMAIRIENS, MORALISTES ET THÉORICIENS DE LA CIVILITÉGilles SIOUFFI, Le mauvais goût des métaphores au XVIIe siècleSophie HACHE, «Ragoût» contre «cassonade». Les remarques stylistiques dans le Socrate chrestien de Guez de BalzacEric TOURRETTE, Du mauvais goût selon l’abbé de BellegardeCédric CORGNET, Il y a donc un bon et un mauvais goût. L’axiologie du goût chez La BruyèreStéphan VAQUERO, Bon goût et mauvais goût chez Gracian: auto-régulation sociale et herméneutique du sujetHélène MERLIN, Mauvais goût, familiarité, privauté: le cas de Sa Vie à ses enfants d’Agrippa d’AubignéPARTIE II. LES RÈGLES DU GOÛTMichael MEERE, La violence sur la scène classique: une question de (dé)goût?Florence de CAIGNY, Sénèque dramaturge apparaît-il de «mauvais goût» au XVIIe siècle?Anne DUPRAT, Jean Chapelain et la critique du jugement de goûtHélène BABY, La critique dramatique en France au XVIIe siècle et les dégoûts de l’abbé d’AubignacÈve-Marie ROLLINAT-LEVASSEUR, Le mauvais goût des jeux de scène à l’épreuve de l’impression théâtralePARTIE III. VULGARITÉ ET CULTURE MONDAINEFrançoise POULET, Le renouvellement du personnage comique à l’aune des critères de la civilitéCarine BARBAFIERI, Les subtiles recettes de l’équivoqueCécile LIGNEREUX, Le proverbe, faute de goût?Claudine NÉDELEC, «Fumier de Pégase» ou «élégant badinage»? Burlesque et mauvais goûtNathalie GRANDE, Galanterie et mauvais goûtLise MICHEL, Discours misogynes et plaisanteries sur le cocuage dans la littérature mondaine autour de 1660Vincent JOLIVET, Bestiaire libertin, bestiaire pornographique: quand l’animal se fait critère de mauvais goûtPARTIE IV. ASPECTS CULINAIRESAlice VINTENON, L’absinthe et le miel: interprétations d’une métaphore à la RenaissanceBéatrice FINK, Du savoir-goûter et de son manqueFrédéric CHARBONNEAU, «Tripes de morue fricassées»Jean-Christophe ABRAMOVICI, L’excrément culinaire chez SadePARTIE V. OUVERTURES ÉTRANGÈRESJuan IBÉAS, Le mauvais goût est-il espagnol, est-il français?Brigitte WELTMAN-ARON, Le mauvais goût horticole: l’art des jardins au XVIIIe siècleBibliographie