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J.-P. Ravaillet, J. Ecuyer-Ravailler, Demain le soleil rayonnera.1850-1950. Pour le pain, la liberté et la fraternité


Du colonial au mondial : littératures et études littéraires nationales à l'épreuve (Paris 8 & Nanterre)

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Journée organisée dans le cadre du Projet "Du colonial au mondial: littératures et études littéraires nationales à l’épreuve", soutenu par l’Université Paris Lumière, par l’EA 369 Études Romanes et l’EA1586, Centre des Sciences des Littératures de Langue Française (CSLF), de l’Université Paris Nanterre, par TransCrit (EA 1569), de l’Université Paris 8 Saint-Denis, et par l’Institut Universitaire de France (IUF). Samedi 5 novembre - matin 10h Ouverture des travaux : Silvia Contarini (Centre de Recherches Italiennes, EA 369 Études Romanes, Université Paris Nanterre), Claire Joubert (TransCrit, EA 1569, de l’Université Paris 8 Saint-Denis) et Jean-Marc Moura (EA1586, Centre des Sciences des Littératures de Langue Française, Université Paris Nanterre, et IUF) 10h30-12h30 Modératrice : Françoise Kral, Université de Caen Iain Chambers , Université de Naples - L’Orientale « Mediterranean archives and migrating modernities » Maria Calafate Ribeiro , Centre d’Études Sociales, Université de Coimbra, « Post-mémoires d’Europe et le cas portugais » Lidia Curti , Université de Naples - L’Orientale « Writing borders: women’s literature of migration in Italy » Débat Pause déjeuner Samedi 5 novembre - après-midi 14h00-16h00 Modératrice : Sylvie Bouffartigue, Université de Versailles Saint-Queintin-en-Yvelines Ottmar Ette , Université de Potsdam « Les études transaréales et les littératures du monde: le cas de la ville de Tanger » Pascale Rabault-Feuerhahn , CNRS – UMR Pays germaniques « L’histoire transnationale des études orientales » Jennifer Burns , Université de Warwick « Transnational Italy » Débat 16h30 Clôture des travaux

N. K. Hayles, Lire et penser en milieux numériques

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//www.fabula.org/actualites/documents/76319.jpgN. Katherine Hayles, Lire et penser en milieux numériques .Attention, récits, technogenèse Grenoble, ELLUG, coll. "Savoirs Littéraires et Imaginaires scientifiques", EAN13:9782843103285 Par un mélange de panoramas théoriques remarquablement synthétiques et d’études de cas approfondies, tirées de la littérature et des arts contemporains, N. Katherine Hayles montre comment nous pensons par les médias, avec les médias et à côté des médias. Son livre suit les conséquences des bouleversements suscités par les médias numériques dans les humanités et les sciences sociales, à l'heure où les disciplines traditionnellement fondées sur l'imprimé telles que la littérature, l'histoire, la philosophie, la religion ou l'histoire de l'art se réorientent sous l’influence du numérique. En contrepied des discours lamentatoires largement répandus, ce livre nous aide à repérer dans les transformations actuelles l’émergence de nouvelles formes de cultures, inédites et passionnantes, impliquant de nouveaux régimes d’attention (appareillée), de nouveaux modes de création (collective) et de nouvelles visualisations du monde (multi-dimensionnelles). En contrepied d’un transhumanisme dépolitisé, il souligne que nos interactions avec les médias numériques sont incarnées, qu’elles produisent des effets sur le corps au niveau physique, et qu’elles s’inscrivent dans des conflits sociaux que la technologie ne suffira aucunement à résoudre par elle-même. Ce livre nous décrit un avenir déjà présent, mais dont les choix les plus importants restent encore devant nous. Il est écrit pour nous aider à les négocier. Table des matières Préface Comment nous pensons Médias numériques et technogenèse contemporaine Premier interlude Pratiques et processus des médias numériques Les humanités numériques Une problématisation en cours Comment nous lisons Lecture rapprochée, hyperlecture, lecture machinique Second interlude Les complexités de la technogenèse contemporaine TIC-TOC Temporalités complexes et technogenèse contemporaine La technogenèse en action Troisième interlude Récit et base de données Récit et base de données L’histoire spatiale et les limites de la symbiose Données transcendantes et récit transmédia Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde de Steven Hall Cartographier le temps, représenter les données L’esthétique spatiale de Ô Révolutions de Mark Z. Danielewski Épilogue : Une lecture machinique de Ô Révolutions Par N. Katherine Hayles et Allen Beye Riddell Remerciements Bibliographie Index Vous pouvez commander cet ouvrage:chez votre libraire auprès de FMSH-diffusion, 18-20, rue Robert Schuman, 94220 Charenton-le-PontDirectement en ligne sur le site : http://www.lcdpu.fr/ou auprès des ELLUG: http://ellug.univ-grenoble-alpes.fr/

Thinking Work / Penser le travail, London Postgraduate French Conference

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Thinking Work/Penser le travail The London Postgraduate French Conference Friday 4 November 2016 Room G35, Institute of Modern Languages Research, University of London, Senate House, Malet Street, London WC1E 7HU Keynote speaker: Dr Claire White (King’s College London) Thinking work – in all its forms and modes, in all its intensities and absences – has been a source of constant inspiration and concern for French and Francophone contexts across art, literature, film, philosophy, and political thought. What does it mean to work, or for something to stop working? What is the subjectivity, the phenomenology, the economy, the psychology, or even the neurology of work? ‘Digging’ (Dr Claire White, King’s College London) In the last part of her autobiography, Histoire de ma vie (1847-54), George Sand looked back to the beginnings of her career as a writer. It was a vocation, she reflected, that had assured her financial autonomy, allowing her to disentangle herself from an unhappy marriage. But it was also a form of compromise: she would much rather, she claims, have been a digger than a writer. This paper explores the politics – above all, class politics – at work in Sand’s fantasy of a life of hard labour. I will look at how Sand interrogates, across her writing, the prevailing divisions between intellectual, aesthetic and manual work. And I’ll ask: what dream of solidarity underpins her wish to turn the soil? Can we place this fantasy at the heart of her reflections on the legitimacy and ethics of being a writer – not least, in the face of those of her contemporaries, her dear correspondent Flaubert included, who constructed a mythology of literary craftsmanship? Are we to understand Sand’s writing ultimately as a displaced form of manual work – or digging? 09:00 – 9:20 Registration and coffe 09:20 – 09:30 Opening remarks 09:30 – 11:00 Panel 1: Artwork (Chair: Kate Brook) Alexandrine Théorêt (Montréal), ‘Le Temps du travail, le temps de l’œuvre par l’artiste québécois Nicolas Grenier, ou la redéfinition des règles du marché de l’art’ Camille Prunet (Paris 3) ‘Julien Prévieux: l’art au travail’ Loïc Le Gall (Centre Pompidou) ‘L'artiste et le voyage: le travail sous-jacent’ 11:00 - 11:15 Break 11: 15- 12:15 Keynote address (Chair: Kate Foster) Dr Claire White (KCL) ‘Digging’ 12:15 – 13: 15 Lunch (own arrangements) 13:15 – 15:15 Panel 2: Unworking (Chair: Ben Dalton) Anne-Marie David (Montréal) ‘L’après du travail’ Madeleine Chalmers (Cambridge) ‘Forged in the crucible: thinking work in Didier de Chousy’s Ignis (1883)’ Christos Andrianopoulos (Paris 10) ‘Le désœuvrement et l’idée de classe «utile» chez Saint-Simon’ Marie Chabbert (Oxford), ‘Can we ever escape functionalism? Thinking work and inoperativity with Marcel Mauss and Georges Bataille’ 15: 15 – 15: 30 Refreshment break 15:30 – 17: 00 ASMCF Panel: Reworking, underworking (Chair: Igor Reyner) Joshua Richeson (Paris 8) ‘Anti-Work, Machines and Traps: Working Notes on a Philosophy of the Dispositif’ Rachel Nadon (Montréal) ‘Le travail de la littérature, la littérature au travail: propositions sur un imaginaire économique de la littérature’ Dorthea Fronsman-Cecil (UCLA) ‘Chômage grotesque: representations of the changing face of labor in France within the grotesque fabulism of Julien Campredon’s Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes’ (2013) 17: 00 – 17: 15 Break 17:15 – 18: 45 Panel 4: Working through Writing (Chair: Adina Stroia) Krysteena Gadzala (Waterloo) ‘Le double travail de deuil dans L’enfant hiver de Virginia Pésémapéo Bordeleau’ Rebecca Rosenberg (Nantes) ‘Working through and in Depression: Céline Curiol’s Un quinze août à Paris: Histoire d’une dépression and Chloé Delaume’s Éden matin midi et soir’ Gert-Jan Meyntjens (KU Leuven) ‘Martin Page’s Literary Advice: How to Work as a Writer’ 19:00 Wine reception 20:00 Conference dinner (China City) Ben Dalton, Kate Foster and Adina Stroia Registration : https://www.eventbrite.co.uk/e/thinking-work-2016-tickets-28453998676?utm_source=eb_email&utm_medium=email&utm_campaign=order_confirmation_email&utm_term=eventname&ref=eemailordconf Website : https://thinkingworkconference2016.wordpress.com Event page : https://www.facebook.com/events/607819762755018/

"Circulation des textes sapientiels". 7e Colloque ALIENTO : (Lorraine et Paris)

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Appel à communications - 7e Colloque International ALIENTO (Analyse Linguistique et Interculturelles des ÉNoncés sapientiels brefs et de leur Transmission Orient/occident/occident/orient) ,ANR 13-BSH3-0009-01,Nancy/Lunéville – Paris, 16-19 octobre 2017 Circulation des textes sapientiels : similarités, divergences, implication Résultats du projet et présentation de la plateforme de consultation de la base de données ALIENTO .Argumentaire et inscriptions sur ce lien Nous vous invitons à renvoyer vos résumés pour le 30 mars 2017 à : Marie-Christine Bornes Varol Professeur des Universités (INALCO - Paris) CERMOM EA 4091 Porteur du projet ALIENTO www.aliento.eu 00 33 (0) 1 40 05 98 83 varol@noos.fr Marie-Sol Ortola Professeur des Universités (UdL Nancy) LIS EA 7305 Porteur du projet ALIENTO www.aliento.eu 00 33 (0) 3 83 73 83 01 marie-sol.ortola@univ-lorraine.fr

Regards actuels sur les régimes autoritaires dans le monde luso-hispanophone: la transmission en question (Nancy)

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Regards actuels sur les régimes autoritaires dans le monde luso-hispanophone: la transmission en question. Appel à communication : colloque international 8-9 juin 2017 - Université de Lorraine (CLSH-Nancy) - Équipe d’Accueil LIS Si les répercussions des régimes autoritaires ayant marqué une grande partie du monde luso-hispanophone au XXe siècle continuent d’occasionner, de nos jours, de vifs débats au plan social, politique et judiciaire, elles suscitent également un intérêt renouvelé dans le domaine de la production artistique. Le retour incessant sur un passé traumatique donne lieu à de nouvelles formes d’expression répondant aux problématiques socioculturelles contemporaines. Comment transmettre ce passé, indissociable des idéologies totalitaires, aux nouvelles générations? Comment vivifier sa mémoire et la signification politique de celle-ci? Comment la production de nouvelles connaissances sur ces régimes renouvelle-t-elle les regards portés sur eux, et dans quelle mesure consolide-t-elle une conscience critique collective? Quelles perspectives les partis politiques, la presse et les revues culturelles adoptent-ils pour donner à voir ce passé conflictuel parfois difficile à assumer? Autant d’interrogations que ce colloque souhaiterait aborder à partir de la littérature, du cinéma, du théâtre, de la bande dessinée, etc., mais aussi des discours politiques, historiographiques et sociaux, à travers des objets d’études récents (XXIe siècle), donc encore relativement peu étudiés et conditionnés par un certain décalage temporel par rapport aux événements historiques auxquels ils renvoient. Envisagé dans une perspective comparative entre l’Espagne, l’Amérique hispanique et le monde lusophone à partir d’approches à la croisée de l’histoire et des arts, ce colloque voudrait approfondir l’étude de la recomposition souvent conflictuelle de rapports nouveaux au passé traumatique (rapports d’effacement plus ou moins voilé, d’évitement latent et de réappropriation problématique, parfois identitaire). En éclairant les lignes de tension et de clivage entre la transmission et la rupture en lien avec cet héritage, la réflexion portera sur la discontinuité en terme de valeur, d’investissement symbolique et de perception morale que continuent à configurer les regards portés sur ces régimes autoritaires au sein de la conscience historique des sociétés abordées. Dans le cadre des actions menées par l’Équipe d’Accueil LIS (Littératures, Imaginaire, Sociétés, EA 7503) de l’Université de Lorraine, ce colloque fait suite à la journée d’étude Héritages des régimes autoritaires dans le monde luso-hispanophone: transmission et rupture, organisée le 1er avril 2016 à Nancy, à l’occasion de laquelle ont émergé plusieurs des pistes susmentionnées.Propositions de communication: Rédigées en français, en espagnol ou en portugais, elles comporteront un titre, un résumé d’une dizaine de lignes et une brève notice bio-bibliographique. Elles devront parvenir, avant le 15 février 2017 , aux deux adresses suivantes: emilie.delafosse@univ-lorraine.fr yannick.llored@univ-lorraine.fr Les réponses seront communiquées au plus tard le 30 mars 2017 .Les articles seront publiés dans le volume des actes du colloque, sur accord du comité de lecture.Financement: Les frais d’inscription s’élèveront à 60€ pour les enseignants-chercheurs titulaires, 30€ pour les doctorants et docteurs non titulaires. Une nuit d’hôtel et trois repas devraient pouvoir être pris en charge par les organismes associés à l’événement.Comité organisateur: María Elisa ALONSO Émilie DELAFOSSE Christelle DI CESARE Yannick LLOREDComité scientifique international: María Elisa ALONSO (Université de Lorraine) - Sandra ASSUNÇÃO (Université Paris Nanterre) - Manuel AZNAR SOLER (Universidad de Barcelona) - Ana CONDE (Université de Nantes) - Émilie DELAFOSSE (Université de Lorraine) - Christelle DI CESARE (Université de Lorraine) - Hélène FINET (Université de Pau et des Pays de l’Adour) - Michèle GUIRAUD (Université de Lorraine) - Marco KUNZ (Université de Lausanne) - Emmanuel LE VAGUERESSE (Université de Reims Champagne-Ardenne) - Yannick LLORED (Université de Lorraine) - Juan LUCCA (Universidad Nacional de Rosario-Argentina) - Pilar MARTINEZ-VASSEUR (Université de Nantes) - Anne MATHIEU (Université de Lorraine) - Catherine ORSINI-SAILLET (Université de Bourgogne) - Francisca QUIROGA (Universidad de Santiago de Chile) - Manuel REYES MATE (CSIC - Madrid) - Sofía SCHUSTER (Universidad de Santiago de Chile) - Godofredo VIDAL DE LA ROSA (Universidad Autónoma de México). Miradas actuales sobre los regímenes autoritarios en el mundo luso e hispanohablante: la transmisión cuestionada. Convocatoria : coloquio internacional 8-9 de junio de 2017 - Université de Lorraine (CLSH-Nancy) - Équipe d’Accueil LIS Si las repercusiones de los regímenes autoritarios que marcaron gran parte del mundo luso e hispanohablante en el siglo XX siguen generando, hoy, encendidos debates en el ámbito social, político y judicial, también despiertan un renovado interés en el campo de la producción artística. La vuelta incesante a un pasado traumático da lugar a nuevas formas de expresión que responden a las problemáticas socioculturales contemporáneas. ¿Cómo transmitir a las nuevas generaciones este pasado indisociable de las ideologías totalitarias? ¿Cómo vivificar su memoria y el significado político de esta? ¿Cómo la producción de nuevos conocimientos sobre estos regímenes renueva las miradas dirigidas a ellos y en qué medida consolida una conciencia crítica colectiva? ¿Qué perspectivas adoptan los partidos políticos, la prensa y las revistas culturales para dar a conocer este pasado conflictivo y en ocasiones difícil de asumir? Estos son los interrogantes que se pretenden abordar en este coloquio a partir de la literatura, del cine, del teatro, del cómic, etc., pero también de los discursos políticos, historiográficos y sociales, a través de objetos de estudio recientes (siglo XXI), todavía relativamente poco estudiados y condicionados por cierto desfase temporal respecto a los acontecimientos históricos a los que aluden. Enfocado desde una perspectiva comparatista entre España, Hispanoamérica y el mundo lusoparlante a partir de planteamientos ubicados en la disyuntiva entre la historia y las artes, este coloquio pretende profundizar en el estudio de la recomposición, muchas veces conflictiva, de las nuevas relaciones con el pasado traumático (relaciones de supresión más o menos disimulada, de elusión encubierta y de reapropiación problemática, en ocasiones identitaria), Aclarando las líneas de tensión y clivaje entre la transmisión y la ruptura en relación con esta herencia, la reflexión tratará de la discontinuidad en términos de valor, inversión simbólica y percepción moral que siguen configurando las miradas dirigidas a estos regímenes autoritarios en el seno de la conciencia histórica de las sociedades abordadas. En el marco de las acciones llevadas a cabo por el laboratorio LIS (Littératures, Imaginaire, Sociétés, EA 7503) de la Université de Lorraine, este coloquio prolonga la jornada de estudio Héritages des régimes autoritaires dans le monde luso-hispanophone: transmission et rupture, organizada el 1.º de abril de 2016 en Nancy, con motivo de la cual han surgido varias de las pistas mencionadas con anterioridad.Propuestas de comunicación: Redactadas en francés, español o portugués, constarán de un título, un resumen de unas diez líneas y una breve noticia bio-bibliográfica. Las propuestas se enviarán, antes del 15 de febrero de 2017 , a los siguientes correos electrónicos: emilie.delafosse@univ-lorraine.fr yannick.llored@univ-lorraine.fr La respuesta de los organizadores se comunicará antes del 30 de marzo de 2017 .Los artículos se publicarán en las actas del coloquio, previa aceptación por el comité de lectura.Financiación: La cuota de inscripción será de 60€ para los catedráticos y profesores titulares y de 30€ para los doctorandos y doctores no titulares. Los organismos asociados al evento financiarán una noche de hotel y tres comidas a cada ponente (en espera de confirmación).Comité organizador: María Elisa ALONSO Émilie DELAFOSSE Christelle DI CESARE Yannick LLOREDComité científico internacional: María Elisa ALONSO (Université de Lorraine) - Sandra ASSUNÇÃO (Université Paris Nanterre) - Manuel AZNAR SOLER (Universidad de Barcelona) - Ana CONDE (Université de Nantes) - Émilie DELAFOSSE (Université de Lorraine) - Christelle DI CESARE (Université de Lorraine) - Hélène FINET (Université de Pau et des Pays de l’Adour) - Michèle GUIRAUD (Université de Lorraine) - Marco KUNZ (Université de Lausanne) - Emmanuel LE VAGUERESSE (Université de Reims Champagne-Ardenne) - Yannick LLORED (Université de Lorraine) - Juan LUCCA (Universidad Nacional de Rosario-Argentina) - Pilar MARTINEZ-VASSEUR (Université de Nantes) - Anne MATHIEU (Université de Lorraine) - Catherine ORSINI-SAILLET (Université de Bourgogne) - Francisca QUIROGA (Universidad de Santiago de Chile) - Manuel REYES MATE (CSIC - Madrid) - Sofía SCHUSTER (Universidad de Santiago de Chile) - Godofredo VIDAL DE LA ROSA (Universidad Autónoma de México).

(un)translatable and (un)performable (Dublin)

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(Un)translatable & (un)performable International Conference Trinity College, Dublin. 19 – 20 th May 2017 Trinity Centre for Literary Translation in association with the Institute of Modern Languages Research Conference organisers: James Hadley (TCD) and Dominic Glynn (IMLR) Declarations of practical, political, technical, or ideological impossibility may seem at first glance like dead-ends. However, they can subsequently act as provocations to consider the problem in question more creatively. For example, in 2012 Mo Yan stated that censorship is as necessary as airport security but argued that writing literature is about transcending politics. The concept of untranslatability is old in translation studies, but continues to gather substantial interest. Barbara Cassin’s Dictionary of untranslatables (2014) has become a bestseller, and there is a thriving discussion among theoreticians about the supposed impossibility of translating certain terms or even texts between languages. As for practice, it has informed, contradicted and ignored theoretical debates. For instance, Schopenhauer attempted to translate Kant despite having previously declared his work untranslatable, and for experimental groups such as the Outranspo, the notion of untranslatability constitutes a challenge to provide a translation. In performance studies, on the other hand, the notion of unperformability has not been adequately theorised. This is despite plays being frequently labelled unperformable by theatre professionals with regards technical constraints or a perceived lack of interest for live audiences. There has also been considerable work on the fear and repression of performance practices, from Jack Goody’s seminal Representations and Contradictions (1997) to the Observatoire de la vie littéraire’s ongoing project on the hatred of theatre. The aim of this conference is two-fold. First, it seeks to uncover the relationship between untranslatability and unperformability, to establish correlations between the two terms and underlying paradigms. Second, it aims to subvert the notions in the two respective fields, by suggesting that what is, in fact, denoted by them is simply unrealised potential. Proposals are invited that consider various aspects of untranslatability and unperformability, and which seek to explore the creative possibilities that each term offers. Papers are welcome on themes including but not limited to: · Untranslatability · Unperformability · Mistranslation · Potentiality · Censorship · Subversion · Creative challenge · Machine learning · Trans and Post-humanity Submission of Abstracts Proposals for single papers should include the following elements: Applicant’s name, institutional affiliation and contact information, an abstract of 250 to 300 words, a short biographical note of no more than 100 words. Accepted papers will be allocated a 30 minute slot in the programme, which includes no more than 20 minutes for presentation and 10 minutes for questions. The conference also encourages proposals for complete panels (of 3 or 4 speakers) . Such proposals should include the names, e-mail and postal addresses of all speakers, and those of the proposed session chair, who should not be one of the speakers. As well as a 250-300-word abstract for each speaker, proposals should contain a brief outline of the rationale and motivation of the proposed panel (no more than one printed page). One individual involved should be clearly designated as the proposer with overall responsibility for the proposed session. Please send proposals for single papers and complete panels by e-mail by to the conference organisers, James Hadley ( hadleyj@tcd.ie) and Dominic Glynn ( dominic.glynn@sas.ac.uk) . The deadline for proposals is 16 January 2017 You should know by the end of January whether your paper/panel has been accepted. The organisers are planning to publish the proceedings of the conference.

J. Rohou et B. Prost, Lectures du Misanthrope

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Lectures du Misanthrope de J ean Rohou et Brigitte Prost Le Misanthrope , œuvre d’un dramaturge et d’un acteur, est explicable en partie par les besoins de la scène et du jeu théâtral. Ce manuel analyse la composition stratégique d’une intrigue présentée à l’endroit après avoir été composée à l’envers. Il insiste sur le fait que les rôles déterminent les caractères et il tâche de distinguer pour chaque personnage ce qui s’explique par la psychologie de ce qui relève de la dramaturgie et du jeu théâtral. Cela conduit notamment à montrer que Philinte assume deux rôles nettement différents et à faire de nouvelles hypothèses sur celui d’Alceste. Collection : Didact Français Format :15,5 x 24 cm Nombre de pages :168 p. ISBN :978-2-7535-5140-4 Prix :18,00 €

Journée d'études Octave Mirbeau, Combats éthiques et esthétiques .

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Journée d’études Octave Mirbeau, combats éthiques et esthétiques. à l’occasion du centenaire de la mort d’Octave Mirbeau, jeudi 19 octobre 2017, à la Faculté des Sciences humaines et Sociales de Tunis. L’IMIAC de la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis ( Imaginaire Méditerranéen et Interculturalité, Approches Comparées) organise, dans le cadre de la commémoration du centenaire de la mort d’Octave Mirbeau, une journée d’étude consacrée à ce romancier, dramaturge, journaliste pamphlétaire et critique d’art. Cette journée d’étude vise à mettre en lumière les combats éthiques, sociaux et esthétiques que cet artiste créateur mène au tournant du XIXème siècle. Militant, il met sa plume au service de la justice sociale et de la vérité et se fait le fervent défenseur du capitaine Dreyfus. Il se montre un soutien indéfectible pour Zola dans toutes les phases de l’affaire Dreyfus ( il aide notamment Zola dans sa fuite en Angleterre et paye l’amende de 7555,25 francs qui lui est infligée et qui équivaut à 25 000 €). Moraliste, il dénonce la corruption des puissants de la politique et de la finance dès ses premiers articles de presse comme dans Les Grimaces , pamphlet hebdomadaire dont il est le rédacteur en chef et dans lequel il exprime des positions de droite et d’autres de gauche radicale ( le premier numéro paraît le 21 juillet 1883). Politique, il s’indigne des aventures bellicistes de l’entreprise coloniale de la IIIème République et appelle les électeurs à la grève ( il publie en 1885 dans Le Gaulois des articles anticolonialistes et des «Chroniques du Diable» dans L’Evénement ) .En lutte contre «l’embourgeoisement» de l’art et la grande médiocrité moderne» il constate que : « Tout le monde fait de la peinture, presque tout le monde se mêle de parler peinture. ». Mirbeau, polémiste s’attaque à l’académisme, à l’État et à ses institutions que ce soit l’École des Beaux-Arts, le Prix de Rome ou le Jury du Salon. Esthète, il s’illustre dans la défense des peintres impressionnistes. Mirbeau s’indigne de la foule qui se rue dans les musées, « ces grands bazars réglementés », et il appelle à rechercher l’œuvre d’art unique. Il ridiculise ainsi l’ « art officiel » et se place du côté du génie en se liant d’amitié avec Monet, Cézanne, Pissarro, Rodin, Gauguin, Degas. Il est également l’ami des écrivains naturalistes et l’un des habitués des «soirées de Medan». Nous proposons des pistes de recherche qui s’inscrivent dans la perspective de cette journée d’études consacrées aux combats mirbéliens : esthétiques, politiques, économiques et moraux. S’il est vain de vouloir établir une frontière étanche entre ces différents « combats» on peut néanmoins suggérer une série de trois réflexions dans le cadre de cette journée :Les combats politiques : Mirbeau et l’affaire Dreyfus, Mirbeau et l’antimilitarisme : utopie et idéologie, Mirbeau et La grève des électeurs .Mirbeau pamphlétaire : Les Grimaces , Mirbeau et le scandale de Panama.Les combats esthétiques : Mirbeau et les avant-gardes, Mirbeau et l’Impressionnisme, Dans le ciel ou l’histoire d’un peintre maudit, Mirbeau et Rodin, Mirbeau et Van Gogh, Le jardin de Giverny et Le Jardin des supplices. Les propositions de communication d’une quinzaine de lignes sont à faire parvenir avant le 30 mars 2017 accompagnées d’une courte biographie et d’un CV abrégé à l’adresse suivante : ahmedkaboub7@gmail.com Prière de mentionner dans l'objet de votre courrier électronique : «Mirbeau Tunis 2017». Le temps imparti pour chaque communication est de 20 minutes. Les formes définitives des communications doivent parvenir à l’adresse électronique mentionnée précédemment avant le 18 septembre 2017 .Les actes de cette journée d’études consacrée à Mirbeau seront publiés avant avril 2018 grâce au soutien de l’IMIAC. RESPONSABLE : Ahmed Kaboub , l’IMIAC de l’Université de Tunis 1. Comité scientifique :Ahmed KaboubPierre MichelBertrand VibertSonia Zlitni Fitouri Comité d’organisation : Salah Degani Ahmed Kaboub Sonia Zlitini Fitouri ADRESSE : IMIAC, FSHST, 94, Boulevard du 9 avril 1938, 2007, Tunis, Tunisie, bureau n°263.

H. Merlin-Kajman, L'animal ensorcelé

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//www.fabula.org/actualites/documents/76332.gifL'Animal ensorcelé Hélène Merlin-Kajman éd. Ithaque. Coll. Theoria incognita. Parution le 21 /11/ 2016 480 p. ISBN 978-2-916120-65-2 — 28 € La littérature institue un “commun” qui pare à la panique collective. Elle conjure toute communion aveugle de la masse et brise l’isolement démuni des exclus.Mais la littérature est aussi parfois figée dans une loyauté traumatique. C’est le cas, en France, depuis la Seconde Guerre mondiale : l’irreprésentable de l’holocauste hante un certain sublime de l’écriture et le formalisme critique qui l’a défendu.Ici, on remonte le temps, jusqu’au XVIIe siècle. Un nouveau régime sacral émerge alors, qui rompt avec la sorcellerie et libère une zone de profanation permanente où s’engouffre la littérature. Après l’effroi laissé par la peste et les guerres de religion, le partage transitionnel de la littérature est devenu pensable. Il restait néanmoins à le penser. Ouvrage publié avec le concours de l'université Sorbonne nouvelle, Paris 3.

F. Moretti (dir.), La littérature au laboratoire

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//www.fabula.org/actualites/documents/76331.gifLa littérature au laboratoire Franco Moretti (dir.) Avec les contributions de : Mark Algee-Hewitt, Sarah Allison, Marissa Gemma, Ryan Heuser, Matthew Jockers, Holst Katsma, Dominique Pestre, Amir Tevel, Hanna Walser, Michael Witmore, Irena Yamboliev. Traduit de l'anglais (EUA) par Valentine Leÿs, avec la collaboration de Alexandre Gefen, Philippe Roger et Jérôme David. Ouvrage traduit avec le concours de l'université de Stanford, de l'université de Genève et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Collection dirigée par J. David Date de parution : 18/10/2016 Editeur : Ithaque (Editions d') Collection : Theoria Incognita ISBN : 978-2-916120-59-1 EAN : 9782916120591 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 280 p. Fondé en 2010, le Stanford Literary Lab a ouvert un nouveau chapitre des études littéraires. Soucieux d’explorer l’histoire de la littérature à l’aide des ressources numériques, ce collectif de chercheurs s’est d’abord attaché à traduire en langage informatique la complexité des opérations mises en oeuvre par toute critique littéraire, pour éprouver les grands récits de la naissance et de l’évolution du roman ou du théâtre européen à partir de corpus de textes trop immenses pour être embrassés par un seul savant, aussi érudit fût-il. Au fil de leurs expérimentations, toutefois, les nouvelles technologies ont changé de statut : elles devaient rendre possible la vérification à très large échelle d’hypothèses audacieuses ; elles ont fini par défier les concepts mêmes qui entrent dans la formulation de ces hypothèses. Les humanités numériques s’invitent au cœur de la théorie littéraire et dessinent l’un des futurs possibles de l’imagination scientifique appliquée à la littérature. Lire un extrait sur le site de l'éditeur…

Lectures de René Démoris

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//www.fabula.org/actualites/documents/75928.jpegRené Démoris nous a quittés le 5 janvier dernier . Son œuvre critique fut considérable par son ampleur et sa richesse intellectuelle. Il a formé plusieurs générations de chercheuses et de chercheurs qui lui rendront hommage en faisant entendre la voix si personnelle qui caractérisait aussi bien ses textes que ses cours ou ses conférences. Ces "Lectures de René Démoris" auront lieu le 28 octobre à la Maison de la Recherche de Paris 3 .

Castoriadis et les sciences sociales. (UQAM Montréal)

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Journée d’étude sur le rapport de Cornelius Castoriadis aux sciences sociales, et des sciences sociales d’hier ou d’aujourd’hui à l’auteur de L’institution imaginaire de la société .17 février 2017 — UQAM Montréal 1. Castoriadis et les sciences sociales Après sa rupture définitive avec Marx et le marxisme au milieu des années 1960, Castoriadis s’est efforcé de repenser les conditions de l’agir pratique révolutionnaire dans le cadre d’une théorie de la société qui pose l’« imaginaire » comme son principe de genèse et d’identité. À l’occasion de l’élaboration de sa nouvelle théorie du social et de l’histoire, Castoriadis a pu écrire que les sciences sociales sont toutes passées, sans exception, à côté de leur objet d’étude : l’être du social et l’histoire comme création. Nous invitons les participants de cette journée d’étude à réfléchir sur les raisons qui ont pu pousser Castoriadis à formuler un jugement aussi radical sur l’histoire des sciences sociales, mais aussi à expliciter les implications théoriques de cette critique sans concession. Voici quelques pistes de recherches susceptibles d’être approfondies : a. À un premier niveau, il serait tout simplement possible de retourner aux textes des auteurs que Castoriadis critique et se demander si ses critiques sont justifiées. b. Si Castoriadis affirme que sa théorie sociale est nouvelle, nous pouvons également nous demander dans quelle mesure elle n’hérite pas non plus des grands thèmes des sciences sociales pour les retravailler selon sa propre perspective (qui est celle de la création et de l’imaginaire). Nous pourrons par exemple nous demander en quoi la thèse castoriadienne d’une origine sociale des catégories de la connaissance n’est-elle pas un héritage durkheimien ou bien marxien. Nous pourrons aussi nous interroger sur le rapport de Castoriadis à la « tradition sociologique » (selon l’expression de Nisbet), par exemple lorsqu’il affirme que la tâche de la sociologie est de penser l’unité de la société. La place qu’occupe l’anthropologie culturelle dans la genèse de sa théorie pourrait également être l’objet d’une discussion : Malinowski et Radcliffe-Browne sont en effet des interlocuteurs privilégiés de Castoriadis à l’occasion de la première formulation de sa théorie dans « Marxisme et théorie révolutionnaire ». Est-il en outre bien vrai que les sciences sociales ont été incapables de penser l’innovation et la création historique ? De même, Castoriadis est-il bien justifié à dire qu’il est le premier à avoir pensé le social comme un domaine de l’être irréductible aux individus ? c. Toujours dans le registre de la « filiation », nous pourrions nous interroger sur la place de Castoriadis dans la querelle méthodologique entre les approches « compréhensives » et « explicatives » en sciences sociales. Si Castoriadis opte clairement pour une approche « compréhensive », une tâche de la sociologie étant l’identification et la compréhension des « significations imaginaires sociales », il demeure qu’il se situe aussi en rupture avec les grandes sociologies compréhensives. Contre Weber, Castoriadis soutient que la « compréhension » ne devrait pas tant être une méthode visant à établir des rapports de causalité par la reconstitution du sens que les agents sociaux confèrent à leur action que l’« élucidation » des successions non causales des « significations imaginaires » dans l’histoire. d. La théorie de l’institution imaginaire de la société n’est pas conçue par Castoriadis comme une énième théorie du social et de l’histoire, mais bien comme une conceptualisation pertinente des conditions objectives de l’agir révolutionnaire qui doit, pour cette raison, se substituer à la théorie marxienne du dépassement dialectique des contradictions du capitalisme. On pourra se demander, comme a déjà pu le faire Habermas, si Castoriadis parvient à fournir une théorie satisfaisante pour une telle pratique. 2. Les sciences sociales et Castoriadis L’étude des rapports que Castoriadis entretient avec les sciences sociales serait incomplète si nous ne nous proposions pas d’étudier le rapport des sciences sociales à Castoriadis. D’autres suggestions heuristiques : a. Nous pourrions étudier l’influence, déclarée ou non, de Castoriadis sur la pensée d’auteurs renommés de la sociologie contemporaine. Hans Joas a fait remarquer que la lecture de Castoriadis a été importante pour Alain Touraine. De même, nous pourrions nous intéresser à la lecture qu’en a faite Michel Freitag. b. Parallèlement à l’étude des influences, nous pourrions interroger les proximités thématiques entre certaines recherches sociologiques ou historiques contemporaines et la conceptualisation du social-historique par Castoriadis. La notion d’« imaginaire » sur laquelle repose la théorie castoriadienne du social a-t-elle le même sens et le même rôle que la notion d’ « imaginaire » telle qu’on la trouve chez Charles Taylor ou bien encore dans les « sociologies de l’imaginaire » (Gilles Durand, Michel Maffesoli) ? c. Au-delà des simples influences, emprunts et proximités thématiques, nous pourrions imaginer, certes de manière plus ambitieuse, ce que pourrait être un programme « castoriadien » de recherche en sciences sociales. Inversement, il serait opportun de comprendre les raisons de l’inexistence d’un tel programme. En effet, bien que certains chercheurs en sociologie clinique (Florence Giust-Desprairies) ou bien en ingénierie de la prévention du risque nucléaire (Didier Delaitre, Franck Guarnieri, Sébastien Travadel) fassent actuellement usage d’une terminologie ou d’une conceptualité d’inspiration castoriadienne, leurs recherches ne reposent pas à proprement parler sur une « méthode » castoriadienne. L’absence d’une telle méthode chez les chercheurs les plus susceptibles de l’adopter ou de l’élaborer ne serait-elle pas, finalement, la preuve d’une stérilité méthodologique de la théorie de l’imaginaire social de Castoriadis ? Les personnes intéressées à intervenir lors de cette journée d’étude sont invitées à nous envoyer avant le 15 janvier 2017 le résumé de leur communication à l’adresse suivante : ateliercastoriadis@gmail.com (entre 300 et 500 mots). Veuillez considérer que cette journée d'étude, dépendamment du nombre de propositions que nous recevrons, pourrait devenir un colloque de deux jours.

Un XVIIe siècle hors panthéon : les "libertins" au XIXe siècle (ENS Lyon)

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JOURNÉE D’ÉTUDE UN XVII eSIÈCLE HORS PANTHÉON: LES «LIBERTINS» AU XIX eSIÈCLE Organisation: Michèle Rosellini (IHRIM-ENS) et Stéphane Zékian (CNRS/IHRIM) Vendredi 2 décembre2016 – ENS Lyon, site Descartes, salle F120 9h – Accueil des participants et introduction générale (Michèle Rosellini et Stéphane Zékian) Présidence : Antony McKenna (IHRIM / Saint-Étienne)9h30 – Melaine Folliard(CIELAM-AMU) : «Théophile de Viau au xix e siècle : libre-penseur ou poète sans sagesse ?»10h – Bruno Roche(IHRIM-Saint-Étienne) : «La réception des Dialogues faits à l’imitation des Anciens de La Mothe Le Vayer au xix e siècle, ou les paradoxes de la critique moralisatrice» 10h30-11h: discussion 11h-11h15: pause11h15 – Charles-Olivier Stiker-Métral (Université Lille III / ALITHILA): «Saint-Évremond, un auteur pour happy few ? »11h45 – Stéphane Zékian(CNRS / IHRIM) : «Saint-Évremond à l’Académie» 12h15-12h45: discussion Déjeuner: 12h45-14h00 Présidence : Jean-Charles Darmon (Versailles Saint-Quentin / USR 3608 - République des savoirs)14h00 – Magali Charreire(Université Montpellier III/ CRISES) : «Paul Lacroix et les “libertins érudits” du xvii e siècle : enjeux d’un inventaire romantique au xix e siècle »14h30 – Mathilde Bombart (Université Lyon III-IHRIM): «Une politique de la rareté bibliographique: les libertins du xvii e siècle catalogués et édités par Jules Gay»15h00 – Aurélie Julia( Revue des deux mondes ) : «Frédéric Lachèvre, un érudit à la poursuite des libertins» 15h30-16h15: discussion 16h15-16h30: pause16h30– Michèle Rosellini (IHRIM-ENS): «Le phénomène bibliophilique dans la deuxième moitié du xix e siècle : exhumation, actualisation ou dénaturation du libertinage érotique du xvii e siècle ?»17h00– Pierre-François Moreau (IHRIM-ENS): «Relire Perrens. Sur la construction des catégories»

Comparer en Europe

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Comparer en Europe Université de Haute-Alsace Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE – EA 4363) Colloque international et pluridisciplinaire Mulhouse, 22-23 juin 2017 L’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes de l’Université de Haute-Alsace lance le projet, certes ambitieux, de réunir à Mulhouse (dont la situation transfrontalière est particulièrement propice au développement d’un programme de ce genre) des comparatistes venus de tous les pays d’Europe (soit des 28 pays membres de l’UE, et de quelques pays «invités») pour comparer les différents comparatismes européens, et pour les fédérer aussi. Notre but est de nous interroger sur les Comparative European Studies et de réfléchir sur la ou les méthode(s) de cette discipline des croisements qu’est la littérature comparée. La question de la «Comparaison en Europe» s’impose aujourd’hui, en une époque où l’ unitas multiplex du continent tente de se réinventer. Compare-t-on semblablement ou différemment dans des cultures géographiquement voisines (en France et Allemagne, par exemple)? Les pays appartenant à une même aire linguistique partagent-ils une même façon de comparer? Y a-t-il des tropismes comparatistes qui transcendent la distance qui sépare, par exemple, des pays aussi éloignés que l’Irlande et l’Estonie? Notre défi sera de mettre en lumière ce qui distingue les pays voisins tout en soulignant ce qui rapproche les cultures comparatistes a priori éloignées. L’Europe est le berceau de la littérature comparée. Reste que la discipline, qui est relativement jeune, s’est manifestée à différents moments dans les différents pays. Du point de vue de l’histoire littéraire, qu’est-ce qui a poussé les chercheurs à s’intéresser aux autres cultures? Loin de vouloir imposer à ce colloque une approche uniquement historique et chronologique, nous nous intéresserons également aux objets d’étude privilégiés de la discipline. Notre but n’est pas de proposer un simple état des lieux du comparatisme européen, mais plus concrètement d’étudier et de comprendre les manifestations vivantes d’un comparatisme conçu à la fois comme une dynamique de la pensée, comme une pratique créatrice/créative et comme le support possible d’un modus vivendi européen. C’est pourquoi nous nous intéresserons particulièrement au comparatisme comme science et comme laboratoire des cultures contemporaines. En effet, il nous semble que le comparatisme est animé par une éthique du comparer ensemble, et qu’il vise à promouvoir d’une part la diversité et la fécondité culturelles de l’Europe, et d’autre part le dialogue entre les cultures du continent. Axes:La littérature comparée en 2017 dans chaque pays représenté (état des lieux, panorama, mise en perspective historique).Que compare-t-on, aussi bien à l’échelle des pays qu’à l’échelle du continent ? Quels thèmes sont «à la mode», comment sont représentées, dans les recherches comparatistes, les formes culturelles «mineures», mais aussi les expressions artistiques contemporaines?La comparaison comme approche disciplinaire ou critique.Les champs de recherche (cartographie, réseaux, voyages, espaces et espèces d’expression). Les propositions de communication (1/2 page), accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique, sont à envoyer avant le 30 décembre à Nikol Dziub ( nikol.dziub@uha.fr ). Langues de travail: anglais, français, espagnol, italien, allemand. Les communications feront l’objet d’une publication (sous réserve d’acceptation par le comité scientifique). Les frais d’inscription s’élèvent à 40 euros (25 euros pour les doctorants). Les repas et l’hébergement seront offerts en retour aux participants.

Demi poste d'Ateren littérature médiévale à l'Université de Rouen

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Le département de Lettres Modernes de l'université de Rouen recruteun demi ATER en littérature médiévale. Le service sera effectué au second semestre et concerne des étudiants de licence. Le poste est publié sur GALAXIE. Pour les questions administratives, s'adresser à : sylvain.ledda@univ-rouen.fr Pour les questions pédagogiques, s'adresser à :michele.gueret-laferte@univ-rouen.fr

Bibliothèques & pouvoir(s)

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Les Ateliers du livre, histoire des bibliothèques Bibliothèque nationale de France - site François Mitterrand Mardi 15 novembre 2016 14h-19h15 Petit Auditorium - Entrée libre Bibliothèques et pouvoir(s) Dans le cadre de ses Ateliers du livre, inaugurés en 2002, la Bibliothèque nationale de France consacre depuis 2010 une session annuelle à l'histoire des bibliothèques. Cette 40e édition se propose, au cours d'un après-midi de communications suivi d'une table ronde de professionnels, d'interroger les rapports entre bibliothèques et pouvoir(s). Souvent nées d’une volonté politique formulée dans un contexte précis, les bibliothèques peuvent aussi résulter de projets associatifs, religieux ou privés. Quelle que soit la nature de la décision ayant entraîné leur création, les bibliothèques, devenues institutions de pierre ou de marbre, se trouvent confrontées à d’autres pouvoirs qui peuvent les concurrencer ou au contraire les aider dans la réalisation de leurs missions. Au premier rang de ces missions figure l’accès au savoir et à la culture. Les bibliothèques, nées d’un pouvoir quel qu’il soit, agissent donc de manière à générer d’autres pouvoirs. Mais cette mission fondamentale est-elle toujours bien perçue par les usagers ? Etudier la bibliothèque comme enjeu de pouvoirs, tel est l’objectif de cet atelier. Une table ronde sera consacrée à l’évolution des politiques publiques en matière de bibliothèques. Cet Atelier est organisé en partenariat avec l'Ecole nationale des chartes et l'Ecole nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (enssib). *** Programme complet de la manifestation et informations pratiques dans l'agenda culturel de la BnF à cette adresse : http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/auditoriums/f.atelier_livre.html?seance=1223925128562 Programme 14h Ouverture Sylviane Tarsot-Gillery , directrice générale de la Bibliothèque nationale de France Yves Alix , directeur de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques Michelle Bubenicek , directrice de l’École nationale des chartes Pouvoir(s) et créations 14h10-14h30 Bibliothèque et pouvoir régalien sous l’Ancien Régime : l’institution du prince au XVIIe siècle Bernard Teyssandier , maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne 14h30-15h00 L’« impossible» mise en place d’une bibliothèque nationale unique au moment de l’Unité italienne Aurelio Aghemo , conseiller indépendant culturel, ancien directeur de la Biblioteca Nazionale Universitaria de Turin, de la Biblioteca Estense de Modène, de la Biblioteca Palatina de Parme et de la Biblioteca Nazionale Braidense de Milan 15h00-15h30 Les bibliothèques populaires: origines et évolutions (parallèle entre la France du XIXe et l’Argentine d’aujourd’hui) Agnès Sandras , conservatrice à la BnF, département Philosophie, Histoire, Sciences de l’Homme, et historienne Charlotte Perrot-Dessaux , doctorante en sociologie à l’Université de Paris 7 15h30-15h50: Questions et pause Affrontements et remises en questions 15h50-16h20 Bibliothèques et bibliothécaires face à une situation d’exception : le cas de la France durant l’occupation nazie Martine Poulain , conservatrice générale des bibliothèques, auteur de Livres pillés, lectures surveillées: les bibliothèques françaises sous l’Occupation (Gallimard, 2008) 16h20-16h50 La Bibliothèque nationale et universitaire de Sarajevo Bedita Islamovic , directrice adjointe de la Bibliothèque nationale de Sarajevo 16h50-17h20 Les bibliothèques et leurs quartiers aujourd’hui Denis Merklen , sociologue, professeur des universités, Sorbonne nouvelle, auteur de Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques? (Presses de l’enssib, 2013). 17h20-17h40: Questions et pause 17h45-19h15: Table ronde : Quelles politiques publiques en matière de bibliothèques? Animée par Yves Alix , directeur de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques Nicolas Georges , directeur, chargé du Service du Livre et de la Lecture, Ministère de la Culture et de la Communication Jean-Sébastien Dupuit , inspecteur général des affaires culturelles, directeur du Livre et de la Lecture de 1993 à 2003 Laetitia Bontan , directrice de la Bibliothèque départementale de l’Aisne Gilles Eboli , directeur de la bibliothèque municipale de Lyon

Inventions d'espaces de travail : entre chemins individuels et pistes collectives. Avec Yves Reuter (Lille)

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Appel à communication Inventions d’espaces de travail, entre chemins individuels et pistes collectives 17, 18 et 19 mai 2017 à l’Université de Lille 3 Un hommage à Yves Reuter aurait pu s’appuyer sur les travaux qu’il a menés, sur les concepts qu’il a élaborés. Cet hommage-là lui sera rendu au travers de publications. Nous avons choisi de nous appuyer sur une autre dimension de son travail. En effet, il n’a cessé de concevoir des dispositifs dans le cadre des formations universitaires et académiques et dans celui de la recherche, dispositifs qui ont permis des situations de travail collectif (voir, par exemple, le séminaire sur les méthodes de recherche en didactiques). Ces dernières se nourrissaient et nourrissaient à leur tour les travaux individuels. Il n’a cessé aussi de penser et d’entretenir des situations d’accompagnement aussi bien avec ses étudiants qu’avec ses collègues, à la fois par ses questionnements, par ses lectures et relectures attentives et incessantes et par ses écrits dont il a travaillé sans cesse la lisibilité. Il a également consacré une grande partie de ses études à décrire et à comprendre les espaces de travail individuels et collectifs que proposent les pédagogies alternatives. Ce sont ces inventions d’espaces de travail et les formes d’accompagnement générées par ces espaces qui sont au cœur de la thématique de ce colloque. Nous avons choisi le terme d’accompagnement, pour sa résonance interdisciplinaire, afin de permettre les débats et les réflexions sur ces relations qui se nouent, se défont, s’épuisent ou se renforcent, entre sujets de positions « inégales » ou différentes (doctorants et directeurs de thèse, maîtres et élèves, tuteurs et stagiaires...) mais aussi entre pairs (chercheurs dans une équipe de recherche ou élèves dans une classe, par exemple). Ces relations dynamiques rendent compte des contenus que les uns et les autres construisent et élaborent. Elles se développent dans des espaces de travail toujours réinventés. Dans le cadre de ce colloque, nous centrerons nos réflexions sur trois éléments de ces espaces de travail et d’accompagnement qui nous paraissent particulièrement importants : les questionnements, les lectures et les écritures. Nous proposons de les organiser selon deux axes. Le premier est celui des espaces dans lesquels se situe ce travail collectif : il peut s’agir en effet de l’espace de la recherche scientifique, mais aussi de celui de la classe ou de la formation : comment ces espaces rendent légitimes, autorisent, empêchent, rendent audibles ou non, certains questionnements, certaines formes de lecture et d’écriture ? Etc. Le second axe est celui des tensions que ce travail collectif génère – éventuellement – entre les chemins individuels et les pistes collectives : comment les questions individuelles, spécifiques se confrontent, se heurtent aux questions communes, partagées ? Comment des lectures multiples peuvent entraver le sens ? Comment penser, gérer des écrits collectifs ? Etc. Pour chacun de ces axes, différentes questions peuvent être abordées, par exemple, dans le cadre du premier axe :- En quoi ces espaces de travail collectif sont-ils nécessaires à la recherche scientifique ? Et quelles formes prennent-ils ? Quelles théorisations, a priori et a posteriori, permettent-ils d’expliquer et de comprendre les décisions qui les ont fait naître, les essais qui les ont actualisés, les erreurs et les succès qu’on leur reconnait ? Qu’est-ce qui apporte de nouvelles connaissances : les résultats d’un travail de recherche ou la communauté des autres chercheurs qui y voient une connaissance nouvelle dans les résultats présentés ? Toutes les recherches, toutes les thèses produisent-elles de nouvelles connaissances, ou sont-elles de nouveaux regards sur des connaissances déjà là ? Etc.- Dans la classe : quels sont les espaces de travail collectif prévus, aménagés ou imprévus, éphémères ? Varient-ils selon les disciplines scolaires ? Comment les élèves et les maîtres s’en emparent-ils ? Quels dispositifs (au sens large du terme) permettent aux élèves de (se) questionner, d’écrire un texte collectif ou individuel ? Quels traitements des réponses, des écrits produits sont envisagés ? Comment les tâtonnements, les doutes, les peurs, les erreurs sont-ils traités ? Etc.Dans le cadre du second axe, nous proposons, à titre d’exemple, quelques éléments pour penser les tensions éventuelles entre chemins individuels et pistes collectives :- Les questions dans ces espaces de travail : comment gérer dans des équipes de recherche, les questions individuelles de chacun des chercheurs et les questions collectives sur lesquelles les équipes s’engagent et s’affichent ? En classe, comment les questions singulières d’un élève peuvent-elles être reprises ou abandonnées ?- Les lectures dans ces espaces de travail : si lire est toujours une rencontre avec l’autre et avec soi, comment se croisent les parcours de lecture individuels et collectifs, dans les recensions des ouvrages, dans les citations, etc. ? Comment construire son propre chemin en se nourrissant des autres ? Comment la reformulation de l’autre me permet-elle d’avancer ? En quoi ces processus éclairent-ils le monde de la recherche, de la recherche en sciences de l’éducation, en didactiques ? Comment, là encore, lectures singulières et collectives se partagent-elles en classe ?- Les écritures dans ces espaces de travail : tant dans le monde de la recherche que dans celui de la classe, l’écrit dit, structure, donne à voir. Comment entrer dans les écritures collectives ? Comment les donner à lire, les analyser de façon plurielle ? Quels statuts ont les écritures collectives ? Quels sont les risques que prennent les élèves ou les chercheurs en proposant leurs écrits à la lecture ? Comment ces risques sont-ils pris en compte ? Cet appel à communication se veut particulièrement ouvert pour permettre aux chercheurs en didactiques, en sciences de l’éducation, aux professionnels de l’école et de la formation de se saisir des questionnements présentés afin d'y enraciner leurs propositions. L’invention est au cœur de cet appel. C’est l’action d’Yves Reuter en tant de chercheur et formateur qui a inspiré cette thématique, les communications peuvent entrer en dialogue avec ses travaux ou investir l’espace de questionnement de ce colloque pour ouvrir de nouvelles pistes. MODALITÉS DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS Les propositions de communication doivent être soumises avant le 30 novembre 2016 sous forme de résumé en français (5 000 signes maximum, espaces compris, Times New Roman, police 12, interligne simple, 5 mots-clés, un titre) à l’adresse : http://espacestravail.univ-lille3.fr Elles seront évaluées en double aveugle par le comité scientifique. CALENDRIER Début date de soumission : 30 septembre 2016 — Clôture des soumissions : 30 novembre 2016 Retour des expertises : 15 janvier 2017 Date limite d’envoi des textes définitifs : 15 mars 2017 Programme définitif en ligne : le 15 avril 2017 Date d’inscription sur le site : du 15 janvier au 15 avril 2017

Volte-face. Les avatars du portrait

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Volte-face, Les avatars du portrait Colloque international qui se tiendra à l'INHA et à l'Université Paris Ouest Nanterre les 9, 10 et 11 février 2017 Organisé conjointement par: Marie-Camille Bouchindomme (Université Paris 3, département Cinéma, HAR Paris Ouest Nanterre) Rose-Marie Godier (Université Paris Ouest, département Arts du spectacle, HAR ) Agathe Lichtensztejn (Université Paris 8, Laboratoire Arts des images et Art contemporain) Ce colloque intitulé « Volte-Face : les avatars du portrait » entend questionner la persistance du portrait dans nos pratiques artistiques contemporaines (Cinéma, Arts plastiques, Photographie, Théâtre). Plus précisément, il s’agira d’envisager le déplacement qu’opèrent actuellement les nouvelles images dans notre confrontation au visage humain et à ses représentations. Résumé du projet: Ce projet se veut une interrogation sur la persistance ou le retour insistant du portrait dans nos pratiques artistiques contemporaines. La question portera plus précisément sur le déplacement qu’opèrent les nouvelles images dans notre confrontation au visage humain et à ses représentations. Les arts plastiques, tout comme la photographie ou le cinéma, les installations, mais aussi bien les images virtuelles, semblent aujourd’hui reconduire la pratique millénaire du portrait, tout en modifiant sensiblement ses enjeux et ses modalités. Ces pratiques, de plus, s’infléchissent au voisinage du nouveau mode d’existence des images: c’est dans l’hyper diffusion réticulaire que ces dernières puisent leur signification et leur efficace. Si cette dimension médiologique vient inquiéter, voire bousculer les approches esthétiques traditionnelles du portrait, un autre aspect ne peut être tenu à l’écart de la réflexion: l’usage immémorial du portrait politique, qui resurgit semble-t-il, intact, plus que jamais actif et opérant, dans de nouveaux processus de dissémination. C’est au travers d’une approche pluridisciplinaire que chercheurs, mais aussi bien praticiens, tenteront d’articuler ces trois registres: esthétique du portrait à l’ère des nouvelles images; le portrait politique; le portrait dans son passage de l’ontologie à la médiologie. Les propositions de communication sont à envoyer avant le 30 octobre 2016 à l'adresse suivante: avatarsduportrait@gmail.com Présentation du projet: S’il est traditionnellement indissociable de la notion de «sujet» et s’il est d’abord mouvement vers l’altérité, le portrait tend aujourd’hui à être curieusement reconduit, et cependant sensiblement modifié, voire altéré, au travers de nos pratiques artistiques contemporaines. Dans l’invention du portrait, écrit Jean-Luc Nancy, « le sujet s’est assuré la certitude d’une présence: il s’y est inventé lui-même [1] ». A présent, cependant le sujet s’y retire plus volontiers qu’il ne se présente ou s’affirme, et le geste du portraitiste, s’il est toujours tension vers l’altérité, s’effectue dans l’incertitude – jusqu’à scruter l’obscurité au fond même de sa propre vision [2] . L’étonnante survivance du portrait prend un relief tout spécial de s’inscrire dans la perspective d’une anthropologie historique. Dans le temps d’une Histoire du visage , le portrait apparaît comme l’indice majeur de l’attention exigeante portée à l’ expression du visage comme signe de l’identité individuelle. Ainsi Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche mettent-ils en rapport direct l’intérêt historique pour la physiognomonie, avec la crise de l’identité individuelle dans des structures sociales en pleine transformation [3] . Si le portrait ne livre qu’un reflet du visage, s’il est aussi « une mise à distance du visage, sa mise en scène volontairement admise [4] » , il ne se fait pas moins symptôme aujourd’hui d’une semblable intranquilité. Et sa persistance, ou son retour, reste peut-être lié au besoin actuel d’une redéfinition de l’humain en général et de l’individu en particulier – alors que les contours et les limites de ces notions s’estompent et semblent fuir à l’infini. Avec l’avancée et surtout la convergence des sciences et des techniques, Marcel Gauchet n’hésite pas à parler de «rupture anthropologique» à propos des modifications qui affectent aujourd’hui le rapport de chacun à lui-même et aux autres: « Nous sommes , écrit-il, effectivement en présence, dans le monde contemporain, de phénomènes de subjectivation absolument inédits, en grande partie créés par l’univers technologique dans lequel nous évoluons [5] .» Cette convergence de sciences et de techniques affecte ainsi les images que l’homme se fait et se donne de lui-même – au travers desquelles il se façonne, s’élabore, s’auto-construit. Les nouvelles images entraînent une modification de notre rapport à nous-mêmes, et surtout à notre propre corps. Aujourd’hui encore, le portrait est « arraché à l’ombre de la nuit, de la séparation et de la mort [6] ». Cette constante complicité qu’il entretient avec la mort en fait toujours assurément pour nous « l’image dernière qui fonde toutes les autres [7] ». Les miroirs de Duchamp, qui figuraient des portraits «ready-made» et sur lesquels « rien ne reste, pas même le souffle condensé des passants », ne pouvaient pourtant pas se soustraire à cet horizon mémoriel. Parallèlement, le portrait se fait aussi de nos jours « fondé de pouvoir [8] », retrouvant ainsi les deux motivations fondamentales qui ont depuis l’antiquité autorisé son existence: le surpassement de la mort et l’exercice efficace de la fonction impériale [9] . Dans ce dernier registre, l’impact de ces portraits «politiques» est aujourd’hui très largement amplifié par l’étendue et l’immédiateté de leur diffusion. Si celles-ci sont à notre époque déterminantes pour tous types d’image, elles le sont encore plus de s’articuler à cette configuration particulière du visible pourtant fort ancienne qu’est le portrait. Mais la singularité à laquelle ce dernier renvoyait traditionnellement devient de nos jours accessoire: désormais l’important c’estle pluriel. Pour garder son efficacité et convenir au plus grand nombre (fonction qui lui imposée par les nouveaux processus de diffusion) le portrait doit être le catalyseur d’idées, de sentiments, et ouvrir vers une multitude de significations. Ce qui n’implique pas que le lien à l’individu soit définitivement rompu; bien au contraire, il se tisse selon des modalités jusque là inédites, déterminées par les conditions nouvelles de l’exercice du pouvoir. C’est à une analyse précise de ces modalités que nous nous attacherons. Cependant, si l’on s’attache aux pratiques réticulaires du portrait et a fortiori de l’autoportrait, il convient d’envisager sa forme la plus populaire, la plus bavarde, la plus visible, la plus triviale aussi et la plus conspuée : le selfie . Car le selfie est indubitablement le pouvoir photographique mis entre les mains de tous. Il s'agit de se demander comment et pourquoi le monde d’aujourd'hui a pu engendrer une forme d'images si irrévérencieuses envers l'un des objets les plus signifiants, à savoir le visage ? Et comment s’opère l'équilibre entre une tradition picturale dont cette pratique ne rejette rien formellement, tout en malmenant son principe directeur – celui d’une rencontre de l'individu avec lui-même –, puisque l'Autre devient un des moteurs prééminents, si ce n'est le moteur, du procédé génératif de ces images ? Au delà du "ça a été" barthien, le selfie , en tant que forme d'image accessible à chacun et lisible par tous, a engendré une nouvelle mise en image du militantisme et de la révolte, devenant le véhicule privilégié de "ce qu'il adviendra"– puisqu'il vise à enclencher la conversation, et demande l'action de son regardeur, qui devient alors le détenteur d'une vérité de l'image, puisque faite à partir de lui. Une journée d’étude s’est tenue à l’ENS Louis-Lumière le 2 octobre 2015 ( http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/151002_volteface__programme.pdf ). Fonctionnant comme atelier préparatoire, son but était de confronter plusieurs axes de réflexion, qui seront approfondis et mis en interaction lors du colloque de 2017: 1/ Avec la doublure numérique, la question se pose du passage de la représentation au portrait. Ces images autres viennent aussi travailler la notion de ressemblance, bien plus complexe que le simple décalque de la réalité. Faut-il pourtant conjoindre ressemblance et portrait, même si la question de la ressemblance participe de la naissance du mot (‘ traicts pour traicts’ [10] ), rappelle Jean-Michel Bouhours ? L’alternative pourrait-être en peinture le portrait sans visage – dans lequel le mystère du sujet s’approfondit, débarrassé de l’illusion de sa résolution. La recherche du visage peut aussi passer par un portrait en creux, un dessin partant de l’intérieur. Et le cinéma, comme forme temporelle, serait propice à ce surgissement. 2/ Que devient le portrait dans la perspective de sa diffusion réticulaire, entre perte et dissémination? Une proximité qui recule traverse Citizenfour , le film de Laura Poitras. De même, les selfies semblent reconduire l’expérience première de toute subjectivation, mais restent interrogation anxieuse: s’agit-il de faire face ou de garder la face ? Ne faudrait-il pas, de plus, envisager une approche éthique de la défiguration? 3/ Dans la pratique documentaire, le temps permet d’atteindre à l’intériorité, à ce qui échappe, d’accueillir ce qui peut advenir aussi bien. Mais le portrait transforme également celui qui le fait – et ce temps reste « relation à l’altérité, fût-elle inatteignable [11] ». 4/ L’image et le discours, ou la fiction et la réalité visuelle ne peuvent se concevoir l’un sans l’autre. Jean-François Lyotard disait en substance, « des mots toujours s’invitent au bord de l’image ». Plus généralement, le portrait figure-t-il encore « ce rebord où se pencher pour chercher ce reflet par lequel nous sommes [12] » ? [1] Jean-Luc Nancy, Le Regard du portrait , Galilée, 2000, p. 31. [2] Voir Jean-Luc Nancy, L’Autre portrait , Galilée, 2014, p. 32. [3] Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche, Histoire du visage, exprimer et taire ses émotions , (16ème – début 19 ème ), Payot & Rivages, 2007, p. 41. [4] Itzhak Goldberg, «Portrait et visage, visage ou portrait», dans Visage et portrait; Visage ou portrait , sous la direction de Fabrice Flahutez, Itzhak Goldberg et Panayota Volti, Presses Universitaires de Paris Ouest, p. 15. [5] Marcel Gauchet, cité dans Monique Atlan et Roger-Pol Droit, Humain , Flammarion, 2014, p. 77. [6] Edouard Pommier, Théories du portrait , Gallimard, 1998, p. 20. [7] Yves Bonnefoy, «Proximité du visage», cité dans François Soulages, «Mystères, paradigmes et herméneutique», dans Sainte Face, Visage de Dieu, visage de l’homme dans l’art contemporain , sous la direction de Paul-Louis Rinuy et Isabelle Saint-Martin, Presses Universitaires de Paris Ouest, 2015, p. 270. [8] Jean-Luc Nancy, L’Autre portrait, op. cit ., p. 17. [9] Voir Galienne et Pierre Francastel, Le Portrait , Paris, Hachette, 1969, p. 39. [10] Jean-Michel Bouhours, «Plonger dans le visage» in Portraits, Collections du Centre Pompidou , RMN, 2012, p. 12. [11] Emmanuel Levinas , Ethique et infini , Fayard, 1982, p. 63. [12] Yves Bonnefoy, L’improbable et autres essais , Gallimard, 1983, p. 309.

Octave Mirbeau, combats éthiques et esthétiques (Tunis)

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Appel à contributions Journée d’études Octave Mirbeau, combats éthiques et esthétiques. à l’occasion du centenaire de la mort d’Octave Mirbeau, jeudi 19 octobre 2017, à la Faculté des Sciences humaines et Sociales de Tunis. L’IMIAC de la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis ( Imaginaire Méditerranéen et Interculturalité, Approches Comparées) organise, dans le cadre de la commémoration du centenaire de la mort d’Octave Mirbeau, une journée d’étude consacrée à ce romancier, dramaturge, journaliste pamphlétaire et critique d’art. Cette journée d’étude vise à mettre en lumière les combats éthiques, sociaux et esthétiques que cet artiste créateur mène au tournant du XIXème siècle. Militant, il met sa plume au service de la justice sociale et de la vérité et se fait le fervent défenseur du capitaine Dreyfus. Il se montre un soutien indéfectible pour Zola dans toutes les phases de l’affaire Dreyfus ( il aide notamment Zola dans sa fuite en Angleterre et paye l’amende de 7555,25 francs qui lui est infligée et qui équivaut à 25 000 €). Moraliste, il dénonce la corruption des puissants de la politique et de la finance dès ses premiers articles de presse comme dans Les Grimaces , pamphlet hebdomadaire dont il est le rédacteur en chef et dans lequel il exprime des positions de droite et d’autres de gauche radicale ( le premier numéro paraît le 21 juillet 1883). Politique, il s’indigne des aventures bellicistes de l’entreprise coloniale de la IIIème République et appelle les électeurs à la grève ( il publie en 1885 dans Le Gaulois des articles anticolonialistes et des «Chroniques du Diable» dans L’Evénement ) . En lutte contre «l’embourgeoisement» de l’art et la grande médiocrité moderne» il constate que : « Tout le monde fait de la peinture, presque tout le monde se mêle de parler peinture. ». Mirbeau, polémiste s’attaque à l’académisme, à l’État et à ses institutions que ce soit l’École des Beaux-Arts, le Prix de Rome ou le Jury du Salon. Esthète, il s’illustre dans la défense des peintres impressionnistes. Mirbeau s’indigne de la foule qui se rue dans les musées, « ces grands bazars réglementés », et il appelle à rechercher l’œuvre d’art unique. Il ridiculise ainsi l’ « art officiel » et se place du côté du génie en se liant d’amitié avec Monet, Cézanne, Pissarro, Rodin, Gauguin, Degas. Il est également l’ami des écrivains naturalistes et l’un des habitués des «soirées de Medan». Nous proposons des pistes de recherche qui s’inscrivent dans la perspective de cette journée d’études consacrées aux combats mirbéliens : esthétiques, politiques, économiques et moraux. S’il est vain de vouloir établir une frontière étanche entre ces différents « combats» on peut néanmoins suggérer une série de trois réflexions dans le cadre de cette journée :Les combats politiques : Mirbeau et l’affaire Dreyfus, Mirbeau et l’antimilitarisme : utopie et idéologie, Mirbeau et La grève des électeurs .Mirbeau pamphlétaire : Les Grimaces , Mirbeau et le scandale de Panama.Les combats esthétiques : Mirbeau et les avant-gardes, Mirbeau et l’Impressionnisme, Dans le ciel ou l’histoire d’un peintre maudit, Mirbeau et Rodin, Mirbeau et Van Gogh, Le jardin de Giverny et Le Jardin des supplices. Les propositions de communication d’une quinzaine de lignes sont à faire parvenir avant le 30 mars 2017 accompagnées d’une courte biographie et d’un CV abrégé à l’adresse suivante : ahmedkaboub7@gmail.com Prière de mentionner dans l'objet de votre courrier électronique : «Mirbeau Tunis 2017». Le temps imparti pour chaque communication est de 20 minutes. Les formes définitives des communications doivent parvenir à l’adresse électronique mentionnée précédemment avant le 18 septembre 2017 .Les actes de cette journée d’études consacrée à Mirbeau seront publiés avant avril 2018 grâce au soutien de l’IMIAC. Responsable: Ahmed Kaboub , l’IMIAC de l’Université de Tunis 1. Comité scientifique :Patrick BesnierAhmed KaboubPierre MichelBertrand VibertSonia Zlitni Fitouri Comité d’organisation :Salah DeganiAhmed KaboubSonia Zlitini Fitouri Adresse : IMIAC, FSHST, 94, Boulevard du 9 avril 1938, 2007, Tunis, Tunisie, bureau n°263.
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