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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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R. Amar, Quête et représentation du bonheur dans le roman français contemporain

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//www.fabula.org/actualites/documents/75185.pngRuthAmar Quête et représentation du bonheur dans le roman français contemporain Paris, Classiques Garnier, coll. Études de littérature des XXe et XXIe siècles, 2016 EAN : 9782406056430 297 pages Prix : 29 € Malgré les événements tragiques duxx esiècle, le bonheur s'infiltre dans le roman français contemporain. Cet ouvrage présente l'écriture de la quête du bonheur sur cinq décennies, en s'articulant autour de différentes problématiques du roman et points de rencontre entre littérature et philosophie. Table des matières

J. Douthwaite, Le Frankenstein français et la littérature de l'ère révolutionnaire

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//www.fabula.org/actualites/documents/75184.pngJuliaDouthwaite Le Frankenstein français et la littérature de l'ère révolutionnaire Paris, Classiques Garnier, coll. Littérature, histoire, politique, 2016 EAN : 9782812446047 385 pages Prix : 28 € Cet ouvrage interprète l'histoire, les archives, les journaux et les fictions publiés en 1789-1803 et montre comment ce corpus ouvre la voie vers de nouvelles formes littéraires, et révèle que les vestiges de ces récits se retrouvent chez Mary Shelley, Honoré de Balzac, Charles Dickens, Gustave Flaubert. Table des matières

M. Sacotte etJ.-Y. Laurichesse (dir.), Dictionnaire Giono

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//www.fabula.org/actualites/documents/75183.pngDictionnaire Giono Sous la direction de MireilleSacotte etJean-Yves Laurichesse Paris, Classiques Garnier, coll. Dictionnaires et synthèses, 2016 EAN : 9782812460562 985 pages Prix : 59 € L'œuvre de Giono est l'une des plus importantes duxx esiècle: foisonnement de l'imaginaire, puissance du récit, métamorphoses du style. Mais l'écrivain a aussi vécu dans une époque troublée, correspondu avec des écrivains, des artistes. De cette œuvre, de cette vie, ce dictionnaire est le reflet. Table des matières

G. Giannini, Un guide français de Terre sainte, entre Orient latin et Toscane occidentale

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//www.fabula.org/actualites/documents/75181.pngGabrieleGiannini Un guide français de Terre sainte, entre Orient latin et Toscane occidentale Paris, Classiques Garnier, coll. Recherches littéraires médiévales, 2016 EAN : 9782406059318 352 pages Prix : 39 € Un guide français de pèlerinage en Terre sainte, découvert à Ferrare et datant de la fin duxiii esiècle, est le point de départ d'un voyage qui de l'Orient latin mène jusqu'en Angleterre, en passant par Rhodes, Rome, la Toscane, brassant les langues du pourtour méditerranéen et une multitude de textes. Table des matières

L. Torres etH. Rabaey (dir.), Pauvres et pauvreté en Europe à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe s.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/75180.pngPauvres et pauvreté en Europe à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle) Sous la direction deLucTorres etHélèneRabaey Paris, Classiques Garnier, coll. Rencontres, 2016 EAN : 9782812434884 434 pages Prix : 39 € Cet ouvrage, issu d'un colloque, réunit des spécialistes d'Érasme et de l'humanisme, de littérature espagnole, française, italienne, anglaise et roumaine, et des iconographes illustrant les mille et un visages contrastés des pauvres et de la pauvreté en Europe à l'époque moderne (xvi e-xviii esiècle). Table des matières

Fr. Rétif (dir.), Le Masculin dans les œuvres d'écrivaines françaises. «Il faut beaucoup aimer les hommes»

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//www.fabula.org/actualites/documents/75174.pngLe Masculin dans les œuvres d'écrivaines françaises - «Il faut beaucoup aimer les hommes» Sous la direction de FrançoiseRétif Paris, Classiques Garnier, coll. Rencontres, 2016 EAN : 9782406059370 280 pages Prix : 29 € Une œuvre littéraire prend forme au sein du contexte socio-historique dans lequel l'auteur est immergé. Utilisant le genre comme outil conceptuel, l'ouvrage analyse les représentations du masculin et des hommes dans les œuvres de quelques écrivaines françaises du Moyen Âge à nos jours. Table des matières

George Sand : les ressourses de l'inspiration

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Le Centre d’Études Supérieures de la Littérature de Tours lance un appel à communication sur «George Sand: lesressources de l’inspiration». Cette thématique s’inscrit ainsi dans le large cadre culturel visant à protéger le patrimoine, à diffuser le savoir et à réfléchir sur la créativité. Le colloque international se déroulera les mardi 30 mai, mercredi 31 mai et jeudi 1 er juin 2017 à la salle de conférences, Médiathèque de La Riche, Place du Maréchal Leclerc, 37520 La Riche (près de Tours). L’interprétation déchiffrante d’une œuvre scripturale (Umberto Eco, Lector in fabula , 1979) tient compte de trois intentionnalités. La première consiste à déterminer les dispositifs mis en place par l’auteur: qu’a-t-il voulu dire ou transmettre? La deuxième tente d’expliquer l’œuvre de manière plus neutre par une analyse descriptive: comment est-elle architecturée? La troisième réfléchit sur l’effet produit sur le lecteur: quelle en est la réception? La mission des cogitations autour de l’œuvre de George Sand privilégie exclusivement le premier point de vue qui consiste à se placer du côté auctorial en déterminant les sources, les influences, les modèles, les déclencheurs qui alimentèrent son souffle fécond. L’établissement d’un certain nombre d’éléments à l’origine de sa créativité et de ses engagements vise à mettre en évidence les bases structurelles de la riche personnalité de la femme de lettres, avec ses qualités et ses défauts, et l’inscription de ses réflexions dans l’histoire de l’évolution des idées (Karl Mannheim, Ideologie und Utopie [ Idéologie et Utopie ], 1927). Le choix d’une telle orientation ciblée sur celle de qui émanent l’acte et la mécanique discursifs ( Mikhaïl Bakhtine , Эстетика Словесного Творчества [ Esthétique de la créativité discursive ], 1979) à travers des œuvres fictionnelles, réelles, pratiques, théoriques ou critiques engage la question de l’autorité et de ses paradigmes. Afin de définir un modèle de représentation cohérente liée aux paradigmes de l’autorité, trois axes majeurs, sans toutefois s’y limiter, peuvent être explorés,y compris dans les démarches pluri-, multi- et transaxiales: les ressources informatives (littérature, histoire, musique, peinture, poésie, théâtre, critique…), les ressources conceptuelles (passion, idéalisme, doctrine, liberté, morale, matérialisme, féminisme, politique…) et les ressources spatiales (ville, architecture, campagne, faune, flore, eau, terroir…). Ce colloque rassemblera des spécialistes et généralistes du monde entier. Ils analyseront tous les aspects de l’œuvre sandienne. Le thème sur «George Sand: les ressources de l’inspiration» se veut ouvert et international. Il s’articule autour d’un contexte mono-, pluri-, inter- et transdisciplinaire. La publication des actes du colloque est prévue. La langue officielle de travail est le français. Néanmoins, dans le cadre d’une volonté d’élargissement linguistique, toute personne parlant une autre langue pourra participer au colloque où, dans la mesure du possible, des traductions simultanées sont prévues. Le règlement est consultable directement sur : http://cesl2010.fr.gd/Colloque-de-2017.htm

La Francophonie autrement . Culture francophone à portée globale (Porto)

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La Francophonie autrement . Culture francophone à portée global FLUP - Porto - Portugal 21 mars 2017 Alors qu’il est souvent question dans l’essayisme (Baverez, Compagnon, Jourde, …) - tant français qu’étranger -, d’un déclin accentué de la culture française, ce qui ne veut sûrement pas dire de la culture en français, plusieurs produits, phénomènes et manifestations culturels et symboliques francophones rendent compte d’une surprenante vitalité et créativité, souvent reconnue et relayée sur le plan de la culture globale, qui prélude à un dépassement de la portée exclusivement « hexagonale » du fait culturel en français. Ces expressions et ces produits culturels sont très souvent le fait d’une prise en compte des espaces francophones, allophones en français à laquelle s’ajoute l’impact global des échanges multiculturels dans toutes ses modalités intermédiales contemporaines. Aussi la présence d’une culture exprimée et projetée en français, ou référable à la francosphère, - qu’elle soit érudite, populaire, voire underground -, sur la scène globale est-elle facilement repérable dans les domaines de la chanson, du mixage (DJ), du cinéma, de la BD, de la publicité, de la littérature, des séries télévisées, du rap, du slam , des médias, etc. Dès lors, nous proposons aux chercheurs que ces questions intéressent et interpellent une journée de réflexion autour des axes transdisciplinaires suivants :Études et exposés de phénomènes et succès culturels globaux en français;Approches théoriques, critiques et essayistiques du statut global de la culture et des produits symboliques francophones;Exemples et formes d’inter-médialité, inter-artialité ou inter-généricité dans la culture francophone contemporaine à portée globale;Thématiques globales dans la culture et la littérature francophones contemporaine;Reflets et traitements médiatiques de réussites et succès de la culture, de la littérature, des arts performatifs, de la chanson francophones à l’échelle globale;Traduction et interprétation de produits culturels et littéraires francophones contemporains à portée globale;Phénomènes de trans-écriture dans la culture et littérature francophone contemporaine (réécriture, adaptation cinématographique);Hypertextualités (création culturelle et littéraire sur Internet, etc.). Langue des communications : Français Langue pour nos démarches: Français Calendrier : 31 décembre 2016 : date limite pour présenter des propositions de communication (20 minutes maximum) (résumé de 200 mots) 15 janvier 2017: date limite pour la réponse de l’organisation 01 mars 2017 : programme définitif 21 mars : journée d'études Organisation: Ana Paula Coutinho (Un. Porto) Maria de Fátima Outeirinho (Un. Porto) José Domingues de Almeida (Un. Porto) Envoi des propositions de communications : Les propositions de communication seront soumises à évaluation. Prière de bien expliciter votre thématique. Les communications ne dépasseront pas 20 minutes . Afin de soumettre votre proposition de communication, sous forme d’un résumé de 150 mots accompagné d’un court CV (notice), nous vous prions de nous joindre à l’adresse électronique suivante : jalmeida@letras.up.pt intitulé : Français global 2017. Inscription :60,00€ sur place et en espèces ; un montant qui assure l’inscription, le dossier, le certificat, les pauses-café et le déjeuner. Les textes des communications feront l’objet d’une publication en ligne dans la Bibliothèque numérique de l’Université de Porto.

"Le manuscrit et l’imprimé au XVIIe s." (NASSCFL, Lyon 2017)

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Appel à communication pour la session « Le manuscrit et l’imprimé » du 47e Colloque international NASSCFL Littérature, livre et librairie au XVIIe siècle Lyon, 21-22-23-24 juin 2017 Le XVIIe siècle est loin d’être un monde sans manuscrits, où l’imprimé triomphant aurait fait place nette. Au contraire, la pratique du manuscrit y est à la fois vivace et polymorphe. Empiétant tantôt sur les usages et les fonctions du livre pour diffuser et faire circuler l’écrit – au point que l’on parle encore sous l’Ancien Régime de « livre manuscrit » (cf. F. Moureau 1993) –, ou témoignant des pratiques d’écriture plus ou moins individuelles des auteurs au travail lorsqu’il s’agit d’états textuels appartenant à la sphère de la création littéraire, le manuscrit au XVIIe siècle peut renvoyer à une pluralité d’objets et de pratiques de l’écrit. Il nécessite donc une enquête précise et patiente pour en déterminer le statut et le sens, d’autant que comme l’a montré J.-M. Chatelain, un inventaire qui constituerait l’instrument de travail indispensable à sa compréhension fait encore défaut, du moins pour la France (cf. J.-M. Chatelain, 2009). La session consacrée à cet objet dans sa polysémie vise à contribuer à cette enquête, particulièrement dans un contexte où la mise en ligne de manuscrits numérisés par les bibliothèques les rend plus accessibles et a priori mieux interprétables. On invite donc à soumettre des propositions qui présentent soit des études de cas, soit des analyses transversales ou méthodologiques faisant du manuscrit un objet signifiant. Une attention aux papiers d’écrivains, réputés rares, sera particulièrement appréciée. Bibliographie indicative : Bernard Beugnot, Robert Mélançon (dir.), Les voies de l’invention aux XVIe et XVIIe siècles : études génétiques, Montréal, Département d’Études françaises, 1993. Revue XVIIe siècle, n°192, Juillet-Septembre 1996, 48e année, n°3 « Les usages du manuscrit ». Fernando Bouza, Hétérographies. Formes de l’écrit au siècle d’or espagnol, Madrid, Casa de Velásquez, 2010. Roger Chartier, La main de l’auteur et l’esprit de l’imprimeur XVIe-XVIIIe siècle, Paris Gallimard, 2015. Jean-Marc Chatelain, « Sur le statut du manuscrit littéraire au XVIIe siècle », in Génétique matérielle, génétique virtuelle, P. Dandrey (dir.), 2009, p. 33-47. Patrick Dandrey (dir.), Génétique matérielle, génétique virtuelle. Pour une approche généticienne des textes sans archives, Laval, PUL, 2009. Luc Fraisse (dir.), Le manuscrit littéraire : son statut, son histoire, du Moyen Âge à nos jours, Paris, Klincksieck 1998. Almuth Grésillon et Jean-Louis Lebrave (dir.), Écrire aux XVIIe et XVIIIe siècles. Genèses de textes littéraires et philosophiques, Paris, CNRS-Éditions, 2000. Charlotte Guichard, « Qu’est-ce qu’une œuvre originale ? », De l’authenticité. Une histoire des valeurs de l’art (XVIe-XXe siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, 2014, pp. 11-17. Harold Love, The Culture and Commerce of Texts. Scribal Publication in Seventeeth Century England, Amherst, University of Massachusetts Press, 1998 [Oxford, 1993]. Henri-Jean Martin, Histoire des pouvoirs de l’écrit, Chapitre VII « Fonctions et formes de l’écrit (XVe-XVIIIe siècle) », seconde édition, Paris, Albin Michel, 1996. François Moureau (dir.), De Bonne main, La communication manuscrite au XVIIIe siècle, Universitas, Paris - Voltaire Foundation Oxford, 1993. François Moureau, La plume et le plomb. Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, Paris, PUPS, 2006. Merci d’envoyer vos propositions de communication avant le 10 septembre 2016 (max. 250 mots/1500 signes) à nathalie.ferrand@ens.fr

B. Dufrêne, J. Glicenstein (dir.), Histoire(s) d'exposition(s)

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//www.fabula.org/actualites/documents/75199.gifHistoire(s) d'exposition(s) Bernadette Dufrêne, Jérôme Glicenstein Collectif Date de parution : 06/05/2016 Editeur : Hermann (Editions) ISBN : 978-2-7056-9141-7 EAN : 9782705691417 Présentation : Broché Nb. de pages : 356 p. La réflexion sur les expositions s'est étendue à de multiples champs disciplinaires au cours des dernières années : muséologie, esthétique, sciences politiques, histoire culturelle, sociologie, économie... Une première journée d'étude sur des questions de définition et de descriptions possibles de l'exposition avait permis de montrer une grande diversité d'approches. Le colloque " Histoire(s) d'exposition(s) " de février 2014, dont nous publions ici les actes, a mis en évidence plusieurs types de lecture, sous les angles historique, économique, politique, esthétique avec des approches comparatives à l'échelle internationale. Jérôme Glicenstein et Bernadette Dufrêne sont professeurs à l'université Paris 8 et responsables du programme " Histoire des expositions au 20e siècle " au sein du Labex Arts-H2H. Ils sont auteurs de plusieurs ouvrages sur la question de l'exposition. *On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage : "Une histoire de l'exposition", par C. Ruby.

Faits de langue : approche pluridisciplinaire (Taza, Maroc)

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L’équipe de Recherche en Linguistique du « Laboratoire des Lettres, Langues et Communication » de Faculté Polydisciplinaire de Taza organise le 6 et 7 décembre 2016 une conférence internationale autour du thème : Faits de langue : approche pluridisciplinaire (2ème édition) Site web de la conférence: https://sites.google.com/site/tazafaitsdelangue2/home Adresses pour contacter les organisateurs faitdelangue.taza.16@gmail.com Argumentaire de la conférence Au sein d’une même communauté linguistique, plusieurs variétés (régionale, sociale ou stylistique) d’une même langue coexistent. Même si les sujets ne peuvent les produire toutes, ils sont capables de les reconnaître, (en se basant sur des traits : phonologiques, lexicaux, morpho-syntaxiques), de les évaluer (norme subjective) et de les classer (variétés haute vs basse). Ces évaluations sont non justifiées linguistiquement, et reflètent une stratification sociale. Pour plusieurs linguistiques, la langue est un système unique et homogène qui fonctionne grâce à des règles implicites(norme objective) qu'ilsessaient d'expliciter sans jugement de valeur. Les linguistes cherchent donc à décrire cette forme «standard, légitime ou de bon usage», alors que les grammaires normatives essaient de l’imposer(norme prescriptive). Cetteimposition est renforcée par l’école qui «tend à uniformiser les usages linguistiques, à réduire la diversité sociale et régionale, considérée d’un point de vue normatif, comme "écart ou incorrection"». Les usagers eux-mêmes semblent rechercher cette forme homogène légitime, puisqu'elle s'accorde avec l’idéal d’unicité qu’ils attribuent à la langue. L’existence de variétés différentes d’une même langue reflète son caractère dynamique et sa capacité d’adaptation aux différents contextes de communication. En fait, les variantes (lexicales, phonologiques et morpho-syntaxiques) responsables des différences entre ces variétés, sont les conséquences de ce que Chomsky appelle la créativité de la langue. En effet, cette grammaire permet à la langue de générer de très nombreuses constructions grammaticalement bien formées qui ne sont pas toutes exploitées par ses usagers. Ces derniers choisissent à l’intérieur de ces possibilités en vue d'une homogénéisation ou différenciation entre leurs pratiques langagières. En didactique des langues, les termes « erreur, écart», malgré les connotations négatives qu'ils suscitent, occupent une place importante. En effet, ces«erreurs»permettent aux enseignantsd'adapter leurs démarches et progressions aux difficultés de leurs apprenants. L'importance accordée aux erreurs, notamment en langue (erreurs interlinguales vs intralinguales), varie en fonction de l’attitude de l’enseignant, de la «norme de référence», de la tâche d’apprentissage ainsi que de la typologie des erreurs adoptée. Le numérique a permis l'émergence de nouvelles formes de communications orales et écrites. Les possibilités techniques permettent non seulement latranscriptionorthographique des textes mais égalementl'ajout de marqueurs iconiques paralinguistiques (émotions, attitudes) ainsi que de supports audiovisuels. Ces nouvelles technologiesoffrent plus d'occasions pour les pratiques d'écriture et de lecture et peuvent même les simplifier (correcteur d’orthographe lexicale et grammaticale).Toutefois, elles peuvent conduire à l'émergence d'une variété de langue (écriture SMS) très éloignée de la norme scolaire. Nous voulons à travers cette conférence réfléchir sur les mécanismes qui permettent à la langue de fonctionnernon seulementcomme un code ou un système bien établi, mais également comme un outil qui possède despotentialitésintrinsèques d'adaptation aux besoins des locuteurs.Pour ce faire, nous proposons les axessuivants : Thématiques de la conférence La norme et l'erreur dans les travaux des linguistes et des sociolinguistes. La place de la norme dans la didactique des langues. Le traitement de l 'erreur et de la variation en didactique des langues. Les caractéristiques de l'écriture électronique et leurs effets sur la variété standard. Conditions de participation Pour être retenue, la communication doit respecter les conditions suivantes :Lacommunicationpeut être proposéeen arabe, français et anglais.Elle doit être en conformité avec les critères de la recherche scientifique.Elle ne doit pas être déjàpubliée ouprésentée dans une autre conférence.Elle doit être un document Word, au format A4 (marges 2,5 cm de chaque côté) ne dépassant pas 4000 mots. La police de caractère est Times New Roman (taille 12, interligne simple). Les références sont classées par ordre alphabétique des noms des auteurs. Dates importantes Date limite de la soumission du résumé des articles :30 août 2016 Réponse du comité scientifique : 10 septembre 2016 Envoie de l’article complet : 30 octobre 2016 Notification d’acceptation : 10 novembre 2016 Date de la conférence : 6 et 7 décembre 2016 Lieu de la conférence Faculté Polydisciplinaire de Taza - BP. 1226 Taza-Gare Taza-Maroc Soumission des résumés et communications Le résumé accompagné d’un CV ainsi que l'article sont à soumettre -Directement et à l’adresse suivante: faitdelangue.taza.16@gmail.com -Ou en utilisant l’espace réservé à cet effet dans le site de la conférence: https://sites.google.com/site/tazafaitsdelangue2/home

C. Rosset, Pile (épisode deux)

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//www.fabula.org/actualites/documents/75139.gifChristian Rosset, Pile (épisode deux) Article paru sur le site du9.org, juillet 2016. "Faire face à ce qui ne pourrait être, en aucun cas, soumis à un quelconque devoir: redonner du jus à la pile — recharger les batteries — de son «devenir-critique» (au sens où Deleuze et Guattari parlaient de «devenir-animal» ou «devenir-minoritaire»), ce qui est quand même autre chose qu’un «devenir-expert-en-jugements»; le critique est un jardinier qui entretient les haies parfois épineuses de son labyrinthe et y cultive de précieux viatiques comme le sens du ridicule et l’aptitude à l’auto-ironie. On se dira, lisant tel ou tel compte-rendu de telle ou telle parution (du moment, ou non — le premier des droits de la critique est de pouvoir être en retard), qu’il est réussi si, via son écriture, il lui dessine un visage .C’est une exigence. On pourrait aussi bien parler en termes de timbre. Ou de ton. Les voies de la réflexion, de l’échange, se dégagent d’autant mieux qu’on est attentif à la voix (aux voix) du livre (qui, on s’en doute, ne sont pas seulement celles des personnages). En faire la critique, c’est accorder le dessin de ce visage au bon diapason. C’est une opération évidemment complexe — quoique… Disons plutôt: délicate . Tout dépend de la capacité de chacun à faire surgir un dialogue, polyphonique, se jouant simultanément sur plusieurs scènes, dont une se situerait quelque part dans la tête et une autre à la surface des pages. Un dialogue qui ne serait pas de sourds .Ne jamais parler à la place de l’autre (au contraire, se mettre à l’écoute afin de lui donner sa juste place). Jean-Luc Nancy, dans Critique, crise, cri (publié dans la revue en ligne diacritik.com), rappelle que «Jean Starobinski a pu écrire à propos de Diderot: «La critique d’art naît en s’attribuant la faculté d’évincer l’art, de parler à sa place»»; puis il ajoute: «le jugement (positif ou négatif) est toujours trop court. Pensons seulement à Benjamin: «La critique est la mortification des œuvres »». (...)" Lire la suite

Shakespeare et l'Afrique

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Cahiers en ligne Shakespeare en devenir - http://shakespeare.edel.univ-poitiers.fr Numéro Anniversaire2017 (10 ans) Shakespeare et l’Afrique - 2017 Ce numéro souhaite explorer le rapport entre le théâtre élisabéthain et jacobéen, celui de Shakespeare mais pas exclusivement, et la représentation de l’Afrique, ou plus contextuellement, la perception du continent africain dans l’Angleterre de la Renaissance. Il s’intéresse aussi aux réécritures, aux appropriations, aux adaptations de Shakespeare par les auteurs, metteurs en scène ou cinéastes africains et africains-américains du XIX e au XXI e siècle. Entrées possibles, non exhaustives:Perception de l'Afrique dans l'Angleterre de la Renaissance (plutôt historique, cartographique, histoire des idées); incorporation ou rejet de textes étrangers comme celui de Leo Africanus ( A Geographical Historie of Africa , 1600, pour la version anglaise);Représentation de l'Afrique dans le théâtre de Shakespeare et de ses contemporains;Réécritures de Shakespeare (et ses contemporains) par des auteurs africains et afro-américains: appropriation et distorsion du canon, changement de point de vue, etc. Ex. Une Tempête d’Aimé Césaire ou Desdemona de Toni Morrison. Ou, plus sporadiquement ou indirectement, appropriations d’éléments shakespeariens par des auteurs sud-africains comme John M. Coetzee, Geoffrey Haresnape ou Nadine Gordimer;Mises en scène de pièces de Shakespeare (ou de réécritures de pièces de Shakespeare) en Afrique aux XIX e, XX e et XXI e siècles, dans des pays anglophones, francophones, arabophones, lusophones, etc.; adaptations cinématographiques, comme Makibefo d’Alexander Abela ou la trilogie alexandrine de Youssef Chahine.Mises en scène (hors Afrique) par des compagnies noires-américaines ou noires-africaines. Ex. Le Macbeth vaudou de Welles au Federal Theatre (1936); le Macbeth de Verdi que Brett Bailey transpose au Congo (2014); le Desdemona de Morisson avec Rokia Traoré (2011); le répertoire de l’African-American Shakespeare Company basée à San Francisco. Les articles, en anglais ou en français, accompagnés d’un abstract, d’une notice/bio-biblio et de mots clefs, sont à envoyer avant fin avril 2017 à Yan Brailowsky et Pascale Drouet: yan.brailowsky@u-paris10.fr , pascale.drouet@univ-poitiers.fr Éléments bibliographiques Andrea, Bernadette, “The Ghost of Leo Africanus from the English to the Irish Renaissance”, in P.C. Ingham & M. Warren (eds.), Postcolonial Moves: Medieval through Modern , New York, Palgrave Macmillan, 2003, p. 195-215. Banham, Martin, Mooneeram, Roshni, Plastow, Jane, “Shakespeare and Africa”, in S. Wells & S. Stanton (eds.), The Cambridge Companion to Shakespeare on Stage , Cambridge, CUP, 2002, p. 284-299. Brookes, Kristen, “Inhaling the Alien: Race and Tobacco in Early Modern England”, in B. Sebek & S. Deng, Global Traffic: Discourses and Practices in English Literature and Culture from 1550 to 1700 , New York, Palgrave Macmillan, 2008, p. 157-178. Cimitille, Anna Maria, “Shakespeare and Literary Africa: Encounters by Dissonance in Coetzee, Soyinka, Gordimer”, Ranam: Recherches Anglaises et Nord-Américaines, 2014, vol. 47, p. 245-264. Darragi, Rafik, “The Tunisian Stage: Shakespeare’s Part in Question”, Critical Survey , 2007, vol. 19 issue 3, p. 95-106. Fensome, Rebecca, “Giving place to Shakespeare in Africa: Geoffrey Haresnape’s African Tales from Shakespeare”, in G. Bradshaw, T. Bishop, L. Wright (eds.), The Shakespearean International Yearbook 9: Special Section, South African Shakespeare in the Twentieth Century , Farnham, Asgathe, 2009, p. 171-191. Gouws, John, “Shakespeare, Webster and the Moriturus Lyric in Renaissance England”, Shakespeare in Southern Africa , 1989, 3, p. 45-57. Guarracino, Serena, “Africa as Voices and Vibes: Musical Routes in Toni Morrison’s Marget Garner and Desdemona”, Research in African Literature , 2015 Winter, vol. 46 (4), p. 56-71. Lebdai, Benaouda, “Traces of Shakespeare’s Tragedies in Africa”, in Eric C. Brown & Estelle Rivier (eds.), Shakespeare in Performance , Newcastle, CSP, 2013, p. 182-193. Mafe, Diana Adesola, “From Ogun to Othello: (Re)Acquainting Yoruba Myth and Shakespeare’s Moor”, Research in African Literatures , Fall 2004, vol. 35, issue 3, p. 46-61. Malère, Kaf, “Un Hamlet africain”, Horizons Maghrébins: Le Droit à la Mémoire , 2005, 53, p. 163-171. Plastow, Jane (ed. And introd.), Shakespeare In and Out of Africa , Woodbridge, Currey, 2013. Roux, Daniel, “Shakespeare and Tragedy in South Africa: From Black Hamlet to A Dream Deferred”, Shakespeare in Southern Africa , 2015, vol. 27, p. 1-14. Seeff, Adele, “Titus Andronicus: South Africa’s Shakespeare”, Borrowers and Lenders , 2008 Fall-2009 Winter, 4 (1), no pagination. Sher, Antony, Doran, Gregory, Woza Shakespeare: Titus Andronicus in South Africa , London, Bloomsbury, 1997. Ungerer, Gustav, “The Presence of Africans in Elizabethan England and the Performance of Titus Andronicus at Burley-on-the-Hill, 1595-96”, Medieval & Renaissance Drama in England , 2008, vol. 21, p. 19-55. Voss, Tony, “South Africa in Shakespeare’s ‘wide and universal theatre’”, Shakespeare in Southern Africa , 2015, vol. 27, p. 61-69. Wilkinson, Jane, Africa: Rivista Trimestrale di Studi e Documentazione dell’Instituto Italo-Africano , 1999 June, 54 (2), p. 193-229, 230. Willan, Brian, “Whose Shakespeare? Early Black South African Engagement with Shakespeare”, Shakespeare in Southern Africa , 2012, vol. 24, p. 3-24. Woods, Peneloppe, “The Two Gentlemen of Zimbabwe & Their Diaspora Audience at Shakespeare’s Globe”, in J. Plastow (ed.), Shakespeare In and Out of Africa , Woodbridge, James Currey, 2013, p. 13-27.

Maïssa Bey: Deux décennies de créativité (1996-2016)

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(Appel en français à lire en bas) Maïssa Bey: Two Decades of Creativity (1996-2016) .Call for contributions: Edited volume. Of her real name Samia Benameur, Maïssa Bey (1950-) is considered today as among the most acknowledged Algerian (francophone) writers. Though mainly known as a novelist, Bey also published collections of short stories, plays, poetry, essays, etc. through which she tackled a wide variety of issues. Her 20 years of fictional and non-fictional production allowed her to receive recognition at both national and international levels. Indeed, since the publication of her first novel Au commencement était la mer in 1996, her oeuvre has been scrutinized from different angles as testify the number of researches devoted to her work*, including academic master, magister, and doctoral dissertations/thesis, published articles, conference papers / panels, book chapters, etc. Some of her works were also translated into Arabic, English, and / or German. Furthermore, Bey is the laureate of a number of Prizes in Algeria and abroad. This includes, among others,Grand Prix de la Nouvelle de la Société des Gens de Lettres (1998),Prix Marguerite Audoux for her novel Cette fille-là (2001),Prix des Libraires Algériens (2005),Grand Prix du Roman de Langue Française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) (2008), for her novel Pierre Sang Papier ou Cendre .Prix de l’Afrique Méditerranée / Maghreb (2010)Prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF, pour son roman Puisque mon cœur est mort , (2011) However, despite such position, it is worth noticing that up to the present time, to our knowledge, only one published book has concerned itself exclusively with the work of this author. This collective volume ambitions, then, to gather and to offer new critical readings of Bey’s oeuvre. Proposals tackling one of the following areas are welcome (please note that these axes are just indicative and are not exclusive):Studies (thematic / stylistic / etc.) covering one or more of her works,Comparative studies,Link with the other arts,Translation studies, Reception studies, Abstracts of 500 words maximum are to be send to: Houda HAMDI houda.hmd@gmail.com Proposals are accepted in English and French. Please note: final articles should be 5000-8000 words with notes and bibliography included. Timeline :November 15 th , 2016: Abstract submission.December 15 th , 2016: Notification.May 15 th , 2017: Contributors submit articles.June 30 th , 2017: Reviewed articles send back to contributorsfor eventual modifications..July 30 th , 2017: Final version submission. End of 2017/ beginning 2018: Publication. For further informationplease contact the project coordinator: Dr Houda HAMDI: houda.hmd@gmail.com University of 8 Mai 1945 -Guelma (Algeria). * Limag database ( http://www.limag.refer.org ) is quite informative in this regard.​ ************************************* Version Française: Maïssa Bey: Deux décennies de créativité (1996-2016) .Appel à contributions pour unouvrage collectif. De son vrai nom Samia Benameur, Maïssa Bey (1950-) est considérée aujourd’hui comme l’une des écrivains algériens les plus reconnus. Connue principalement comme romancière, Bey a aussi publié des nouvelles, de la poésie, du théâtre, des essais, etc. à travers lesquels elle a touché à une multitude de thèmes. Ses vingt ans de production fictionnelle, et non fictionnelle lui ont valu une reconnaissance tant sur le plan national qu’international. En effet, depuis la publication de son premier roman Au commencement était la mer en 1996, son œuvre a été étudiée sous différents prismes comme en témoigne le nombre considérable de recherches consacrées à son œuvre*: mémoires/thèses de master, de magister et de doctorat, articles, conférences, panels, chapitres de livre, etc. Certaines de ses œuvres, ont aussi été traduites en arabe, en anglais, et / ou en allemand. Bey a également été la lauréate de nombreux Prix, en Algérie et ailleurs, notamment:Grand Prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres (1998),Prix Marguerite Audoux pour son roman Cette fille-là (2001),Prix des Libraires Algériens (2005),Grand Prix du Roman de Langue Française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) pour son roman Pierre Sang Papier ou Cendre (2008),Prix de l’Afrique Méditerranée/Maghreb (2010),Prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF, pour son roman Puisque mon cœur est mort , (2011) Cependant, malgré une notoriété croissante, force est de constater que jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pu recenser qu’un seul livre entièrement consacré à cette écrivaine. Cet ouvrage collectif ambitionne donc de réunir et d’offrir de nouvelles lectures critiques de l’œuvre de Bey. Les propositions peuvent s’articuler autour de l’un des axes suivants (ces axes sont donnés à titre indicatif et non restrictif)étude (thématique / stylistique / etc.) portant sur l’une ou plusieurs de ses œuvres,étude comparée,relation avec les autres arts,étude traductologique, étude de réception, Les résumés de 500 mots maximum sont à envoyer à l’adresse suivante: Houda HAMDI: houda.hmd@gmail.com Les propositions sont acceptées en anglais et en français. A noter que les articles doivent contenir entre 5000 et 8000 mots, bibliographie et notes incluses. Calendrier :15 Novembre 2016: Envoi des résumés.15 Décembre 2016: Notification.15 Mai 2017: Soumission des articles.30 Juin 2017: Articles réenvoyés aux collaborateurs pour d’éventuelles modifications.30 Juillet: Envoi de la version finale.Fin 2017/début 2018: Publication. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter la coordinatrice du projet: Dr Houda HAMDI houda.hmd@gmail.com Université 8 Mai 1945 –Guelma (Algérie) * à ce propos, consulter notamment la base de données Limag ( http://www.limag.refer.org )

Collectif Inculte, En procès. Une histoire du XXe siècle

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//www.fabula.org/actualites/documents/75204.gifEn procès - Une histoire du XXe siècle Collectif Inculte Arno Bertina, Thomas Clerc, Mathieu Larnaudie… Date de parution : 13/04/2016 Editeur : Inculte/Dernière Marge ISBN : 979-10-95086-14-7 EAN : 9791095086147 Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 240 p. Il serait possible de raconter l'histoire du xxe siècle à travers celle des procès qui l'ont jalonné. C'est le pari qu'avait esquissé le collectif inculte dans un numéro de la revue du même nom, et auquel nous avons décidé de donner ici une ampleur nouvelle : en effet, c'est le récit de tout un siècle qui peut être parcouru ainsi, dans toute son envergure historique mais surtout dans toute sa diversité. Si certains grands procès bien connus font date et marquent irrémédiablement leur époque, d'autres, peut-être moins célèbres, plus anecdotiques, voire incongrus, en sont des symptômes plus discrets mais non moins significatifs. Ils disent toute la complexité de leur temps, de ses évolutions historiques, politiques, mais aussi morales, culturelles, esthétiques. Ainsi qu'ont coutume de le faire les historiens, nous avons donc fait commencer cette chronique du xxe siècle avec l'attentat de Sarajevo, qui déclencha la première guerre mondiale : l'auteur de l'attentat, Gavrilo Princip, sera la première de ces figures dont le jaillissement rappelle à nous, par éclats, la geste de ce siècle terrible et passionnant, si bref, si long.

Rire aujourd'hui, expressions et contraintes (Rabat, Maroc)

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Ecole Normale Supérieure - Université Mohammed V- Rabat Appel à communication Colloque international: Rire aujourd’hui: expressions et contraintes Le 20 et le 21 avril 2017, à l’Ecole Normale Supérieure - Rabat Responsable : Le département de français et le laboratoire de didactique des langues étrangères, éducation et cultures (DILEEC) de l’Ecole Normale Supérieure (Rabat) Le rire, selon des philosophes comme Descartes ou Spinoza, est une manifestation extérieure de la joie. Il émane donc d’un sentiment a priori irréprochable. Cependant, l’on a toujours été méfiant à l’égard du rire. Ainsi, la littérature, quoi qu’elle reprenne, comme c’est le cas de la tragédie, la fusion du discours moralisateur et les larmes, n’omet pas le rire. Ce dernier a été le critère principal de la séparation des genres: la littérature qui rit est à mettre en bas du classement. Elle n’est pas à prendre au sérieux: le spectateur se divertit certes, mais ne peut espérer tirer grand-chose de l’œuvre heureuse et joyeuse. Nietzsche en a fait l’amer constat et s’est attaché à diviser les œuvres littéraires et philosophiques en deux blocs distincts: le gai savoir et la triste morale. Bien entendu, la pensée nietzschéenne a fait son choix en privilégiant, comme digne du surhomme, le savoir qui prône la gaité et l’ivresse, et où le rire et la joie carnavalesque tiennent le premier rôle. Il écarte, dès lors, tout ce patrimoine, fait de larmes et de tristesse, qui promeut la morale stérile et opprimante. C’est dire que le rire exprime la puissance de l’homme et lui permet de se dépasser en tournant en dérision les idoles esclavagistes. Le rire est en effet corrosif, il fait tomber les épouvantails que la morale sournoise a érigés pour faire peur aux hommes. Nietzsche dénonce la méfiance des hommes envers ce qui, aux dires de Rabelais, fait son essence. Dans cette optique, des pistes de réflexions pourraient être envisagées:Comment la littérature et les arts permettent-ils de rendre manifeste une passion à priori invisible, celle de la joie? Qu’est-ce qu’une littérature joyeuse? L’art et la littérature contemporaine sont- ils toujours le lieu de la dénonciation par la dérision? Si oui, au nom de quelle valeur le fait-on, d’autant plus que notre époque dite postmoderne, voire hypermoderne, est essentiellement caractérisée par le recul des incertitudes et la perte du sens? Peut-on encore rire du non-sens? Le rire qui a pour cible le non-sens peut-il prétendre à fournir du sens? Et si notre époque est celle du non-sens, cela justifierait-il de rire de tout? Au nom de la liberté d’expression, il semble que certains artistes et auteurs ont poussé à l’extrême les possibilités qu’offre l’humour noir pour s’attaquer à des sujets d’emblée tragiques. Les dessinateurs de Charlie Hebdo, quelques mois après le drame qui a secoué l’institution et la vague de solidarité qu’il a suscitée, ont trouvé banal d’utiliser la photo du petit Aylan dont le corps a été retrouvé inerte sur les côtes turques, pour faire rire leur public, ce qui a provoqué un torrent d’indignation. Les voix qui se sont élevées pour dénoncer ce comportement ont posé la question des limites du rire et de la dérision. On s’est demandé si l’humanité a définitivement perdu le sens de la compassion, si le rire, au lieu de souder les hommes, les séparent. Cet axe nous inspire donc les réflexions suivantes:Sommes-nous déjà loin de la culpabilité universelle que les horreurs d’Auschwitzet de la Shoah ont suscitée? L’humanité d’aujourd’hui a-t-elle définitivement perdu le sens de la solidarité et de la compassion? L’heure est-elle aujourd’hui au déchaînement de l’humour, abstraction faite du sujet? Est-ce sain que la littérature et l’art puissent enfin tout tourner en dérision? Et si le rire était notre arme unique face à l’insignifiance révoltante du monde? Cette arme serait-elle la lance d’Achille qui, en blessant, guérit?Doit-on fixer des limites au rire et à l’humour? Il convient également de mentionner qu’au Maroc, par exemple, un constat s’affirme: il y a de moins en moins de blagues. La répression des années de plomb fut concomitante à l’essor des blagues qui prenaient d’assaut les symboles de la tyrannie. Le rire iconoclaste semble régresser et les blagues perdre du terrain au profit de la critique directe et violente. Aussi est-il judicieux de poser les questions suivantes:L’humour n’a-t-il sa place que dans le cadre d’une limitation des libertés? Comment la littérature réinvente-t-elle le rire? Comment réussit-elle à décoller en innovant? A-t-on épuisé les sujets au point de sombrer dans le sarcasme gratuit? Doit-on dénoncer le rire qui blesse? le rire contemporain relève-t-il de l’humour? A l’école, les enseignants trouvent plus facile de transmettre des connaissances sur un mode sérieux, car c’est plus commode et moins risqué. L’on rechigne à utiliser le rire et l’humour de peur de perdre son autorité sur la classe. Car l’on a tendance à distinguer le sérieux de la classe de la familiarité et la drôlerie de l’extérieur. L’on est trop soucieux de sauvegarder la sacralité de l’institution, qui a tendance à rivaliser ainsi avec les lieux sacrés qui bannissent la légèreté et l’humour. Peut-on envisager un enseignement fondé sur la fameuse devise des auteurs classiques, plaire et instruire? Si le rire est universel – c’est le propre de l’homme – l’humour ne l’est pas pour autant. L’on ne rit pas souvent de la même vanne en France et au Maroc. Comment la littérature qui hisse l’humour en moyen d’expression privilégiée peut-elle dépasser ces divergences de goûts et de cultures? Cette disparité culturelle a-t-elle une influence sur le lectorat? Avons-nous les mêmes aptitudes à recevoir de l’humour? D’autres axes de réflexion pourraient enrichir ces indications. Les propositions de communications doivent nous parvenir avant le lundi 31 octobre 2016 . Elles seront composées d’un résumé d’une dizaine de lignes et d’une notice biobibliographique ne dépassant pas ½ page. A envoyer par email au coordonnateur du colloque, M. Aissa CHAHLAL aissachahlal@gmail.com et au chef du département de français de l’ENS M. Abdellah BAIDA abdelbaida@gmail.com Le comité scientifique donnera une réponse aux auteurs à la mi-novembre .La durée de la présentation de chaque communication sera de 20 minutes.

Nationalisme sans frontières : The National FrancophoneText(NMLA Baltimore 2017)

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CALL FOR PAPERS: March 23-26, 2017   Baltimore, Maryland Northeast Modern Language Association  Nationalisme sans frontières: The National FrancophoneText Can there be a national francophone text? Thinking beyond territorial markers of belonging and difference, are there experiences via French-language expression that resonate throughout the francophone world? Can the individualist act of writing resonate with a larger collective identity? Despite the global controversy surrounding thelittératuremondemanifesto of 2007 that sought to decenter hexagonal, metropolitan French literature by eliminating the term for its peripheral foil, Francophone literature, the prevalence and accessibility of this literature of French expression outside of metropolitan France, whatever it will be called, continues to grow in as many rich and diverse forms as speakers of its language. Because the vast majority of the over 220 million French speakers worldwide are polylingual and often identify with multiple cultures, the idea of a national text within one set of geographic borders invites myriad complexities that may also echo within neighboring or even cross-hemispheric borders. Can French language expression in literature act as a connective pulse throughout the Caribbean, North America, Southeast Asia and North, West and Sub-Saharan Africa where there are as many vastly different personal and cultural histories as French language speakers? This panel welcomes papers in English or French seeking to investigate issues of 20th- and 21st-century nationalism and/or national identities in Francophone literature with an emphasis on larger connective implications, if any, particularly in the digital age that further breaks down borders and skews toward globalization. Please submit a 300 word abstract in English or French and brief bio directly through the NeMLA panel site by Wednesday, September 30: https://www.cfplist.com/nemla/Home/S/16462 . Please note that you do NOT need to be a currentNeMLAmember to submit an abstract. Contact awilliams2@gradcenter.cuny.edu with any questions.

Dire et écrire les migrations féminines de ce XXe et XXIe s.

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Dire et écrire les migrations féminines de ce XXe etXXIe siècle Dire et écrire les migrations féminines de XXè et XXI siècles par les actrices socialeselles–mêmes est un choix épistémologique exaltant. Jusqu’ici les migrations féminines étaient pensées décrites et écrites par des hommes qui ont quelque tout dit sauf ce qu’elles peuvent elles-mêmes en dire à travers leurs récits et expériences du fait migratoire, quelque soient les continents, les pays et les espaces géographiques où elles sont basées. Cet appel à contribution a pour objet de décrire, d’analyser les parcours et trajectoires migratoires depuis leur pays de départ jusqu’aux différents pays d’accueil. Celles qui peuvent et doivent le dire et écrire sont des femmes des cinq continents engagés dans les processus migratoires divers comme les conflits armés, le terrorisme, l’exil, l’errance, le mariage, le tourisme, la poursuite des études, les changements climatiques, le business, la maladie et la maternité. Axes thématiques Cet appel, à contribution est centré sur trois principaux axes d’écriture: • Femmes migrantes : quel parcours ou trajectoire du pays de départ au pays d’accueil? Cet axe se propose de recueillir les différents témoignages sur les parcours réussis ou non réussis des femmes en situation de migration. L’un des enjeux de cet axe, c’est de raconter et de se raconter son parcours depuis le pays d’origine jusqu'à son arrivée dans le pays d’accueil. Ces récits peuvent prendre plusieurs formes (témoignage autobiographique, récit de vie.)Ainsi, cet axe, permettra de répondre aux questions suivantes : - Qui sont-les migrantes accueillies dans nos pays? - D'où viennent-elles? - Pourquoi migrent-elles? DIRE ET ECRIRE LES MIGRATIONS FEMININES AU XXe et XXIe SIECLE e sont autant de questions soulevées par cet axe qui va dégager une typologie de ces migrantes et qui nous permettra de mieux comprendre leurs parcours et leurs trajectoires. • Comment la vie sociale peut elle être source de réussite ou d’échecs à l’expérience migratoire ? Cet axe a pour objectif de décrire et d'analyser les formes de vie sociale des femmes en contexte de migration. Il s’attachera à décrire les formes de réussites sociales mais aussi les échecs engendrés par le fait migratoire. Les femmes migrantes aujourd'hui dans les pays comme la France, les USA, le Canada, sont actrices sociales incontournables dans ce qui convient d’appeler « l’économie de la migration ». Plusieurs d’entre elles, créent des associations, des micro- entreprises qui sont des espaces où se tissent des liens transnationaux. Grâce à leur talent littéraire, sportif artistique et culturel, les migrantes participent à différents projets socio- économiques et culturels qui contribuent à dynamiser nos villes parfois trop « endormies ». Comment la vie sociale peut elle source de réussite ou d’échec en contexte de migration ? • Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans l’expérience de la migration ? Dans un contexte marqué par la mondialisation, il s'agit de décrire comment ces migrantes utilisent –elles les réseaux sociaux comme internet, facebook, pour maintenir des liens avec leurs familles restées dans leur pays d’origine ou encore impacter dans la vie politique, sociale et économique de ces pays. Quel rôle joue Internet dans leur vie de migrante. Comment parviennent elles à associer internet et les réseaux sociaux dans leur expérience migratoire. La migrante étant celle qui garde les liens avec sa famille, quel est le rôle joue, internet, le téléphone et facebook dans leur quotidien de femme et de migrante. Calendrier et dates de soumission Toutes les contributions féminines, une fois envoyées seront expertisées par un comité restreint qui notifiera la décision finale à celles qui auront proposé des textes qui entrent dans différents axes. La proposition de textes de 1500 signes est à envoyer à : Brice Mankou brice.mankou@yahoo.fr Et à : Lydia Evoni lydiaevoni@yahoo.com Avant le 30 Novembre 2016 pour une parution de l’ouvrage collectif en 2017 Vous pouvez également nous retourner directement un article de 30 000 signes maximum. Coordination du projet • Dr Brice Arsène MANKOU • Lydia EVONI

A. Dumas, Voyage au Caucase (Préf. M. Brix)

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//www.fabula.org/actualites/documents/75208.gifVoyage au Caucase Alexandre Dumas Michel Brix (Préfacier) Date de parution : 12/05/2016 Editeur : Bartillat ISBN : 978-2-84100-579-6 EAN : 9782841005796 Présentation : Broché Nb. de pages : 621 p. Le récit de ce voyage commence où nous avions laissé Dumas à la frontière russe en novembre 1858, à Kislar précisément. Dumas longe la Caspienne, puis des montagnes du Caucase se rend en Géorgie, jusqu'à la capitale, Tiflis. À l'époque, il s'agit de terres très méconnues, réputées dangereuses où rôdent brigands et rebelles. Une longue introduction rappelle l'histoire du Caucase depuis ses origines mythologiques. Ensuite Dumas raconte les affrontements entre les soldats des autorités russes et les bandits tatars et tchétchènes. La comparaison avec les récents événements en Tchétchénie frappe aux yeux. Ces quatre mois de voyage sont l'occasion pour Dumas de rencontrer les seigneurs locaux, des diplomates français, le baron Finot par exemple, consul de France à Tiflis. En février il est temps pour Dumas de rentrer. L'hiver fut rigoureux, les conditions difficiles. Dumas achève son voyage sur les bords de la mer Noire. De là il s'embarque pour Constantinople avant de rentrer à Paris. Cette relation de voyage, écrite sur place, confère un ton beaucoup plus vivant au récit en comparaison du Voyage en Russie. Elle se situe également au premier rang de ses écrits. D'ailleurs les expériences de ce voyage inspireront d'autres histoires à Dumas : Sultanetta et La Boule de neige.

A. Dumas, Un cas de conscience

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//www.fabula.org/actualites/documents/75209.gifUn cas de conscience Alexandre Dumas Claude Schopp (Préfacier) Date de parution : 11/05/2016 Editeur : Phébus (Editions) ISBN : 978-2-7529-1078-3 EAN : 9782752910783 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 108 p. On peut être un héros sans peur et sans reproche mais nourrir des regrets, même lorsqu'on s'appelle Giuseppe Garibaldi. Un soir après dîner, alors que l'artisan de l'unité italienne raconte ses exploits à de jeunes aristocrates anglaises, la comtesse d'Argyle lui pose une question bien indiscrète : "Général, voyons, franchement, quelle est l'action que vous vous reprochez le plus sévèrement ?" Garibaldi n'hésite pas. Il explique à ses admiratrices que c'est une injustice qu'il a faite... à un chien. Un cas de conscience parut dans le journal Le Soleil entre le 4 et le 17 juin 1866, expurgé de longs passages anticléricaux, restés inédits. Publié pour la première fois en volume, ce court roman à tiroirs est donné ici dans son intégralité. Pour redécouvrir un écrivain engagé dans son siècle et savourer sa virtuosité au service d'un chien héroïque.
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