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Patrick Labarthe, Baudelaire et la tradition de l'allégorie (rééd.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/69656.jpgRéférences bibliographiques : Patrick Labarthe, Baudelaire et la tradition de l'allégorie , préf. de Yves Bonnefoy, Genève: Droz, coll. Titre courant, rééd. 2015 (1999), 920 pages, 28,00 EUR. EAN13: 9782600005562 Présentation de l'éditeur: Ce livre approfondit le lien qu’établit Baudelaire entre l’allégorie, «ce genre si spirituel», et l’essence même de sa poésie. Dire de Baudelaire qu’il est le poète de la «modernité» revient trop souvent à le rapprocher de nous; il convenait de rendre justice à la complexité des filiations poétiques et philosophiques qui relient ce poète à l’immense tradition allégorique qui le précède. Cet ouvrage de synthèse propose trois face-à-face. Premièrement, avec la tradition rhétorique et théologique, qui, par des cheminements présumés mais plausibles, aboutit à Baudelaire. En second lieu, avec des œuvres que le poète a explicitement fréquentées: Chateaubriand, les prédicateurs du XVIIe siècle, Joseph de Maistre. Enfin, avec les pensées et les poétiques de contemporains, auxquels le lie un intérêt aussi passionné qu’ambivalent: Théodore de Banville, Pétrus Borel, Théophile Gautier, pour ne nommer qu’eux. Etudiant le passage, au sein du romantisme, d’une rhétorique persuasive à une «rhétorique profonde», l’analyse propose, en alternance, des chapitres historiques et des commentaires sur certains aspects propres à la poésie de Baudelaire. Ce livre, devenu classique, était épuisé. Ce volume est augmenté, en préface, de pages inédites d'Yves Bonnefoy. Table des matières INTRODUCTION I L’allégorie, «ce genre si spirituel»: Les modèles rhétorique et théologique; rhétorique et théologie du secret de la fable à l’art des emblèmes; la «crise romantique»; l’allégorie et son lexique; allégorie, subjectivité et mémoire. II Présence de l’allégorie dans l’oeuvre poétique et critique de Baudelaire: Critique littéraire; critique picturale et musicale; Pauvre Belgique! et les Journaux intimes; les Paradis artificiels. III Pour une typologie de l’allégorie dans Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris. La «rhétorique profonde»; la majuscule allégorisante; symbole/ allégorie: une incertitude lexicale; essai de répartition: les emblèmes; allégories narratives/allégories figuratives; intériorisation et détachement un paradigme dans les Fleurs du Mal; statut de l’allégorie dans Le Spleen de Paris; «la folle du logis rhétorique». IV La «convergence allégorique». L’allégorie selon Walter Benjamin; gains d’une approche historique; perspective générale. Première partie: BAUDELAIRE ET LA TRADITION CHRÉTIENNE DE L’ALLÉGORIE CHAPITRE PREMIER LE DIALOGUE AVEC CHATEAUBRIAND I — UN DIALOGUE INSISTANT Un aristocrate du tombeau L’école de la mélancolie Une esthétique du «sublime» Une admiration ambiguë II — LES SITES DE L’INQUIETUDE L’inquiétude, le remords, le vide La «distensio animi» La Douleur fécondante III — UN RELAIS DE L’AUGUSTINISME: SAINTE-BEUVE Sainte-Beuve, exégète de Chateaubriand L’ascète et le libertin: un «même fruit amer» Les disciples infidèles d’Augustin Le Poème-Épître à Sainte-Beuve IV — LE THEATRE DE L’EROS Les Natchez ou «l’épopée de l’inceste» Néo-classicisme et nostalgie de l’origine D’un satanisme à l’autre De la Sylphide à la soeur-enfant CHAPITRE II DE LA POÉTIQUE DU SECRET A L’ANAMORPHOSE BAUDELAIRIENNE I — UNE POETIQUE DE L’ANALOGIE La pensée traditionnelle des «Correspondances» Chateaubriand et la thématique du voile Allégorie physique, allégorie morale II — L’ALLEGORIE ET SES LIEUX La notion du «Beau» La vision de la Mort Le rapport intersubjectif CHAPITRE III LA TRADITION DES PRÉDICATEURS I — LE DOCERE CHRETIEN De la théologie à l’anthropologie L’éloquence «quintessenciée» de Bourdaloue: une ardente dialectique Une franche littéralité Le tempo de l’irrémédiable II — PORTRAIT DU POETE EN ANATOMISTE III — TROIS PARABOLES ALLEGORIQUES Laquelle est la vraie? Le Tir et le Cimetière ou la prédication d’outre-tombe Une parabole sur le mal: Le Joueur généreux IV — DE L’ESSENCE DU RIRE CHAPITRE IV PROVIDENTIALITÉ ET ALLÉGORIE: BOSSUET, JOSEPH DE MAISTRE,GIUSEPPE FERRARI I — BOSSUET OU LE TABLEAU EN ANAMORPHOSE DE L’HISTOIRE Baudelaire et le Discours sur l’Histoire Universelle Une hypothèse sur Baudelaire et la tradition origénienne II — VIOLENCE ET ALLEGORIE : BAUDELAIRE LECTEUR DE JOSEPH DE MAISTRE Une logique du négatif «Le Gâteau»: Maistre contre Rousseau? Les hiéroglyphes de la Providence III — FERRARI, OU L’HISTOIRE COMME ALLEGORIE DU DESTIN «Un autre livre dans chaque livre» «L’harmonie éternelle dans la lutte éternelle» L’allégorisme du dandy Deuxième partie: LES AVENTURES DE PSYCHÉ: HÉRITAGE ET AVATARS BAUDELAIRIENS DE L’IDÉALISME CHAPITRE V LES TRADITIONS DE L’ALLÉGORIE: de Winckelmann à Théodore Jouffroy I — DE WINCKELMANN A GOETHE Winckelmann, l’anti-baroque Winckelmann et la dignité de l’allégorie La dévalorisation goethéenne de l’allégorie L’allégorie chez Jean Paul II — LE LANGAGE SYMBOLIQUE Le symbolisme naturaliste de Creuzer Le «style symbolique» selon Pierre Leroux III — LA TRADITION MYSTIQUE: ALLEGORIE ET GNOSE La gnose swedenborgienne Lavater ou l’individu comme «harmonie» La mystique fouriériste IV — LE ≪SPIRITUALISME ESTHETHIQUE≫ DE COUSIN A JOUFFROY CHAPITRE VI PAGANISME ET MODERNITÉ: LE STATUT DU MODÈLE ANTIQUE Le mythe d’un Age d’or Le péché de l’anachronisme: ironisation et modèle antique Les derniers témoins de l’antique Banville, le néo-païen Le modèle antique et l’ordre de l’éros Modèle antique et subjectivité moderne «Un effrayant rappel à l’ordre» Mythe et allégorie CHAPITRE VII PSYCHÉ ET LE SERPENT POÉTIQUES COMPARÉES DE BAUDELAIRE ET DE GAUTIER I — LE ≪CONTEMPORAIN CAPITAL≫ L’art analogique de Gautier Un «maître» secrètement contesté II — LA COMEDIE DE LA MORT Le monument et le caveau Ténèbres ou les concetti de la mort III — LA ≪MODERNITE≫: DE GAUTIER A BAUDELAIRE De «Paris futur» aux «Tableaux parisiens» Le barbare et le dandy IV — UT PICTURA POESIS Entre le modelé et la couleur: Ingres et Delacroix La sculpture, art de l’Idée? Baudelaire, poète-peintre: l’exemple de La Belle Dorothée «Contemplation», c’est possession CHAPITRE VIII PSYCHÉ ET LE SERPENT TYPE ET ALLÉGORIE DE GAUTIER À BAUDELAIRE I. NOSTALGIE DE LA RHETORIQUE, NOSTALGIE DU TYPE 7 Rhétorique et économie spirituelle La poétique des Funambules: Pierrot Deux chevaliers de l’idéal: Don Quichotte et Don Juan Les affranchis de la matière: l’acteur, la danseuse, le clown II — GAUTIER, BAUDELAIRE,POETES ALLEGORISTES Un même penchant pour l’allégorie L’allégorie de la Chimère Variétés du duel: «Choc de cavaliers»/«Duellum» Tropologie et ontologie romantiques Ironie et exégèse Les tribulations de Psyché La cité et la nuit: destins d’aveugles Troisième partie: LA «RHÉTORIQUE PROFONDE» DES PASSIONS CHAPITRE IX PARIS COMME DÉCOR ALLÉGORIQUE Paris comme théâtre de la temporalité Le paysage parisien ou l’anti-élégie De la rue au panorama Le sublime parisien: de Balzac à Baudelaire Dépersonnalisation et compassion CHAPITRE X HOMO SIVE PECUS LES ENJEUX POÉTIQUES DU «BESTIAIRE» BAUDELAIRIEN I — BAUDELAIRE ET LA TRADITION DES BESTIAIRES Saint Augustin et les animaux, «hiéroglyphes» de Dieu Du théologique au profane: l’Age baroque Le «bestiaire» baudelairien: questions et méthode II — EROS ET SES BETES Le «bétail pensif» de Lesbos Homo sive canis: entre violence et fidélité III — UNE ORNITHOLOGIE DE L’EXIL Cygne et Albatros: mythe et emblème L’Esprit des bêtes de Toussenel: analogie et péché originel IV — MENAGERIES INTIMES: GAUTIER, LEROY, BOREL Théophile Gautier et l’idiome des bêtes Les «Lettres sur les animaux» de Charles-Georges Leroy La lycanthropie borélienne CHAPITRE XI HOMO SIVE PECUS I —LE BESTIAIRE DU THEOLOGIEN La pièce liminaire «Au lecteur» Le «monstrueux» baudelairien Bestiaire métaphorique, bestiaire réel: l’exemple d’«Un voyage à Cythère» Le serpent: entre théologie et esthétique II — DE LA FABLE A LA PHYSIOGNOMONIE La «fable» et la tradition scolaire «Un plaisant» ou l’âne baudelairien De la «fable» à la physiognomonie mystique III — MYTHE ET MODERNITE Poésie et prose du chat Le corps des bêtes et le Temps L’art et le rat L’hybridité belge CHAPITRE XII PASSION ET COMPASSION I — LA PASSION OU L’ORDRE DE L’IMPOSSIBLE Beau Idéal/Beau historique: de Stendhal à Baudelaire Les apories de la passion Un poème emblématique: «L’Amour et le Crâne» II — LA PASSION OU L’ORDRE DU MAL Des femmes et des filles «L’aveuglement salutaire» III — LA PASSION CREATRICE IV — LE CHANT PROFOND DE LA COMPASSION CONCLUSION I Un changement de rhétorique II L’«amer savoir» de l’allégorie III Baudelaire entre symbole et allégorie BIBLIOGRAPHIE INDEX DES POÈMES ET OEUVRES CITÉS INDEX NOMINUM

Corinne Blanchaud (dir.), Classique ou francophone ? De la notion de classique appliquée aux œuvres francophones

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Classique ou francophone ? De la notion de classique appliquée aux oeuvres francophones Sous la direction de Corinne Blanchaud Amiens, éditions Encrage (collection "CRTF"), juin 2015 141 p. EAN13 : 978236058583 (4ème de couverture) Les notions de « classique » et de « patrimoine littéraire » sont débattues depuis quelques décennies pour plusieurs raisons : d’une part, parce qu’en France, le rapport autrefois ressenti comme indiscutable entre littérature et nation est profondément mis à mal ; d’autre part — et corrélativement — parce que le dynamisme de la recherche et de l’édition impose peu à peu des littératures de langue française venues d’autres horizons, quoique, dans leurs pays d’origine, leurs auteurs soient assez souvent confrontés à l’absence d’instances véritablement légitimantes, parfois même à une volonté politique de non-légitimation d’un patrimoine littéraire national plurilingue. Ainsi, objets d’une faible — voire nulle — reconnaissance officielle, ces littératures s’inscrivent difficilement dans les corpus destinés à la transmission scolaire et universitaire. Ce phénomène est d’autant plus incompréhensible que leurs auteurs sont spontanément destinés à être, par delà la langue française, des passeurs incontestables de la culture plurilingue et diverse de leurs pays respectifs. Une telle situation conduit à interroger les notions qui servent traditionnellement à l’intégration des oeuvres dans les programmes scolaires et universitaires ainsi que dans le champ culturel des sociétés concernées. Ce bref ouvrage réunissant des textes d’universitaires issus d’espaces différents du monde francophone entend contribuer au débat sur la notion de « classique » appliquée aux oeuvres francophones en retraçant la progressive constitution de patrimoines littéraires francophones et en questionnant leur difficile accession à un adoubement officiel.

Une nouvelle résistance: les revues de poésie de 1970 à nos jours (colloque international à l'Université de Cergy-Pontoise en juin 2016)

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APPEL A CONTRIBUTION Une nouvelle résistance:les revues de poésie de 1970 à nos jours Colloque international à l'Université de Cergy-Pontoise (juin 2016) Argumentaire : «Tout se passe dans notre état de civilisation industrielle comme si, ayant inventé quelque substance, on inventait d’après ses propriétés une maladie qu’elle guérisse, une soif qu’elle puisse apaiser, une douleur qu’elle abolisse. On nous inocule donc, pour des fins d’enrichissement, des goûts et des désirs qui n’ont pas de racines dans notre vie physiologique profonde, mais qui résultent d’excitations psychiques ou sensorielles délibérément infligées.» Le dernier numéro de la revue Fario (n°14, hiver 2014-printemps 2015) s’ouvre sur ces propos de Paul Valéry alertant ses contemporains, en 1935, sur le devenir aliénant de l’homme moderne soumis à des «expériences mécaniques, physiques et chimiques toujours nouvelles» (ibid.). Vincent Pelissier, le directeur de cette revue qui offre à ses lecteurs, avec le plaisir d’un beau vergé et d’une mise en page de grand goût, de remarquables inédits, reprend en écho cette alerte: aujourd’hui, cette «vie physiologique» est d’autant plus menacée que s’abolit la diversité du monde. «[…] c’est peut-être la variété sensible des choses dont il faudrait nous débarrasser, nous défaire à la fois insidieusement et à toutes forces: une diversité du monde que l’on croyait infinie, ses nuances, ses apparitions, ses totems colorés, ses idiosyncrasies, ses ciels singuliers et ses formes coutumières, ses paysages multiples propres à l’étonnement, ruelles avec des petits jardins brouillons, reliques désuètes, ses impressions profondes et désordonnées, ruines et terrains vagues au-dedans de soi, son bric-à-brac manufacturé. Et encore ses objets pleins d’usure, datés, faisant durer dans le présent un quelque chose d’autrefois, traces que la vie efface peu à peu mais qui résistent; stigmates d’autres temps incrustés jusqu’ici et avec quoi on pourrait fonder le sentiment d’une possible continuité (au lieu que tout nous parvienne désormais étincelant sur l’écran, comme immuable et neuf, sans aucun signe de ce qui s’est passé). (Ni qu’il se soit passé quelque chose).» Fario, comme bien d’autres revues dédiées aux pouvoirs de la littérature, s’efforce depuis une décennie de faire entendre des voix singulières pour contrer, autant que faire se peut, l’uniformité du présent et l’oubli — l’ignorance volontaire — du passé, marques du monde contemporain. Cette revue est menacée, comme tant d’autres, par l’interruption des soutiens à la publication. En effet, les revues de création littéraire, qui maintiennent dans le présent des voix oubliées ou négligées, découvrant des lieux possibles de rêverie, d’échappée, paraissent souvent dans des conditions difficiles et sont d’autant plus vulnérables que le nombre de leurs lecteurs est restreint, ce nombre prévalant aujourd’hui sur toute chose. Mais elles résistent par les mots, qui se révèlent aujourd’hui outils et enjeux de résistance à la fois — il est important de parler de «résistance» et non de «résilience», terme plus médiatique, car il s’agit d’un véritable combat. Nous proposons de nous interroger sur les formes et les stratégies que prend cette résistance par le biais des revues littéraires les plus exigeantes, c’est-à-dire celles qui se vouent en partie à éditer de la poésie, de la prose poétique, et qui ne visent pas, par conséquent, un objectif mercantile pourtant garant de leur survie. De telles revues — hier, L’Éphémère, Argile, L’Ire des vents et quelques autres; aujourd’hui, Fario, La Revue, L’Étrangère, par exemple, ou des revues en ligne tels Les Carnets d’Eucharis — ont traversé ou traversent encore les difficiles décennies marquées par la disparition orchestrée des repères sensibles de générations entières. Elles ont malgré tout tenté de maintenir vivants et de faire entendre aux quelques happy few des mots propres à couvrir le bruit de fond médiatique et à se distinguer des flux ininterrompus de la «communication». Dans la course au progrès et la sacralisation positiviste des sciences et techniques, qu’est-ce que les revues littéraires (poétiques) apportent aujourd’hui? Celles qui ont disparu, qu’ont-elles apporté hier? De quelle résistance font-elles ou ont-elles fait la preuve? Autrement dit, qu’ont-elles voulu exprimer publiquement qui ne fut ou qui n’est encore que peu entendu et qui relève d’une stratégie de contre-courant ou de «contre-attaque»? Où se situent-elles entre tradition et «révolution», entre mémoire et table rase? Témoignent-elles encore de cette course à l’homme nouveau qui fut au principe des avant-gardes littéraires et artistiques du XXe siècle? La résistance au mercantilisme du monde contemporain a-t-elle changé de nature, entre les grands courants libertaires et gauchistes des années 70 et «l’indignation» qui semble leur avoir succédé? Plus largement, quels sont, dans ce domaine, les rapports entre résistance et idéologie? En outre, dans quelle mesure le format numérique change-t-il la portée de cette résistance et peut-il aujourd’hui sauver les revues de la disparition? Comment et à quel prix réussissent-elles à se maintenir encore vivantes? Nous souhaiterions examiner ces questions à l’échelle du monde francophone car, selon les contextes, les revues littéraires peuvent être aussi le lieu de transmission d’une langue française devenue en tant que telle outil de résistance. Eu égard à la diversité des cas, les axes choisis ne relèvent pas de thématiques mais sont fonction à la fois de la chronologie et du support et correspondront, si les communications retenues s’y prêtent, au déroulé du colloque: une première journée sera consacrée aux revues d’hier: des années 70 à 1995 environ; une deuxième journée concernera les revues fondées au cours des deux dernières décennies: vers 1995 – 2015; une demi-journée (3ème jour) sera consacrée aux revues numériques. Informations : Les propositions de communications sont à adresser à corinne.blanchaud@gmail.com et pierre-henri.kleiber@wanadoo.fr avant le 30 septembre 2015. Elles comprendront: -un titre -un court résumé d’environ 200 mots (hors bibliographie) précisant l’axe du colloque dans lequel s’inscrit l’intervention -quatre mots-clés -une biobibliographie personnelle de 50-100 mots.

Littératures classiques , n°86 (2015/1): «Naissance de la critique littéraire»

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Références bibliographiques: Littératures Classiques , n°86 (2015/1): «Naissance de la critique littéraire», Patrick Dandrey (coord.), 296 pages, 25 EUR. EAN13: 9782810703722. Présentation de l'éditeur: Jean Jehasse analysait en 1976 la Renaissance de la critique, qu’il datait des années 1560-1614 et rattachait à la tradition humaniste du commentaire et de l’évaluation. Qu’en est-il du discours critique (au sens actuel du terme) au cœur du XVII e siècle? En quoi prolonge-t-il l’héritage de la critique au sens ancien et savant que revêtait ce terme pour les humanistes de la Renaissance? En quoi s’ouvre-t-il à de nouveaux espaces intellectuels, subsumés par la définition naissante du «bon goût»? C’est à ces questions que ce volume se propose d’apporter quelques réponses. Il interroge à cette fin les modalités d’invention d’un personnage littéraire encore flou et indécis, qu’on nommera un jour le critique, et dont le personnage oscille entre des modèles variés: théoricien ou praticien de l’écriture, spécialiste de l’art littéraire ou homme de goût. L’ouvrage s’efforce également d’analyser les formes et les enjeux de constitution et de publication de ce nouveau discours qu’on appellera plus tard la critique, dans une période où le public potentiel s’est élargi à la sphère mondaine, attentive à tous les débats d’actualité. Patrick Dandrey est professeur à l’université Paris-Sorbonne, membre de la Société royale du Canada (Académie des arts, lettres et sciences humaines) et président de la Société Jean de La Fontaine. Spécialiste de la littérature et de la culture du XVII e siècle français (Molière et La Fontaine notamment) et de l’histoire de l’ancienne mélancolie, il leur a consacré une trentaine d’ouvrages et plus de 150 articles. Il intervient régulièrement sur les ondes de la radio (France Culture notamment) et de la télévision. Il est notamment l’auteur de Quand Versailles était conté. La cour de Louis XIV par les écrivains de son temps (Les Belles Lettres, 2009). Sommaire Patrick Dendrey : «Naissance de la critique littéraire au XVII e siècle?» Formes Damien Fortin : «Du Parnasse au Panthéon. Les Vies d’écrivains du Grand Siècle par leurs contemporains: naissance d’une nouvelle forme critique?» Karine Abiven : «Fragments d’un discours critique. La question de l’autorité dans les ana» Anna Arzoumanov : «Questionnements éthiques sur le discours critique. L’exemple des clefs d’Ancien Régime» Bernard Teyssandier : «Histoire des lettres et tradition de l’erreur. De l’ Avis pour dresser une bibliothèque de Naudé au Dictionnaire historique et critique de Bayle» Larry F. Norman : «La Querelle des Anciens et des Modernes, ou la métamorphose de la critique» Normes Anne Duprat : «Entre poétique et interprétation. Sur la Lettre-préface de Jean Chapelain à l’ Adone de Marino (1623)» Carine Barbafieri : «Du goût, bon et surtout mauvais, pour apprécier l’œuvre littéraire» Camille Esmein-Sarrazin : «Du discours critique à la critique littéraire au XVII e siècle: le cas du roman» Myriam Dufour-Maître : «La critique des femmes: le cas des «précieuses»» Bérengère Parmentier : «Le droit à écrire. LaBruyère, Les Caractères et la critique» Figures Michèle Rosellini : «L’entreprise critique de Sorel: une œuvre de «novateur»?» Bernard Beugnot, Roger Zuber : «Guez de Balzac critique» Bernard Beugnot : «Le Père Bouhours ou de la délicatesse» Delphine Reguig : «Nicolas Boileau critique, un cas historiographique» Emmanuelle Mortgat-Longuet : «De l’idéal du critique au discernement du lecteur. Le traité préliminaire aux Jugements des savants d’Adrien Baillet (1685)» Sommaire (version pdf)

Communautés et comparatisme – Engaging Communities Comparatively

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//www.fabula.org/actualites/documents/69664.jpgAppel à communications ACLC @ Congrès 2016 – Communautés et comparatisme (English version follows) La connaissance et la compréhension des valeurs partagées se basent sur le respect des différences et de la diversité, ainsi que sur notre engagement au sein des communautés dans lesquelles nous vivons. De nouvelles façons de penser émergent lorsque l’on considère les relations entre l’individu, le contexte local et le contexte mondial. Du 28 au 30 mai 2016, dans le cadre du Congrès canadien des sciences humaines à l’Université de Calgary, l’Association Canadienne de Littérature Comparée (ACLC) invite les chercheuses et chercheurs à explorer le thème de l’engagement des communautés. Quel est le rôle de la littérature comparée dans un monde de plus en plus médiatisé et multiculturel? La littérature comparée peut-elle rejoindre de plus larges communautés, à la fois nationalement et mondialement? De quelles façons la littérature comparée peut-elle dépeindre ou imaginer des possibilités ancrées autant dans le local que dans le mondial? Quels types d’approches théoriques pourrions-nous adopter qui permettraient aux lectrices et lecteurs de s’impliquer de façon critique pour interpréter la littérature dans un monde qui change constamment? Les travaux comparatistes sur d’autres sujets sont également les bienvenus; ils seront réunis dans les séances générales. Il est possible de soumettre des propositions pour des séances thématiques pré-arrangées, des tables rondes ou d’autres formes de présentation. La coordination de séances conjointes avec d’autres fédérations est encouragée, mais elles devront être organisées le plus tôt possible. Les propositions de communication (250 à 300 mots), pour une intervention d’une durée de vingt minutes, sont à adresser à la responsable du programme du colloque, Dre Jessica Tsui-Yan Li ( cclacongress2016@gmail.com ) avant le 15 décembre 2015 .-- CFP: CCLA @ Congress 2016—Engaging Communities Comparatively Knowledge and understandings of shared values are created based on our respect for difference and diversity and our engagement with the communities we live in. A focus on connections between the individual, the local and the global can provoke new ways of thinking. From May 28 to 30, 2016, as part of the Congress of the Humanities and Social Sciences of Canada hosted by the University of Calgary, the Canadian Comparative Literature Association (CCLA) invites scholars to explore the theme of engaging communities. What is the role of Comparative Literature in an increasingly multi-mediated and multicultural world? How can Comparative Literature engage with wider communities, both nationally and globally? In what ways can Comparative Literature portray or imagine possibilities that are grounded in both the local and the global? What kinds of theoretical approaches can we adopt to interpret literature that can critically engage readers in a constantly changing world? Comparative papers on other topics are also welcome and will be collected into general sessions. Proposals for pre-arranged panels, roundtables, and innovative formats are strongly encouraged. Joint sessions with other organizations are also very welcome but should be arranged as soon as possible. Please submit 250-300 word abstracts for 20-minute presentations, as Word attachments, to Program Chair Dr. Jessica Tsui-Yan Li ( cclacongress2016@gmail.com ) by December 15, 2015 .

Draff 2016

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//www.fabula.org/actualites/documents/69665.jpgDraff 5–6 août 2016 Trinity College Dublin Appel à communications Date limite des propositions: 15 novembre 2015 *** ‘Je doute qu’il y ait beaucoup de gens qui sachent ce que sont les «Drêches» [ Draff ], mais s’ils cherchent le terme dans le dictionnaire, ils seront rebutés.’ Charles Prentice à Samuel Beckett (le 25 septembre 1933) Comme le titre original de More Pricks Than Kicks (1934) le suggère, et commele prouvent les pochades, roughs , foirades et ouvrages (non)abandonnés de son œuvre mature – textes que leur auteur lui-même avait l’habitude de présenter comme de simples déchets issus de son processus créatif –, Beckett ne se laissait pas rebuter par les drêches. On peut certainement dire la même chose de tous ceux qui se consacrent à l’étude de cet écrivain qui a su par son art faire valoir ce qui semblait sans valeur. Au cours de ces dernières décennies, pourtant, l’intérêt que les beckettiens montrent pour le résiduel est devenu de plus en plus littéral au fur et à mesure qu’un accès croissant aux résidus, restes et déchets d’une vaste archive, qui comprend les pages noircies de journaux intimes oubliés et d’une importante correspondance, contribue à refaçonner à la fois les études beckettiennes en tant que telles et l’image qu’ont les beckettiens de l’auteur lui-même et de son art. Mais malgré, ou à cause de, cette masse de nouveaux effluves, certains aspects de l’œuvre beckettien restent mal connus, voire peu étudiés. Presque deux décennies après que la parution de Damned to Fame (1996) a permis aux beckettiens de se rendre compte de tout ce qu’il leur restait à découvrir, ce colloque bilingue, qui se tiendra l’année prochaine à Trinity College Dublin, sollicite des propositions de communication (20 minutes), en anglais ou en français, portant sur les «restes» oubliés d’un auteur et d’un œuvre que l’on pourrait croire bien connus: - Pourquoi, par exemple, persiste-t-on à négliger l’œuvre poétique de Beckett? - On a longuement discuté des héritages joycien et proustien chez Beckett, mais quelle aurait été sur Beckett l’influence d’autres auteurs à qui il s’intéressait (Burton, Camus, Dostoïevski, Hölderlin…)? - Existe-t-il des rapports entre l’écriture beckettienne et ces espaces culturels et politiques où il vivait et travaillait mais qui n’ont pas jusqu’ici fait l’objet d’une attention particulière de la part des beckettiens, telle la France de la guerre d’Algérie? Étant aujourd’hui pleinement conscients du rôle majeur que jouent les arts visuels dans l’art de Beckett, posons-nous la question de savoir ce que ce même art doit à l’oreille musicale que Beckett avait, ainsi qu’à sa prédilection pour certains compositeurs (les points d’orgue de Beethoven, les Lieder de Schubert…). - Alors que ne cesse de croître l’intérêt que suscite le Beckett bilingue, quel rôle les autres langues de cet écrivain polyglotte (l’allemand, le latin, l’espagnol…) auraient-elles pu jouer dans son art? Et, à mesure que s’affine la compréhension que nous avons de Beckett traducteur, n’aurions-nous pas intérêt à nous interroger sur le travail de ces traducteurs – et de ces acteurs, d’ailleurs – qui font entendre les mots de Beckett dans des langues que l’auteur lui-même ne parlait pas (le chinois, le néerlandais, le polonais…)? - La date de parution des German Diaries et celle du dernier volume de la correspondance de Beckett approchant, à quelles fins les ressources inestimables de l’archive biographique peuvent-elles et devraient-elles nous servir? - Comment la publication de textes de nature (auto)biographique, tels ceux qui viennent d’être mentionnés, peut-elle modifier l’idée que nous avons des canons beckettiens – à savoir, le publié, le «gris» et l’émergeant? Et qu’en est-il des ouvrages que Beckett a jetés dans la corbeille, voire de la «vielle merde» qu’il s’est décidé à laisser rééditer? Les propositions de communication de 300 mots maximum, rédigés en anglais ou en français, accompagnées d’une biographie d’un maximum de 150 mots, doivent parvenir avant le 15 novembre 2015 à l'adresse suivante: dr aff2016@gmail.com .Tout en invitant des communications qui s’adressent aux pistes de réflexion esquissées ci-dessus, les organisateurs tiennent à préciser qu’ils accueilleront toute proposition de communication portant sur un aspect jusqu’ici négligé des «déchets littéraires» beckettiens qui peut contribuer au but de ce colloque, c’est-à-dire d’exhumer les disjecta membra des études beckettiennes et de l’œuvre beckettien afin de mieux les examiner au «jour pestifère» du discours académique. Pour toute information complémentaire, veuillez vous référer au site internet du colloque: draff2016.wordpress.com . Vous y trouverez aussi des informations sur le partenariat entre ce colloque et le «Samuel Beckett Summer School» ( www.beckettsummerschool.com ), qui se déroulera du 8 au 12 août 2016 à Trinity College Dublin. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Draff 5 th –6 th August, 2016 Trinity College Dublin Call For Papers Deadline for abstracts: 15 th November, 2015 *** ‘I don’t suppose many people know what “Draff” is, but if they look it up, they will be put off.’ Charles Prentice to Samuel Beckett (25 th September, 1933) As suggested by his original title for More Pricks Than Kicks (1934), and proved by the pochades, roughs, foirades , and (un)abandoned works of his mature œuvre , works often presented by their author as being no more than the run-off from the creative process, Beckett was anything but put off by draff. The same can surely be said of the scholars who have long devoted themselves to studying Beckett’s aesthetic engagement with the seemingly worthless. In recent decades, however, Beckett Studies’ fascination with the residual has taken a much more literal meaning as the field, as well as its perception of Beckett and his art, has been reshaped by unprecedented access to the refuse, dregs, and lees of a voluminous archive, as well as the blackened pages of forgotten diaries and private correspondence. Despite, or perhaps because of, this flood of fresh effluvia, however, particular aspects of, and questions pertaining to, Beckett’s canon have been left unexamined, understudied, or wholly ignored. Taking place next year in Trinity College Dublin, two decades after Damned to Fame (1996) opened a new chapter in Beckett scholarship, this bilingual conference invites proposals for 20-minute papers, in English or French, from prospective delegates who, sharing Beckett’s conviction in the value of what is left behind, are keen to pick through the ends and odds of Beckett Studies: - Why, for instance, does Beckett’s poetry continue to attract so little critical attention? - The nature of Beckett’s relation to Joyce and Proust has provoked much debate, but what are we to make of Beckett’s lesser-studied literary influences (e.g. Burton, Camus, Dostoevsky, and Hölderlin)? - What are the correspondences between Beckett’s writing and the lesser-studied cultural and political spaces in which he lived and worked, such as France during the Franco-Algerian war? - As we deepen our awareness of the role played by the visual arts in Beckett’s work, what might that same work have owed to his keen ear for music and his love of certain composers (e.g. Beethoven’s pauses, Schubert’s Lieder )? - At a time of increasing interest in the bilingual Beckett, what was the role of Beckett’s lesser-known languages (e.g. German, Latin, Spanish) and, as we come to a better knowledge of Beckett’s own work as a translator, what might there be to gain in examining how Beckett’s art has been reimagined by those translators – and performers – who have made his words heard in languages he himself did not speak (e.g. Chinese, Dutch, Polish)? - With the approaching publication of the German Diaries and the final volume of Beckett’s letters, to what uses can and should scholars put the inestimable trove of material represented by the biographic archive? - How might the publication of such (auto)biographic material affect our appreciation of Beckett’s canons – the published, the ‘grey’, and the emerging? Where within this continuum should we situate the work he consigned to the wastepaper basket or, indeed, the ‘old shit’ he allowed to be republished? Abstracts of no more than 300 words, in English or French, as well as a short bio of no more than 150 words, should be sent to conference organisers Stephen Stacey and James Little at draff2016@gmail.com no later than 15th November 2015 .Whilst prospective delegates are encouraged to consider those topics outlined above, proposals for papers addressing any heretofore under-analysed aspect of Beckett’s ‘literary waste’ are warmly welcomed for this two-day conference, during which both Beckett’s and Beckett Studies’ disjecta membra will be dragged into the ‘pestiferous sunlight’ of scholarly discourse. For further information and conference updates, please consult the conference website: draff2016.wordpress.com . There you will also find information on the association between this conference and the Samuel Beckett Summer School ( www.beckettsummerschool.com ), taking place in Trinity College Dublin from 8 th –12 th August, 2016.

10 e Rencontres de Chaminadour: Maylis de Kerangal sur les grands chemins de Claude Simon

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//www.fabula.org/actualites/documents/69662.png10 e Rencontres de Chaminadour: Maylis de Kerangal sur les grands chemins de Claude Simon Guéret, Creuse, 17-20 septembre 2015 Présentation La lecture de Claude Simon traverse mes derniers écrits, elle y ouvre des pistes sur lesquelles j'avance, sur lesquelles je chemine. Qu'elle les creuse à la manière d'une empreinte, ou qu'elle y fasse entendre sa rumeur éloignée, métamorphosée. Écrivant, on ne sait pas qu'une influence s'exerce, ou bien on ne sait pas le savoir, mais elle est là, et dans un après-coup, elle émane. La phrase de Claude Simon – et il s'agit ici très précisément ici de son risque –, la synesthésie qu'elle me demande, la réplique sensorielle qu'elle déclenche, le paysage mental qu'elle instaure, se manifeste dans mon travail, elle infuse, comme archive du livre qui s'écrit, comme épaulement, et comme étonnement. (Maylis de Kerangal) Intervenants Écrivains, poètes: Claude Simon,
 Maylis de Kerangal, Marianne Alphant, Sylvie Germain, Marie-Hélène Lafon, Arno Bertina, Mathias Énard, Luc Lang,Pierre Michon, Olivier Rolin, Christophe Pradeau, Oliver Rohe Universitaires, essayistes, critiques: Agnès Castiglione, Brigitte Ferrato-Combe,Élodie Karaki, Cécile Yapaudjian-Labat, Jacques De Decker, Alastair B. Duncan, Jean Kaempfer, Jean-Yves Laurichesse,
Pierre Schoentjes,Jean-Louis Tissier, Dominique Viart, David Zemmour Traducteurs: Maria Baiocchi, Claro, Jufang Jin, Jean Guiloineau, Alexey Vishnyakov Les Métiers du livre: Sylvie Gouttebaron, Anne-Marie Gorki, Roger Coste, Alain Nicolas, Hugues Pradier, Jean-Paul Tingaud Lecteurs: Maylis de Kerangal, Irène Morgadinho,Jean- Marc Bourg, Bernard Blot, Jean-Marie Chevrier, Pierre Michon,Olivier Rolin Musiciens: Thierry Bourguignon et cie Photographes: Jean-Luc Bertini, Thierry Jimenez, Tadeusz Kluba, Éric Morin Programme Jeudi17 septembre Théâtre de la Fabrique 15 heures 30: Rencontre avec des lycéens de Guéret et de la Région Limousin Pourquoi Claude Simon ? Maylis de Kerangal, Pierre Michon, Agnès Castiglione Cinéma le Sénéchal 21 heures: Carte blanche à Claude Simon Un chien andalou (1929) , L'âge d'or (1930) deLuis Buñuel Présentation: David Zemmour Vendredi18 septembre Théâtre de la Fabrique 9 heures: Conférences des universitaires Épaulements de Claude Simon Maylis de Kerangal 9 heures 30:Lectures Maylis de Kérangal et Claude Simon 9 heures 45: Transports, voyages, paysages. De Claude Simon à Maylis de Kerangal Cécile Yapaudjian-Labat 10 heures 30: Le goût du romanesque, le sens de l'épopée Maylisde Kerangal s’entretient avec Jean Kaempfer 11 heures 15: Nature, mouvement et écriture : naissance d'un ouvrage d'art Pierre Schoentjes 13 heures 30: Rencontre avec des lycéens du lycée d’Arsonval de Brive Maylis de Kerangal, Pierre Michon 14 heures: Lectures Maylis de Kérangal et Claude Simon 14 heures 15: Table ronde des auteurs Dans les rapides de l'œuvre: éclaboussures Maylis de Kerangal, Pierre Michon, Olivier Rolin Modération: Élodie Karaki 15 heures 15:Conférences des universitaires Claude Simon géographe et ses lieux de mémoire Jean-Yves Laurichesse, Jean-Louis Tissier 16 heures: Un demi-siècle avec Claude Simon. Tentative de restitution d’un parcours de lecture Alastair B. Duncan 16 heures 45: Bis in idem. Claude Simon à la Pléiade Hugues Pradier s’entretient avec Agnès Castiglione 17 heures 30: L’expérience émotionnelle de la langue David Zemmour Bibliothèque Multimédia du Grand Guéret 18 heures 30:Inauguration de l'exposition Claude Simon à l'oeuvre Théâtre de la Fabrique 21 heures: projection Claude Simonentretien, avec Jacques De Decker (1985) Présentation: Jacques De Decker Samedi19 septembre Théâtre de la Fabrique Conférences des traducteurs 9 heures: Maria Baiocchi ,Roma, traductrice littéraire du français, de l’anglais, du portugais vers l’italien 9 heures 30: Jufang Jin ,Shanghai,traductrice Littéraire du français vers le chinois 10 heures: Alexey Vishnyakov ,Moscou,traducteur littéraire du français vers le russe 10 heures 30:Table ronde des traducteurs Maria Baiocchi,Jufang Jin, Claro, Alexey Vishnyakov Modération: Jean Guiloineau 11 heures 30: Claro ,traducteur 14 heures:Table ronde des auteurs Découverte de Simon et apport de sa langue Marie-Hélène Lafon, Arno Bertina, Luc Lang, Christophe Pradeau Modération: Maylis de Kerangal 15 heures: Conférences des universitaires Le Legs de Claude Simon à la littérature Dominique Viart 15 heures 45:Table ronde des auteur Découverte de Simon et apport de sa langue Maylis de Kerangal, Sylvie Germain, Claro, Mathias Énard, Oliver Rohe Modération: Jean Kaempfer 16 heures 45: Table ronde des métiers du livre Marianne Alphant, Sylvie Gouttebaron, Roger Coste, Hugues Pradier, Anne-Marie Corchi,Jean-Paul Tingaud Modération: Alain Nicolas 20 heures 30: Lectures Les Géorgiques de Claude Simon Par Maylis de Kerangal, Jean-Marc Bourg, Pierre Michon Dimanche 20 septembre Théâtre de la Fabrique 10 heures:Conférence Jean Dubuffet et Claude Simon, Correspondance Brigitte Ferrato-Combe Rues de Guéret 11 heures: Cavalcade La fête du bœuf gras Défilé d’un bœuf enguirlandé et de tous les participants aux Rencontres Musique: Thierry Bourguignon et compagnie Les jardins de la maison Jouhandeau 14 heures 30: Lectures Chaminadour de Marcel Jouhandeau par Irène Morgadinho, Jean-Marie Chevrier et Bernard Blot Informations pratiques Théâtre de la Fabrique:6avenue Fayolle, 23000 Guéret 05 55 52 84 97 Cinéma le Sénéchal: 1rue du Sénéchal, 23000 Guéret 05 55 52 26 44 BMI:Avenue Fayolle23000 Guéret 05 87 63 00 08 Maison Jouhandeau: 10, rue Joseph Ducouret 23000 Guéret 05 55 52 08 07

Society for French Studies: 57 e Congrès annuel

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//www.fabula.org/actualites/documents/69666.pngSociety for French Studies 57 th Annual Conference/57 e Congrès annuel University of Glasgow 27-29th June 2016 Call for papers/Appel à communications NB it is now possible to present at two successive annual conferences / il est désormais possible de donner une communication lors de deux colloques consécutifs Suggested themes for 20-minute papers in English or in French / les sujets suggerés pour les communications de 20 minutes en français ou en anglais Ecologies The Senses/Les sens Oralities/Oralités Space(s)/Espace(s) Independence/Indépendance Satire/Caricature/La Satire/La Caricature Word and Image/Texte et image Memory Cultures/Cultures de la mémoire Social Media, Language and Culture/Médias sociaux, langage et culture Disability/Les Disability Studies Utopia/Utopie Pacifism/Pacifisme Complete panel proposals on these or other themes are also welcome/des propositions d’ateliers complets sur ces thèmes ou sur d’autres seront également examinées For further information, please see www.sfs.ac.uk/conferences/ Pour des renseignements supplémentaires, veuillez consulter www.sfs.ac.uk/conferences/

XVII e siècle , n°266 (2015/1): «Savoirs et pouvoirs à l’âge de l’humanisme tardif»

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//www.fabula.org/actualites/documents/69667.jpgRéférences bibliographiques : XVII e siècle , n°266 (2015/1): «Savoirs et pouvoirs à l’âge de l’humanisme tardif», 204 pages, 25 EUR. EAN13: 9782130650942. Sommaire Bernard Beugnot : Hommage à Marc Boissinot Savoirs et pouvoirs à l’âge de l’humanisme tardif Emmanuel Bury et Fabien Montcher : «Savoirs et pouvoirs à l’âge de l’humanisme tardif» Richard Maber : «Les réseaux de communication érudits et les pouvoirs de l’état en France au XVII e siècle: indépendance et interpénétration» Alfredo Alvar-Ezquerra : «Les humanistes de l’Escorial et la révolution historiographique à la cour de Philippe II d’Espagne» Chantal Grell : «Astrologie et politique au milieu du XVII e siècle: les «nativités» et «révolutions» de Boulliau et de des Noyers» Guy Lazure : «Pratiques intellectuelles et transmission du savoir dans les milieux lettrés sévillans. L’archéologie de deux grandes bibliothèques, XVI e-XVII e siècles» Mercedes García-Arenal et Fernando Rodríguez Mediano : «Les Antiquités hébraïques dans l’historiographie espagnole à l’époque moderne» Henk Nellen : «Être à la page de l’ère de l’information: Grotius collectionneur de manuscrits sur l’union des églises» Marco Penzi : «Les Rouges, les noirs et les larmes d’un Roi: autour de l’enregistrement de l’édit de Nemours, dans l’historiographie et l’histoire» Varia Patrick Dandrey : «Portrait de Tristan L’Hermite en page mélancolique»

Palimpsestes poétiques , Patricia Oster et Karlheinz Stierle (dir.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/69668.jpgRéférences bibliographiques: Palimpsestes poétiques . Effacement et superposition , Patricia Oster et Karlheinz Stierle (dir.), Paris: Honoré Champion, coll. Champion Essais, 2015, 376 pages, 29 EUR. EAN13: 9782745327864. Présentation de l'éditeur: Cette étude à plusieurs voix pose la question d’une poétique du palimpseste. Le terme de palimpseste a fait fortune depuis l’invention de nouvelles méthodes chimiques au XIX e siècle pour rendre lisibles les couches d’une écriture antérieure et effacée. De Quincey, Baudelaire et Nerval furent les premiers à se servir de ce terme technique en le transformant en concept poétologique. L’écriture moderne s’est inspirée de ces fondateurs d’une nouvelle poétique pour explorer un nouveau domaine de la superposition du sens. Le livre marque les étapes essentielles d’une histoire du palimpseste poétique. Dans le même temps, il donne une idée de la richesse de ces aspects. Hantise de transcendance, destruction, auto-effacement, écriture en blanc, création d’un support vierge, réapparition de signes effacés, réécriture, superposition, juxtaposition, palimpseste de la mémoire, palimpseste du rêve, palimpseste ironique, faux palimpseste et palimpseste cinématographique sont ici discutés pour configurer ce qu’on pourrait appeler une véritable phénoménologie du palimpseste poétique. Patricia Oster est professeur à l’Université de la Sarre. Karlheinz Stierle est professeur émérite de l’Université de Constance. Table des matières: Avant-propos Yves Bonnefoy : «Le palimpseste et l'ardoise» Harald Weinrich : «Les temps qui rongent, les textes qui restent. Esquisse d'une palimpsestologie européenne» Michel Zink : «Feindre l'oubli» Carlo Ossola : «"Seule la main qui efface/peut écrire le mot juste" Palimpsestes au XX e siècle» Gerhard Regn : «Intertextualité, palimpseste et postmodernisme: à propos de Zanzotto, Ipersonetto XIII » Karlheinz Stierle : «Ulysse-palimpseste» Andreas Kablitz : «La poésie de Pétrarque et l'invetion du palimpseste poétique ( Rerum vulgarium fragmenta LXIII, Volgendo gli occhi al mio novo colore » Michael Edwards : «Baudelaire dans les pas de Boileau» Bertrand Marchal : « Le Christ aux oliviers » Odile Bombarde : « Sylvie de Nerval: un palimpseste paradoxal» Jeanne Bem : «Flaubert et les images, à partir d'un jeu de brouillons de Madame Bovary » Patricia Oster : «Palimpseste, faux palimpseste et pastiche dans l'œuvre de Proust et dans la réalisation cinématographique de Raoul Ruiz» Jacqueline Risset : «Hiéroglyphes palimpsestes: les rêves de Proust» Patrick Labarthe : «Le palimpseste de Combray» Index nominum Table des matières

Coup de Théâtre , n°29 (2015): «Le théâtre In-Yer-Face aujourd’hui»

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//www.fabula.org/actualites/documents/69670.pngRéférence bibliographique: Coup de Théâtre , RADAC - Groupe de Recherche sur les Arts Dramatiques, 2015. EAN13: 9782955191125. Coup de Théâtre n°29 (2015) Le théâtre In-Yer-Face aujourd’hui:bilans et perspectives (sous la direction de Susan Blattès et Samuel Cuisinier-Delorme) À l’occasion du vingtième anniversaire de la création de Blasted (Sarah Kane) au Royal Court à Londres en janvier 1995, ce volume interroge l’héritage du théâtre In-Yer-Face . Alors que Sarah Kane s’opposait à toute idée d’appartenir à un mouvement artistique, la dramaturge s’imposa, malgré elle, comme chef de file de ce théâtre qui occupa la scène britannique des nasty nineties . Près de quinze ans après la mort prématurée de l’auteur de Crave ou 4.48 Psychosis , que reste-t-il de cette dramaturgie à l’écriture incisive et à la violence explicite? Les contributions réunies dans cet ouvrage dressent un bilan de la première décennie du XXI e siècle, à la fois dans les pays anglophones et en Europe de l’Est, où le théâtre In-Yer-Face a trouvé de nombreux échos. Interrogeant la place de Sarah Kane et de ses contemporains dans l’histoire récente du théâtre et proposant des lectures éclairées de pièces écrites entre 2000 et aujourd’hui, les auteurs de ce numéro de Coup de Théâtre offrent des perspectives d’analyses nouvelles et explorent les diverses orientations du théâtre contemporain. Pour commander l'ouvrage, télécharger le bon de commande disponible sur notre site internet: http://www.radac.fr .Prix: 20 euros Sommaire: Avant-propos Christine KIEHL Introduction Susan BLATTÈS et Samuel CUISINIER-DELORME PREMIÈRE PARTIE: «RÉÉVALUATIONS» What ever happened toIn-Yer-Facetheatre? Aleks SIERZ An Interview with Mark Ravenhill Cyrielle GARSON In whose face?! (Angry young) theatre makers and the targets of their provocation Spencer HAZEL Sarah Kane: un théâtreIn-Her-Face, ou l’écriture d’un drame performatif Marceau DESCHAMPS-SÉGURA DEUXIÈME PARTIE: «CONTINUITÉS» On the experience of vulnerability in British drama today–from Sarah Kane’sBlasted(1995) to Polly Stenham’sThat Face(2007). Pascale SARDIN “Well of course there’s blood”: The Blood Ties of In-Yer-Face Theatre, from Inheritance to Legacy. Laëtitia PASQUET Les formes évolutives de l’agression dansLa Guerre des garçons(1993) etLa Carte du temps – Trois visions du Moyen-Orient(2006) de Naomi Wallace. Johanna KRAWCZYK TROISIÈME PARTIE: «NOUVELLES DIRECTIONS» Le théâtre Dans-ta-gueule d’Europe centrale et orientale: un mouvement dramatique contemporain et résilient. Véronique BOUTIN TheâtreIn-Yer-Facedans l’espace roumanophone contemporain: mise en scène de la violence et rapport au réel. Priscilla WIND DuIn-Yer-FaceauIn-Yer-Ear: les «solo-symphonies» de debbie tucker green. Élisabeth ANGEL-PEREZ La scène britannique au XXIe siècle: crise de l’auteur dramatique ou changement de paradigme? Cyrielle GARSON QUATRIÈME PARTIE: «CRUSHED» Crushedby Chris Lee / Pulvérisés par Chris Lee. Traduction française et commentaire: Samuel CUISINIER-DELORME

La dynamique du jeu de mots – perspectives interdisciplinaires/The Dynamics of Wordplay– Interdisciplinary perspectives

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//www.fabula.org/actualites/documents/69671.gifInternational Conference / Colloque international 29 September – 1 October 2016 / 29 septembre – 1er octobre 2016, Universität Trier The Dynamics of Wordplay – Interdisciplinary Perspectives / La dynamique du jeu de mots – perspectives interdisciplinaires Les jeux de mots peuvent être considérés comme un phénomène omniprésent. Ils sont présents dans des situations de communication variées, incluant les manifestations spontanées de la communication quotidienne, les emplois stratégiques des messages publicitaires et des textes argumentatifs ainsi que les textes littéraires de différents auteurs, cultures et époques. Toutefois ils représentent, dans le même temps, un phénomène en partie éphémère: dans l’évolution diachronique des langues, le caractère ludique de certains énoncés peut se perdre lors de différents réemplois ultérieurs, et l’emploi ludique ne représente en fait souvent qu’un arrêt momentané, inséré, avec différentes finalités, dans la communication à un moment donné. Ainsi, les jeux de mots se présentent comme un phénomène complexe, difficile à saisir, mais aussi révélateur de certains principes fondamentaux du langage. Ces faits renvoient à la dimension métalinguistique des jeux de mots, étudiée lors d’un premier colloque interdisciplinaire sur "Les jeux de mots et la réflexion métalinguistique" (Tübingen, 7-9 mars 2013, cf. les deux premiers volumes de la collection "The Dynamics of Wordplay", à paraître en septembre 2015 chez De Gruyter). Trois ans après ce premier colloque, nous vous invitons à poursuivre les réflexions interdisciplinaires autour du jeu de mots. Plus particulièrement, le colloque à venir, organisé par le réseau scientifique "La dynamique du jeu de mots", se propose d’étudier la dynamique du jeu de mots qui se manifeste sous différentes formes, faisant ainsi ressortir divers enjeux linguistiques, discursifs et communicationnels. Un premier aspect qui peut être envisagé concerne la dimension créative des jeux de mots, qui outrepassent l’usage conventionnel de la langue. Dans ce contexte, il semble pertinent de s’interroger sur les relations étroites entre jeux de mots et innovations linguistiques/néologismes. Un deuxième angle pourrait concerner la dynamique créée par certains jeux de mots, qui se basent sur des contacts entre différentes langues, cultures et codes sémiotiques. Enfin, il semble intéressant d’envisager les jeux de mots à partir de la dynamique de leur emploi concret dans l’interaction entre locuteur et auditeur. Le colloque vise à rassembler des contributions qui étudient la dynamique du jeu de mots sous ses différentes facettes en analysant des jeux de mots de différentes époques, langues et traditions discursives, à partir de perspectives et approches variées, incluant la linguistique et les études littéraires ainsi que d’autres disciplines connexes telles que les études culturelles, les sciences des médias, la littérature comparée, la médiévistique, les études théâtrales, etc. Les contributions pourront traiter des aspects suivants (propositions non limitatives): - approches systématiques et analytiques des jeux de mots, leurs formes et fonctions - dynamique des jeux de mots au moment de leur création ou de leur introduction - dynamique des jeux de mots et évolution diachronique de la langue - dynamique des jeux de mots bi- ou plurilingues - dynamique des jeux de mots jouant sur différents codes sémiotiques - dynamique des jeux de mots dans l’interaction locuteur-auditeur - jeux de mots multipliant les niveaux de communication et les points de vue mis en jeu. Les interventions dureront 20-25 minutes plus 10-15 minutes de discussion et pourront se faire en français ou en anglais. Une sélection des contributions sera publiée dans les volumes 5 et 6 de la collection «The Dynamics of Wordplay» chez De Gruyter. Les propositions de communication (250 à 300 mots, en français ou en anglais) peuvent être envoyées à winterfroemel@uni-trier.de et thaler@phil.uni-mannheim.de jusqu’au 1er décembre 2015 .Pour les participants du colloque voyageant avec leurs enfants, nous pourrons organiser une garderie. Veuillez nous contacter en temps utile si vous entrez dans cette catégorie de participants Conférenciers invités confirmés: Salvatore Attardo (Texas A&M University-Commerce) Dirk Delabastita (Université de Namur) Dirk Geeraerts & Eline Zenner (KU Leuven) Raymond W. Gibbs (University of California, Santa Cruz) Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lyon 2) Alain Rabatel (Université de Lyon1/ICAR, UMR 5191, CNRS, Université Lumière Lyon 2, ENS-Lyon) Françoise Rubellin (Université de Nantes) Monika Schmitz-Emans (Ruhr-Universität Bochum) Deirdre Wilson (University College London) Yoko Tawada (Berlin) Calendrier: - 1er décembre 2015: Date limite de réception des propositions de communications - 1er mars 2016: Notification de l’acceptation ou du refus des propositions de communications - 29 septembre – 1er octobre 2016: Colloque - 31 mars 2017: Envoi des articles pour la relecture Comité de relecture: Salvatore Attardo (Texas A&M University-Commerce), Matthias Bauer (Universität Tübingen), Pauline Beaucé (Université de Bordeaux), Georgia Christinidis (Universität Rostock), Dirk Delabastita (Université de Namur), Alex Demeulenaere (Trier), Dmitrij Dobrovol’skij (Académie des sciences de Russie & Académie royale des sciences de Suède), Natalia Filatkina (Universität Trier), Barbara Frank-Job (Universität Bielefeld), Bettina Full (Ruhr Universität Bochum), Dirk Geeraerts (KU Leuven), Raymond W. Gibbs (University of California, Santa Cruz), Maik Goth (Ruhr-Universität Bochum), Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lyon 2), Hermann Kleber (Universität Trier), Bettina Kluge (Universität Hildesheim), Sebastian Knospe (Universität Greifswald), Michelle Lecolle (CREM, Université de Lorraine-Metz), Claudine Moulin (Universität Trier), Johannes Müller-Lancé (Universität Mannheim), Carolin Munderich (Universität Tübingen), Alexander Onysko (Università Ca’Foscari Venezia), Elisabeth Piirainen (Steinfurt), Alain Rabatel (Université de Lyon1 / ICAR, UMR 5191, CNRS, Université Lumière Lyon 2, ENS-Lyon), Jean-François Sablayrolles (LDI / Université de Paris 13), Hans-Jörg Schmid (LMU München), Monika Schmitz-Emans (Ruhr-Universität Bochum), Gesa Schole (Universität Tübingen), Verena Thaler (Universität Mannheim), Ferdinand von Mengden (FU Berlin), Andrea Weber (Universität Tübingen), Deirdre Wilson (University College London), Esme Winter-Froemel (Universität Trier), Eline Zenner (KU Leuven), Angelika Zirker (Universität Tübingen) --------------- Wordplay can be regarded as a ubiquitous phenomenon. It appears in a broad range of situations of communicative exchange, including spontaneous manifestations in everyday communication, strategic uses in advertising messages and argumentative texts as well as literary texts from different authors, cultures and historical periods. At the same time, wordplay is to a certain extent ephemeral: the ludic character of utterances can get lost over time as they become reused in other contexts, and in many instances, ludic language use can merely function as momentary pauses inserted in a communicative exchange that pursues different aims. Wordplay thus appears to be a complex phenomenon which is difficult to grasp, but, at the same time, it can reveal basic principles of language. In a previous conference entitled “Wordplay and metalinguistic reflection”, this dimension of wordplay has been addressed in an interdisciplinary perspective. The conference was held at the University of Tübingen in March 2013, and selected papers of that event will be published in September 2015 as the first two volumes of the book series “The Dynamics of Wordplay” (De Gruyter). Three years after the first conference, it is high time to expand the interdisciplinary explorations of wordplay. This is why we would like to invite scholars interested in aspects of wordplay to participate with their research in the follow-up conference “The Dynamics of Wordplay”, organized by the scientific network of the same name. The conference aims at studying various facets of the dynamics that become visible in wordplay, unfolding basic principles of language and communication. An important aspect concerns the creative dimension of wordplay. As wordplay represents a means of transcending linguistic conventions, it seems interesting to analyze the close relations between wordplay and linguistic innovation / neology. Furthermore, certain cases of wordplay exhibit a dynamics based on contacts between different languages, cultures and semiotic codes. A third way of approaching the phenomenon of wordplay is to study its concrete use in communication and speaker-hearer interaction. The conference aims at bringing together papers that deal with different aspects of the theory and practice of wordplay, studying cases of wordplay from different historical periods, languages and discourse traditions. In addition, papers can follow different perspectives and approaches, including linguistics and literary studies as well as adjacent disciplines such as cultural studies, media studies, comparative literature, medieval studies, theatre studies, etc. Papers may deal with, but are not restricted to the following topics: - systematic and analytical approaches to wordplay, its forms and functions - the dynamics of wordplay at the moment of its creation / introduction - the dynamics of wordplay in a diachronic perspective - the dynamics of wordplay in bilingual or plurilingual wordplay - the dynamics of wordplay involving different semiotic codes - the dynamics of wordplay from the perspective of speaker-hearer interaction - the dynamics of wordplay involving different levels of communication and different viewpoints Papers are supposed to be between 20 and 25 minutes followed by a 10 to 15 minute discussion time. The languages of presentation are English and French. Selected papers presented at the conference will be published in Vols. 5 and 6 of the book series “The Dynamics of Wordplay” (De Gruyter). If you want to participate in the conference, please send an abstract of 250 to 300 words in English or French to winterfroemel@uni-trier.de and thaler@phil.uni-mannheim.de .Submissions are accepted until 1st December, 2015 .Child care can be organized onsite to participants at the conference. Please get in touch with us beforehand if you want to find out more about that service. Confirmed plenary speakers: Salvatore Attardo (Texas A&M University-Commerce) Dirk Delabastita (Université de Namur) Dirk Geeraerts & Eline Zenner (KU Leuven) Raymond W. Gibbs (University of California, Santa Cruz) Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lyon 2) Alain Rabatel (Université de Lyon1/ICAR, UMR 5191, CNRS, Université Lumière Lyon 2, ENS-Lyon) Françoise Rubellin (Université de Nantes) Monika Schmitz-Emans (Ruhr-Universität Bochum) Deirdre Wilson (University College London) Yoko Tawada (Berlin) Important Dates: - 1 December 2015: Submission deadline for abstracts - 1 March 2016: Notification of acceptance - 29 September – 1 October 2016: Conference - 31 March 2017: Submission deadline for full papers Review Committee: Salvatore Attardo (Texas A&M University-Commerce), Matthias Bauer (Universität Tübingen), Pauline Beaucé (Université de Bordeaux), Georgia Christinidis (Universität Rostock), Dirk Delabastita (Université de Namur), Alex Demeulenaere (Trier), Dmitrij Dobrovol’skij (Russian Academy of Sciences & Royal Swedish Academy of Sciences), Natalia Filatkina (Universität Trier), Barbara Frank-Job (Universität Bielefeld), Bettina Full (Ruhr Universität Bochum), Dirk Geeraerts (KU Leuven), Raymond W. Gibbs (University of California, Santa Cruz), Maik Goth (Ruhr-Universität Bochum), Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lyon 2), Hermann Kleber (Universität Trier), Bettina Kluge (Universität Hildesheim), Sebastian Knospe (Universität Greifswald), Michelle Lecolle (CREM, Université de Lorraine-Metz), Claudine Moulin (Universität Trier), Johannes Müller-Lancé (Universität Mannheim), Carolin Munderich (Universität Tübingen), Alexander Onysko (Università Ca’Foscari Venezia), Elisabeth Piirainen (Steinfurt), Alain Rabatel (Université de Lyon1 / ICAR, UMR 5191, CNRS, Université Lumière Lyon 2, ENS-Lyon), Jean-François Sablayrolles (LDI / Université de Paris 13), Hans-Jörg Schmid (LMU München), Monika Schmitz-Emans (Ruhr-Universität Bochum), Gesa Schole (Universität Tübingen), Verena Thaler (Universität Mannheim), Ferdinand von Mengden (FU Berlin), Andrea Weber (Universität Tübingen), Deirdre Wilson (University College London), Esme Winter-Froemel (Universität Trier), Eline Zenner (KU Leuven), Angelika Zirker (Universität Tübingen)

Poésie et opposition

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Appel à contribution pour un ouvrage collectif sur le sujet: «Poésie et opposition» La réflexion courante aurait tendance à considérer le concept d’opposition dans sa stricte acception idéologique liée aux pratiques ou aux fronts sociopolitiques, économiques… Dans cette perspective, pour le moins thématique, la littérature et, de façon singulière, la poésie, s’est souvent illustrée, à travers l’espace et le temps, comme un véritable lieu d’ancrage spéculatif à visée libertaire et/ou doctrinale. La modernité poétique française, depuis le XIXe siècle notamment, est jalonnée d’auteurs et de textes évoquant, dans un style tout aussi grandiloquent que rhétorique, l’option égalitariste. Hugo, avec ses Châtiments (1853), véritable recueil de poèmes satiriques, ferait figure de chef de file d’une poésie de combat à visée politico-sociale. Les poètes négro-africains répondraient en écho à un tel discours de l’action politique par une poésie de libération de ce qu’il est convenu d’appeler le joug colonial (Allusion est faite à la Négritude). L’intention, dans ce premier axe, sera de montrer que l’opposition en poésie pourrait s’écrire et se déchiffrer sous la chrysalide politico-idéologique, ou sous toute autre tendance identique pertinente car, « L’imagination est à la base de l’œuvre poétique, mais si l’on veut qu’elle fasse surgir la poésie, il faut savoir se placer en opposition complète aux normes régissant notre monde, ce qui permet au poète d’agir sur lui en souverain » (Uvslokk, Geir, Jean Genet: une écriture des perversions , Paris, Rodepi BV, 2011, p. 172).Sous cet angle, votre regard critique devra porter sur les aspects de la dynamique idéologique véhiculant l’idée d’opposition au travers des écrits poétiques. Votre point de vue personnel sur ces éléments d’analyse prendra en compte la perception d’une poésie moderne «opposite» ou non; une poésie dont l’écriture théoriquement «oppositionnelle», figurerait en quelque sorte, et de façon courante, le débat d’opinions. Autant dire que le poème, dans ses apparences génériques (lyrique, satirique, philosophique…), constitue, à l’évidence, un champ d’exposition et d’oppositions idéelles caractéristiques de la spéculation. La production du signe comme objet pertinent de la signifiance du langage poétique suppose un double regard à la fois sur la forme hérétique du poème et la fonction extrêmement novatrice de celui-ci. Le deuxième axe de l’analyse sera de ce fait un appel à percevoir et à repérer l’agression de/dans la langue consacrée à l’opposition en poésie. Etant entendu que le signe poétique se perpétue dans un véhicule lexical appelé mot, l’opposition sera aperçue, a priori, du point de vue langagier, comme le stipule Geir Uvslokk: « Par un agencement souverain des matériaux disponibles – les mots habituels – l’écrivain (poète) ajoute une sens nouveau à ces mots et crée ainsi un monde à part, un monde poétique. La poésie est ainsi, dans un premier temps présentée comme une opposition au monde » (ibidem). Entre autres interrogations pour concevoir une strate analytique, celles-ci pourraient être prises en compte: La véritable opposition poétique est-elle celle qui inscrit le verbe dans deux moules antinomiques, l’un sémiotique et l’autre mimétique? Autrement dit, l’incompatibilité grammaticale, par exemple, constatée chez Éluard ou chez Baudelaire et Mallarmé pourrait-elle constituer une preuve de scission drastique entre le poème et la grammaire du texte? Ne devrait-on pas y lire une tendance vers l’assouplissement verbal, ou simplement une gymnastique langagière identique au jeu? Par ailleurs, quelle devrait être fondamentalement la fonction de certaines formes pertinentes d’opposition en poésie et structurant des aspects figurés du poème (néologisme, archaïsme, hapax, négativité formelle…)? Comment pourrait s’appréhender, au travers d’une écriture d’opposition, l’élan novateur sous-jacent? Le troisième axe pourrait consister en une série de réflexions sur l’utilité de l’écriture poétique incompatible dans un sens artistique, par exemple. C’est-à-dire qu’en s’opposant, par l’écriture, à tout système langagier établi, le poème n’arbore t-il pas une forme littéralement désémiotisée (n’étant plus un signe)? Dans un tel cas, il se soustrairait virtuellement à sa fonction d’itérabilité (valeur systémique de circulation et d’échange communautaire) pour s’établir rythme, musicalité, sonorité...Nombre de poètes dits modernes, de Rimbaud à Claudel, en passant par Verlaine et Mallarmé, ont volontairement adopté, de façon parfois implacable et opposite, la présence musicalisée et rythmique du vers. Cette option ne laisse-t-elle pas le texte poétique dénué de toute signification, au regard de son caractère purement ondulatoire? Trois axes sont proposés aux contributeurs: Axe 1 : L’idéologie (système prédéfini d’idées au plan social, politique, économique…) / Connaissance intuitive de la réalité sensible (détachement, perception et point de vue). Axe 2 : Le langage soumis à une norme / La poésie comme agression de la norme. Axe 3 :L’écriture d’information / La poésie comme une écriture de création (musicalité, rythme, sonorité). Modalités de soumission: Les articles écrits en français (40'000 signes maximum) doivent être envoyés en version Word à l’adresse mail ci-dessous au plus tard 31 Décembre 2015 .Porteur du projet: M. Ouattara Gouhé Maître assistant Université Alassane Ouattara Bouaké, Côte d’Ivoire 01 BP 563 Bouaké 01 Courriel: gouhe2010@yahoo.fr

Human and Social Studies , vol.4, Issue 3 (September 2015)

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Call for papers Human and Social Studies , vol.4, Issue 3 (Septembre 2015) Human and Social Studies (HSS) journal is an open-access, peer reviewed and refereed journal published by the Department of Interdisciplinary Research in Social-Human Sciences of the “Alexandru Ioan Cuza” University of Iasi, Romania. The main objective of HSS is to provide a special place for researchers interested in developing interdisciplinary studies in both social sciences and humanities. The journal has a good international reputation and circulation, being diffused to all the partner universities and research centres, as well as to libraries and databases known all over the world. HSS publishes interdisciplinary studies from the following fields: linguistics, philosophy, economics, psychology, public administration, cultural anthropology, communication studies, law, business studies, cross-cultural studies, political sciences, religion, literature and so on. HSS is focused on publishing original papers, case studies, empirical research, and book reviews. The main sections of the journal are: Ideas in Agora, Signs and Meanings, Jacobb’s Ladder, Book Reviews and Presentations. All submissions should be sent online to simona.modreanu@gmail.com .

The roman noir in minority literatures

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CALL FOR PAPERS : ICLA Vienna 21-27 July 2016 Papers invited for the group section : The roman noir in minority literatures Organizer: Nanquette, Laetitia (University of New South Wales, Sydney, Australia) The roman noir started in America in the 1930s and in France in the 1940s as a version of the crime novel with a twist, as the protagonist is not a detective or a police officer but a victim or a perpetrator of the crime. In addition the ending more often than not does not re-establish social order. As it developed as a genre, the roman noir came to be characterized by a pessimistic view of the world and an emphasis on politics. The roman noir is indeed interested in the reasons for crime and in questioning society about its responsibility in their production. The genre is predominantly a Western one, with well-known writers and numerous audiences in North America and Europe. However minority literatures also have romans noirs, which are essential to understand the genre in a world literature context. Sometimes written by migrant writers from peripheral countries in their adopted major languages, sometimes written in minor languages, these romans noirs redefine the genre and its politics. As they circulate in a globalized world, they come to not only question their country’s society but the world order in the making of crimes, for example when narrating the international selling of organs or the trafficking of humans. This panel will consider the roman noir from peripheral literatures. Grounded in a historical understanding of the genre in the context of minor literatures, it will focus on the politics of the roman noir from peripheral literatures in the redefinition of the genre. Should you have any questions, please send an e-mail to l.nanquette@unsw.edu.au. Thank you for your consideration, and I look forwardto receiving your exciting contributions. Dr Laetitia Nanquette, Lecturer and Australian Research Council DECRA Fellow, School of the Arts and Media, University of New South Wales,SydneyDear all,

A. Laferrière et M. Durain (dir.), «Ce mot qui m'avait surpris…»

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//www.fabula.org/actualites/documents/69679.jpgAude Laferrière et Marc Durain (éds), «Ce mot qui m'avait surpris…». Conflits et décalages de langage (Actes de la journée d’étude organisée en Sorbonne le 6 octobre 2012) , Paris: Honoré Champion, coll. Colloques congrès et conférences science du langage, 2015, 144 pages, 39 EUR. EAN 13:9782745327659. Présentation de l'éditeur: Les contributions rassemblées dans ce volume représentent les actes d’une journée d’étude tenue le 6 octobre 2012 en Sorbonne, et consacrée aux divers enjeux de ces deux notions, liées, semble-t-il, par une relation de degré, le conflit pouvant être considéré comme le point extrême du décalage. La notion de surprise focalise l’attention sur les lecteurs que nous sommes, soulignant la réaction première, naïve – c’est-à-dire naturelle – de l’amoureux des mots devant ces phénomènes, dont les articles qui suivent relèvent, décrivent et interprètent une assez large palette de modalités. À côté d’analyses toujours fondées sur la langue mais tournées vers la mise en valeur de spécificités littéraires, se sont déployées des études linguistiques de pointe tendant plutôt à considérer le matériau verbal disponible comme un continuum dont la littérature ne serait qu’une réalisation particulière; la journée d’études «Conflits et décalages de langage» fut ainsi l’occasion d’une rencontre passionnante, celle de diverses personnalités de chercheurs représentatives du champ ouvert de la stylistique. Table des matières :PRÉFACE de Aude LAFERRIÈRE et Marc DURAIN Joëlle GARDES TAMINE: Le rôle des conflits dans les figures de rhétorique Habib GHARBI: Le conflit dans la similitude et la métaphore Nicolas LAURENT: Antonomase de nom commun et décalage dénominatif Laurent GOSSELIN: Conflits et mécanismes de résolution dans le domaine aspectuo-temporel: applications à la rhétorique des pointes Aude LAFERRIÈRE: Heurts et malheurs de l’incise: « C’est affreux, PÂLIT-IL, S’ENFUIT-IL, TOMBA-T-IL […]: on peut être heurté par l’illogisme de telles incises » ( Le Bon usage )Sarah LEGRAIN: Décalages dans le marivaudage: alliances de mots, jeux d’échos, écarts de sens Laélia VERON: Conflits, décalages et jeux sur la norme, le paradoxe du trait d’esprit dans Balzac Marc DURAIN: Décalage et duplicité: étude des notes de bas de page dans trois poèmes de James Merrill INDEX NOMINUM

Les commencements: origines et fondations du religieux (II)

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Les commencements : origines et fondations du religieux (II) Séminaire du Centre interdisciplinaire d'études du religieux (CIER) Centre interdisciplinaire d'études du religieux (CIER) seminar *** RÉSUMÉ Ce programme pour l’année 2016 du Centre interdisciplinaire d’étude du religieux(CIER, créé en 2006 dans le cadre de la MSH de Montpellier) constitue le deuxième volet du thème lancé en 2015 intitulé: «Les commencements: origines et fondations du religieux». Chaque discipline des sciences humaines ou des sciences dures est invitée à se saisir de la question du religieux à travers le prisme particulier du ou des commencements / origines. ARGUMENTAIRE Trois aspects particuliers de la question ont retenu l’attention du comité du CIER :Certaines disciplines telles que l’histoire, la philosophie, la théologie, l’anthropologie ou la littérature – à travers l’étude de la mythologie notamment – mais aussi la linguistique, la cosmologie ou la biologie sont directement confrontées à la question des origines. L’exobiologie ne peut par exemple échapper à la question de l’origine de la vie. Pour d’autres, telles que la physique ou la chimie, la notion d’origine n’est pas liée à celle d’historicité. L’un des enjeux majeurs du programme sera donc dans un premier temps de s’interroger sur la notion même de commencement : ses aspects temporels ou principiels, structurants ou fondateurs, nécessaires ou accessoires. On pourra ainsi aborder les thèmes de l’origine de la conscience, de l’âme ou du sujet ; on pourra envisager les théories et représentations de l’évolution, la Genèse et Darwin mais aussi la cosmologie, la cosmogonie… On pourra interroger le rapport entre les sociétés et leurs mythes fondateurs…Au-delà de cette perspective, il sera également pertinent d’analyser la manière dont s’établissent les processus menant de l’origine à la fondation. Parce qu’il entend disposer des commencements, le religieux est à la source de productions, de fondations d’institutions et de modèles sociétaux abondamment décrits au cours de l’histoire. Il s’agit d’examiner ici comment ces structures en appellent précisément à l’origine pour justifier leur existence, leur autorité ou leur pouvoir, voire leur mutation, passant ainsi d’un fondement de fait à un fondement en droit. On peut penser, tant en histoire, en sciences politiques, qu’en anthropologie ou en littérature, à la manière dont les pouvoirs «configurent » des généalogies à des fins de légitimation. Il pourrait d’autre part être pertinent d’analyser, par exemple dans le cadre de la sociologie religieuse, comment la fondation d’une institution ou d’un mouvement religieux va étayer l’origine de son système de croyances, y compris dans des éléments de discours scientifiques.Enfin, penser les commencements implique également de penser les ruptures et de s’intéresser aux recommencements et aux possibles. Comment par exemple parler de continuité malgré les ruptures? Peut-on penser la continuité avec les origines à travers les ruptures ? Les ruptures donnant souvent naissance à plusieurs voies divergentes à partir d’une même origine, quels rapports ces branches concurrentes entretiennent-elles entre elles et avec leurs commencements? Comment des individus ou des sociétés peuvent-elles, sans se déjuger, rendre acceptables des re-commencements ? La question des origines examinée sous cet angle présente un aspect téléologique susceptible d’interroger plusieurs disciplines. Une journée du programme sera entièrement consacrée aux jeunes chercheurs (doctorants et docteurs). Le colloque de clôture sera quant à lui plus particulièrement consacré à la dialectique entre une représentation « vectorielle » des origines (qui suppose un commencement, une évolution, une fin) et une représentation cyclique du religieux (où tout a toujours été là sans commencement). L’objectif est d’explorer d’autres temporalités, d’aller plus loin que l’étude des monothéismes et d’approcher le bouddhisme, l’hindouisme ou l’épicurisme. Comment penser des formes de commencements qui ne soient pas le début, telles l’archè ? Le CIER – dont les membres sont majoritairement issus des lettres et sciences humaines – souhaite spécialement encourager, pour ce programme, la participation de chercheurs issus des sciences dures et/ou de l’histoire des sciences. Dans le but de favoriser le débat épistémologique le comité scientifique sera sensible aux propositions qui permettront, dans l’argument comme dans la forme, le partage des savoirs et le dialogue entre les disciplines. Seront privilégiées pour 2016 les contributions complétant ou se démarquant de celles déjà présentées en 2015, dont la liste est disponible sur le site de la MSH-M : http://www.msh-m.fr/la-recherche/programmes-actuels/le-fait-religieux-interroge-par/manifestations-scientifiques-547/article/seminaire-2015-origines-et Modalités de soumission Les propositions de communication devront parvenir par courriel à Gilles Vidal gilles-louis.vidal@univ-montp3.fr ou à Pierre-Yves Kirschleger pierre-yves.kirschleger@univ-montp3.fr avant le 15 octobre 2015 Les communications prononcées pendant les séminaires ont vocation, après examen du conseil scientifique, à paraître dans la revue Cahiers d’Études du Religieux – Recherches interdisciplinaires .Calendrier : le programme se déroule sur l’année civile 2016. Les séances auront lieu le vendredi, 5 février, 11 mars, 15 avril (journée jeunes chercheurs), 7 octobre, 17-18 novembre (colloque de clôture). Comité scientifiqueBéatrice Bakhouche : Laboratoire CRISES Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines Et Sociales de Montpellier - Ea 4424 Université Paul Valéry Montpellier 3Paula Barros : IRCL - Institut de Recherches sur La Renaissance, L'âge Classique et Les Lumières Ea 5186 Université Paul Valéry Montpellier 3Chrystel Bernat : Séminaire d’histoire Moderne Des Religions - Institut Protestant De Théologie - Faculté De Montpellier / IRCL - Institut de Recherches sur La Renaissance, L'âge Classique et Les Lumières Ea 5186Marie Blaise : Laboratoire CRISES Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines Et Sociales de Montpellier - Ea 4424 Université Paul Valéry Montpellier 3 / Coordinatrice A L’université Paul-Valéry Du Programme A.N.R. HIDIL Histoire Des Idées De Littérature / Co-Directrice Du Programme Msh Mutations De L’autoritéLuc Borot : IRCL - Institut de Recherches sur La Renaissance, L'âge Classique et Les Lumières Ea 5186 Université Paul Valéry Montpellier 3Serge Brunet : Laboratoire CRISES Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines Et Sociales de Montpellier - Ea 4424 Université Paul Valéry Montpellier 3Isabelle Fabre : CEMM - Centre D'études Médiévales De Montpellier Ea 4583 Université Paul Valéry Montpellier 3Vincente Fortier : Unité de Recherche Dynamique Du Droit, UM1 CNRS Université Montpellier 1 / Droit Religion Entreprise Et Société (Dres) - UMR 7354 Université de StrasbourgAnita Gonzalez-Raymond : LLACS - Langues, Littératures, Arts Et Cultures Des Suds Ea 4582 Université Paul Valéry Montpellier 3Pierre-Yves Kirschléger : Laboratoire CRISES Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines Et Sociales de Montpellier - Ea 4424 Université Paul Valéry Montpellier 3Catherine Nicolas : CEMM - Centre d'études Médiévales de Montpellier Ea 4583 Université Paul Valéry Montpellier 3Gilles Vidal : Centre Maurice-Leenhardt De Recherche En Missiologie - Institut Protestant De Théologie - Faculté De Montpellier / Laboratoire CRISES Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines Et Sociales de Montpellier - Ea 4424 Université Paul Valéry Montpellier 3 Membre avec avis consultatifLaurent Boiteau : Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM - UMR CNRS 5247) Equipe « Dynamique des Systèmes Biomoléculaires Complexes » (DSBC) Université Montpellier 2

J. Garapon (dir.), Les Mémorialistes d'Ancien Régime à la découverte de l'étranger

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//www.fabula.org/actualites/documents/69615.pngLes Mémorialistes d'Ancien Régime à la découverte de l'étranger Sous la direction de Jean Garapon Nantes: Editions Cécile Defaut 2015, 296 pages26,40 eurosISBN: 978-2-35018-368-8 Présentation de l'éditeur Comment les mémorialistes français d’Ancien Régime représentent-ils l’étranger ? L’étranger proche (européen), l’étranger lointain? Du fait de leur naissance et de leurs responsabilités, les mémorialistes pendant ces trois siècles ont vocation toute particulière à découvrir les pays étrangers, leurs cultures et leurs coutumes, et à dire plus tard avec le recul du temps leur étonnement, leur émerveillement, ou encore leur effroi. L’étranger est en effet entouré de préjugés, de stéréotypes, dans une Europe autrement plus sédentaire et culturellement morcelée que de nos jours ; il éveille aussi la curiosité, comme en témoigne la mode grandissante du voyage au XVIIIe siècle. Une quinzaine de spécialistes analysent ici l’image de l’étranger qu’offrent des mémorialistes divers, hommes ou femmes, diplomates ou princesses, aventuriers ou exilés, et montrent l’infinie richesse de leurs écrits : la découverte de l’autre ne les laisse jamais indemnes, révèle des facettes insoupçonnées de leur identité, élargit leur imaginaire, leur regard critique sur le pays natal. Cette suite d’études offre en outre, à côté de textes canoniques (Chateaubriand), la découverte de textes peu étudiés, dus entre autres à la plume de Marguerite de Valois, à celle de Catherine II (écrivain français méconnu), à celle des sœurs Mancini, de Casanova, du prince de Ligne, de la protestante exilée Mme du Noyer, de la légitimiste émigrée Mme de La Tour du Pin.

P. Labarthe, Baudelaire et la tradition de l'allégorie (rééd.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/69656.jpgRéférences bibliographiques : Patrick Labarthe, Baudelaire et la tradition de l'allégorie , préf. de Yves Bonnefoy, Genève: Droz, coll. Titre courant, rééd. 2015 (1999), 920 pages, 28,00 EUR. EAN13: 9782600005562 Présentation de l'éditeur: Ce livre approfondit le lien qu’établit Baudelaire entre l’allégorie, «ce genre si spirituel», et l’essence même de sa poésie. Dire de Baudelaire qu’il est le poète de la «modernité» revient trop souvent à le rapprocher de nous; il convenait de rendre justice à la complexité des filiations poétiques et philosophiques qui relient ce poète à l’immense tradition allégorique qui le précède. Cet ouvrage de synthèse propose trois face-à-face. Premièrement, avec la tradition rhétorique et théologique, qui, par des cheminements présumés mais plausibles, aboutit à Baudelaire. En second lieu, avec des œuvres que le poète a explicitement fréquentées: Chateaubriand, les prédicateurs du XVIIe siècle, Joseph de Maistre. Enfin, avec les pensées et les poétiques de contemporains, auxquels le lie un intérêt aussi passionné qu’ambivalent: Théodore de Banville, Pétrus Borel, Théophile Gautier, pour ne nommer qu’eux. Etudiant le passage, au sein du romantisme, d’une rhétorique persuasive à une «rhétorique profonde», l’analyse propose, en alternance, des chapitres historiques et des commentaires sur certains aspects propres à la poésie de Baudelaire. Ce livre, devenu classique, était épuisé. Ce volume est augmenté, en préface, de pages inédites d'Yves Bonnefoy. Table des matières INTRODUCTION I L’allégorie, «ce genre si spirituel»: Les modèles rhétorique et théologique; rhétorique et théologie du secret de la fable à l’art des emblèmes; la «crise romantique»; l’allégorie et son lexique; allégorie, subjectivité et mémoire. II Présence de l’allégorie dans l’oeuvre poétique et critique de Baudelaire: Critique littéraire; critique picturale et musicale; Pauvre Belgique! et les Journaux intimes; les Paradis artificiels. III Pour une typologie de l’allégorie dans Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris. La «rhétorique profonde»; la majuscule allégorisante; symbole/ allégorie: une incertitude lexicale; essai de répartition: les emblèmes; allégories narratives/allégories figuratives; intériorisation et détachement un paradigme dans les Fleurs du Mal; statut de l’allégorie dans Le Spleen de Paris; «la folle du logis rhétorique». IV La «convergence allégorique». L’allégorie selon Walter Benjamin; gains d’une approche historique; perspective générale. Première partie: BAUDELAIRE ET LA TRADITION CHRÉTIENNE DE L’ALLÉGORIE CHAPITRE PREMIER LE DIALOGUE AVEC CHATEAUBRIAND I — UN DIALOGUE INSISTANT Un aristocrate du tombeau L’école de la mélancolie Une esthétique du «sublime» Une admiration ambiguë II — LES SITES DE L’INQUIETUDE L’inquiétude, le remords, le vide La «distensio animi» La Douleur fécondante III — UN RELAIS DE L’AUGUSTINISME: SAINTE-BEUVE Sainte-Beuve, exégète de Chateaubriand L’ascète et le libertin: un «même fruit amer» Les disciples infidèles d’Augustin Le Poème-Épître à Sainte-Beuve IV — LE THEATRE DE L’EROS Les Natchez ou «l’épopée de l’inceste» Néo-classicisme et nostalgie de l’origine D’un satanisme à l’autre De la Sylphide à la soeur-enfant CHAPITRE II DE LA POÉTIQUE DU SECRET A L’ANAMORPHOSE BAUDELAIRIENNE I — UNE POETIQUE DE L’ANALOGIE La pensée traditionnelle des «Correspondances» Chateaubriand et la thématique du voile Allégorie physique, allégorie morale II — L’ALLEGORIE ET SES LIEUX La notion du «Beau» La vision de la Mort Le rapport intersubjectif CHAPITRE III LA TRADITION DES PRÉDICATEURS I — LE DOCERE CHRETIEN De la théologie à l’anthropologie L’éloquence «quintessenciée» de Bourdaloue: une ardente dialectique Une franche littéralité Le tempo de l’irrémédiable II — PORTRAIT DU POETE EN ANATOMISTE III — TROIS PARABOLES ALLEGORIQUES Laquelle est la vraie? Le Tir et le Cimetière ou la prédication d’outre-tombe Une parabole sur le mal: Le Joueur généreux IV — DE L’ESSENCE DU RIRE CHAPITRE IV PROVIDENTIALITÉ ET ALLÉGORIE: BOSSUET, JOSEPH DE MAISTRE,GIUSEPPE FERRARI I — BOSSUET OU LE TABLEAU EN ANAMORPHOSE DE L’HISTOIRE Baudelaire et le Discours sur l’Histoire Universelle Une hypothèse sur Baudelaire et la tradition origénienne II — VIOLENCE ET ALLEGORIE : BAUDELAIRE LECTEUR DE JOSEPH DE MAISTRE Une logique du négatif «Le Gâteau»: Maistre contre Rousseau? Les hiéroglyphes de la Providence III — FERRARI, OU L’HISTOIRE COMME ALLEGORIE DU DESTIN «Un autre livre dans chaque livre» «L’harmonie éternelle dans la lutte éternelle» L’allégorisme du dandy Deuxième partie: LES AVENTURES DE PSYCHÉ: HÉRITAGE ET AVATARS BAUDELAIRIENS DE L’IDÉALISME CHAPITRE V LES TRADITIONS DE L’ALLÉGORIE: de Winckelmann à Théodore Jouffroy I — DE WINCKELMANN A GOETHE Winckelmann, l’anti-baroque Winckelmann et la dignité de l’allégorie La dévalorisation goethéenne de l’allégorie L’allégorie chez Jean Paul II — LE LANGAGE SYMBOLIQUE Le symbolisme naturaliste de Creuzer Le «style symbolique» selon Pierre Leroux III — LA TRADITION MYSTIQUE: ALLEGORIE ET GNOSE La gnose swedenborgienne Lavater ou l’individu comme «harmonie» La mystique fouriériste IV — LE ≪SPIRITUALISME ESTHETHIQUE≫ DE COUSIN A JOUFFROY CHAPITRE VI PAGANISME ET MODERNITÉ: LE STATUT DU MODÈLE ANTIQUE Le mythe d’un Age d’or Le péché de l’anachronisme: ironisation et modèle antique Les derniers témoins de l’antique Banville, le néo-païen Le modèle antique et l’ordre de l’éros Modèle antique et subjectivité moderne «Un effrayant rappel à l’ordre» Mythe et allégorie CHAPITRE VII PSYCHÉ ET LE SERPENT POÉTIQUES COMPARÉES DE BAUDELAIRE ET DE GAUTIER I — LE ≪CONTEMPORAIN CAPITAL≫ L’art analogique de Gautier Un «maître» secrètement contesté II — LA COMEDIE DE LA MORT Le monument et le caveau Ténèbres ou les concetti de la mort III — LA ≪MODERNITE≫: DE GAUTIER A BAUDELAIRE De «Paris futur» aux «Tableaux parisiens» Le barbare et le dandy IV — UT PICTURA POESIS Entre le modelé et la couleur: Ingres et Delacroix La sculpture, art de l’Idée? Baudelaire, poète-peintre: l’exemple de La Belle Dorothée «Contemplation», c’est possession CHAPITRE VIII PSYCHÉ ET LE SERPENT TYPE ET ALLÉGORIE DE GAUTIER À BAUDELAIRE I. NOSTALGIE DE LA RHETORIQUE, NOSTALGIE DU TYPE 7 Rhétorique et économie spirituelle La poétique des Funambules: Pierrot Deux chevaliers de l’idéal: Don Quichotte et Don Juan Les affranchis de la matière: l’acteur, la danseuse, le clown II — GAUTIER, BAUDELAIRE,POETES ALLEGORISTES Un même penchant pour l’allégorie L’allégorie de la Chimère Variétés du duel: «Choc de cavaliers»/«Duellum» Tropologie et ontologie romantiques Ironie et exégèse Les tribulations de Psyché La cité et la nuit: destins d’aveugles Troisième partie: LA «RHÉTORIQUE PROFONDE» DES PASSIONS CHAPITRE IX PARIS COMME DÉCOR ALLÉGORIQUE Paris comme théâtre de la temporalité Le paysage parisien ou l’anti-élégie De la rue au panorama Le sublime parisien: de Balzac à Baudelaire Dépersonnalisation et compassion CHAPITRE X HOMO SIVE PECUS LES ENJEUX POÉTIQUES DU «BESTIAIRE» BAUDELAIRIEN I — BAUDELAIRE ET LA TRADITION DES BESTIAIRES Saint Augustin et les animaux, «hiéroglyphes» de Dieu Du théologique au profane: l’Age baroque Le «bestiaire» baudelairien: questions et méthode II — EROS ET SES BETES Le «bétail pensif» de Lesbos Homo sive canis: entre violence et fidélité III — UNE ORNITHOLOGIE DE L’EXIL Cygne et Albatros: mythe et emblème L’Esprit des bêtes de Toussenel: analogie et péché originel IV — MENAGERIES INTIMES: GAUTIER, LEROY, BOREL Théophile Gautier et l’idiome des bêtes Les «Lettres sur les animaux» de Charles-Georges Leroy La lycanthropie borélienne CHAPITRE XI HOMO SIVE PECUS I —LE BESTIAIRE DU THEOLOGIEN La pièce liminaire «Au lecteur» Le «monstrueux» baudelairien Bestiaire métaphorique, bestiaire réel: l’exemple d’«Un voyage à Cythère» Le serpent: entre théologie et esthétique II — DE LA FABLE A LA PHYSIOGNOMONIE La «fable» et la tradition scolaire «Un plaisant» ou l’âne baudelairien De la «fable» à la physiognomonie mystique III — MYTHE ET MODERNITE Poésie et prose du chat Le corps des bêtes et le Temps L’art et le rat L’hybridité belge CHAPITRE XII PASSION ET COMPASSION I — LA PASSION OU L’ORDRE DE L’IMPOSSIBLE Beau Idéal/Beau historique: de Stendhal à Baudelaire Les apories de la passion Un poème emblématique: «L’Amour et le Crâne» II — LA PASSION OU L’ORDRE DU MAL Des femmes et des filles «L’aveuglement salutaire» III — LA PASSION CREATRICE IV — LE CHANT PROFOND DE LA COMPASSION CONCLUSION I Un changement de rhétorique II L’«amer savoir» de l’allégorie III Baudelaire entre symbole et allégorie BIBLIOGRAPHIE INDEX DES POÈMES ET OEUVRES CITÉS INDEX NOMINUM

Dossier "Neuvième Art 2.0" : Gallimard et la bande dessinée

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Dossier "Neuvième Art 2.0" : Gallimard et la bande dessinée Articles publiés sur le site en juillet 2015. Longtemps absent du marché de la bande dessinée, Gallimard en est devenu un acteur important en l’espace de dix ans, publiant sous les marques Casterman, Futuropolis, Fluide Glacial, et les collections «Denoël Graphic», «Bayou», «Fétiche», «Sakka» ou encore «J’ai Lu/Librio». Phénomène marquant de l’histoire éditoriale récente, cette entrée en lice est analysée dans un dossier qu’enrichissent les témoignages des éditeurs du groupe. Thierry Groensteen, "Le Nouveau géant qu'on n'attendait pas" Sylvain Lesage, "Futuropolis à l'heure de Gallimard" Lucie Servin, "Bayou : les dix ans d'un concept" Pierre Fresnault-Deruelle, "Un art adulte, c'est-à-dire en situation de risque" Paroles d'éditeurs (propos de Jean-Luc Fromental pour Denoël Graphic, Sébastien Gnaedig pour Futuropolis, Benoît Mouchart pour Casterman, Thierry Laroche pour "Bayou" et "Fétiche", Yan Lindingre pour Fluide Glacial)
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