Quantcast
Channel: Fabula, la recherche en littérature
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live

Le roman algérien de langue française : un siècle d'écriture et de création

$
0
0
CENTRE DE RECHERCHE EN ANTHROPLOGIE SOCIALE ET CULTURELLE/CRASC Unité de Recherche sur la Culture, la Communication, les Langues, les Littératures et les Arts/UCCLLA PROJET DE RECHERCHE: RECEPTION CRITIQUE DU ROMAN CONTEMPORAIN ALGERIEN COLLOQUE INTERNATIONAL LES 6 ET 7DECEMBRE 2015 THEME: LE ROMAN ALGERIEN DE LANGUE FRANÇAISE: UN SIECLE D’ECRITURE ET DE CREATION « J’écris en Français parce que la France a envahi mon pays et qu’elle s’y est taillée une position de force telle qu’il fallait écrire en français pour survivre; mais en écrivant en Français, j’ai mes racines arabes ou berbères qui sont vivantes, par conséquent tous les jugements que l’on portera sur moi, en ce qui concerne la langue française, risquent d’être faux si on oublie que j’exprime en Français quelque chose qui n’est pas français.» Kateb Yacine La littérature comme mode d’expression de l’imaginaire dans le vaste champ des études anthropologiques et des sciences humaines se manifeste à toutes les époques de l’Histoire d’Algérie depuis les temps les plus anciens. La production littéraire est le fait de toutes les civilisations qui ont dominé le pays. La littérature algérienne de langue française est non seulement un produit objectif de l’apprentissage de la langue du colon mais un héritage de l’Histoire qui enrichit le patrimoine culturel algérien. Un bref regard à l'histoire des idées en Algérie nous révèle que d’autres civilisations du bassin méditerranéen et d’ailleurs, aux ambitions expansionnistes, ont convoité les rivages et la terre d’Algérie; ils s’y installent et viennent de ce fait amplifier et accroitre davantage le socle culturel ancestral. C’est dire que l’imaginaire algérien, et tout particulièrement littéraire, est imprégné profondément par toutes ces influences civilisationnelles qui sédimentent et travaillent toute la question identitaire qui puise sa substance constitutive et toute sa signification dans l’hybridité et le fragment, le composite et le métissage, le croisement et la multiculturalité. C’est dans ce contexte culturel ainsi constitué dans le brassage de différentes cultures que se manifeste la littérature algérienne de langue française dont les fictions sont intensément racinées dans la mémoire collective et la tradition ancestrale immémoriale; elle représente un moment particulier de l’histoire des idées et le mouvement de la pensée en Algérie et au Maghreb. Elle est inhérente à une conjoncture historique récente dans cette trajectoire culturelle millénaire. L’indépendance du pays ne voit point son extinction. Dans cette nouvelle étape de l’Histoire, la littérature s’épanouit de plus belle dans un pays confronté à la construction de la modernité et à son intégration dans le concert des nations à l’instar de tous les pays décolonisés. Bien plus, cette littérature continue à prospérer et à se déployer durant la période post-coloniale, et à se développer davantage dans les temps modernes caractérisés par la mondialisation que favorise considérablement le développement accéléré de la technologie du numérique, la communication satellitaire dans les échanges entre les pays et les hommes et les multiples et incessants exodes humains entre tous les continents de la planète. Ainsi, dans cette ère de circularité et de mouvements, de nouvelles poétiques, de nouvelles écritures, une «nouvelle diversité littéraire en Algérie», selon Najib Redouane [1] , ont-elles vu le jour; de ce fait, les valeurs esthétiques sont totalement bouleversées et métamorphosées car elles se font dans la multiculturalité, le dialogue des cultures, la confrontation de divers discours, le transfert et la mobilité des procédés et mécanismes d’écriture, en somme dans une poétique de l’hybridité, une «poétique du divers», telle qu’instituée par Edouard Glissant à travers sa notion de la littérature fondée sur la pensée philosophique «Le tout-monde» [2] . Cette grande transversalité de la pensée humaine met en place l’ère du soupçon, celle des remises en cause, celle des questionnements qui fondent une nouvelle vision de la valeur littéraires du texte romanesque et l’avènement d’une diversité scripturaire. Aussi, l’imaginaire, dans les fictions tout particulièrement, se trouve-t-il affranchi des schèmes de pensées et de la rigidité des dogmes littéraires ayant prospéré dans le champ littéraire occidental considéré pendant longtemps comme le centre. Intellectuellement, esthétiquement, philosophiquement, voire idéologiquement, on peut évoquer l’idée d’un décentrement réel qui se manifeste par une errance de l’écriture, par sa mobilité, par le caractère ouvert du genre romanesque à tous les possibles artistiques et narratifs. Compte tenu de ce préalable, notre colloque s’intéressera à l’histoire littéraire du roman algérien. Après un siècle d’écriture romanesque, il s’agit de faire un état des lieux sur l’écriture du roman algérien, de l’interroger à la lumière des bouleversements de l’histoire du monde, de l’histoire d’Algérie et celle des temps modernes de la mondialité. Il est question d’une lecture/relecture de son émergence, de l’évolution de ses techniques d’écriture, de son esthétique, de ses discours et de sa réception critique. Il s’agit, ainsi, en définitive, de questionner la notion même de roman algérien et sa (re)définition. Qu’est-ce qui fait, construit aujourd’hui la littérature algérienne et son histoire, et tout particulièrement celle du roman comme modalité d’expression hérité de la tradition littéraire occidentale? Dans quelles conditions peut-on parler de spécificité générique du roman algérien ? Dans quelles conditions et perspectives peut-on évoquer son universalité ? Quel dialogue instaure-t-il au niveau de la poétique et des discours au sein du Maghreb et de la littérature francophone? Quelle classification générique et périodique peut-on suggérerpour écrire l’histoire littéraire? Peut-on parler à l’époque contemporaine de l’émergence d’un «nouveau roman algérien» selon Lynda-Nawel Tebbani [3] ? Où d’un «nouveau souffle du roman algérien» selon les propos de Rachid Mokhtari [4] ? Quelles en seraient les dimensions esthétiques? Pour avoir quelques réponses, nous soumettons à la prospection et à l'analyse les axes de recherche et de réflexion suivants:Les romans émergents des pionniersLe roman postcolonialLe roman iconoclasteLe roman contemporain des années 1990 à nos joursLe roman de l’exilLe roman issu de l’immigrationComment élaborer l’histoire littéraire algérienne:. Synchronie ou diachronieThématiqueRévolution et ruptureL’avenir de la littérature algérienne: quels enjeux et perspectives?Edition et diffusion de la littérature: quel rôle dans l’histoire littéraire? Comité scientifique Professeur Zineb Ali-Benali, Université de Paris 8 (France); Dr. Karim Amellal, auteur(Paris, France); Professeur Zoubida Belaghoueg , Université de Constantine; Professeur Bouchra Ben Bella , Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès (Maroc); Dr. Bendchehida Mansour, MC/A, Université de Mostaganem; Professeur Faouzia Bendjelid, Université d’Oran 2; Dr. Benhaïmouda Miloud, MC/A, Université de Mostaganem; Professeur Emérite Charles Bonn, Université de Lyon 2 (France); Dr. Boudjadaja Mohamed, MC/A ,Université de Sétif; Dr. Dris Louise Léïla, MC/A, Université d'Oran 1 ; Professeur Ghellal Abdelkader, Université d'Oran 2; Professeur Saïd Khadraoui, Université de Batna; Dr. Medjad Fatima, MC/A, université d’Oran2 ; Dr. Medjahed Leïla, MC/A, Université de Mostaganem; Professeur Mehadji Rahmouna, Université d’Oran 2, Dr. Merine Kheira, MC/A, Université d’Oran 2; Professeur Hadj Miliani, Université de Mostaganem; Professeur Anda Radulescu, Université de Craiova (Roumanie); Professeur Najib Redouane, California State University, Long Beach (USA); Dr. Seza Yilancioglu, MC, Université Galatassaray (Turquie); Dr. Zinaï Yamina, MC/A, Université d’Oran 2.Soumission des propositions jusqu’au 31 juillet 2015Evaluation des propositions: septembre 2015Notification d’acceptation: 15 septembre 2015Envoi des communications: jusqu’au 15 novembre 2015 Propositions des ParticipantsA soumettre à l’adresse e-mail: colloque.roman2015@gmail.com ; f-bendjelid@hotmail.fr ; lyndanawel@hotmail.fr (Time new roman12, interligne 1,5)Nom et prénom du communicant, grade, institution universitaire d’attacheTitre de la propositionAxe dans lequel s’inscrit la propositionRésumé de la proposition en 500 mots au plusNotice bio-bibliographique de l’auteur [1] Redouane, Najib. Diversité littéraire en Algérie , ouvrage collectif sous la direction de Najib Redouane, Paris, L’Harmattan, coll. Autour des textes maghrébins, 2009. [2] Glissant, Edouard. Traité du Tout-Monde. (Poétique IV) Paris: Gallimard,1997 [3] Tebbani, Lynda-Nawel. Nouveau roman algérien et l'écriture du chaos , Paris 4, sous la direction de Beïda Chikhi, 2008, Mémoire universitaire – Master de lettres. [4] Mokhtari, Rachid. Le nouveau soufflé du roman algérien , Alger, éd. Chihab, 2007

Quêtes littéraires , nº 5 : « De l’image à l’imaginaire »

$
0
0
Quêtes littéraires , nº 5 : « De l’image à l’imaginaire » «Ut pictura poesis erit». Cette célèbre formule d’Horace résonne lorsque l’on considère le rapport texte/image. Reprise et contestée par G. E. Lessing, elle a ensuite ouvert la voie à la dichotomie entre les arts, les jugeant incomparables vu les trois niveaux de l’opposition: la matière, le mode d’imitation et le rapport temps/espace. Rappelons à cette occasion l’étude majeure de Rensselaer W. Lee décrivant l’histoire de la transformation de la doctrine (Rensselaer W. Lee, Ut pictura poesis. Humanisme et théorie de la Peinture. XV e-XVIII e siècles ). Et pourtant, depuis Laokoon de l’écrivain allemand, bien des chercheurs et critiques ont (re?)repensé et même (re?)redéfini le paragone entre les arts. Évoquons ici – et ce rappel n’aura forcément de caractère que sélectif et arbitraire – les travaux de Liliane Louvel qui a proposé la définition et la typologie du pictural (L. Louvel, Texte/Image. Images à lire, textes à voir; Le Tiers pictural. Pour une critique intermédiale ) ou ceux de Bernard Vouilloux qui a posé la question de la correspondance des arts à la lumière des relations transesthétiques (B. Vouilloux, Langages de l’art et relations transesthétiques ). Ce dernier a proposé aussi d’autres perspectives pour réexaminer les liens entre la « poésie muette» et la «peinture parlante» tantôt traitant la question de l’auctorialité des textes et des œuvres d’art (B. Vouilloux, Tableaux d’auteurs. Après l’ Ut pictura poesis), tantôt analysant la description dans le texte (B. Vouilloux, La Peinture dans le texte ) tout comme Jacques Dubois qui a proposé son étude consacrée aux fragmentarisme, instantanéisme et à l’expression des perceptions chez des auteurs réalistes (J. Dubois, Romanciers français de l’Instantané au XIX e siècle ). Historique, sémiotique, transesthétique, les perspectives du débat se suivent et se multiplent, mais ses formes aussi: il y a des «pensées détachées» sur la peinture dans le texte de Georges Didi-Huberman (G. Didi-Huberman, La Peinture incarnée ), les fictions narratives de Daniel Arasse rassemblées sous le titre On n’y voit rien. Descriptions , mais aussi des analyses critiques comme celle de Philippe Hamon (Ph. Hamon, Imageries. Littérature et images au XIX e siècle ). Le débat poursuit, mais il ne s’épuise pas. Bien au contraire, la richesse des littératures française et francophone invite à un réexamen attentif des textes connus et offre de nouvelles œuvres et, avec elles, de nouvelles matières à analyser. Dans le cadre de la réflexion sur le rapport texte/image, différentes pistes de recherches se proposent:les formes de l’introduction de l’image dans un texte littéraire et celles de l’insertion du texte littéraire dans une image;le statut de l’image dans un texte littéraire et celui du texte littéraire dans une image;le fonctionnement de l’iconotexe ( cf . L. Louvel) dans un texte littéraire;la perception de l’image dans le texte par le personnage et par le lecteur;les figures de style telles que l’ ekphrasis ou l’ hypotypose ;le pictural – sources, formes, effets dans un texte littéraire;les topoï de la peinture et du texte littéraire. Nous espérons que la liste des sujets à aborder (qui est loin d’être exhaustive) ouvrira la voie à des analyses intéressantes qui, à leur tour, nourriront le débat sur l’image qui anime l’imaginaire. Calendrier La date limite pour l’envoi de la proposition (titre + résumé d’environ 300 mots) est le 20 juin 2015 , à l’adresse quetes-litteraires@kul.pl Les propositions seront examinéespar un comité de lecture. Les auteurs des propositions seront avisés avant le 30 juin 2015 .Les normes de rédaction seront envoyées après l’acceptation de la proposition par le comité de lecture. Langue des contributions : français. Volume : 25 000 signes, notes et espaces compris. Délai pour l’envoi des articles: le 30 septembre 2015 .La publication des contributions est prévue en décembre 2015 dans le cadre de la série initiée par la Chaire des Cultures et Littératures Romanes de l’Institut de Philologie Romane de l’Université Catholique de Lublin Jean-Paul II. Site web: www.kul.pl/quetes-litteraires Comité scientifique de la série Quêtes littéraires : José-Luis Diaz (Université Paris VII) Gérard Gengembre (Université de Caen) Georges Jacques (Université Catholique de Louvain-la-Neuve) Edyta Kociubińska (Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II) Wiesław Malinowski (Uniwersytet im. Adama Mickiewicza, Poznań) Bertrand Marchal (Université Paris IV) Paweł Matyaszewski (Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II) Zbigniew Naliwajek (Uniwersytet Warszawski) Judyta Niedokos (Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II) Daniel Sangsue(Université de Neuchâtel) Gisèle Séginger (Université Paris-Est Marne-la-Vallée) Magdalena Wandzioch (Uniwersytet Śląski) Contact pour envoi des résumés et pour toutes informations: Rédactrices de la série Quêtes littéraires Edyta Kociubińska et Judyta Niedokos quetes-litteraires@kul.pl Instytut Filologii Romańskiej Katolicki Uniwersytet Lubelski Jana Pawła II Al. Racławickie 14 20-950 Lublin www.kul.pl/romanistyka

VauvenarguesaprèsVauvenargues

$
0
0
VauvenarguesaprèsVauvenargues 09 h 30 Jean DAGEN (Université Paris-Sorbonne et CELLF) et Béatrice GUION (Université de Strasbourg,EA 1337 et CELLF) Présentation de la journée. 10 h 00 Yannis CONSTANTINIDÈS (professeur agrégé de philosophie) Nietzsche et Vauvenargues. 11 h 00 Françoise GEVREY (Université de ReimsChampagne-Ardenne) L’influence de Vauvenarguesdans l’examen de consciencede Stendhal. Déjeuner. 14 h 00 Daniel ACKE (Vrije Universiteit de Bruxelles) Vauvenargues au XIX e siècle:enjeux moraux et politiques. 15 h 00 Laurent BOVE (Université de Picardie) L’Étude sur le Traitédu Libre Arbitrede Vauvenargues ,par l’abbé Morlais (1881). 16 h 00 Jean DAGEN (Université Paris-Sorbonne et CELLF) Isidore Ducasse et les surréalistes ont lu Vauvenargues.

P. Loti, Les Désenchantées. Roman des harems turcs contemporains

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/68727.gifLes Désenchantées - Roman des harems turcs contemporains Pierre Loti Bruno Vercier (Préfacier), Alain Quella-Villéger (Préfacier) Date de parution : 15/04/2015 Editeur : Actes Sud Collection : Babel ISBN : 978-2-330-04894-5 EAN : 9782330048945 Format : Poche Présentation : Dos carré collé Nb. de pages : 443 p. Constantinople, 1901. Un romancier français, André Lhéry, se voit convié à des rendez-vous clandestins par trois jeunes Ottomanes voilées - la troublante Djénane et ses cousines Mélek et Zeyneb -, qui lui confient les souffrances causées par leur vie cloîtrée. Entre ces personnages s'établit bientôt un subtil jeu de séduction. Ecrit dans une langue élégante, bâti sur une structure narrative résolument moderne, ce roman né d'un chassé-croisé entre fiction et réalité a connu un immense succès à sa parution en 1906. Il a ravi les amateurs d'orientalisme par son histoire d'amour exotique et ses magnifiques descriptions de Constantinople. Mais Les Désenchantées est avant tout le récit d'une révolte, qui plaide en faveur de l'émancipation de la femme musulmane et offre du harem au début du XXe siècle une vision bien éloignée des clichés et des fantasmes.

Agincourt / Azincourt: représentations franco-anglaises de la Guerre de Cent ans / Azincourt or Agincourt: Remembering and Representing the Hundred Years War

$
0
0
CFP «Agincourt / Azincourt: représentations franco-anglaises de la Guerre de Cent ans»; «Azincourt or Agincourt: Remembering and Representing the Hundred Years War» 7 novembre 2015, Toulouse Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (EA 801), Axe 3 «Constructions de l’individu et du collectif: conflits, mémoires et négociations» Langues de communication: français et anglais. Il y a 600 ans cette année, à Azincourt en 1415, «la fleur de la chevalerie française» a été décimée par une armée anglaise dirigée par Henri V. Azincourt est l’une des batailles les plus célébrées de l'histoire anglaise, et fut immortalisée par la pièce de William Shakespeare, Henry V et les vers célèbres du roi Henry à la veille de la bataille, «We few, we happy few, we band of brothers», qui résonneront jusque dans les mots de Churchill lors du Second Conflit Mondial. Mais que savons-nous de ce qui s’est réellement passé en ce jour de la Saint Crépin ? Pourquoi et comment la mémoire de telle bataille a traversé les âges et se trouve encore commentée aujourd’hui? Cette conférence souhaite explorer les récits historiques et littéraires de la bataille d’Azincourt, et plus largement de la succession de conflits nommée ultérieurement la Guerre de Cent Ans depuis l’ère médiévale jusqu’à nos jours. Ces récits, souvent contradictoires, témoignent à la fois des points de vue des Anglais et des Français, et des efforts faits pour faire de la mémoire du combat un instrument politique domestique. Il s’agit d’interroger non seulement leur exactitude et les modes de transfert fictionnel de l’histoire, mais aussi la manière dont ces récits ont influencés et façonnés les préjugés nationaux et politiques et participés à l’évolution politique, sociale et religieuse des deux royaumes en conflits. Cette conférence tentera de répondre à ces questions en ouvrant un dialogue entre disciplines: histoire, littérature, histoire militaire, arts visuels, cinéma, théâtre, pour étudier les phénomènes de création et de transmission de la mémoire, de sa formation et sa déformation, et de son rôle dans la construction des identités et des territoires. La conférence est ouverte à des propositions concernant les relations anglo-françaises au début du XV° siècle tant d’un point de vue politique que culturel. D’un point de vue d’histoire militaire nous souhaitons nous poser les questions suivantes: Avec quelle précision peut-ont reconstruire les évènements historiques ayant conduit à la bataille? Comment s’est passée cette dernière? Est-ce vraiment l’avènement de la stratégie militaire anglaise? Pouvons-nous déterminer exactement comment et pourquoi l'infériorité numérique des forces anglaises ont réussi à infliger une telle défaite catastrophique sur les Français. Elle souhaite examiner la façon dont les batailles et, en particulier, celle d’Azincourt ont été perçues et utilisées durant le conflit et les siècles qui suivirent. Les réponses littéraires et iconographiques de l’époque seront donc également examinées pour déterminer ce qu'elles peuvent nous dire sur les perceptions de la guerre en général et de l'identité nationale durant cette guerre en particulier. Nous invitons des propositions de travaux sur les récits littéraires et les essais politiques sur la Guerre de Cent Ans et ses acteurs du XVème à nos jourstels que ceux de Christine de Pisan Livre des faits et bonnes mœurs du sage roy Charles V ou le Ditié de Jeanne d’Arc , sur Henry V , Henry VI , Edward III de William Shakespeare, sur les écrits du XVIIIème siècle sur les Bourgeois de Calais Les Décius français ou le Siège de Calais sous Philippe VI de Durosoy (1764) et Le Siège de Calais , une tragédie de Dormont de Belloy (1765),ou les adaptations littéraires et opératiques du XIXème siècle ( L'assedio di Calais (1836) de Gaetano Donizetti et Salvatore Cammarano). Elle invite ainsi des propositions de communications sur l’idée de récits attendus et inattendus dans les chroniques françaises et anglaises (Froissard, Hall’s Chronicles , Holinshed, Grandes Chroniques de France, L’Arbre des batailles d’Honoré Bouvet, Le Livre des faits de Bertrand Du Guesclin ). Cela devrait en outre conduire à un réexamen des idées reçues en termes de représentations de l’histoire dans la littérature, les arts et en particulier le théâtre de la Renaissance. Nous ouvrirons la réflexion à des communications sur la représentation du héros en lien avec l’évolution de la représentation et de la réception de la chevalerie et de la masculinité. La conférence mettra aussi l’accent sur la construction des figures héroïques des deux côtés de la Manche: Charles V, Du Guesclin, Henry V, Henry VI ou de Charles VI et Charles VII, de Jeanne d’Arc ou du Duc de Bourgogne. Enfin pour compléter le dialogue entre les disciplines et les époques la conférence est ouverte à des études des reprises dramatiques et cinématographiques au XX et XXI° siècle telles que les adaptations de l’Henriade de Shakespeare par la BBC ( The Hollow Crown ), par Laurence Olivier ou Kenneth Branagh ( Henry V ), ou les adaptations scéniques d’ Henry VI par Thomas Jolly ou d’Henry V par Jean-Louis Benoît. Thèmes des communications(liste non limitative):Récits littéraires, iconographiques et musicaux de la Guerre de 100 ansdepuis la RenaissanceLa réécriture de l’histoireLe genre de la chronique, de la tragédie historique et la mémoireChevalerie et révision du hérosLes conséquences politiques structurelles de la Guerre de Cent ans: influence sur la conception du bon gouvernement…Territoire et hybridation linguistique dans Henry V et les tragédies historiquesHistoire militaire: perception de la guerre et du soldat, évolution de la chevalerie, mythes et réalités stratégiques des batailles et des sièges (Azincourt, Harfleur…)Relations diplomatiques: le rôle du Duc de Bourgogne, art et échec de la négociation durant la Guerre de 100 ansLa représentation des émissaires durant et après la Guerre de Cent Ans Les propositions de communication (300 à 500 mots) sont à envoyer à Nathalie Rivère de Carles ( nrivere@univ-tlse2.fr ) et John C. Ford ( ford.john@hotmail.com ) avant le 15 juillet 2014.

L'Afrique au miroir du reportage

$
0
0
«L’AFRIQUE AU MIROIR DU REPORTAGE» Colloque international 21, 22, 23 janvier 2016 Proposé par: Dr Raphaël LAMBAL, Université Assane SECK de Ziguinchor (Sénégal) Pr Catherine COQUIO, Université Paris 7-Denis Diderot (France) Appel à communications C’est dans Situations, II. Qu’est-ce que la littérature? , son texte majeur qui constitue l’horizon de référence de toute tentative d’analyse et de justification philosophique et littéraire du phénomène de littérature engagée que Jean-Paul Sartre formule cette réflexion qui légitime à la fois un genre (le reportage) et une profession (le reporter): «Il nous paraît, en effet, que le reportage fait partie des genres littéraires et qu’il peut devenir un des plus importants d’entre eux. La capacité de saisir intuitivement et instantanément les significations, l’habileté à regrouper celles-ci pour offrir au lecteur des ensembles synthétiques immédiatement déchiffrables sont les qualités les plus nécessaires au reporter.» (Gallimard, 1948. 1975 pour l’édition utilisée, p.30). Fidèle à son mot d’ordre d’alors «Ecrire pour son époque», et inquiet de voir assimiler l’autonomie de la pratique littéraire à une forme d’irresponsabilité, Sartre accorde ainsi au reportage une valeur singulière capable de sauver la littérature menacée de perdre sa raison d’être parce que préoccupée uniquement d’elle-même et coupée du monde. Cette approche sartrienne qui a longtemps dominé la réflexion sur le reportage n’a plus aujourd’hui la même pertinence pour saisir un genre qui ne cesse, autant dans le fond que dans la forme, de se diversifier par l’imagination des écrivains-journalistes qui le pratiquent et continuent d’actualiser l’épineuse question qui a traversé tout le XX è siècle du rapport, toujours débattu, jamais tout à fait éclairci, entre littérature et reportage dans leur prise en charge de l’histoire et du réel. «Enfant du divorce autant que de la réconciliation entre journalisme et littérature» (voir Myriam Boucharenc) dont l’histoire est largement traitée par les historiens de la presse, le reportage, malgré son prestige, intéresse encore peu la théorie littéraire dans la réflexion sur sa spécificité. Il constitue pourtant ce genre carrefour où des auteurs (écrivains, journalistes, intellectuels) venus d’horizons divers et animés du goût des autres doublé d’une attirance pour l’ailleurs, se croisent pour être des «témoins parmi les hommes» ou pour «porter la plume dans la plaie» de «l’histoire immédiate» du monde. Hier comme aujourd’hui, l’Afrique incarne souvent cet «Autre» et cet «ailleurs» dans des textes de reportage qui portent la signature de noms illustres qui ont donné au genre ses lettres de noblesse. Rappelons seulement deux ou trois titres parmi tant d’autres que l’on peut citer: Terre d’Ebène d’Albert Londres, L’heure du nègre de Georges Simenon, Marchés d’esclaves de Joseph Kessel ou encore La Piste fauve . De nombreux écrivains-journalistes ou travel-writers, souvent éloignés du star-système de l’information télévisée, prolongent encore cette tradition de voyage, d’aventure et d’investigation en Afrique pour la découvrir, mais aussi et surtout la vivre pour le compte des autres. Ces auteurs «passeurs de cultures» qui regardent en journaliste et qui écrivent en écrivain les «Choses vues», sans se mettre en avant, et que la pureté de leur travail seule rend transparents, proposent des textes illustrant l’idée que la connaissance authentique de l’Afrique est d’ordre empirique. Pour bien décrire la vie, les souffrances et les joies des autres, il ne suffit pas de les avoir observées, il faut aussi et surtout les avoir partagées, ressenties grâce à l’immersion totale dans les pays ou les milieux sociaux décrits, avec pour corollaire le renoncement aux préventions, au jugement de valeur. Genre intimement lié depuis sa naissance et son développement au continent africain dont le destin violenté lui a toujours servi d’aiguillon ou de banc d’essai, il est ainsi possible de lire au miroir du reportage les grandes mutations politiques, sociales et culturelles survenues en Afrique depuis le tournant des années soixante. Du délitement du système colonial et des conflits de libération à la guerre froide qui aura sous les tropiques une température très élevée. De l’euphorie de la période postcoloniale et le blues économique qui s’ensuivit aux grandes crises politiques et humanitaires de la décennie 90 au lendemain de la chute du mur de Berlin; puis le recadrage actuel des rapports géopolitiques entre l’Afrique et le reste du monde avec le basculement du regard africain vers l’Asie. Depuis la dernière décennie du XX è siècle, un regain d’intérêt pour la littérature de reportage est manifeste dans le monde de l’université et de l’édition. Les reportages de Joseph Kessel sont réédités en six volumes chez Tallandier, collection «Texto», sous le titre Témoin parmi les hommes et chez Gallimard, collection «Quarto» sous le titre Reportages, Romans en 2010. Omnibus édite en 2001 Mes apprentissages. Reportages (1931-1946) de Simenon. Les textes d’Albert Londres sont «rassemblés» en Œuvres complètes publiées chez Arléa en 2007 ainsi que ses reportages qui ne sont parus que dans les journaux sont réunis dans un volume intitulé Câbles et reportages . En 2014, Flammarion fait paraître en Œuvres complètes les reportages de Ryszard kapuscinski. Et devant de brillants tours de force non fictionnels comme Congo. Une histoire (David Van Reybrouck), La stratégie des antilopes (Jean Hatzfeld), Sur les ailes du dragon (Lieve Joris) dans lesquels un réexamen de l’histoire du continent et de son présent atteint toute la tension et toute l’excitation intellectuelle de la meilleure fiction, on ne peut que se réjouir de la fortune de cette espèce d’écriture factuelle très imaginative qui enjambe constamment les frontières du savoir. Le succès et/ou l’académisation de fait de ces œuvres enfantées par la modernité, littérairement contestées à l’origine pour avoir fait leur succès dans la rue (presse), pose aujourd’hui de façon incontournable la question de la notion de littérature elle-même, de son expansion, question pourtant longtemps présente dans l’université anglo-saxonne avec le nouveau journalisme qui développe ce brouillage créateur entre réalité et fiction. Le projet de ce colloque international sur «L’Afrique au miroir du reportage», qui sera organisé à l’Université Assane SECK de Ziguinchor-Casamance (Sénégal) les 21, 22 et 23 janvier 2016, est de proposer une réflexion sur cette production littéraire, encore faiblement institutionnalisée, du vaste domaine des professions mixtes (écrivains-journalistes), preuve que la littérature est une matière vivante et non le reliquaire des beautés défuntes, dans une étude qui se veut un observatoire critique des formes les plus contemporaines de l’art du récit de reportage – avec l’Afrique comme horizon. Les contributions pourront s’orienter selon une double perspective thématique et esthétique. 1 – L’Afrique au miroir du reportage «Intrusion d’un personnage dans un monde qu’il nous découvre en le découvrant lui-même» (voir André Malraux), le reportage a grandement façonné le regard du monde sur l’Afrique contemporaine dont elle reflète les ombres et les lumières. Elle a à la fois une portée historique et une valeur testimoniale – avec tout ce que le témoignage, malgré le souci constant de vérité, peut comporter de sentimental, de subjectif et d’arbitraire. Si tout n’est pas vrai dans la relation des événements, tout est vraisemblable. Car le témoignage humain l’emporte sur le témoignage historique. Quelle image de l’Afrique contemporaine comme objet de discours et de représentation est-elle ainsi construite dans les œuvres de reportage? En quoi ces récits sont-ils le lieu d’exploration de la question de la rencontre de ses cultures, de ses peuples et de son histoire? Quelle est la réception de cette littérature de reportage en Afrique où, curieusement, le genre attend encore d’être investi par les écrivains et les journalistes du continent? 2 – Poétique et esthétique du reportage Les textes de littérature de reportage sont tous des exceptions qui ne confirment pas la règle de l’obsolescence rapide des écrits journalistiques. S’ils suscitent toujours de l’intérêt alors que les événements qu’ils relatent ont perdu de leur importance (actualité) en reculant dans le temps, c’est parce qu’ils ont acquis quelque part une dignité de littérature dont le prestige repose dans la capacité que l’on lui prête de s’arracher au temps humain pour se placer dans une toute autre dimension temporelle. Quelles sont les modalités et les enjeux de cette écriture testimoniale dont la mission informative est indissociable de la vocation esthétique (souci de la forme et de l’écriture)? Quelle est la spécificité de cette langue du reportage dont le statut énonciatif prend souvent à son compte, avec quelques voluptés, les ambiguïtés fécondes du «mentir-vrai»? Est-il pertinent de parler d’écoles (française, belge, polonaise, anglo-saxonne) dans l’écriture du reportage en Afrique? Aussi d’autres réflexions pouvant permettre d’éclairer les pratiques les plus modernes du reportage (photojournalisme, film, documentaire) comme lieu d’expérimentation ou d’exploration des interactions entre univers littéraire et médiatique constitutives de la vie culturelle pourront-elles être abordées. Les propositions de communication (coordonnées du chercheur + texte + résumé d’environ 250 mots) sont attendues pour le 15 novembre 2015 au plus tard et doivent être envoyées à l’adresse suivante: ufrLASH@univ-zig.sn ou rlambal@hotmail.com Le comité scientifique vous informera au plus tard le 15 décembre 2015 si votre proposition est retenue. Comité scientifique L’équipe d’universitaires qui se charge de la direction scientifique du colloque est composéede: Pr Catherine COQUIO, Université Paris 7-Denis Diderot Pr Alioune B. DIANE, Université Cheikh Anta DIOP, Dakar Pr Xavier GARNIER, Université Paris III-Sorbonne Nouvelle Pr Henri GODARD, Université Paris IV-Sorbonne Pr Jean-Louis JEANNELLE, Université de Rouen Pr Joël LOEHR, H.D.R., Université de Bourgogne Pr François ROBINET, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines Pr Oumar SANKHARE, Université Cheikh Anta DIOP, Dakar Pr Diègane SENE, Université Cheikh Anta DIOP (C.E.S.T.I.), Dakar Pr Birahim THIOUNE, Université Cheikh Anta DIOP (F.A.S.T.E.F.), Dakar Dr Raphaël LAMBAL, Université Assane SECK, Ziguinchor Dr Kalidou SY, Université Gaston BERGER, Saint-Louis

Flux, Accélérations, Résonances

$
0
0
Colloque international et pluridisciplinaire Jeunes chercheurs «Flux, Accélérations, Résonances» Université Paul-Valéry, Montpellier - Site Saint-Charles - 10 et 11 juin 2015 Comme le souligne Patrick Charaudeau: «l'identité culturelle est le résultat complexe de la combinaison: entre ''continuisme'' des cultures dans l'histoire et ''différencialisme'' du fait des rencontres, des conflits et des ruptures; entre la tendance à l'''hybridation'' du fait des formes de vie, de pensée et de création, et la tendance à l'''homogénéisation'' des représentations à des fins de survie identitaire». Les interactions sociales, les transferts culturels et les constructions identitaires sont alors perçus dans leur complexité et leur dynamisme, ce qui nécessite le développement d'approches et de concepts nouveaux. Ce renouvellement semble impératif vu le changement continu et rapide du monde dans lequel nous vivons, des consciences, des croyances ainsi que des méthodes de perception et traitement de tels ou tels phénomènes qu'ils soient d'ordre linguistique, sociologique, ethnologique, psychologique... C'est pour contribuer à ces explorations et réflexions que l'école doctorale 58 «Langues, littératures, cultures, civilisations» de l'Université Paul-Valéry Montpellier propose aux jeunes chercheurs d'échanger dans le cadre d'un colloque pluridisciplinaire portant sur les notions de «flux», d'«accélérations» et de «résonances». Les individus et les sociétés humaines sont à la fois les agents, les objets, les terrains du développement et les récepteurs de flux, de phénomènes dynamiques de natures diverses – matériels, sociaux, économiques, culturels, intellectuels, artistiques, éducatifs, psychologiques, philosophiques ou religieux. Ils impliquent des acteurs, des normes et des règles, des supports ou moyens de transfert et de diffusion, qui influent les rythmes de leurs circulations. Leurs accélérations et leurs interférences dans des contextes spécifiques provoquent des résonances, des transformations ou perturbations au sein des sociétés et des groupes d'individus, en fonction de la manière dont ces dernières réceptionnent, interprètent, réinterprètent, s'approprient ces flux, y participent ou y résistent. Plus encore, ces résonances contribuent à la construction ou à la redéfinition des identités individuelles et collectives. La mesure des mouvements et des rythmes de ces flux nécessite des études diachroniques et la prise en compte de leur dimension temporelle. Les apports de l'histoire, «science du changement perpétuel des sociétés humaines» selon Lucien Febvre, de l'histoire des arts et de l'histoire des idées sont à ce titre précieux. Sont ainsi mis en évidence, selon les époques, les accélérations ou les changements d'intensité des circulations de populations, de biens et de produits culturels qui se mettent en place entre les peuples, cela afin d'observer les facteurs et effets des évolutions connues par les civilisations. Les dynamiques sociales, culturelles et identitaires alors à l’œuvre s'appuient sur l'élaboration, la transmission, la diffusion et la réception de supports visuels et textuels, de discours, de représentations et de concepts, dont l'analyse nécessite des approches littéraires, artistiques, linguistiques, philosophiques, psychanalytiques, historiques ou relevant des sciences de l'éducation. Ce colloque s'inscrit donc dans une démarche pluridisciplinaire – philosophie, littératures et arts, sciences du langage et de l’éducation, études culturelles, histoire et histoire de l'art –, mais s'élargissant à l'ensemble des sciences sociales. L'objectif est alors d'aborder les rapports dialectiques entre culture et identités, individus et sociétés, discours et représentations, étudiés dans leurs dynamismes, leurs continuités et leurs ruptures, à travers les communications de jeunes chercheurs et selon le programme suivant. MERCREDI 10 JUIN 10h-10h35: Accueil des participants avec petit déjeuner. Inscription .10h35-10h45: Mot d’accueil par Jean-Michel Ganteau (directeur de l’école doctorale 58, Université Paul-Valéry Montpellier) 10h45-11H45: Conférence inauguralepar Anne Zeitz (docteure en esthétique et en sciences et technologies des arts, Université Paris 8), «Résonances de la rétention» Session 1 - Modérateur: Gérard Dédéyan (professeur d'histoire du Moyen Âge, CEMM) 11h45 – 12h05: Jean-Paul Sumey Bongesa (doctorant en philosophie, Université Nice Sophia Antipolis), «Flux migratoire et identité culturelle. Drame humanitaire, dilemme politico-religieux» 12h05 – 12h25: Gohar Boyadjian (doctorante en linguistique, Université de Poitiers), «La Diaspora arménienne entre intégration et 'réarménisation'. Étude comparée du processus de transmission dans les communautés de migrants arméniens en France, en Allemagne et en Autriche» 12h25 – 12h45 : Discussion 12h45-14h15 : Pause déjeuner Session 2 - Modérateur: Bruno Bonu (maître de conférences en sciences du langage, UMR Praxiling) 14h15 – 14h35 : Violeta Bereghici (doctorante en linguistique, Université Bordeaux-Montaigne), «Les Résonances sémiotiques dans la dynamique signifiante» 14h35 – 14h55 : Virginie Polge-Loï (doctorante en sciences du langage, Université Paul-Valéry Montpellier), «Le sujet a parlé... Mais qu'est-ce qu'il a bien pu faire, juste avant?» 14h55 – 15h15 : Cesare Del Mastro (doctorant en philosophie, Université catholique de Louvain), «Des Résonances herméneutiques au flux de la vie auto-affective: culture, imaginaire et narration chez Michel Henry» 15h15 – 15h45 : Discussion 15h45 – 16h00 : Pause Session 3 - Modératrice: Marion Poirson (maître de conférences en études cinématographiques, RIRRA 21) 16h00 – 16h20 : F á bio Roberto Lucas (doctorant en théorie de la littérature et littérature comparée, Université de São Paulo), «Modulations et résonances: L'acte poétique de Paul Valéry» 16h20 – 16h40 : Hilal Zeynep Ahiskali (doctorante en cinéma, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), «Les Figures du rythme dans la triologie des Qatsi de Godfrey Reggio: Koyaanisqatsi (1982), Powaqqatsi (1988), Nagoyqatsi (2002)» 16h40 – 17h : Discussion 18h30 : Buffet JEUDI 11 JUIN 9h15-9h30: Accueil Sessions de la matinée - Modératrice : Catherine Berthet-Cahuzac (maître de conférences HDR en études ibériques et ibéro-américaines, IRIEC) 9h30-9h50: Michèle Villetard (doctorante en histoire ancienne et archéologie, Université Lille 3), «Les auditoria dans le monde romain: héritage grec et invention romaine» 9h50 – 10h10: Anna Filatova (doctorante en histoire contemporaine, École nationale des Chartes), «Sur les traces de Rodin en Russie? Les œuvres en circulation et leur réception» 10h10 – 10h30: Stéphanie Mateu (doctorante en études culturelles, Université Paul-Valéry Montpellier), «La question de la construction identitaire à travers les référents culturels de la catalanité et l'intimisme dans l'oeuvre picturale de Santiago Rusiñol i Prats (1861-1931)» 10h30 – 11h00 : Discussion 11h00 – 11h15 : Pause 11h15 – 11h35 : Lison Noël (docteure en lettres, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), «Résonance du Nouveau Roman français dans le milieu artistique new-yorkais» 11h35-11h55 : Jiayan Yang (doctorant en philosophie politique, Université Paris-Sorbonne), «Une révolution innommable: la Révolution culturelle et sa réception en Mai 68» 11h55 – 12H15 : Discussion 12h15 – 14h : Pause déjeuner Sessions de l'après-midi - Modérateur: Yvan Nommick (professeur de musicologie, RIRRA 21) 14h00 – 14h20 : Catherine Negovanovic (doctorante en littératures et civilisations comparées, Université Paris-Sorbonne), «Phèdre ou l'écho de la condition féminine» 14h20 – 14h40 : Souleymane Yago (doctorant en sciences de l'éducation, Université de Rouen), «Repenser la rencontre des identités culturelles dans un double sens» 14h40 – 15h : Discussion 15h00 – 15h15 : Pause 15h15 – 15h35 : Florence Rigal (doctorante en musicologie, Université Paul-Valéry Montpellier), «Le récepteur-instrument de l’œuvre ou la lecture-écoute en réseau» 15h35-15h55 : Kamilia Gassara (docteure en design textile et habillement, Institut supérieur d'art et métiers de Gabes), «Le costume dans l'art du spectacle: le costume comme un comportement, une façon de réfléchir et de réagir» 15h55-16h15: Anne-Cécile Lenoël (doctorante en design, Université Bordeaux-Montaigne), «Ruptures et expériences urbaines: le corps à l'épreuve des flux» 16h15 – 16h45: Discussion 16h45 – 17h: Conclusion

Séminaire Généalogies du mondial (Paris 8, Reid Hall) : Comment dépasser l'épistémologie hégémonique ?

$
0
0
La prochaine séance du séminaire Généalogies du mondial (Université Paris 8, EA 1569/EA 7322) aura lieu le vendredi 12 juin , 18h-21h, salle 314, Reid Hall (4 rue de Chevreuse, 75006 Paris) Comment dépasser l'épistémologie hégémonique ? Rada Ivekovic (philosophe et indianiste, CIPh, TERRA), à propos du séminaire "Quand le sud global aide à penser et dire le monde commun", qu’elle co-organise actuellement au CIPh (cf. présentation en ligne). La présentation générale du séminaire et le calendrier 2014-2015 sont en ligne : http://www.ea-anglais.univ-paris8.fr/spip.php?article1265 . NB : Le calendrier de fin d'année a dû été modifié. La journée d'étude "Langues des internationalismes : les mondes des revues" prévue en mai 2015 est reportée à janvier 2016 ; elle est remplacée dans l'immédiat par cette séance supplémentaire. Prochaine séance : vendredi 26 juin , 18h-21h: Laurent Jeanpierre , politiste, (LabTop/Université Paris 8) - Transnationalisme abstrait et transnationalisme concret. Les séances sont ouvertes à tous.

Revue Réel | Virtuel , n° 5 : «Hors-écran»

$
0
0
Revue Réel | Virtuel Appel à contribution, thématique « Hors-écran » Alors que le numérique est généralement pensé depuis la fenêtre qu'est l'écran d'ordinateur, ce cinquième numéro de la revue Réel | Virtuel interrogera la notion d'écran, en questionnant ce qui pourrait sembler être son opposé : le « hors-écran ». Définition du hors-écran Dans son sens premier l’écran est un paravent, un obstacle, une barrière, un panneau devant le feu pour se protéger de l’ardeur d’un foyer. Avec l’avènement du cinéma, il devient ce qui arrête les photons de lumière pour permettre de voir l'image projetée. Le terme anglais off screen , dont il est une traduction, désigne aussi ce qui n'est plus à l'affiche, ce qui n’est plus ou pas montré. Comme on ne peut pas matériellement faire passer tous les films (pour des raisons de mode, de public, etc.), il doit y avoir un invu pour qu'on puisse voir. Si ce qui est sur l'écran n'est visible que de façon éphémère, on pourrait donc définir le hors-écran comme ce qui serait sans obstacle, sans temporalité, ce dont on ne serait pas protégé, ce dont rien n’arrête la projection. En outre le hors-écran, par son rapport à l'exclusion, engendre une dialectique du dedans/dehors. Mais, si on limite le dedans de l’écran à ce qui est à l’écran, qu’en est-il du dehors ? Peut-on réduire le hors-écran à ce qui n’est pas à l’écran ? Si l’écran est une opacité qui rend visible, alors dans le hors-écran ce visible redeviendrait-il invisible ou aurait-il une autre sorte de visibilité ? N’est-ce pas plutôt qu’il perdrait de sa lisibilité ? Certains artistes révèlent ainsi qu'à l'intérieur même de l’écran il y a un hors-écran (à la manière du hors-champ) qui ne se limite pas à de l'extériorité. Relation d’influence hors-écran / écran Les rapports entre écran / hors-écran résident-ils dans une différence de nature, de forme, de support, ou bien se jouent-ils aussi en termes d’échelles de valeur ? Peut-on considérer le hors-écran comme un « à-coté », ayant moins de visibilité et d’importance que ce qui est montré, comme le sont par exemple les rushes de films non utilisés ? Ou bien peut-on le considérer comme une part du processus de travail et de création, tout aussi légitime que ce qui apparaît à l’écran, comme le sont par exemple, pour des oeuvres live , les scripts, notations, photographies et films qu’il est de plus en plus courant de montrer ? Le hors-écran renvoie aussi à ce qui va être bouleversé par les écrans. Ne serait-il pas possible que l'écran vienne conditionner notre perception de ce qui lui est extérieur ? Il s'agirait d'envisager que les modes d'apparition propres aux écrans puissent influencer directement ou indirectement la conception d’installations, d'objets, de supports imprimés, etc. La méthode comparative, par laquelle on cherchait à éclairer l’image numérique par le détour d’œuvres graphiques, picturales, littéraires, etc. pourrait alors se renverser. L’objet de cette recherche ne se réduirait pas à une hybridation effective des medias, mais comprendrait la manière dynamique dont ils peuvent s’enchaîner, interagir, voire rétroagir les uns sur les autres dans un processus diversifié, que l’on peut repérer chez de nombreux artistes contemporains. Autonomie du hors-écran Les ordinateurs n’ont pas toujours eu d’écran, posant ainsi la question de ce qu’est une interface, terme venant de la chimie et désignant une surface à la frontière entre deux espaces ou deux matières. En ce sens, le hors-écran peut être compris comme le dépassement de la définition du numérique par son interface. Le hors-écran peut renvoyer à tout ce qui travaille avec le numérique ou avec les écrans, tout en n'étant pas dans l'écran. Nous pouvons penser ici au développement des laboratoires de fabrication numérique ( fablabs ), au domaine des objets dits «connectés», aux microcontrôleurs type Arduino, ou de façon plus large au design des objets fonctionnant avec des programmes mais sans écran (via la voix, le toucher, etc.). Dans un autre registre, le hors-écran renvoie aussi aux réactions plus ou moins hostiles vis-à-vis de la technologie, accusée de déterminer ou de conditionner nos manières de penser, d'être, de percevoir, etc. Le hors-écran peut alors devenir une manière d'affirmer une identité personnelle par opposition à un écran qui pervertirait une nature. Nombre de dystopies sur la technologie dans la littérature cyberpunk et biopunk tentent ainsi de donner une place aux exclus de l’écran. L’avènement des technologies de l’information annonçant l’exclusion de ce qui n’est pas traduisible en langage machine, ici les exclus (au sens large que ce soit des personnes, des pensées, des façons d’être ou même des données numériques) font retour à la manière du symptôme. Ils deviennent lisibles. Le réel et le corps du hors-écran Nous retrouvons ici la notion d'écran telle qu'elle est développée dans le champ psychanalytique : le souvenir-écran. Le hors-écran est tout ce qui ne peut pas être à l'écran, voire ce qui est rejeté. Un hors-écran est-il seulement possible ? Peut-on être confronté directement au réel, ou doit-on nécessairement passer par des médiations ? Transposé dans le champ du numérique, c'est tout le numérique qui ne serait pas représenté, pas représentable. La notion de médiation peut également s'appliquer aux pratiques artistiques. Comment interpréter les pratiques telles le happening , qui se définissent dans l’ici-et-maintenant, c’est-à-dire résolument en dehors de l’enregistrement, de la documentation ? Que l’on pense par exemple aux contractions et déformations suscitées par un usage intensif des ordinateurs, mais aussi aux imbrications corps-écran suggérées dans l’usage de la vidéo par les artistes : quels sont les contacts, interactions et influences des corps et des écrans ? Le corps est-il redéfini par sa relation aux écrans, ou bien imprime-t-il sa marque dans ce qui n’en est qu’un supplément? Nous vous invitons à transmettre vos PROPOSITIONS d'articles jusqu'au 30 juillet 2015 à l'adresse contact@reelvirtuel.com. Le fichier de renseignement ( Fiche_Renseignement.doc ) et le fichier pour l’argumentaire ( Fiche_Argumentaire.doc , 15 lignes de résumé) sont à télécharger ici . Cette séparation permet d'assurer une évaluation anonyme des propositions, par les lecteurs du comité. Présentation de la revue Réel | Virtuel La revue en ligne Réel | Virtuel s'inscrit dans une recherche pluridisciplinaire sur les enjeux du numérique. Nous proposons de penser le réel et le virtuel non en opposition mais dans différentes relations, à l'épreuve de pratiques et conceptions contemporaines (artistiques, sociales, etc.), en appuyant la réflexion sur des références théoriques issues de la philosophie, la sociologie, la psychanalyse, l’anthropologie, l’histoire de l’art, etc. Le site web de la revue est actuellement en reconstruction sous la direction d'Anthony Masure, et sera finalisé pour le prochain numéro. Responsables – Alexandre Saint-Jevin ( edNM, Université Paris 8; Art&Flux, Université Paris 1), directeur de la revue. – Anthony Masure (Université Paris 1 et ENS de Cachan), directeur de publication. – Clélia Barbut (CERLIS, Université Paris 3), directrice de publication.

Cultures et imaginaires de l'adolescence

$
0
0
Appel à communications Scroll down for English version Cultures et imaginaires de l’adolescence Colloque international et pluridisciplinaire co-organisé par l’Université du Maine (Elisabeth Lamothe, Delphine Letort, 3L.AM) et l’Université d’Akron, Ohio (Heather Braun) Université du Maine-Le Mans,15 et 16 juin 2016 Identifiés comme une nouvelle catégorie sociale après la Seconde Guerre mondiale, les adolescents constituent une tranche d’âge privilégiée sur le marché de la consommation. Alors que les produits culturels offerts aux adolescents se sont diversifiés, des professionnels se sont formés pour définir les stratégies éducatives parentales et scolaires censées préparer les jeunes à assumer pleinement leurs responsabilités d’adultes. Animés par un désir de rébellion contre des règles sociales coercitives, les mouvements de contestation initiés par les jeunes permettent à ces derniers d’élaborer leur propre contre-culture et de mener des expériences, qui passent parfois par la formation de gangs. Thomas Doherty a souligné la spécificité de ce qu’il appelle une «contraculture», par opposition à «contreculture», établissant la différence entre la dimension locale des gangs d’adolescents et l’ampleur nationale des mouvements initiés par les jeunes dans les années 1960, avec leur cortège de remises en question des valeurs dominantes par l’adoption de modes de vie alternatifs (Teenagers and Teenpics, The Juvenilization of American Movies, 38). L’auteur postule qu’en Occident, les adolescents possèdent leur propre culture, définie par réaction aux normes de la culture dominante et développée selon la logique du conflit. Plus récemment toutefois, on a pu constater que la culture des jeunes est devenue une valeur partagée par le plus grand nombre et qu’elle constitue un point de ralliement transgénérationnel. Toute une génération a grandi en s’identifiant aux figures tutélaires issues des sagas Harry Potter et Twilight, avec adaptations cinématographiques à succès à l’appui. Même les productions dystopiques telles que The Hunger Games révèlent l’intérêt du grand public pour les protagonistes adolescents et leurs visions du monde. La littérature pour jeunes adultes est un genre soulevant de nombreuses questions; elle fait débat parmi les critiques littéraires: qui devrait (ou ne devrait pas) la lire? Le genre favorise-t-il les expérimentations et contribue-t-il à renouveler les conventions littéraires et théoriques analysées par Nathalie Prince (La Littérature de jeunesse, 2010)? De la littérature pour adolescents apparue au cours du siècle précédent avec des œuvres aussi connues que L’Accroche Coeur (J.D. Salinger, 1951) et Outsiders (S.E. Hinton, 1967) aux romans contemporains destinés aux jeunes adultes tels que Nos étoiles contraires (John Greene, 2012) et Eleanor et Park (Rainbow Rowell, 2013), le genre a évolué avec le temps, mettant l’accent sur des narrateurs à la première personne qui entrent dans, traversent, ou sont sur le point de sortir de cette période particulière de l’adolescence. Notre colloque s’intéressera aux objets culturels – séries télévisées, films, romans pour jeunes adultes, etc – destinés non seulement aux adolescents mais aussi à un public de plus en plus large, et il explorera les images des adolescents: si le regard poétique et critique des jeunes sur le monde est idéalisé, la figure de l’adolescent renvoie également à un ensemble de problèmes à résoudre (drogues, conduite à risques, résistance à l’autorité, troubles comportementaux). Nous encourageons les chercheurs à interroger le traitement de ces sujets dans la littérature, la musique et les productions filmiques contemporaines (fictionnelles ou documentaires), mais aussi dans les arts visuels tels que la photographie. Les pistes de recherche envisagées sont nombreuses et peuvent inclure : - les structures narratives des séries pour adolescents (Buffy contre les vampires, Veronica Mars, Nouvelle Génération, Charmed, Misfits, etc.), des films pour adolescents (films d’horreur, films fantastiques etc.); les valeurs qu’ils véhiculent par la représentation (des filles, de la sexualité, des valeurs de consommation etc.) et les thèmes abordés (la violence, les inégalités entre les sexes etc) ; les espaces et lieux associés à l’adolescence (l’école, la rue, la maison, la banlieue ou le quartier, la blogosphere) - le développement du marché de la littérature pour adolescents (la “chick lit” ou littérature pour filles, la “bit lit”) et leur influence sur les travaux universitaires traitant de ces questions (Le Monde de Charlie, Stephen Chbosky, 1999; Nos étoiles contraires, John Green, 2012; Outsiders, S.E. Hinton, 1967; Wonder, R.J. Palacio, 2012, etc.); les adaptations cinématographiques (Paranoid Park, Gus Van Sant, 2007; La vie devant ses yeux, Vadim Perelman, 2008; Clueless, Amy Heckerling, 1995 ; Nos étoiles contraires, Josh Boone, 2014…) - le développement des études sur les filles (girlhood studies) et les outils que ce nouveau champ d’études constitue pour l’analyse de la culture et des arts destinés aux jeunes adultes. - les vedettes adolescentes (Justin Bieber, Violetta, etc) et les modèles qu’elles représentent (Lindsay Lohan dans Lolita malgré moi, Emma Watson dans The Bling Ring) ; les stéréotypes adolescents dans les séries télévisées (The Wire, The Leftovers…), les émissions de téléréalité (La Nouvelle Star) et les films d’auteur (Larry Clark, Gus Van Sant, Sofia Coppola, Laurent Cantet, etc.) - la représentation de l’adolescence dans la littérature multiculturelle et les questions liées à l’entre-deux, la biculturalité (Anne Mazer, Going Where I’m Coming From: Memoirs of American Youth, 1995; Francisco Jimenez, The Circuit: Stories from the Life of a Migrant Child, 1997; Lori Carlos, ed., American Eyes: New Asian-American Short Stories for Young Adults, 1994) - les cultures transnationales des jeunes : les différences entre les littératures des jeunes en Amérique du Nord et en Europe, ainsi que les manières dont elles s’influencent mutuellement (Christine Beigel, Jean Molla, Stéphanie Benson en France; Annika Thor, Johanna Thydell, Arne Sungen en Suède; Melvin Burgess en Grande-Bretagne) - les récits de vie (les mémoires graphiques, les journaux intimes, la fiction (auto)biographique, les témoignages ainsi que les modèles postcoloniaux et/ou transnationaux qu’ils proposent (Malala Yousafsai, Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans, 2014) - les questions de santé (anorexie, boulimie, cancer, VIH et Sida) et leur traitement dans la littérature pour jeunes adultes (Janet Bode, Food Fight, 1997; Diana Sharples, Running Lean, 2013; John Green, Nos étoiles contraires, 2012; Courtney Sheinmel, Positively, 2009); la violence sexuelle (Sapphire, Push, 1996) - le genre de la “school story” et sa transformation au fil du temps, ainsi que les adaptations cinématographiques qui en ont été faites, de Jane Eyre, David Copperfield et Une paix séparée à Harry Potter, Glee et Beverley Hills 90210. - le développement des espaces virtuels d’écriture et des communautés de lecteurs par le truchement d’applications telles que Wattpad : peut-on considérer que le succès de ces pratiques constitue une forme de concurrence faite au monde de l’imprimé ou est-ce qu’ils le renforcent ? Est-ce qu’ils remplacent les journaux intimes traditionnels? Quelles innovations stylistiques et linguistiques apportent-ils? - le regard posé par les photographes (comme la Sud-Africaine Michelle Sank par exemple) sur l’adolescence, la période de transition entre l’enfance et l’âge adulte? La photographie de rue et les projets collaboratifs apportent-ils un éclairage spécifique sur les jeunes? L’art du portrait est-il une manière d’amener le public à poser un autre regard sur l’adolescence? Les propositions de communication de 300 mots environ, accompagnées d'une courte notice biographique, sont à envoyer conjointement à Delphine Letort ( delphine.letort@univ-lemans.fr ) et Elisabeth Lamothe ( elisabeth.lamothe@univ-lemans.fr ) pour le 15 septembre 2015. The Cultural Landscape of Teenagers An international and multidisciplinary conference co-organized by the University of Maine-Le Mans in France (Elisabeth Lamothe, Delphine Letort, 3L.AM) and the University of Akron, Ohio (Heather Braun) Université du Mans, June 15 th and 16 th , 2016 Designated as a new social category in America after the Second World War, “teenagers” represent an age range that can be tapped as a market of consumers. While teenagers are now offered a diversity of cultural products to choose from, professionals train themselves to deal with adolescents and define parenting and schooling strategies that should allow the youth to blossom into responsible adulthood. Youth movements express a sense of rebellion against the coercive norms of society, shaping their own teenage counterculture through experiments, sometimes conducted in gangs. Thomas Doherty pinpoints the specificity of “contraculture” in opposition to “counterculture”, opposing the local dimension of the teenagers’ gangs to the 1960s’ national youth movements that questioned mainstream values by adopting alternative lifestyles ( Teenagers And Teenpics: The Juvenilization Of American Movies , 38). The author argues that in the West, teenagers possess their own culture, which is defined in response to dominant culture and developed through conflict. More recently however, youth culture has gone mainstream and served as a rallying, trans-generational landmark: a generation’s coming-of-age was predicated by the success of the Harry Potter and Twilight sagas, buttressed by popular cinematographic adaptations. Even dystopic literary productions such as The Hunger Games , reveal the general public’s interest for adolescent protagonists and their perspectives. The genre of Young Adult literature raises a set of issues that are the subjects of debates among literary scholars: who should (or should not) be reading it? Does the genre make for experimentation and participate in renewing those literary and theoretical conventions analyzed by Nathalie Prince ( La Littérature de jeunesse , 2010)? From the emergence of adolescent literature over the past century, including classic works such Catcher in the Rye (J.D. Salinger, 1951) and The Outsiders (S.E. Hinton, 1967) to contemporary Young Adult novels such as The Fault in Our Stars (John Green, 2012) and Eleanor and Park (Rainbow Rowell, 2013), the genre has changed over time, providing particular attention to first-person narrators entering, immersed in, or about to leave their teenage years. This conference aims to shed light on those cultural artefacts that target not only teenagers but an increasingly wider public – including television series, films, young adult novels, among others – and explore the images of teenagers. Although the adolescent poetic and critical perspective on the world is often idealized, the figure of the teenager also connotes a set of issues to be resolved – drug abuse, risk taking, resistance to authority, behaviour problems etc. We encourage scholars to question how these subjects are dealt with in contemporary literature, music, films (fictional or nonfiction) and other visual arts such as photography. Possible avenues of research:the type of narrative structure adopted in teen series ( Buffy the Vampire Slayer , Veronica Mars , Melrose Place , Charmed , Misfits , etc.), teen movies (slasher films, fantasy films, etc.); the values they promote through representation (teen girls, sexualisation, consumer values, etc.) and the themes broached (violence, gender divide...) ; the spaces associated with adolescence (the classroom, the street, the home, the surburb or the ghetto, the video, the blogosphere...)teenage literature as a developing market (chick lit, bit lit) and the questions the latest trends elicit in academia (Stephen Chbosky, The Perks of Being a Wallflower, 1999; John Green, The Fault in Our Stars 2012; S.E. Hinton, The Outsiders , 1967; R.J. Palacio, Wonder , 2012, etc.); their screen adaptations (Gus Van Sant, Paranoid Park (2007) ; Vadim Perelman, The Life Before her Eyes (2008) ; Amy Heckerling, Clueless (1995) ; Josh Boone, The Fault in Our Stars (2014)the development of girlhood studies and their contribution to the study of Young Adult culture and art.the adolescent stars (Justin Bieber, Violetta, etc.) and the models they represent (Lindsay Lohan in Mean Girls ; Emma Watson in The Bling Ring …); teen stereotypes in TV series ( The Wire , The Leftovers …), reality television shows ( The Voice ) and auteur films (Larry Clark, Gus Van Sant, Sofia Coppola, Laurent Cantet, etc.)the place and representation of youth in multicultural literature and the issue of biculturality (Anne Mazer, Going Where I’m Coming From: Memoirs of American Youth , 1995; Francisco Jimenez, The Circuit: Stories from the Life of a Migrant Child , 1997; Lori Carlos, ed., American Eyes: New Asian-American Short Stories for Young Adults , 1994)transnational youth cultures: the differences between North American and European youth literatures(s) and the ways in which they intersect with and influence one another (Christine Beigel, Jean Molla, Stéphanie Benson in France; Annika Thor, Johanna Thydell, Arne Sungen in Sweden; Melvin Burgess in Great Britain)life-writings (the graphic memoir, the journal, autobiographical fiction, testimony) and the postcolonial, transnational models of resistance they represent (Malala Yousafsai’s I Am Malala: The Girl Who Stood Up for Education , 2013)health issues (anorexia, bulimia, cancer, HIV/AIDS) and their inclusion in young adult literature (Janet Bode, Food Fight , 1997; Diana Sharples, Running Lean , 2013; John Green, The Fault in Our Stars , 2012; Courtney Sheinmel, Positively , 2009); sexual violence (Sapphire, Push , 1996)the genre of the school story and its transformation across the ages, along with its cinematographic adaptations, from Jane Eyre, David Copperfield and A Separate Peace to Harry Potter , Glee and Beverley Hills 90210 .the emergence of virtual writing and reading communities via online applications such as Wattpad; does their success compete with or complement printed material? Do they replace traditional journals and diaries? What stylistic and linguistic forms of innovation do they propose?the perspective of photographers on the experience of growing up, the transition from childhood to adulthood (i.e. South-African photographer Michelle Sank); photographing young people from different backgrounds and through street photography and collaborative work with youth groups; work on portraits to question much of the public’s perception (or misconception) of young people.300-word abstracts for 20-minute papers in English or French must be sent to both Delphine Letort ( delphine.letort@univ-lemans.fr ) and Elisabeth Lamothe ( elisabeth.lamothe@univ-lemans.fr ) by September 15, 2015. Contributors should also send a short biographical note indicating their institutional affiliation.

Territoire et Intermédialité

$
0
0
Appel à communication Territoire et Intermédialité Université Toulouse-Jean Jaurès Toulouse, le 26 novembre 2015 Journée d’Étude organisée par les doctorants du laboratoire LLA-CREATIS (Laboratoire Lettres, Langages et Arts, Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles ) La multiplication des approches transversales à l'intérieur des Sciences humaines, accompagnée par les phénomènes de mondialisation et l’évolution générale des frontières nationales et culturelles historiques, paraît contester la pertinence des frontières disciplinaires traditionnelles. La notion éminemment polysémique de territoire , que nous proposons de convoquer à l'occasion de cette journée d'étude, pourrait sembler mise en péril. Un territoire se définit comme un espace plus ou moins tangible recouvrant à la fois des réalités naturelles, culturelles (territoire linguistique, identitaire), ou juridiques (territoire national, agglomération) extrêmement diverses, qui se croisent, s’attirent ou s’excluent, et semblent à ce titre entrer fortement en résonance avec l’idée d’intermédialité. Le territoire, espace à conquérir, est par essence mouvant. Par ailleurs, la recherche intermédiale devrait à juste titre interpeller les jeunes chercheurs amenés à se saisir des outils qu’elle propose, dans la mesure où elle va là aussi jusqu’à remettre en question le cloisonnement disciplinaire communément admis: pour Silvestra Mariniello, «dans son principe même, l’intermédialité ne fait pas qu’appeler à l’éclatement des frontières disciplinaires, elle l’impose» 1. Enfin, les notions de transfert et de dispositif, axes d’étude que le laboratoire LLA-CREATIS explore et développe tout particulièrement, nous amènent naturellement à nous questionner sur les formes artistiques impliquant ces pratiques intermédiales, telles qu’elles interpellent de plus en plus la communauté des chercheurs. Le concept polymorphe d’intermédialité nous fournit en effet les outils pour saisir le fonctionnement et l’impact des nouveaux médias, en perpétuelle évolution au gré des progrès technologiques. La dimension culturelle de la mondialisation, à travers le développement et la la démocratisation d’internet notamment, associée à la diversification des moyens techniques mis à la disposition des créateurs, ont profondément transformé notre vision de l’identité d’une œuvre. Nous vous invitons à explorer les possibilités inédites d’analyse et d’application ouvertes par la mise en relation de ces deux termes, qui s’opposent et s’épousent tout à la fois. La nature même du sujet choisi favorisera les propositions de communication originales, n’excluant aucun média ni rapprochement ambitieux. Organisée par et pour les doctorants du laboratoire LLA-CREATIS, la journée d’étude acceptera cependant avec joie les contributions provenant d’horizons multiples, et n’exclura aucun candidat pertinent. Il est ainsi proposé aux participants d’explorer différents axes, dont nous vous proposons divers exemples non exhaustifs:Géographies sonores - Quelle relation entre la musique et son origine locale, sa destination d’adoption? Quelles représentations du territoire par le son?Véhiculer le territoire par le texte - Convocation du paysage par le texte, ekphrasis , rapport entre l’œuvre et le territoire où elle prend place, entre l’inscription/la signalétique et son lieu d'affichageDispositifs scéniques & interartialité - Comment le dispositif scénique crée-t-il un territoire où diverses pratiques artistiques peuvent coexister?Formes nouvelles du Carnet de Voyage – Manifestations modernes au sens large : blog, livres de voyages, pratiques artistiques ; comment se mêlent dans ces œuvres le dessin, la peinture, l'écrit, la vidéo…Réalité des frontières numériques - Dans quelles mesures les frontières nationales, régionales ou culturelles transparaissent-elles dans les espaces numériques -internet en particulierInvestir l'espace public - Comment prendre possession, dans le cadre d'une exposition, d'une représentation, d'un espace soumis à la circulation du publicPratiques culinaires et synesthésies – Correspondances entre la gastronomie et les autres artsL'artiste face à son appartenance locale – Quelles marques identitaires territoriales pour un artiste?Identité de l'art collaboratif - Pratiques hypertextuelles, œuvres ou expositions provenant d'artistes multiples : quelle identité, quelle origine, quelle destination pour ces œuvres ? La journée d'étude reste bien évidemment ouverte à des propositions centrées sur le territoire et l'intermédialité qui exploreraient d'autres axes de recherche que ceux énoncés dans l'appel à communication. Modalités de soumission des propositions :Les propositions de communication d'environ 300 mots devront être rédigées en français et comporter une courte notice bio-bibliographique .La date limite d'envoi est le 15 juillet 2015 à l’adresse suivante: jeterritoireintermedialite@gmail.com Les communications ne devront pas excéder 25 minutes .La journée d'étude donnera lieu à une publication dans la revue Litter@ Incognita (la revue des doctorants du laboratoire LLA-CREATIS). Comité organisateur : Joscelin Bollut (Université Toulouse-Jean Jaurès) , Nina Jambrina (UT2J), Agatha Mohring (UT2J) Comité scientifique :Rémy Besson (UT2J) Christine Buignet (UT2J) Philippe Canguilhem (UT2J) Michel Court (UT2J) Emmanuelle Garnier (UT2J) Muriel Plana (UT2J) Mireille Raynal (UT2J) Contact : jeterritoireintermedialite@gmail.com Bibliographie indicative :BALLARINI, Loïc et DELAVAUD, Gilles (dir.), Nouveaux territoires médiatiques , Paris, Éditions Mare et Martin, coll. «Media critic», 2014. BESSON, Rémy, "Prolégomènes pour une définition de l'intermédialité à l'époque contemporaine", rapport de recherche publié sur l'archive ouverte HAL-UTM, juillet 2014, 25 p. [en ligne] URL: http://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/hal-01012325 BOLTER, Jay David et GRUSIN, Richard, Remediation, Understanding New Media , Boston, MIT Press, 1999 GAUDREAULT, André et MARION, Philippe, "Cinéma et généalogie des médias", Médiamorphoses , n° 16: D'un média... l'autre, INA/Armand Colin, 2006, JOST, François, "Des vertus heuristiques de l’intermédialité", Intermédialités: histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques/ Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies , n° 6: Remédier / Remediation, 2005, p. 109-119, http://id.erudit.org/iderudit/1005505ar .LARRUE, Jean-Marc, "Théâtre et intermédialité. Une rencontre tardive", dans George Brown, Gerd Hauck et Jean-Marc Larrue (dir.), Intermédialités : histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques/ Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies , n° 12: Mettre en scène / Directing, 2008, p. 13-29 et n° 20: Traverser/Crossing, 2012-2013, p. 101-117, http://id.erudit.org/iderudit/039229ar .MARINIELLO, Silvestra, "Commencements", Intermédialités: histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques/ Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies , n° 1, 2003, p. 47-62 et n° 20: traverser/crossing, 2012-2013, http://id.erudit.org/iderudit/1005444ar MECHOULAN, Eric, "Intermédialités. Le temps des illusions perdues", Intermédialités : histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques/ Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies , n° 1: naître, 2003 et n° 20: traverser/crossing, 2012-2013, p. 13-31, http://id.erudit.org/iderudit/1005442ar MÜLLER, Jürgen E., "L’intermédialité, une nouvelle approche interdisciplinaire : perspectives théoriques et pratiques à l’exemple de la vision de la télévision", Cinémas : revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies , vol. 10, n° 2-3, 2000, p.105-134, http://id.erudit.org/iderudit/024818ar RAJEWSKY, Irina O., "Intermediality, Intertextuality, and Remediation: A Literary Perspective on Intermediality", Intermédialités : histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies , n° 6: Remédier / Remediation, 2005, p. 43-64, http://id.erudit.org/iderudit/1005505ar .1 . Mariniello Silvestra, «L’intermédialité: un concept polymorphe», in : Inter Media , «Littérature, cinéma et intermédialité», actes du Colloque d’Etudes d’Intermédialité de l’ISMAI, L’Harmattan, Paris, 2011

Regards croisés sur les études médiévales : l'image

$
0
0
Le 29 mai, la Sorbonne Nouvelle accueillera trois figures majeures de la réflexion texte-image de ces vingt dernières années dans le domaine médiéval : Jean Wirth (Université de Genève), Patrick Boucheron (Université Paris I) et Henry Maguire (John Hopkins University). Chacun a, dans son domaine (histoire/ histoire de l'art, occident/ monde byzantin, politique/religion) abordé la question de la rhétorique des images, de l'argumentation visuelle. Chaque participant présentera ses travaux et sera invité à interroger ses collègues sur les bases théoriques qu'il a fondées. Ce dialogue permettra un état des lieux sur la question controversée de la rhétorique visuelle et permettra d'ouvrir des perspectives sur le fonctionnement de l'éloquence visuelle. La séance sera introduite par Maud Pérez-Simon (Université Sorbonne Nouvelle) dont les recherches portent sur la narrativité des images (Quand l'image relit le texte, colloque 2010) et Irène Fabry-Tehranchi (University of Reading) qui a travaillé sur les relations texte-images dans les manuscrits du Lancelot-Graal.

Séminaire sur la pensée grecque avec Laurent Calvié (Lagrasse, France)

$
0
0
Séminaire sur la pensée grecque avec Laurent Calvié Samedi 11 et dimanche 12 juillet 2015 Ce séminaire développera une interrogation critique et méthodologique sur la question : Peut-on aujourd’hui comprendre ce que pensaient les Grecs anciens, à travers leurs textes ? Il s’appuiera notamment sur l’exemple des Éléments rythmiques d’Aristoxène de Tarente, disciple d’Aristote. Laurent Calvié, né en 1969, est spécialiste des textes anciens et notamment grecs. Docteur en Littérature ancienne, chercheur associé au Centre Paul-Albert Février Aix-en-Provence. Il spécialiste de la théorie du rythme en Grèce ancienne et des arts de la voix dans l’antiquité classique. Il est en outre, diplômé du Conservatoire National de Musique Darius Milhaud. Il a consacré sa thèse de doctorat à l’étude de l’histoire du texte des écrits rythmiques d’Aristoxène de Tarente. Directeur de collection aux Éditions de la Nuit (Arles). Membre fondateur des Éditions Anacharsis (Toulouse), il en dirige la « Collection Philologie », où il réédite et traduit des essais classiques ou méconnus sur l’histoire des textes et la poésie antique. Derniers ouvrages parus - Bonaventure des Périers, Cymbalum mundi, suivi de Bonaventure Desperiers par Charles Nodier, adaptation en français moderne, préface, notes et dictionnaire par Laurent Calvié, Toulouse, Anacharsis, coll. « Famagouste », 2002, 175 p. - Luciano Canfora, Le Copiste comme auteur. Traduit de l’italien par Laurent Calvié et Gisèle Cocco, Avec une préface de Laurent Calvié et une apostille inédite de l’auteur, Toulouse, Anacharsis, coll. « Philologie », 2012, 125 p. - Timothée de Milet, Les Perses. Grandeur et décadence d’un papyrus grec. Textes choisis et présentés par Laurent Calvié, Toulouse, Anacharsis, coll. « Philologie », 2010, 95 p. - Henri Weil, L’Art de lire. Études sur l’ancienne poésie grecque, Textes choisis et établis par Laurent Calvié, Avec une Préface de Laurent Calvié, Toulouse, Anacharsis, coll. « Philologie », sous presse. Toutes les infos - www.lamaisondubanquet.fr/ecole-de-la-pensee/#stages

G. Duby, Mes ego-histoires

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/68734.jpgGEORGES DUBY Mes ego-histoires Édition de Patrick Boucheron et Jacques Dalarun. Préface de Pierre Nora, postface de Patrick Boucheron 60 pages + 4 p. hors texte, 4 ill. Achevé d'imprimer : 01-05-2015 ISBN : 9782070148868 - Gencode : 9782070148868 - «En 1987, Georges Duby participait, à côté de six autres historiens connus, à une entreprise expérimentale que je leur avais proposée. Elle consistait à savoir si, comment, à quelles conditions, sous quelles formes, un historien pouvait faire sa propre histoire. Des essais d’«ego-histoire» appelés à devenir un véritable genre. Dans leur exploration des archives du fonds Duby, Patrick Boucheron et Jacques Dalarun ont découvert une première version à laquelle Georges Duby avait renoncé. Pas de différences radicales entre les deux versions, pas de révélations effacées. Mais l’historien avait commencé à se raconter à la troisième personne ; et cette différence de procédure engageait un tout autre rapport à l’écriture de soi et à la mémoire. À l’heure où Georges Duby doit sa statue posthume à son style d’écrivain autant qu’à son apport scientifique à l’histoire de la féodalité, cette première tentative d’ego-histoire, rapprochée de celle qu’il avait choisi de publier, exprime sans doute sa première tentation littéraire. À ce titre, elle a paru mériter d’être ici exhumée.» — Pierre Nora.

Fénelon, Voyage dans l’île des plaisirs. Fables et histoires édifiantes

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/68735.jpgFÉNELON Voyage dans l’île des plaisirs. Fables et histoires édifiantes Édition de Jacques Le Brun Textes extraits d’Œuvres, I (Bibliothèque de la Pléiade) Collection Folio Sagesses (n° 5952), Gallimard Parution : 13-05-2015 112 pages, ISBN : 9782070463220 - En pédagogue averti, Fénelon éduque le jeune duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, en élaborant un univers merveilleux de fables et de légendes mythologiques : on y trouve des anneaux magiques qui rendent invisibles, on y découvre des îles étranges où l’on festoie du matin au soir, on y rencontre des fées aux vastes et inquiétants pouvoirs… Un antidote puissant au désir de consommer à outrance, une invitation tout en légèreté à découvrir la sérénité dans la maîtrise de ses désirs, par l’une des plus belles plumes du XVIIe siècle.

R. Grenier, Paris ma grand'ville

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/68736.jpgROGER GRENIER Paris ma grand'ville Éditions originales, Gallimard 128 pages, ISBN : 9782070196432 «Je ne sais pas si je suis un provincial ou un Parisien. Je suis né par hasard en Normandie. Pau et le Béarn où j’ai passé mon enfance et mon adolescence m’ont inspiré une bonne partie de mes livres. Mais ma ville, c’est Paris. J’ai l’impression que les vrais Parisiens sont ceux qui sont nés ailleurs et pour qui vivre à Paris est une conquête. Il me suffit de passer sur un pont de la Seine, et je m’émerveille. Des ciels incomparables! Ce n’est pas un rêve, je suis à Paris!» Roger Grenier.

Elżbieta Skibińska, Magda Heydel, Natalia Paprocka (dir.), La voix du traducteur à l'école /The Translator'sVoice at School , vol. 2: Praxis

$
0
0
Référence bibliographique : Elżbieta Skibińska, Magda Heydel, Natalia Paprocka (dir.), La voix du traducteur à l'école /The Translator'sVoice at School , vol. 2: Praxis , Éditions québécoises de l'oeuvre , collection "Vita Traductiva, 6", 2015. EAN13 : 9782924337035. Cet ouvrage est le deuxième volume d’essais publiés dans la foulée du colloque sur la voix du traducteur à l’école, organisé à l’Université de Wrocław en 2013 par le Groupe de recherche international sur la voix en traduction. Les articles réunis ici proposent des études de cas, richement documentées, de grands classiques de la littérature jeunesse comme les contes Grimm, Pinocchio, Timur et son équipe, le Petit Prince et Harry Potter. Innovant par l’attention qu’elles portent au rôle de la voix du traducteur dans la création, la diffusion et la réception des traductions dans divers contextes culturels, ces études apportent un nouvel éclairage sur les nombreuses questions littéraires, culturelles et pédagogiques soulevées par la préparation et l’utilisation des traductions à l’école. This is the second of two volumes of essays grown out of a conference on the translator’s voice at school, held by the international research group Voice in Translation at the University of Wrocław in 2013. The articles in this volume draw on rich case studies of such well-known children’s classics as the Grimms’ fairy tales, Pinocchio, Timur and his Squad, the Petit Prince, and Harry Potter. Through an innovative focus on the role of the translator’s voice in the creation, circulation and reception of literary translations in diverse cultural contexts, these articles contribute new knowledge about the many literary, cultural and pedagogical issues raised by the preparation and use of translations in schools. Table of Contents / Table des mati è res:Anna Bednarczyk, Soviet Literature in Primary Schools in the People's Republic of Poland: Arkady Gaidar's Timur and His Squad as an Example of Political School Readings , 1-31Anca-Andreea Chetrariu, Diverses facettes de la traduction et de l'adaptation du Petit Prince pour les jeunes lecteurs roumains , 33-55Jadwiga Cook, La voix du traducteur et l'image de la Grande-Bretagne dans les traductions française et polonaise des aventures de Harry Potter , 57-78Eliza Pieciul-Karmińska, Grimm's Children's and Household Tales in Polish translations: a voice of a translator , 79-100Justyna Łukaszewicz, Cuore de De Amicis en polonais : une voix de traducteur mise en évidence et en sourdine , 101-119Natalia Paprocka, Douze traducteurs sans voix ? Le Petit Prince à l'école polonaise , 121-149Claude Puidoyeux, Analyse de quatre traductions de Le Avventure di Pinocchio : quelle lisibilité pour la poétique du texte de Collodi? Quelle audibilité pour la voix du traducteur ? , 151-178

Elżbieta Skibińska, Magda Heydel, Natalia Paprocka (dir.), La voix du traducteur à l'école /The Translator'sVoice at School , vol. 1: Canons

$
0
0
Référence bibliographique : Elżbieta Skibińska, Magda Heydel, Natalia Paprocka (dir.), La voix du traducteur à l'école /The Translator'sVoice at School , vol. 1: Canons , Éditions québécoises de l'oeuvre, collection "Vita Traductiva, 5", 2015. EAN13 : 9782924337011. Le rôle de la traduction dans la médiation culturelle est particulièrement important dans le domaine de lalittérature jeunesse. Les traductions permettent aux jeunes lecteurs de connaître des œuvreslittéraires du monde entier et de s'ouvrir à la différence culturelle. Toutefois, aux mains d'uneinstitution de socialisation, la traduction peut menerà ladistorsion,à lamésentente età ladissension. Partant d'un éventail de contextes culturels, les articles réunis dans ces volumesaident, de façon remarquable, à comprendre comment les traductions littéraires sontutilisées à l'école,à decouvrirquels critères historiques, idéologiques, politiques et pédagogiques affectent lechoix des œuvres étudiées, età saisirà quel point peuvent varierles canons d'œuvres étrangères ainsi que leur placedans le curriculum. The cultural mediation role of translation is particularly vital in the context of literature for childrenand young adults. Translations can provide an opportunity for young readers to access literary worksfrom around the world and develop a positive outlook about cultural difference. However, when usedby an institution of socialisation, it can also become a tool of distortion, misunderstanding anddivision. Working from a variety of cultural contexts, the articles in this volume make a keycontribution to understanding how literary translations are used at school, what historical,ideological, political and pedagogical criteria affect the choice of works studied, and how schoolcanons of foreign works and their place in the curriculum can vary. Table of Contents / Table des matièresElżbieta SKIBIŃSKA, À la recherche de la voix du traducteur à l’école , 1-15Cecilia ALVSTAD, The Translator’s Voice in Norwegian Upper Secondary Education: How Subject Curriculum, Teacher Training, Textbooks and National Examinations Prepare the Reception of Translated Literary Texts at School , 17-47Marie-ChristineANASTASSIADI, Maria PAPADIMA, Textes traduits dans les manuels de littérature de l’enseignement secondaire en Grèce , 49-75Marta KAŹMIERCZAK, Translated literature: In and Out of the School Canon , 77-108EmiliaŻYBERT-PRUCHNICKA, The Greek paideia in Modern Poland: The Place of Ancient Greek Literature in Polish , 109-128Magda HEYDEL, “Translation Makes Something Happen.” Why Include Translation in Secondary School Programmes , 129-148Dorota MICHUŁKA, Translations and Adaptations of Children’s Literature as a Preparation for the Dialogue of Cultures: A Study of Polish Textbooks for Grades 4 to 6 in the period 1999-2010 , 149-173Mavina PANTAZARA, La littérature grecque classique et sa traduction en contexte scolaire en Grèce , 175-199Elena GAVRILOVA, Proposer la traduction littéraire en option au lycée: une étude de cas , 201-218

Anonyme, Mademoiselle S. Lettres d'amour 1928-1930

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/68737.jpgANONYMES Mademoiselle S.. Lettres d'amour 1928-1930 Présenté par Jean-Yves Berthault Coédition Gallimard / Versilio Hors série Littérature, Gallimard Parution : 21-05-2015 264 p. ISBN : 9782070149483 «Il n’y a pas de phrases, si éloquentes soient-elles, qui puissent exprimer toute la passion, toute la fougue, toute la folie, que contiennent ces deux mots notre amour. Nous goûtons à de telles extases qu’on serait inhabile à les vouloir conter!» Cette correspondance érotique des années 20, découverte par hasard par Jean-Yves Berthault, ancien ambassadeur, dévoile la folle passion d'une femme pour son jeune amant. Un trésor épistolaire écrit dans une langue recherchée, souvent crue et d’une grande modernité. L’audace des mots, la transgression, s’imposent en même temps que celles des gestes, et si Mademoiselle S. nous fait partager ses fantasmes les plus fous, elle nous révèle avant tout une magnifique et tragique histoire d’amour.

The NCSA 2016 Emerging Scholars Award &NCSA 2016 Article Prize

$
0
0
The NCSA 2016 Emerging Scholars Award The Nineteenth Century Studies Association (NCSA) is pleased to announce the 2016 Emerging Scholars Award. The work of emerging scholars represents the promise and long-term future of interdisciplinary scholarship in 19th-century studies given to an outstanding article or essay published within five years of the author's doctorate or other terminal degree. Entries can be from any discipline focusing on any aspect of the long 19th century (the French Revolution to World War I); they must be published in English or be accompanied by an English translation , and by a single author. Submission of essays that are interdisciplinary is especially encouraged. Entrants must be within five years of having received a doctorate or other terminal professional degree, and must have less than seven years of experience either in an academic career, or as a post-terminal-degree independent scholar or practicing professional. Only articles physically published between January 1, 2014 and December 31, 2014 (even if the citation date of the journal is different) are eligible for the 2016 Emerging Scholar Award. Articles published in any scholarly journal, including on-line journals, or in edited volumes of essays are eligible and may be submitted either by the author or the publisher of a journal, anthology, or volume containing independent essays. In any given year, an applicant may submit more than one article for this award. The winning article will be selected by a committee of nineteenth-century scholars representing diverse disciplines. Articles submitted to the NCSA Article Prize competition are ineligible for the Emerging Scholars Award. The winner will receive $500 to be presented at the annual NCSA Conference in Lincoln, Nebraska, April 16-18, 2016. Deadline for submission is July 1, 2015. Send electronic PDF submissions to: Professor JillMarie Murphy, Chair of the Emerging Scholars Award murphyj@union.edu Please note that applicants must verify date of actual publication for eligibility and provide an email address so that receipt of their submissions may be acknowledged. --- NCSA 2016 Article Prize The Nineteenth Century Studies Association (NCSA) is pleased to announce the 2016 Article Prize, which recognizes excellence in scholarly studies from any discipline focusing on any aspect of the long 19th century (French Revolution to World War I). The winner will receive a cash award of $500 to be presented at the Thirty-seventh Annual NCSA Conference, Lincoln, Nebraska, April 16-18, 2016. Articles published between January 1, 2014 and December 31, 2014 are eligible for consideration for the 2016 prize and may be submitted by the author or the publisher of a journal, anthology, or volume containing independent essays. The submission of essays that take an interdisciplinary approach is especially encouraged. The winning article will be selected by a committee of nineteenth-century scholars representing diverse disciplines. Applicants are encouraged to attend the conference at which the prize will be awarded. Send one PDF file electronically of published articles/essays, including the publication’s name/volume/date etc. to the chair of the committee at the following email address: Grenierk@citadel.edu. Queries and submissions should be addressed to Professor Katherine Haldane Grenier. Applicants must verify date of actual publication for eligibility, and one entry per scholar or publisher is allowed annually. Essays written in part or entirely in a language other than English must be accompanied by English translations. Deadline for submission is July 1, 2015.
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live




Latest Images