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Les langues de Sade (Genève)

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VENDREDI 27 ET SAMEDI 28 FÉVRIER 2015 Les langues de Sade Colloque organisé par l'EHESS (Ph. Roger) et l'UNIGE (M. RUEFF) Que le libertinage soit un « fait de langage » paraît peu contestable. Sade ne fait pas exception, mais sa singularité est ailleurs : dans la coexistence de « mille autres langages » avec les langages, eux-mêmes « polychromes » (Barthes), de ses libertins. Le texte sadien en est tressé. D’où sa tension, comme d’une corde ou d’un câble. D’où aussi sa munificence : c’est d’une cornucopia que coule cette inlassable écriture. On associera dans ce colloque la question des « langues de Sade » (celles qu’il connaît, qu’il aime, qu’il pratique : le français, le provençal, l’italien) à celle des « langages » qui traversent son écriture : logique, gourmand, libidinal, esthétique, pénal, etc. Et l’on prêtera l’oreille à l’étrange phrase sadienne, à sa grammaire, à sa diction, à sa cadence, avant d’interroger, en miroir, la manière dont les langues étrangères – allemand, arabe, anglais, chinois, espagnol, hongrois, italien, japonais ou russe – s’emploient à rendre avec des bonheurs divers cette étrangeté. En quelles langues parle Sade ? Quelles langues parlent en Sade ? Comment les autres langues le font-elles parler ? Telles sont, en somme, les trois questions que nous nous poserons au cours de ces journées. Vendredi 27 février salle B111 Matinée 9h00 Accueil 9h30 Introduction générale, Philippe Roger et Martin Rueff I. La langue de Sade Présidence : Marian Hobson (Queen Mary University of London) 10h00 La langue dans Isabelle de Bavière, Chantal Thomas (CNRS) 10h30 La phrase de Sade, Martin Rueff (UNIGE) 11h00 Discussion 11h15 Pause 11h30 Phrasé sadien et cadence du libertinage, Philippe Roger (CNRS, EHESS) 12h00 Sade et la langue provençale de son époque, Marc Dumas (écrivain) 12h30 Discussion 13h00 Déjeuner (Uni Dufour) Après-midi II. Logiques de Sade Présidence : Bronislaw Baczko (UNIGE) 14h15 La « grande boucherie », Jean-Claude Bonnet (CNRS) 14h45 Dévoiements sadiens, Guy Poitry (UNIGE) 15h15 Discussion 15h30 Pause 16h00 Sade et la chaîne du pénal, Michel Porret (UNIGE) 16h30 In Italia, Yves Hersant (EHESS) 17h00 Discussion et conclusion de la journée Samedi 28 février salle B111 Matinée 9h00 Traduire au xviiie siècle, traduire le xviiie siècle, Philippe Roger et Martin Rueff III: Sade en langues : une œuvre intraduisible? Présidence : Philippe Roger (CNRS, EHESS) 9h30 Le traducteur comme sado-masochiste, Stefan Zweifel et Michael Pfister (Zurich) 9h50 Sade, version hongroise, Ilona Kovács (Université de Szeged) 10h10 Discussion 10h30 Pause 10h50 Sade en anglais : les malheurs de la traduction, Will MacMorran (Queen Mary University of London) 11h10 Sade en espagnol, Lydia Vazquez (Université du Pays Basque) 11h30 La réception italienne de Sade : quelques introductions d’écrivains à ses traductions, Daniela Gallingani (Université de Bologne) 11h50 Discussion 12h30 Déjeuner Après-midi Présidence : Martin Rueff (UNIGE) 14h30 De Justine à Jûstîn … ou les infortunes de la réécriture en arabe, Claire Savina (Institut français du Proche-Orient) 14h50 Sade chez Minski : traductions russes du marquis, Irina Okuneva (docteur, EHESS) 15h10 Discussion 15h30 Pause 15h50 Traduire La Philosophie dans le boudoir en japonais : de quelques difficultés rencontrées, Kazuhiko Sekitani (Kwansei Gakuin University) 16h10 Quelques remarques sur la réception de Sade en Chine, Laure Zhang (UNIGE) 16h30 Discussion 17h00 Traducteurs, encore un effort ! Table ronde avec les participant-e-s de la journée 18h00 Clôture du colloque Comité scientifique Brenno Boccadoro (UNIGE), Jean-Claude Bonnet (CNRS), François Jacob (Institut et Musée Voltaire, Genève), Michel Porret (Université de Genève), Mariafranca Spallanzani (Université de Bologne), Jean Starobinski (Université de Genève). Ce colloque bénéficie du soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique, du Département de langue et de littérature françaises modernes, de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève et de la Société académique de Genève.

M. Biard, La Liberté ou la Mort

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//www.fabula.org/actualites/documents/67289.jpgMichel Biard, La Liberté ou la Mort. Mourir en député (1792-1795) Paris: Tallandier 8 janvier 2015, 368 pages23,90 eurosISBN:9791021007314 Présentation de l'éditeur Entre 1792 et 1795, 86 membres de la Convention nationale ont eu une mort non naturelle. Comment sont décédés ces hommes dont la devise était « La Liberté ou la mort » ? Sous le couperet de la guillotine ? Assassinés ? Suicidés ? En prison, en mission ou en déportation ? Pendant deux siècles, l’historiographie s’est emparée de cette question politiquement sensible, avec des visions partisanes : ici favorables aux Girondins, là aux Montagnards, parfois hostiles aux deux. Fondé sur des archives inédites, l’ouvrage présente les rouages juridiques qui ont permis ces éliminations politiques. Le Peletier et Marat sont aussi deux cas célèbres, assassinés en 1793, puis entrés au Panthéon. Mais qui connaît tous les autres itinéraires particuliers ? Plus complexes, ils sont révélés par les sources policières, judiciaires et médicales, et donnent chair au récit. Au fil des chapitres, Michel Biard s’interroge sur les origines et les conséquences de ces morts brutales. Il offre une vision neuve des luttes politiques et des épurations successives de la Convention au temps de la « Terreur ».

L. Mauvignier, Visages d'un récit

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//www.fabula.org/actualites/documents/67283.jpgL. Mauvignier, Visages d'un récit Paris: Capricci 2015, 128 pages19 eurosISBN:979-10-239-0048-4 Présentation de l'éditeur En 2009, j'ai commencé à travailler à l’écriture d’un scénario qui prenait pour point de départ la réapparition d’une jeune fille disparue dix ans plus tôt. Le scénario ne verra jamais le jour. Entre le renoncement à son écriture et le film que nous avons réalisé avec Othello Vilgard, Tout mon amour a connu de nombreuses transformations : un scénario, une pièce de théâtre et, par un étrange détour, un film. Ce livre, Visages d’un récit , est l’histoire de ces multiples variations autour d’une fiction, comme une sorte de carnet de voyages écrit à posteriori pour tenter de comprendre le processus à l’œuvre dans ces glissements d’une forme à l’autre. L. M. Cet ouvrage contient également un entretien entre Laurent Mauvignier et Othello Vilgard ainsi que le DVD du film Tout mon amour .LAURENT MAUVIGNIER est auteur de plusieurs romans, dont Apprendre à finir (2000), Des hommes (2009), Autour du monde (2014). Il a écrit pour la télévision et pour le théâtre. Ce que j’appelle oubli (2011) a été porté à la scène par Denis Podalydès et mis en ballet par Angelin Preljocaj, qui montera en 2015, à Avignon, un texte inédit de Laurent Mauvignier. OTHELLO VILGARD est auteur de films expérimentaux dont 9 Images d’un Lion en Mouvement ,High ,Terrae , et, plus récemment Amor . Au théâtre, il a réalisé plusieurs films à partir de mises en scène d’Éric Vigner, pour lequel il a aussi été créateur sonore. Il est aujourd'hui metteur en scène ( Trois ruptures , de Rémi De Vos, en 2014).

G. Cerri, Poétique de Platon

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//www.fabula.org/actualites/documents/67279.jpgG. Cerri, Poétique de Platon Traduit par Myrto Gondicas. Préface de Bruno Gentili. Paris: Les Belles Lettres, coll. "L'âne d'or" février 2015ISBN:978-2-251-42054-725,50 euros Présentation de l'éditeur Les rapports de l'oral et de l’écrit dans la culture grecque ancienne; le traitement du mythe par Platon, envisagé principalement du point de vue de son projet politique ( République ,Lois ); l’examen critique, par ce philosophe, des différents types de connaissance: si ces thèmes sont connus, Giovanni Cerri s’en empare et les croise avec une problématique toute contemporaine, celle de la communication et de ses enjeux (éthiques, pédagogiques, politiques et poétiques). Cette approche lui permet de jeter une lumière nouvelle sur l’oeuvre platonicienne et, au-delà, sur la culture grecque ancienne, bâtissant des ponts entre cette culture et la nôtre. Giovanni Cerri, né en 1940, est antiquisant, historien de la littérature et de la philosophie; il a enseigné à Naples, puis à Rome. Son champ d’études couvre un vaste domaine, de la Grèce archaïque à Rome et aux auteurs néo-latins, d’Homère à Dante, de la comédie ancienne aux théories de la communication. A l’égal de Bruno Gentili (qui a préfacé cet ouvrage), il montre un intérêt prédominant pour l’histoire culturelle, avec un accent particulier sur les questions de la réception et de la transmission. Myrto Gondicas est helléniste et traductrice (Eschyle, Euripide, Aristophane).

G. Peureux, La Muse satyrique (1600-1622)

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//www.fabula.org/actualites/documents/67284.jpgG. Peureux, La Muse satyrique (1600-1622) Genève: Droz, coll. "Les Seuils de la Modernité" décembre 2014ISBN: 978-2-600-01853-138,90 euros Présentation de l'éditeur Une série de recueils collectifs de poésie satyrique (satire inspirée de la figure du satyre grec), brutale à l’égard des victimes qu’elle se donnait, grivoise, obscène, érotique ou pornographique, parut en France entre 1600 et 1622: cinquante-trois volumes (rapidement édités, de manière souvent négligée), environ mille six cents poèmes et cent cinquante poètes identifiables envahirent en peu de temps le m0arché de la librairie. A partir de la notion d’effets de recueils, c’est-à-dire en réfléchissant aux poèmes à partir de leur insertion dans des séries (de thèmes et motifs, de textes, de recueils) et des différents effets produits par la masse imprimée, Guillaume Peureux analyse dans cet ouvrage la manière dont la satyre produit sa propre légitimité dans le champ poétique. L'auteur examine aussi les discours ou représentations qu’elle véhiculeafin de se donner les moyens de proposer des pistes d’interprétation pour cet événement littéraire révélateur d’une crise de la poésie et, peut-être, de la masculinité au seuil de la modernité.

D. Jouanna, Les Grecs aux Enfers

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//www.fabula.org/actualites/documents/67290.jpgD. Jouanna, Les Grecs aux Enfers. D'Homère à Epicure Paris: Les Belles-Lettres 201525 eurosISBN:9978-2-251-44527-4 Présentation de l'éditeur On imagine souvent les enfers des anciens Grecs comme un lieu immuable et sans histoire. Erreur! La représentation de cet autre monde ne cesse d'évoluer au cours des siècles. C’est l’invention progressive de l’univers infernal que retrace ici Danielle Jouanna – un univers omniprésent dans l’imaginaire des poètes et des philosophes et dans la vie quotidienne des Grecs. Rien n’est fixé pour l’éternité dans ce monde de l’au-delà: ni les critères d’orientation des morts, ni leurs juges – si tant est qu’il y en ait –, ni les voyages que l’âme doit accomplir avant de parvenir à sa destination finale, ni la « vie » qu’elle y mènera. Autant de représentations de plus en plus complexes que de méditations sur la mort, depuis Homère et les poètes tragiques jusqu’à Platon, en passant par les adeptes de l’orphisme et des cultes à mystères. Mais l’âme est-elle vraiment immortelle? Ne disparaît-elle pas en même temps que le corps? Ou, si elle survit, est-elle vouée à un cycle indéfini de réincarnations – sous quelle forme, d’ailleurs? Dès le vie siècle avant notre ère apparaît la tentation du scepticisme, qui culminera avec Épicure. Cependant, obstinée et sans cesse résurgente, la croyance en la survie de l’âme résistera toujours à la tentation du doute. Danielle Jouanna , agrégée de l’Université, a consacré à l’antiquité grecque son enseignement et ses recherches. Elle a transmis sa passion à ses élèves de classes préparatoires (khâgne et hypokhâgne) à Strasbourg, puis à Versailles. Auteur de nombreux manuels scolaires et universitaires, elle a aussi publié des ouvrages remarqués comme Aspasie de Milet, égérie de Périclès (Prix Diane Potier-Boès 2006 de l’Académie Française) et L’Europe est née en Grèce (2009).

Symposium 'Literary Transnationalism(s)

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In recent approaches to literary studies we notice a turning away from an (almost) exclusive attention to national literatures in favor of a variety of "transnational" approaches. One may here think of world literature and geocriticism, but also of the so-called "-phone" studies, i.e. anglophone, francophone, hispanophone, or lusophone, but increasingly also sinophone and other linguistically-inspired categories, often from a postcolonial perspective, in the case of literatures in European languages, but sometimes also from an "imperial" point of view, as has sometimes been argued with respect, precisely, to sinophone developments. But it is equally possible to consider not necessarily linguistically but rather culturally, historically, or geographically related areas such as "Europe," the Americas (often now referred to as "hemispheric America"), the Caribbean or the Mediterranean, the Atlantic or the Pacific Rim, the Indian Ocean, or the Silk Road. There is room for both synchronic and diachronic reflections on any or all of these approaches. The conference will bring together a number of leading international theoreticians, critics and literary historians of (a number of) the various developments sketched under the "theme of the conference": David Damrosch (Harvard), Djelal Kadir (PennState), Longxi Zhang (Hongkong), Svend Erik Larsen (Aarhus), Hans Bertens (Utrecht, President ICLA), Ottmar Ette (Potsdam), César Domínguez (Santiago de Compostela), Jean Bessière (Sorbonne), Elleke Boehmer (Oxford), and several others have already confirmed their participation: However, we also want to offer Belgian and other European colleagues the opportunity to test their own insights, theories and proposals in an intensive exchange of views with these internationally recognized authorities. At the same time the international experts will be invited to not only consider their own specialty, but to at least partially adopt a meta-stance, reflecting on their own approach next to and in relation to the other approaches highlighted. Paper proposals (25 minutes) to Dagmar.Vandebosch@arts.kuleuven.be and/or theo.dhaen@arts.kuleuven.be , preferably as soon as possible but in any case at the latest by 15 March 2015 .

Literature and the Press (19 th -21 st centuries): New Media, New Stakes, New Challenges

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Literature and the Press (19 th -21 st centuries): New Media, New Stakes, New Challenges (in French and English) Friday, March 6, 9:30-5:15 p.m.: Conference (La Maison française of NYU, 16 Washington Mews, New York) 9:30 a.m.: Introduction by Ed Berenson (NYU) and Marie-Eve Thérenty (Université de Montpellier) 9:45-11:15 a.m.: The petite presse Patricia Mainardi (CUNY), “The Invention of the Illustrated Press in France” Alain Vaillant (Université Paris-Ouest-Nanterre), “La modernité, invention médiatique” Moderated by Claudie Bernard (NYU) 11:30-1:00 p.m.: Women and journalism Rachel Mesch (Yeshiva college): “Belle Epoque Women’s Magazines through the Prism of American Cultural Studies” Marie-Eve Thérenty (Université de Montpellier): “Journalistes scandaleuses dans les années 1930” Moderated by Stéphane Gerson (NYU) 2:00-3:30 p.m.: International journalistic circulations Guillaume Pinson (Université Laval), “Le système francophone de l’information au XIXe siècle” Catherine Nesci (UCSB), “Berlin/Paris: feuilleton, reportage et modernités critiques (1840-1930)” Moderated by Vincent Debaene (Columbia University) 3:45-5:15 p.m.: New media and journalism Elizabeth Emery (Montclair State University): “The Performance of Authorial Intimacy in the Age of InformationTechnology” Adeline Wrona (Université Paris-Sorbonne, Celsa): “Chroniquer la justice, entre presse, littérature et journal intime: les blogs de journalistes judiciaires, réinvention du fait divers?” Moderated by Frédéric Viguier (NYU) Organized by Marie-Eve Thérenty. Co-sponsored by NYU’s Institute of French Studies , RIRRA21 research center (Université de Montpellier) and medias19 .

"Au large des grands livres. Sur F. Moretti", par F. Coste (laviedesidees.fr)

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//www.fabula.org/actualites/documents/67300.jpg"Au large des grands livres", par Florent Coste, le 25 février 2015 sur laviedesidees.fr Théoricien de la littérature, Franco Moretti rassemble dans un livre non encore traduit en français dix articles prônant une révolution méthodologique des études littéraires. Plutôt que de lire, Moretti propose d’expérimenter avec la littérature. Recensé: Franco Moretti, Distant Reading , Verso, Londres –New York, 2013. 244 p. Franco Moretti est un professeur de littérature comparée, passé par Columbia et aujourd’hui à la tête du Stanford literary Lab. Il est l’un des théoriciens littéraires italiens les plus connus aujourd’hui. Dans Distant Reading, un recueil qui a reçu en 2013 le National Book Critics Circle Award, il met tout son sens de la provocation au service d’une révolution méthodologique des études littéraires. Montrant la vigueur de son style théorique, il pose des questions dont le littéraire pourrait difficilement faire l’économie. Distant reading rassemble dix des articles les plus fameux et les plus abrasifs que Moretti ait écrits depuis une vingtaine d’années – notamment dans les colonnes de la New Left Review. Chacun se trouve introduit par une courte notice de la main de l’auteur, contribuant à chaque fois à une mise en perspective réflexive tout à fait utile. Les pièces de ce recueil questionnent les présupposés géographiques et cartographiques de nos histoires littéraires, s’inscrivent dans une controverse vivifiante sur la «littérature mondiale» et visent, enfin, à fonder une approche quantitative de la littérature. Le tout oscille sans solution de continuité entre une forme de darwinisme littéraire et une approche marxiste, dans un souci permanent de réconcilier histoire littéraire et théorie littéraire. Lire ou télécharger la suite sur laviedesidees.fr…

L'oeuvre rebelle de Jacques Prévert

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Conférence "L'oeuvre rebelle de Jacques Prévert" par Carole Aurouet, Maître de conférences Habilitée à diriger des recherches à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée Textes lus par la compagnie PMVV - Le Grain de sable, Philippe Müller et Vincent Vernillat Réservation indispensable au 09 62 27 68 26 La conférence sera suivie de la projection des "Enfants du paradis" réalisé par Marcel Carné à partir d'un scénario de Jacques Prévert. Samedi 7 mars 2015 à 19h, à l'occasion des 70 ans de la sortie du film et dans le cadre du 17e Printemps des poètes, dont le thème est "L'insurrection".

D'une guerre à l'autre (littérature de jeunesse)

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Journée d'étude «D’une guerre à l’autre» Vendredi 20 mars 2015, Institut International Charles Perrault L’année 2014 aura été marquée par les commémorations du centenaire des débuts de la Première Guerre mondiale, l’année 2015 est celle du soixante-dixième anniversaire de la fin de la Seconde. Comment l’édition pour la jeunesse se saisit-elle de ces occasions de (re)présenter ces conflits et leurs enjeux – politiques, idéologiques, etc. – aux enfants et aux adolescents, par le biais de l’album, du roman ou du documentaire ? Plus généralement, de quelle façon la littérature de jeunesse, en France et ailleurs, sensibilise-t-elle le futur citoyen aux thématiques de la guerre, de la mémoire et de la réconciliation ? Telles sont les questions que nous aborderons au cours de cette journée. 9h30 Accueil 9h45 Rose-May Pham Dinh , IICP, Université Paris 13: Ouverture 10h Anne Schneider , IICP, Université de Caen : « Les grands conflits racontés aux enfants » 10h30 Discussion 10h45Pause 11h Philippe Godard , auteur aux éditions De La Martinière Jeunesse de La Guerre de 14-18 racontée aux enfants (2014) et La Guerre de 39-45 racontée aux enfants (février 2015) : «Le documentaire pour la jeunesse sur les deux Guerres mondiales» 12h15 Discussion 12h40 Déjeuner libre 14h Entretien avec Christian Lehmann, auteur à l’École des loisirs de la trilogie pour adolescents No pasarán, le jeu (1996), Andreas, le retour (2005) et No pasarán, endgame (2012). 15h15 Discussion 15h40Pause 15h55 Rose-May Pham Dinh : «La guerre, ici et ailleurs : enjeux mémoriels comparés » 16h40 Discussion et conclusion 17h Fin Tarifs et bulletin d'inscription sur le site de l'IICP.

L'adresse et l'argument : Levinas et la philosophie analytique

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Colloque International L’ADRESSE ET L’ARGUMENT :LEVINAS ET LA PHILOSOPHIE ANALYTIQUE A l'initiative de la Société internationale Emmanuel Levinas (SIREL), en collaboration avec New York University - Paris Soutiens: Program University Fund, Région Ile de France,la Société Intermèdes, DAAD A partir d’une réflexion philosophique, politique et sociale, fondée sur l’analyse de la subjectivité cartésienne, l’intentionnalité husserlienne, la responsabilité spécifique de la pensée juive, Emmanuel Levinas a produit l’une des rares philosophies originales du XXe siècle. Sa nouveauté consiste dans l’abandon des modalités traditionnelles du fondement de l’éthique dans l'ontologie, ou dans la rationalité comme telle, ou dans une téléologie de l'humain. L’éthique, en tant que porteuse du sens ultime de la rationalité, de l'humain et de l'être, devient dès lors philosophie première. Loin de se restreindre à un usage interne à la phénoménologie, ce bouleversement évacue l'ontologie comme horizon du sens. Ainsi, une dimension essentielle de la philosophie européenne est-elle déplacée, et par là l’approche de ses domaines traditionnels. La philosophie analytique et celle de Levinas ne trouvent-elles pas dans leur commune remise en cause de l’ontologie un terrain de rencontre, d’approfondissement ou de critique réciproque? L’Autrement qu’être, cette sortie du processus de l’être chez Levinas, se veut sens de l’humanité de l’homme et non description de l’humain. Il en émerge une subjectivité non-solipsiste, dialogale. A ce titre, elle est susceptible de solliciter la philosophie analytique comme traitement épistémologique du langage, jusque dans ses développements les plus fins, telle sa reconnaissance de la rationalité des émotions. Il conviendrait donc, pour la première fois, d’étudier simultanément ces deux approches de la philosophie, d’explorer leur entretien, dont voici, sans présomption d’exhaustivité, quelques thèmes possibles et déjà abordés par des penseurs des «deuxrives». Le langage :La tradition analytique structure la philosophie du langage en deux courants, l’un privilégiant la référence au monde, l’autre plus proche du second Wittgenstein, soulignant l'usage socialisé des mots et les jeux de langage exprimant des «formes de vie». Levinas pour sa part, désigne par le terme Dit toute structure grammaticale du langage, qu'elle soit logico-référentielle ou socialisée, pour l'opposer au Dire , c'est-à-dire à l'adresse à autrui qui précède tout contenu de signification. Levinas offre-t-il ainsi une entrée sur la compréhension et l'interprétation exprimable par la philosophie analytique ? Les philosophies pragmatiques d'Austin et de Cavell ont-elles une façon de saisir la notion de Dire ?La morale: La philosophie analytique organise la philosophie morale selon des familles d'approche (éthique et méta-éthique, déontologisme, théorie des vertus, utilitarisme, contractualisme, intuitionnisme ...) tandis que la philosophie morale de Levinas relève simultanément des catégories utilisées par plusieurs de ces familles. Levinas en appelle autant à l'émotion éthique qu’il sollicite une forme d'éthique intuitionniste et de commandement imprescriptible propre aux éthiques du devoir. Symétriquement, des traces du pour-autrui apparaissent dans l'utilitarisme, et certains contractualismes manifestent des aspects de la question lévinassienne du tiers. Levinas ignore les lignes «analytiques» de partage de la pensée éthique. Faut-il en conclure que sa philosophie est incompatible théoriquement avec l'approche analytique? Ou bien cette dernière peut-elle recevoir et critiquer la morale lévinassienne ? La politique: Pour Levinas, le champ politique se mesure à l'ouverture ou la fermeture de l'ordre juridique (l'État et ses institutions) à la relation éthique. La démocratie se reconnaîtrait à l'aptitude du droit à entendre la détresse d'autrui et corriger la justice. Comment la philosophie analytique prend-elle en compte la détresse d'autrui ? Le «principe de différence» de Rawls (les inégalités sont acceptables si elles profitent aux plus démunis) ou le contractualisme de Scanlon, par exemple, sont-ils une manière de répondre à l'insupportable ? Ou bien la souffrance relève-t-elle toujours d'une expérience en première personne qui ouvre des droits, mais non d'une sensibilité à autrui ouvrant des devoirs, comme c'est le cas pour Levinas, ce qui questionne la liberté? L'esthétique: Une question de l'esthétique analytique est de savoir quand il y a art, quand quelque chose fonctionne on non comme de l'art. Il y a alors débat interne sur ce que l'art fait ou est, sur l'autonomie de l'œuvre, sur l'expérience esthétique (expression, impression, jugement…). La réflexion lévinassienne n’envisage l’art que sous l’angle de ses enjeux éthiques. L'œuvre d'art s'y caractérise par son indifférence au monde et à autrui : elle nous enferme dans une forme immuable qui se fait destin et nous porte ainsi à l'irresponsabilité. L’art ne se pense-t-il qu’à travers ses usages ou sa portée éthique? Le religieux : Pour Levinas, le judaïsme ne relève pas d'un discours sur l’origine de l’être et du monde mais sur le sens en tant qu'il est normatif. A ce titre, il se détache de tout mysticisme. Il ne serait pas inconcevable de nous demander si et comment le religieux est une référence partagée par Levinas et Wittgenstein ainsi que certains philosophes analytiques par opposition à ceux qui (tel Russell) le rejettent dans le mystique incompatible avec la logique. De plus l'observance juive ne serait-elle pas l’illustration de l'indissociabilité des faits et des valeurs soutenue par un certain pragmatisme (Putnam)? Cette confrontation à la réalité temporelle ne contribue-t-elle pas à briser l’unité mystique issue de la primauté du bien selon Russell? Intervenants: FloraBastiani,EvaBuddeberg,Pascal Delhom,Elise Domenach,CorinneEnaudeau,MartinGak,SandyGoodhart,JoelleHansel, KevinHouser,ShojiroKotegawa,MichaelMorgan,Michel Olivier,SorenOvergaard,Isabelle Pariente-Butterlin, Corinne Peluchon,ArkadyPlotninsky,Jean-François Rey, Jean-Michel Salanskis, David Uhrig,AndrewWilshere,AnnaZielinska

Cette langue est-elle la mienne ? Plurilinguisme et migrations dans la littérature de langue française

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Colloque international Universidade de Coimbra – FaculdadedeLetras 19 & 20 mars 2015 [19 mars] Amphithéâtre IV 08.30 Accueil 09.00 Ouverture 09.15 Conférence d’ouverture [Présentation: Maria de Jesus Cabral] Dominique Combe (École Normale Supérieure / France) : «Autour du Monolinguisme de l’autre– Derrida et Khatibi » 10.00 Pause-café 10.30-11.45: Séance 1a Amphithéâtre IV [Président de séance: João da Costa Domingues]SimonaModreanu (Univ. Alexandru Ioan Cuza de Iasi / Roumanie): «Andreï Makine et la structure identitaire bifide»Olga Anokhina (CNRS-ENS / France): « Vladimir Nabokov et la langue française »Thibaut Chaix-Bryan (Univ. Paris 3/ France): «La langue de Georges-Arthur Goldschmidt. Une écriture de l’exterritorialité » 10.30-11.45 : Séance 1b Salle TP2 [Président de séance: Ana Maria Alves]Imène Fatmi (Univ. d’Alger II/ Algérie) : « Parler de soi dans la langue de l’Autre? Problématique de la langue dans l’œuvre d’Assia Djebar »Hélène Barthelmebs (Univ. Paul-Valéry – Montpellier 3 / France) «Assia Djebar et Malika Mokkeddem. L’écriture comme lieu de composition des identités nationales et genrées »Saadia Cheikh (Univ. de Mostaganem / Algérie) : « Hybridité linguistique et culturelle dans les romans de l’écrivain algérien Abdelkader Djemai » 11.45-13.00: Séance 2a Amphithéâtre IV [Président de séance: Isabelle Simões Marques]Kahina Bouanane (Univ. d’Oran / Algérie) : « Lorsque la langue devient une absence/présence: fracture et (dé)construction/cas de: Je ne parle pas la langue de mon père de Leila Sebbar »Mouna Malek (Univ. Chouaib Doukkali-El jadida / Maroc): «Saphia Azzeddine: Jeux et Enjeux de la rencontre dans Confidences à Allah et Mon père est femme de ménage »Ioana Marcu (Univ. de l’Ouest de Timişoara / Roumanie): «L’écriture des écrivaines «intrangères» à la «périphérie» de la norme » 11.45-13.00 : Séance 2b Salle TP2 [Président de séance: João da Costa Domingues]Laurence Kucera (Univ. Paul Valéry, Montpellier 3 / France): « Traversées linguistiques et déplacements géographiques: voix d’écrivains en exil »Rose-Marie Volle (Univ. de Franche-Comté / France): « Akira Mizubayashi – Une langue venue d’ailleurs. Écrire son expérience de l’autre langue. Écrire dans l’autre langue »Mohamed Radi (Univ. Aljouf Université / Arabie Saoudite): « L’image de l’autre dans Le gone du Chaâba d’Azouz Begag » 13.00 Déjeuner libre 14.30: Conférence plénière Amphithéâtre IV [Présentation: Marta Teixeira Anacleto] Azouz Begag (Institut français du Portugal) : «Le français des Uns et le français des Autres: trafic de français en banlieue » 15h15 – 16.30: Séance 3a Salle TP2 [Président de séance: Fanny Mahy]Chadia Chambers-Samadi (Augustana College à Rock-Island, Illinois / USA): « Brèves de Leïla Sebbar: La nouvelle au service de la rencontre dans un contexte de migration »Fayçal Sahbi & Mehdi Souiah (Univ. Paris 8 / France & Univ. d’Oran 1 / Algérie): « Raconter sa société dans la langue de «l’Autre». À propos du rapport de la jeune génération d’écrivains algériens francophones à ses langues»Ilhem Kazi Tani & Lounis Zakia (Univ. de Boumerdes / Algérie) : «Métissage des langues et transgressions dans le langage des cités à travers l’univers romanesque de Rachid Djaidani » 15.15 – 16.30: Séance 3b Amphithéâtre IV [Président de séance: Maria do Rosário Mariano]Fatima Zohra Dali youcef (Univ. Abou Bakr Belkaid / Algérie): «Le discours de l’autre et la découverte de contrées littéraires chez Chateaubriand dans l’œuvre Voyage en Amérique »Mohamed Ouhadi (Univ. Moulay Ismail, Meknès / Maroc): «Aspects de l’hétérogénéité stylistique et culturelle dans Les Mille et Une Nuits , contes arabes d’Antoine Galland» 16.30 Pause-café 16.45–18.00: Séance 4a Salle TP2 [Président de séance: Maria de Jesus Cabral]Cristina Zanoaga-Rastoll (Univ. Lyon 3 / France) : «Les langues des tropismes chez Nathalie Sarraute »Ârash Aminian Tabrizi (Univ. d’Oxford / Angleterre) : « Événement(s) de la langavenir Hélène Cixous et Jacques Derrida s’écrivent »Triki Waffa (Univ. de Tunis / Tunisie): « L’architecture interne d’une«bi-langue» Chamoisienne » 16.45–18.00: Séance 4b Amphithéâtre IV [Président de séance: Marta Teixeira Anacleto]Thierry Ozwald (Univ. de Limoges / France) : « À propos d’Edouard Glissant et son Traité du Tout-Monde »Isabelle Simões Marques (Univ. Aberta / Portugal) : « La littérature francophone l’est-elle vraiment? »Maria de Jesus Cabral (Univ. de Coimbra / Portugal) : « La poésie rémunère le défaut des langues»: Mallarmé et les symbolistes de langue française » 18.00 Projection de film Amphithéâtre IV « Tango Libre » (2012) de Frédéric Fonteyne (WBI - Wallonie Bruxelles Internationale) 20.00 Dîner du colloque [sur inscription] [20 mars] 09.15-10.30 Séance 5a Amphithéâtre IV [Président de séance: Isabelle Simões Marques]Naziha Benbachir (Univ. Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem / Algérie): «Plurilinguisme et changement de langue : cas des écrivains arabophones algériens»Hassan Moustir (Univ. de Rabat / Maroc): « Cette langue qui fourche. Éléments d’une contre-poétique chez Jean-Luc Raharimanana »Noëlle Mathis (Univ. Stendhal Grenoble 3 / France) : « Écrire (entre) ses langues: une approche plurilingue des textes de Driss Chraïbi et Wajdi Mouawad » 09.15-10.30 Séance 5b Salle TP2 [Président de séance: José Domingues de Almeida]Sarah Kouider Rabah (Univ. Blida 2 / Algérie): «Le moi en mosaïque: parcours autobiographique et interculturel, le cas de Rosie Pinhas-Delpuech dans Suites byzantines »Mamadou Faye (Univ. Cheikh Anta Diop, Dakar / Sénégal): « Le Dédale des disciples de Rémy Tissier: entre «hétérarchie» linguistique et transgressivité littéraire »Fanny Mahy (Univ. de Porto / Portugal) : « Poétique de l’altérité culturelle, linguistique et sociale dans Le papillon et la lumière , et autres contes de Patrick Chamoiseau » 10.30 Conférence plénière Amphithéâtre IV [Présentation: Joana Vieira Santos] Marie Treps (CNRS, Paris/France) : «Promenade dans une Europe sérieusement toquée de mots français» 11.15 Pause-café 11.30-13.00: Séance 6a Amphithéâtre IV [Président de séance: Maria de Jesus Cabral]José Domingues de Almeida (Un. de Porto / Portugal): « La (vio)langue de Jean-Pierre Verheggen: style, identité et génétique »Fatiha Kaid (Univ. Paris 8 / France) : « Plurilinguisme ou effets de baroque dans la littérature maghrébine de langue française»Christine Ramat (Univ. d’Orléans / France): «Plurilinguisme et altérité dans le roman francophone: «une po-éthique» du monstrueux?» 11.30-13.00 : Séance 6b Salle TP2 [Président de séance: João da Costa Domingues]Sara Collie (Univ. de Bordeaux Montaigne / France): «‘Exil Subjectif’: Language, Origins and Becoming Nomadic in the work of Nancy Huston, Linda Bouraoui and Linda Lê »Britta Benert (Univ. de Strasbourg / France): «Plurilinguisme et migrations dans Nord Perdu de Nancy Huston »Nahida Guellil (Univ. de Tlemcen / Algérie): « Les figures de l’exil dans les discours littéraires de Nina Bouraoui et Leila Houari »Loucif Badreddine (Univ. de Khenchela / Algérie): « La météorologie du sensible chez Nina Bouraoui » 13.00 Déjeuner libre 14.30 – 15.45: Séance 7a Amphithéâtre IV [Président de séance: Noëlle Mathis]Abla Matalah (Univ. d’Angers / France) : «Une recherche qualitative sur les trajectoires migratoires des migrants: du recueil des observables à l’analyse des données »Chantal Dompmartin-Normand (Univ. Toulouse Jean Jaurès / France) : «Écrivains plurilingues et étudiants de FLE: rencontres et résonnances »Odome Angone (Univ. Complutense de Madrid / Espagne): «Langue-frontière ou langue-franche, l’héterolinguisme dans la narrative afropéenne et cubanoaméricaine: Léonora Miano et Cristina García, deux écrivaines hybrides»Ana Maria Alves (Instituto Politécnico de Bragança / Portugal): «Semprun et ses langues- outils de survie, de mémoire face à l’exil » 14.30–15.45 : Séance 7b Salle TP2 [Président de séance: Maria João Simões]Béla Khabeishvili (Univ. d’Etat Ivané Javakhishvili, Tbilissi / Géorgie) : «Lesapprochestraductives dutexte littéraire»Julia Holter (CNRS-ENS / France): « Les deux corps du traducteur littéraire »Chiara Lusetti (Univ. degli Studi di Milano / Italie): « Plurilinguisme et échange enrichissant dans les deux versions, arabe et française, de Junun de Jalila Baccar »Orianne Guy (Univ. Rennes 2 / France): «Réalité identitaire au travers des langues dans Le Bleu des abeilles de Laura Alcoba » 15.45 Pause-café 16.15 : Conférence de clôture Amphithéâtre IV [Présentation: Isabelle Simões Marques] Lise Gauvin (Université de Montréal / Canada) : «Statut de la parole et traversée des langues chez Assia Djebar»

Alexandre Dumas, Voyage en Russie (Préface de M. Brix)

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//www.fabula.org/actualites/documents/67287.jpgAlexandre Dumas, Voyage en Russie Préface de Michel Brix Paris : Éditions Bartillat, 2015. EAN 9782841005789. 831 p. Prix 22EUR. Présentation de l'éditeur : En 1858 et 1859, Alexandre Dumas effectue un long voyage de Paris à Astrakhan, sur la rive nord de la mer Caspienne. Au total Dumas s’embarque pour un périple de neuf mois qui le mènera également au Caucase, objet d’un autre recueil d’impressions. Dans sa préface, Michel Brix rappelle les affinités du créateur du Comte de Monte-Cristo avec le monde russe: «Alexandre Dumas était, à l’évidence, ravi de l’occasion qui lui était ainsi offerte de voir la Russie. Il y a toujours eu chez lui ce qu’on peut appeler un “tropisme” russe, qui devait tôt ou tard déboucher sur un voyage. Enfant, déjà, il avait été frappé par la vue des Cosaques et des Kirghis (peuple de Russie méridionale) arrivant en France, à la fin de l’Empire. Plus tard, jeune dramaturge volant de succès en succès, il apprend que ses pièces sont jouées à Saint-Pétersbourg, parfois l’année même de leur création à Paris (ainsi Henri III et sa cour , Antony et Kean ). Pourquoi ne pas aller recevoir en personne les applaudissements, là-bas?» Livre passionnant, écrit quelques années après le voyage lui-même, ce récit d’aventures compte parmi les plus grands livres de Dumas. Il contient nombre de portraits, notamment de tsars, et de considérations sur la civilisation russe qui conservent aujourd’hui encore toute leur pertinence.

L'œuvre littéraire de Calixthe Beyala : une écriture de rupture et d'engagement

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L’Université de Youndé 1 et son Recteur, la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines et le Doyen de la Faculté Le Département de Littératures et civilisations africaines et le Chef de département Organisent, du 13 au 15 décembre 2015 Un hommage à l’écrivaine franco-camerounaise CALIXTHE BEYALA et un colloque international sur le thème: L’œuvre littéraire de Calixthe Beyala: une écriture de rupture et d’engagement Dès la parution du premier roman de Calixthe de Beyala, C’est le soleil qui m’a brûlée, en 1987, le ton est donné. Ce ton est d’emblée polyphonique, car se mêlent dans une «cacophonie», sorte de colloque à l’ancienne, la voix des détracteurs et celle des admirateurs. Une nouvelle voix qui s’élève attire la curiosité, provoque des prises de position, surtout quand elle dévoile de façon brutale et crue un univers qu’on a toujours abordé à mots couverts. S’il est vrai que, par la suite, la carrière littéraire de Calixthe Beyala est ponctuée de nombreuses polémiques, celles-ci peuvent-elles suffire à étouffer l’impact de sa plume et de sa pensée dans l’univers des lettres et, surtout, dans les instances de défense des droits des femmes à travers le monde ? Les prix littéraires obtenus signent leur encouragement à une écrivaine prolixe dont le mérite est de soulever, presque avec témérité, dégageant une subjectivité extrême dans ces écrits et s’engageant totalement dans les causes qu’elle défend, les dysfonctionnements d’une société patriarcale et phallocratique. Si l’Afrique est sa principale cible, elle n’en est pas la seule, car les antagonismes entre hommes et femmes apparaissent comme un invariant universel. De même, dès le premier roman, les signaux de ruptures s’amoncellent. Aussi, s’installant principalement au cœur de la lutte de la femme, révolutionnant l’écriture féminine et féministe, Calixthe Beyala permet une nouvelle orientation des études sur elle-même, en tant qu’écrivaine, mais surtout sur la femme, thème-sujet de son écriture. Et si, dès la parution de ce premier roman, l’écrivaine franco-camerounaise met en scène des corps déchus, abîmés et déchirés, ceux des femmes anéanties dans la prostitution, non seulement elle ouvre la voie à une vision plus cruelle et sordide du sort de l’être féminin, mais son écriture se fait également cri, un hurlement d’indignation et de colère d’où jaillit un nouveau langage et d’où s’élève une revendication, celle de la spécificité du langage féminin. Ce nouveau langage «tout féminin» s’assortit d’une thématique spécifiquement féminine, car le dessein de la romancière est de créer, à terme, une nouvelle image de la femme. Le présent colloque-hommage se propose de relire l’œuvre de Calixthe Beyala à travers les axes de réflexion suivants:Spécificité stylistique et particularité esthétiquela fonction de l’espacela relation espace-tempsl’érotisation de l’écriturel’écriture romanesque et transgénéricitéla violence du langageles mutations linguistiques (entre le français et les langues africaines)l’écriture de la rupturel’onomastique et significationle lexique de Beyalala symbolique des personnagesfragments et écriture fragmentaire…Thèmes structurateursl’expression du malaise postcolonialun féminisme engagéla réappropriation du corps de la femmela question de la maternitél’enfant et l’enfancela vision du continent africain/et du mondel’univers féminin vs l’univers masculin…les formes d’engagement chez BeyalaBeyala et la culture betiBeyala, la connaissance de l’univers culturel et traditionnel betiLa revendication et la revalorisation de la singularité africaine…Beyala et l’écriture postcolonialela notion d’identités plurielles et d’hybriditéla posture de l’entre-deux (entre l’Europe et l’Afrique)le «moi» et «l’Autre»(la notion d’altérité)Beyala et l’écriture migrante…La réception de l’œuvre de Beyalal’insertion des œuvres de Beyala dans les programmes scolaires et universitairesl’œuvre de Beyala et la critiqueBeyala: écrivaine de la diasporaLes instances de légitimation et les prix littérairesBeyala: une ambassadrice de la littérature et de la culture africaines/ noirestempêtes et controverses autour de l’œuvre de Calixthe Beyala…La liste des axes est loin d’être exhaustive. Les propositions sont attendues au plus tard le 31 août 2015. Elles comprendront: une proposition de communication de 500 mots (mots-clés compris), une notice bio-bibliographique d’une dizaine de lignes, adressées à l’adresse suivante : littafric@gmail.com

Contamination et transposition des modèles génériques (Nancy)

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Journées d’étude – Nancy – EA 7305 LIS Lundi 29 – Mardi 30 juin 2015 Contamination et transposition des modèles génériques Appel à communications Les études récentes consacrées aux «genres de travers» comme celles menées par Dominique Moncond’huy et Henri Scépi montrent l’intérêt porté aux démarcations et aux frontières des genres. Elles prolongent à leur façon le débat qui alimente la réflexion théorique depuis Benedetto Croce, sur la pertinence des genres. Mais elles laissent entendre aussi que la répartition des œuvres littéraires en genres, quoi qu’elle soit remise régulièrement en question, continue de servir de référence à toute analyse structurelle de texte. Ces journées d’étude entendent prendre en compte les frontières entre les genres non pas tant comme limites d‘extension du genre ou si l’on préfère, comme outil distinctif générique, que comme principe d’écart permettant l’évolution générique. Elles s’appuieront sur deux pratiques qui semblent le lieu même de cet écart: la contamination et la transposition telles qu’elles apparaissent dans les pratiques scripturales de la littérature européenne du Moyen Âge au XXI e siècle. La contamination en littérature procède d’une altération des caractéristiques génériques due à l’influence d’éléments extérieurs (un genre littéraire différent, l’iconographie, la musique ou le témoignage historique). C’est pourquoi, si elle peut amener à fondre deux œuvres en une comme elle le faisait dans l’Antiquité, elle est plus généralement représentée dans les arts et la littérature par une interpénétration des influences. Elle est «la marche du cavalier» que décrit Chklovski, principe fondateur de toute histoire générique car l’hybridation permet une transformation à l’intérieur du genre ou la reconduction des caractéristiques d’un genre à l’autre. La transposition, impliquant originellement une permutation dans le champ de la rhétorique ou de la linguistique où elle fut employée, réalise en littérature le transfert d’un texte dans un nouveau cadre, générique, iconographique ou musical, en se subordonnant aux codes de représentation de ce nouveau support. En ce sens, elle ne peut être confondue avec le calque, l’ampliation en général ou la transposition partielle. Elle suppose de considérer comme le fait Benoît Tate, qu’elle est «l’expression par excellence du déplacement». Elle peut être réduite à une transcription comme l’envisagent les traductions tronquées à la manière de Houdar de la Motte. Le plus souvent, dans sa réalisation la plus élevée, elle participe d’une «hypertextualité» plus riche, d’une créative et nécessaire trahison, par la «dénaturation» de son modèle. Les enjeux de la réflexion pourraient donc être les suivants: quels liens s’établissent entre contamination et transposition? Comment la transposition renouvelle-t-elle le modèle générique? Quel rôle joue la contamination dans l’évolution d’un genre? Comment la découverte de ces procédés modifie-t-elle nos pratiques d’analyste? Il sera important de favoriser des approches qui auront soin de montrer les glissements interdisciplinaires (du texte historique à la correspondance, de la peinture à la poésie, de la tragédie à la poésie, etc.) ainsi que leur réinvestissement continu dans l’histoire du genre: par exemple, les caractéristiques de la pastorale dramatique que repère le Tasse appliquées au roman engendrent-elles définitivement un infléchissement du genre vers l’analyse du sentiment? Sans être restrictifs, les axes suivant pourraient donc être privilégiés: 1. L’analyse des modalités de transmission: il s’agira d’examiner l’influence des éléments extérieurs dans la transgénéricité, de considérer l’antériorité des modèles et les va-et-vient opérés entre écarts, réemploi et reprise normative, y compris dans une dimension axiologique: la contamination est-elle morale? quelle valeur a-t-elle? 2. L’étude des processus de transfert: on se demandera comment réduction, condensation, fragmentation, sélection, éclatement ou à l’inverse amplification et développement peuvent intervenir dans la transposition et nourrir les pratiques scripturales. 3. Le décodage des déformations imposées au modèle générique: l’analyse des changements intervenus amène à reconsidérer le rôle du contexte, de la visée esthétique, philosophique ou politique que veut se donner le propos littéraire. Comité d’organisation :Pérette-Cécile Buffaria, Pascale Mougeolle. Comité scientifique :Claire Badiou-Monferran, Sylvie Camet, Elsa Chaarani-Lesourd, Alain Génetiot, Alain Guyot, Elise Montel-Hurlin, Pascale Mougeolle. EA7305 LIS, Littératures, Imaginaire, Sociétés ,Axe «La fabrique du texte». Lieu : Nancy Université de Lorraine, UFR ALL, CLSH, 3, place Godefroy de Bouillon BP 13397 54015 Nancy Cedex Soumission des propositions :Les propositions de communication (3000 signes espaces compris) seront assorties de quelques éléments bibliographiques, d’une brève notice biographique de leur auteur et envoyées avant le lundi 30 mars 2015 aux trois adresses suivantes: pascale.mougeolle@univ-lorraine.fr buffaria@gmail.com elise.montel-hurlin@univ-lorraine.fr Droits d’inscription : 20 euros par personne La publication des actes est à l’étude.

Actualité de la recherche en radiolittérature (France, XX e-XXI e siècles)

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Deuxième journée annuelle de rencontre organisée par le Centre de recherche RIRRA 21 de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 (EA 4209) et l'Institut universitaire de France. Montpellier (France), vendredi 12 juin 2015. Le programme de recherche «Les écrivains et la radio en France (XXe-XXIe s.)» du RIRRA 21 étudie les pratiques, les poétiques, les itinéraires d'écrivains travaillant pour et/ou à la radio en France à partir des années Vingt, comme journalistes aussi bien que comme auteurs. Si le terrain des médias est exploré de longue date par les historiens et chercheurs en sciences de l'information et de la communication, les approches littéraires de la radio restent encore assez marginales et disséminées. La deuxième Journée annuelle de rencontre organisée à Montpellier propose aux chercheurs en littérature écrivant ou publiant sur le sujet (chercheurs confirmés, jeunes chercheurs, doctorants...), de se retrouver pour échanger sur leurs travaux récents ou en cours et pour confronter ou croiser leurs projets. Les propositions de prise de parole, d'une dizaine de lignes, préciseront le cadre institutionnel et le statut actuel (inédit ou publié; récent, en cours ou en projet) des recherches qui seront évoquées. Elles seront accompagnées d'une liste des travaux et publications en radiolittérature. Journée sans public et détendue. Les tours de parole seront de quinze minutes. Langue d'échange: français. Frais de transport à la charge des intervenants. Frais de séjour pris en charge par les organisateurs. Responsables : Pierre-Marie Héron (Montpellier 3, IUF), Céline Pardo (Paris-Sorbonne)

Déclaration du CNESER sur l’état budgétaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France (23/02/2015)

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Déclaration du CNESER sur l’état budgétaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France (23/02/2015) Le CNESER a adopté la résolution suivante par 47 voix pour,1 voix contre, 2 abstentions et 1 refus de vote. : Le CNESER dénonce fermement l’attitude du ministère consistant à reporter une nouvelle fois l’étude de la répartition des moyens des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Prenant prétexte d’une analyse des fonds de roulement des universités, le ministère confirme son peu d’attachement aux avis des membres de la communauté universitaire sur l’état budgétaire de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, entretenant par la même l'inquiétude des personnels et des étudiants quant aux conséquences des restrictions budgétaires annoncées. Suite à l’annonce du ministère de mobiliser les fonds de roulement des établissements d’enseignement supérieur présentant un caractère “hors-norme” au titre du redressement des comptes publics, le CNESER s’inquiète que les fonds de roulements des établissements deviennent petit à petit la base systématique des discussions budgétaires. Si certains fonds de roulement peuvent apparaître en effet comme importants, ils ne sont pas forcements gages d’une bonne gestion. Le CNESER rappelle que les fonds de roulement doivent être prioritairement dédiés à des investissements utiles à la modernisation des établissements, au bon fonctionnement des équipes pédagogiques, à la réussite des étudiant-e-s et à la réalisation des programmes de recherche, et qu’ils ne sauraient être considérés comme un trésor caché dans lequel le ministère pourrait piocher allègrement. D'ailleurs, la mission conjointe de l'Inspection générale des finances et de l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, spécialement diligentée à cet effet, a peiné à identifier les fonds de roulement qui pourraient être ponctionnés. Le CNESER demande solennellement au ministère de ne pas brider les budgets de fonctionnement et d’investissements indispensables et à la qualité de notre modèle public d’enseignement supérieur et de recherche ! Dans un contexte d’incertitude budgétaire provoquant une tension forte chez les personnels et les étudiant-e-s, le CNESER demande au ministère de ne pas rajouter de la panique à l’inquiétude. Aussi, le CNESER demande-t-il au ministère d’être clair sur ses intentions et d’agir avec transparence dans le respect du dialogue social : • Quels établissements seraient concernés par cette ponction ? • Quels seraient les critères retenus ? • A quel montant s’élèverait cette ponction pour chacun de ces établissements ? • Comment ces fonds seraient-ils réinjectés dans le fonctionnement des universités ? • Cette ponction serait-elle reconduite en 2016 et en 2017, et si oui, à hauteur de quel montant? Selon quels critères ? Le CNESER rappelle au ministère les engagements du candidat Hollande de faire de la jeunesse sa priorité. Ces engagements ne peuvent se limiter à un investissement dans les aides sociales étudiantes et à quelques emplois supplémentaires le plus souvent gelés dans certains établissements, mais doivent se traduire par des solutions pragmatiques et ambitieuses, permettant aux étudiants d’avoir accès aux meilleures conditions de réussite et d’études, et aux personnels de voir leurs conditions de travail substantiellement améliorées et pérennisées. Le CNESER exige que les moyens soient donnés aux établissements pour le maintien des formations et des postes dans le respect des statuts des personnels. Le CNESER appelle donc à l’urgente nécessité d’un investissement public fort et durable dans l’Enseignement supérieur et la Recherche ainsi qu’à la sanctuarisation des programmes 150, 231 et des programmes relatifs à la recherche, comme le demandent l’ensemble des OS. A cet effet, il demande dans l’immédiat l’allocation de tous les moyens nécessaires à l’ESR.

Communiqué de la Conférence des présidents d'université (CPU) sur l'état budgétaire des universités

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Déclarations de la CPU et du CNESER sur l’état budgétaire des universités http://www.cpu.fr/actualite/declarations-de-la-cpu-et-du-cneser-sur-letat-budgetaire-des-universites/ A la suite de la CPU plénière du 19 février 2015, la Conférence des présidents d'université a publié le communiqué suivant : L’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche est affirmé comme une priorité de la Nation : au-delà des discours, des actes ! La jeunesse et l’enseignement supérieur et la recherche ont été érigés en priorités par la la Présidence de la République. Le nombre d’étudiants augmente chaque année d’1 à 2% et l’Etat réaffirme a raison l’objectif d'amener 50% d’une classe d’âge à un diplôme du supérieur. La demande sociale en matière de réussite et d’insertion professionnelle est légitimement de plus en plus forte et chacun convient que la recherche est un levier essentiel de l’innovation et de la croissance. Pourtant jamais le budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n’a été soumis à de telles pressions. Jamais la situation financière de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche n’a été aussi grave, du fait principalement de l’absence de compensation par l’Etat des charges transférées. Les universités, ces dernières années, se sont pourtant engagées dans des politiques responsables de saine et bonne gestion : elles ont réalisé les économies qui pouvaient être faites, ont procédé à des mutualisations de services et d’activités ; certaines d’entre elles, de plus en plus nombreuses, ont dû procéder à des fermetures d'options, à la non-exécution de travaux de maintenance, a des « gel de postes ». Malgré ces difficultés, elles ont œuvré à améliorer leur attractivité pour attirer et mieux accueillir les étudiants, pour mieux les accompagner vers la réussite académique et l’insertion professionnelle et accroitre leur rayonnement international. Elles ont aussi amplifié leurs partenariats avec le monde économique et les entreprises pour être à la fois actrices du développement économique des territoires et pour augmenter leurs ressources propres. Dans ce contexte, tout ce qui fragilise la structure financière des universités est porteur de risques extrêmement importants. La Conférence des Présidents d’Université réaffirme avec force son opposition à un prélèvement sur les fonds de roulement des établissements à hauteur de 100 millions d’euros. Cette somme qui correspond aux dépenses supplémentaires obligatoires en 2015 par rapport à 2014, non couvertes par le budget de l’Enseignement Supérieur (programme 150), doit être financée par d’autres moyens. La CPU rappelle que les fonds de roulement doivent être mobilisés pour l’investissement, alors même que, dans le cadre des Contrats de Plan Etat-Région, les fonds venant en soutien de la recherche et permettant d’assurer les travaux immobiliers, ne serait-ce que de mise en sécurité et conformité sont fortement diminués. Les fonds de roulement ne sauraient en aucun cas servir au fonctionnement courant des établissements ni être la solution pour répondre au besoin durable de financement récurrent des universités et écoles. La CPU s’est également associée à la déclaration du CNESER du 23 février sur l’état budgétaire de l’Enseignement budgétaire et de la Recherche en France.

Towards a British model of sociability: adaptation and opposition/Vers un modèle de sociabilitébritannique: dynamiques et conflits (Paris 13 Villateneuse)

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Vendredi 13mars 2015( 9h-18h15) - Université Paris 13. JOURNÉE D’ÉTUDE organisée par PLEIADE (Paris 13) et HCTI (UBO Brest) ,dans le cadre du projet international HIDISOC,«History and Dictionary of Sociability in Britain (1660-1832) »: ‘Towards a British model of sociability: adaptation and opposition’. ‘Vers un modèle de sociabilitébritannique: dynamiques et conflits’ ---- JOURNEE OUVERTE A TOUS ------ Programme 9h Welcome 9h15Keynote speaker : Elaine CHALUS (Bath Spa University, UK): 'A most Sociable & cheerful Eveng.': Considering Sociability Across a Female Life — Elizabeth Wynne Fremantle (1778–1857) 10h00Discussion Session 1: Exchanges, influences and oppositions Chair:Suzy HALIMI (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) 10h15 Helen PFEIFER (University of Cambridge, UK): Ottoman influences on British and French sociabilities. 10h40 Michèle COHEN (Richmond University / UCL, Institute of Education, UK): Accomplishments /arts d’agréments and sociability in France and England. 11h05Coffee break 11h25 Pierre-Yves BEAUREPAIRE (Université Nice-Sophia Antipolis): Circulations maçonniques croisées et appropriations culturelles entre Londres et Paris. 11h50 Elisabeth MARTICHOU (Université Paris 13): The Limits of Sociability in the French and English Royal Academies of painting. 12h15Discussion 12h30Lunch break Session 2: New social practices: towards a British model? Chair: Valérie CAPDEVILLE (Université Paris 13) 14h Markman ELLIS (Queen Mary University of London, UK): Tea-Table Sociability in early eighteenth-century Britain. 14h25 Annick COSSIC (UBO Brest): The British ‘sociable’ body in Tobias Smollett’s medical and travel writings. 14h50 Lawrence KLEIN (University of Cambridge, UK): ‘Mixed company’ in eighteenth-century Britain. 15h15Discussion 15h30 Coffee break Session 3: National representations of sociability Chair:Michèle Cohen (Richmond University / UCL, Institute of Education, UK) 15h50 Ioana GALLERON (UBS Lorient): Formes et sens de la sociabilité dans la comédie de mœurs et la ‘comedy of manners’ 16h15 Eric FRANCALANZA (UBO Brest): Les ‘Mémoires du comte de Grammont’ d'Hamilton (1713) ou la représentation d'une sociabilité ambiguë, entre France et Angleterre. 16h40 Alain KERHERVE (UBO Brest): Vers une sociabilité épistolaire britannique ? 17h05Discussion 17h20 Round table 18h15End ----- Lieu: Université Paris 13 UFR LSHS – Salle B203 99, av. J-B Clément 93430 Villetaneuse ---- Contacts: Valérie Capdeville: capdeville@iutv.univ-paris13.fr Annick Cossic: annick.cossic@univ-brest.fr Alain Kerhervé: alain.kerherve@univ-brest.fr ----- Site web: http://grisol.hypotheses.org
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