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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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Dickhaut, Liebenssemantik.Frühneuzeitliche Repräsentationen von Liebe in Italien und Frankreich

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Référence bibliographique : Dickhaut, Liebenssemantik.Frühneuzeitliche Repräsentationen von Liebe in Italien und Frankreich, Kirsten Dickhaut, collection "culturae", 2015. EAN13 : 9783447065658. Kirsten Dickhaut Liebessemantik Frühneuzeitliche Repräsentationen der Liebe in Italien und Frankreich I. Grundlagen kultureller Modellierung von Liebe Einstellung – Vorstellung – Darstellung Frauke Annegret Kurbacher Liebeseinstellung Zum Zusammenhang von Liebe und Haltung als Grundlage kultureller Modellierung Rudolf Behrens Die Vorstellung des Eros Imagination und Liebesgenese in der Literatur von Früher Neuzeit bis Romantik (Ficino, Du Plaisir, Marivaux, Foscolo) Kirsten Dickhaut Liebesdarstellung Ästhetische Modellierungen von Liebe und Narrativität in der Frühen Neuzeit II. Fiktionale Modellierungen Fiktionalisierungen christlicher Liebeskonzepte im Sinne der caritas ordinata Silke Segler-Messner Caritas Harald Nehr Seelenliebe ׀ amor spiritualis ׀ amour pur Kirsten Dickhaut Kytherische Liebe ׀ Liebe auf Kythera Liebesgestalten – Liebe gestalten Dietmar Rieger Fleischeslust und Liebe Stationen literarischer Semantisierung der carnalis cupiditas vom Mittelalter bis ins 18. Jahrhundert Gabriele Vickermann-Ribémont Liebe und Verführung Claudia Denk Illegitime Liebe Thomas Klinkert Gleichgeschlechtliche Liebe ׀ Sodomie Liebeskünste Bettina Full Erkenntniskritik und Dichtungstheorie Die Poetologie der Liebe in der spätmittelalterlichen und frühneuzeitlichen Lyrik Ulrich Pfisterer Kunst-Liebe ׀ Liebes-Kunst Roland Galle Supplementäre Liebe Zur Funktion des Porträts in Mathilde – La Princesse de Clèves – La Nouvelle Héloïse Jörn Steigerwald Galante Liebe Anhang Index nominum Index rerum Farbtafelteil

A. Calhoun, Montaigne and the Lives of the Philosophers. Life Writing and Transversality in the Essais

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Alison Calhoun, Montaigne and the Lives of the Philosophers. Life Writing and Transversality in the Essais Newark : University of Delaware Press, 2015, co-published with Rowman & Littlefield EAN 9781611494808 212p. Prix 70$ Présentation : In his Essais , Montaigne stresses that his theoretical interest in philosophy goes hand in hand with its practicality. In fact, he makes it clear that there is little reason to live our lives according to doctrine without proof that others have successfully done so. Understanding Montaigne’s philosophical thought, therefore, means not only studying the philosophies of the great thinkers, but also the characters and ways of life of the philosophers themselves. The focus of Montaigne and the Lives of the Philosophers: Life Writing and Transversality in the Essais is how Montaigne assembled the lives of the philosophers on the pages of his Essais in order to grapple with two fundamental aims of his project: first, to transform the teaching of moral philosophy, and next, to experiment with a transverse construction of his self. Both of these objectives grew out of a dialogue with the structure and content in the life writing of Plutarch and Diogenes Laertius, authors whose books were bestsellers during the essayist’s lifetime. Alison Calhoun is assistant professor of French at Indiana University.

Pourquoi tant d'animaux dans les livres pour enfants ? Avec Fl. Gaiotti et J. Coat

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Les personnages-animaux dont omniprésents dans la littérature. Mais sont-ils toujours des animaux dès lors qu'ils y acquièrent le statut de personnage ? Au-delà du miroir qu'ils tendent à notre propre humanité, qu'ont-ils à nous dire des rapports entre l'homme et l'animal ? Menée par Florence Gaiotti , maître de conférences en littérature, spécialiste de littérature de jeunesse. Janik Coat , graphiste et auteure-illustratrice. En partenariat avec l'École supérieure du professorat et de l'éducation de Bretagne. Plus d'informations sur : www.leschampslibres.fr

Religions, langues et cultures africaines à l'ère du numérique

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RELIGIONS, LANGUES ET CULTURES AFRICAINES À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE: LES RAPPORTS DE FORCES ET D’ÉQUILIBRE Coordonnateurs: Gratien Atindogbé, Julia Ndibnu-Messina Université de Buea: 25-27 mars 2016 APPEL À COMMUNICATIONS La religion, la langue et la culture ont toujours été au centre de la vie de l’homme, permettent à ce dernier de communiquer, et déterminent ses rapports avec le monde. La transmission de ces éléments centraux du quotidien de l’être humain s’est souvent opérée au travers de multiples instruments et moyens : le tam-tam, la radio, la télévision et aujourd’hui l’Internet. On a pu ainsi constater que l’islam, religion dominante au Maghreb, sert de support aux usages, habitudes et comportements quotidiens, même s’il y ajoute quelques rituels culturels traditionnels. En Afrique subsaharienne, le christianisme partage équitablement sa domination avec l’islam et d’autres religions traditionnelles. Dans les deux cas, les religions arabo-judéo-chrétiennes ne reconnaissent pas les rites dits «païens» et promettent l’enfer à leurs praticiens. Face à cette situation de conflits religieux, comment le pédagogue doit-il se comporter? Comment doit-il analyser les différentes voies d’extension des religions en Afrique francophone ? Faudrait-il oublier la tradition au profit de nouveaux acquis (dogmes religieux, Internet, propagande télévisée) ? En bref, quelle est la place/le rôle des chercheurs dans ce jeu d’intérêts sur fond de fanatisme déclaré ou subtile ? N’oublions pas que certaines politiques excluent l’enseignement de la religion à l’école pour des raisons de sécurité, de politique, d’idéologie et d’étiques. En fait, l’aspect religieux est souvent évité; or, il a un impact considérable sur les comportements des lycéens, des étudiants et des enseignants dans et hors de l’université. Faudrait-il proposer des guides culturels susceptibles de desservir l’enseignement de la linguistique et de l’anthropologie sociale et culturelle (en termes de valeur respectueuse des religions en place) ? En abandonnant toute culture au profit des nouveaux acquis religieux qui tendent pourtant aujourd’hui à inclure toutes les langues africaines pour une évangélisation réussie ou numérique, n’y aurait-il pas une certaine contradiction ? Le milieu francophone, utilise le français et les langues environnantes pour transmettre aussi bien les aspects culturels traditionnels que religieux et modernes. Il est donc riche en interactions et mixages linguistique et culturel. Les pays africains francophones n’auraient-ils peut-être pas un regard neuf/différent sur la cohabitation interreligieuse et interculturelle ainsi que sur la collaboration avec les autres peuples si les traditions enrichissantes compatibles avec les rites religieux majoritairement pratiqués étaient transmises à grande échelle et dans plusieurs langues africaines et en français? L’école ne pourrait-elle par être un socle de construction des connaissances identitaires, des connaissances interculturelles et plurilingues, de paix, d’enracinement réussi des jeunes et de propositions des solutions pour la résolution des conflits? Aujourd’hui, de nouvelles formes d’appropriation culturelle naissent. Parmi elles, on peut citer l’usage des TICE. Initiés ou non, les pédagogues veulent s’en servir. Sans se limiter au concept d’utilisation des TICE pour servir l’expansion religieuse, et qu’il faille conserver et transmettre à un grand nombre de jeunes certains aspects culturels traditionnels qui ne s’opposent pas à la religion la plus pratiquée dans une région, comment doit procéder un enseignant dans sa salle de classe ? Peut-il utiliser un moyen didactique plus actuel comme les outils numériques ? Si oui, comment ? Peut-il se limiter à l’EAD [1] ou adopter un moyen plus à la mode comme les CLOM [2] ? Quelle approche pourrait allier transmission en milieu francophone des aspects culturels traditionnels et religieux quand ce n’est pas interdit par la loi, enseignement à distance et suivi pédagogique ? Les universités pourraient s’inspirer de ces résultats pour approfondir la transmission des connaissances relatives aux valeurs traditionnelles et à l’usage des TICE, surtout que la religion et autres grandes organisations utilisent les technologies numériques de l'information et de communication (TNIC) pour élargir leurs domaines d’action. Nous encourageons des présentations qui touchent aux sujets suivants: Axe 1: Langues et religions - cohabitation harmonieuse entre religions païennes, arabo-judéo-chrétienne et français - circonstances d’usage des langues au cours des offices religieux - langues et offices religieux Axe 2: Religions, enseignement et TIC - rites païens, cérémonies religieuses arabo-judéo-chrétiennes et résolution des conflits religieux - cyber-religion - religions, TIC et enseignement - facteurs d’acculturation et moyens de remédiation Axe 3: Conservation culturelle et religion - religions et territorialité - traditions et religions Les résumés des communications comprendront 300 mots maximum accompagnés de 3 termes clés et des références bibliographiques. Ils seront soumis sous format WORD ou PDF en deux pages : la première contiendra le titre de la communication, le titre de l’axe choisi et du sous-axe, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse complète ; la seconde contiendra le titre de la communication et le texte du résumé. Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes: ju_messina@yahoo.fr et grat_atin@yahoo.com le samedi 30 avril 2015 au plus tard. Durée des présentations : 20 mn Langues : Français et anglais Inscriptions : sur place Étudiants: 5,000 Chercheurs : 15,000 Dates importantes : 30 avril 2015 : soumission des résumés 30 juin 2015 : notifications d’acceptation ou de rejet 25-27 mars 2016 : tenue du colloque 2017: Publication des actes du colloque Comité scientifiquePr Barnabé MBALLA ZE (Université de Yaoundé 1)Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé 1)Pr Jules Assoumou (Université de Douala)Pr Anatole Mbanga (Université Marien Ngouabi)Pr Thierry Soubrié (Université de Grenoble)Pr Jacques Ginetsié (IUFM d’Aix-Marseille)Pr. Bitjaa Kody (Université de Yaoundé I)Pr. Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)Prof. Gratien Atindogbe (Université de Buea)Pr. Evariste Ntakirumana (Université du Rwanda)Pr Bernard Mbassi (Université de Yaoundé I)Pr Ndongo Semengue (Université de Yaoundé I)Pr Clédor Nseme (université de Yaoundé i)Pr Pierre Fonkoua (Université de Yaoundé I)Pr Julia Ndibnu-Messina Ethé (Université de Yaoundé I)Pr Camille Ekomo (Université de Douala)Pr Gabriel Mba (Université de Yaoundé I)Pr Aboura Yamina (Université d’Oran)Pr Patrice Thiriet (Université Lyon 1)Pr Zino Seffadj (Université de la Formation continue, Alger)Pr Michael Apuge (Université de Maroua)Pr Vincent TANDA (Université de Maroua) Comité d’organisationPr Gratien G. ATINDOGBE (Université de Buea)Pr Julia NDIBNU (Université de Yaoundé I)Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé I)Pr Barnabé Mbala Ze (Université de yaoundé I)Pr Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)Pr Vincent TANDA (Université de Buea)Dr Cathérine Nsata Awoundja (Université de Yaoundé I)Dr Fasse Innocent (Université de Douala)Dr Esther Phubon (Université de Buea)Dr Wainkem Prasidia (Université de Buea)Sandrine Avoa (Université de Yaoundé I)Gael Yvette Bilounga (Université de Yaoundé I)Réné Pondi (Université de Yaoundé I)Lamago MerlinMarie paule Kougang (Université de Douala)Elvis Mboning (Université de Yaoundé I)Josianne Lingo (Université de Douala)Elisabeth Abang (Université de Douala) [1] L’ E.A.D. (E ole AD mininistration) est une interface WEB qui permet de faire l'administration de premier niveau de toutes les composantes du serveur Scribe : système, messagerie, utilisateurs, groupes,… Il offre également aux professeurs la possibilité de modifier leurs préférences, gérer les élèves, les groupes dont ils sont responsables… [2] Une formation en ligne ouverte à tous (FLOT), aussi appelée cours en ligne ouvert et massif (CLOM), cours en ligne ouvert à tous, cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie) ou cours en ligne ouvert aux masses (en anglais : massive open online course, MOOC), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées. Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants : dans le monde anglophone, il peut arriver que plus de 100 000 personnes soient réunies pour un cours. Coordonnateurs: Gratien Atindogbé, Julia Ndibnu-Messina Université de Buea: 25-27 mars 2016 APPEL À COMMUNICATIONS La religion, la langue et la culture ont toujours été au centre de la vie de l’homme, permettent à ce dernier de communiquer, et déterminent ses rapports avec le monde. La transmission de ces éléments centraux du quotidien de l’être humain s’est souvent opérée au travers de multiples instruments et moyens : le tam-tam, la radio, la télévision et aujourd’hui l’Internet. On a pu ainsi constater que l’islam, religion dominante au Maghreb, sert de support aux usages, habitudes et comportements quotidiens, même s’il y ajoute quelques rituels culturels traditionnels. En Afrique subsaharienne, le christianisme partage équitablement sa domination avec l’islam et d’autres religions traditionnelles. Dans les deux cas, les religions arabo-judéo-chrétiennes ne reconnaissent pas les rites dits «païens» et promettent l’enfer à leurs praticiens. Face à cette situation de conflits religieux, comment le pédagogue doit-il se comporter? Comment doit-il analyser les différentes voies d’extension des religions en Afrique francophone ? Faudrait-il oublier la tradition au profit de nouveaux acquis (dogmes religieux, Internet, propagande télévisée) ? En bref, quelle est la place/le rôle des chercheurs dans ce jeu d’intérêts sur fond de fanatisme déclaré ou subtile ? N’oublions pas que certaines politiques excluent l’enseignement de la religion à l’école pour des raisons de sécurité, de politique, d’idéologie et d’étiques. En fait, l’aspect religieux est souvent évité; or, il a un impact considérable sur les comportements des lycéens, des étudiants et des enseignants dans et hors de l’université. Faudrait-il proposer des guides culturels susceptibles de desservir l’enseignement de la linguistique et de l’anthropologie sociale et culturelle (en termes de valeur respectueuse des religions en place) ? En abandonnant toute culture au profit des nouveaux acquis religieux qui tendent pourtant aujourd’hui à inclure toutes les langues africaines pour une évangélisation réussie ou numérique, n’y aurait-il pas une certaine contradiction ? Le milieu francophone, utilise le français et les langues environnantes pour transmettre aussi bien les aspects culturels traditionnels que religieux et modernes. Il est donc riche en interactions et mixages linguistique et culturel. Les pays africains francophones n’auraient-ils peut-être pas un regard neuf/différent sur la cohabitation interreligieuse et interculturelle ainsi que sur la collaboration avec les autres peuples si les traditions enrichissantes compatibles avec les rites religieux majoritairement pratiqués étaient transmises à grande échelle et dans plusieurs langues africaines et en français? L’école ne pourrait-elle par être un socle de construction des connaissances identitaires, des connaissances interculturelles et plurilingues, de paix, d’enracinement réussi des jeunes et de propositions des solutions pour la résolution des conflits? Aujourd’hui, de nouvelles formes d’appropriation culturelle naissent. Parmi elles, on peut citer l’usage des TICE. Initiés ou non, les pédagogues veulent s’en servir. Sans se limiter au concept d’utilisation des TICE pour servir l’expansion religieuse, et qu’il faille conserver et transmettre à un grand nombre de jeunes certains aspects culturels traditionnels qui ne s’opposent pas à la religion la plus pratiquée dans une région, comment doit procéder un enseignant dans sa salle de classe ? Peut-il utiliser un moyen didactique plus actuel comme les outils numériques ? Si oui, comment ? Peut-il se limiter à l’EAD [1] ou adopter un moyen plus à la mode comme les CLOM [2] ? Quelle approche pourrait allier transmission en milieu francophone des aspects culturels traditionnels et religieux quand ce n’est pas interdit par la loi, enseignement à distance et suivi pédagogique ? Les universités pourraient s’inspirer de ces résultats pour approfondir la transmission des connaissances relatives aux valeurs traditionnelles et à l’usage des TICE, surtout que la religion et autres grandes organisations utilisent les technologies numériques de l'information et de communication (TNIC) pour élargir leurs domaines d’action. Nous encourageons des présentations qui touchent aux sujets suivants: Axe 1: Langues et religions - cohabitation harmonieuse entre religions païennes, arabo-judéo-chrétienne et français - circonstances d’usage des langues au cours des offices religieux - langues et offices religieux Axe 2: Religions, enseignement et TIC - rites païens, cérémonies religieuses arabo-judéo-chrétiennes et résolution des conflits religieux - cyber-religion - religions, TIC et enseignement - facteurs d’acculturation et moyens de remédiation Axe 3: Conservation culturelle et religion - religions et territorialité - traditions et religions Les résumés des communications comprendront 300 mots maximum accompagnés de 3 termes clés et des références bibliographiques. Ils seront soumis sous format WORD ou PDF en deux pages : la première contiendra le titre de la communication, le titre de l’axe choisi et du sous-axe, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse complète ; la seconde contiendra le titre de la communication et le texte du résumé. Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes: ju_messina@yahoo.fr et grat_atin@yahoo.com le samedi 30 avril 2015 au plus tard. Durée des présentations : 20 mn Langues : Français et anglais Inscriptions : sur place Étudiants: 5,000 Chercheurs : 15,000 Dates importantes : 30 avril 2015 : soumission des résumés 30 juin 2015 : notifications d’acceptation ou de rejet 25-27 mars 2016 : tenue du colloque 2017: Publication des actes du colloque Comité scientifiquePr Barnabé MBALLA ZE (Université de Yaoundé 1)Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé 1)Pr Jules Assoumou (Université de Douala)Pr Anatole Mbanga (Université Marien Ngouabi)Pr Thierry Soubrié (Université de Grenoble)Pr Jacques Ginetsié (IUFM d’Aix-Marseille)Pr. Bitjaa Kody (Université de Yaoundé I)Pr. Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)Prof. Gratien Atindogbe (Université de Buea)Pr. Evariste Ntakirumana (Université du Rwanda)Pr Bernard Mbassi (Université de Yaoundé I)Pr Ndongo Semengue (Université de Yaoundé I)Pr Clédor Nseme (université de Yaoundé i)Pr Pierre Fonkoua (Université de Yaoundé I)Pr Julia Ndibnu-Messina Ethé (Université de Yaoundé I)Pr Camille Ekomo (Université de Douala)Pr Gabriel Mba (Université de Yaoundé I)Pr Aboura Yamina (Université d’Oran)Pr Patrice Thiriet (Université Lyon 1)Pr Zino Seffadj (Université de la Formation continue, Alger)Pr Michael Apuge (Université de Maroua)Pr Vincent TANDA (Université de Maroua) Comité d’organisationPr Gratien G. ATINDOGBE (Université de Buea)Pr Julia NDIBNU (Université de Yaoundé I)Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé I)Pr Barnabé Mbala Ze (Université de yaoundé I)Pr Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)Pr Vincent TANDA (Université de Buea)Dr Cathérine Nsata Awoundja (Université de Yaoundé I)Dr Fasse Innocent (Université de Douala)Dr Esther Phubon (Université de Buea)Dr Wainkem Prasidia (Université de Buea)Sandrine Avoa (Université de Yaoundé I)Gael Yvette Bilounga (Université de Yaoundé I)Réné Pondi (Université de Yaoundé I)Lamago MerlinMarie paule Kougang (Université de Douala)Elvis Mboning (Université de Yaoundé I)Josianne Lingo (Université de Douala)Elisabeth Abang (Université de Douala) [1] L’ E.A.D. (E ole AD mininistration) est une interface WEB qui permet de faire l'administration de premier niveau de toutes les composantes du serveur Scribe : système, messagerie, utilisateurs, groupes,… Il offre également aux professeurs la possibilité de modifier leurs préférences, gérer les élèves, les groupes dont ils sont responsables… [2] Une formation en ligne ouverte à tous (FLOT), aussi appelée cours en ligne ouvert et massif (CLOM), cours en ligne ouvert à tous, cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie) ou cours en ligne ouvert aux masses (en anglais : massive open online course, MOOC), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées. Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants : dans le monde anglophone, il peut arriver que plus de 100 000 personnes soient réunies pour un cours.

La cartographie de l´espace : Les voyageurs de la Mer baltique et de la Méditerranéedu Moyen Âge au XIXe s.

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APPEL A CONTRIBUTIONS : ATELIERS DE RECHERCHE FRANCO-ALLEMANDS POUR JEUNES CHERCHEURS La cartographie de l´espace : Les voyageurs de la Mer baltique et de la Méditerranée du Moyen Âge au 19ème siècle Date prévue: 15/16 mai 2015 Lieu: Université Paul-Valéry Montpellier 3 Deadline : le 15 février 2015. L´intérêt que la recherche historique récente porte à la notion de «°l´espace°» est étroitement liée aux changements politiques, économiques et culturels qui dépassent dans le contexte de la mondialisation les processus traditionnels d'identification et de structuration de l'Etat national. L´objectif du colloque présenté ici est d´analyser au-delà des catégories traditionnelles de l´Etat nation, les conceptions et descriptions spatiales du passé qui se rapportent à la région de la Mer baltique et / ou la Méditerranée (ou à des espaces différement circonscrits tels le «°Nord°», le «°Sud°», le «°Levant°», etc.) tout en essayant de définir et de décrire ces espaces en tant que tels sur un plan historique, géographique et culturel. Dans le cadre d´un programme de mise en réseau de jeunes chercheurs, financé par l´Université franco-allemande, qui porte sur la perception de soi, de l´autre, de l´espace et de l´Etat dans la littérature de voyage de l´époque moderne, il s´agit d´une part de reconstruire autant que possible l´imaginaire spatial et les cartes mentales des voyageurs de l´époque moderne et d´analyser d´autre part les représentations iconographiques et cartographiques réelles utilisées ou réalisées par eux. L´espace est analysé ici moins dans sa délimitation étatique que dans sa définition et circonscription culturelle, linguistique, architecturale ou littéraire que l´on peut retrouver dans une grande variété de sources historiques. Voici quelques exemples d´approches thématiques possibles : représentations cartographiques dans la littérature de voyage ; cartes qui ont été utilisées ou dessinées par les voyageurs ou qui leur avaient été familiers ; représentations mentales de l´espace baltique et / ou méditerranéen comme expression de la littérature de voyage ; descriptions stéréotypées des réalités spatiales complexes; représentations iconographiques de conceptions spatiales ; approches architecturales et littéraires de l'espace en question, etc. Nous souhaitons également valoriser des recherches fondées sur des nouvelles technologies de géo-localisation et / ou de référencement cartographique tendant à lier les itinéraires et parcours des voyageurs à leurs représentations mentales de l'espace. Pourraient être abordées aussi la question de la portée politique et culturelle des définitions, perceptions et imaginations spatiales, des approches méthodologiques sur leur historicité, des analyses comparatives des deux espaces baltiques et méditerranéens ou la question de savoir de quelle manière la réflexion sur des espaces et identités éloignés a pu influencer l´autoperception des voyageurs dans leur environnement d´origine. Cet appel s’adresse aux historiens, aux historiens de l’art, aux littéraires et aux géographes qui privilégieront une approche historique tout en travaillant dans l’interdisciplinarité. Ouvert aux jeunes chercheurs, en particulier doctorants et post-doctorants, cet atelier l’est également pour les enseignants-chercheurs déjà confirmés qui s´intéressent à cette thématique. Les propositions de communication seront évaluées par le comité d’organisation. Les frais de voyage et de séjour sont pris en charge dans la limite des moyens financiers disponibles. Les communications devront être faites au choix en français, en allemand ou en anglais. Une publication des actes est prévue fin 2015. Une version écrite de votre communication devra donc être préparée dans un délai rapproché. Pour la sélection, nous vous demandons de nous envoyer avant le 15 février 2015 le titre de votre communication, accompagné d’un court résumé (une demi-page environ) et des mots clés. Une courte biographie serait également utile. Les candidatures sont à envoyer à : professeur Burghart Schmidt / Université Paul Valéry Montpellier 3, France / mailto:burghart.schmidt@univ-montp3.fr

Faire-valoir et seconds couteaux dans les mondes anglophones / Sidekicks and underlings (revue Essais )

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[ Scroll down for English text ]"Faire-valoir et seconds couteaux dans les mondes anglophones" Essais ,revue de l'École Doctorale « Montaigne-Humanités » (Université Bordeaux Montaigne, ex-Bordeaux 3), va publier un volume d'articles en anglais ou français sur le thème"Faire-valoir et seconds couteaux dans les mondes anglophones." Ce recueil d’articles se propose d'étudier les faire-valoir et les seconds couteaux dans la littérature, le cinéma, la culture populaire (bandes dessinées, séries télévisées, etc.), les arts et la civilisation des pays anglophones. Le rôle de second a une histoire longue et riche. Nombreux sont les faire-valoir déjà présents dans la culture classique, tel Agamemnon pour Ménélas ou Horatio pour Hamlet. Tout en évitant de nous livrer à de simples inventaires d’exemples, nous examinerons ce qui fait l’intérêt de ces appariements dissymétriques, les fonctions-clés des faire-valoir et des seconds couteaux: contrepoint comique, soutien fidèle du protagoniste, incarnation intradiégétique du public (spectateurs, lecteurs ou autres), ou encore persona intermédiaire qui tantôt ouvre des passages vers le héros, tantôt influe sur les façons dont le public accède au héros. Nous explorerons également la nature des liens spécifiques entre les faire-valoir et certains genres littéraires: le policier, la comédie, le fantastique, entre autres, recourent souvent aux faire-valoir. Nous étudierons aussi l’inscription de ce type dans la littérature populaire classique, où les faire-valoir, par leurs qualités «moyennes», font ressortir la flamboyance du héros. Les faire-valoir contribuent aussi à la construction de l’identité du héros lorsqu’ils remédient à un manque (on pense au Dr. Watson, contrepoint très humain d’un Sherlock Holmes trop souvent surhumain ou inhumain) ou font ressortir des côtés obscurs chez celui-ci. Architectes d’une dualité du moi, ils permettent une réflexion sur l’identité susceptible d’aboutir à des constructions inter-genre ( gender ) et inter-ethniques. Nous nous intéresserons également à ce que l’on peut considérer comme la mise en avant des faire-valoir et seconds couteaux sous ses formes contemporaines et la complexification du schéma qui en découle. Le rôle de faire-valoir prend dans ces cas-là la forme d’un masque discret et pratique, un leurre inoffensif qui dissimule des personnages ou des intérêts puissants. Les positions respectives de premier et second apparaissent dès lors non plus figées, mais interchangeables ou même réversibles. Ce schéma s’applique à la fiction quand des personnages secondaires font de l’ombre au héros voire l’éclipsent complètement. En histoire et en politique, les «numéros deux» s’inscrivent dans des positionnements stratégiques de base arrière pratique et protégée où une visibilité moindre s’accompagne fréquemment d’une plus grande liberté de mouvement. En politique, éminences grises et outsiders ( underdogs en bon anglais…) correspondent à des rôles spécifiques de numéro deux qui nous intéresseront autant que les configurations stratégiques où les positions de retrait mènent à la victoire. On peut finalement se demander si les faire-valoir et les seconds couteaux ne sont pas dans certains cas devenus des éléments de premier plan qui, dans les duos, peuvent se passer du héros, ne se définissent plus comme numéro deux mais comme nouveau numéro un; on pense, par exemple, aux films de Judd Apatow, dans lesquels une multiplicité de faire-valoir finit par coloniser le récit, diluant ainsi les conventions relatives aux héros. Une étude des nombreux cas où faire-valoir et seconds couteaux se retrouvent au premier plan nous permettra de penser leur réhabilitation contemporaine, leur prestigieux retour. Date limite d'envoi des propositions de 500 mots (avec court cv de 100 mots max.): 31 mars 2015. Adresser la proposition en fichier attaché à Nathalie.Jaeck@u-bordeaux-montaigne.fr, Jean-Paul.Gabilliet@u-bordeaux-montaigne.fr,Jeffrey Swartwood. "Sidekicks and underlings in English-speaking countries" Essais , the review sponsored byÉcole Doctorale « Montaigne-Humanités » (Université Bordeaux Montaigne, ex-Bordeaux 3), will publish an issue comprising papers in French or English about "Sidekicks and underlings in English-speaking countries." The purpose of this collection is to examine the role of sidekicks and underlings in English-language literature, film, popular culture, arts and civilization. The role of the second has a long, rich history and sidekicks can be traced back extensively (Agamemnon to Menelaus, Horatio to Hamlet): avoiding a mere inventory of case-studies, we will thus examine the interests of that unequal pairing, the crucial functions of sidekicks and underlings – from comic relief, to faithful support of the hero, to intradiegetic embodiment of the audience, a kind of intermediary persona variously mediating and modulating the access to the hero. We will also explore the nature of the specific links between sidekicks and genre fiction (it seems indeed that detective fiction, comedy, fantasy constitute favourable grounds to sidekicks), as well as the particular relevance of the figure in classic popular literature –sidekicks often playing the role of the lesser intelligent character in order to highlight the flamboyance of the hero. Sidekicks are also crucially a way to elaborate on the identity of the hero: sometimes supplying for a lack (Dr. Watson making Sherlock Holmes more humane for example), sometimes highlighting a specific, darker aspect of their counterpart. They introduce a duality in the self, and allow for a reflexion on the notion of identity, and may thus extend to inter-gender and inter-ethnic constructs. We will also be specifically interested in what could be called the modern prominence of sidekicks and underlings, and the complexification of the pattern. It first seems that the role of sidekick might well be a convenient unassuming mask, a harmless decoy to hide eminently powerful characters or interests, and that the respective positions in typical pairs are less static than it seems, more interchangeable, and reversible even. This pattern is valid both in fiction where secondary characters overshadow or even outdo the hero, and in history or politics: the position of the sidekick is indeed a strategic one, a sort of convenient, protected rear base that typically gives less visibility and thus more freedom. Eminences grises and underdogs in politics will also come under scrutiny, as well as the several strategies to minimise one’s position in order to better achieve domineering aims. It finally reads as if sidekicks and underlings had gradually gained ground, as if in some instances, they did not need a hero any more, and did not define themselves as the lesser character in a pair, but as the central focus – heroes being sometimes radically done up with – we might think for example of the Judd Apatow movies, that typically present the audience with a palatable collection of multiple sidekicks, that colonise the movies, and break the convention of the hero. Examining the many examples where sidekicks and underlings attract the limelight will enable us to reflect upon their modern rehabilitation, their glamorous return. Deadline: please email as attached filea 500-word proposal (+ 100-word resume) to Nathalie.Jaeck@u-bordeaux-montaigne.fr, Jean-Paul.Gabilliet@u-bordeaux-montaigne.fr,Jeffrey Swartwoodby March 31, 2015.

Voyages et voyageurs au Centre de la France :L’identité d’une région vue par ses visiteurs (XVI e-XX e s.)

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Colloque international Voyages et voyageurs au Centre de la France : L’identité d’une région vue par ses visiteurs (XVI e-XX e s.) 15-16 octobre 2015, Orléans (Hôtel Dupanloup), organisé par L’EA 4710 POLEN (Pouvoirs-Lettres-Normes) / l’APR LocMem (Lieux de mémoire, savoir et pouvoir en Région Centre), Université d’Orléans. Appel à communications Au moment où le législateur vient de réaffirmer l'existence de la région Centre en la rebaptisant «Centre-Val de Loire», ce colloque, organisé par le laboratoire orléanais POLEN, s’intéresse aux représentations de ce territoire véhiculées par des voyageurs – autant français qu’étrangers – depuis la fin du Moyen Âge, afin de déceler d’éventuelles continuités et ruptures, des motifs récurrents et des perspectives divergentes. Il s’agit d’apporter un éclairage nouveau sur la perception et la compréhension de cette région – Touraine, Berry, Orléanais, pays chartrain et blésois –, peu définie par sa géographie, si ce n’est par la proximité de la Loire, et par conséquent ouverte aux interprétations les plus variées. Destination de voyage ou étape sur les routes qui lient le Nord au Sud du pays, le Centre de la France a accueilli au cours de son histoire les voyageurs les plus divers. Voyageurs en quête religieuse d’abord , puisque la région est traversée par deux chemins de Compostelle, la via Lemovicensis (la voie de Vézelay) et la via Turonensis (le chemin de Tours), et abrite un nombre important de sanctuaires qui attirent à eux seuls les pèlerins, tels Chartres ou Saint-Benoît-sur-Loire. Voyageurs à la recherche de savoir et voyages d’études ensuite : dès leur fondation, les universités d’Orléans, de Tours et de Bourges sont prisées par des étudiants et savants étrangers ou venus d’autres régions françaises. Des économistes et géographes font des études des conditions locales dès le XVII e siècle. Le folklore berrichon, les croyances et coutumes, l’architecture rurale en Sologne sont répertoriés et examinés par des ethnographes qui effectuent des études de terrain dans la région au cours des deux siècles derniers. Voyageurs artistes, puisque les paysages de la Loire, les villes et les châteaux attirent des peintres, graveurs, photographes ou dessinateurs souvent originaires de contrées lointaines. Les projets architecturaux, les châteaux en Val de Loire amènent des artistes, notamment italiens à l’époque de la Renaissance, dont les œuvres seront étudiées par des générations de visiteurs à leur suite. Voyageurs en quête de loisirs également : en premier lieu la chasse à la tradition plusieurs fois séculaire, relancée par Napoléon III en Sologne et perpétuée entre autres par les présidents de la République et leurs hôtes internationaux au XX e siècle, mais un voyageur en quête aussi d’une certaine douceur et d’un art de vivre, y compris culinaire ; avec le développement du réseau routier et ferroviaire, le tourisme individuel ou organisé se concentre, dès la fin du XIXe siècle, sur la visite des villes et des monuments historiques. Depuis l’an 2000, le classement du Val de Loire au patrimoine mondial de l’humanité en tant que «paysage culturel» consacre la région en tant que destination de touristes venus du monde entier. Des voyageurs marchands ont parcouru la région, notamment aux grandes heures de la marine de la Loire, à savoir le XVIII e et la première moitié du XIX e siècle. Enfin, des voyages aux finalités politiques ont amené des dirigeants d’institutions diverses à tenir au cœur de la France des réunions fondatrices ou remarquées. On songera par exemple aux importants conciles depuis le Moyen Âge à Tours, Orléans et Bourges, à la visite de Jean-Paul II en 1996, aux Etats Généraux du Royaume de France réunis par Catherine de Médicis à Orléans en 1560, ou encore au congrès de Tours du Parti socialiste en 1920, sans oublier les visites régulières et toujours scrutées des présidents français aux fêtes johanniques. Ce colloque orléanais se propose de recenser, et de réfléchir aux visions du patrimoine ligérien que transmettent les écrits de voyage – visions d’un patrimoine naturel, matériel et immatériel (littéraire, ethnographique et linguistique). Les communications s’appuieront sur des sources variées: correspondances, guides de voyage, carnets de route, récits de voyage, documents scientifiques, photographies ou dessins. Les contributions soumises pour approbation pourront suivre des approches diverses (historique, littéraire, géographique) et chronologiquement transversales. Les propositions s’inscriront dans les perspectives suivantes: I. Parcours ligériens : du Grand Tour aux guides de voyages Il est envisageable d’interroger les sources de façon sérielle, en s’intéressant aux parcours typiques, voire modèles, qui s’en dégagent. Ainsi la Touraine et le Blésois constituaient souvent une étape obligatoire dans l’itinéraire des jeunes Britanniques adeptes du Grand Tour, étape consacrée à la préparation linguistique d’un séjour plus intimidant parmi la société parisienne. D’autres voyageurs se servent de leurs lectures scolaires ou personnelles en tant que fil conducteur, parcourant la région à la recherche de lieux et «types» d’habitants qui figurent dans l’œuvre de Rabelais, Ronsard, Balzac, George Sand ou Proust, voire de romanciers historiques étrangers comme Sir Walter Scott. Les guides de voyage suivent les voies de transport fluviales, ferroviaires, automobiles et cyclistes autant qu’ils prescrivent des itinéraires et imposent des manières de voir aux voyageurs qui les consultent. De quelle manière et pour quelles raisons peut-on observer une consolidation ou, au contraire, des changements dans les préférences paysagères et patrimoniales, les hiérarchies des sites à visiter, les pratiques spatiales des touristes en itinérance dans la région? La standardisation des itinéraires et la description factuelle que proposent les guides de voyage, de plus en plus nombreux depuis le XIX e siècle, confèrent-elles en contrepartie une certaine liberté aux récits de voyages personnels, laissant une plus grande place à l’appréciation subjective des paysages et personnes rencontrés dans la région? II. Paysages de Loire : regards d’écrivains et d’artistes en mouvement De Jean de la Fontaine à Georges Simenon et Julien Gracq en passant par Gustave Flaubert, des écrivains ont laissé des témoignages de leurs voyages en Touraine, Orléanais et Berry, la plupart du temps dans leurs correspondances, mais aussi dans une véritable littérature viatique. Souvent considérés comme appartenant à un genre mineur, dévalorisés par les auteurs eux-mêmes en tant que simples«notes informelles», «esquisses» ou «pages légères» à l’instar du Voyage en France de Henry James (1884), ces ouvrages ne contribuent-ils néanmoins pas à établir certaines perspectives esthétiques sur ce Centre de la France? Est-il possible de cerner l’influence de la vision artistique, de la création littéraire dans l’émergence d’une certaine identité poétique et visuelle de la région? À ce titre, on prêtera une attention toute particulière aux textes illustrés et aux relations qui s’y nouent entre représentations écrite et iconographique des lieux évoqués. D’autre part, les Beaux-Arts ont à leur tour influencé les manières de percevoir les paysages de la région, à l’instar des scènes fluviales que William Turner dessina lors de son voyage de 1828. Le colloque sera l’occasion d’évaluer cet apport esthétique à l’imaginaire ligérien. III. L’exploration scientifique : inventorier et comprendre Les expéditions outre-mer ont attiré davantage l’attention des historiens que l’exploration intérieure de la France. Pourtant, les entreprises de classification et de description systématique sont nombreuses: des enquêtes économiques amènent l’agronome Arthur Young dans la région à la fin des années 1780; un siècle plus tard, Victor-Eugène Ardouin-Dumazet se réfère encore à ce précurseur britannique quand il décrit avec empathie les efforts de régénération de la Sologne. Dans les années 1830, Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, parcourt la région dans un souci d’inventorier l’exceptionnel patrimoine bâti. Cette initiative est suivie par une mission héliographique vingt ans plus tard. Sous l’impulsion de Georges Henri Rivière, fondateur du Musée des Arts et Traditions populaires en 1937, des enquêtes ethnographiques ont lieu en Sologne. Pour chacune de ces entreprises, on se demandera quels savoirs sur la région elle a produits et dans quelle mesure elle a pu contribuer à façonner l’image du Centre-Val de Loire. IV. Le Centre en politique : visites, discours et représentations La démarche savante n’exclut pas une visée politique; ainsi Ardouin-Dumazet conclut une bonne partie de ses observations en demandant une action de l’État en faveur de l’économie locale. Des auteurs engagés se servent des sites visités comme d’un écran sur lequel ils projettent leurs idées politiques, tel Joseph Lavallée qui, en 1793, se laisse emporter par une certaine ferveur révolutionnaire en condamnant tous les témoignages architecturaux de l’Ancien Régime, omniprésents dans la région. Des récits plus contemporains expriment une sensibilité écologique en retraçant des voyages le long du «dernier fleuve sauvage» en Europe. À ces messages enchâssés dans les écrits de voyageurs s’ajoutent des descriptions d’itinéraires des représentants du pouvoir eux-mêmes, ainsi que les discours qu’ils ont pu tenir lors d’un voyage dans les territoires qui correspondent à l’actuelle région Centre, véhiculant des images de ce pays qui restent à analyser. Un grand nombre d’écrits de voyage sont expliqués par la présence royale et les déplacements d’une cour itinérante, notamment à Blois et Chambord, au début de la période retenue pour le colloque. Mais on s’intéressera également aux techniques quotidiennes du pouvoir, telles les tournées préfectorales ou les visites pastorales des évêques dans leurs diocèses, qui produisent des rapports autrement plus fins sur les conditions de vie et l’aménagement du territoire dans la région. Ce sont ces pistes et d’autres que le colloque se propose d’emprunter, en invitant historiens, géographes, littéraires, historiens de l’art, à se pencher sur la question de la représentation de l’actuelle région Centre dans les documents produits par et pour les voyageurs. La langue privilégiée pour les communications est le français; l’anglais est néanmoins bienvenu. Les communications dureront vingt minutes et seront suivies de dix minutes de discussion. Les propositions de communication, accompagnées d’un argumentaire (au maximum, une page), sont à adresser à: Anne Delouis, anne.delouis@univ-orleans.fr au plus tard le 28 février2015 , délai de rigueur. Elles seront ensuite soumises au comité scientifique; une réponse sera envoyée aux proposants dans les plus brefs délais. La publication des actes est souhaitée. Comité organisateur Anne Delouis Irène Jourd’heuil Christophe Speroni Comité scientifique Pierre Allorant Anne Delouis Geneviève Haroche-Bouzinac Irène Jourd’heuil Christiophe Speroni

P. Bayard, Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ?

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//www.fabula.org/actualites/documents/66550.jpgPierre Bayard Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ? Minuit, coll. "Paradoxe", 2015 160 p. 15 € ISBN : 9782707328342 Pour sauver de l’échafaud Geneviève Dixmer — l’héroïne du roman de Dumas et Maquet Le Chevalier de Maison-Rouge —, dont je suis tombé amoureux dans mon adolescence, je ne vois qu’une solution : entrer moi-même dans le livre et devenir l’un de ses personnages. Transporté sous la Révolution, je serai alors confronté à une série de dilemmes éthiques, que la période rend encore plus sensibles (« La fin justifie-t-elle les moyens ? », « Peut-on sacrifier une personne pour en sauver plusieurs ? », « Devons-nous assistance à tous ceux que nous croisons ? »…) et qui peuvent se réduire à la question, aussi déterminante aujourd’hui qu’hier : « Qu’est-il juste de faire ? » Lire le sommaire et les premières pages sur le site de l'éditeur…

F. Toudoire-Surlapierre , Colorado

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Frédérique Toudoire-Surlapierre Colorado Minuit, coll. "Paradox", 2015 176 p. 18 € ISBN : 9782707328250 Ce livre n’est pas un guide sur le Colorado. C’est à une expédition dans les mots et les images des couleurs que nous vous invitons, voyage qui nous emmènera dans les continents européen et américain – de sorte qu’il sera tout de même question du Colorado. Plébiscitée par nos sociétés contemporaines, la couleur permet à chacun de sentir les vertus sociales, ethniques mais aussi artistiques de la diversité. D’une manière parfois abrupte, la couleur révèle la nature de nos relations aux autres et à nous-mêmes : les couleurs sont-elles juxtaposées, harmonieusement combinées ou se recouvrent-elles au contraire les unes les autres ? Sont-elles séparées ou mélangées ? Si la couleur nous fascine tant, c’est aussi parce qu’elle conforte l’un de nos fantasmes esthétiques les plus tenaces : la possibilité d’un mimétisme parfait de l’art. Dans un monde où tout est coloré, ou le devient, quel sens le noir et blanc de l’écriture peut-il bien prendre, quel rôle peut-il encore jouer ? S’accaparant les possibilités colorées de médias comme la peinture, le cinéma, ou encore la photographie, les mots se servent des couleurs, avec toute l’ambivalence de l’expression : ils en profitent, ils les modifient, parfois ils les abîment aussi. Parler de la couleur n’est jamais seulement métaphorique. La littérature n’évince pas la couleur, elle lui offre des lignes directrices, qu’elles soient fuite ou découverte, lui permettant de faire fi des frontières réelles et imaginaires. Se découvrent ainsi, au gré des œuvres, des « lignes de couleurs » où se renégocient quelques-uns des tropismes de l’être humain. Lire les premières pages sur le site de l'éditeur…

J.-M. Delacomptée, Passions. La Princesse de Clèves (préf. de P. Bayard)

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//www.fabula.org/actualites/documents/66554.gifPassions - La Princesse de Clèves Jean-Michel Delacomptée Préface de Pierre Bayard Date de parution : 09/10/2014 Editeur : Arléa Collection : ARLEA-POCHE ISBN : 978-2-36308-069-1 EAN : 9782363080691 Format : Poche Présentation : Broché Nb. de pages : 168 p. Comme le souligne Pierre Bayard dans sa préface, si Jean-.Michel Delacomptée présente ici La Princesse de Clèves comme "un roman policier dont l'auteur se serait volontairement gardé de fournir la clé", les lecteurs n'ont donc pas fini de s'intéresser à cette oeuvre, qui ne cessera de se modifier au gré des âges et des sensibilités. L'érudition de Jean-Michel Delacomptée, son audace dans l'analyse et sa liberté de style font de ce livre une troublante et moderne interrogation sur ce qu'est la passion Sommaire: RETOUR VERS LE ROMAN UNE TRES JEUNE FILLE SCENES DE COUR LE COUPLE ORIGINAIRE LES PARURES L'AMOUR AUTHENTIQUE LES FEMMES LE MARI ET L'AMANT LE BONHEUR CONJUGAL EPOUSER M DE NEMOURS

Devant l'image. L’œuvre d'art en regard de la pensée de G. Didi-Huberman

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Devant l'image. L’œuvre d'art en regard de la pensée de Didi-Huberman Séminaire jeunes chercheurs (janvier – décembre 2015) Etudes littéraires et cinématographiques, philosophie et histoire de l’art Objectifs Le séminaire de recherche Devant l’image. L’œuvre d’art en regard de la pensée de Didi-Huberman a pour objectif de rassembler des jeunes chercheurs d’universités, de disciplines (philosophie, études littéraires et cinématographiques, histoire de l’art), d’orientations et de corpus différents en leur proposant d’analyser, au fil des séances, une œuvre artistique de leur choix à la lumière des travaux de Georges Didi-Huberman. Depuis sa double position de philosophe et d’historien de l’art, Didi-Hurberman interroge la définition, les enjeux et les tensions de l’image en tant qu’expérience visuelle, du Moyen-Âge à l’époque contemporaine. Décalant les éternelles binarités des théories de la représentation, refusant de s’en tenir aux catégories du visible et de l’invisible, à la distinction instituée entre figuration et abstraction, Didi-Huberman déborde et complexifie les catégories esthétiques et inconographiques classiques en les reconduisant à l’impureté conceptuelle et à l’hétérogénéité historique qui les constituent généalogiquement. Retrouvant Jackson Pollock dans les Marmi finti de Fra Angelico, cet auteur valorise depuis ses premiers textes les anachronismes pour leur puissance heuristique. Chacun de ses ouvrages se veut une remise en cause singulière et sans cesse renouvelée de l’évidence du regard, des certitudes de l’expérience visuelle. Il s’agira de convoquer les questions que son œuvre soulève afin d’éclairer des productions artistiques singulières, qu’elles soient cinématographiques, photographiques ou encore picturales. Cette réflexion esthétique s’avérera également féconde pour les textes littéraires qui mettent en scène l’image en lui prêtant un rôle structurant. Organisation du séminaire Ce séminaire s’adresse aux jeunes chercheurs en études littéraires et cinématographiques, philosophie et histoire de l’art . Les premières séances auront lieule 26 janvier, 9-11h (Université Saint-Louis, local 6007),le 20 avril, 9-12h (UCL, collège Érasme, local ERAS61), invité Ralph Dekoninck ,et le 29 juin, 9-12h (Université Saint-Louis, local à déterminer). D’autres séances seront organisées entre septembre et décembre 2015. Chacune d’entre elles consistera en un ou deux exposés (d’une heure environ) analysant une œuvre cinématographique, littéraire, photographique ou picturale à l’aide de notions issues d’un ou de plusieurs ouvrage(s) de Didi-Huberman. Un temps de questions et d’échange aura ensuite lieu. Au terme du séminaire seront organisées une conférence et une table ronde avec un spécialiste de l’œuvre de Didi-Huberman. Bibliographie La Peinture incarnée, Paris, Minuit, 1985. Devant l’image. Question posée aux fins d’une histoire de l’art , Paris, Minuit, 1990. Ce que nous voyons, ce qui nous regarde , Paris, Minuit, 1992. Phasmes. Essais sur l’apparition , Paris, Minuit, 1998. Devant le temps. Histoire de l’art et anachronisme des images , Paris, Minuit, 2000. L’image survivante. Histoire de l’art et tempsdes fantômes selon Aby Warburg, Histoire Paris, Minuit, 2002. L’image ouverte. Motifs de l’incarnation dans les arts visuels , Paris, Gallimard, 2007. La ressemblance par contact. Archéologie, anachronisme et modernité de l’empreinte , Paris, Minuit, 2008. Survivance des lucioles , Paris, Minuit, 2009. Comité scientifique et organisateur Manon Delcour (UCL – ILMH) Sophie Dufays (chargée de recherche FNRS – UCL) Nathalie Gillain (USL-B, Université de Namur) Natacha Pfeiffer (boursière FRESH - USL-B) Alice Richir (aspirante FNRS - UCL)

La fin en question dans la littérature anglophone

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La fin en question dans la littérature anglophone 20 juin 2015 Journée d’étude organisée par OVALE – rattaché au laboratoire VALE EA4085 Université Paris-Sorbonne Moment de déliaison des nœuds de l’intrigue, la fin se fait communément locus de la conclusion, de la catharsis , voire de la moralité – elle est un signal narratif fort, qui délimite un paysage fictif, tout comme la borne fichée en terre (« finis », en latin) indique les confins d’un territoire. Or, nombreuses sont les fins qui s’aventurent à ne pas finir, ou du moins à ne pas nous libérer à si bon compte des mailles de l’écriture, interrogeant de ce fait les fonctionnements narratifs, philosophiques et cognitifs de l’achèvement. Si ces premières remarques soulèvent inévitablement des questions d’ordre liminaire (car après tout, où commence réellement la fin d’une œuvre?), il s’agira cependant d’interroger la fin moins comme vecteur de résolution que de perturbation. Alors que certaines fins peuvent être jugées satisfaisantes, d’autres troublent, frustrent, déconcertent. Comment appréhender le sentiment d’inadéquation que nous éprouvons lorsque la fin et l’ensemble qu’elle devait clore entrent en dissonance ? Quelles sont les conséquences de cette inadéquation – tant du point de vue du principe de cohérence de l’œuvre que de la fluidité de la lecture – quand la fin choisit moins d’accomplir que de dédire le texte? De quelle manière cette disjonction entre les attentes du lecteur et l’œuvre même (ce que Jauss a nommé l’écart esthétique [1] ) redessine-t-elle sa réception? Quelle place accorde-t-on aux enjeux du happy-ending , du tear-jerker ou de la justice poétique au fil des époques et des pratiques herméneutiques? Cette journée d’étude ambitionne ainsi de porter un regard neuf sur les sections finales d’œuvres littéraires et filmiques d’expression anglaise, toutes époques confondues, en théorisant ce que chutes, excipits , derniers vers et scènes finales peuvent porter en eux de trouble et de troublant. On peut d’ores et déjà esquisser quelques pistes de réflexion: - les fins dites traditionnelles, qui peuvent être comprises comme des concessions à la norme, des pirouettes didactiques ne révoquant pas véritablement les transgressions effectuées par le reste du texte (ex. la conclusion domestique de Jane Eyre) . La fin ne deviendrait alors qu’une sorte de superfluité assumée comme telle – celle qu’Henry James désignait ironiquement de cérémonial de «distribution des prix»(“a distribution […] of prizes, pensions, husbands, wives, babies, millions, appended paragraphs, and cheerful remarks”) [2] .- les fins jugées insatisfaisantes car en demi-teinte, décevantes, sibyllines (on songe à l’accueil de la fin de la série Lost par exemple) ou encore trop abruptes telles les occurrences de deus ex machina , où les complications de l’intrigue sont brutalement résolues à l’aide d’un artifice audacieux (ex. l’arrivée de l’officier de marine dans Lord of the Flies ). - les fins qui dévient de la norme imposée par leur genre. On pense aux comédies ou tragédies qui contredisent leurs propres codes génériques, aux poèmes à forme fixe auxquels l’auteur ampute ou greffe un dernier vers; autant de considérations qui peuvent également poser la question du rythme de l’œuvre et du rapport de la fin à la cadence narrative. - les fins «rattrapées» ou réécrites telle la mort inattendue de Sherlock Holmes aux mains d’Arthur Conan Doyle (qui le ressuscite huit ans plus tard), ou encore la fin originelle de Great Expectations de Dickens, révisée ensuite sur les conseils de son contemporain Bulwer-Lytton. - la fin et les productions sérielles: où s’arrête l’épisode, la saison, la saga? Quid de la fin lorsque les studios font évoluer les dénouements en fonction des attentes de l’audience ? - les fins filmiques: quelles sont les déviations par rapport aux codes attendus (fondu au noir, coupé au noir, arrêt sur image)? Que penser de la disparition progressive des signaux de fin (carton «fin»; générique de fin minimisé par des bêtisiers ou teasers , voire non-diffusion du générique)? - les fins cycliques, anti-fins, fins absentes ou fins «ouvertes». Quelle place faire à ces dévoiements que le modernisme et le postmodernisme ont démocratisés en proclamant le divorce entre fin et sentiment conclusif? - les œuvres inachevées, qui suscitent les spéculations si ce n’est les complétions des équipes éditoriales, des légataires et des lectorats critiques; à ce titre, les controverses autour de Billy Budd, Sailor d’Herman Melville, de The Pale King de David Foster Wallace, ou encore de The Original of Laura de Vladimir Nabokov, peuvent être vues comme le signe d’un désir collectif d’achèvement – ou d’une phobie de l’inachèvement. Comment donc lire l’œuvre inachevée ? Modalités de soumission: - La journée est ouverte à tous. - Les propositions seront de 350 mots maximum et accompagnéesd’une courte notice bio et/ou bibliographique. -Adressed’envoi: laboratoire.ovale@gmail.com -Languesdes résumés et des communications: français ou anglais -Durée des communications:20 minutes Calendrier: -Date limite de soumission: 10 mars 2015 -Datede réponse:à partir du 5 avril 2015 Une sélection des communications pourra être publiée dans la revue Sillages Critiques. La journée se déroulera à la Maison de la Recherche de l’Université Paris-Sorbonne (28 rue Serpente, 75006 Paris). Lucille Hagège, Isabelle Montin, Sigolène Vivier pour le laboratoire OVALE [1] Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception , Gallimard, 1978. [2] Henry James , The Art of Criticism , University of Chicago Press, 1986, 168.

L'image contestataire. Les pouvoirs à l'épreuve de la culture visuelle, XIXe-XXIe s.

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( Please scroll down for the english version )Appel à communications pour la journée d'étude L'image contestataire. Les pouvoirs à l'épreuve de la culture visuelle, XIXe-XXIe siècles The Protest Image”. Contesting Powers in Visual Culture, 19th, 20th and 21st Century Journée d'étude des doctorants du Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines 13 mai 2015, à l'UVSQ : De la mise au point de la lithographie en Allemagne en 1796, en passant par l’invention du cinéma en 1895 et l’avènement de la télévision couleur dans les années 1960, jusqu’à la révolution numérique des années 2000, l’époque contemporaine aura été, celle de l’image fixe et animée. Apparue à l’ère de la construction des États-nations, développée à celle des totalitarismes et des affrontements idéologiques cette « civilisation de l’image » intrigue cependant par sa diversité, ses implications et ses enjeux. Si le lien entre image et propagande au service du pouvoir a depuis longtemps été établi, faisant l’objet d’une riche bibliographie, la nature, les formes et les enjeux des images contestataires « aussi omniprésentes soient-elles [...] restent peu étudiés par les spécialistes de l’action collective », comme le rappelait récemment Alexandre Dézé [1] . L’omniprésence des images dans nos sociétés interroge sur leur capacité à véhiculer des messages explicitement ou implicitement subversifs, critiquant une certaine forme de pouvoir, ou remettant en cause tel ou tel aspect d’une société. La notion de contestation elle-même fait question par sa flexibilité, selon les époques et les pays, et mérite qu’on prenne en compte plus précisément ses ambiguïtés sémantiques. Cette journée d’étude entend s'intéresser à l’image comme lieu de contestation du « pouvoir », au sens le plus large. Ainsi nous définirons le pouvoir comme toute personne ou groupe de personnes exerçant une autorité directe ou indirecte sur quelque chose ou quelqu’un, ne limitant pas notre champ d’études au seul pouvoir politique. Nous souhaitons également mettre en regard les formes et les usages des images contestataires produites à travers le monde : loin de confiner notre espace d’étude au monde occidental nous l’élargirons au contraire à d'autres cultures. On distinguera, en amont de cette journée d’étude, plusieurs types d’images à caractère contestataire : celles capturant ou reproduisant un événement ou une action relevant de la contestation, comme les photographies truquées de la Commune de Paris en 1871, les photographies La jeune fille à la fleur (1967) de Marc Riboud, ou Tiananmen Square (1989) de Jeff Widener ; celles dénonçant un abus de pouvoir comme Le Massacre de la rue Transnonain (1834) de Daumier ; celles montrant une personne ou un groupe de personnes perçues comme des icônes contestataires, c’est le cas par exemple de Gavrilo Princip, Che Guevara, Martin Luther King ou plus récemment des Pussy Riot ; et à l’inverse celles caricaturant les tenants du pouvoir comme dans les dessins humoristiques de Plantu; celles enfin qu’on pourrait qualifier d’images originales, intrinsèquement contestataires telles que les peintures provocatrices de l’artiste belge Félicien Rops, les graffitis de l’artiste anglais Banksy, les photographies du chinois Liu Boilin, les mouvements cinématographiques comme les Angry Young Men en Grande-Bretagne ou la Vague noire yougoslave, et plus récemment les films du cinéaste iranien Jafar Panahi et de l’Américain Michael Moore, ou encore les posters relayant les actions de mouvements comme ceux de Mai 68 ou d’Occupy Wall Street. L’étude du processus de patrimonialisation de ces images mérite également d'être abordée : comment une image contestataire devient-elle oeuvre d'art, objet muséal, au risque de perdre sa force contestataire ? Se pose dès lors la question de la conservation de ces images, dont beaucoup semblent éphémères, de par leur support ou leur mode de diffusion (comme c’est le cas pour les graffitis par exemple). Enfin une image contestataire perd-elle tout son sens lorsqu’elle est récupérée par la culture de masse (via la publicité par exemple)? Afin de nous concentrer sur l’étude de l’image en tant que représentation visuelle, nous souhaitons écarter les études inhérentes à l’image comme représentation mentale. À titre non exhaustif, les propositions de communication émanant de doctorants ou jeunes chercheurs portant sur le cinéma (de fiction et documentaire), la photographie, le dessin de presse, la caricature, la gravure, la peinture, les affiches (publicitaires et autres) et la bande dessinée, mais également les graffitis, ou encore les jeux vidéo sont particulièrement bienvenues. Cette journée d’étude est organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France. Nous acceptons les communications en français ou en anglais. GRANDS AXES DE LA JOURNÉE • Formes et usages de l'image contestataire. • Producteurs et lieux de création. • Modalités et lieux de diffusion, réception et conservation. COMITÉ SCIENTIFIQUE Sophie Croisy, Anne-Julie Etter, Sandrine Ferré-Rode, Jean-Charles Geslot, Caroline Moine, Dominique Versavel, Jean-Claude Yon. COMITÉ D’ORGANISATION Anne-Claire Bondon, Dunja Jelenkovic, Philipp Leu, Flora Ngando. STAGIAIRES Johanna Amar, Maxime Ambrosino. CALENDRIER • Retour des propositions : 1er février 2015. • Retour aux participants : entre le 1er et le 15 mars 2015. • Date de la journée d’étude : 13 mai 2015 (UVSQ, site de Guyancourt). Prière d’envoyer les propositions de communication le 1er février 2015 au plus tard, sous forme d’un résumé de 250 mots environ et d’un curriculum vitae succinct (une page pour l’ensemble), à l’adresse suivante : doctorants.chcsc@gmail.com .[1] 1 Alexandre DÉZÉ, « Pour une iconographie de la contestation », Cultures et conflits [En ligne], n° 91/92, automne/hiver 2013, mis en ligne le 31 décembre 2013, consulté le 24 novembre 2014. URL : http://conflits.revues.org/18773. *“The Protest Image”. Contesting Powers in Visual Culture, 19th, 20th and 21st Century. From the beginnings of lithography in Germany in 1796, to the invention of cinema in 1895, from the rise of colour television in the sixties to the digital revolution of the 2000s, the modern era has been, more than any other era before it, that of the fixed and moving image. Born with the construction of nation-states and developed in the wake of totalitarianisms and ideological struggles, this diverse image culture, fraught with political implications, deserves critical attention. If the link between image and propaganda has long been established and studied extensively, the characteristics, forms and implications of protest images “as omnipresent as they are (...) remain little studied by specialists of collective actions”, as researcher Alexandre Dezé recently pointed out [1] . The omnipresence of images in our societies indeed raises questions about their propensity to spread messages which are explicitly or implicitly subversive, and which criticise a certain form of power or specific aspects of a society. As the very notion of protest itself is flexible and varies depending on the time and place in which the term is used, its semantic ambiguities must also be considered. This workshop will focus on the image as a space where power, in its broadest sense, can be contested. We define power as a person or a group of persons enjoying direct or indirect authority over something or somebody. As we wish to confront the use and forms of protest images, we have chosen not to restrict our field of study to the western world and will welcome proposals focusing on different geographical regions. For the purposes of this conference, we distinguish different types of protest images: those capturing or reproducing an event or an action born as an act of protest, like the manipulated photographs of the Paris Commune in 1871, Marc Riboud’s La jeune fille à la fleur (1967), or Jeff Widener’s Tiananmen Square (1989); those denouncing the abuse of power, like Daumier’s Le Massacre de la rue Transnonain (1834); the ones showing a person or a group staged as an icon of protest – well known examples would be Gavrilo Princip, Che Guevara and Martin Luther King or, more recently, Pussy Riot; and on the contrary images satirising those in power like in Plantu’s cartoons; finally those that could be qualified as original images, intrinsically protesting, like the provocative paintings of Belgian artist Félicien Rops, the graffiti of British street artist Banksy, the photographs of Chinese artist Liu Boilin, the cinematographic movements like the British Angry Young Men or the Yugoslav Black Wave, and more recently the films by Iranian cineaste Jafar Panahi and by American Michael Moore, or the posters promoting actions of movements like the student protests of ‘68 or Occupy Wall Street. The process behind the inclusion of these images in our cultural heritage raises important questions: how does a protest image turn into an artwork, a museum piece? How does the conservation of these images, many of them ephemeral owing to their medium or their channel of distribution (i.e. graffiti), contribute to the work losing its voice of protest? And eventually what becomes of protest images once they have been recuperated by mainstream culture? In order to focus on the study of the image as a visual representation, we choose to exclude studies of the image as a mental representation. Without limiting our field of interest to the following, proposals emanating from doctoral candidates and young researchers on cinema (fiction or documentary), photography, press drawings, caricature, engraving, painting, posters (advertisement), comics, but also graffiti, or even video games, are particularly encouraged. This workshop is organised in partnership with the Bibliothèque nationale de France. We accept proposals in French and English. MAIN AXES • Forms and medium of the protest image. • Producers, places of creation. • Modalities and places of exhibition, reception, conservation. SCIENTIFIC COMMITTEE Sophie Croisy, Anne-Julie Etter, Sandrine Ferré-Rode, Jean-Charles Geslot, Caroline Moine, Dominique Versavel, Jean-Claude Yon. ORGANISATION COMMITTEE Anne-Claire Bondon, Dunja Jelenkovic, Philipp Leu, Flora Ngando. INTERNS Johanna Amar, Maxime Ambrosino. CALENDAR • Proposals returned: February 1st 2015. • Feedback to authors: between March 1st and March 15. • Workshop: May 13 (UVSQ, Guyancourt). Proposals should be sent by February 1st 2015 latest. Please send a CV (one page max.) and an abstract of your presentation (max. 250 words) to: doctorants.chcsc@gmail.com. [1] 2 Translations of the authors to Alexandre DÉZÉ, « Pour une iconographie de la contestation », Cultures et conflits [Online], n° 91/92, fall/winter 2013, published 31 December 2013, accessed 24 November 2014. URL: http:// conflits.revues.org/18773.

K. El Achir, Transgression et identité autofictionnelle dans l'oeuvre de Rachid O .

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//www.fabula.org/actualites/documents/66568.jpgKhadija El Achir, Transgression et identité autofictionnelle dans l'oeuvre de Rachid O . - L'Enfant Ébloui, Plusieurs vies, Chocolat chaud et Ce qui reste Paris : L'Harmattan, coll. "Homotextualités", 2015. 140 p. EAN 9782343040714 (EAN Ebook format Pdf : 9782336367002) 14,00 EUR (version numérique : 9,99 EUR) Présentation de l'éditeur : Rachid O., auteur marocain francophone, exprime par son écriture le désir assouvi et le tabou homosexuel transgressé à travers les réminiscences de l'enfance, qui servent de filtre à son imaginaire d'écrivain. Rachid O. renouvelle le champ littéraire marocain en offrant une écriture dénuée d'artifice qui dit qui il est. Khadija El Achir est titulaire d'un Master 2 en littérature française générale et comparée.

P.-A. Deproost (dir.), Extravagances : Écarts et normes dans les textes grecs et latins

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//www.fabula.org/actualites/documents/66569.jpgPaul-Augustin Deproost (dir.), Extravagances : Écarts et normes dans les textes grecs et latins Paris : L'Harmattan, coll. " Structures et pouvoirs des imaginaires", 2015 338 p. EAN 9782343047461 (EAN Ebook format Pdf : 9782336365763) 35,00 EUR (version numérique : 27,99 EUR) Présentation de l'éditeur : En son étymologie, l'extravagance est une errance, une sortie de route, comme le délire, elle trouve des résonnances profondes dans l'imaginaire antique en perpétuelle tensions entre l'écart et la norme. Voici explorées plusieurs manifestations de cette tension, essentiellement à travers le témoignage des textes littéraires (tels les aberrations des Saturnales ou l'omniprésence de la marginalité dans la mythologie et l'expression du sacré). Parallèlement à ce volet anthropologique, le concept d'extravagance est analysé dans les modes d'écritures antiques.

Transformer le monde par le langage - Entretiens avec Michel Butor

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//www.fabula.org/actualites/documents/66570.jpgTransformer le monde par le langage - Entretiens avec Michel Butor Propos recueillis par Amir Biglari .Paris : L'Harmattan, 2015. 232 p. EAN 9782343052236 (EAN Ebook format Pdf : 9782336366753) 23,00 EUR (version numérique : 16,99 EUR) Présentation de l'éditeur : Auteur d'une oeuvre colossale, riche et diversifiée, Michel Butor est l'un des écrivains majeurs de la deuxième moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle. A l'occasion de ces séances d'entretiens avec Amir Biglari, Michel Butor, romancier, poète, essayiste, critique et témoin privilégié de la science littéraire de ces dernières décennies, aborde différents sujets en mettant l'accent sur maints détails inédits. Amir Biglari est chercheur associé au Centre de recherches sémiotiques de l'Université de Limoges.

Jean Cléder, Cinéma invisible : L'Amant de Marguerite Duras, entretiens inédits entre Marguerite Duras et Claude Berri

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Référence bibliographique : Jean Cléder , Cinéma invisible : L'Amant de Marguerite Duras, entretiens inédits entre Marguerite Duras et Claude Berri , Editions Nouvelles Cécile Defaut, collection "Affinités", 2015. EAN13 : 9782350183626. Au cours de l’été 1987, Marguerite Duras discute avec le cinéaste et producteur Claude Berri de la possibilité d’adapter pour le cinéma son roman le plus célèbre et prix Goncourt 1984 : L’Amant. Enregistrées, ces discussions informelles présentent aujourd’hui encore un intérêt considérable : en réfléchissant à haute voix sur la manière très concrète d’adapter ce roman, les interlocuteurs en viennent à envisager plus largement le passage de la littérature au cinéma, dans le cadre d’une opposition mal dissimulée entre deux systèmes économiques et deux conceptions du récit cinématographique. Trente ans plus tard, nous avons décidé de publier une transcription intégrale de ces discussions — assortie d’un entretien exclusif avec Jérôme Beaujour, de documents inédits, et du montage réalisé par Sophie Bogaert, Olivier Corpet et Gregory Engler à partir des rushes déposés à l’IMEC. DVD inclus : Montage réalisé à l’IMEC, L’Amant, ou le fantasme d’un film en librairie le 15 janvier 2015

Atlantide. Cahiers de L'AMo, 2014/2 :La légende de Troie de l’Antiquité Tardive au Moyen Âge. Variations, innovations, modifications et réécritures

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Référence bibliographique : Atlantide. Cahiers de l'EA 4276-L'AMo, 2014/2:La légende de Troie de l’Antiquité Tardive au Moyen Âge. Variations, innovations, modifications et réécritures, Université de Nantes, 2015. EAN13 : ISSN22763457. La légende de Troie demeure sans doute l’un des mythes «fondateurs» de la conscience et de la civilisation du monde occidental, qui traverse toute l’évolution de la littérature grecque et latine, jusqu’au Moyen Âge et même au-delà. Les différentes interprétations de cette légende donnent pourtant une idée claire de l’évolution sociale et culturelle, à savoir le changement des valeurs éthiques, politiques et esthétiques, qui a caractérisé au fil du temps la réception du mythe. Dans l’un de ses écrits les plus célèbres, leDiscours Troyen, l’orateur et philosophe grec Dion Chrysostome (Ier-IIes.) s’efforce de montrer, contre la culture classique traditionnelle d’origine homérique, que Troie n’a jamais été prise: Dion y relit, en des termes novateurs et originaux, surtout très clairement anti-homériques, le mythe troyen, en faisant appel à d’autres versions inconnues, dont les origines ne sont pas toujours si faciles à trouver. Il s’agit d’une version alternative et, pour ainsi dire, «provocatrice» de la légende de Troie, qui eut beaucoup de succès au Moyen Âge, grâce aussi à la traduction latine du discours de Dion que procura François Philelphe, et dont s’inspira à son tour Jean de Beauvau pour sa version française. Le témoignage de Dion n’est pas pourtant le seul exemple d’une version alternative de la légende de Troie: il avait été précédé par d’autres auteurs, tel que Dictys de Crète et Darès le Phrygien, modèles pour l’auteur duRoman de Troie. Ainsi que le prouvent les œuvres de Dion, de Dictys et de Darès, cet ensemble de «variantes» du mythe troyen, peu répandu et presque inconnu dans l’Antiquité Classique, se diffuse largement à l’époque impériale et tardive et jusqu’au Moyen Âge, où ces variations sur le mythe classique non seulement sont beaucoup appréciées, mais offrent aussi de la matière pour des oeuvres célèbres (que l’on pense au Roman de Troie ou au Philostrate de Boccace), non sans laisser des traces clairement visibles dans d’autres écrits, tel que leTrésorde Brunetto Latini ou laDivine Comédiede Dante, où la narration du mythe troyen occupe une place moins importante. Cette approche «innovante» du mythe de Troie est à la fois conséquence et preuve d’un changement culturel capital, qui marque bien la transition du monde antique au Moyen Âge. La réinterprétation de cette légende correspond en effet à une vision nouvelle de la civilisation ancienne, filtrée à travers l’époque impériale et tardive puis remodelée par la mentalité et la culture médiévales. Ce numéro thématique de la revueAtlantide, sous la direction d’E. Amato, E. Gaucher-Rémond et G. Scafoglio, a pour but d’analyser et d’approfondir les raisons de la «création» et de la diffusion à l’époque impériale et tardive de ces variations sur le mythe classique de Troie et la préférence qui leur a été accordée au Moyen Âge. Table des matières Come si (ri)scrive la storia. Darete Frigio e il mito troiano Mario LENTANO La vera storia del rapimento di Elena nel De excidio Troiae historia Graziana BRESCIA Estrategias de autorización en Dictis y Dares Mireia MOVELLÀN LUIS Il riuso tardo-antico del motivo di Enea traditore Concetta LONGOBARDI Du cheval au musée : espace et paysage de la ville de Troie dans les épopées posthomériques de Triphiodore et Quintus de Smyrne Laury-Nuria ANDRÉ Quinto di Smirne e la tradizione mitica di argomento troiano : imitatio, variatio, allusività Valentina ZANUSSO Aspects of the Reception of Iliadic Ὁπλοποιία in Later Greek Epic Poetry (Quintus and Nonnus) Daniele MAZZA L’éloge de Thersite : la fortune d’une tradition dans la prose de Libanios Isabella NOVA Les Epitaphia Heroum d’Ausone, une vision mortuaire de la guerre de Troie Florian LEPETIT La ville de Troie dans l’épopée biblique d’Arator Roberto MORI « Nymphes de Troade, racontez-moi comment tout a commencé » : les déviations de Collouthos par rapport à la légende troyenne Orestis KARAVAS Troia Norrena. Il mito di Troia nei Gesta Normannorum di Dudone di San Quintino Fabio STOK The Origin of the Origins : Trojans, Turks and the Birth of the Myth of Trojan Origins in the Medieval World Thomas J. MACMASTER Traduire ou renouveler l’histoire troyenne : la première traduction française de l’Historia destructionis Troiae de Guido delle Colonne Catherine CROIZY-NAQUET Hector le Sarrasin, une figure paradoxale de la littérature médiévale Sandrine LEGRAND La traduction du De excidio Troiae de Darès le Phrygien et ses liens avec le roman de Troie (Deux exemples du XIIIe s.) Julie MÉTOIS Troie, sur le chemin des croisades (XIIe-XIVe siècles) Florence TANNIOU Spunti ‘alternativi’ sulla leggenda di Troia nella Commedia di Dante Francesco CHIAPPINELLI The Trojan Chronicles of Dictys and Dares in the Early Italian Humanism : A Reassessment Valentina PROSPERI Les héros de la guerre de Troie comme exempla ? Réflexions autour d’une édition de 1573 Jean-Luc VIX

Totalitas : aux origines d'un concept.

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Totalitas est un terme tardif de la langue latine, qui ne traduit ni l’idée de «toutes les choses» ( ta panta des Grecs, traduit par omnia ), ni son «ensemble» ( to pan – universitas rerum ), ni le «tout structuré» ( to holon – totum ). Quand il fait son apparition dans la langue philosophique au xii e siècle dans les traductions de Proclus et Denys par Guillaume de Moerbeke et Jean le Sarrazin, il traduit le concept néoplatonicien de holotes , qui n’est pas seulement l’essence du tout structuré, mais un tout d’une simplicité telle qu’en son sein aucune partition n’est possible. Denys l’Aréopagite modifie cette acception afin de penser le dogme trinitaire: la holotes est au-delà du tout et de la partie, de sorte qu’elle n’interdit pas de penser le dogme trinitaire. La totalitas permet ainsi aux scolastiques de pallier une déficience de la méréologie antique pour penser le dogme trinitaire et la présence de Dieu au monde. Il s’agit tout à la fois de penser, comme en régime néoplatonicien, la présence de l’Un à toutes choses, mais en préservant la possibilité de penser une pluralité au sein de cet Un. Cette pluralité cependant ne doit pas être comprise selon l’opposition du tout et de la partie, les personnes de la Trinité n’étant pas des parties de Dieu. Le concept de totalitas semble avoir pour fonction de résoudre ces difficultés: penser une pluralité sans partition, une présence totale à chaque chose sans panthéisme. C’est sur la naissance et la constitution de ce concept de totalité, bien antérieures à l’idéalisme allemand, que les intervenants du colloque organisé par l'équipe de recherche "Identité et Subjectivité" s’interrogeront les 4 et 5 février 2015 à l’université de Caen. Mercredi 4 février Matin 10h: Présentation par Maud Pouradier (UCBN) 10h30: Jérôme Laurent (UCBN) «Le Tout sans concept» 11h30: Carlos Steel (Université de Louvain) «Le concept de totalité selon Proclus» Après-Midi 14h30 : Pascale Bermon (CNRS, Laboratoire d’études sur les monothéismes) « Totaliter et dominium chez Thomas d’Aquin» 15h30: Anca Vasiliu (CNRS, Centre Léon-Robin, université Paris IV-Sorbonne) «Totalité: le miroir brisé et la sunopsis . En quête de sources pour la définition IX du Livre des XXIV » 16h30: Olga Lizzini (Université libre d’Amsterdam) « Nihil et totalitas dans la métaphysique d’Avicenne» Jeudi 5 février Matin 9h: Henryk Anzulewicz (Albertus Magnus Institut, Bonn) et Katja Krause (Max Planck Institut, Berlin) «Albert the Great on totalitas : remarks concerning the concept and its hermeneutical significance» 10h: Laure Solignac (Institut catholique de Paris) « Totum et totalitas dans la première école franciscaine (Alexandre de Halès et Bonaventure)» 11h: Maud Pouradier (UCBN) «La totalité et la présence de l’âme au corps chez Thomas d’Aquin» Après-Midi 14h : Chirine Raveton (Centre Pierre Abélard, Université Paris IV-Sorbonne) «Totalité et simplicité divine chez Bonaventure et Thomas d’Aquin» 15h : Christian Rode (Université de Bonn) «Peter of John Olivi on Totality» 16h : Pasquale Porro (Université Paris IV-Sorbonne) «La totalité peut-elle être un attribut divin? Les questions De totalitate dei d’Henri de Gand»

S. Martin, Poétique de la voix en littérature de jeunesse. Le racontage de la maternelle à l'université

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Serge MARTIN, Poétique de la voix en littérature de jeunesse . Le racontage de la maternelle à l'université , éditions l'Harmattan, collection "Enfances et langage", ISBN:978-2-343-04813-0 Prix public: 34 euros. L’ouvrage emprunte la notion de racontage à Walter Benjamin et à son texte célèbre de 1936: Le raconteur . Pour ce faire, il ouvre les études littéraires à un corpus destiné à la jeunesse qui attire dorénavant l’attention, tant des étudiants qui se destinent aux métiers de l’enseignement et de l’éducation, que des chercheurs qui ne séparent plus le centre et les marges de la littérature, en considérant les œuvres littéraires les plus vives comme des passages d’expériences. Aussi, l’ouvrage promeut-il une oralité de l’écriture souvent réduite aux paroles des personnages, en exigeant de reconfigurer la didactique de la littérature trop assujettie aux vulgates narratologiques, herméneutiques ou moralisatrices. Il propose enfin de poursuivre au maximum les voix de l’écriture et les expériences de lecture en refusant les cadres interprétatifs définitifs ou les mises en œuvre didactiques arrêtées. Il cherche à encourager professeurs et élèves pour qu’ils accompagnent le plus librement possible les mouvements de voix des œuvres littéraires avec des réénonciations, reprises de voix du racontage continué, nécessaires pour une transmission des œuvres de la maternelle à l’université. Serge Martin est professeur de littérature contemporaine de langue française à l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3 dans l’UFR Littérature, langues et didactique. Il est responsable du master 2 e année recherche de didactique des langues du monde. Il fait partie de l’équipe d’accueil du DILTEC (EA 2288) et est directeur de recherche dans les écoles doctorales 120 («Littérature générale et comparée») et 268 («Langage et langues: théorisation, description, transmission»). Ses travaux portent sur la théorie du langage, plus particulièrement des arts du langage, sous l’angle de deux notions, voix et relation (voir son carnet de recherche: http://ver.hypotheses.org ), et l’enseignement de la littérature (poésie et littérature jeunesse). Il a récemment publié Les Cahiers du Chemin (1967-1977) de Georges Lambrichs Poétique d’une revue littéraire , Champion (2013). Il est écrivain sous le nom de Serge Ritman. Sommaire de l'ouvrage : Introduction: Le racontage – les fables de la voix en littérature de jeunesse Constellation 1– Orientations Etoile 1: «Le raconteur» de Walter Benjamin – Un problème pour l’histoire de la pensée anthropologique, poétique et didactique Etoile 2: La transmission – Un problème de communication ou un problème de relation? Etoile 3: La littérature de jeunesse– Un problème pour la critique littéraire Etoile 4: Bibliothèques scolaires, bibliothèques publiques– Un problème pour la politique de la lecture Etoile 5: Les albums– Un problème pour la théorie et la didactique de la littérature Constellation 2– Interventions Etoile 6: Faire œuvre avec les œuvres – Une didactique du littéraire comme activité trans-subjective Etoile 7: Non l’expression mais la relation– Une didactique de l’oralité de l’écriture Etoile 8: Vers le sujet du poème dans les lectures – Une didactique de l’écriture au plus près des paroles Etoile 9: La parole aux sans-voix – Une didactique pour prendre/donner voix Etoile 10: La voixcomme sujet-relation– Une didactique des relations de voix Constellation 3– Approximations Etoile 11: La voix animale, une reprise d’oralité – Sur l’anthropomorphisme dans les fables et bestiaires pour les enfants Etoile 12: De Benjamin Rabier à Philippe Corentin – Sur la reprise artistique du rire en littérature enfantine Etoile 13: Il y a détail et pan – Sur le regard de l’escargot et du mulot chez Leo Lionni Etoile 14: La littérature, une question de voix– Sur le romanesque de Michel Chaillou et la théâtralité d’un album de Ionesco-Delessert Constellation 4– Relations Etoile 15: Archéologie et cartographie au cœur de l’expérience littéraire – Avec François Place et ses atlas Etoile 16: Le détail et la fable en regard de l’Histoire – Avec Tomi Ungerer, la mémoire à l’œuvre Etoile 17: Raconter les voix – Avec Malika Ferdjoukh, éthique et poétique pour évaluer les paroles Etoile 18: Moralisme, moralisation et «littérature engagée» - Avec les œuvres qui engagent Conclusion: Le racontage – La didactique et la théorie de la littérature mises en mouvement Bibliographie générale
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