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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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Th. Barège (dir.), Tomás Segovia - Par delà les frontières

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//www.fabula.org/actualites/documents/66290.pngThomas Barège (dir.), Tomás Segovia - Par delà les frontières Presses Universitaires de Valenciennes, coll. "Europe", 2014. EAN 9782364240209 22,00 EUR Présentation de l'éditeur : L'œuvre du poète, traducteur et essayiste Tomás Segovia s'affirme d'année en année comme une œuvre incontournable de la littérature espagnole au XX° siècle. Les aléas de l'Histoire feront que ce natif de Valence en Espagne en 1927, quittera très tôt l'Espagne pour la France puis le Mexique et partagera sa vie entre les deux rives de l'Atlantique, en gardant toujours un rapport privilégié avec la culture française. Ce volume est le premier ouvrage collectif en Europe intégralement consacré à Tomás Segovia: il entend donc dégager des perspectives et présenter différentes voies possibles pour l'exploitation des richesses de toute son œuvre, que ce soit ses sonnets érotiques, sa poésie de manière générale, mais aussi ses essais et ses journaux.

"Epistémologie de l’histoire littéraire" (Séminaire Michel Murat, ENS)

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Epistémologie de l’histoire littéraire Cours ENS : Master «Théorie de la littérature», Diplôme ENS, Master Paris-Sorbonne Michel Murat (Paris-Sorbonne / ENS) avec le concours de Jean-Louis Jeannelle (Rouen), Christophe Pradeau (Paris-Sorbonne) et Catherine Coquio (Denis-Diderot) Second semestre, lundi 15-17h,ENS, 45 rue d’Ulm, salle Celan (Rez-de-chaussée à droite) 26: Introduction: histoire et mémoire. 2 février: Les grands cadres de l’histoire littéraire. 9 février: Les –ismes et leur usage. 16 février : La constitution des littératures nationales. 2 mars: Littérature, frontières, transferts. De Novalis à Beckett. 9mars: Jean-Louis Jeannelle: Non-fiction, genres factuels et récits effectifs. 16 mars: Jean-Louis Jeannelle: Littérature et cinéma: l’adaptabilité des œuvres. 23 mars: Catherine Coquio: Témoignage et histoire littéraire. 30mars: Christophe Pradeau: Le passage de la littérature en régime romanesque. 13 avril: Christophe Pradeau: Littérature et ethnologie: autour du roman paysan. 4 mai : Conclusion: la construction des canons littéraires. Contact: mmurat@wanadoo.fr

"La tumultueuse histoire du couple franco-algérien. Entretien avec T. Shepard" (laviedesidees.fr)

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//www.fabula.org/actualites/documents/66293.pngLa tumultueuse histoire du couple franco-algérien. Entretien avec Todd Shepard par Sarah Al-Matary, sur laviedesidees.fr, le 19 décembre 2014 En liant les dominations coloniales aux dominations sexuelles, l’historien nord-américain Todd Shepard complexifie l’approche des violences qui jalonnent les rapports franco-algériens au-delà de l’Indépendance. Il montre que, loin d’avoir été tabou dans la France des années 1960-1970, la «question algérienne» a alors largement alimenté les débats publics. Todd Shepard est de ces historiens nord-américains qui, considérant l’Histoire de France à distance, la renouvellent. En 1973, Robert O. Paxton ébréchait le mythe de l’allergie française au fascisme; trente-cinq ans plus tard, Todd Shepard montre que la décolonisation de l’Algérie, présentée comme une fatalité dictée par le «courant de l’Histoire», quand elle n’est pas brandie comme un impératif moral, masque en fait l’échec du projet d’intégration des colonies à l’empire. L’auteur de The Invention of Decolonization. The Algerian War and the Remaking of France (2006) rappelle que la France et l’Algérie ont une histoire commune, que l’Indépendance ne scelle pas. Resituée dans une séquence longue, cette histoire tumultueuse, qu’escorte la Ve République, éclaire puissamment les situations contemporaines. À lire ou télécharger sur laviedesidees.fr…

"Amazon-Killer à la rescousse des librairies indépendantes", par C. Richard (rue89)

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Lu sur l'Obs avec Rue89 , en date du 18/12/2014: "Amazon-Killer à la rescousse des librairies indépendantes", par C. Richard C’est à Noël, quand tout le monde se rue sur les prix littéraires de l’automne pour avoir quelque chose à mettre sous le sapin, que les librairies font une bonne part de leur chiffre d’affaires. Du moins quand leurs clients ne préfèrent pas acheter sur Amazon. En 2011, dans Libération , un libraire avait sonné l’alarme: «Qui aurait cru, il y a dix ou quinze ans, qu’autant de consommateurs se transformeraient si vite en serial killers de commerçants indépendants, l’index rivé sur le clic gauche de leur souris devenue gâchette. Et ils tirent! Ils tirent! A Noël, c’est une pluie de missiles qui réduit en cendres ou endommage nombre d’entre nous, surtout les libraires, les plus fragiles. Dans les dix dernières années, plus de 15% ont fermé leurs portes.» Cette année, l’activiste numérique Elliot Lepers a créé une extension Chrome pour vous aider à soutenir votre libraire de quartier. D’Amazon à votre libraire en un clic L’extension Amazon-Killer permet de court-circuiter Amazon au bénéfice des librairies du réseau Place des Libraires .Le fonctionnement est simple: on installe Amazon-Killer sur son navigateur Chrome. On peut ensuite utiliser Amazon comme une base de données pour trouver des idées – en profitant pourquoi pas de l’algorithme de recommandation du site. Quand on a trouvé son bonheur, on est redirigé vers le site Place des Libraires, qui affiche une liste de librairies normalement près de chez vous ayant le titre en stock. L’extension récupère le numéro ISBN du livre et le cherche dans la base de données de Place des Libraires. Quand nous l’avons essayée, l’extension fonctionnait plutôt bien (même si elle nous a redirigé vers une liste vraiment très exhaustive puisqu’elle listait apparemment toutes les librairies de France possédant le livre en stock). Comme le relève le site Actualitté , Amazon-Killer retourne ainsi comme une crêpe un phénomène observé par de plus en plus de libraires: des lecteurs qui viennent rôder dans les rayons des librairies pour y trouver des idées de livres qu’ils vont acheter en ligne ensuite. Changer les habitudes par le design? Le prolifique Elliot Lepers se définit comme «activiste, designer, réalisateur, défenseur et promoteur de l’open source et écologiste». Il a assuré la direction artistique de la campagne d’Eva Joly en 2011, a présenté l’émission «L’Œil de Links» sur Canal+, est l’auteur d’un webdoc, «Stains Beau pays» , et il a récemment cofondé le site anti-sexiste MachoLand.fr .Reflet dans un miroir d’une librairie (Alexandre Duret-Lutz/Flickr/CC) Son idée répond à un problème réel des libraires, qui souffrent de la concurrence de la vente en ligne, et notamment d’Amazon. Et ceci n’est pas lié à un manque de librairies, comme l’explique le libraire du Divan :«C’est à Paris que l’on achète le plus de livres en ligne (sur internet) et c’est là qu’il y a le plus de librairies. Ce site [Paris Librairies] permet de voir la densité du réseau de librairies qui est à la disposition des Parisiens, le plus important de notre pays. A 15minutes de transports en commun vous avez potentiellement 95% des recherches de livres qui sont satisfaites.» De fait, entre 2007et 2011, le nombre de librairies parisiennes a baissé de 7,6%. On ne pourra pas préserver la librairie indépendante sans changer les habitudes des consommateurs (même si cela seul ne suffit pas). Et le design d’outils informatiques simples peut y contribuer, comme les différentes plateformes de libraires ( Librest , Paris Librairies , leslibraires.fr , lalibrairire.com etc) ou, dans un autre genre, des extensions comme celles-ci. Le design ne fait pas à lui seul une politique, mais en facilitant certaines actions, il y contribue certainement.

Cahiers de lexicologie , n° 105, 2014-2

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Référence bibliographique : Cahiers de lexicologie . 2014 - 2, n° 105, Classiques Garnier, 2014. EAN13 : 9782812436888. Cahiers de lexicologie . 2014 - 2, n° 105 978-2-8124-3688-8 282 pages 45€ Les Cahiers de lexicologie , revue internationale de lexicologie et de lexicographie, s'intéressent au lexique dans ses relations avec les autres composantes de la langue (syntaxe, sémantique, morphologie, phonologie, discours...). La revue, qui paraît deux fois par an, réserve une place importante aux numéros thématiques. Elle souhaite constituer un lieu de débats entre tous les chercheurs concernés par les études lexicales. Table des matières

Dire l'océan Indien

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Colloque International de l'Observatoire des Sociétés de l'océan Indien «Dire l’océan Indien» 5 et 6 novembre 2015 Université de La Réunion L’Observatoire des Sociétés de l’océan Indien (OSOI, Fédération de recherches de l’Université de La Réunion, www.osoi.fr ) a décidé l’organisation d’un colloque international les 5 et 6 novembre 2015. Ce colloque intitulé «Dire l’océan Indien» se compose de 4 axes thématiques. Chaque thématique sera traitée lors de deux tables-rondes avec pour chacune 4 intervenants sous la direction d’une présidence de séance.Dire les territoiresDire les développementDire les pouvoirDire l’Indianocéanie Ce colloque a pour objet la mise en valeur de travaux pluridisciplinaires centrés sur les sociétés de l’océan Indien. Il se donne pour mission d’offrir un espace de réflexion s couvrant tous les champs disciplinaires (anthropologie, droit, économie, géographie, histoire, linguistique, littérature, politique, sciences de l’éducation…). Cette manifestation représente l’occasion de confronter les différentes approches dans la connaissance de l’espace océan Indien.Les 4 axes :«Dire les territoires» Le thème «Dire les territoires», s'articule doublement entre le territoire conçu comme ancrage du "réel" (l'espace, la très grande diversité des paysages, des aménagements, des niveaux de développement), et le territoire perçu comme support de "l'imaginaire" (champ de la production poétique et romanesque, de la création artistique). Les problématiques suivantesméritent d'être abordées, si possible dans une perspective transdisciplinaire: déplacements et mobilités, déracinement, exil et voyage, paysage et dépaysement, frontières et marges, mémoires et traditions orales… Il est souhaitable aussi que soient évoquées les questions liées à l’identité et l’hybridité, aux contacts et aux échanges, aux transferts et aux croisements, et aux notions de transmission et de passage. L'océan Indien est, par excellence, un espace de confrontations et d'échanges multiculturels, où l’imaginaire de la traversée et des voyages peut pleinement se déployer. Cet océan et ses espaces bordiers génèrent des constructions identitaires très variées, liées à des langues en contact dans un environnement pluriel, dynamique, en constante mutation. Dans ce contexte, les notions de contact et de transnationalisme liées aux migrations, les relations entre centre et périphérie, la réécriture de textes et de discours liés à une décontextualisation/recontextualisation qui apporte un regard nouveau, la transmission de savoirs, l’échange et la révision des discours et des idéologies, inscrits dans les textes, pourront être traités. Dans ce thème, le colloque invite aussi à explorer les problématiques de la territorialité, de l'espace investi et transformé par les sociétés dans la longue durée, les enjeux de pouvoir sur les territoires, mais aussi l'émergence et le développement de conflits liés à la gestion complexe et à la maîtrise incertaine de ces territoires. «Dire les développements» Les sociétés de l’océan Indien ont connu des développements économiques sociaux et culturels variés sous des statuts juridiques différents. Dire les développements de cette région du monde est aujourd’hui un enjeu majeur pour ancrer les réalités culturelles, économiques, juridiques et linguistiques dans les liens à construire entre passé, présent et avenir. Il s’agira d’analyser les processus et les dynamiques du développement afin d’améliorer la connaissance et la compréhension de l’océan Indien. Centrées sur le développement humain durable, les communications porteront sur :Arts, culture et développementDroit et développementEconomie et développementEducation et développementGenre et développementInégalités et développementSanté et développement «Dire les pouvoirs» A travers la thématique «Dire les pouvoirs», il sera question de détailler les complexités des pouvoirs dans les territoires de la zone océan Indien, qu’il s’agisse des îles indiaocéaniques ou des pays bordiers de l’océan Indien, et de dégager le poids du passé dans ce présent des pouvoirs. On soulignera tout d’abord les éléments constitutifs de l’actualité des pouvoirs dans ces territoires: pouvoir et vie politique (élections législatives, régionales, présidentielles, état des forces et des exécutifs, personnel politique, place des femmes, thématiques des campagnes présidentielles.), pouvoir et éléments institutionnels qui interviennent dans la compréhension des réalités des exécutifs (constitutions, institutions, C.O.I., relations internationales, nationalité et conflits de nationalités, fonction publique, réforme et statut, statuts et régimes européens (PTOM/RUP/Coopération/Partenariat…), citoyenneté et identité, entreprises politiques, modèle juridique). Les relations internationales - notamment les alliances politiques - feront aussi l’objet d’études. La notion de contre-pouvoir sera omniprésente: alliances politiques, jeux de pouvoir, groupes de revendication, groupes de pression. Dire les pouvoirs, c’est aussi interroger les modalités et les conditions de production des textes et des discours sur les pouvoirs et des discours produits par les pouvoirs eux-mêmes. Le concept de pouvoir sera donc aussi évoqué à travers une analyse des productions, passées et présentes, du monde de l’édition et des médias (cinéma, images, intellectuels, censures…). «Dire l’Indianocéanie» Que représente l’Indianocéanie? Elle exprime un renouveau et une forte appropriation. Le mot a été formulé au début des années 60, à Antananarivo par l’écrivain mauricien Camille de Rauville pour définir alors «un nouvel humanisme au cœur de l’océan Indien». Il est aujourd’hui repris tant par les décideurs que les populations pour se désigner sur la carte du monde. En ce début de XXIème siècle, l’Indianocéanierevient avec plus de force exprimant une appartenance et une communauté de destin. L’affirmation de l’Indianocéanie couvre l’espace des îles du sud-ouest de l’océan Indien. En Juin 2013, le colloque de Mahébourg sur le thème: « L’Indianocéanie: socle et tremplin de notre devenir» exprime pleinement cet élan partagé.Il a permis de réunir plusieurs dizaines de chercheurs et de dégager une vision d’une appartenance commune à partir de nombreuses réflexions pluridisciplinaires. Le terme se diffuse. Il peut correspondre aux réalités historiques, sociétales, culturelles et économiques de nos îles et traduire non seulement un héritage partagé, mais aussi un horizon. Les deux panels de la table ronde «Dire l’Indianocéanie» interrogerontle terme même d’Indianocéanieà travers plusieurs thématiques:La définition et les limites de ce monde insulaireL’historique de la construction indianocéaniqueUne nouvelle Indianocéanie impulsée par la Commission de l’océan Indien?L'Indianocéanie entre l'affirmation d’une identité régionale (cultures, patrimoines…) et le slogan politique.Le devenir politique de ce projet. Le colloque se tiendra sur deux journées (5 et 6 novembre 2015).Conditions de soumission15 mars 2015 : date limite pour déposer une proposition de communication.Les propositions sont à remplir sur le site: http://direoceanindien.sciencesconf.org/Format: Résumé de 400 à 500 mots accompagné d’une notice biographique.1 er avril 2015 : date des réponses du comité scientifique15 septembre 2015 : Les textes des contributions acceptées devront nous être envoyés. Inscription (pour les communicants): 60 euros (30 euros pour les étudiants). Toutes les propositions seront soumises à l’évaluation du Comité scientifique. Prière d’indiquer l’axe thématique retenu. Les communications retenues ne dépasseront pas 15 minutes (oral). Langues des communications: Français et Anglais Les textes des communications feront l’objet d’une publication sur un avis d’un comité de lecture et sous engagement de remise du texte en bonne et due forme graphique au dernier jour du colloque.

M. Rouquier, L'Émergence des constructions clivées, pseudo-clivées et liées en français

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Référence bibliographique : Rouquier (Magali), L'Émergence des constructions clivées, pseudo-clivées et liées en français , Classiques Garnier, collection "Histoire et évolution du français", 2014. EAN13 : 9782812430329. Rouquier (Magali), L'Émergence des constructions clivées, pseudo-clivées et liées en français 978-2-8124-3032-9 205 pages 29€ Cet ouvrage retrace l'émergence des constructions clivées, pseudo-clivées, et liées. Il présente la description, l'analyse et l'établissement de trois constructions en «c'est» sous un angle diachronique. Une attention particulière est portée sur la période de l'ancien français et du moyen français. Table des matières

L. Sterne, Voyage sentimental (éd. A. Montandon)

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//www.fabula.org/actualites/documents/66277.pngRéférence bibliographique : Sterne (Laurence), Voyage sentimental , Classiques Garnier, collection "Littératures du monde ", 2014. EAN13 : 9782812433511. Sterne (Laurence), Voyage sentimental 978-2-8124-3351-1 341 pages 39 € Le Voyage sentimental est un chef d'œuvre de la littérature anglaise. Les péripéties de Yorick sont un modèle de rencontre interculturelle. La légèreté élégante, la désinvolture et l'humeur galante, les égarements du cœur et de l'esprit tempérés par les délices de l'humour caractérisent ce bijou des Lumières. Table des matières

Colloque Dumas 2016Le théâtre d'Alexandre Dumas père : héritages et renouvellements

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CERIEC ( Centre d’ É tudes et de R echerches sur l’ Imaginaire, É critures et C ultures) APPEL A COMMUNICATION Le Théâtre d’Alexandre Dumas père : héritages et renouvellements Université d'Angers, 4 et 5 février 2016 Sous la direction d’Anne-Marie Callet-Bianco (CERIEC, Université d’Angers) et de Sylvain Ledda (CEREDI,Université de Rouen) Comité scientifique : Marianne Bouchardon, Anne-Marie Callet-Bianco, Barbara T. Cooper, Anne-Simone Dufief, Sylvain Ledda, Florence Naugrette, Sylviane Robardey-Eppstein, Claude Schopp. Articulé au vaste projet d’édition du Théâtre complet de Dumas (éd. Garnier), ce colloque se propose de revenir sur son œuvre dramatique, longtemps laissée dans l’ombre des grands cycles romanesques. Si ce projet éditorial constitue en soi un événement et une nécessité, c’est que la postérité de ce théâtre n'est pas à la mesure de son importance qualitative, numérique et de son large empan chronologique : à l’exception des dernières années, Dumas n’a jamais cessé d’écrire du théâtre. Pourtant, depuis la fameuse édition de Michel Lévy (1863-74), ce corpus n’a fait l’objet que de publications partielles ou inachevées (éd. Minard, Fernande Bassan), ce qui rend son accès problématique pour le public scolaire, universitaire et théâtral. Alors que la collection Lévy, déjà considérable, s’en tient au canon, c’est à dire aux œuvres que Dumas reconnaît comme siennes, l’édition du Théâtre complet aux Classiques Garnier ne veut rien exclure a priori . Elle prendra donc en compte ce qu’on peut appeler le “théâtre inconnu” de Dumas, celui dont la paternité est partagée ou qui est demeuré inédit : manuscrits découverts récemment, projets avortés ou partiellement rédigés, susceptibles d’apporter un éclairage précieux sur l’œuvre reconnue et officielle. L’extension du champ de recherches accentue encore le caractère hétérogène de cette production théâtrale et invite à ne pas cantonner Dumas au seul drame romantique. S’il en est l’un des pionniers et l’un des créateurs, il a également exploré, avec un bonheur inégal, toutes les formes dramatiques possibles, ce qui suppose de dresser un état des lieux de cet ensemble composite. La chronologiele suggère également : les débuts de Dumas dramaturge coïncident avec l’affirmation du romantisme théâtral, mais sa carrière se poursuit jusqu’en 1870, année de sa mort, indiquant une survivance du romantisme bien au-delà des bornes traditionnelles qu’on lui assigne. Il paraît donc important, à travers son œuvre, de relativiser l’idée de “rupture”, trop souvent accolée au théâtre romantique. Cette œuvre s’inscrit en outre dans un héritage, revendiqué ou implicite, de l’Antiquité à la production contemporaine : tragédie classique et néo-classique, comédie d’intrigue et de caractère, scène historique, drame bourgeois, vaudeville, mélodrame... Imprégné de toutes ces formes, Dumas en fait un usage complexe, entre emprunts, variations et détournements, comme l’illustre l’exemple, souvent évoqué, des liens entre le mélodrame et le drame romantique. Les genres traditionnels font l’objet d’une redéfinition qui passe par la contamination entre modèles "nobles" et modèles "mineurs". Dans la même optique, la tentation constante d’un théâtre en vers pourra faire l’objet d’analyses et de mises au point. Ce colloque souhaiterait particulièrement attirer l’attention sur les formes moins attendues et moins étudiées, mais aussi sur l’hybridation des genres que pratique Dumas. Ses tragédies, souvent considérées comme des échecs, sont pratiquement tombées dans l’oubli, alors qu’elles explorent des pistes originales qui témoignent d’une volonté de renouveler et dynamiser le genre. Malgré d’indéniables succès lors de leur création, les comédies ne sont aujourd’hui pas mieux loties. Ce pourrait être l’occasion de les situer dans une généalogie tout en mettant en évidence les innovations qu’elles apportent. Enfin, Dumas, adaptant sa propre production romanesque, crée un nouveau genre, le théâtre-roman, dont les contours et les enjeux pourraient être précisés. La matière dramatique est au cœur de cette tension entre héritage et renouvellement. L’histoire, l’actualité, la peinture sociale font l’objet d’une exploitation multiforme qui bouscule les repères habituels. Dumas excelle en effet à la fois dans le drame historique tout en inventant le drame en habits noirs. Dans le premier cas, le traitement de l’histoire se charge d’implications variées ; il serait pertinent de s’interroger sur le choix des périodes et des épisodes retenus, sur l’évolution des représentations, le contenu idéologique et politique qui en découle. Dans le second cas, la mise en scène du monde contemporain, héritée de la comédie classique et du drame bourgeois, fait de Dumas un auteur attentif aux fluctuations morales et sociales de son temps. Le personnage de théâtre pourra également faire l’objet d’investigations. Dans le sillage du récent ouvrage Le Personnage historique de théâtre (Ariane Ferry dir.), on pourra revenir sur le travail de mise en fiction des grandes figures de l’histoire. Cet aspect de la dramaturgie dumasienne, en constante évolution, suppose également une prise en compte des différents éléments qui constituent un personnage : rôle, type, emploi, caractère. On s'intéressera enfin aux transformations du domaine étranger adapté pour la scène française. Au carrefour de nombreuses influences, Dumas n'est pas simplement un héritier, mais joue un rôle de référence pour la génération suivante et marque un repère majeur : il y a un avant et un après Dumas. Ce colloque sera l’occasion de rendre hommage à la richesse et la diversité d’une œuvre qui résume un demi-siècle de vie dramatique. Comité d’organisation : Anne-Marie Callet-Bianco Sylvain Ledda Mathilde Perain Les propositions de communication (titre et résumé) doivent être adressées pour le 30 mai 2015 à : anne-marie.callet-bianco@univ-angers.fr et sylvain.ledda@free.fr avec copie à : mathilde.perain@univ-angers.fr Les actes feront ultérieurement l’objet d’une publication dans une revue ( papier ou en ligne).

Contre-attaque.Les avant-gardes en revues (1950-1980)

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Colloque «Contre-attaque. Les avant-gardes en revues (1950-1980)» Organisé par Olivier Penot-Lacassagne (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) Pierre Taminiaux (Georgetown University, Washington DC) Mardi 26 et mercredi 27 mai 2015 Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 13 rue Santeuil, 75005 Paris Salle Las Vergnas Le rôle des revues dans l’histoire des avant-gardes littéraires et artistiques des années cinquante, soixante et soixante-dix est essentiel. Construisant à chaque fois une position singulière, ces publications constituent autant de manières de faire entendre et de donner à voir une radicalité sans cesse redéfinie, contre le système, le spectacle, l’ordre du discours ou la doxa. Entre perpétuation et liquidation d’un avant-gardisme historique, surréaliste ou dadaïste, ces revues témoignent, conjointement ou successivement, de la complexité de leur temps: âge de la reconstruction et de la Croissance, de la Guerre froide et de la décolonisation, de la nouvelle gauche et de l’Algérie française, de «l’air moderne» et de la «société du spectacle», de la bipolarisation idéologique et de la politique de la jeunesse, du Vietnam et Nanterre, de l’esprit 68 et de Vincennes, du gauchisme politique et du gauchisme culturel… Les revues Les Lèvres nues , Potlatch , l’Internationale situationniste , La Brèche , Front unique , Tel Quel , L’Archibras , Change ou TXT s’inscrivent dans ce moment contrasté de l’histoire du XXe siècle. Certaines héritent du surréalisme, d’autres l’ignorent, mais toutes évoluent à mesure que se transforme le champ des possibles, se sabordent ou disparaissent quand semble épuisé le projet qui les portait. L’actualité (politique, philosophique, littéraire, artistique) alimente leur histoire sur un mode singulier: elle souligne d’irréductibles différends et renforce leur hétérogénéité. Pour Cobra, le lettrisme et le situationnisme, pour les surréalistes de La Brèche ou pour les telquéliens, les revues sont le lieu, inégalement partagé, de la subversion (des codes et des formes) et de la contre-attaque (théorique et pratique). Se juxtaposant et se confrontant à d’autres projets (d’avant-garde ou non), elles affirment leur profonde différence, évolutive, instable. Bien qu’érigé chaque fois avec fermeté, le principe d’avant-garde subit en effet d’incessantes relectures et connaît des formulations successives (c’est le cas, par exemple, du situationnisme et de Tel Quel). L’analyse précise de ces variations et ces déplacements, au sein d’un même groupe, reste à faire. Les textes de ces revues ont en général reçu moins d’écho que les livres, les oeuvres d’art ou les films produits par ces différents mouvements. Ces écrits permirent pourtant de présenter précisément leur objet. Radicalité politique, cassure esthétique, vigilance critique, réflexion théorique: c’est là que s’élabore la rupture avant-gardiste, dont on peut repérer, livraison après livraison, les audaces et les avancées, les impatiences et les piétinements. Ces revues ne sont donc pas des documents secondaires, anecdotiques et conjoncturels, mais le creuset d’une contestation collective, l’espace d’un renouvellement des formes littéraires et artistiques, la tribune d’une révolution annoncée. Leur caractère hétérogène et pluridisciplinaire (elles entremêlent le plus souvent essais critiques et textes poétiques, débats d’idées et reproductions d’œuvres d’art) est un enjeu critique autant qu’une tactique; il ne peut donc être négligé. Être à la fois « dans et contre la décomposition», agir par tous les moyens, «même artistiques», écrivait Guy Debord. La diversité formelle qui fut par essence celle des avant-gardes dans leur développement historique revêt après-guerre une dimension stratégique déterminante. Assurant une visibilité immédiate, elle construit une image de la radicalité soutenue par la production de discours offensifs sur la société, sa doxa et ses paradoxes. L’étude des revues avant-gardistes de cette période (des années 1950 aux années 1980) soulèvera donc plusieurs questions qui seront l’objet de ce colloque. Comment se construit, dans la seconde moitié du XXe siècle, une position d’avant-garde politique, artistique et littéraire? Par quelles stratégies, par quels compromis tactiques s’impose-t-elle? Quelles sont les logiques de radicalisation de ces avant-gardes? Et pour quelle «théorie d’ensemble»? Qu’est-ce, dans ce processus, qu’une pensée politique «révolutionnaire»? À quelles conditions un art peut-il être qualifié comme tel ? Quelle esthétique élire en vue d’une action efficace? Et qu’est-ce qu’une «révolution culturelle»? L’urgence caractérise le quotidien de ces revues, toujours impliquées, par engagement ou par dégagement, dans la vie de la Cité et les affaires du monde. Les prises de position, les discours tenus sont marqués par cette urgence (active et réactive): celle de la dispute et du débat, celle de l’expression artistique, celle du manifeste, de la déclaration ou du programme, situés dans l’époque et dans l’instant. Ces revues firent dès lors événement. Cette souveraineté apparente de l’événement permet de construire une histoire des avant-gardes soucieuse du «grain des choses», une histoire qui nous interroge aujourd’hui encore. Contact Merci de soumettre votre proposition de communication (3000 signes maximum), accompagnée d'une brève notice bio-bibliographique, avant le 15 février 2015 à olivier.penot.lacassagne@gmail.com

La facétie sur les tréteaux: XVIe–XVIIe siècles

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«La facétie sur les tréteaux: XVIe–XVIIe siècles» Journée d’étude organisée dans le cadre des activités scientifiques du Labex Obvil (Observatoire de la vie littéraire), avec le soutien de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme Paris, 30 mai 2015 L’élément les plus caractéristique sans doute de la posture adoptée par les promoteurs de la comédie, depuis sa renaissance au XVIe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle, est la volonté de se distinguer des pratiques scéniques médiévales, de rompre avec les formes théâtrales d’inspiration farcesque. Conformément au projet de la Pléiade, Aristophane, et surtout Ménandre, Plaute et Terence, deviennent, à l’époque moderne, les modèles d’une comédie renouvelée, qui répudie le «badinage inutile» et les «paroles ridicules», et qui se présente d’abord et avant tout comme un «honnête» divertissement. Aussi, une des façons de concevoir la transition entre le théâtre du Moyen Âge et celui de la Renaissance est d’examiner la conversion des effets comiques «bas» et «grossiers» en éléments de langage très proches de l’esprit facétieux. Chez Cicéron, comme chez la plupart des penseurs humanistes, la facétie (entendue au sens premier de «bon mot») doit éviter la bouffonnerie et l’obscénité; elle doit maintenir le plaisir de la plaisanterie à l’intérieur des bornes posées par la décence. En cela, elle entre dans le paradigme de l’ urbanitas , cette politesse raffinée et spirituelle fondée sur un idéal d’honnêteté ainsi que sur un ensemble de règles morales et esthétiques destinées à l’usage du gentilhomme. Les titres mêmes de quelques-unes des premières comédies humanistes indiquent quelle place occupe ce registre sur la scène moderne. Le sous-titre de La Comédie Nephelococugie de Pierre Le Loyer (1579) précise qu’il s’agit d’une pièce«non moins docte que facecieuse». De même, Pierre Larivey, le plus important auteur de comédie au XVIe siècle, qualifie ses six premières œuvres de «morales et facecieuses ». Ces indications, majeures sur le plan poétique, le sont tout autant au niveau de l’histoire des formes et des genres littéraires. Suivant la publication du De Sermone de Pontano (1509) et du Cortegiano de Castiglione (1528), où se donne à lire une définition de l’enjouement reposant sur l’emploi mesuré de la plaisanterie ( facetudo ), de nombreux recueils de narrations facétieuses sont publiés tout au long du XVIe siècle, dans la lignée du Liber facetiarum de Pogge – on peut citer, parmi les ouvrages les plus célèbres, Les Nouvelles récréations et joyeux devis de Bonaventure Des Périers (1558), ou encore Les facétieuses journées de Gabriel Chappuys (1584). L’objet de cette journée d’étude sera de réfléchir au statut de la facétie au sein de la comédie renaissante et classique, de la question des frontières génériques à celle des emprunts textuels, en passant par les modalités performatives qui l’accompagnent et au travers desquelles elle contribue au spectacle théâtral. Nous sollicitons des communications d’une vingtaine de minutes s’inscrivant dans la problématique décrite ci-dessus, et touchant plus spécifiquement à l’un ou l’autre des aspects suivants:L’influence des modèles antiques (grecs, romains) et médiévaux;Les transferts littéraires, les échanges de pratiques textuelles d’une œuvre à l’autre, d’un genre à l’autre;Les éléments poétiques, stylistiques et rhétoriques mis en œuvre par la facétie;Le rôle que joue la facétie dans le cadre d’une théorie générale du rire sur la scène des XVIe et XVIIe siècles;Les phénomènes de récurrence des personnages, de circulation des thèmes et des motifs liés au facétieux ;Le passage de la facétie racontée à la facétie jouée (la burla );La prise en charge, par une instance énonciatrice, du discours facétieux;La vocation sociale de la facétie, les conditions de sa réception par le public de théâtre et la valeur qui lui est accordée. Les propositions de communication, d’une longueur d’environ 300 mots, doivent être envoyées au plus tard le 15 mars 2015. Prière d’inclure votre nom, prénom, coordonnées ainsi que votre université d’attache. Responsable: Vincent Dupuis (Université de Paris IV-Sorbonne) Adresse: vincent.dupuis@mail.mcgill.ca

L. Di Gregorio, Wilderness et Western - L’Ouest fictionnel chez Gustave Aimard et Emilio Salgari

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//www.fabula.org/actualites/documents/66310.jpgLuca Di Gregorio, Wilderness et Western - L’Ouest fictionnel chez Gustave Aimard et Emilio Salgari Presses Universitaires de Liège, 2014. 240 p. EAN 9782875620569 33,00 EUR Présentation de l'éditeur : Cet ouvrage pose deux questions relatives aux «matières de l’Ouest»: (1) S’est-il façonné en Europe une imagination propre des Grands Espaces et, si oui, quelles en furent les principales options éthiques, esthétiques et narratives? (2) Qu’est-ce qui singularise les thèmes, les intrigues et les personnages privilégiés de cette écriture européenne par rapport à l’imagerie — surexploitée depuis Hollywood — impliquant le cow-boy, le shérif, ou encore les squatters et settlers de la Conquête de l’Ouest? Le couple wilderness/western — mobilisé ici à des fins dialectiques et non dualistes — débroussaille quelques-unes des pistes herméneutiques d’une production romanesque méconnue. En s’appuyant sur un sous-genre pour ainsi dire oublié du récit aventureux du xix e siècle, l’auteur explore les visages d’un Ouest fictionnel qui, grâce au recul européen, a su se parer d’intéressants lieux d’indépendance et de dynamiques insoupçonnées. Dans l’intervalle entre le wilderness , univers agrégeant l’hygiénisme libertin des Lumières et le spiritualisme romantique, et le western, imaginaire de l’allant national, modelé par et pour l’autonomisation culturelle des USA, mais aussi sous l’effet d’un tiraillement souterrain entre l’exemple colonial français et la Conquête pionnière de l’Ouest, ce sont des oppositions, des débats et des mélanges du plus haut intérêt qui se firent jour dans la France et l’Italie de 1858-1910. Les romans de Gustave Aimard et Emilio Salgari interviennent dans ce contexte, quoiqu’à des titres très différents (l’un grand consolidateur générique, l’autre compositeur original et articulateur d’imaginaires), comme les jalons d’une histoire des formes appropriatives de l’espace-réceptacle ouestien. À bien des égards, un tel parcours ajoute ses sinuosités et ses enjeux spécifiques à l’historiographie strictement américaine : il y apparaît en effet que l’Europe, relativement à l’Ouest, parvint à se faire successivement laboratoire et carrefour imaginaires. Luca Di Gregorio a étudié les langues et littératures françaises et romanes à Namur et à Bruxelles. Après quelques années d’enseignement du français dans le secondaire, il poursuit un doctorat à l’Université de Liège portant sur l’écriture aventureuse de l’Ouest américain en Europe (1850-1914). Son mémoire de Master, couronné par le prix de la BILA de Chaudfontaine en 2011, est à l’origine du présent ouvrage.

M. Blaise (dir.), Réévaluations du Romantisme - Mutations des idées de littérature 1

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//www.fabula.org/actualites/documents/66311.jpgMarie Blaise (dir.), Réévaluations du Romantisme - Mutations des idées de littérature 1 Presses Universitaires de La Méditerranée, coll. "Le Centaure", 2014. 382 p. EAN 9782367811109 29,00 EUR Présentation de l'éditeur : «Appelons romantique Hugo et la discussion est close » écrivait Giraudoux. Pourtant, en revenant sur l’idée de romantisme dont il faut signaler que, dès l’apparition du terme, elle a paru, à la fois, vague et indispensable, dangereuse et vide, énorme et pourtant infiniment dépassée ; en revenant sur ses réévaluations qui embrassent non seulement le domaine de la littérature mais aussi toute la sphère sociale (de la politique à la mode) et tout l’éventail des effets (de la passion à la haine), c’est le champ du littéraire dans son ensemble que ce livre engage. C’est en effet l’idée même de littérature que le romantisme prétend avoir ouvert, au point de se confondre avec elle. L’histoire de cette idée, de sa construction, entre incertitudes, dénégations et particularismes, tel est l’objet de ce livre, organisé en quatre parties comprises comme autant de modèles d’un rapport à la mémoire, de ses résistances, de sa permanence : figures et fictions, rémanences, résiliences et histoire d’autorités. Les travaux réunis ici montrent indiscutablement que nous sommes toujours sous le régime, romantique, du sujet et que la discussion est loin d’être close. Lire la table des matières

N. Yassine-Diab, Aliénation et réinvention dans l'œuvre de Jamaica Kincaid

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//www.fabula.org/actualites/documents/66312.jpgNadia Yassine-Diab, Aliénation et réinvention dans l'œuvre de Jamaica Kincaid Presses Universitaires de la Méditerranée, coll. "PoCoPages", 2014. 336 p. EAN 9782367811130 28,00 EUR Présentation de l'éditeur : L’écriture caribéenne entretient un double rapport avec la culture des anciens colons, oscillant entre résistance et imitation, déterritorialisation et reterritorialisation, aliénation et réinvention. Jamaica Kincaid est dans une relation dynamique avec son héritage littéraire et historique. Son écriture se veut postcoloniale au sens politique plus qu’historique du terme. À l’instar de Kincaid elle-même, les personnages kincaidiens explorent les limites entre filiation et affiliation : face à l’aliénation de la jeune fille dans la relation à sa mère, elle met en place des stratégies de réappropriation. Réappropriation du corps, qui mène à la réinvention du moi, mais aussi réappropriation de l’histoire et de l’espace. Kincaid est elle-même à la recherche d’un espace artistique dans lequel se réinventer : photographie, peinture et jardinage se mêlent ainsi à son écriture, et s’ajoutent à diverses stratégies de réappropriation et de décolonisation de la langue. Elle écrit dans la langue de l’oppresseur et la subvertit, introduisant ainsi un enchevêtrement de langues différentes dans son espace textuel. Lire la table des matières

Th. Groensteen, Suivez la flèche !

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//www.fabula.org/actualites/documents/66313.pngThierry Groensteen, Suivez la flèche ! Article paru sur le site "neuvièmeart 2.0", 20 décembre 2014. "La question de l’enchaînement des images est de celles qui préoccupent Marc-Antoine Mathieu. Dans 3" , il y apportait une réponse inédite et audacieuse, en nous faisant vivre le voyage de la lumière se réfléchissant d’une surface à l’autre, l’action entière durant à peine plus longtemps qu’un battement de cil. Le nouveau livre de Mathieu n’a pas de titre. Ou un titre imprononçable, puisqu’il s’agit, nom d’un mot, mais d’un signe: → (à moins que le titre ne doive se lire LE SENS et ne soit porteur d’une ambiguïté féconde). L’«histoire» est celle d’un homme qui va suivre cette flèche avec obstination, de la première à la dernière page, bravant tous les obstacles, suivant tous les méandres de ce jeu de piste. Autant dire que son parcours métaphorise celui du lecteur qui traverse le livre de part en part, sur ses talons. Depuis l’invention du codex, la lecture, en Occident, est vectorisée (on aborde un livre par la couverture, on en tourne les feuillets jusqu’à la dernière page) et rythmée par cette scansion de la tourne des pages. (...) Ceux que le jeu formaliste proposé par Mathieu, si excitant soit-il, ne comblerait pas, ne manqueront pas de poser la question du sens de tout. Vers quelle destination mystérieuse cet homme s’achemine-t-il avec une telle inébranlable détermination? Un indice: l’homme vieillit. Les cheveux noirs qu’on lui voit au début deviennent gris et clairsemés à la fin. Ainsi, son trajet apparaît comme un parcours de vie. Il en allait de même pour le moine bibliothécaire de L’Ascension [1 ]. Un peu comme si ce qui s’accomplissait alors sur le mode vertical (le moine ne cessait de s’élever vers le sommet d’une allégorique cathédrale) se rejouait ici sur le mode horizontal (en dépit de quelque falaises et collines). On peut s’ingénier à trouver des correspondances entre tels passages de l’album et telles étapes d’une vie ordinaire. Le franchissement de la porte, au terme du prologue, pourrait figurer la naissance. Le poteau indicateur avec des flèches pointant dans toutes les directions, l’âge où la vie paraît encore offrir un large éventail de possibilités." Lire l'article dans son intégralité

Postes d'assistant(e)s-doctorant(e)s, littérature française 18e siècle, Université de Bâle

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Mise au concours de 2 postes d’assistants-doctorants en littérature française du 18 e siècle (Université de Bâle, Suisse); taux d’activité 100%. Le séminaire d’études françaises de l’Université de Bâle met au concours, pour une durée de trois ans et avec prise en fonction au 01.10.2015, ou au plus tard le 01.02.2016 deux postes d’assistant(e)s-doctorant(e)s FNS (Fonds National Suisse de la recherche scientifique) en littérature française. Leurs activités s’intégreront à un projet de recherche sur Diderot, financé par le FNS et piloté par le Professeur Adrien Paschoud – qui sera le directeur des deux doctorats. Profil recherché Les deux projets devront impérativement porter sur la littérature du XVIII e siècle. Idéalement, le premier doctorat sera consacré à l’écriture matérialiste des Lumières et accordera une place centrale à l’œuvre de La Mettrie. Pour le second doctorat, on privilégiera une étude sur le signe verbal et visuel qui pourrait par exemple prendre la forme d’un travail sur William Warburton et la réception en France de son Essai sur les hiéroglyphes (1744). Les candidats devront avoir validé, au plus tard au moment de leur prise de fonction, une formation de niveau MA en lettres françaises ou dans une autre discipline de sciences humaines et faire preuve d’un réel intérêt pour une démarche de nature interdiscplinaire, sensible notamment aux enjeux de l’histoire culturelle. Les candidat(e)s sont invité(e)s à prendre contact avec Adrien Paschoud avant tout envoi du dossier définitif, pour obtenir des renseignements sur la recherche envisagée, notamment des détails sur le projet d’ensemble, ce qui leur permettra d’affiner leur propre proposition. Conditions du poste Le ou la doctorant(e) sera engagé(e) à 100% pour une durée de trois ans. Les conditions salariales sont accessibles sur la page: http://www.snf.ch/SiteCollectionDocuments/allg_doktoriende_f.pdf Le ou la doctorant(e) bénéficiera d’un espace de travail propre à l’Université de Bâle, côtoiera les autres doctorants du Séminaire d’études françaises et sera intégré(e) au Programme doctoral de littérature de l’Université, programme interphilologique ouvert à tou(te)s les doctorant(e)s de lettres. Modalités de candidature Le dossier de candidature devra comprendre - un CV (incluant les notes ou mention des principaux diplômes) - une copie des titres universitaires - un extrait de production scientifique (extrait de mémoire, publications – 15-20 pages maximum) - une esquisse du projet de thèse (5 pages) Cet ensemble sera envoyé par PDF au Professeur A. Paschoud avant le 1 er juillet 2015. Sites de référence : Séminaire d’Etudes françaises de l’Université de Bâle: https://franz.unibas.ch Programme doctoral de littérature de l’Université de Bâle: https://dslw.philhist.unibas.ch/doktorat/litteraturwissenschaft/ Responsable : Prof. Dr. Adrien Paschoud, adrien.paschoud@unibas.ch

Bousculer la scène unilingue : Pratiques théâtrales bi- et plurilingues au Canada (session)

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Dans le cadre du colloque annuel de l'Association canadienne pour la recherche théâtrale , cette séance thématique et bilingue (français et anglais) propose de mettre côte à côte des praticiens et des chercheurs qui s’intéressent à différentes combinaisons linguistiques du théâtre au Canada. L’idée est de dépasser l’étude des langues du théâtre au Québec et au Canada francophone, et même celle du bilinguisme au Canada, pour traiter des multiples formes des langues et du théâtre au Canada. Il s’agit avant tout d’une séance d’ordre méthodologique et comparatiste, qui offre un aperçu horizontal des différentes combinaisons plurilingues au théâtre au Canada, des différentes communautés théâtrales qu’elles visent et des méthodes qui servent à les analyser. Axes de réflexion possibles (liste non exhaustive) :Méthodes de la pratique du théâtre plurilingue au Canada (surtitrage, traduction, etc.) et méthodes d’analyse de cette pratique;Théories du plurilinguisme et de l’hétéroglossie (Bakhtine) et leur importance pour la pratique et la réflexion théâtrales au Canada;Plurilinguisme et théâtre exilique, diasporique, autochtone, postcolonial,postdramatique et environnemental ( site-specific ) au Canada;Dramaturgie canadienne et effacement du plurilinguisme, stratégies d’évocation du plurilinguisme (par ex. jeu des accents);L’acteur plurilingue : formation, développement et reconnaissance;Publics de théâtre et compétences linguistiques au Canada. Les communications (qui peuvent comprendre une composante pratique) devront se limiter à 20 minutes. Elles peuvent être données en français ou en anglais; on ne s’attend pas à ce que les participants soient tous parfaitement bilingues. Le colloque de l'Association canadienne pour la recherche théâtrale aura lieu du 30mai au 2 juin 2015 à Ottawa .Votre proposition (en français ou en anglais) devra contenir les deux documents suivants :Un résumé de 250 à 300 motsUne notice biographique de 100 à 150 motsVeuillez envoyer votre proposition aux organisateurs, Nicole Nolette et Art Babayants, à nnolette@fas.harvard.edu et art.babayants@utoronto.ca, au plus tard le 15 janvier 2015 .

Convergences francophones, 1.2, 2014 : début, départ, commencement

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Référence bibliographique : Convergences fancophones , 2014. L'équipe de la revue Convergences francophones (ISSN 2291-7012) est heureuse d'annoncer la parution du numéro 1.2. Ce numéro rassemble les contributions de doctorants sur le thème du début, du départ et du commencement. Sommaire Avant-propos (Antoine Eche et Justine Huet) La conversion dans les pentecôtismes au Cameroun (Sarriette Batinobak) Le choc de la francophonie chez trois auteurs de l'Europe médiane: Cioran, Kundera et Tsepeneag (Alex Boursier) Départs volontaires, faux-départs, retours impossibles dans l’oeuvre de Louis-Philippe Dalembert (Emanuela Cacchioli )Entre espoir et nostalgie : récits de départs et de nouvelles vies chez Irène Némirovsky (Maria Giordano) Où commencer ? (Fred Guzda)

Flux, Accélérations, Résonances

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Appel à contribution Colloque international et pluridisciplinaire «Flux, Accélérations, Résonances» 10 et 11 juin 2015 – Site Saint Charles Université Paul-Valéry Montpellier École doctorale 58 «Langues, littératures, cultures, civilisations» Comme le souligne Patrick Charaudeau: «l'identité culturelle est le résultat complexe de la combinaison: entre ''continuisme'' des cultures dans l'histoire et ''différencialisme'' du fait des rencontres, des conflits et des ruptures; entre la tendance à l'''hybridation'' du fait des formes de vie, de pensée et de création, et la tendance à l'''homogénéisation'' des représentations à des fins de survie identitaire». Les interactions sociales, les transferts culturels et les constructions identitaires sont alors perçus de plus en plus dans leur complexité et leur dynamisme, ce qui nécessite le développement d'approches et de concepts nouveaux. Ce renouvellement semble impératif vu le changement continu et rapide du monde dans lequel nous vivons, des consciences, des croyances ainsi que l'évolution des méthodes de perception et traitement de tels ou tels phénomènes qu'ils soient d'ordre linguistique, sociologique, ethnologique, psychologique... C'est pour contribuer à ces explorations et réflexions que l'école doctorale 58 «Langues, littératures, cultures, civilisations» de l'Université Paul-Valéry Montpellier propose aux jeunes chercheurs d'échanger dans le cadre d'un colloque pluridisciplinaire portant sur les notions de «flux», d'«accélérations» et de «résonances». Les individus et les sociétés humaines sont à la fois les agents, les objets, les terrains du développement et les récepteurs de flux, de phénomènes dynamiques de natures diverses – matériels, sociaux, économiques, culturels, intellectuels, artistiques, éducatifs, psychologiques, philosophiques ou religieux. Ils impliquent des acteurs, des normes et des règles, des supports ou moyens de transfert et de diffusion, qui influent les rythmes de leurs circulations. Leurs accélérations et leurs interférences dans des contextes spécifiques provoquent des résonances, des transformations ou perturbations au sein des sociétés et des groupes d'individus, en fonction de la manière dont ces dernières réceptionnent, interprètent, réinterprètent, s'approprient ces flux, y participent ou y résistent. Plus encore, ces résonances contribuent à la construction ou à la redéfinition des identités individuelles et collectives. La mesure des mouvements et des rythmes de ces flux nécessite des études diachroniques et la prise en compte de leur dimension temporelle. Les apports de l'histoire, «science du changement perpétuel des sociétés humaines» selon Lucien Febvre, de l'histoire des arts et de l'histoire des idées sont à ce titre précieux. Sont ainsi mis en évidence, selon les époques, les accélérations ou les changements d'intensité des circulations de populations, de biens et de produits culturels qui se mettent en place entre les peuples, cela afin d'observer les facteurs et effets des évolutions connues par les civilisations. Les dynamiques sociales, culturelles et identitaires alors à l’œuvre s'appuient sur l'élaboration, la transmission, la diffusion et la réception de supports visuels et textuels, de discours, de représentations et de concepts, dont l'analyse nécessite des approches littéraires, artistiques, linguistiques, philosophiques, psychanalytiques, historiques ou relevant des sciences de l'éducation. Ce colloque s'inscrit donc dans une démarche pluridisciplinaire, unissant les champs au cœur des problématiques de l'ED 58 – philosophie, littératures et arts, sciences du langage et de l’éducation, études culturelles, histoire et histoire de l'art –, mais pouvant s'élargir à l'ensemble des sciences sociales. L'objectif est alors d'aborder les rapports dialectiques entre culture et identités, individus et sociétés, discours et représentations, étudiés dans leurs dynamismes, leurs continuités et leurs ruptures, suivant trois axes principaux:Structures et rythmes des dynamiques sociales, culturelles et identitairesDiscours et représentations en contexte pluriculturelRésonances et disharmonies, continuités et ruptures, homogénéisation et hybridationLes modalités de soumission Les propositions, présentées sous les formats Word (.doc et .docx) ou Pdf, ne devront pas excéder 500 mots. Elles seront précédées, dans l’ordre : du nom, des coordonnées institutionnelles, du titre de la communication proposée, d’un résumé et des mots-clés. Elles peuvent être envoyées à l’adresse suivante: fluxaccelerationsresonances@gmail.com avant le 15 mars 2015 . Un retour sur l’examen des candidatures sera donné fin mars. Le colloque qui se tiendra à l’Université Montpellier 3 (site Saint Charles) les 10 et 11 juin 2015, sera suivi d’une publication en 2016. Le comité scientifique Direction: Jean-Michel Ganteau (directeur de l’école doctorale 58); Membres: Souad El Fellah (doctorante en sciences du langage – UMR Praxiling), Romain Fauconnier (doctorant en histoire médiévale – Centre des études médiévales de Montpellier, CEMM)

Faking, Forging, Counterfeiting:Discredited Practices at the Margins of Mimesis

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Faking, Forging, Counterfeiting:Discredited Practices at the Margins of Mimesis Conference of the Munich Doctoral Program for Literature and the Arts MIMESIS.29-31 October 2015 Fakes, forgeries and counterfeits are omnipresent as works of art, branded products, biographies, satellite pictures, documents, news, research results, testimonies. They are mimetic practices of unique cultural, economical and political relevance. They alter reality, make history and perform cultural work. As their impact contrasts with their negative connotation, why are they still first and foremost considered as fraud, as deceit, as the shadow of a creative act? The conference aims to engage an interdisciplinary dialogue on the potential impacts of fakes, involving literature, performance and media studies as well as art history and musicology, with their diverging media and multiple concepts of the original. These practices should be understood as productive mimetic processes and not as morally and legally problematic phenomena. If the so-called original is mimetically constituted, as in the case of art forgery, then faking becomes a phenomenon in the second degree. May that be the fundamental reason for them being discredited? These and similar questions should be discussed with respect to the following research areas: 1. Faking as process: Fakes, forgeries and counterfeits manifest themselves mostly in objects, which are always embedded in intricate cultural processes. Their success rather depends on the way they are placed in particular power and discourse structures, and less on craftsmanship or on the materiality of their media. Fakes reflect epistemic frontiers, cultural conventions and social mechanisms, or work to make them visible in the first place. Recent cases (e.g. Wolfgang Beltracci's art forgeries) as well as historical ones (e.g. The Poems of Ossian , The Protocols of the Elders of Zion ) show that counterfeits respond to blank spaces (Reulecke), collective needs and expectations and are often even deliberately directed at these. Is this the reason why the unmasking of a fake appears so unsettling, even subversive like hoaxes, or does it only reinforce dominant structures? 2. Fakes in intercultural contexts: The discussion on forgery is closely related to historic-ally and culturally informed ideas of authenticity, legality, authorship, creativity, tradition and innovation. Not only the concept of faking, but also the entire scale between the authentic and the faked (Keazor) must be considered within its cultural context. When objects are transferred from one cultural sphere to another, the question arises of how and whether their status changes from fake to authentic or vice versa. Does the investigation of faking from non-European or postcolonial perspectives demand a more complex approach? 3. Forgery and related phenomena: Are fakes, as mimesis of mimesis, mimetic procedures in the second degree marginalized and stained by the defect of the non-original? From this point of view one encounters a number of related phenomena, which do not constitute a fake in the literal sense, but are based on equivalent processes of production and reception, such as repetition, translation, copying, citation, appropriation. As in the case of faking, the difference between the model and the imitation frequently becomes imperceptible. Self-reflexive, playful practices have emancipated themselves from the status of the non-original: Among them are pastiche, reenactment, appropriation art, pseudotranslation, mockumentary. Can these phenomena be productively considered alongside practices of faking? Is such a shift of perspectives also conceivable for forgery? We invite proposals from the areas of literature, performance and media studies as well as art history, musicology and related fields. Submissions from junior researchers and Ph.D. students are welcome. Papers should be 20 minutes in length and, if possible, be given in English. Travel expenses and accommodation will be provided within the limits of the budget. Please send an abstract of no more than 2000 characters and a brief CV (including contact information) until 15 March 2015 to forgery@lrz.uni-muenchen.de.
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