Victor Serge, Carnets (1936-1947)
Édition intégrale préparée et présentée par Claudio Albertani et Claude Rioux
Marseille: Agone
23 novembre 2012
ISBN: 978-2-7489-0167-2
Prix: 30 euros
Présentation de l'éditeur
Fruits d’une discipline militante et littéraire, ces carnets, livrés à la lecture sans médiation ni correction a posteriori, font alterner analyses politiques, témoignages et réflexions personnelles. L’ensemble propose les éléments d’une contre-histoire des années capitales du XX e siècle. Et on y retrouve à la fois les qualités d’écrivain de Victor Serge (finesse des portraits, description inspirée des villes et des paysages traversés) et l’originalité de ses analyses politiques (permanence de l’espérance socialiste malgré l’isolement et la défaite)
De Bruxelles à Mexico, en passant par Paris et Marseille, Serge porte un regard lucide sur une période particulièrement dramatique: alors qu’il était « minuit dans le siècle », il fait la preuve qu’on peut ne jamais abdiquer devant la force brute ni renoncer à l’espérance socialiste.
Né à Bruxelles dans une famille d’exilés anti-tsaristes, rédacteur à l’anarchie, Victor Serge (1890–1947) rejoint la Russie à l’annonce de la révolution après avoir participé en juillet 1917 à une tentative de soulèvement anarchiste à Barcelone. Membre de l’opposition de gauche du parti bolchevique, il connaît la prison puis la relégation en Oural. Expulsé d’URSS après des années d’interventions de militants et d’écrivains, il arrive à Bruxelles en avril 1936. En 1941, il réussit à fuir la France et rejoindre l’Amérique centrale avec son fils Vlady grâce au Centre américain de secours (Varian Fry, Marseille). Il meurt à Mexico en 1947.
Du même auteur chez Agone:
Les Années sans pardon (2011)
Retour à l’Ouest. Chroniques (2010)
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