Dans le feuilletage de la terre. Sur l’œuvre poétique de Marie-Claire Bancquart
Sous la direction de Béatrice Bonhomme, Aude Préta-de Beaufort et Jacques Moulin
Oxford : Peter Collier, coll. "Modern French Identities", Vol. 106, 2013.
EAN 9783034307215
499 p.
prix : CHF 83.00 / €(D) 73.60 / €(A) 75.60 / € 68.75 / £ 55.00 / US-$ 89.95
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Présentation de l'éditeur :
Ce livre se consacre à l’œuvre de Marie-Claire Bancquart, poète, romancière, essayiste et critique. Habiter le monde en conscience, en y effleurant des joies, en y devinant des survies dans l’immanence, sans rien ignorer de ses violences, habiter « avec la mort, quartier d’orange entre les dents », telle est la tâche que se fixe Bancquart dans sa poésie. « Braille du vivant », la langue du poème doit permettre, avec simplicité, exigence, tendresse, d’interroger l’énigme des choses, entre présence et fragilité, parole et suspens.
De la révolte des premiers recueils à la sérénité inquiète des plus récents, l’œuvre accomplit un parcours poétique et existentiel dont les amis, poètes et chercheurs réunis à Cerisy-la-Salle pour le colloque international de septembre 2011 ont voulu montrer la singularité. Ces présentations sont réunies dans ce volume, qui est à ce jour le plus important ensemble critique consacré à l’œuvre poétique de Bancquart.
Contenu :
Béatrice Bonhomme/Aude Préta-de Beaufort/Jacques Moulin : Préface – Marie-Claire Bancquart: Poèmes – Marie-Claire Bancquart : Ma collaboration avec Stello Bonhomme – Stello Bonhomme : Corps à l’étal – Alain Bancquart : Musique/poésie : soixante ans de création commune – Marie-Claire Bancquart : l’énigme du temps – Aude Préta-de Beaufort : Écrire « en bel âge ». Qui voyage le soir : le De senectute de Marie-Claire Bancquart – Gabrielle Langlais : Égorger le temps pour prendre avance sur la mort : le mouvement du temps chez Marie-Claire Bancquart – Jacques Moulin : Si charnus dans l’intraduisible – Arnaud Villani : Poésie et phénoménologie : le retour des entours chez Marie-Claire Bancquart – Karin Hilpold : Perméables au mystère de l’être – Michaël Bishop : Arbres, oranges et oiseaux : maximum-minimum d’un « cela » qui irradie : pour une ontologie bancquartienne – Arnaud Beaujeu : Intensités passagères dans Avec la mort, quartier d’orange entre les dents de Marie-Claire Bancquart – Maria Cristina Pîrvu : L’art d’écrire de Marie-Claire Bancquart : pour une poétique du « fragment de ciel » – Filomena Iooss : « La musique et l’ineffable » dans Terre Énergumène de Marie-Claire Bancquart – Isabelle Raviolo : Dire le corps « contre le silence des dieux ». Marie-Claire Bancquart : une poétique de la verticalité – Alexandre Eyriès : Marie-Claire Bancquart, dans le souffle du poème – Serge Bourjea : L’animal, mon corps – Marie Joqueviel-Bourjea : Marie-Claire Bancquart, la joie devant la chose – Jacques Darras : « Ne pas en être tout à fait » ou l’art de s’abstraire de la musique du temps – Gérard Noiret : Sept propositions plus ou moins longues à propos de Dans le feuilletage de la terre – Régis Lefort : Le poème de Marie-Claire Bancquart : juste un peu à côté de l’habituel – Françoise Delorme : « Heurter l’impossible » – Clémence O’Connor : « Qui ceint l’énigme » : l’inhumain dans la poésie de Marie-Claire Bancquart – Claude Ber : Voix en écho, écho de voix – John Stout : Présences et énigmes dans la poésie de Marie-Claire Bancquart – Sylvestre Clancier : La poésie de Marie-Claire Bancquart ou l’énigme intacte et Isis toujours – Shirley Jordan : Marie-Claire Bancquart : poétique des limites – Gabriel Grossi : Du lyrisme au mythe, une poésie de l’énigme – Michaël Brophy : Au plus juste de l’obscur avec Marie-Claire Bancquart – Éric Dazzan : Marie-Claire Bancquart ou la poésie au quotidien.
Les auteurs :
Béatrice Bonhomme, poète, est professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Elle est membre du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants qu’elle a dirigé pendant cinq ans et au sein duquel elle a créé un axe dédié à la poésie, Poièma . Elle a fondé avec Hervé Bosio la revue poétique Nu(e) et elle est responsable avec Jean-Yves Masson de la Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve .
Aude Préta-de Beaufort est professeur de littérature française du XX e siècle à l’Université de Lorraine (Nancy 2) et membre de l’Équipe de Recherche Lettres Idées Savoirs ainsi que de plusieurs sociétés scientifiques. Ses travaux portent essentiellement sur la poésie française des XX e–XXI e siècles.
Jacques Moulin est poète et professeur de lettres et de culture générale à l’Institut de Préparation à l’Administration Générale, Université de Franche-Comté. Il a fondé et co-animé « les jeudis de poésie » puis « les poètes du jeudi » à l’Université Ouverte de Franche-Comté, en partenariat avec le Centre Régional du Livre.
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