ProgrammeLundi 2 décembre 2013, ENS, 45, rue d’Ulm, Salle des Actes10h00 : Accueil et introduction.10h30 : Stuart Firestein (Columbia University),Elite Ignorance11h30 : Matthias Gross (UFZ Leipzig),Fostering the Utility of Ignorance: Nonknowledge and the Experimental Society.12h30-14h00 : Pause14h00 : Nathalie Jas et Didier Torny (INRA)Studying ignorance before, after and beyond agnotology. A literature review15h00 : Albert Ogien (CNRS-EHESS)Trust in Science, Trust in Scientists16h00-17h00 : Table ronde Nucléaire et ignorance, avec Yannick Barthe (CNRS),Soraya Boudia (UPEM) et Sandra Laugier (Université Paris 1).17h00-17h30 : Pause17h30 : Naomi Oreskes (Harvard)Agnotology : Where do We Go From Here ?***Mardi 3 décembre 2013, Amphithéâtre, PSL*, 62 bis, rue Gay-Lussac10h30 : Michael Williams (Johns Hopkins)Skepticism, Relativism and the Limits of Argument11h30 : Mathias Girel (ENS)Facing Doubt Mongers12h30-14h00 : Pause14h00 : Koen Vermeir (Université Paris 7)Doubt and the Limits of Science15h00 : Linsey McGoey (University of Essex),Pyrrhic ontologies: on Social Theories that Eat Themselves16h00-16h30 : Pause16h30-17h30 : Table ronde Pesticides et incertitude, débat avec Laura Maxim(ISCC) et Jean-Noël Jouzel (IEP Paris)17h30-18h00 : Discussion générale et clôture.L'atelier est ouvert au public dans la limite des places disponiblesmais une inscription est souhaitable, afin demieux calibrer le nombre de places.Lien rapide ici:https://docs.google.com/forms/d/1V8sp-Z86RyJYt_cVIN-eTuoIW0sDeXXFLajXPemxaL4/viewform***ArgumentDepuis le début des années 2000, de nombreux travaux, parfois regroupés sous larubrique « agnotologique », ont donné une nouvelle vigueur à une approche déjàbien ancrée en épistémologie sociale. Ils ont ainsi exploré différentsprocessus de production de l’ignorance à l’égard des sciences : qu’il s’agissedes manières de retirer des prémisses de la connaissance de l’espace public(thématique du secret), de mettre en cause la certitude scientifique(thématique des « marchands de doute »), ou de mettre en concurrence les normesde la production de la connaissance scientifique avec d’autres normes,épistémiques ou sociales.Le projet PEPS PSL « L’ignorance construite » a ainsi exploré divers terrains àl’occasion de plusieurs opérations en 2012 et 2013 : la pression commercialesur la recherche, la pression juridique sur l’expertise, la pressionéthico-théologique sur l’enseignement. Le présent atelier entend approfondir cepremier travail de trois façons, entrecroisant la réflexion fondamentale etl’échange entre chercheurs de sciences humaines et de sciences de la nature etde la vie : 1°) En revenant sur la notion d’ignorance elle-même, et sesdiverses formes. 2°) En revenant sur le doute et les notions connexes descepticisme, de relativisme et de confiance. 3°) En revenant sur ce qui a «bougé » depuis la première vague de travaux agnotologiques.Quelle peut être aujourd’hui la portée d’une réflexion commune sur nos doutes etnos ignorances pour la place des sciences dans la Cité ? Les sciences humainesne sont plus en position de spectatrices ou d’archivistes : elles sont saisiespar ces débats, et doublement. Parce que leurs arguments ont une vie propre,dans des débats sur les sciences notamment, et que cet usage les regarde ;parce que la connaissance qu’elles élaborent en commun appelle, pour échapperaux « fauteurs de doute », tout l’ensemble de leurs ressources, dans un échangenourri avec les sciences de la nature.Ce colloque est organisé dans le cadre d’un PEPS CNRS de l’université derecherche Paris Sciences Lettres.Comment venir?RER Luxembourg, Métro Censier, Cardinal Lemoine, Gobelins.La salle des Actes est au premier étage de l'ENS, en prenant le couloir qui se trouve à droite de l'entrée.L'amphithéâtre de Paris Sciences Lettres est au 62 bis rue Gay Lussac (à 1 minute de l'ENS). Il est au rez de chaussée. Sonner au besoin à PSL si la porte est fermée.
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