Le Laboratoire de Didactique du Français sur Objectifs Spécifiques (Université de Saïda) - AlgérieLe Laboratoire de Didactique de la Langue et des Textes (Université de Médéa) - AlgérieLe Laboratoire de Didactique des Projets de Formation et Conception de Curricula (Université de Mostaganem) - AlgérieOrganisentUNCOLLOQUE AYANTPOUR THEMELe Français sur Objectifs Universitaires: perspectives théoriques et réalité du terrainLE 27 ET LE 28 AVRIL 2014Al'UNIVERSITE DE SAÏDA -ALGERIE Le laboratoire de Didactique de la Langue et des Textes (Université de Médéa), le Laboratoire de Didactique des Projets de Formation et des Curricula (Université de Mostaganem) et le Laboratoire FOS de l’Université de Saïda vous invitent à réfléchir sur la thématique suivante. Le français sur objectif(s) universitaire(s) a le vent en poupe ces dernières années. Plusieurs colloques et séminaires ont été organisés et s'organisent pour déterminer la réalité et les perspectives de ce français nouvel arrivant (semble-t-il) dans le domaine de la recherche et de la pratique didactiques. Descendant, mais en pleine maturité, du français sur objectifs spécifiques, ses concepteurs entendent être à l'écoute de personnes qui veulent apprendre une spécialité en français mais la maîtrise de cette langue leur fait défaut. Leur apprendre le français général dans toutes ses ramifications serait un processus coûteux, notamment dans un monde où l'efficacité et la rapidité priment sur la nuance et la finesse. Dans ce monde où les frontières ne sont pas si étanches, du moins pour certainsqui sont plus nombreux qu'à des époques précédentes, la mobilité, le foisonnement des informations dans des langues différentes, le besoin d'apprendre une langue dans un but bien spécifique deviennent une nécessité… Mais cette entreprise pour concevoir un français sur mesure est-elle toujours une tentative désintéressée? Dans notre monde marqué par l’esprit utilitariste, les offres de services sont prioritaires, on pourrait proposer paraît-il des services pour apprendre des français bien adaptés, à la convenance de clients très enthousiasmés pour satisfaire leurs besoins en langue qui leur permettent d’accéder à l'univers de leur spécialité et en un minimum de temps… Mais la langue pourrait-elle être un produit fini et sur mesure qui pourra être mis sous emballage pour des gens intéressés? La langue est partout présente, pourrait-elle être consommée par morceaux selon le gré des "utilisateurs" comme une tarte ou une pizza? Peut-on atomiser les usages de la langueen spécifiant chaque fois son apprentissage dans un domaine d’utilisation? D’un autre point de vue, où commence où finit la spécificité? Tout usage de la langue répond à lasingularité d'une situation et exige des moyens linguistiques et langagiers appropriés…L’usage de la langue en spécialité n’est-il pas seulement une langue générale qui se pratique dans un lieu et un moment particuliers? La question de la terminologie n’est pas si importantepuisque l’étudiant vient à la spécialité pour apprendre sa terminologie. Donc, il lui faut la langue pour glaner les notions de la spécialité qui l'intéresse, il n’y a pas de langue de spécialité mais une langue en spécialité comme disait P. Lerat...c'est-à-dire la langue tout court; pour la terminologie c’est dans la spécialité qu’il va l’apprendre. Mais d'un autre point de vue, l'effort de créer un français sur objectif universitaire n'est-il pas louable en soi?Dans la pratique didactique et dans une recherche action n'est-il pas loisible d'être à l'écoute et au service d'individus qui se sentent en difficultés pour accéder à un univers de sens particulier parce qu'ils n'ont pas la forme linguistique appropriée pour y accéder. Pourquoi donc ne pas leur faciliter la tâche (ou les tâches) dans leur domaine en leur outillant d'une langue qui sera capable de les doteren savoir et savoir-faire dans leurs spécialités ou dans leurs domaines d’intérêt? En fait, il s'agit d'initier des étudiants souvent étrangers à des situations de communications universitaires qui nécessitent des pratiques linguistiques et langagières spécifiques. Comme disait Bakhtine, il n’y pas seulement les règles grammaticales qui gouvernent l’utilisation de la langue, la langue n'est pas uniquement système, elle est production ou réception de textes en se conformant à des normes génériques d'utilisation de la langue dictées par un discours (littéraire, didactique, universitaire…). Le discours universitaire exige, en plusde la maîtrise de la langue dans ses aspects systémiques, d’autres capacités, la langue se manifeste dans des variations par rapport à l’usage commun, et que certains didacticiensont étudié, débrayage,objectivisation par exemple; mais aussi une maîtrise en compréhension et en production de certains genres spécifiques qui exigent des postures linguistiques nécessaires et institutionnalisées non seulement pour la pertinence de l’énoncé mais aussi pour son évaluation, cours magistral, exposé, résumé, article scientifique, polycopiés… La spécificité du discours universitaire rend son appropriation problématique, c'est un discours second selon le terme de Bakhtine qui exige initiation à des manières linguistiques et langagières. Par ailleurs, le discours universitaire peut être considéré comme un discours hybride mêlant en même temps scientificité et didacticité. Si le savoir doit être transmis, il ne peut être abordé par tous les acteurs universitaires de la même façon, il a besoin de transpositionsnon seulement notionnelles mais aussi une initiation puis une maîtrise de genres que l'étudiant doit approprier en compréhension comme en expression. Cette appropriation ne se fait pas seulement à partir d'un style qu'on peut qualifier de scientifique ou tendant vers ce qualificatif, ni uniquement par une maîtrise de la terminologie de la spécialité, mais surtout à partir de normes des genres spécifiques à la sphère universitaire. L'accès à ces genres et ces situations ne peut se faire que par la langue qui est souvent étrangère ou seconde dans le cas du français sur objectif universitaire… La situation en Algérie, en ce qui concerne l’enseignement disciplinaire en français, notamment les disciplines scientifiques, nécessite réflexion. Il ne s’agit pas de mobilité d’étudiants étrangers dans un pays francophone, mais d’un constat maintes fois répété, les étudiants algériens nouveaux arrivants aux universités algériennes ont un niveau en français qui ne leur permet pas souvent d’accéder à l’information scientifique énoncée en français. Il est peut-être inutile de dire que c’est la faute de l’enseignement de la phase pré-universitaire ou peut-être que c’est à cause de certaines orientations éducatives. Cela n’avance rien et on ne résout pas la problématique par des réponses idéologiques…La problématique est là et qui peut être formulée ainsi: Comment permettre à ces étudiants de posséderl'outillage linguistique et langagier de français qui leur permettra d’accéder à l’information scientifique dans la spécialité, de la produire et de la reproduire aussi… Nous ne pensons pas avoir épuisé la problématique du sujet. Nous invitons nos futurs communicants d’élargir et d’approfondir nos perspectives. Nous leur proposons quelques axes et ils peuvent proposer des thèmes que nous n’avons pas signalés dans notre argumentaire et nos axes mais dans le champ du français sur objectif universitaire.Français général, français sur objectif spécifique, français sur objectif universitaire…gradation dans l'enseignement/apprentissage ou autonomie du FOU?A quel niveau de la langue, le FOU peut-il être appréhendé?Comment peut-on concevoir un programme pour un français sur objectif universitaire?Faut-il un programme de français pour chaque spécialité ou un plan d'action curriculaire pour toutes les spécialités enseignées en français?Quelle place pour la terminologie en général et la terminologie scientifique en particulier dans l’enseignement/apprentissage du Français sur objectif UniversitaireQuelles activités pour un cours de FOU?Apprentissage guidé ou autodidacte: quels rôles jouent les centres d'apprentissage linguistique comme le CEIL en Algérie et les CRL dans l'accompagnement des étudiants universitaires?La didactique du Fou doit-elle travailler en concert avec la didactique de chaque discipline? Mais comment?La traduction peut-elle jouer un rôle dans le français sur objectif universitaire?Un enseignement bilingue en deux langues en spécialité pour les mêmes étudiants peut-il être un palliatif?Quel statut de la grammaire dans un enseignement/apprentissage du Fou?Comment peut-on gérer la parole de l'autre dans les divers types de textes en formation, citation, reformulation, paraphrase…?Ecriture scientifique et processus d'écriture, de la nécessité du plan et du brouillon…Quel oral à enseigner pour les situations de communications universitaires?Comment lire un texte en spécialité?… Nous recevons vos propositions de communication sous forme de résumés au courriel suivant: fousmm@yahoo.fr Les résumés ne doivent pas excéder une page, format A4, Times New Roman 12, ligne simple, marge 2.5 de chaque côté.Les communications seront présentées en françaisDates importantesDate limite de réception des résumés:04 janvier 2014Date de notification d'acceptation: 01février 2014Date limite de réception du texte écrit de la communication: 20 mai 2014Journées du colloque:27 et 28 avril 2014Lieu du colloque: Université de Saïda (Algérie)Les communications seront soumises à une 2èmeévaluation pour publication dans la revue Didactiques du Laboratoire de Didactique de la Langue et des Textes. Elles ne devront pas excéder 20 pages, Times New Roman 12, ligne simple, marges 2.5 de chaque côté. Les références des citations devront être mentionnées après citation selon le modèle suivant: (J.-M. Adam, 1992, p.14), en rapport avec les références bibliographiques. Le non-respect de ces normes entraînerait le rejet de la publication de la communication.Présidents d’Honneur du colloque:Pr Berrezoug Belgoumene Recteur de l’Université de Saïda (Algérie)Pr. Ahmed Zaghdar Recteur de l’Université de Médéa (Algérie)Pr. Mohamed Salah Eddine Seddiki M’Hamed Recteur de l’Université de Mostaganem (Algérie)Comité scientifique:Abdelouahab DakhiaUniversité de Biskra –Algérie -Abdelhamid SamirUniversité de Batna –Algérie -Awatef BeggarUniversité Moulay Ismaïl – Meknès – MarocBachir BensalahUniversité de Biskra –Algérie -Benmousset BoumdienneUniversité de Tlemcen –Algérie -Brahim OuardiUniversité de Mascara –Algérie -Chantal ParpetteUniversité Lumière Lyon 2 - France -Claude CortierUniversité de Lyon 2 - France -Djamel KadikUniversité de Médéa –Algérie -Dominique Lahanier-ReuterUniversité de Lille 3- France -Foudil DahouUniversité de Ouargla –Algérie -Francis CartonUniversité de Nancy 2 - France -Jean Marc MangianteUniversité d’Artois - France -Hadj MilianiUniversité de Mostaganem –Algérie -Isabelle DelcambreUniversité de Lille 3- France-Mounia SebbaneUniversité de Mascara –Algérie -Raja BouziriUniversité de Carthage - Tunisie -Sadek AouadiUniversité de Annaba –Algérie -Saadane BraïkUniversité de Mostaganem –Algérie -Salah KhennourUniversité d’Alger 2 Bouzaréah –Algérie –Comité d’organisation:M. Yacine MeskineUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM. Houari BessaUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM. Smail ZoubirUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM elle . Khadra SebbarUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM elle . Lila RekrakUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM. OueldSaid AbdelkrimUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM. Lakhdar LazragUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM. Remmas BaghdadUniversité Dr Moulay Tahar SaidaM elle . LudmiaYaagoubUniversité Dr Yahia Farès de MédéaM me . Oum Elkheir GadaUniversité Dr Yahia Farès de MédéaM. Djelloul HaboulUniversité Dr Yahia Farès de MédéaM. Bouasla BoubakerUniversité Dr Yahia Far è s de Médéa
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