Référence bibliographique : Carole Guidicelli (dir.), Surmarionnettes et mannequins. Craig, Kantor et leurs héritages contemporains , L'Entretemps, 2013.SURMARIONNETTES ET MANNEQUINSÜBER-MARIONETTES AND MANNEQUINSCraig, Kantor et leurs héritages contemporainsCraig, Kantor and their contemporary legaciesSous la direction de / Edited by Carole Guidicelliéd. L'Entretemps (Montpellier)Nbr de page : 512 pagesDate de Parution : Août 2013ISBN : 978-2-35539-169-9Co-édition : Institut international de la marionnetteVoulant donner à voir, sur la scène, « cette vie mystérieuse, joyeuse et superbement aboutie que l'on appelle la Mort », Edward Gordon Craig propose en 1907 de remplacer le comédien de chair et de sang par son double artificiel, la Surmarionnette. Près de soixante-dix ans plus tard, le mannequin en compagnie duquel Tadeusz Kantor fait entrer l'acteur vivant sur la scène vient nous rappeler que le théâtre prend sa source dans les territoires de la mort.Nombreux sont, aujourd'hui, les artistes qui se ressaisissent de ce double héritages, repoussant les limites du théâtre d'acteurs et du théâtre de marionnettes pour explorer les relations entre corps biologique et corps artificiel, représentation de la mort et représentation du vivant.Ce volume rassemble les actes d'un colloque international organisé par l'Institut international de la marionnette du 15 au 17 mars 2012, et qui a réuni des spécialistes, des universitaires et des artistes venus du monde entier. À travers la diversité des créateurs évoqués (d'Oskar Schlemmer à Gisèle Vienne, de Maurice Maeterlinck à Bérangère Vantusso, de Romeo Castellucci à Kris Verdonck, de Virgilio Sieni à David Girondin-Moab ou Oriza Hirata...), la fascination pour un théâtre d'effigies, où les signes de la vie et de la mort se redistribuent, est ainsi examinée dans ses développements les plus récents, d'un point de vue esthétique, poétique, philosophique ou anthropologique.In order to give shape, on stage, to the "mysterious, joyous, and superbly complete life which is called Death", Craig proposed, in 1907, to replace the flesh-and-blood actor with an artificial double, the Über-marionette. Nearly seventy years later, Tadeusz Kantor, who had the mannequin enter the stage in the company of the living actor, aimed at reminding us that the art of theatre has its source in the territories of death.Today there are many artists who seize on these two legacies, pushing back the limits of the theatre of actors and puppet theatre in order to explore the links between the biological body and the artificial body, between the representation of the death and the representation of the living.This volume which comprises the proceedings of an international conference organized by the Institut international de la marionnette from 15-17 March 2012 brings together researchers, academics and artists from all over the world. Through the diversity of the evoked creators mentioned here (from Oskar Schlemmer to Gisèle Vienne, from Maurice Maeterlinck to Bérangère Vantusso, from Romeo Castellucci to Kris Verdonck, or from Virgilio Sieni to David Girondin-Moab or Oriza Hirata, etc.), the fascination for a theatre of effigies, where in which the signs of the life and the death are exchanged, is thus examined in its most recent developments, from an esthetic, poetic, philosophical or anthropological point of view.Une publication réalisée en co-édition avec l'Institut international de marionnette :Établissement français à vocation internationale, l'Institut international de la marionnette a été fondé en 1981. Sa création a accompagné une profonde et durable évolution du théâtre de marionnettes. Dédié à la formation et à la recherche, ce lieu de rencontre et de réflexion développe ses activités autour de ces deux pôles.Pôle Formation :- l'Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette (ESNAM), formation initiale ouverte à des élèves français et étrangers sélectionnés tous les trois ans sur concours, sanctionnée par un diplôme d'Etat, le Diplôme des métiers des arts de la marionnette, donnant accès par habilitation à l'obtention d'une licence Arts du spectacle délivrée par l'université de Picardie Jules Verne d'Amiens ;- des stages de formation professionnelle internationaux de haut niveau ;- des activités de création liées aux programmes d'insertion et de formation professionnelle, aidées par la Région Champagne-Ardenne / ORCCA.Pôle Recherche et documentation :- une activité de veille et l'animation d'un réseau international de chercheurs, d'institutions du patrimoine, de la création et de la recherche ;- un centre de documentation spécialisé, devenu en 2013 pôle associé à la Bibliothèque nationale de France ;- une offre de résidences de recherche, proposant un accompagnement personnalisé ;- la coordination du Portail des arts de la marionnette ( ), qui donne accès à plusieurs dizaines de milliers d'archives numérisées ;- une ligne éditoriale, en partenariat avec différents acteurs de la chaîne du livre et de l'audiovisuel, et en particulier les éditions de l'Entretemps.Favorisant le dialogue entre créateurs, chercheurs et enseignants, privilégiant une approche pluridisciplinaire, et développant travail en réseau et projets de coopération interdisciplinaires et internationaux, l'Institut international de la marionnette est devenu un lieu de partage d'expériences, de confrontation d'idées et d'échange de savoir-faire, au carrefour des forces vives d'un art en plein essor.Les auteurs / The authorsOuvrage collectif sous la direction de Carole Guidicelli.Avec les contributions de Lucile Bodson, Monique Borie, Catherine Bouko, Monica Cristini, Julia Dobson, Marc Duvillier, Brunella Eruli, Amos Fergombé, David Girondin-Moab, Cristina Grazioli, Harvey Grossmann, Simon Hagemann, Martin Leach, Patrick Le Boeuf, Ariane Martinez, Rossella Mazzaglia, Silvia Mei, Stéphane Nota, Didier Plassard, Maja Saraczynska-Laroche, Mischa Twitchin, Valentina Valentini, Bérangère Vantusso, Marie Vayssière et de Gisèle Vienne.
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C. Guidicelli (dir.), Surmarionnettes et mannequins. Craig, Kantor et leurs héritages contemporains
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