APPEL A COMMUNICATIONS POUR UN PANEL AU PROCHAIN CONGRES DU CIEF (Conseil International d'Etudes Francophones) à San Francisco du 29 juin au 6 juillet 2014Du rire en littérature et au cinéma français et francophonesL’intérêt que prend le rire ne saurait surprendre aujourd’hui en littérature ou au cinéma dans une société où le sérieux et le non-sérieux se disputent la scène littéraire et cinématographique. On vante ses mérites, ses vertus thérapeutiques, sa force corrosive face aux intégrismes et aux fanatismes. Etudié à la loupe depuis des siècles par toutes sortes de disciplines, le rire garde tout son mystère. Il est tour à tour agressif, moqueur, sarcastique, amical, sardonique, angélique… prenant des formes de l’ironie, de l’humour, du burlesque, du carnavalesque, du grotesque etc. Multiforme donc, ambivalent et ambigu, le rire ne cesse d’interroger. Il est expression de joie pure, du triomphe mauvais, d’orgueil aussi bien que de sympathie. Dédramatisation de la pesanteur existentielle, il n’est pas moins à cheval sur une double vérité et sert à affirmer ou à renverser. Au carrefour du physique et du psychologique, de l’individuel et du social, du divin et du diabolique, il flotte dans l’équivoque et dans l’indétermination et pose une multitude de questions. Peut-on rire de tout? Au vu de son utilisation récurrente, le rire est-il l’expression du malaise tant individuel que social, de contestationou de revendication? Quelles lectures peut-on faire de sa représentation au cinéma et en littérature?Tous ceux qui sont intéressés, sont priés d’envoyer une proposition de communication de 200 à 250 mots en français et leurs coordonnées (nom, affiliation universitaire, adresse électronique) àVincent Simédoh: vincent.simedoh@dal.ca avant le 30 septembre 2013.
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