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Formes mineures et minoritaires dans les arts du spectacle

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Formes mineures et minoritaires dans les arts du spectacle ( Horizons/Théâtre n°4, parution automne 2013)Appel à contributionDans le prolongement de son premier numéro (mars-septembre 2012) sur les «Théâtres populaires», et de la journée d’étude organisée à l’Université Bordeaux 3 en mars 2012, la revue Horizons/Théâtre éditée par les Presses Universitaires de Bordeaux propose pour son quatrième numéro, comme thème ouvert aux contributions: «Formes mineures et minoritaires dans les arts du spectacle ».Depuis quelques années, l’écriture de l’histoire du théâtre connaît un renouveau certain. Des colloques et des ouvrages fleurissent qui font (re)découvrir des pans jusque-là oubliés, volontairement ou non, par ceux qui font cette histoire [1] .Que ce soit, par exemple, le mélodrame réhabilité par Jean-Marie Thomasseau ou la comédie romaine rehaussée au niveau d’un spectacle digne d’intérêt par Pierre Letessier, ce qui était taxé «d’infra-littérature» est désormais reconnu et entre dans la plupart des cursus universitaires, même si la place dévolue à ces formes spectaculaires reste minoritaire dans les ouvrages traitant de l’histoire du théâtre et même si la majorité des praticiens sont encore réticents à mettre en scène ces objets. Sur d’autres continents, des formes spectaculaires sont encore difficilement reconnues comme étant «du théâtre», l’exemple de la halqa marocaine étudiée par Omar Fertat en est un exemple significatif.Globalement, l’histoire européenne du théâtre s’est écrite en fonction de la valeur littéraire des textes. Si quelques formes extra-occidentales ont été retenues, c’est parce que de grands metteurs en scène les ont utilisées pour créer certains de leurs spectacles; on pense ici à Ariane Mnouchkine et le Kathakali pour Les Atrides au début des années 90. Ainsi, le nô et le bunraku japonais et le kathakali indien sont quasiment les seuls théâtres ayant droit de cité dans nos histoires officielles.Deux types de contributions sont attendus pour ce numéro: des questionnements de fond sur la façon dont certains types de spectacles et/ou de textes sont «retenus» et officialisés, d’un côté, et des études précises de cas dans une approche anthropologique et ethnopoétique, de l’autre.Fidèle à sa ligne éditoriale, ce numéro de la revue Horizons/théâtre associera des études sur des formes spectaculaires de toutes les parties du monde et notamment en dehors du monde occidental. Les études sur les périodes reculées pourront aussi être l’occasion de questionner ce déséquilibre entre formes officielles et formes mineures, perceptible dans la façon dont nous abordons par exemple l’Antiquité, où la multitude des spectacles donnés en dehors des fêtes officielles n’a pas fait l’objet de beaucoup d’études.Il s’agit donc bien de contribuer ici à une réécriture de l’histoire et de positionner ces formes jugées indignes ou passées sous silence dans une vie culturelle et artistique beaucoup plus riche et foisonnante que ce que notre conception édifiante, morale voire progressiste des arts du spectacle nous a longtemps empêché de considérer.Les propositions de contribution d’environ 2500 signes, accompagnées d'une notice biographique de leurs auteurs, sont à retourner au plus tard le 30 juin 2013 par courriel, au Comité de rédaction: hori.theatre@gmail.comLes articles : 30 000 signes maximum – seront à retourner pour 6 septembre 2013.

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