Référence bibliographique : Élisabeth Nardout-Lafarge et Francis Langevin (dir.), dossier « Instabilité du lieu dans la fiction narrative contemporaine » (revue temps zéro , n° 6), , 2013.temps zéro , n° 6 (avril 2013)http://tempszero.contemporain.infoÉlisabeth Nardout-Lafarge et Francis Langevin (dir.), « Instabilité du lieu dans la fiction narrative contemporaine »L’étude des lieux en littérature connaît ces dernières années une relance manifeste. Les articles réunis dans cedossier posent à leur tour la question du lieu à des textes contemporains, français et québécois. Il s’agit à la foisde repérer les procédés qui construisent et dynamisent le lieu fictif pour faire apparaître les dispositifs narratifsqui en résultent, et d’interroger, à partir d’ensembles plus vastes, la construction notionnelle du lieu et ses effetsaxiologiques et idéologiques.Le travail des textes sur le lieu se donne ainsi à lire tantôt dans le réinvestissement biographique, imaginaire etmémoriel de lieux référentiels, de mythes, tantôt dans un processus de déconstruction de la perception. Mais ilpeut aussi engager une mise en question du découpage spatial et social du territoire et des oppositionstraditionnelles qui l’ont constitué. Ces explorations permettent d'observer une instabilité des lieux évoqués,sensible dans les troubles de leur perception, dans les appropriations singulières dont ils font l’objet, comme aussidans les reconfigurations imaginaires de leurs tracés.Liste des articles :- Élisabeth Nardout-Lafarge, « Instabilité du lieu dans la fiction narrative contemporaine. Avant-propos et notes pour un état présent »- Robert Dion,« Paysages de l’écrivain. Les villes biographiées (Fourvel, Pajak, Germain) »-DanielLaforest, « La banlieue dans l’imaginaire québécois. Problèmes originels et avenir critique »-FrancisLangevin, « La régionalité dans les fictions québécoises d’aujourd’hui. L’exemple deSur la 132de GabrielAnctil »-Benoit Doyon-Gosselin et DavidBélanger, « Les possibilités d’une île. De l’utopie vers l’hétérotopie »-Marie-HélèneVoyer, « Une impossible exhaustivité. Poétique du lieu dansVilla Bunkerde Sébastien Brebel »
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