Après La Mémoire des œuvres (rééd. Verdier poche) et Présence des œuvres perdues (Hermann), qui se sont très vite imposés comme des ouvrages de référence sur la question de la permanence des œuvres et l'historicité propre de la littérature, et un essai voué à La Vocation comme promesse démocratique (Hermann), J. Schlanger nous revient avec un nouvel opus, plus libre encore, dont le titre résonne comme celui d'un roman policier : La Lectrice est mortelle (Circé). La théoricienne y narre quelques aventures de lecture: "aventures vitales, affectives, intensément intimes, dont les héros ne sont pas fictifs, ni les oeuvres", et autant de cas bien réels qui se laissent "traverser comme des fables.
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