L’objectif de cette journée est de réunir les chercheur(e)s et tous les partenaires qui s’intéressent au Québec soit en tant qu’objet d’étude, soit comme source d’inspiration pour proposer des manières alternatives de penser, de créer, d’enseigner et d’agir. L’objectif est d’élaborer une cartographie des différentes formes que peut prendre le dialogue scientifique franco-québécois (sujets de recherche, approches méthodologiques, accords institutionnels, ouverture des Universités sur d’autres institutions et lieux de culture, inscription dans la ville et la société, séminaire doctoraux conjoints, conventions de cotutelle, modification des frontières disciplinaires et institutionnelles, etc.). Le format des interventions ne sera donc pas celui des communications scientifiques d’un format conférencier mais de brèves contributions (10 à 12 minutes). Les participant.e.s sont invité.e.s à présenter le spectre de leurs investigations québécoises quelle que soit la place effective occupée par le Québec dans l’ensemble de leur production scientifique (centrale, marginale, de contre-point ou de contraste comparatiste…). Toutes les disciplines des Humanités et des sciences sociales sont concernées: sociologie et sociocritique, études culturelles, études de genre et féminismes, cinéma, théâtre, littératures, histoire et histoire de l'art, traductologie, psychanalyse, géographie, études sur l’imaginaire, musicologie, sciences politiques, etc. Les partenaires culturels, journalistes, artistes et auteur(e)s participeront à décloisonner les approches disciplinaires et à esquisser des formes de recherche-action ou de recherche-création susceptibles de renouveler les pratiques universitaires tant du point de vue scientifique que pédagogique. Un passage en revue des outils de diffusion électronique et des plateformes de travail collaboratif en ligne permettra d’ouvrir la question de la valorisation de la recherche. Une section banc d’essai invitera les plus jeunes chercheurs (Master et doctorat) à confirmer leurs envies de travailler sur/avec le Québec et à éprouver leurs hypothèses. En 10 minutes, vous pourrez présenter aux chercheur(e)s plus expérimentés une envie de recherche, un problème de corpus, une question de bibliographie, oser une perspective comparatiste… L’enjeu n’est ni de juger ni de se confronter, mais de partager ensemble le goût de la recherche. Une période d’ouverture européenne serait bienvenue, qui décloisonnerait encore les approches pour les mettre en réseau avec les recherches des collègues dans les pays voisins. A l’issue de cette journée d’atelier, qui gardera volontairement un aspect expérimental, nous devrions voir se dessiner une carte dynamique des lignes de force et des perspectives de la recherche sur et avec le Québec en France aujourd’hui. Dans la lignée des Premiers états généraux des études québécoises en Europe qui se sont tenus à Bologne en octobre 2012 et du lancement du Centre d’études québécoises de Londres en novembre de la même année, cette carte dynamique et collective permettra à chacun.e de se repérer et de se situer dans une confédération de chercheur.e.s et d’institutions en réseau. La carte permettra de faire émerger des perspectives transversales et fédératrices qui serviront de lignes directrices au récent Centre d’études québécoises de la Sorbonne Nouvelle Paris 3, en phase de lancement depuis septembre 2012. Une soirée littéraire est prévue à la Bibliothèque Gaston Miron, installée au Centre Censier depuis novembre 2012 (programme à venir). Pour vous inscrire à l’atelier cartographique et participer à la journée, merci d’envoyer un courriel avec quelques mots clefs à myriam.suchet@univ-paris3.fr *** Vous pouvez dès à présent commencer à compléter en ligne sur simple inscription gratuite la carte conceptuelle suivante: http://www.mindmeister.com/265162151?t=DUFVNTBa3m
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