Séminaires doctoraux: «Écriture de la liberté» Dans l’époque postcoloniale et post-totalitaire qui est la nôtre, la question de la liberté de la littérature – et plus généralement, la liberté de l’écriture – se pose comme un enjeu majeur en démocratie. Faut-il redéfinir l’autonomie de la littérature par rapport aux formes et aux principes déjà constitués de cette autonomie, après les grands traumatismes du XX e siècle, la chute des dictatures européennes et la disparition des régimes coloniaux ? Comment s’intègrent à la démocratie les cultures issues d’un état d’oppression? La littérature de nos jours est-elle être vraiment l’espace d'inscription de son rapport à une « liberté» qu’il conviendra d’interroger? Telles sont les questions que se propose d’aborder ce séminaire, première manifestation d’un programme de recherche à long terme, piloté par le Centre Interuniversitaire d’études hongroises et finlandaises (CIEH&CIEFi) de Paris 3, en collaboration avec le Centre d’Études et de Recherches Comparatistes (CERC). Le conférencier invité de la prochaine séance du séminaire de «l’Écriture de la liberté» est Jeanyves Guérin. Son intervention s’intitule «Fiction et totalitarisme dans l'après-guerre ». Le séminaire aura lieu le mardi 12 mars, à 11h, à la Salle Max Milner, Sorbonne Nouvelle, Département de Littérature générale et comparée; 17 rue de la Sorbonne, II e étage.
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