Bernard Vouilloux, Ce que nos pratiques nous disent des oeuvres. A travers poétique et esthétique Paris: Hermann, coll. "Savoir Lettres" 2013, 300 p. EAN13: 9782705682606 32 euros Présentation de l'éditeur: Mettre en suspens les « qualités » que nous attribuons aux œuvres, c’est à cette seule condition qu’il sera possible de dégager ce qu’elles font ou nous font comme ce que nous en faisons – à la fois leur effectivité, leurs effets et leurs usages.Ce livre insiste donc sur « l’œuvre qui opère », en comprenant par là que les données complémentaires des notions de « matériau » et de « contexte » – deux termes évidemment discutables – travaillent avec elle. L’œuvre, forme en travail, est un opérateur de transformation. Énoncer que l’œuvre opère, c’est faire porter la question sur le partage entre l’œuvre et ce qui conditionne sa production et sa réception ; c’est mettre l’accent sur les opérations formelles et sémantiques qui sont au travail dans nos pratiques symboliques – ces « manières de faire » – aussi bien que dans les œuvres. C’est se demander enfin ce que ces espaces opératoires partagés font à ces « sciences » des œuvres que sont la poétique et l’esthétique. Les opérations de l’œuvre sans qualités n’ont l’air de rien du tout. C’est justement par là qu’elles peuvent nous en apprendre beaucoup, sur les œuvres et sur nous-mêmes. AUTEUR :Bernard Vouilloux, professeur à l’université Paris- Sorbonne, est l’auteur de dix-sept livres, parmi lesquels « La Peinture dans le texte. XVIIIe-XXe siècles » (CNRS Éditions, 1994), « Le Tableau vivant. Phryné, l’orateur et le peintre » (Flammarion, 2002), « L’OEuvre en souffrance. Entre poétique et esthétique » (Belin, 2004), « Écritures de fantaisie. Grotesques, arabesques et serpentins » (Hermann, 2008), « Le Tournant « artiste » de la littérature française. Écrire avec la peinture au XIXe siècle » (Hermann, 2011).
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