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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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"Rétribuer les lecteurs qui lisent les livres", par H. Guillaud (blog lafeuille)

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Rétribuer les lecteurs qui lisent les livres ! in Share 10 Kevin Kelly est toujours un stimulant iconoclaste. Combien de livres achetés ne sont finalement pas lus ? Certainement beaucoup plus qu'on ne le pense. D'où l'idée de proposer de rétribuer les lecteurs qui ont lu un livre du début à la fin . Cette idée, il pensait la breveter... Mais comme les idées ne font pas nécessairement projet, il a décidé de publier son idée et de la libérer. Pourquoi, parce qu’en tant qu'auteur et éditeur et lecteur, il voudrait que cette option demain lui soit proposée. Imaginons explique-t-il que chaque lecteur qui achète un livre, 5 $, se voit rembourser 6 $ s'il le termine. Les logiciels de lecture savent désormais nous dire qui termine et ne termine pas un livre. On sait même qu'un tiers des lecteurs ne dépassent pas la 50e page d'un livre . On pourrait utiliser ces logiciels de lecture (qui espionnent déjà nos habitudes de lectures, sans contrepartie) pour analyser le comportement de lecture et vérifier si un acheteur a vraiment lu le livre. Si les comportements de lecture (vitesse de lecture, progression régulière dans le temps...) sont corrects, alors le dispositif pourrait initier un remboursement prédéterminé à l'acheteur. L'idée de Kelly est même de proposer une somme légèrement supérieure au lecteur, pour que sa lecture lui rapporte même un peu d'argent. Cette incitation pourrait bien sûr encourager les ventes d'un titre en diluant l'idée que l'achat d'un livre finalement ne coûte rien, puisque si on le termine, on sera plus que remboursé. L'éditeur, lui, verrait ses ventes augmentées alors que le remboursement ne se ferait que sur la proportion de lecteurs terminant le livre, restant elle, relativement stable. Pour Kelly, le système serait gagnant/gagnant. Si l'acheteur achète le livre et ne le lit pas en entier, il dispose toujours du livre et en a payé un prix acceptable. Si l'acheteur a fini le livre, il le possède toujours et a gagné de l'argent pour cela. L'éditeur ne perd qu'une petite quantité de vente, compensée par l'augmentation des ventes générales. Lire la suite sur le blog de H. Guillaud…

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