Véronique Perruchon, Noir. Lumière et théâtralité , Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, 304 p. 978-2-7574-1285-5 24€ Cette étude est une traversée historique et esthétique du noir au théâtre. Par desexemples concrets, l’ouvrage rend compte de son évolution et permet d’établir lenoir en tant que lumière parmi les composantes de la scène. Du XVe au XVIIe siècle, la lumière était un luxe. Au XIXe siècle, époque de« l’obscurcissement des théâtres », le noir est un allié de l’illusion théâtrale. Ense rapprochant du XXe siècle, il trouve progressivement sa place et ses richessesesthétiques. Car enfin, on va « faire le noir et travailler l’ombre », grâce ausymbolisme, au naturalisme ou à l’expressionnisme. Dès lors, à l’instar desfuturistes, de la danse de Loïe Fuller et du théâtre d’ombres, on peut éprouver lenoir et jouer avec lui dans le cadre de la boîte noire du théâtre. Plastiquement, au XXIe siècle, le noir se révèle dans son absence ou sa présence.Le noir prend en charge la dimension poétique et politique du théâtre. Ildevient « avaleur », « mangeur d’images » et révélateur des grandes tragédiescontemporaines. Véronique Perruchon est professeure à l’Université de Lille, et membre du Centred’étude des arts contemporains (CEAC EA 3587). Après des débuts professionnelsd’éclairagiste, elle s’intéresse au spectaculaire du théâtre dans son travail derecherche.
Véronique Perruchon, Noir. Lumière et théâtralité , Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, 304 p. 978-2-7574-1285-5 24€ Cette étude est une traversée historique et esthétique du noir au théâtre. Par desexemples concrets, l’ouvrage rend compte de son évolution et permet d’établir lenoir en tant que lumière parmi les composantes de la scène. Du XVe au XVIIe siècle, la lumière était un luxe. Au XIXe siècle, époque de« l’obscurcissement des théâtres », le noir est un allié de l’illusion théâtrale. Ense rapprochant du XXe siècle, il trouve progressivement sa place et ses richessesesthétiques. Car enfin, on va « faire le noir et travailler l’ombre », grâce ausymbolisme, au naturalisme ou à l’expressionnisme. Dès lors, à l’instar desfuturistes, de la danse de Loïe Fuller et du théâtre d’ombres, on peut éprouver lenoir et jouer avec lui dans le cadre de la boîte noire du théâtre. Plastiquement, au XXIe siècle, le noir se révèle dans son absence ou sa présence.Le noir prend en charge la dimension poétique et politique du théâtre. Ildevient « avaleur », « mangeur d’images » et révélateur des grandes tragédiescontemporaines. Véronique Perruchon est professeure à l’Université de Lille, et membre du Centred’étude des arts contemporains (CEAC EA 3587). Après des débuts professionnelsd’éclairagiste, elle s’intéresse au spectaculaire du théâtre dans son travail derecherche.