Béatrice Didier, Le Livret d’opéra en France au XVIII e siècle Oxford : Voltaire Foundation, coll."SVEC" ,2013 EAN 9780729410625 360 p. Prix 88EUR. Présentation de l'éditeur : Le livret d’opéra, genre littéraire longtemps négligé par la critique, se rattache à un ensemble de questions esthétiques, voire philosophiques, qui traversent le XVIII e siècle: le rapport entre parole et musique, les origines du langage, et le pouvoir représentatif de la musique. Dans cette première étude interdisciplinaire, Béatrice Didier aborde successivement plusieurs types d’approche au livret: historique, sociologique, structurelle, thématique, esthétique. Elle présente la situation économique et sociale, très variable, du librettiste, et elle analyse la forme des livrets et les transformations parfois profondes auxquelles les grands mythes sont soumis. Un répertoire des librettistes du XVIII e siècle en France complète l’ouvrage pour en faire un livre de référence indispensable. En montrant comment les livrets d’opéra permettent à l’imaginaire de s’exprimer plus librement qu’ailleurs, et même de traduire une certaine nostalgie du sacré que l’exigence de rationalité risque de refouler dans d’autres genres littéraires, B. Didier ouvre de nouvelles perspectives sur la vie culturelle, sociale et intellectuelle du siècle des Lumières. Sommaire Avant-propos Introduction. Le livret d’opéra: un genre décrié et fécond I Les librettistes 1. Situations et contingences 2. Nostalgies de grandeur 3. Quatre écrivains librettistes II Les livrets et leurs formes 4. Justifications 5. Les genres lyriques 6. Langages et mise en scène III Vers le mythe 7. Les portes du merveilleux 8. Les livrets des opéras de Rameau et le mythe 9. Le premier romantisme Conclusion. Le livret, prodigieux réservoir de mythes Répertoire des librettistes (fin XVII e-début XIX e) Bibliographie Index Béatrice Didier est professeur émérite à l’E.N.S. (Paris, Ulm). Elle est spécialiste des rapports entre littérature et musique ; ses livres les plus récents portent sur Diderot, Lesage, Stendhal et George Sand.
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