La vitesse - Suspendre. Séminaire IDE (Image/Dispositifs/Espace) Si la vitesse est d’abord une grandeur, elle a également, par son accélération constante, remis en cause la manière dont nous vivons et pensons le temps. Bien sûr le temps ne s’accélère pas, ce qui s’accélère c’est ce qui se passe dans le temps. Mais ce temps, la perception que nous en avons, est modifié par la vitesse. Et l’augmentation de la rapidité des choses rejaillit sur les rapports des individus entre eux, sur la production, sur la consommation, sur les loisirs, sur la pensée et sur l’art. Il faut constater la superposition d’une vitesse technologique grandissante et de nos expériences humaines inscrites dans un temps étiré. La dissociation entre ce que nous pouvons percevoir par l’expérience et les avancées technologiques comme scientifiques impose des rythmes contradictoires et de nouvelles valeurs temporelles. Le séminaire du centre de recherche IDE de l'Ésalconfronte les regards et points de vue divers d’artistes, de philosophes, d’architectes et de photographes, de paysagistes et de scientifiques sur cette si inquiétante vitesse qui semble par sa glorification ou son rejet, constituer un enjeu décisif de ce début de troisième millénaire. La deuxième journée consacrée à la Vitesse s'intitule "Suspendre" et réunit les artistes Anne-Valérie Gasc et Denis Darzacq, ainsi que l'historien et théoricien Jean-François Chevrier. 9h30 : Sally Bonn : Présentation 10h00 : Anne-Valérie Gasc : Ce qui nous échappe 11h00 : Denis Darzacq : L’homme dans la ville 14h00 : Jean-François Chevrier : Les variables du tracer 15h00 : Alain (Georges) Leduc : Table ronde
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