Quantcast
Channel: Fabula, la recherche en littérature
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live

Les experts avant l’expertise. Formes historicisées du conseil et du recours à l’expérience

$
0
0
Les experts avant l’expertise -Formes historicisées du conseil et du recours à l’expérience Depuis plusieurs années, l’analyse des processus d’expertise et la formation de la figure de l’expert ont suscité l’intérêt de la science politique, de l’histoire et des sciences sociales. Dans la mesure où l’expertise apparait aujourd’hui comme une modalité légitime d’édiction de la norme dans nos sociétés, toutes les décisions et leur commentaire dans l’espace médiatique peuvent sembler susceptibles d’expertise: le statut d’un médicament comme le risque climatique, la pertinence d’une réforme de politique publique comme la signification d’un événement géopolitique. Cette omniprésence suscite un certain nombre de questionnements bien identifiés qui ont été largement mobilisés par les débats autour des «démocraties techniques» (renvoyant aux critiques de Foucault, Habermas, etc.). Notre intention dans ce dossier thématique est donc de proposer une approche à la fois nettement historicisée de la notion, par le retour sur des périodes où experts et expertises apparaissaient moins circonscrits, et plus transversale , en rattachant la notion elle-même au cadre plus général du conseil , dont elle constitue l'un des dérivés. Ce dossier thématique entend ainsi proposer une première ébauche de généalogie de l’expertise en interrogeant les manifestations antérieures à la dénomination même et à la caractérisation de «l’expert» comme acteur et instance autonome. Si le terme «expertise» est attesté en français dès le XIVe siècle, son sens évolue de la simple «habileté, adresse expérience» à la pratique qui consiste à faire intervenir un intermédiaire spécialisé au sein d’une situation de litige ou d’incertitude. Ainsi, la première apparition du terme dans le Dictionnaire de l’Académie française en 1798 désigne bien cette opération des experts. L’évolution de la notion à la période moderne invite ainsi à s’interroger sur les pratiques que le terme désigne. Quels types de conseils, de recours à l’expérience ou aux savoirs de connaisseurs attestent en effet comparativement les périodes antiques, médiévales ou modernes? Que révèle par ailleurs une démarche transversale, soucieuse de croiser, outre les moments, les contextes et les objets de production (conseil politique, jugement médical, expertise technique, juridique, etc.)? Comment s’est déployée en somme une expertise prise dans des logiques globales qui relevaient encore largement des catégories générales de l’expérience et du savoir? Le dossier thématique sera présenté à la Revue Astérionhttps://asterion.revues.org/ Axes thématiques Afin d’éclairer ces questions par de nouvelles perspectives, plusieurs axes, qui constituent autant d’hypothèses de travail, ont été retenus comme cadre d’analyse, sans être toutefois exclusifs. 1. Questionner les «bornes» de l’expertise: une notion fluctuante et perméable aux registres génériques du conseil et du recours à l’expérience. Il est d’usage de dater la constitution institutionnelle et judiciaire de l’expertise au XVIIIesiècle. Sans remettre en cause cette généalogie, n’est-il pas possible de signaler, dans les périodes antérieures, des moments singuliers où le conseil emprunte des formes analogues? Que nous apprend, en outre, la perméabilité persistante durant ces périodes entre les logiques du conseil, constamment sollicité pour éclairer les conjonctures, et celles de l'expertise? Le premier, fondé sur la sagesse et les qualités morales emprunte également au savoir-faire et au savoir technique. Dans ces moments embryonnaires, l’expertise-conseil semble s’inscrire en effet à la fois dans une forme de quotidienneté (appel courant à «ceux qui savent», témoins et professionnels, sages et érudits) et de transversalité (il n’y a pas de bornes strictes séparant conseil et expertise). En cela, la notion excède largement le contexte du contentieux,a fortiorijuridique. Elle apparaît diluée dans les instances poreuses du conseil, de l’évaluation ou de la décision, publique ou non. 2. Interroger particulièrement la dimension linguistique et rhétorique de cette généalogie La question de la dénomination invite particulièrement à doubler l’approche historicisée que nous venons d’évoquer d’une attention spécifique à la langue, aux mots qui désignent l’expertiseet l'expert, avant même que le mot ne se stabilise et ne circonscrive sa propre signification. En somme, qu'en est-il de l'expertusavant l'expert, avant que l'expertise ne devienne ce qu'elle est aujourd'hui avant tout – mais pas seulement – à savoir "le recours à une analyse compétente dans des situations contentieuses" comme l'écrit Guillaume Calafat, "une compétence technique ou scientifique mise au service d’une juridiction"? Car l'expertuslatin est d'abord celui "qui a fait ses preuves, qui a de l’expérience" (du verbeexperiri). Cette étymologie nous invite par exemple à considérer les qualités de ces hommes que les textes communaux italiens du XVème siècle appellent indistinctement "esperti", "periti", "pratichi", "prudenti" ou "savi" afin d'éclairer la nature du savoir qui est attendu d'eux quand ils conseillent et éclairent la politique du temps. N'observe-t-on pas ensuite dans le temps, dans la désignation de laperitiaouexpertise,un glissement sémantique du sujet vers l'objet? De la qualité d’une personne, de la valeur que son expérience des choses du monde confère à son jugement, au produit final et au jugement rendu? Laperitiaacquise par l'expérience, gage de compétence, désignant d’abord la qualité d’une personne, devient qualité du jugement ou de l'analyse rendue. Nous pensons de même que l’attention aux contextes d’énonciation et aux codes rhétoriques peut s’avérer révélatrice. L‘appel aux «experts» est-il sollicité pour la forme? S’inscrit-il dans une tradition ou un rite d’énonciation? Fait-il autorité ou débat? Est-il contraignant ou non? En quoi les spécificités linguistiques («jargon» technique; recours à des références spécifiques) sont-elles constitutives de l’autorité même de l’expert? 3. Prêter attention aux conditions pratiques de production du conseil Le conseil des «experts» ne saurait enfin être coupé des conditions effectives de sa production: circuit institutionnel, moyens techniques et économiques autorisant son expression, matérialité des supports de production et de conservation, etc. Mettre l'accent, autant qu'il est possible, sur cette dimension pratique de l’expertise permet de souligner l’aspect en partie routinier du conseil, son inscription dans le tissu même des relations sociales ordinaires: nous chercherons dans les différents champs évoqués (conseil politique, expertise technique, expertise médicale, juridique, marché de l’art) à comprendre ce qui préside aux modalités de formation du conseil, à sa matérialité, à la façon dont il est communiqué, aux réseaux qui le conduisent, et enfin à la façon dont il est réceptionné et traité. L'enjeu critique du dossier est ainsi d'adopter une vision plus globale du sujet, de sortir de la vision très contemporaine de l'expertise rapportée aux périodes anciennes, qui constitue l'expertise comme fonction distincte. Pour cela, nous voudrions, entre autres, réfléchir sur l’expert au sens large, celui qui détient l'expérience et la compétence, pas seulement l’acteur institutionnalisé comme tel. Périodes couvertes : de la période antique à l'époque moderne. Envoi des propositions et Contacts : Les propositions de contribution au dossier (2000 signes maximum)sont attendues jusqu'au 25 novembre. N'hésitez pas à demander un complément d'information aux coordinateurs du projet (derrico.dora@gmail.com etjulia.castiglione1@gmail.com)

F. Toudoire-Surlapierre, Téléphonez-moi. La revanche d'Écho

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75866.gifTéléphonez-moi - La revanche d'Écho Frédérique Toudoire-Surlapierre Date de parution : 03/10/2016 Editeur : Minuit (Les Editions de) Collection : Paradoxe ISBN : 978-2-7073-2988-2 EAN : 9782707329882 Présentation : Broché Nb. de pages : 212 p. Quoi de plus simple en apparence que de téléphoner ? Quels rapports à l’autre le téléphone engage-t-il ? Le moins que l’on puisse dire est que le monde contemporain s’est évertué à diversifier et à complexifier ce rapport à l’autre en multipliant les possibilités d’un contact vocal à distance : appeler ou recevoir un appel, le manquer, y répondre ou laisser sonner, prendre un message… Les possibilités sont nombreuses et disent en filigrane la multiplicité des enjeux identitaires et communautaires dès lors qu’on prend un téléphone en main. Celui-ci a subrepticement pris le pouvoir. Alors qu’il se présente de prime abord comme un écho sonore, nous transformant en autant d’Échos, nous nous sommes employés à en faire un reflet de nous-mêmes, à le narcissiser en quelque sorte. Passionnel ou conflictuel, introspectif ou expansif, le rapport que nous entretenons au téléphone se dévoile au prisme du mythe de Narcisse et d’Écho. D’une manière inattendue, se joue le face-à-face (plus ou moins amical) des médias et de la culture. Parce qu’il ne doute de rien, le téléphone concurrence la littérature, allant jusqu’à lui subtiliser ses propres modalités dialogiques, littéraires et mêmes esthétiques. Il suscite un nouvel usage de soi dont le téléphone portable est l’emblème médiatiquement narcissique où se révèlent autant le plaisir d’une parole qui a su se dérober aux exigences de la présence qu’une inquiétude sourde, ce risque toujours latent de perdre le contact avec l’autre. Mais, au téléphone, suffit-il de raccrocher ? Table des matières… Lire les premières pages…

La Fille aux yeux d’or d'Honoré de Balzac (Rome)

$
0
0
La Fille aux yeux d’or d'Honoré de Balzac 7 novembre 201§ Sala Capizucchi, Piazza di Campitelli, 3 - Rome Sessione I presiede Valeria Pompejano (Università degli Studi Roma Tre) 9.30 Alessandra Ginzburg (Società Italiana di Psicoanalisi): A ciascuno la sua chimera? 10.15 Agnese Silvestri (Università di Salerno): Suggestioni orientali: la dimensione ideologica della Fille aux yeux d’or 10.45 – Pausa caffè 11.15 – Fabio Vasarri (Università di Cagliari): Sventure e prosperità dell’eros 11.50 Discussione 12.30-14.00 Pausa pranzo Sessione II presiede Luca Pietromarchi (Università degli Studi Roma Tre) 14.15 Susi Pietri (Università di Macerata): Filles aux yeux d’or. Riscritture balzachiane 14.50 Francesco Spandri (Università degli Studi Roma Tre): Réflexions sur le symbolisme des «yeux d’or» 15.30 Discussione e chiusura della giornata

Ph. Cabestan (dir.), L’événement et la raison. Autour de Claude Romano

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75873.jpgL’événement et la raison Autour de Claude Romano Philippe Cabestan (dir.) Le Cercle Herméneutique - Collection Phéno 150 pages - 14 × 21 cm ISBN 978-2-917957-33-2 - septembre 2016 — EUR 18,30 Un esprit superficiel et chagrin pourrait penser que, désormais, la philosophie somnole. Ce serait ignorer que la philosophie en France se porte plutôt bien et que, patiemment, à bas bruit, certes, des travaux particulièrement remarquables nourrissent un débat d’une incontestable fécondité. Ainsi, auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont certains ont déjà été traduits en plusieurs langues, Claude Romano développe depuis une vingtaine d’années le projet d’une phénoménologie, mieux : d’une herméneutique phénoménologique qui mérite sans aucun doute de retenir l’attention. Son premier ouvrage, L’événement et le monde, publié en 1998 aux Presses Universitaires de France, ne manque pas d’ambition : il y entreprend d’interroger l’événement dans son être et oppose à l’analytique existentiale de Heidegger une analytique dite événementiale. Plus récemment, en 2010, Claude Romano publie chez Gallimard Au cœur de la raison, la phénoménologie. Il s’agit cette fois d’un livre de méthode qui entend explorer la raison en tant qu’elle nous reconduit, conformément à l’impératif husserlien, aux « choses mêmes ». L’événement et la raison : c’est à partir de ces deux notions que les études ici rassemblées se proposent d’interroger la pensée de Claude Romano. Ont participé à ce volume : Ch. Larmore, B. Leclercq, P. Leconte, P. Lorelle, G. Marcelo, P. Rodrigo, Cl. Romano, Cl. Serban, G. St-Laurent et M.-A. Vallée

XVIIe siècle , n° 3 – 2016 : "Mythologies du Grand Siècle"

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75858.jpgRéférence bibliographique : XVIIe siècle , n° 3 – 2016 : "Mythologies du Grand Siècle", PUF, 2016. XVII e siècle , n° 3 – 2016 Mythologies du Grand Siècle dir. Céline Bohnert et Jean Duron Céline Bohnert, Introduction Emmanuel Bury, Les savoirs mythologiques entre érudition et pédagogie: constantes et mutations à l’âge classique (1599-1715) Anne-Élisabeth Spica, Lire et relire la mythologie à travers les recueils emblématiques, du xvi e au xvii esiècle Ralph Häfner, Nicolas Poussin et la tradition mythographique à Rome autour des années 1630 Thomas Leconte, Mythes et ballet de cour au XVII e siècle: le «ballet du roi» et la construction d’une mythologie royale Jean Duron, «Cette agreable harmonie a les Muses pour meres & pour Maraines»: musique et mythologie au xvii e siècle Thomas Vernet, « Solemque parentem quis reget ». La figure de Marie-Anne de Bourbon Conti au miroir de la mythologie Catherine Cessac, La duchesse du Maine ou la reine Didon: la mythologie mise à l’épreuve Notes et documents Eric Suire, Le tricentenaire de la mort de LouisXIV: un bilan historiographique fécond? Varia Fabienne Henryot, La lecture à La Trappe (1660-1720): théories et représentations Nathalie Freidel, Marie de l’Incarnation, voyageuse immobile en Nouvelle-France Comptes rendus

Critique , n° 883 : "Retours de l'universel : Balibar, Milner, Salanskis"

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75875.jpgCritique n° 833 : Retours de l'universel : Balibar, Milner, Salanskis 2016 96 pages ISBN : 9782707343048 11.50 € Notre époque se méfie des prétentions à l’universel. Critique de l’idéologie et de l’universalisme « abstrait », relativisation anthropologique, déconstruction : aucune des valeurs, aucun des universaux de la modernité ne semble résister à cette vague de fond. À tel point que c’est le concept même d’universel qui a fini par perdre son évidence. Qui oserait encore le définir comme ce qui vaut pour tous, partout et toujours ? L’universel n’est pas simplement divers dans ses figures ; il est équivoque dans son principe. Ce qui signifie que nous n’en avons pas fini avec lui. Signe des temps, le mot s’écrit volontiers au pluriel : il y a des universels, pour reprendre le titre du dernier ouvrage d’Étienne Balibar, des universels qui divisent autant qu’ils rassemblent. Ce qui n’empêche pas de penser, avec Jean-Claude Milner, un « universel singulier » qui serait alors un universel intensif. Ou encore, comme le propose Jean-Michel Salanskis, d’envisager d’emblée l’universel selon un partage entre quelques grands « sollicitants » historiques, aussi insistants que fragiles. Universel contrarié, universel difficile, universel en archipel : ce sont trois manières originales de nouer les idées du sujet et de l’identité, de la liberté et de la vérité, du théorique et de l’éthique, de l’être et du discours. Trois manières d’aborder les tours et les retours de l’universel, pour mieux nous aider à naviguer dans une époque qu’on se plaît à dire désorientée. Sommaire Élie DURING et Anoush GANJIPOUR : Présentation. Retours de l’universel Patrice MANIGLIER : L’universel contrarié Étienne Balibar, Des universels. Essais et conférences Élie DURING : L’universel en archipel Jean-Michel Salanskis, Partages du sens. Une présentation de l’ethanalyse Anoush GANJIPOUR : Si c’est un nom. L’universel intensif Jean-Claude Milner, L’Universel en éclats. Court traité politique 3 ENTRETIEN Jean-Claude MILNER : L’universel difficile Entretien réalisé par Élie DURING et Anoush GANJIPOUR Saverio ANSALDI : Nietzsche, philosophe de la Renaissance Christophe Bouriau, Nietzsche et la Renaissance Stefan KRISTENSEN : Soi-même comme les autres Dan Zahavi, Self and Other. Exploring Subjectivity, Empathy, and Shame NOTE Jean-Claude BONNET : Que « pense » le roman de la Révolution française ? Aude Déruelle et Jean-Marie Roulin (éd.), Les Romans de la Révolution. 1790-1912

J.-C. Milner, Relire la Révolution

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75877.gifRelire la Révolution Jean-Claude Milner Date de parution : 03/10/2016 Editeur : Verdier (Editions) ISBN : 978-2-86432-893-3 EAN : 9782864328933 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 286 p. On recommence de s’interroger sur la révolution. Le vocable vient du passé, mais il est temps de le ressaisir à la lumière du présent. Impossible de ne pas commencer par la Révolution française. Impossible de ne pas continuer par la révolution soviétique et la révolution chinoise. Sauf qu’il faut bien réveiller les somnambules : si elles sont des révolutions, alors la Révolution française n’en est pas une. Si la Révolution française est une révolution, alors elles n’en sont pas. Car les droits de l’homme existent ; ce sont les droits du corps parlant. La Terreur aussi a eu lieu. Pour opposées que soient ces deux mémoires, chacune permet d’interpréter l’autre. La Révolution française se situe à leur intersection. De ce fait, elle a approché le réel de la politique. À quoi les autres ont substitué la grise réalité de la prise de pouvoir. Ce que nous voyons du xxie siècle permet de redéfinir les droits du corps ; la révolution, relue, permet de comprendre ce qu’il nous est permis d’espérer.

M. Merleau-Ponty, Entretiens avec Georges Charbonnier. Et autres dialogues. 1946-1959

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75878.gifEntretiens avec Georges Charbonnier - Et autres dialogues. 1946-1959 Maurice Merleau-Ponty Jerome Melancon (Préfacier) Date de parution : 03/10/2016 Editeur : Verdier (Editions) ISBN : 978-2-86432-894-0 EAN : 9782864328940 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 440 p. À travers cette série d’entretiens et d’articles qui courent de la fin de la guerre au milieu des Trente Glorieuses, on retrouve le Merleau-Ponty d’Humanisme et Terreur et des Aventures de la dialectique, un philosophe engagé dans les questions politiques et sociales de son temps. Après la Libération, dans une France qui entre de plain-pied dans la modernité, prise dans la tourmente de la Guerre froide qui voit s’affronter modèle américain et modèle soviétique, comment trouver une voie nouvelle pour la démocratie sans renoncer aux espoirs d’avant-guerre ? Comment penser la question de l’engagement et le rôle du philosophe dans une société en pleine mutation ? À la notion d’adversaire, qui suppose un conflit, Merleau-Ponty substitue celle d’adversité, inspirée de l’expérience de l’artiste qui, face à la résistance du matériau, ne saurait cependant renoncer à l’élaboration de l’œuvre. Ainsi, le philosophe engagé s’exerce-t-il en toute chose, en tout événement, à rechercher la voie d’un « progrès de conscience ». Au fil des conversations, il témoigne de l’expérience des Temps modernes et de son compagnonnage avec Sartre, de la genèse de la phénoménologie, de sa passion pour la littérature et les arts, mais aussi de ses réflexions sur la psychanalyse ou de son regard sur l’Afrique et Madagascar à la veille de l’indépendance.

La Fondation Michalski pour la littérature

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75817.jpegFondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature Située en pleine nature, au pied du Jura vaudois, la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature a été créée à l’initiative de Vera Michalski-Hoffmann en mémoire de son époux, afin de perpétuer leur engagement commun envers les acteurs de l’écrit. Sa mission est de favoriser la création littéraire et d’encourager le goût de lire à travers diverses activités. La Fondation Jan Michalski propose ainsi : — une vaste bibliothèque multilingue de plus de 50’000 ouvrages, ouverte à tous / http://www.fondation-janmichalski.com/bibliotheque/ / — trois expositions thématiques chaque année / http://www.fondation-janmichalski.com/exposition/exposition-photolitterature / — des rencontres littéraires et théâtrales / http://www.fondation-janmichalski.com/category/agenda/ / — un prix annuel de littérature internationale / http://www.fondation-janmichalski.com/prix-jan-michalski/ / — des soutiens financiers à des projets littéraires / http://www.fondation-janmichalski.com/bourses/ / et, dès le printemps 2017, une résidence d’écrivains / http://www.fondation-janmichalski.com/residence-pour-ecrivains/ /. Un lieu de rencontres unique, tourné vers le monde, où se mêlent écrivains, artistes et public. Informations pratiques Ouverture du mardi au dimanche Bibliothèque, de 9 h à 18 h Espace d’exposition, de 14 h à 18 h Fondation Jan Michalski • En Bois Désert 10 • 1147 Montricher • Suisse http://www.fondation-janmichalski.com

Storytelling contemporain : raconter par les images (Gênes, Italie)

$
0
0
Le 7 octobre 2016 à 15h en aula magna de via Balbi 2 aura lieu le séminaire Storytelling contemporain: raconter par les images organisé dans le cadre du PRA 2014 Scritture ibridate contemporanee. Dans le cadre de nos réflexionssur les dynamiques intermédiales et transmédiales qui se développent dans les œuvres littéraires ( Scritture Ibridate, nouvelle parution )et artistiques ( Colloque Intermédialité et transmédialité dans les pratiques artistiques contemporaines ), nous sommes heureux de laisser la parole aux artistes et critiques dont les réflexions et expériences se croiseront lors de cette rencontre. Nous avons décidé de pointer l’attention sur la notion de storytelling, très utilisée et aussi très discutée ( Pratiques contre-narratives à l’ère du storytelling : littérature, audiovisuel, performances ). Les questions que nous poserons à nos invités seront liées à la construction de la narration par les images et à la recherche de l’efficacité dans cette pratique. Participants Sandy Amerio, vidéoartiste (France) ( http://www.amerio.org/ )Joachim Seinfeld, photographe (Allemagne) ( http://joachimseinfeld.com/site/ )Federico Zecca, critique cinématographique (Italie) ( http://mimesis-scenari.it/author/federico-zecca/ )

Territoires et frontières du style : quels (nouveaux) objets, quelles (nouvelles) manières ? (Aix-en-Provence)

$
0
0
Journée d'études Master-Doctorat "Jeunes chercheurs en stylistique"à Aix-en-Provence (AMU), organisée par le CIELAM, l'UFR ALLSH et l'Association Internationale de Stylistique Territoires et frontières du style : Quels (nouveaux) objets ? Quelles (nouvelles) manières ? vendredi 3 février 2017 Maison de la Recherche du site Schuman d'Aix-en-Provence Dans le cadre de la formation des étudiants de Master qui auront suivi le séminaire de stylistique au premier semestre du M1 et du M2 de Lettres modernes, l'UFR ALLSH de l'Université d'Aix-Marseille (AMU), le laboratoire du CIELAM (Centre interdisciplinaire d'étude des littératures d'Aix-Marseille) et l'AIS (Association Internationale de Stylistique) proposent une journée d'études aux doctorant-e-s en stylistique (les étudiant-e-s de 3e année et au-delà seront prioritaires, mais nous examinerons également les propositions émanant de doctorant-e-s de 2e année et de jeunes docteur-e-s ayant soutenu très récemment leur thèse.) sous forme de présentation de leurs travaux. Les doctorants intéressés par cette rencontre sont priés de se faire connaître en indiquant en un résumé d'une à deux pages l'objet de leur thèse, l’objectif qu’elle poursuit, l’apport qu’elle propose d’apporter à la connaissance du sujet, les méthodes qu'elle utilise, les difficultés qu’ils ont rencontrées et peut-être surmontées. Nous comptons sur les directeurs de recherche pour transmettre cet appel à leurs étudiants les plus prometteurs. Procédure : Les propositions sont à envoyer conjointement pour le 10 novembre 2016 à : joel.july@univ-amu.fr ph.jousset@gmail.com Les doctorants retenus seront informés avant le 25 novembre. Il est prévu (sans être encore tout à fait certain) de dédommager les contributeurs pour les frais occasionnés (déplacements et éventuellement hébergement). Le repas de midi sera pris en charge. Les doctorants devront être membre de l'AIS. Une publication dans la revue électronique MaLiCe du CIELAM ou sur le site de l'AIS sera envisagée. Cette manifestation accueillera en son sein une assemblée générale ordinaire de l'AIS et la plupart des membres du bureau seront présents. Tous les stylisticiens de notre réseau, au-delà de l'Université d'Aix-Marseille, sont cordialement conviés. Nos débats se dérouleront sous la présidence de Joëlle GARDES TAMINE , professeur émérite à Paris 4-Sorbonne, invitée d'honneur de cette journée. Déroulement :de 9h à 12h : de 3 à 4 doctorantsde 12h à 14h : repasde 14h à 14h 45 : AG ordinaire de l'AISde 15h à 18h : de 3 à 4 doctorantsLe temps de parole des orateurs sera de 25 minutes et le temps d’échange avec le public dépendra du nombre d’interlocuteurs mais n’excèdera pas 20 minutes. Processus : Cette rencontre n'appelle pas d'argumentaire puisque son principal objet est précisément de donner la possibilité à des chercheurs d'exposer leur travail encore en chantier (ou de présenter des thèses récemment soutenues), d'offrir à leur auteur la liberté de confronter leurs conceptions, de partager leurs convictions et leurs interrogations avec d'autres chercheurs. Nous ne préjugeons, par conséquent, ni du périmètre de l'enquête, ni des thématiques, ni des problématiques ; nous jetons une sonde dans le réservoir. Il semble que la stylistique aujourd'hui ne soit dominée par aucune école et qu'aucun magistère ne s'impose ; cette journée est donc de nature prospective, et l'occasion de faire un point, de se demander où va la stylistique, si elle va quelque part, quel pourrait être son avenir: des tendances se dessinent-elles ? Les travaux récents s'inscrivent-ils avant tout dans la continuation de traditions bien établies ou proposent-ils des novations ? Comment se porte la théorie? Quelle part lui est faite dans les pratiques ? On se rappelle la fameuse et toujours problématique question Qu'est-ce que le style ? posée par Pierre Cahné et Georges Molinié, dans un ouvrage collectif qui a pris avec le temps l’autorité d’un classique; on sait qu’elle en implique deux autres, tout aussi inquiétantes pour un esprit épris de rigueur: qu’est-ce que la stylistique? à quoi sert-elle? Plus de vingt ans après, un collectif L’Homme dans le style et réciproquement (PUP, coll.«textuelles», 2015), issu d'un colloque à Sfax intitulé lui-même Controverses sur le style , se nuance par un avant propos au titre très délicatement malherbien: «Style mon beau souci…», tous signes que les questions perdurent. Les doctorants sont donc invités à réfléchir aux inflexions que leur recherche les a conduits à enregistrer et qui concernent les enjeux et les méthodes de la stylistique contemporaine, celle qui se pratique (ou se cherche) depuis 1990 (repère commode) et l’essai toujours stimulant de Laurent Jenny, La Parole singulière .On propose, mais sans exclusive, la mise en bouche suivante: Quels sont les échelles et paliers de pertinence retenus: genres, périodes, auteur, œuvre, texte…? Quels rapports (de proximité ou de conflictualité) la stylistique entretient-elle avec ses disciplines voisines: l’éminente et toujours verte rhétorique (si tant est qu’il n’y en ait qu’une), la poétique, la linguistique textuelle, la sémiotique des textes, l’analyse du discours, la sociolinguistique, la linguistique tout court? (La liste n’est pas limitative). De quelles influences la stylistique témoigne-t-elle aujourd'hui et comment a-t-elle évolué au contact d'autres disciplines (la concurrence avec l'Analyse du discours, avant tout) ou en tentant de répondre au développement de spécialités qui la concernent, voire la mettent en question (la génétique jouant à cet égard un rôle majeur) ? Où en sont ses rapports avec ses voisinages (la linguistique, la philosophie, l'anthropologie, la psychologie, les sciences cognitives...) ? En quoi l’objet d’étude choisi (qu’il soit littéraire, donc canonique, ou plus marginal: chanson, BD, scenario, sketch, productions dites populaires) infléchit-il les réponses à apporter à ces questions, voire les questionnements eux-mêmes? Les doctorants auront le soin d’apporter leur propre bibliographie et éventuellement de la commenter; ils n’hésiteront pas à élaborer eux-mêmes leur propre parcours problématique, pour peu que celui-ci se positionne clairement dans le champ de la stylistique et s’interroge sur sa toujours précaire épistémologie. Nous nous contenterons, en guise de vademecum , d’indiquer quelques ouvrages récents, en plus des deux premiers volumes, issus des actes des colloques de l'AIS, parus aux PUR, coll. «Interférences», StylistiqueS ? en 2010 (L. Bougault, J. Wulf) et Le Style, découpeur de réel en 2014 (L. Himy-Piéri, J.-F. Castille, L. Bougault):Laurent Jenny (éd.), Le Style en acte. Vers une pragmatique du style , Genève, MétisPresses, 2011Cécile Narjoux (éd.), Au-delà des frontières : Perspectives de la stylistique contemporaine, Francfort, Peter Lang, 2012Claire Badiou-Monferran, La Littéralité des belles-lettres. Un défi pour les sciences du texte, Paris, Classiques Garnier, 2013, et les autres titres de la collection «Investigations stylistiques» chez le même éditeur.Éric Bordas, Georges Molinié (dir.), Style, langue et société , Paris, éd. Honoré Champion, 2015.Stéphane Chaudier, Philippe Jousset, Joël July

V. Cousseau (dir.), Jeux intetdits. La transgression ludique de l'Antiquité à nos jours

$
0
0
//www.fabula.org/actualites/documents/75830.jpgRéférence bibliographique : Vincent Cousseau (dir.), Jeux intetdits. La transgression ludique de l'Antiquité à nos jours , PULIM, collection "Histoire/ Trajectoires", 2016. EAN13 : 9782842876944. Un fils de sénateur romain peut-il se donner en spectacle aux Jeux du cirque ? Une femme de la bonne société à la Renaissance peut-elle jouer aux cartes en compagnie masculine ? Et un séminariste peut-il pratiquer le football dans l’Italie du XX e siècle ? Lorsque le jeu détache ses protagonistes de leurs appartenances sociales, il invite à questionner les valeurs, les codes et les conventions de la société. Jusqu’à l’époque contemporaine, l’activité ludique fait l’objet d’un puissant contrôle social exercé par les autorités politiques, civiles et religieuses. Critique morale, réprobation sociale et sanctions pénales engendrent une surveillance des joueurs et de leurs jeux qui entre en tension avec l’exercice des libertés individuelles et collectives. Mais à ce jeu du chat et de la souris, les joueurs parviennent à se glisser entre les mailles du filet des autorités et à préserver la pratique des jeux interdits.

Édition littéraire et numérique : nouvelles perspectives. L’éditorialisation des processus d’écriture (Champs-sur-Marne, France)

$
0
0
ÉDITION LITTÉRAIRE ET NUMÉRIQUE : NOUVELLES PERSECTIVES L’éditorialisation des processus d’écriture Journée d’étude Vendredi 7 octobre 2016 De 14h à 17h Salle de séminaire de l’IGM 4B05R Bât. Copernic (4e étage) Université Paris-Est Marne-la-Vallée 5, boulevard Descartes, Champs-sur-Marne (RER A, Noisy-Champs) Organisateurs Virginie Tahar et Jean-Marc Quaranta Interventions 14h - Pascal JOURDANA, Du projet d’auteur à la publication, trois expériences d’éditorialisation numérique 14h40 - Patrice BELLOT, La fouille de textes et le traitement automatique des langues au service de l’édition numérique 15h30 - Julie ANDRÉ, Éditer Proust au fil de l’écriture : outils, pratiques et perspectives 16h10 - Jean-Marc QUARANTA, D’Albertine disparue à l’enseignement de la création littéraire : le Grand Auteur au service des apprentis écrivains

La sociologie de la littérature de Lucien Goldmann. Réception, héritages et usages contemporains (EHESS Paris)

$
0
0
Appel à communication Journée d’étudesLa sociologie de la littérature de Lucien Goldmann. Réception, héritages et usages contemporains Paris, 17 janvier 2017 Philosophe et sociologue français né en Roumanie, Lucien Goldmann (1913-1970) a été fortement influencé par le marxisme, et tout particulièrement par les travaux de Georg Lukács. Son œuvre se caractérise par une méthodologie matérialiste singulière. Partisan d’un marxisme hétérodoxe et humaniste opposé à tout dogmatisme, Goldmann a cherché à unifier les approches sociologiques et littéraires en proposant une nouvelle méthode, le structuralisme génétique, construit dans le prolongement du structuralisme de Jean Piaget (e.g. Le Dieu caché , 1959.) Par cette méthode, Goldmann entendait allier l’étude des contenus à celle des formes, combinaison qu’il considérait comme le préalable nécessaire à la compréhension des phénomènes culturels, ceux-ci ne pouvant se réduire selon lui ni à de simples reflets mécaniques de l’idéologie ni à des créations spontanées détachées du monde social.Profondément engagé au sein de l’espace intellectuel des années 60, c’est dans une dynamique complexe que Goldmann a pris position à la fois contre le structuralisme antihumaniste de Louis Althusser (structure sans sujet) et contre l’existentialisme sartrien (sujet sans structure), l’un comme l’autre étant, selon lui, opposés à la pensée dialectique (e.g. Goldmann 1966, Macherey 1966). Ce faisant, il s’est orienté vers l’élaboration d’une nouvelle dialectique, héritière de la pensée tragique et conçue comme une synthèse de paradoxes ayant marqué à la fois l’histoire littéraire et l’histoire du marxisme (structure/sujet, déterminisme/histoire, etc.). La mort prématurée de Goldmann, ainsi que le reflux de la pensée marxiste et les réprobations dont elle a fait l’objet à partir de la fin des années 1970, ont rendu difficile la poursuite et la circulation d’une pensée critique à la fois interdisciplinaire, programmatique et évolutive. Goldmann demeure cependant une personnalité centrale dans l’histoire de la sociologie de la littérature et des débuts de son institutionnalisation. En France, son séminaire à l’EPHE puis à l’EHESS, de la fin des années 1950 à 1970, a ainsi constitué un des lieux de renouvellement du croisement des études littéraires et des sciences sociales. Les séjours de Goldmann à l’étranger, de même que sa participation à des colloques et des réseaux internationaux ont dans le même temps facilité la circulation internationale de ses travaux tout au long de sa carrière et dans les années qui ont suivi (Cusset 2003, Sanguineti et al 1967). Les développements de la sociologie de la littérature dans les espaces francophones attestent ainsi de de l’importance des travaux de Goldmann dans ce domaine. En effet, la sociologie de la littérature de Robert Escarpit, qui abordent la littérature dans une perspective communicationnelle (Van Nuijs 2007), de même que les travaux développés par Marc Angenot sur le discours social et ses liens avec la production littéraire (Angenot 1985), comme la sociocritique de Claude Duchet (Duchet 1979, Leenhardt 1975), ou encore la sociologie des arts et de la littérature de Pierre Bourdieu, qui envisage l’espace social à travers les dynamiques insufflées par la notion de champ et réinterroge les processus de production de la littérature à travers l’étude des trajectoires ou la notion de point de vue (Bourdieu 1966, 1992; Jurt 2004); se sont nourries de nombreuses réflexions critiques sur les travaux de Goldmann (Leenhardt 1967, Sapiro 2014). Plus récemment, les travaux contemporains en sociologie de la littérature et plus généralement dans les études littéraires s’inscrivent dans le prolongement de ces courants (voir Glinoer 2016, Meizoz 2004, Sapiro 2007). Enfin, les contributions de Goldmann à l’Institut de Sociologie de l’Université Libre de Bruxelles, où il créa le Centre de Sociologie de la littérature en 1961 avant d’en devenir le directeur en 1964, ont marqué une génération d’étudiants et de chercheurs dans ce domaine (Heyndels 1988). Ceux-ci ont pu poursuivre cette orientation dans leurs propres travaux, et proposer des hommages et/ou des introductions à son œuvre (e.g. Lallemand et.al, 1973 ; Leenhardt 1971, Naïr, Löwy, 1973 ; Goldmann, Löwy Naïr, 1977.) Goldmann n’est ainsi pas tombé dans l’oubli, comme le prouve la récente journée d’études « Lucien Goldmann » qui a eu lieu à l’Institut Mémoire de l’Edition Contemporaine en 2009 et dont les actes ont été publiés en 2010 (Ferrette 2010). Pourtant, au sein de la recherche littéraire comme en sociologie de la littérature, l’intérêt porté à Lucien Goldmann reste marginal. Si l’on se réfère régulièrement à ses lectures de Racine et de Pascal, les pistes proposées dans d’autres œuvres sont plus rarement explorées – on peut penser notamment aux analyses contenues dans Pour une sociologie du roman , publié en 1964 ou à celles incluses dans Structures mentales et création culturelle , publié en 1970. Nous voudrions souligner ici l’importance générale de la méthodologie proposée par Goldmann. Au-delà d'un simple hommage à Lucien Goldmann, cette journée d’études souhaite dès lors d’une pat insister sur l'actualité possible de sa pensée, l’intérêt que nous pourrions avoir à lire ou à relire cet auteur pour nourrir nos propres recherches et d’autre part mesurer l’influence de la sociologie de la littérature goldmanienne sur les outils conceptuels de la sociologie de la littérature et des études littéraires contemporaines. Cette journée se composera ainsi de deux axes, non exclusifs. Premièrement, par l’étude de la réception de l’œuvre de Lucien Goldmann en France et à l’étranger , nous tenterons de mettre en avant l’héritage d’un marxisme vivant, loin de correspondre aux critiques les plus fréquentes (mécanisme ou reflet, sociologisme non attentif aux formes, etc.). Sur la base de témoignages de proches du philosophe, il s’agira, en même temps que de rendre compte de la postérité de son travail, de réfléchir sur l’époque pendant laquelle se constitue cette œuvre, qui en cristallise de nombreux aspects. En effet, les années de production intellectuelle de Goldmann, entre les années 1950 et la fin des années 1960, se caractérisent notamment, dans les champs académiques et intellectuels, par d’importants et récurrents débats sur le statut de la littérature, en même temps que par l’apparition puis l’institutionnalisation de la sociologie et, partant, de la sociologie de la littérature, le tout dans le contexte d’une refonte générale des sciences humaines et sociales marquée par des périodes de forte polarisation des espaces intellectuels français et étrangers (Matonti 2005, Heilbron 2015). Comment s’est caractérisée la réception des travaux de Goldmann dans les études littéraires? Quel rôle ont-ils joué dans les développements de la sociologie de la littérature? Comment saisir les enjeux de la position intellectuelle et institutionnelle de Goldmann dans un moment de reconfiguration disciplinaire affectant particulièrement la sociologie et les études littéraires? C’est ce type de questionnements que nous entendons mener. Dans un deuxième temps, en partant de l’œuvre de Lucien Goldmann et de la méthodologie qu’il a pu proposer, il s’agira de rendre compte de nouvelles perspectives de recherche dans le domaine littéraire , peut-être insuffisamment exploitées. Voici, listés de manière non exhaustive, quelques sujets qui pourraient être abordés: La notion de « vision du monde » dans les études littéraires, que l’on peut envisager comme l'expression d'une conscience collective ou comme le rapport entre l'individualité du sujet écrivain et la collectivité; Vision du monde , conscience collective et genre littéraire : existe-t-il des genres plus aptes que d'autres à exprimer cette vision du monde ? (On pourra par exemple réfléchir aux difficultés qu’a rencontré Goldmann en tentant de transposer une méthodologie de lecture des œuvres théâtrales à des œuvres romanesques dans Pour une sociologie du roman ); L'actualisation historique des types de médiations littéraires entre l'œuvre et la conscience collective (évolution possible du rôle de l'artiste-médian, particulièrement manifeste dans l’analyse que Goldmann fait du Nouveau Roman); Peut-on penser une stylistique goldmanienne ? (On pourra notamment se rapporter à l’opposition entre Barthes et Goldmann, le premier optant pour une sémiotique toujours plus autonome, quand le second considère que l’étude des micro-structures doit toujours être rattachée à une «vision du monde»); Dans cette même perspective, on pourra également réfléchir au lien entre forme et idéologie , c’est-à-dire à l'inscription d'une «effet-idéologie» par la «mise en scène stylistique d’appareils normatifs textuels incorporés à l’énoncé» (Hamon 1984). Organisateur-rice(s) : Lucile Dumont (EHESS - Cessp), Quentin Fondu (EHESS-Cessp), Laélia Véron (ENS Lyon/Paris 3 - IHRIM). Avec le soutien du CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique) Les propositions de communications devront être envoyées le 15 novembre 2016 au plus tard, à l’adresse jegoldmann2017@gmail.com , et comprendront entre 3000 et 6000 signes au total, biobibliographie comprise . Merci de préciser vos noms, prénoms, courriel et institutions de rattachement. Les participants seront notifiés le 22 novembre 2016 au plus tard. Bibliographie indicative Textes de Lucien Goldmann Sciences humaines et philosophie . Paris, PUF, 1952. Le Dieu caché : Etude sur la vision tragique dans les Pensées de Pascal et dans le théâtre de Racine . Paris, Gallimard, 1955. Jean Racine, dramaturge. Paris, L’Arche, 1956. Recherches dialectiques . Paris, Gallimard, 1959. Pour une sociologie du roman . Paris, Gallimard, 1964. «Structuralisme, marxisme, existentialisme: un entretien avec Lucien Goldmann », L’Homme et la société , n°2, 1966, pp.105-124. « La sociologie de la littérature : situation actuelle et problèmes de méthode », Revue internationale des sciences sociales , XIX/ 4, 1967, pp. 531-554. « Le structuralisme génétique en sociologie de la littérature» [1964] in Sanguineti et al 1967. Structures mentales et création culturelle. Paris, Anthropos, 1970 .Marxisme et sciences humaines, Paris, Gallimard, 1970 .Situation de la critique racinienne. Paris, L’Arche, 1971. La Création culturelle dans la société moderne. Paris, Denoël, Gonthier, 1971. Bibliographie générale Angenot, M. Robin, R. « L’inscription du discours social dans le texte littéraire », Sociocriticism , I/1, 1985, pp.53-82. Bourdieu, P. «Champ intellectuel et projet créateur », Les Temps modernes , nov. 1966, pp.865-906. Bourdieu, P. Les Règles l'art. Genèse et structure du champ littéraire . Paris, Seuil, 1992. Cohen, M. The Wager of Lucien Goldmann: Tragedy, Dialectics and a hidden God, Princeton University Press, 1994. Cusset, F. French Theory. Foucault, Derrida, Deleuze et les mutations de la vie intellectuelle aux Etats-Unis . Paris, La Découverte, 2003. Duchet, C. (dir.). Sociocritique , Paris, Nathan, 1979. Lallemand, R et al. «Hommage à Lucien Goldmann», Revue de l’Institut de sociologie , n°3, 1973 [rééd. Éditions de l’ULB, 1975.] Ferrette, J. (dir.), Lucien Goldmann , Anamnèse , n°6, 2010. de Gandillac, M. Goldmann, L. Piaget, J. (dir.) Entretiens sur la notion de genèse et de structure . Paris, La Haye, Mouton et Cie, 1965. Glinoer, A. Le Littéraire et le social. Bibliographie générale (1904-2014) . Paris, L'Harmattan, 2016. Goldmann, A. Löwy, M. Naïr (dir), Le Structuralisme génétique: l’œuvre et l’influence de Goldmann . Paris, Denoël-Gonthier, 1977. Hamon, P. Texte et idéologie. Valeurs, hiérarchies et évaluations dans l’œuvre littéraire . Paris, PUF, 1984. Heilbron, J. French Sociology, Ithaca, ornell University Press, 2015. Heyndels, R. «Etude du concept de «vision du monde»: sa portée en théorie de la littérature», L’Homme et la société , n°43-44,1977, pp. 133-140. Heyndels, R. «Le centre de sociologie de la littérature de l’Université de Bruxelles», Etudes littéraires , 21/2, 1988, pp.121-129. Jurt, J. «L'apport de la théorie du champ aux études littéraire», in Pinto, Sapiro, Champagne (dir.) Pierre Bourdieu, sociologue . Paris, Fayard, 2004. Leenhardt, J. « La sociologie de la littérature : quelques étapes de son histoire», Revue internationale des sciences sociales , XIX/ 4, 1967, pp. 555-572. Leenhardt, J. «Racine: Psychanalyse et sociologie de la littérature », Études françaises, III/1, 1967, pp.21-34 Leenhardt, J. « Pour une esthétique sociologique : Essai de construction de l’esthétique de Lucien Goldmann », Revue d’esthétique , n° II, 1971, pp. 113-128. Leenhardt, J. « Lucien Goldmann et les fondements de la sociocritique », Dossiers français , n° 1, 1975-1976, pp. 44-49. Leenhardt, J. Lecture politique du roman : La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet , Paris, Éditions de Minuit, 1973. Macherey, P. Pour une théorie de la production littéraire , [1966], Paris, ENS Éditions, 2014. Matonti, F. Intellectuels communistes. Essai sur l'obéissance politique . Paris, La Découverte, 2005. Meizoz, J. L’œil sociologue et la littérature , Genève/Paris, Slatkine Érudition, 2004. Naïr, S. Löwy, M. Lucien Goldmann ou la dialectique de la totalité , Paris, Seghers, 1973. Sanguineti et al., Littérature et société: Problèmes de méthodologie en sociologie de la littérature . Bruxelles, Editions de l’Institut de Sociologie, 1967. Sapiro, G. «Pour une approche sociologique des relations entre littérature et engagement», COnTEXTES, 2007/2. Sapiro, G. La Sociologie de la littérature . Paris, La Découverte, 2014. Tarrab, G. «La sociologie du théâtre et de la littérature d’après Lucien Goldmann », Sociologie et sociétés , 3/1, 1971, pp. 15-24. Van Nuijs, L. «La sociologie de la littérature selon Escarpit. Structure, évolution et ambiguïtés d’un programme de recherche» Poétique , 2007/1, n°49, pp. 107-127. Zima, P. Goldmann , Paris, Éditions Universitaires, 1973.

Hans Magnus Enzensberger / Constellations (Liège)

$
0
0
Hans Magnus Enzensberger / Constellations Colloque international26-28 avril 2017 Hans Magnus Enzensberger est sans aucun doute un des auteurs les plus polyvalents de sa génération. Poète et essayiste, éditeur de plusieurs anthologies, volumes documentaires et revues, auteur de littérature jeunesse, réalisateur, scénariste et traducteur, théoricien et historien des médias: des années 1950 à aujourd’hui, il élabore une œuvre riche et foisonnante, à laquelle il faut encore ajouter les ouvrages publiés sous différents pseudonymes. Sa méthode de travail exploratoire est à l’image du croisement des genres et des formes que l’auteur pratique abondamment pour interroger les notions d’authenticité, d’auctorialité et de falsification. Ces liens produisent de véritables constellations qui encouragent à envisager son œuvre protéiforme sous un jour nouveau: contre la catégorisation par genres et contre la périodisation, et donc à rebours d’une logique des ruptures et des changements qui traversent manifestement son œuvre, une multitude de relations dynamiques peuvent se révéler, qui produisent autant de constellations poétiques, politiques, éditoriales, biographiques, etc. Plus précisément, on identifiera deux types de constellations: 1/ les constellations que Hans Magnus Enzensberger élabore en relation avec d’autres écrivains, théoriciens, philosophes, réalisateurs, etc. Ces constellations adoptent diverses formes concrètes: édition collaborative, traduction littéraire, appartenance au Groupe 47, échanges épistolaires, émissions de télévision et débats avec des contemporains (Hannah Arendt, Uwe Johnson, Alexander Kluge, Peter Weiss), références explicites et implicites à des auteurs aussi différents qu’Adorno, Diderot, Marx, Alexander von Humboldt et Montaigne. 2/ les constellations que son œuvre élabore en quelque sorte avec elle-même. Si la pensée de l’auteur semble a priori marquée par un ensemble de déterminants temporels et spatiaux précis (l’après-guerre, Berlin 1967, l’avènement des TIC, etc.), elle est également traversée par plusieurs thématiques récurrentes telles que l’écriture et l’alphabétisation, la politique et la violence, le meurtre et l’histoire. Ces effets de récurrence invitent le lecteur à dépasser la périodisation, pour lui préférer une lecture par multiples allers-retours croisés entre les composantes de sa production écrite et audiovisuelle. Contre une lecture qui replie les textes et les productions audiovisuelles sur leurs déterminants propres (courants littéraires, genres, époques, lieux, événements), l’approche ici proposée envisage donc le travail de Hans Magnus Enzensberger comme un complexe centrifuge. C’est à cette condition méthodologique que son œuvre peut, aujourd’hui encore, déployer son plein potentiel artistique et politique. Dans cet esprit, le colloque «Hans Magnus Enzensberger / Constellations» ne s’adresse pas à une communauté disciplinaire en particulier. Il entend au contraire réunir des chercheurs issus de tous les champs qui constituent les sciences humaines et sociales aujourd’hui: études littéraires, traductologie, sciences sociales, anthropologie, sciences politiques, philosophie, histoire, information et communication, arts du spectacle, etc. Axes envisagés (liste indicative) - Poésie des idées : La poésie de Hans Magnus Enzensberger ouvre le texte poétique à la théorie, aux sciences et à l’histoire. Cette ouverture, qui produit un mouvement d’hybridation du texte, l’investit d’une double fonction réflexive. D’une part, ses poèmes sont toujours des essais en acte sur la narration en poésie, sur son histoire et sur ses conditions (matérielles, historiques, poétologiques) de production et de réception. D’autre part, ses poèmes explorent également ce qu’il y a de poétique dans la théorie et dans les sciences. Enzensberger entend réactiver de la sorte, et en un même geste créatif et réflexif, le potentiel historique des trois «piliers de l’histoire»: la poésie, la théorie et les sciences. - Traduction et médiation : Dès ses débuts en tant que poète et critique littéraire, Hans Magnus Enzensberger s’est également forgé une image de traducteur (Neruda dès 1955), d’adaptateur ( Le Misanthrope de Molière) et d’agent médiateur au service d’échanges internationaux entre littérature allemande et littérature étrangère (entre autres à travers son travail de diffusion dans Kursbuch et sa collaboration à la revue italienne Botteghe Oscure ). Véritable cheville ouvrière d’innombrables transferts littéraires et intellectuels, l’auteur n’a eu de cesse de doubler ce rôle d’un travail réflexif et poétique sur la figure du traducteur/éditeur. - Histoire, progrès et désastre : L’œuvre de Hans Magnus Enzensberger est riche en récits, figures et événements historiques. Leur traitement littéraire sous la forme de biographies et d’échanges épistolaires, de dialogues historiques et d’entretiens fictifs, contribue à l’élaboration d’une historiographie de l’événement qui place l’agitation, l’incertitude et la contingence en son centre. Les révolutions, les tumultes et les guerres civiles abondent dès lors dans une œuvre qui transforme l’histoire en une scène de la négociation, de la décision et du verdict. Apparaissant comme autant de moments de bascule, ces complexes événementiels fondent chez Enzensberger une inlassable interrogation des notions de progrès et de désastre historiques. - Médias et techniques : Depuis son analyse du rapport entre littérature et caméra dans les années 1950, Hans Magnus Enzensberger n’a eu de cesse de se distinguer en tant que théoricien et praticien des médias. Sa «théorie marxiste» des médias et son « Poesie-Automat » («distributeur automatique de poésie») dans les années 1970, sa définition de la télévision comme «degré zéro du média» dans les années 80, ou encore sa critique actuelle des smartphones, tablettes et autres gadgets technologiques ont marqué plusieurs générations d’analystes et de critiques des médias allemands et étrangers. - Politique et identité européenne : En tant qu’essayiste, Enzensberger a pris position dans de multiples débats politiques, souvent sous des titres révélateurs d’une conception particulière du discours – «lieux communs», «palabres», «miettes», «distractions», «démonstrations récréatives», «divertissements» – qui assume et revendique les figures du détour, du contournement, voire de la fausse route comme autant d’expressions d’affects politiques tels que la colère, l’ironie et le doute. Il s’intéresse tout particulièrement à l’Europe: pas seulement au «doux monstre de Bruxelles», à la guerre civile et au climat de discorde généralisée, mais aussi à tous les flux qui font ce continent, qu’ils soient liés à la migration, aux grandes découvertes ou au tourisme. Conférenciers invités - Richard Langston (University of North Carolina at Chapel Hill) - Henning Marmulla (Université de Luxembourg) - Laurent Guido (Université de Lille 3 / sous réserve )- Alasdair King (Queen Mary University of London / sous réserve )Informations pratiques Date: 26-28 avril 2017 Lieu: Université de Liège Modalités de soumission des propositions: Les propositions de communication, en français, en allemand ou en anglais, ne dépasseront pas 500 mots. Elles sont à adresser à hme-conference@ulg.ac.be pour le 1 er novembre 2016 au plus tard. Elles seront accompagnées du nom de l’auteur, de son établissement/laboratoire de recherche et d’une courte notice bio-bibliographique.

Bourses de doctorat àl'Université de l'Illinois (Urbana)

$
0
0
Bourses de doctorat compétitives à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, USA Le Département de français et d’italien de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign invite les candidatures à ses programmes de master et de doctorat en études françaises, pour l’année universitaire commençant en août 2017. Plusieurs bourses d’études compétitives peuvent être accordées en fonction du mérite du dossier. La date de clôture définitive des candidatures est le 27 février 2017 , mais les dossiers seront évalués pour l’attribution d’une bourse et d’autres formes d’aide financière dès le 18 décembre 2016. Spécialisations et profil. Proposant des spécialisations en a) littérature et culture françaises et francophones, b) linguistique, et c) enseignement du français langue étrangère, nous initions nos doctorants à la recherche interdisciplinaire et les formons pour une carrière universitaire aux États-Unis et ailleurs. Les domaines de l’histoire intellectuelle, critical theory, cinéma, gender studies , immigration, les études francophones et méditerranéennes, les études proustiennes et l’étude des langues minoritaires sont particulièrement bien représentés dans le département. L’obtention d’une spécialisation mineure dans une autre discipline peut renforcer cette formation. L’encadrement professionnel individuel accordé à chaque étudiant conduit la majorité de nos diplômés à trouver un poste dans l’enseignement supérieur. Aide financière . Nos étudiants bénéficient d’une aide financière de 4 à 6 ans couvrant les frais d’inscription et permettant de vivre confortablement à Urbana-Champaign. Ils enseignent trois cours par an, ce qui leur permet d’approfondir leur formation pédagogique ainsi que de toucher un salaire ($16,040 en 2016-2017) sur neuf mois. Outre ce salaire, le Département offre des bourses d’études en Europe et au Québec, des bourses d’été, un soutien financier pour présenter des communications à des colloques, et des périodes sans charge d’enseignement permettant aux étudiants de se concentrer davantage sur leurs recherches. Les étudiants particulièrement qualifiés peuvent bénéficier de bourses universitaires prestigieuses au début et tout au long de leurs études. Les étudiants intéressés par la recherche proustienne et les humanités numériques peuvent présenter leur candidature au poste salarié de Kolb-Proust Archive Graduate Assistant .L’Université de l’Illinois . Fondée en 1867 et située à environ 200 kilomètres au sud de Chicago, l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign est la plus grande université publique de l’état de l’Illinois, comptant près de 45 000 étudiants. Elle offre une atmosphère intellectuelle stimulante dans le cadre agréable d’une ville estudiantine. Selon le classement CWUR 2016 (World University Ranking; http://cwur.org/2016.php ), l’université est la 34e au niveau international, la 24e des États-Unis et la 9e université publique nord-américaine. Elle est reconnue entre autres pour sa bibliothèque : ses plus de 13 millions de volumes en font la plus grande bibliothèque universitaire publique des États-Unis. Parmi ses riches collections se trouvent les fameuses archives Kolb-Proust ( http://www.library.illinois.edu/kolbp/ ) auxquelles nos étudiants ont un accès direct. Pour plus de renseignements, consultez: http://www.frit.illinois.edu/graduate/french/apply/ Contactez: Zsuzsanna Fagyal-Le Mentec, Director of Graduate Studies ( zsfagyal@illinois.edu )

Associate Professor of Arabic

$
0
0
The School of Modern Languages in the Ivan Allen College of Liberal Arts at the Georgia Institute of Technology in Atlanta seeks an early Associate Professor of Arabic language and cultures, modern Arabic literature, or interdisciplinary Middle East Studies, with an established record of program-building in any of these areas, and preference for a secondary concentration in French to begin in August 2017. The candidate’s qualifications should demonstrate merit for a tenured appointment and minimum requirements include (1) the PhD in Arabic or related field, with native or near-native fluency in both Modern Standard Arabic and at least one Arabic dialect; (2) consistent scholarly achievement, with significant peer-reviewed publications; (3) documented evidence of successful teaching, including support for teaching Spoken Arabic alongside MSA, and active engagement with students; and (4) achievements in program/curricular development or in community engagement. The successful applicant will demonstrate interest in cross-cultural and content-based applied language learning, rooted in a command of contemporary Arabic culture, and a commitment to diversity and inclusion. Possible areas of specialization include applied language studies, digital media and humanities, modern literature and culture, and Middle East or Mediterranean studies. The candidate will teach courses in Arabic and in his or her areas of specialization, and will also contribute to the academic and research priorities of the School of Modern Languages, which includes globalization, service learning, and language use in professional contexts. Candidates will submit a statement of interest highlighting how they meet the job requirements, contact information for three references, including at least one that can speak to language proficiency, a current CV, and a published writing sample to arabichire@modlangs.gatech.edu in one single PDF document. A review of applications commences on November 3, 2016, and continues until the position is filled. Short-list interviews will be conducted digitally. The School Of Modern Languages / Our Degree Programs The School of Modern Languages ( www.modlangs.gatech.edu ) emphasizes interactive learning and interdisciplinary study of languages and cultures. We offer an innovative B.S. degree in Applied Languages and Intercultural Studies (ALIS) as well as degrees in Global Economics and Modern Language (GEML) and International Affairs and Modern Languages (IAML); we are currently developing a Master’s program. The school is home to approximately 50 full- and part-time faculty members. The Ivan Allen College of Liberal Arts is recognized nationally and internationally for teaching and research examining the human context of engineering, science, and technology. Located in midtown Atlanta, Georgia Tech enrolls over 21,500 students and is consistently ranked as one of the top seven public universities in the country. A unit of the University System of Georgia, Georgia Tech is an AA/EO employer. Women and minorities are strongly encouraged to apply.

Comparatismes en Sorbonne (n°7)

$
0
0
Comparatismes en Sorbonne n° 7:« Fiction littéraire contre storytelling? Formes, valeurs, pouvoirs du récit aujourd’hui» (dir. Danielle Perrot-Corpet) CRLC (EA4510), 2016. EAN13 : ISSN19628927 Ce numéro de la revue Comparatismes en Sorbonne (ISSN 1962-8927)rassemble des contributions issues des trois premières journées d’études (respectivement:« Face au storytelling : selon quels critères définir la ”fiction littéraire” ? » le 16 mai 2014 ; « Entre littérature et storytelling : jeux et enjeux de l’expérience de lecture » le 14 novembre 2014 ; et « Storytelling ou identités narratives ? Écriture et lecture de soi à l’ère numérique » le 03 avril 2015 (en collaboration avec Alexandre Gefen))du projet «Storytelling» développé de janvier 2014 à juin 2016 au sein du CRLC (EA 4510) et du labex OBVIL . L’ensemble du numéro estaccessibleà l’adresse: http://www.crlc.paris-sorbonne.fr/FR/Page_revue_num.php?P1=7 Sommaire: Avant-propos • Danielle Perrot-Corpet (Université Paris-Sorbonne, CRLC-EA4510/Labex OBVIL) I- Engagements littéraires «contre-narratifs» • Estelle Mouton-Rovira (Université Denis Diderot-Paris 7): "Fragments, collages etétoilementdes récits : la fiction littéraire comme espace de déconnexion dans Féerie générale , d'Emmanuelle Pireyre". • Aurore Peyroles (CRLC-EA4510): "«Mentir-vrai» contre «mentir faux»: le combat avant-gardiste du roman engagé des années 1930, ou de la pertinence réciproque de l’anachronisme critique". • Sonya Florey (HEP de Vaux, Lausanne): "Lorsque la littérature raconte l’économie néolibérale: le cas de Jean-Charles Massera". • Marc Marti (Université de Nice-Sophia-Antipolis):"Littérature et histoire, antidotes au storytelling: Españistan d’Aleix Salo". II- Valeurs du récit: positions critiques • Jacques Migozzi (Université de Limoges): "«Fiction littéraire contre storytelling» ? Les pièges d'un vieux duel et d'un faux débat."• Raphaël Baroni (Université de Lausanne): "Crier au storytelling!Réflexions sur les usages instrumentaux des récits mimétiques". • Guiomar Hautcœur (Université Denis Diderot-Paris 7):" L’Adversaire d’Emmanuel Carrère: du storytelling journalistique au récit littéraire". • Chloé Chaudet (CRLC-EA 4510/Université de Versailles-Saint-Quentin): "De la mince frontière entre best-seller humanitariste et roman (vraiment) engagé: l’exemple de Desert Flower (1998) de Waris Dirie." III- Identités narratives à l’ère du storytelling: l’exemplaire ambiguïté du récit de soi • Vincent Message (Université Paris 8): "Du récit de soi à l’âge du capitalisme narratif."• Isabelle Galichon (Université Bordeaux-Montaigne): "Le corps, le soi et internet. Entre récit de soi et storytelling."• Marie-Jeanne Zenetti (Université Lyon 2): "Les «invisibles» peuvent-ils se raconter? L’entreprise «Raconter la vie»entre ambition littéraire et soupçon de «storytelling»."

De Trinity à Fukushima et au-delà. Nouvelles approches de l’imaginaire, de l’histoire et de l’esthétique du nucléaire au XXe et XXIe siècle (Montréal)

$
0
0
APPEL À COMMUNICATIONS De Trinity à Fukushima et au delà: Nouvelles approches de l’imaginaire, de l’histoire et de l’esthétique du nucléaire au XXe et XXIe siècle Colloque international étudiant Université de Montréal, le 10mars 2017 Comité d’organisation: Amandine Davre, Livia Monnet, Suzanne Paquet, Mathieu Li-Goyette Les débats et discours récents sur l’Anthropocène – la nouvelle ère géologique de la planète dont les troublants symptômes, tels le réchauffement climatique, la contamination toxique des écosystèmes et la disparition accélérée des espèces vivantes seraient tous le résultat de la modernité industrielle – ont souvent proposé le 16 juillet 1945, la date du premier test nucléaire de Trinity dans le désert d’Alamogordo, comme le début de cette époque. L’Anthropocène devient ainsi l’Anthropocène nucléaire ( the nuclear Anthropocene ). Indépendamment de la légitimité de cette appellation, l’évolution de la science, des industries, et des arts du nucléaire depuis 1945 a produit un riche imaginaire dont l’image iconique du champignon nucléaire suscite aujourd’hui plus de dérision et de parodies que de colère ou de peur. Ce colloque étudiant propose de tracer les transformations de l’esthétique, des récits, et des concepts du nucléaire dans les arts visuels, le cinéma, la littérature, la bande dessinée et le jeu vidéo au XXe et au XXIe siècle. L’objectif premier de ce colloque est d’établir un réseau transnational de jeunes chercheurs (étudiants à la maîtrise, doctorants, chercheurs postdoctoraux, chercheurs en début de carrière) travaillant sur l’imaginaire du nucléaire dans les arts, les médias et la culture populaire. Le deuxième objectif de la rencontre est d’explorer de nouvelles approches théoriques, de nouvelles méthodes ainsi que des concepts novateurs pour l’analyse et l'interprétation du nucléaire dans ces domaines de création artistique. Les présentations pourront explorer des sujets tels que:Étude des approches interdisciplinaires du nucléaire dans les arts: nuclear criticism (Derrida, Cordle), Nuclear Studies (Kuznick, Canaday), nuclear humanities (N.A.J.Taylor), nuclear environmental humanities (Monnet, Van Wyck).Représentations, figurations et conceptualisations de l’irradiation et de la radioactivité.Histoires comparées du nucléaire: États-Unis, Japon, Inde, Allemagne, France, Grande-Bretagne, etc.Représentation des mouvements anti-nucléaires.Récits des Hibakusha (survivants des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, populations affectées par les accidents et les tests nucléaires ou vivants près de centrales nucléaires, laboratoires de recherche nucléaire, mines d’uranium, etc.).Représentation des maladies, pathologies et mutations génétiques dues à l’exposition à des explosions nucléaires ou à des matériaux, objets et environnements radioactifs.L’expansion de l’industrie de l’armement et de la production de l’énergie nucléaire en Asie depuis le début du XXIe siècle.L’accident nucléaire de Fukushima dans les arts visuels, la littérature et le cinéma.L’imaginaire du nucléaire post-Fukushima.Genres et modalités de représentation du nucléaire: le fantastique, l’horreur, le post-apocalyptique, la science-fiction, etc. La date limite pour l’envoi d’un résumé/abstract de 200-250 mots accompagné d’une biographie de 150 mots est le 15 novembre 2016 . Les propositions doivent être envoyées à l’adresse suivante : imaginairenucleaire@gmail.com .Les résumés et le programme du colloque seront rendus disponibles sur un site web. La possibilité d’une publication basée sur les présentations du colloque sera étudiée. Le colloque est conçu comme manifestation liée à l’exposition H ŌSHANŌ: penser l’après Fukushima qui aura lieu à la galerie Visual Voice à Montréal, du 9 mars au 15 avril 2017.

Chargé de cours littérature française pour non spécialistes (UVSQ, France)

$
0
0
L'UFR de sciences de l'Université de Versailles St-Quentin en Yvelines recherche pour ses enseignements de sciences humaines et sociales (étudiants de L2 non spécialistes) un chargé de cours en littérature française (sujet libre) pour assurer un cours de 3h (1h30 CM et 1h30 TD) obligatoirement le jeudi après-midi , à partir soit du 6 soit 13 octobre 2016 pendant 10 semaines. Le cours est payé environ 40 euros/heure. Le conditions pour être chargé de cours sont les suivantes: soit avoir un statut étudiant, soit avoir un travail équivalent au moins à un mi-temps. CV et descriptif du sujet du cours (2 paragraphes) sont à adresser à : Marta Spranzi, MdC, UVSQ : marta.spranzi@uvsq.fr
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live




Latest Images