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L. Catteeuw, Censures et raisons d'Etat. Une histoire de la modernité politique (XVIe-XVIIe s.)

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Référence bibliographique : Laurie Catteeuw, Censures et raisons d'Etat. Une histoire de la modernité politique (XVIe-XVIIe siècle) , Albin Michel, 2013. EAN13 : 9782226209146 Dès sa naissance, la raison d’Etat eut à voir avec la censure ; la congrégation de l’Index était chargée d’établir la liste des livres prohibés. Bien que celle-ci ait interdit en 1596 la publication et la lecture de tout livre sur ce sujet, on vit alors se multiplier les ouvrages révélant au public les secrets du pouvoir, que ce soit pour en faire la théorie, en justifier ou en critiquer les pratiques. Naquit alors un genre littéraire, dont les auteurs pouvaient être des gouvernants, comme Richelieu, des opposants, comme Machiavel, voire à la fois des familiers du pouvoir et des opposants, comme Gabriel Naudé. Travaillant l’ambigüité d’une notion à la fois interdite et proclamée, le livre de Laurie Catteeuw cherche dans le lien qui unit raison d’Etat et censure l’une des raisons d’être de la politique moderne. Son enquête, partant d’œuvres emblématiques, comme celle de Machiavel, condamnée dès le premier Index, met en lumière la construction de la notion dans l’Europe moderne. Née de la mise en cause de la raison d’Église, durant les guerres de Religion et de l’affirmation de l’autorité politique, la raison d’État se révèle sur la place publique une notion aux visages multiples et aux définitions volontiers contradictoires. L’une d’elles définie en référence au modèle du census romain, intègre au dénombrement des citoyens le contrôle de leurs moeurs ; une autre renvoie à l’exercice d’un jugement critique en matière politique ; la dernière, censure d’Église ou censure d’État, alors en voie de formation, vise la condamnation de certains ouvrages, et l’exercice d’un contrôle officiel des publications. Par son ambigüité et la variété de ses applications, la raison d’État fut un puissant outil dans le processus de constitution d’une opinion publique. L’enquête de Laurie Catteeuw va à l’encontre des idées reçues et montre que la raison d’État ne fut pas seulement l’instrument du pouvoir absolu ; à sa naissance participèrent aussi les opposants à ses pouvoirs, libertins et auteurs de libelles diffamatoires. Sommaire Introduction – La raison d’État, un soleil dans son éclipse .....................................2 I re partie– L’apparition de la raison d’État comme objet d’histoire …………….11 Chap. 1– Les différents régimes d’historicité de la raison d’État 1) L’héritage de la Renaissance……………………………………………..16 2) L’héritage de la Réforme et de la Contre-Réforme………………………27 3) L’héritage de la modernité politique……………………………………..39 Chap. 2– Langages et censures 1) La langue de la raison d’État…………………………………………….53 2) Les raisons d’État antiques………………………………………………61 3) La nécessité moderne d’un «parler obscur»…………………………...74 Chap. 3– Cens, censure et raison d’État 1) Le modèle du census romain………………………………………..…..94 2) La censure chez Bodin…………………………………………………108 3) Le calcul de l’intérêt…………………………………………………...125 II epartie– Raison d’Église, raison d’État et censure ecclésiastique ………….137 Chap. 4– Le droit face à la raison d’État 1) La puissance souveraine entre droit civil et droit divin ou naturel……141 2) L’évolution du statut de l’exception…………………………………..154 3) Le régime juridique de la raison d’État: ordinaire ou extraordinaire?.165 Chap. 5– Censure ecclésiastique et guerres de Religion. Le cas de la raison d’Église 1) «Bonnes» et «mauvaises» raisons d’État dans les guerres de Religion.179 2) La «raison d’État ecclésiastique» et l’Index des livres prohibés……..194 3) La dualité des pratiques de censure……………………………………..205 Chap. 6– Le paradoxe des mystères publiés: la raison d’État entre secret et publication 1) La profanation des «sacrez mystères de la Philosophie Politique»…...215 2) L’écriture de l’histoire et la publication de la raison d’État……………230 3) La paideia de la raison d’État et la formation d’un nouveau lectorat….241 III epartie– Raison d’État, censure d’État et nouveaux censeurs ……………..259 Chap. 7– L’affirmation d’une censure d’État à l’époque de Richelieu 1) La censure des libelles diffamatoires. Une question de raison d’État…262 2) Le mémoire de Richelieu sur la législation des libelles……………….276 3) La rivalité des censures d’État et d’Église…………………………….288 Chap. 8– Nouveaux censeurs, raison d’État et opinion publique 1) Écrire toutes les raisons d’État……………………………………..….300 2) Le masque du libelliste contre les nouveaux censeurs………………...308 3) Réveiller les entendements…………………………………………….316 Conclusion – Un clair-obscur de la modernité politique………………………. ……324 Bibliographie ………..…………………………………………………………………....329 Index des noms…………………………………………………………………………....341

D. Moreau, Dans le milieu d'une forêt . Essai sur Descartes et le sens de la vie

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Dans le milieu d'une forêt - Essai sur Descartes et le sens de la vie Denis Morea u DATE DE PARUTION : 06/09/12 EDITEUR : Bayard ISBN : 978-2-227-48508-2 EAN : 9782227485082 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 341 p. Et si la tâche de la philosophie était d'abord de répondre à cette question antique et toujours vivante : "Quel chemin de vie suivrai-je ?" Pour notre auteur, il s'agit là de l'interrogation fondamentale qui explique et soutient toute vocation philosophique. Il est possible de ne pas se poser cette question mais si elle se pose à beaucoup d'entre nous, c'est sans doute parce que nous ne savons, littéralement, pas quoi faire de nous... Si nous n'avançons pas, nous risquons sinon de nous perdre, de rester "au milieu d'une forêt", selon l'expression de Descartes. Cette question est devenue spécialement célèbre chez les philosophes, depuis qu'elle a été reprise, en des circonstances quelque peu curieuses, par René Descartes. Et c'est par ce récit que s'ouvre le livre de Denis Moreau qui nous entraîne dans une véritable enquête et exploration au pays des idées de Descartes. Ce livre de philosophie s'adresse à tous. Il tente de répondre à nos questions les plus simples sur l'existence : comment ne pas errer ? Quel chemin suivre et comment le suivre jusqu'au bout ? Quelle place accorder au doute, aux hésitations, à nos faiblesses de toutes sortes ? Sommaire: QUOD VITAE SECTABOR ITER ? LA TROISIEME PARTIE DU DISCOURS DE LA METHODE ELEMENTS POUR UN AUTOPORTRAIT DE L'AUTEUR EN CARTESIEN GRANDIR: PORTRAIT DU PHILOSOPHE EN JEUNE HOMME, UNE INTRODUCTION AU DISCOURS DE LA METHODE LE MOMENT DE VERITE : JE PENSE, DONC JE SUIS, OU LE SCEPTICISME DEFAIT IMAGINER : CHILIOGONE OU : CE QUE VOUS NE VERREZ PAS A LA TELEVISION PHILOSOPHER : UNE INTRODUCTION A LA LETTRE-PREFACE DES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE VIVRE : PORTRAIT DU PHILOSOPHE EN "VRAI HOMME" : LE METAPHYSICIEN, LA GRASSE MATINEE, LA PRINCESSE ET L'OISEAU Denis Moreau, normalien, agrégé de philosophie, enseigne à l'université de Nantes. Spécialiste de Descartes et du XVIIe siècle, il a récemment publié Foi en Dieu et raison (2009) et chez Bayard Les voies du salut (2010). * * * On peut lire sur le site laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage: "Le nouveau guide Descartes", par A. Del Prete. "Prendre Descartes, le père du rationalisme moderne, comme guide pour conduire son existence: tel est le défi de Denis Moreau, dont la lecture donne des perspectives inédites sur la philosophie cartésienne."

Siècles en correspondance(s)

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Colloque «Siècles en correspondance(s): Représentation des siècles littéraires dans les correspondances d’écrivains » Organisé en janvier-février 2014 par le Centre d’Etude des Correspondances et Journaux Intimes (EA 7289), à la faculté de Brest Si la notion de siècle trouve sa source dans le domaine politique, elle s’applique cependant depuis longtemps au champ littéraire: la périodisation séculaire naît d’une volonté de comprendre et d’interpréter qui renvoie tout aussi bien aux questions d’œuvres, d’auteurs, de lecteurs. Ainsi, comme il y a le siècle de Périclès, le siècle d’Auguste, ou le siècle de Louis XIV, on crée le siècle de Molière ou le siècle de Voltaire, qui couvrent plusieurs périodes mais n’en représentent pas moins des entités culturelles cohérentes, dominées par des tendances caractéristiques, propres à penser l’histoire littéraire selon un rythme séculaire. Il s’agira d’étudier l’importance de la correspondance dans l’émergence d’une conscience séculaire appliquée à la littérature: comment l’idée de siècle littéraire, envisagé dans son unité, se constitue-t-elle dans un écrit qui est nécessairement fragmenté? Si l’expression même de «siècle littéraire» suppose la littérarisation d’une notion qui appartient a priori au domaine politique, comment la correspondance participe-t-elle à cette entrée dans la littérature d’un découpage politique de l’histoire? Quelles représentations les écrivains se font-ils des siècles passés, et quel est l’intérêt de cette représentation à la fois dans la relation que l’épistolier entretient avec son destinataire, et dans le contenu même de la lettre? Voici quelques uns des axes d’étude qui pourront être envisagés: Les modes de représentation de la notion de siècle littéraire dans les correspondances Il semble que cette notion globale de siècle littéraire soit toujours représentée de manière parcellaire, à travers la discontinuité de discours sur des courants, figures illustratives… Le siècle et le présent de l’écrivain L’histoire littéraire se construit dans un contexte politique, intellectuel et social qui en modèle les contours. Le caractère polémique des représentations des siècles littéraires au sein des correspondances pourra alors être abordé.La place que les épistoliers ont conscience d’occuper dans l’histoire littéraire peut également être interrogée, ainsi que celle qu’ils accordent à leurs contemporains. Ruptures et continuités La notion de siècle littéraire implique encore la perception de césures chronologiques, vécues au présent par l’épistolier ou saisies dans la rétrospection, mais qui entraînent un sentiment de nostalgie, de mélancolie, ou au contraire une réflexion enthousiasmante sur la notion de progrès. Siècle littéraire / siècle artistique / siècle politique La notion de siècle littéraire se dégage-t-elle de la notion de siècle politique ou artistique? Comment et pourquoi? Dans quelle mesure la notion d’art contribue-t-elle à la définition de siècle(s) littéraire(s)? Représentations officielles et représentations «en mouvement» Des lectures parallèles et comparées entre des représentations officielles de l’histoire littéraire et les représentations «en mouvement» que proposent les correspondances permettra d’établir dans quelle mesure l’histoire littéraire créée par les écrivains correspond aux représentations proposées dans des ouvrages de référence, comme les manuels scolaires ou la critique littéraire, ou s’en nourrit. En quoi les correspondances permettent-elles aux historiens de définir un siècle littéraire. Les propositions de communications (250 mots maximum) sont à envoyer avant le 30 juin 2013 au plus tard à: Catherine.Thomas@univ-brest.fr ou Centre.Correspondances@univ-brest.fr Comité scientifique : Pierre-Jean Dufief Eric Francalanza Sophie Guermès Jean-Marc Hovasse Catherine Thomas Comité d’organisation : Eric Francalanza Maryannick Moal Catherine Thomas-Ripault

La raison d'Etat. Histoires et actualité

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La raison d’État Histoires et actualités Colloque organisé par Laurie Catteeuw (CNRS) et Alexandre Escudier (CEVIPOF) 7 et 8 février 2013 , IEP, 98, rue de l’université, 75007 Paris, salle Percheron Colloque en partenariat avec l’IEP de Paris, le CRRLPM et la Fondation «Pour la science» Programme Jeudi 7 février 2013 9h Introduction 9h10-9h40 Laurie Catteeuw (CNRS, CIRPHLES) «Censures et raisons d’État d’hier et aujourd’hui» 9h40-10h Débat 10h-10h30 Mario Turchetti (Université de Fribourg) «La raison d’État, du despotisme ancien à l’absolutisme moderne» 10h30-10h50 Débat 10h50-11h15 Pause 11h15-11h45 Nicolas Le Roux (Université de Lyon II) «De la raison du roi à la raison d’État. La sphère du gouvernement au temps des guerres de Religion» 11h45-12h15 Débat Pause déjeuner 14h15-14h45 Sylvio De Franceschi (EPHE) «La raison d'Etat des régalistes : Guillaume et John Barclay face à l'ecclésiologie bellarminienne» 14h45-15h05 Débat 15h05-15h35 Nicolas Piqué (Université de Grenoble I) «Les signes religieux et la sécularisation du visible. Eléments de reconfiguration du politique » 15h35-15h55 Débat 16h-16h30 Pause 16h30-17h00 Laurent Gerbier (Université de Tours) «Mercurino Gattinara, Charles Quint et le laboratoire de la raison d'Etat» 17h-17h20 Débat 17h20-17h50 Paolo Napoli (EHESS) «Le convenable: généalogie d’un mode de normativité(rhétorique, religion, société» 17h50-18h30 Débat Vendredi 8 février 2013 9h00-9h30 Serge Audier (Université de Paris IV) «L’Etat républicain contre la raison d’Etat. Les théorisations de la III e République» 9h30-9h50 Débat 9h50-10h20 François Saint-Bonnet (Université de Paris II) «La liberté d’expression, révélateur de la tension entre raison d’Etat et autonomie de la société civile» 10h20-10h40 Débat 10h40-11h15 Pause 11h15-11h45 Dominique Reynié(IEP) «De la raison d’État à l’expertise publique: significations d’une mutation» 11h45-12h15 Débat Pause déjeuner 14h15-14h45 Eric Maulin (Université de Strasbourg) «La relativité sans recours de la raison d'Etat» 14h45-15h05 Débat 15h05-15h35 Henriette Asséo (EHESS) «Une critique radicale de la Raison ethnique en Europe Les Tsiganes entre “mythologie intégrale” et nationalisation» 15h35-15h55 Débat 16h-16h30 Pause 16h30-17h Thierry Ménissier (Université de Grenoble II) «La raison d’Etat environnementale: catégories politiques modernes et action efficace dans le monde global» 17h-17h20 Débat 17h20-17h50 Alexandre Escudier (CEVIPOF) «État d’urgence écologique et limites de la démocratie représentative» 17h50-18h30 Débat

G. S. Burgess, Leslie C. Brook (ed.), French Arthurian Literature V: The Lay of Mantel

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BURGESS, GLYN S. & BROOK, LESLIE C. (ed), French Arthurian Literature V: The Lay of Mantel Boydell & Brewer,collection "Arthurian Archives", 2013. EAN13 : 9781843843382. Présentation de l'éditeur : The Old French lay of Mantel belongs to the group of anonymous lays that were composed in the late twelfth or thirteenth century. These short narratives vary in tone and usually deal with some aspect of love, usually in an aristocratic, courtly setting. Here, this is Arthur's court, with its well-known characters involved, and the tone is satiric and comic; the story is a chastity test, which the ladies of the court undergo in public by donning the mantle – if it does not fit, their behaviour is betrayed. The poem plays on the insecurities of the knights, who are at first confident of their loves' fidelity, but in the end are all too anxious to ignore their transgressions. The popularity of the lay is attested by its survival in five manuscripts, an unusually high number. It is edited here from MS Paris, Bibliothèque Nationale de France, nouv. acq. fr. 1104, a manuscript containing twenty-four lays, including nine by Marie de France whose work has to some extent defined the genre. The text is accompanied by a facing translation, and presented with introduction, elucidatory notes, bibliography, and indices.

Séminaire SeFeA "Dramaturgies du marronnage : le corps théâtre du drame"

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Ce programme travaille sur la poétique du marronnage dans les dramaturgiesd'Afrique et des diasporas et interroge plus particulièrement le corps comme territoire, comme espace d'écriture, de mémoire, de dépassement ou de reconquête identitaire dans les formes scéniques contemporaines.Laboratoire SeFeA - Scènes Francophones et Écritures de l'AltéritéAxes de recherche : Arts de la scène et problématiques post-coloniales : histoire et imaginaire, dramaturgie, esthétique et mise en scène, anthropologie de la représentation.Ce laboratoire, au sein de l'IRET, Institut de Recherche en Etudes Théâtrales (dir. Gilles Declercq et Joseph Danan, Sorbonne Nouvelle-Paris 3), a ouvert un vaste chantier consacré aux poétiques des dramaturgies du monde francophone traversées par l'histoire coloniale et l'histoire des migrations, en particulier les dramaturgies d'Europe, d'Afrique, d'Amérique(s), des Caraïbes, du Pacifique et des diasporas nouvelles et anciennes. Ces recherches concernent autant les dramaturgies modernes et contemporaines que les expressions scéniques du passé. 01/02 de 16h à 20h au Musée du Quai Branly (salle 3) Assemblée générale du laboratoire: programme de travail au sein de l’IRET et grandes orientations Présentation des travaux de thèses par les doctorants du laboratoire et les étudiants invités Intervenants: Vanessa Boulaire, Axel Arthéron, Agathe Bel, Sylvie Ngilla, Anaïs Nony, Pénélope Dechaufour, Amélie Thérésine, Fanny Le Guen, Ramcy Kabuyaet Roselaine Bicep 22/02 de 16h à 20h au Musée du Quai Branly (salle 3) Marronnages et Blackface A Negress of Noteworthy Talent: Kara Walker, l'alliance miraculeuse. Autour du projet «En guise de divertissement». Intervenants: Rémi Astruc, Université de Cergy Compagnie Théâtre Inutile 22/03 de 16h à 20h au Musée du Quai Branly (salle 3) Dramaturgies contemporaines et «pratiques amateurs» en Afrique noire Interculturalité du théâtre en Centre Afrique Le théâtre au Katanga (RDCongo), l’expérience Io à Lubumbashi Intervenants: Hurel Régis Beninga Pénélope Dechaufour 17/05 de 16h à 20h au Musée du Quai Branly (salle 3) Grotesque et autres détours carnavalesques Le corps grotesque sur la scène africaine : un comique résistant Le carnaval de Cayenne : esthétique et subversion. Histoire d'un phénomène festif issu du fait colonial Passages, passerelles et chemins carnavalesques dans l'univers des dramaturgies contemporaines des Caraïbes Intervenants: Christine Ramat, Université d’Orléans Blodwenn Mauffret Lima Fabien Vanessa Boulaire (Sorbonne Nouvelle-Paris 3) La rencontre de l'Autre dans le théâtre français de la Saint-Barthélemy à la Révolution Française: enjeux politiques et philosophiques. Les Grandes Découvertes confrontent les Européens à un Autre que lui en tout point différent (religion, société, physique, ...). Le théâtre offre l'opportunité de l'expérience au plus grand nombre or le théâtre n'est qu'artifice. Qui est donc cet Autre que les dramaturges présentent et cherchent-ils réellement à aller au-devant de lui ou ces figures exogènes à facettes ne sont-elles pas en réalité le moyen de se définir soi? Après un master recherche à Rennes 2 sur le théâtre et la subversion au temps de l'absolutisme, Vanessa Boulaire, actuellement chargée de cours à Paris 3 où elle prépare un Doctorat sous la direction de Sylvie Chalaye, oriente ses recherches sur l'altérité et la représentation de l'Autre dans le théâtre français au temps de l'Ancien Régime et les enjeux politiques et philosophique de ceux-ci. Anthropologie et Histoire du théâtre sont au centre de sa thèse. Membre du laboratoire Scènes Francophones et Écritures de l'Altérité (SeFeA), elle est également liée au groupe Théâtre(s) Politique(s) soutenu par Paris X-Naterre. Axel Arthéron (Université Antilles Guyane/Paris 3) La révolution de Saint-Domingue (1791 – 1804) dans les théâtres africains et caribéens d’expression française. Notre sujet interroge les interactions souterraines entre le contexte politique et l’émergence de formes dramatiques. En effet la remise en cause de l’impérialisme et du colonialisme augurée à partir de la fin de la seconde guerre mondiale, puis avec les décolonisations en Afrique et dans la caraïbe, conditionnent l’émergence d’une esthétique théâtrale africaine et caribéenne francophones. Dans cette perspective, l’épopée historique de la révolution nègre de Saint Domingue fournit à la fois l’exemple de la première décolonisation noire de l’histoire moderne et un substrat idoine pour le renouvellement des catégories dramatiques. Il y a tout lieu de s’interroger ici sur les raisons du double choix du genre et du thème de la révolution. Bien plus, il convient de se demander en quoi ce double choix participe d’un acte politique fondateur. ATER à l’Université des Antilles et de la Guyane ainsi que membre du laboratoire SeFeA de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Il prépare une thèse sur la Révolution nègre de Saint Domingue dans les théâtres afro-caribéens d’expression française à l’Institut de Recherche en Études Théâtrales de Paris 3 sous la direction du professeur Sylvie Chalaye. Dans une perspective interdisciplinaire, son travail de thèse interroge les écritures qui ont élucidé le motif de la révolution haïtienne. Il collabore à de nombreuses revues. Agathe Bel (Université Fédérale de Bahia/Paris 3) La poétique de la truculence dans les dramaturgies contemporaines des diasporas afro-descendantes en France, au Brésil et aux Etat-Unis. Cette thèse vise à établir la truculence comme une poétique opérante dans les dramaturgies de diasporas afro-descendantes en France, au Brésil et aux États-Unis. Elle propose d'analyser l'ambivalence du concept, de la faillite identitaire historique du corps social diasporique à la célébration des corps théâtraux par un grotesque moderne. La poétique de la truculence, en tant que marronnage dramatique, ouvrent des nouveaux chemins de construction du corps diasporique. Jeune chercheuse, membre du laboratoire SeFeA, elle prépare une thèse en cotutelle avec l'université Fédérale de Bahia et la Sorbonne Nouvelle-Paris 3, sous la direction des professeures Antonia Peirera et Sylvie Chalaye. Elle consacre sa recherche aux dramaturgies contemporaines d'Afrique et des diasporas. En 2007, elle est partie au Bénin, trois mois de résidence pour proposer une traversée de Jaz de Koffi Kwahulé. En 2010, elle est partie mener ses recherches de terrain à Salvador de Bahia au Brésil. Son activité artistique est principalement tournée vers le clown. Sylvie Ngilla (Université de Minneapolis/Paris 3) Nouvelles perspectives du chaos dans les dramaturgies contemporaines francophones. Analyse critique des expressions du chaos dans les écritures théâtrales contemporaines africaines. Dans une perspective pluridisciplinaire (littéraire, dramaturgique, philosophique, et post-coloniale) mon travail met en relation les oeuvres dramatiques de six auteurs: Caya Makhélé (Congo), Koffi Kwahulé (Côte d'Ivoire), José Pliya (Bénin), Marcel Zang (Cameroun), Kossi Efoui (Togo) et Dieudonné Niangouna (Congo) à partir des conditions de possibilité de nouvelles esthétiques théâtrales du chaos qui dessinent les contours d'une nouvelle manière d'écrire le théâtre dans les diasporas africaines. Sylvie Ngilla est actuellement assistant professor (maître de conférence) de littérature et langue française à l'Université de San Diego en Californie (aux Etats-Unis). Elle finit sa cotutelle de thèse "Nouvelles perspectives du chaos dans les dramaturgies contemporaines africaines francophones" avec le département de Littérature Française et Francophone de l’Université du Minnesota à Minnéapolis et le département des Études Théâtrales de l'Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, sous la direction de Mária Brewer et Sylvie Chalaye. Anaïs Nony (Université de Minneapolis/Paris 3) Théâtres de l’errance. Approches philosophiques des interactions entre mémoire et écran dans la création théâtrale francophone de 1980 à nos jours. Anaïs Nony est en cotutelle de thèse sous la direction de Sylvie Chalaye à l'Institut de Recherche en Etudes Théâtrales à l'Université Sorbonne Nouvelle- Paris 3 et de Mária M. Brewer au Département de Français et d'Italien à l'Université du Minnesota. Elle est membre du la boratoire SeFeA et travaille au sein du séminaire Pharmakon avec le philosophe Bernard Stiegler. Sa thèse questionne par quels procédés poétiques et esthétiques les théâtres de la postmodernité redéfinissent l’errance. Pénélope Dechaufour (Sorbonne Nouvelle-Paris 3) La poétique de Kossi Efoui: contexte, enjeux et perspectives d’une écriture marionnettique. Qu’il s’agisse de l’écriture romanesque ou dramatique, l’œuvre de Kossi Efoui est structurée par le dispositif théâtral et l’esthétique plastique aussi bien qu’ontologique, de la marionnette. Ces modalités innervent la fable et fécondent le drame à travers une poétique particulière, souvent qualifiée d’hermétique, dont ce travail a pour but d’exposer les mécanismes tant dans la genèse des textes, leur forme écrite, que dans leur passage à la scène, notamment dans le cadre du compagnonnage de l’auteur avec la cie Théâtre Intuile. Au carrefour de différentes sciences humaines, cette recherche pluridisciplinaire, souhaite mettre en relief les réseaux d’intertextualités que convoque l’écriture polymorphe et polyphonique de Kossi Efoui, une poétique du matériau en devenir. Enseignant-chercheur (ATER/Doctorante) en Études Théâtrales à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, Pénélope Dechaufour prépare une thèse sous la direction de Sylvie Chalaye, au sein du laboratoire Scènes Francophones et Écritures de l'Altérité (SeFeA), dont elle assure le secrétariat scientifique. Prix 2011 de la Chancellerie des Universités de Paris, elle est actuellement membre de l'IRET et chercheur associé au programme «Marionnette et censures» (dir. J. Sermon et R. Fleury). Sa thèse porte sur l'œuvre de Kossi Efoui abordée comme une écriture marionnettique. Elle a notamment collaboré au numéro 18 de la revue PUCK, «Marionnettes en Afrique». Elle est également chroniqueuse pour Africultures et ZigZag magazine. Elle a enfin monté le projet et co-mis en scène Io(tragédie) de Kossi Efoui en RDCongo, un travail ayant abouti sur le film Io à Lubumbashi dont elle a assuré le scénario. Amélie Thérésine (Sorbonne Nouvelle-Paris 3) Le phénomène Dieudonné Niangouna : entre exhibition et performance. Nouvelles modalités d’exposition du corps au début du XXIème siècle. A partir d'une approche en sociologie des arts (approche externe et interne de l'œuvre), il s'agira de définir la singularité d'une écriture dramaturgique ou plutôt scénique et d'appréhender les modalités d'exposition du corps qui ont été les siennes pour "advenir"à la scène c''st-à-dire forger un espace de "visibilité" ou d'audience pour son théâtre. Agrégée de Lettres Modernes, enseignante dans le secondaire en charge d’une option facultative « Théâtre et expression dramatique ». Après un Master 2 réalisé au Centre International d’Études Francophones (Sorbonne-Paris 4), Amélie Thérésine commence un Doctorat au sein du laboratoire « Scènes Francophones et Écritures de l’Altérité » (SeFeA) de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 sous la direction de Sylvie Chalaye consacré au phénomène Dieudonné Niangouna, entre exhibition et performance, questionnant les modalités nouvelles d’exposition du corps que manifeste son théâtre. Fanny Le Guen (Université Paris IV), docteur invité. Belles de jaz , voix et violence des figures féminines dans le théâtre de Koffi Kwahulé. Koffi Kwahulé est l'héritier d'une culture littéraire, artistique et théâtrale ivoirienne. Exilé en France depuis trente ans, son écriture s'élabore dans une tension transatlantique et se veut constitutive d'une mythologie contemporaine, féminine et noire. L'ambition rhapsodique de cette dramaturgie est de déconstruire, à travers la voix et la violence de puissantes figures féminines héritées des personnages archétypiques du Théâtre Ivoirien, tant le drame classique que les représentations historiques et culturelles qui gangrènent les relations internationales. Les figures féminines en Belles de jazz donnent le tempo à cette dramaturgie qui, comme le Théâtre Noir nord-américain du milieu du siècle dernier, développe une rhétorique du jazz au cœur de la mythologie de l'auteur. Après un Master 2 Recherches en Arts, Etudes théâtrales, réalisé à Rennes 2, Fanny Le Guen a soutenu le 18 décembre 2012 un Doctorat de Littératures françaises et Comparée à La Sorbonne -Paris 4, sous la direction de Denis Guénoun (mention très honorable avec les félicitations du jury). Elle est membre du Laboratoire SeFeA (Paris 3). Sa thèse s’intitule : « Belles de jazz, voix et violence des figures féminines dans le théâtre de Koffi Kwahulé. » Elle est l'auteure de plusieurs articles scientifiques notamment : « Kossi Efoui, une écriture de l’échappé(e) », in Le théâtre de Kossi Efoui : une poétique du marronnage au pouvoir, L’Harmattan, octobre 2011 ; « Poétique du chœur chez Koffi Kwahulé et Sarah Kane », in Fratries Kwahulé : scène contemporaine chœur à corps, L’Harmattan, juillet 2009 ; « Là où le corps témoigne dans l’œuvre de Koffi Kwahulé », in « Société et énonciation dans le roman francophone », Marquis/CIDEF, Québec, 2009 ; « Les Voix de femmes dans le théâtre de Koffi Kwahulé », in : S.Chalaye (dir.), « Nouvelles dramaturgies d'afrique et de ces diaspora », L’Esprit créateur, Université de Minnesota, octobre 2008. Ramcy Kabuya (Université de Lubumbashi/Lorraine), doctorant invité. Les nouvelles écritures de la violence dans la littérature africaine francophone à partir de 1980. Les enjeux d’une mutation. Dans les années 80, les « nouvelles écritures » se sont imposées dans le champ littéraire africain francophone. Parmi les nouveaux auteurs, Sony Labou Tansi fait figure de tête de proue grâce à son écriture débridée de la violence. Mais vers les années 2000, de nouvelles esthétiques, sous le sceau de la parcimonie, voient le jour. Cette étude tente d’expliquer ces ruptures en examinant parallèlement les esthétiques particulières et l’évolution du champ littéraire dans lequel elles s’insèrent. L’analyse s’appuie autour des textes de Sony Labou Tansi, Kossi Efoui, Théo Ananissoh et Edem Awumey. Après un master recherche en Lettres et Civilisations françaises à l’Université de Lubumbashi en RDCongo, Ramcy Kabuya a intégré le Centre d’Etudes Littéraires et de Traitements des Manuscrits (CELTRAM) en tant qu’assistant de recherche. Il prépare une thèse en cotutelle aux Universités de Lubumbashi et de Lorraine (Paul Verlaine de Metz) sous la direction de Huit Mulongo et Dominique Ranaivoson. Il est rattaché au Centre écriture et à l’APELA. Ses travaux portent sur l’histoire littéraire africaine et les innovations esthétiques. Roselaine Bicep (Sorbonne Nouvelle-Paris 3), présentation de travaux de Master. Le masque dans les dramaturgies guadeloupéennes. Gerty Dambury, Arthur Lerus et Frantz Succab. C'est en questionnant l'Etre et le Paraître dans la société guadeloupéenne que nous avons fait émerger le masque. Ce masque qui cache et qui révèle en même temps et qui s'échappe aussitôt appréhendé. Le masque dont il est question dans les dramaturgies guadeloupéennes, se manifeste sous différentes formes. Enfoui, dissimulé, nous l’avons identifié comme un masque de comportement. Déguisement, comédie, travestissement, détour; ce masque inhérent à la société guadeloupéenne, est advenu comme protection face à l’agression que causa la traite négrière : mise en esclavage, dispersion des familles, brutalité des esclavagistes… Comédienne, conteuse, metteuse en scène, pédagogue, chanteuse. Formée, à l’origine au théâtre du Cyclone (Guadeloupe), Roselaine Bicep a multiplié les formations. Des études universitaires (Master en Etudes Théâtrales à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3) lui ont permis d’enrichir son parcours en alliant la théorie à la pratique. Elle a créé la Compagnie Indigo Théâtre en juillet 1999. Elle a mis en scène plusieurs spectacles tant classiques, « Songe d’enfants », adaptation du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare et la « Flûte enchantée » de Mozart, que contemporains, Devos, Martone, Saint Exupéry, etc. Conteuse, elle écrit également des contes en créole et français qu’elle met en scène et raconte en collaboration avec des musiciens. «A Negress of Noteworthy Talent : Kara Walker, l'alliance miraculeuse» par Rémi Astruc La plasticienne Kara Walker, âgée d’une quarantaine d'années, est une artiste afro-américaine qui produit une œuvre parmi les plus impressionnantes et les plus séduisantes de l'art contemporain. Ses fresques d'une délicatesse infinie rejouent en noir et blanc les grâces de la silhouette de papier et de l'ombre chinoise mais mêlées aux atrocités des rapports de race et de sexe dans les Etats-Unis de la guerre de Sécession. Hantée par le récit d'esclave du XIXe siècle, elle en explore l'héritage et les séquelles au fond de sa propre psyché, interrogeant ainsi la condition noire aujourd'hui. Rémi Astruc, professeur de littérature comparée et littératures francophones à l'Université de Cergy-Pontoise, s'intéresse plus particulièrement aux écritures comiques et notamment aux représentations comiques de soi. Travaillant plutôt sur le roman et le cinéma, il a publié plusieurs ouvrages sur le grotesque dont une étude théorique: Le Renouveau du grotesque dans le roman du XXe siècle, essai d'anthropologie littéraire, Paris, Classiques-Garnier, 2010 et des analyses concrètes: Vertiges grotesques: esthétiques du "choc" comique (roman - théâtre - cinéma), Paris, Honoré-Champion, 2012. Il s'intéresse également à la notion de spectacularité dans les arts et aux relations entre les œuvres et la pensée de la communauté. Nous vous invitons à lire un article en ligne de Rémi Astruc avant le séminaire: Stéréotypes grotesques et identité noire : quels héritages de l’esclavage ? Autour du projet «En guise de divertissement» - Texte de Kossi Efoui - Compagnie Théâtre Inutile Quel traitement public faisons-nous des corps ? «En guise de divertissement… s’intéresse au traitement public des corps et au divertissement qu’il implique quand il s’agit de mettre en spectacle la souffrance humaine. À ce terrain de jeu viennent s’ajouter des questionnements sur la notion de Regard : des zoos humains aux reality-show en passant par le bûcher des hérétiques, quelle est la place du spectateur ? Comment nous donne-t-on à voir ? Comment se fabrique notre regard ? Car, tout comme le spectacle, le regard aussi se fabrique. Et se déplace. Si certains (mauvais) traitements publics des corps ont pu être considérés à une époque comme « acceptables », c’est parce que ce regard avait préalablement été conditionné. Le concept d’« humanité » Le terme d’humanité a connu différents fondements et différentes mises en scène à travers l’Histoire : des critères d’exclusion – le sexe, la race, la difformité ou la folie - ont renvoyé certaines personnes à la frontière, quand ce n’était pas au dehors de l’humanité. Nous cherchons à travers les différentes situations de divertissements comment l’humanité s’y reflète. De quoi faisons-nous spectacle ? La question qui nous intéresse, c’est justement le spectacle. Dans notre démarche, nous ne le montrerons pas, nous le représenterons. De cases vides en cases vides. À la manière d’un road movie, nous établirons un récit qui passe à travers l’Histoire pour dire « l’espace » de la catastrophe. Avec un chœur de corps (comédiens et mannequins) et de voix.» Nicolas Saelens, février 2012. Hurel Régis Beninga (Sorbonne Nouvelle-Paris 3), docteur invité. Le théâtre en Centrafrique : crise identitaire ou pratiques amateurs ? La représentation de la pièce A moléngué ti indépendance de l’Abbé Benoît Basile Siango en 1961 est considérée comme le principal point de repère du « théâtre centrafricain ». Pourtant, cinquante ans plus tard, ce théâtre semble sombrer dans une certaine léthargie. Plus qu’une crise identitaire, la pratique amateur demeure un des problèmes majeurs du théâtre dans ce pays, malgré quelques exceptions qui ont tout de même le mérite d’être soulignées. Hurel Régis BENINGA a commencé sa formation artistique à l’Ecole Nationale de Théâtre d’Abidjan. Titulaire d’un Doctorat en Théâtre et Arts du Spectacle de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 où il enseigne actuellement au département de Médiation Culturelle, il a participé à plusieurs créations artistiques. Depuis 2006, il anime des ateliers de contes théâtralisés et d’expressions artistiques en Normandie. Auteur de deux recueils de Poèmes "Quand le cœur parle..." et "Chœurs des cœurs" publiés aux Editions ARTHERA, Hurel Régis BENINGA s'intéresse depuis quelques années à la réalisation audiovisuelle. Il vit ses premières expériences de réalisateur avec «C’est ça la France», une série de courts métrages diffusés en prime time sur la chaîne 3ATélésud en 2008, en compétition officielle à la 21ème édition du FESPACO au Burkina Faso et au Festival PANAFRICA International de Montréal en 2009. Après PARADOXE, présenté au Festival de Cannes en 2011, son dernier film «Une couleur de vie», est sélectionné en compétition officielle au FESPACO 2013. Documentaire: Io à Lubumbashi , réalisé par Jeanne Lachèze et Pénélope Dechaufour. Ce making of nous transporte à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, où la jeune troupe de théâtre Mulao se prépare à la représentation de la pièce Io (tragédie) de Kossi Efoui. Pénélope Dechaufour, à l’époque en master d'études théâtrales et porteuse du projet, est confrontée aux témoignages et débats des comédiens déclenchés par l'écriture novatrice de Kossi Efoui, dans un pays où la corruption et les privations de liberté sont omniprésentes. Manque de moyens et difficultés d'organisation empêcheront-ils la troupe congolaise de mener à bien ce projet ? Le documentaire balance entre une réalité difficile mais chaleureuse à la fois, et la poésie d'un auteur qui inspire et dépasse les frontières. « Le corps grotesque sur la scène africaine : un comique résistant» par Christine Ramat Les dramaturgies africaines contemporaines développent des écritures violemment charnelles qui convoquent toutes les formes de monstruosité physique. Obscènes, abjects ou scandaleux, les corps s’inscrivent dans une théâtralité de l’excès qui n’exclut pas une dimension comique. Koffi Kwahulé met en scène des monstres clownesques qui évoluent dans l’univers du music-hall et du cabaret. Chez Sony Labou Tansi, la scénographie des corps obscènes bascule dans l’outrance ubuesque. Dans le théâtre de Kossi Efoui, les corps se situent dans l’entre-deux. Hybrides et débridés ils jouent le double jeu de l’humour et de la subversion en se plaçant au carrefour du visible et du risible. Toutes ces corporéités grotesques provoquent un puissant effet de déstabilisation. Pas seulement parce que le grotesque entretient des connivences avec le pulsionnel, mais aussi parce qu’il fait déborder le corps des carcans physiques et identitaires. A ce titre, il semble conserver un fort potentiel critique. En quoi le grotesque est-il un mode de résistance opératoire dans le théâtre africain contemporain ? Comment s’approprie-t-il, pour le renouveler, l’héritage de la tradition du grotesque occidental ? Pour produire quels effets, quels regards sur le théâtre et le monde ? C’est à ces questions que nous nous proposons de répondre. Christine Ramat (Laboratoire ICD, Université F. Rabelais, Tours ) enseigne à l’IUFM Centre Val de Loire et à l’université d’Orléans. Elle a publié sa thèse : Valère Novarina, La Comédie du verbe en 2009, chez l’Harmattan. Ses travaux de recherche portent actuellement sur le renouveau du grotesque dans les écritures dramaturgiques contemporaines. Elle a consacré plusieurs articles aux dramaturgies africaines. « Les Langues de carnaval dans les écritures des Caraïbes ou le bel envers de la Littérature » in Penser le carnaval : variations, discours et représentations, sous la direction de B. Ndagano, éd. Karthala, oct. 2010 / « Politique grotesque et grotesque politique sur la scène africaine », in Théâtre et Politique : les alternatives de l’engagement, Presses universitaires de Rennes II, coll. Interférences, décembre 2012. / « Guerre, chaos, désastre sur la scène africaine contemporaine : le détour par le comique grotesque », in Le grotesque en littérature africaine, (R. Astruc, P. Halen (Dir.) Université Paul Verlaine, Metz, Centre de recherches « Ecritures », collection « Littérature des mondes contemporains », Série Afrique, n° 7, juin 2012. Blodwenn Mauffret (Sorbonne Nouvelle-Paris 3), docteur. Le carnaval de Cayenne : esthétique et subversion. Histoire d'un phénomène festif issu du fait colonial. Ce travail de doctorat en Etudes Théâtrales aborde le carnaval de Cayenne en tant que phénomène festif issu du fait colonial et interroge les mécanismes d'ajustement qui ont amené esclaves et « gens de couleur libres » à retourner une fête religieuse, au service d’une coercition imposée par l’ordre colonial et esclavagiste, en une pratique subversive. Il s'inscrit dans le champ des Etudes Théâtrales et aborde le carnaval à travers sa dramaticité. L'histoire du carnaval, des premiers temps de la colonie jusqu’à la période contemporaine, montre une mise en place d'esthétiques originales qui autorisent toutes les subversions. Chercheure, membre du laboratoire SeFeA. Blodwenn Mauffret a soutenu, le 5 décembre 2012, sa thèse de Doctorat en Etudes Théâtrales à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 sous la direction du Professeur Sylvie CHALAYE - mention très honorable avec les félicitations du jury. Elle est l'auteure de plusieurs articles scientifiques sur le carnaval tel que "Les différentes modalités du travestissement d'homme en femme dans le carnaval de Cayenne. Esthétique et Subversion", in "Penser le carnaval – Variations, discours et représentations", sous la direction de Biringanine Ndagano, édition Karthala, 2010 et d’un ouvrage : « Le carnaval de Cayenne. Le jeu carnavalesque : une esthétique de proximité », Ibis Rouge, Matoury, 2005. Lima Fabien (Sorbonne Nouvelle-Paris 3), présentation de travaux de Master. Passages, passerelles et chemins carnavalesques dans l’univers des dramaturgies contemporaines des Caraïbes. Ce mémoire suit les traces du Carnaval des Caraïbes, ce moment festif devenu évènement incontournable où une grande majorité de la population se trouve impliquée. À travers les œuvres des auteurs dramatiques contemporains des Caraïbes de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, nous essayons de découvrir les nouveaux enjeux et les nouveaux révélateurs d’une pensée emprunte de créolité. Avec Caya Makhélé dramaturge congolais et son œuvre L’Étrangère qui aborde le Carnaval des Caraïbes et d’autres pratiques culturelles comme le vaudou par exemple, et le travail d’Alphonse Tiérou chorégraphe de la Côte d’Ivoire, nous cherchons les liens africains des dramaturgies contemporaines des Caraïbes évoquant le Carnaval. Et enfin, nous nous intéressons aux publics des Caraïbes qui assistent au Carnaval ou aux pièces de théâtre et leurs complexités. Lima Fabien est née à Dakar au Sénégal, d’origine martiniquaise et guyanaise, elle a grandi en France, dans l’Est. Comédienne, chanteuse, elle est aussi l’auteur de deux recueils de poésie publiés: Un point de vue ( Édition La pensée universelle, 1983) et Poutchi Pouki à jamais libre ( Édition Silex Nouvelle du Sud, 2002) . Elle est enfin chercheur, membre du laboratoire SeFeA. Lima Fabien a récemment soutenu un mémoire de Master Recherche en Etudes Théâtrales à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris3.

7e Festival International Victor Hugo et égaux."Hugo et Balzac"

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Le 7 e festival Victor Hugo et Egaux rend cette année hommage à Balzac parallèlement à Hugo. Il vous invite donc à assister à de nombreux événements liés aux deux auteurs, de février à juin, en Ile de France mais aussi à Londres, en Normandie, en Saône et Loire, etc. Cette année, ne sont pas seulement fêtés les deux principaux auteurs au programme mais d’autres artistes: Prévert (au programme du festival 2011), à qui un festival est consacré à Pithiviers et où seront évoquées ses lectures de Hugo; Vigny, qui réunira ceux qui le souhaitent autour d’un déjeuner suivi d’une causerie où il sera question de l’amitié que lui a portée Hugo; Berlioz, sur les pas duquel nous conduira une promenade dans Paris et qui sera le sujet de deux conférences: «Hugo et Berlioz» et «Balzac et Berlioz»; Widor, dont nous entendrons les mélodies sur des poèmes de Hugo; des écrivains qui ont célébré Paris, au cours d’un récital qui nous proposera textes et chansons sur la ville, des origines à nos jours. Nombreuses projections de films avec débats, d’abord à Londres, au Ciné-Lumière de l’Institut français; à Créteil, au cinéma la Lucarne ; à Paris, à la Filmothèque du Quartier latin et à la Cinémathèque française. L’opéra aura la part belle, le théâtre ne sera pas absent, des promenades littéraires seront proposées sur les traces de Balzac et Hugo, sans oublier le très attendu Salon du livre Victor Hugo qui aura lieu comme chaque année à Villequier, dans la belle Maison Vacquerie (musée Victor Hugo), et le non moins attendu après-midi qui établit un lien entre les deux auteurs au programme dans le salon rouge de la Maison Victor Hugo à Paris. Voir tous les détails sur le site: http://www.festival-victorhugo-egaux.fr

Colloque Boréal 2013 "Mémoires vives, mémoires mortes: passerelles en terres étrangères"

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APPEL À COMMUNICATIONS Colloque Boréal 2013 Mémoires vives, mémoires mortes: passerelles en terres étrangères Organisé par Sylvie Bérard (Université Trent) et Carmélie Jacob (UQAM) En collaboration avec le Congrès Boréal 2013 Pour mieux comprendre le présent et anticiper l’avenir, il est parfois essentiel de se tourner vers le passé. C’est pourquoi le Congrès Boréal, qui réunit chaque année plus d’une centaine d’acteurs des milieux de la science-fiction et du fantastique, a décidé cette année de faire de la mémoire son thème central. Celui-ci sera discuté, pendant toute la fin de semaine du 3 au 5 mai 2013, à travers diverses tables rondes et activités; mais pour entamer l’événement, nous invitons les chercheurs à nous faire part de l’état de leurs recherches sur le sujet par le biais de communications. Fragile, facile à travestir comme l’a montré George Orwell dans 1984 , la mémoire est souvent présentée dans les dystopies comme l’unique issue au conformisme social, la seule chose qui, si elle est bien utilisée, permette à l’humain de se définir et de se forger une identité. Dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, elle s’impose comme une façon de sauver le livre, n’étant pas, contrairement au papier, une matière combustible. En science-fiction, sa perte signe donc souvent aussi la perte de l’humanité, dans les deux sens du terme. Dans certains romans, on peut même la mettre en conserve, voire, comme chez Philip K. Dick, la réécrire. Et, pour les auteurs de littérature fantastique, elle est parfois ce qui rend fou: mémoire de l’humain ou mémoire du lieu, c’est à sa source que résident toutes les hantises. C’est sur ces questions que nous invitons les chercheurs à réfléchir, à travers les différentes déclinaisons que peuvent prendre les littératures de l’imaginaire, que ce soit la science-fiction, le fantastique ou la fantasy, ou des courants plus limitrophes tels le cyberpunk, le steampunk, le gothique, le grotesque ou le réalisme magique. Les problématiques pourront se centrer autour de l’histoire et de ses conséquences possibles, de l’uchronie, de l’amnésie, de la mémoire artificielle, des villages fantômes, etc., à partir d’analyses d’œuvres littéraires ou cinématographiques. Les propositions de communication, d’une longueur d’environ 300 mots, sont attendues au plus tard le 20 février 2013 à l’adresse: colloque.memoiresvives@gmail.com . S’il vous plaît, n’oubliez pas d’y inclure: Votre nom et vos coordonnées (courriel, téléphone); Un titre; Une bibliographie de trois ou quatre titres. Le colloque aura lieu à l’Hôtel Espresso & Centre de Conférence (1005 Guy, Montréal) le 3 mai 2013.

Colloque International Fifty years after Faulkner

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Ce colloque est organisé par: Université de Nice Sophia Antipolis, Laboratoire LIRCES Avec le soutien du laboratoire Suds d’Amériques (UVSQ) Lieu : Salle du Conseil du campus Carlone, Faculté des Lettres Programme Jeudi 7 février 14h00: Discours d’ouverture M. le Doyen de l’UFR LASH: M. Alain Tassel M. le Directeur du centre LIRCES: M. Marc Marti M. le proviseur du Lycée Massena: M. Henri-Laurent Brusa Mme la directrice du département d’Études anglophones, UNS: Mme Beatrix Pernelle Mme la présidente de la fondation Faulkner: Mme Nicole Moulinoux (Université Rennes II) Session 1: Teaching Faulkner Modérateur: Michel Bandry (Université Paul Valéry—Montpellier 3) 15h00: Ineke Bockting (Institut Catholique de Paris), “Teaching the Unteachable: Faulkner’s The Sound and the Fury ” 15h30: Frédérique Spill (Université Jules Verne-Amiens), “‘Like fire in dry grass’: Lire et enseigner Faulkner un demi siècle après sa mort. L’exemple de ‘Dry September’ (1931)” 16h00 : Pause 16h15 : Martine Spina Anton (Lycée Masséna, Nice), “Entre Continuité et Rupture: Comment introduire le monde ‘kaléidoscopique’ de W. Faulkner à de jeunes Français” 16h45 : Hana Ulmanova (Charles University, Prague, Czech Republic), “Teaching Faulkner in Czech Cultural Context” 17h15: Lara Delage-Toriel (Université de Strasbourg), “ Sanctuary in Strasbourg” 20h00: Dîner en ville Vendredi 8 février Session 2: Faulkner as Teacher/Faulkner as Student Modératrice: Ineke Bockting (Institut Catholique de Paris) 9h30 : Gérald Préher (Institut Catholique de Lille), “Writing Under Influence: Joan Williams’s The Morning and the Evening as a Faulknerian Novel” 10h00 : Suzanne Bray (Institut Catholique de Lille), “Studying the Masters: Influences from Classic Detective Fiction on Faulkner’s Knight’s Gambit ” 10h30: Pause 11h00: Jacques Pothier (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), “Myriad Names Echoing in an Empty Hall: Faulkner, between Gongorism and Modern Complexity” 11h30: Pavlína Antošová (Charles University, Prague, Czech Republic), “The Essays by William Faulkner and William Styron: The Topic of the Interracial Communication” Déjeuner Session 3: Faulkner in Perspective Modérateurs: Marie Liénard-Yeterian et Gérald Préher 14h00 : Nicole Moulinoux (Université Rennes II/Fondation Faulkner), “The Gift of Time, le Temps devant soi: Faulkner en 2013” 14h30: Jean Jamin (École des Hautes Études en Sciences Sociales), “Littérature et ethnographie: Le cas de William Faulkner” 15h00: Françoise Buisson (Université de Pau et des Pays de l’Adour), “‘Au nom du passé, du sang et du sol’: Miette (1995) de Pierre Bergounioux et l’expérience faulknérienne de la durée” 15h30: Pause 16h00: Beatrix Pernelle (Université de Nice Sophia Antipolis), “Faulkner’s Southern Whale” 16h30: Jennifer K. Dick (Université de Haute Alsace), “Writing Faulkner Back: Reading as a Method for/towards Creative Writing” 17h00: Hélène Gaillard (Université de Nice Sophia Antipolis), “ Transpictoriality in Light in August : William Faulkner’s Expressionism” 20h00: Dîner de clôture

CFP for 2013 Mnemonics Graduate Summer School (Ghent, 9-11 September 2013)

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CALL FOR PAPERS FOR 2013 MNEMONICS GRADUATE SUMMER SCHOOL "MEMORY UNBOUND: TRANSCULTURAL, TRANSGENERATIONAL, TRANSMEDIAL, AND TRANSDISCIPLINARY DYNAMICS OF MEMORY" (GHENT, 9-11 SEPTEMBER 2013) http://www.mnemonics.ugent.be/news/cfp-ghent/ For the second edition of the annual summer school organized by the Mnemonics network, an international collaborative initiative for graduate education in memory studies, we invite paper proposals from graduate students that address the transcultural, transgenerational, transmedial, and/or transdisciplinary dynamics of memory. What unites much of the most exciting research going on in the field of memory studies today is a tendency to regard memory not as fixed but as fluid, not as static but as dynamic, not as bound but as unbound. Memory is increasingly being seen as something that does not stay put but circulates, migrates, travels. The 2013 Mnemonics summer school will explore this trend as it manifests itself on various levels. It will examine how memory crosses cultural, generational, medial, and disciplinary boundaries, and how memory studies has responded, or can respond, to these mnemonic dynamics. Whereas early work in memory studies focused on the ways in which memories are shared within particular communities and constitute or reinforce group identity, in recent years the transcultural, transnational, and even global circulation of memories has moved to the centre of attention. At the same time, there has been a marked increase of interest in how memory travels between different media, and specifically in the role of digital media in the production, preservation, and dissemination of memories. As the Holocaust begins to pass out of living memory, the question of how memories of survivors of historical traumas are transmitted to, and inherited by, members of later generations has become another area of intense inquiry. Furthermore, memory studies appears to be moving towards greater interdisciplinarity, or, at least, enhanced awareness of the necessity or desirability of cross-fertilization between memory research in the humanities, social sciences, and natural sciences. We welcome proposals for papers that put the "trans" into memory studies, in the sense of exploring the manifold ways in which memory, and the study of memory, is on the move. CONFIRMED KEYNOTE SPEAKERS Astrid Erll is Professor of Anglophone Literatures and Cultures at Goethe University Frankfurt am Main. She has worked on memories of the First World War, the Spanish Civil War, British colonialism in India, and the Vietnam war. She is general editor of the book series Media and Cultural Memory (de Gruyter, since 2004), co-editor of A Companion to Cultural Memory Studies (with Ansgar Nünning, 2010), Mediation, Remediation, and the Dynamics of Cultural Memory (with Ann Rigney, 2009), and author of Memory in Culture (2011) / Kollektives Gedächtnis und Erinnerungskulturen (2005, 2nd ed. 2011), an introduction to memory studies. She is part of the editorial board of the journal Memory Studies (SAGE) and the book series Memory Studies (Palgrave). Susannah Radstone is Professor of Cultural Theory in the School of Arts and Digital Industries at the University of East London. She is the author of The Sexual Politics of Time: Confession, Nostalgia, Memory (Routledge, 2007) and has edited numerous books, including Memory and Methodology (Berg, 2000); Memory, History, Nation: The Politics of Memory (with Katharine Hodgkin; Transaction, 2005); Memory Cultures: Memory, Subjectivity, and Recognition (with Katharine Hodgkin; Transaction, 2005); and Memory: Histories, Theories, Debates (with Bill Schwarz; Fordham UP, 2010). She is currently working on a monograph to be titled Getting Over Trauma and developing a research project on the locatedness and mobility of remembering and theorizing memory. Michael Rothberg is Professor of English and Conrad Humanities Scholar at the University of Illinois at Urbana-Champaign, where he is also Director of the Holocaust, Genocide, and Memory Studies Initiative. Affiliated with the Unit for Criticism and Interpretive Theory, the Department of Germanic Languages and Literatures, and the Programs in Comparative Literature and Jewish Culture and Society, Rothberg works in the fields of critical theory and cultural studies, Holocaust studies, postcolonial studies, and contemporary literatures. His latest book is Multidirectional Memory: Remembering the Holocaust in the Age of Decolonization (2009), published by Stanford University Press in its "Cultural Memory in the Present" series. He is also the author of Traumatic Realism: The Demands of Holocaust Representation (2000) and co-editor with Neil Levi of The Holocaust: Theoretical Readings (2003). FORMAT The Mnemonics summer school serves as an interactive forum in which junior and senior memory scholars meet in an informal and convivial setting to discuss each other's work and to reflect on new developments in the field of memory studies. The objective is to help graduate students refine their research questions, strengthen the methodological and theoretical underpinnings of their projects, and gain further insight into current trends in memory scholarship. Each of the three days of the summer school will start with a scene-setting keynote lecture, followed by sessions consisting of three graduate student papers, responses, and Q&A. In order to foster incisive and targeted feedback, all accepted papers will be precirculated among the participants and each presentation session will be chaired by a senior scholar (one of the keynote speakers or a faculty member from one of the partner institutions) who will also act as respondent. Additionally, a short reader will be compiled in consultation with the keynote speakers and made available in advance, so as to provide participants with a shared background for the research and discussions before and during the summer school. PRACTICAL INFORMATION Where: Ghent University, Belgium. Listed among Lonely Planet's top 10 cities for 2011, Ghent is an enchanting and vibrant city in the heart of Flanders, easily accessible by train from Brussels Airport (BRU) and by shuttle coach and train from Brussels South Charleroi Airport (CRL). The summer school will be held at Het Pand, Ghent University's conference facility, which is housed in a beautifully preserved medieval monastery located in the historical centre of the city. When: 9-11 September 2013 (arrival on the 8th; departure on the 12th) Fee: 250 euros, payable upon acceptance of paper proposal What is included: Attendance; good-quality student accommodation in the city centre (4 nights); all breakfasts, lunches, refreshments, and one dinner What is not included: Travel; optional museum visit on final day Send: A 300-word abstract for a 15-minute paper (including title, presenter's name, institutional affiliation, and any technology requests), a description of your graduate research project (one paragraph), and a short CV (max. one page) as a single Word document to mnemonics@ugent.be Deadline for submission of abstracts: 1 April 2013 Notification of acceptance: 1 May 2013 Deadline for submission of paper drafts: 15 August 2013 Number of places: 24, of which 18 are reserved for the partner institutions Learn more about Ghent University and its Centre for Literature and Trauma, the institutional home of the organizing committee members (prof. dr. Stef Craps, prof. dr. Philippe Codde, dr. Stijn Vervaet, dr. Evelyne Ledoux-Beaugrand, Toby Smethurst, and Sean Bex), at http://www.ugent.be/en and http://www.litra.ugent.be/ . ABOUT MNEMONICS Mnemonics: Network for Memory Studies is a collaborative initiative for graduate education in memory studies between the Danish Network for Cultural Memory Studies; the Swedish Memory Studies Network; and programmes at Ghent University (Belgium); Goethe University Frankfurt (Germany); Goldsmiths, University of London (UK); the University of Illinois at Urbana-Champaign (USA); and Columbia University (USA, associate partner). Mnemonics organizes an annual summer school around specific themes in memory studies, hosted by each of the partners in turn and lasting three intensive days. Graduate students affiliated with the partner institutions and a number of students external to the network are given the opportunity to present and receive feedback on their research projects. Faculty from all of the partner institutions participate in the discussions, and prominent invited speakers bring their perspectives to the debates. The theme of the first edition of the Mnemonics summer school, which was held in Aarhus in 2012, was "Aesthetics and Ethics of Memory." The venues and themes for the next few years are the following: · 2013: Ghent - Memory Unbound: Transcultural, Transgenerational, Transmedial, and Transdisciplinary Dynamics of Memory · 2014: Stockholm - Media of Memory · 2015: London - Witnessing (tbc) · 2016: Urbana-Champaign - (tba) · 2017: Frankfurt - (tba) Further information about the network is available from the Mnemonics website at http://mnemonics.ugent.be/ . Mnemonics on Facebook: http://www.facebook.com/groups/mnemonics.network/ Mnemonics on Twitter: @mnemonics_net

Séminaire des Doctoriales de la SERD : Contre l'idéal(isme)

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Séminaire de recherche sur l'idéalisme au XIX e siècle, organisé par les Doctoriales de la Société des Études romantiques et Dix-neuviémistes Séance 4 : Contre l'idéal(isme) Interventions : Mathilde Labbé : "Lire Baudelaire en 1957 : le baudelairisme est-il un humanisme ?” Émilie Pezard : "Les petits romantiques, des idéalistes déçus" Lola Kheyar Stibler : "Zola et le sens du réel : un nouvel idéal ?" Marion Mas : "L'écriture caricaturale dans les études de mœurs de Balzac : entre critique de l'idéalisme comme système et invention d'une esthétique visionnaire" Programmation du calendrier, des thèmes et des responsables des séances de 2013.

Stef Craps, Postcolonial Witnessing: Trauma Out of Bounds

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Craps, Stef. Postcolonial Witnessing: Trauma Out of Bounds . Houndmills: Palgrave Macmillan, 2013. ISBN:978-0-230-23007-1. 170 pp. £50. http://www.palgrave.com/products/title.aspx?pid=361095 Despite a stated commitment to cross-cultural solidarity, trauma theory—an area of cultural investigation that emerged out of the “ethical turn” affecting the humanities in the 1990s—is marked by a Eurocentric, monocultural bias. This book takes issue with the tendency of the founding texts of the field to marginalize or ignore traumatic experiences of non-Western or minority groups, and to take for granted the universal validity of definitions of trauma and recovery that have developed out of the history of Western modernity. Moreover, it questions the assumption that a modernist aesthetic of fragmentation and aporia is uniquely suited to the task of bearing witness to trauma, and criticizes the neglect of the connections between metropolitan and non-Western or minority traumas. Combining theoretical argument with literary case studies, Postcolonial Witnessing contends that the suffering engendered by colonialism needs to be acknowledged more fully, on its own terms, in its own terms, and in relation to traumatic First World histories if trauma theory is to have any hope of redeeming its promise of cross-cultural ethical engagement. Acknowledgements Introduction The Trauma of Empire The Empire of Trauma Beyond Trauma Aesthetics Ordinary Trauma in Sindiwe Magona’s Mother to Mother Mid-Mourning in David Dabydeen’s “Turner” and Fred D’Aguiar’s Feeding the Ghosts Cross-Traumatic Affiliation Jewish/Postcolonial Diasporas in the Work of Caryl Phillips Entangled Memories in Anita Desai’s Baumgartner’s Bombay Conclusion Notes Bibliography Index “In this beautifully and clearly written book, Stef Craps leads trauma theory away from its Eurocentric past and towards a decolonized future. Arguing that the traumas of non-Western populations should be acknowledged for their own sake and on their own terms, Postcolonial Witnessing demonstrates through its exemplary discussion of literary texts including the works of Anita Desai and Caryl Phillips, how literary analysis can become a part of that process. Timely, provocative and destined to be widely read, this book makes a path-breaking contribution to memory, trauma, and literary studies.” - Susannah Radstone, University of East London, UK “Bridging the gap between Jewish and postcolonial studies, Stef Craps’s new postcolonial reading of the work of Sindiwe Magona, David Dabydeen, Fred D’Aguiar, Caryl Phillips and Anita Desai covers exciting new ground in trauma theory. Challenging the hegemonic framings of the dominant ‘trauma aesthetic,’ Craps broadens our understanding of traumatic experience by examining literary works that depict life under South African apartheid, the Middle Passage, the links between histories of black and Jewish suffering and those between the Holocaust and colonialism. This is a fine study and a welcome addition to the field of trauma studies.” - Victoria Burrows, University of Sydney, Australia STEF CRAPS teaches English at Ghent University, Belgium, where he also directs the Centre for Literature and Trauma. He is the author of Trauma and Ethics in the Novels of Graham Swift: No Short-Cuts to Salvation (2005).

A. Jarry, Ubu enchaîné

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Alfred Jarry, Ubu enchaîné Fata Morgana Dessins de Denis Pouppeville 2012 ‒ 96 pages ISBN 978.2.85194.855.7 16 euros PÈRE UBU : O non ! ils n’auraient qu’à me rendre les coups ! Je veux être bon pour les passants, être utile aux passants, travailler pour les passants, Mère Ubu. Puisque nous sommes dans le pays où la liberté est égale à la fraternité, laquelle n’est comparable qu’à l’égalité de la légalité, et que je ne suis pas capable de faire comme tout le monde et que cela m’est égal d’être égal à tout le monde puisque c’est encore moi qui finirai par tuer tout le monde, je vais me mettre esclave, Mère Ubu ! MÈRE UBU : Esclave ! mais tu es trop gros, Père Ubu ! Écrite par Alfred Jarry en 1899, Ubu enchaîné est la contrepartie d’ Ubu Roi . Monstre sanguinaire et sans vergogne, malmené par ses ennemis alors qu’il part à la conquête de la Pologne dans le premier opus, Père Ubu décide dans ce nouvel épisode «de devenir bon et de se rendre utile», quitte à se faire esclave et être attelé aux galères. Mais rien ne change vraiment dans sa nature essentielle, féroce et outrancière, et sa tyrannie indomptable le conduira à devenir roi des prisonniers. Échappant à toute interprétation définitive, l’œuvre d’Alfred Jarry traverse les époques, alliant toujours modernité et parodie. Cette édition est enrichie par de nombreux dessins de Denis Pouppeville qui vient conforter les traits de cet univers grotesque.

G. Apollinaire, P. Alechinsky, Le Poète assassiné (rééd.)

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Guillaume Apollinaire, Le Poète assassiné Illustrations de Pierre Alechinsky. (rééd.) Fata Morgana 2001 ‒ 136 pages ISBN 978.2.85194.857.1 23 euros Le poète assassiné est le premier texte qu’illustra Pierre Alechinsky, avec ces dix-huit linogravures, en 1948, au terme de sa formation à l’école de la Cambre, mais le livre ne fut jamais publié. Ce conte autobiographique, paru pour la première fois en 1916 mais écrit avant la guerre, raconte l’histoire du poète Croniamantal, d’abord adulé par tous, puis lynché lors d’un mouvement de haine général contre la poésie et les poètes.

H. Thomas, J'étais en route pour la mer

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Henri Thomas, J'étais en route pour la mer Dessins de Paul de Pignol Fata Morgana 2012 ‒ 48 pages ISBN 978.2.85194.860.1 10 euros J’imagine, j’imagine comme il ne faut pas, comme je ne dois pas… Comme je suis différent du personnage que Henri a tiré de moi ! Il avait besoin d’un «héros», pas d’un homme ordinaire, indescriptible. Dans cette nouvelle inédite d’Henri Thomas, le personnage échappe à son auteur et au carcan de l’intrigue pour vagabonder parmi les souvenirs que lui remémorent le ciel maussade et la mer grise de la petite ville côtière où il séjourne et à travers les fantasmes que lui inspirent la tenancière de l’hôtel et ses voisins de chambre.

B. Fontana, Du boudoir à la Révolution. Laclos & Les Liaisons dangereuses dans leur siècle (rééd.)

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Biancamaria Fontana, Du boudoir à la Révolution. Laclos & Les Liaisons dangereuses dans leur siècle Traduit de l’anglais par l’auteure Nouvelle édition augmentée & actualisée Editions Agone 16 janvier 2013, 224 pages ISBN: 978-2-7489-0177-1 20 euros Présentation de l'éditeur Les Liaisons dangereuses est un des chefs-d’œuvres de la littérature en langue française. Mais ce «roman à scandale» est aussi un abrégé de «sagesse concentrée sur les relations sentimentales, sur les règles de base qui les gouvernent et les moyens par lesquels elles peuvent être manipulées à l’avantage de quelqu’un»: un récit remarquable par sa clarté, sa franchise inégalée, sa simplicité, son détachement et la «rigueur d’une approche qui, en dépit de sa sophistication aristocratique et du temps qui passe, le rendent éminemment accessible au lecteur moderne». Si Du boudoir à la Révolution revient sur tous ces thèmes, qu’il replace dans leur contexte de production et de réception, ce court essai incisif croise les personnages de fiction avec la biographie de Laclos (jeune capitaine, époux puis révolutionnaire jacobin et enfin officier de Napoléon), pour mettre à jour les qualités intellectuelles et le contenu même de la pensée d’un écrivain immergé dans une époque d’expérimentation des questions morales et politiques qui continue de questionner les nôtres. Les écrits sur Les Liaisons dangereuses sont évidement nombreux (sans parler des interprétations cinématographiques, théâtrales, etc.) et certains sont d’une valeur intellectuelle et d’une érudition incontestables. Mais la majeure partie de ces études ont un style très académique et une approche quelque peu technique « comme si le contenu passionnant du roman devait être compensé par le caractère cryptique et abscons des commentaires qu’il inspire ». S’appuyant sur tout qui permet de rendre au mieux la vision personnelle de Laclos (histoire, biographie, philosophie, critique littéraire, fiction), l’auteure développe un récit accessible aux lecteurs qui sont simplement intéressés par la littérature (ou par l’amour) et par la politique sans disposer pour autant de connaissances particulières sur l’histoire du XVIII e siècle et sur les théories littéraires. Enseignante et chercheur en histoire des idées politiques à Cambridge (1978–1991), Biancamaria Fontana est actuellement professeur à l’université de Lausanne. Membre du King’s College (Cambridge, UK), elle est spécialiste de la période post-révolutionnaire et des penseurs politiques libéraux (Benjamin Constant et Mme de Staël). Auteure notamment de The Invention of the Modern Republic (Cambridge UP, 1994), elle a codirigé récemment Les Usages de la séparation des pouvoirs (2008), et écrit régulièrement pour le Times Litterary Supplement .

Allen Ginsberg - Lectures et table ronde

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Allen Ginsberg - Lectures et table ronde Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, jeudi 14 février 2013 à 19h30 . À l’occasion de la réédition du Journal, 1952-1962 , des Journaux indiens et de l’édition bilingue des Poèmes (Christian Bourgois, 2012), et en avant première de l’exposition Allen Ginsberg et la Beat Generation (commissariat Jean-Jacques Lebel ), Metz, Tourcoing, Rennes, Karlsruhe (juin 2013) Lecture de Kaddish d’ Allen Ginsberg par Arthur Nauzyciel , acteur, metteur en scène et directeur du CDNOrléans/Loiret/Centre Table ronde avec la participation de: Jean-Jacques Lebel , plasticien, écrivain, auteur de l’ Anthologie de la poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966) comprenant la première traduction de Howl Alain Jaubert , réalisateur et écrivain Barry Miles , auteur de Beat Hotel, Ginsberg, Burroughs, Corso & Cie à Paris, 1957-1963 (éditions Le Mot et le Reste, 2011) L’œuvre poétique considérable d’ Allen Ginsberg soulève quelques-uns des grands débats des XX e et XXI e siècles. Dans ses deux chefs d’œuvre – Howl , manifeste fondateur de la Beat Generation, qui connut un impact international, et Kaddish , poème entamé à Paris, consacré à Naomi, sa mère juive, russe, communiste, paranoïaque, longtemps internée en asile psychiatrique–, Ginsberg , adoptant un ton blakien, prophétique, s’en prend frontalement à Moloch (l’Empire américain). Plus encore que ses écrits, son activisme politique contre la guerre du Vietnam puis celle du Golfe, contre l’industrie nucléaire, contre le racisme et l’intolérance sous toutes ses formes –notamment celle visant les homosexuels–, en faveur des droits civiques de tous –y compris les Palestiniens–, a dressé conservateurs et intégristes contre lui. Il lui a aussi valu la ferveur des rebelles du monde entier. Ginsberg est mort en bouddhiste convaincu et jovial à New York, en 1997. Outre la lecture de Kaddish que lui consacrera Arthur Nauzyciel pour cette soirée, dans la traduction de Jean-Jacques Lebel , on entendra Ginsberg lire lui-même un passage, transition émouvante pour la table ronde au cours de laquelle nombre de questions suscitées par son œuvre, sa vie et son action seront évoquées. Réservations : reservations@mahj.org , ou par téléphone au 01 53 01 86 48 du lundi au vendredi de 14 h à 18 h

K. C. Mabana, Du mythe à la littérature - Une lecture de textes africains et caribéens

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Kahiudi Claver Mabana , Du mythe à la littérature - Une lecture de textes africains et caribéens Paris : L'Harmattan, coll. "Critiques littéraires", 2013. 240 p. EAN 9782336006048 25,00 EUR Présentation de l'éditeur : Le mythe ici est pris au sens de thème, de motif ou de registre. Longtemps objet primordial d'étude, terrain idéal d'investigation, le mythe a cédé la place à des sujets plus percutants et plus actuels. Il n'en demeure pas moins qu'il persiste et se retrouve là où on s'y attend le moins. Cette lecture particulière de la littérature francophone africaine et caribéenne s'articule autour de trois pivots majeurs : négritude, langue, écriture et oralité. Kahiudi Claver Mabana enseigne à l'université des West Indies (Barbade). Il est l'auteur, entre autres, des Transpositions francophones du myhte de Chaka (Peter Lang, 2002).

S'exprimer dans la langue des autres : postures d'auteurs

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S’EXPRIMER DANS LA LANGUE DES AUTRES: POSTURES D’AUTEURS Université de Lille 3, Maison de la Recherche (F 013), les 7 et 8 mars 2013 Journées d’étude internationales et transdisciplinaires organisées en partenariat avec le laboratoire ALITHILA et l’École doctorale SHS Lille Nord de France Jeudi 7 mars 2013 9h00: Accueil des participants 9h30: Introduction générale aux journées d’étude 10h: Leçon inaugurale Sofiane LAGHOUATI (Musée Royal de Mariemont / Université de Louvain – UCL) «De la difficulté d’être un écrivain francophone postmoderne: les normes et leurs transgressions» Discussion Pause 11h00: Fatma Grine MEDJAD (Université d’Oran) «Le rapport à la langue française ou la langue française comme lieu de réflexion» 11h20: Salim GASTI (Université de Paris 4 - Sorbonne) «Le Moi et l’Autre chez la romancière Assia Djebar» 11h40: Carmen GARCIA CELA (Université de Salamanque) «Driss Chraïbi : lieux-dits et hybridation de la langue» 12h00: Olga ANOKHINA (CNRS / ITEM) «Construction de l’identité littéraire d’un écrivain multilingue: Vladimir Nabokov Discussion Déjeuner 14h00: Alina-Elena COSTIN (Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi / Université Paris Est Créteil) «Les patries mouvantes de Vintilă Horia» 14h20: Effie AMILITOU (Université de Nice Sofia-Antipolis) «La position de l’entre-deux langues ou la mise en scène de la paratopie littéraire» 14h40: Alain AUSONI (Université de Lausanne) «Un "drôle d'oiseau" de la littérature française: Hector Bianciotti» Discussion Pause 15h30: Valéria Pery BRISSOV (Université Bar Ilan de Ramat Gan, Tel-Aviv) «Essayiste et exilé: une posture au prisme d’un genre discursif. Le cas d’Andreï Makine» 15h50: Marie-Claire MERRIGAN (FNRS / Université de Louvain – KUL) «Le masque de l’étranger: posture et stratégies littéraires chez Nancy Huston» 16h10: Geneviève ROLAND (Université de Lille 3 / Université de Louvain – UCL) «Les braises langagières de Romain Gary: posture(s) d’un funambule polyglotte» Discussion 17h: Clôture de la première journée Vendredi 8 mars 2013 9h30: Laurence KUCERA (Université de Montpellier 3) «Changement de langue et création littéraire: postures d’auteurs» 9h50: Anne-Laure RIGEADE (Université de Paris 8) «Ne pas écrire dans la langue des autres: Frédéric Werst, Ward (Ier et IIe siècles) » 10h10: Gianpaolo FURGIUELE (Université de Lille 3) «Rital-littérature: autobiographie et fiction en France et en Belgique» Discussion Pause 11h00: Emilio SCIARRINO (Université de Paris 3) «Le multilinguisme chez Edoardo Sanguineti et Patrizia Vicinelli» 11h20: Emanuela NANNI (Université Stendhal de Grenoble) «Une voix presque mienne: la poésie en français de Rainer Maria Rilke et Samuel Beckett» 11h40: Aurélie MANZANO (Université de Paris 4 - Sorbonne) «Curzio Malaparte (1898-1957), écrivain de langue française?» Discussion Déjeuner 14h00: Louise LADOUCEUR (Université d’Alberta) «Écrire dans l’autre langue pour échapper à la tyrannie de la langue unique» 14h20: Karen VANDEMEULEBROUCKE (Université de Louvain – KUL) «Pour une redéfinition du ‘mythe nordique’ à la lumière de l’hétérolinguisme en Belgique. Le cas de Charles Potvin (1818-1902) et de Georges Rodenbach (1855-1898)» 14h40: Carole VINALS (Université de Lille 3) «Les poètes espagnols et le mythe français Discussion Pause (Écrivains s’exprimant dans une langue autre que le français: table ronde) 15h30: Mayumi SHIMOSAKAI (CEJ / Inalco) «Lorsqu’un écrivain choisit la langue du colonisateur» 15h50: Sylvie COURTINE (Cevipof / ITEM) «Un ‘ancien Espagnol’ fils de la langue allemande: Elias Canetti (1905-1994)» 16h10: Chantal COLOMB-GUILLAUME «Herta Muller: l’allemand comme espace identitaire» Discussion 17h: Clôture et bilan des journées

Cognitive Mapping in Contemporary European Literature

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10 th Ralahine Utopian Studies Workshop University of Limerick (Ireland) Thursday 13 June 2013 Cognitive Mapping in Contemporary European Literature Cognitive mapping , in the version outlined two decades ago by Fredric Jameson in the first chapter of Postmodernism or The Cultural Logic of Late Capitalism (1991), denotes a critical practice with utopian potential, one generated through an incomplete and exploratory relation of the subject to the real conditions of the here and now. Moving beyond its suggestive origins in a problematics of goal-oriented spatial representation (Tolman, 1948), cognitive mapping understood thus possesses clear social and political dimensions, implying the question not only of how society (inseparably local and global) does but also how it could actually function. What Jameson refers to as “an aesthetic of cognitive mapping”, which he defines somewhat programmatically as “a pedagogical political culture which seeks to endow the individual subject with some new heightened sense of its place in the global system” (p. 54), engages both the constructions of self inhabited individually and collectively, and the creative effort to envision and negotiate given geometries of identity, coexistence, obligation, oppression, opposition, and transformation, in broadly spatial terms. Though Jameson’s discussion was not in the first instance a literary one, the utopian (that is, at once critical and creative) potential of cognitive mapping as a cultural practice is arguably of profound interest to the interpretation of literary work from the subsequent time. To raise the question of cognitive mapping in literary work is to interrogate the many ways in which writing subjects spatially inscribe present conditions from the perspective of a situated subject (whether authorial, textual, or both), and to focus on the insights and implications of such inscriptions for the societies in which they occur. How might this potential be relevant to the ambient sense of the contemporary European space as one in crisis , in which ‘Europe’ functions as the name of an intractable set of shifting parameters and conflicting perspectives, caught somewhere between the local and the global? Can literary instances of cognitive mapping provide fresh ways of understanding or modelling the processes shaping lived realities within the European space (in all its variable geometry) in the contemporary period? Is there a ‘European’ dimension observable to such instances? How (where this is the case) is this articulated in relation to the rest? How (where not) does the lived world in ‘Europe’ articulate and understand itself in other terms and through other relations, and what are its horizons? Moving between linguistic and literary traditions, this workshop seeks equally to move across generic, medial and other established practice boundaries: while retaining the literary as the focus of its concern, it has a particular interest in how contemporary literary practice is engaged to a significant extent in remapping itself even as it attempts to envision the world of its emergence. Consideration of work done outside the ‘major’ European languages is, similarly, welcome – as are comparative, postcolonial, diasporic and other heterogeneous perspectives on the question. Proposals (300 words) are thus invited for papers (in English) on instances of cognitive mapping observable in contemporary European literature(s), and should be sent (as an e-mail attachment) to Michael G Kelly ( michael.g.kelly@ul.ie ) by Friday 8 th March .
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