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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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Les Genres et formes de la critique musicale (XX e-XXI e siècles)

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ProgrammeLes Genres et formes de la critique musicaleColloque organisé par l’équipe CIMArtS – ELLIADD (EA 4661) de l’Université de Franche-Comtéen partenariat avec le CELLAM (EA 3206) de l’Université de Rennes IIet l’Institut Universitaire de FranceJeudi 6 novembreSalon Préclin, UFR SLHS, rue Chifflet, BesançonAprès-midiPrésident de séance: Christopher Moore14h45: Danièle Pistone, U. Paris-SorbonneDes us et coutumes de la critique musicale : vers une typologie des processus formels15h15: Julien Labia, U. Sorbonne-Nouvelle, MSH-Fondation Fritz Thyssen/Univ. Humboldt, BerlinLa «critique de la critique» est-elle un genre de la critique ?16h30: Pauline Ritaine, U. de Saint-ÉtienneLa critique musicale dans les revues culturelles françaises du premier XX e siècle17h00: Florence Lethurgez, U. Aix-MarseilleLa réception de Claude Debussy au XX e siècle à travers le prisme de la critique commémorative17h30: DiscussionVendredi 7 novembreAmphithéâtre Fourcroy, Fort Griffon, BesançonMatinéePrésident de séance: Yves Landerouin9h15: Pascal Lécroart, U. de Franche-ComtéEntre musique et littérature: aperçu sur la diversité des formes d’écriture dans Le Mercure musical9h45: Michèle Alten, U. Paris-SorbonneLes Jeunesses musicales de France: une critique musicale au service de la pédagogie11h00: Christopher Moore, U. d’Ottawa/OICRML’art de se livrer dans les années 1950: les «entretiens» avec les compositeurs français11h30: Mathias Kusnierz, U. Paris-DiderotPortrait du lecteur en théoricien : la fonction théorique du courrier des lecteurs de Jazz Hot et Jazz Magazine dans les années 1950 et 196012h00: Discussion puis repasAprès-midiPrésident de séance: Danièle Pistone14h00: Aurélien Bécue, U. Rennes IILa critique rock ou l’art de se faire tirer le portrait14h30:Noëmie Vermoesen, U. Rennes IILa chronique d'album dans Vice : continuité et originalité15h45: Yves Landerouin, U. de Pau et des Pays de l’AdourTrois revues musicales d’aujourd’hui : trois manières d’appréhender le genre de la critique de disques?16h15: Charles Arden, U. Paris VIIICritique, the rest is noise : du bloc-note à la fiction littéraire, le journalisme critique d'Alex Ross au New Yorker16h45: Discussion et clôture du colloque

Raconter l’aliment. La gastronomie et ses récits contemporains

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Raconter l’aliment. La gastronomie et ses récits contemporainsUniversité Concordia (Montréal)12-13 mai 2015La gastronomie, c’est non seulement ce que l’on mange, mais tout ce que l’on imagine autour de l’aliment, de ses codes et de ses rituels, des contraintes qu’il impose et des plaisirs qu’il permet. Or depuis toujours, le récit a été l’une des formes privilégiées à travers lesquelles la gastronomie a été pensée. Les textes religieux fondateurs sont nombreux à raconter le repas ou l’aliment – l’importance de la Dernière Cène dans la Bible, les codifications du jeûne dans le Mahabharata, les prescriptions alimentaires dans le Talmud et le Coran en témoignent bien, opérant à partir d’anecdotes et assignant des positions conflictuelles et dynamiques à des personnages. Mais pensons aussi aux déclinaisons plus modernes de ces récits, à ces nombreux repas qui scandent l’histoire de la littérature de Rabelais à Joyce, de Kafka à Murakami, de Vázquez Montalbán à Kim Thúy, voire à la soupe au pistou qui devient chez Greimas une structure narrative exemplaire… Les productions culturelles interrogent, par le truchement de la fiction, divers enjeux relatifs à la nourriture, parfois envisagée sous l’angle de l’abondance ou du manque, de sa capacité à rassembler ou à exclure, des rapports de pouvoir qu’elle cristallise, des exigences éthiques qu’elle convoque, des affects qu’elle suscite ou des dérèglements physiques dont elle devient l’objet. Cette mise en récit de l’aliment suppose une trame narrative et des péripéties, des personnages cohérents animés d’idéologies et de valeurs, une pédagogie expérientielle qui emporte la conviction du lecteur, bref elle engage une forme tout à la fois contraignante, universelle et variée.Le colloque se propose d’examiner cette importance du récit dans l’imaginaire gastronomique contemporain en ouvrant la réflexion à un ensemble de médias, de supports et de formes. En effet, les récits actuels de l’alimentation se déploient dans la littérature, mais aussi dans les livres de recettes, la bande dessinée (voir dans les dernières années les œuvres de Guillaume Long ou de Christophe Blain, mais aussi, dans le domaine mondial, la floraison des mangas sur le sujet), les jeux vidéo, le cinéma et la télévision (en témoignent les séries Gilmore Girls ou Desperate Housewives ), les sites web et les blogues, les arts visuels et la performance (pensons au travail créateur de Karine Turcot ou de Kim Waldron). Leur prolifération est l’indice d’un véritable travail sémiotique autour de la question de l’aliment et des sociabilités. Non seulement ces récits reflètent et nourrissent l’imaginaire social, mais dans certains cas, leur forme esthétique les conduit à proposer des variations, à interroger les codes existants, à jouer avec les normes et les idées reçues, bref à modifier l’idée même que nous nous faisons du fait alimentaire. Ainsi, il s’agira non seulement d’examiner comment l’aliment ou le repas sont racontés, mais de tâcher de comprendre ce que la mise en récit fait à la gastronomie.Les communications, en français et d’une durée de 20 minutes, pourront porter sur des domaines linguistiques et culturels variés. Les analyses transversales seront préférées aux approches monographiques. Les témoignages sur des pratiques créatives sont également bienvenus. Une attention particulière sera portée à l’équilibre et à la variété des contributions selon les médias. Les frais de transport et d’hébergement seront à la charge des participants. Nous prévoyons la publication d’un recueil (numérique ou papier) suite au colloque.Les propositions de communications (300 mots) accompagnées d’une brève notice biobibliographique doivent être transmises par courriel (raconterlaliment@gmail.com) avant le 1er décembre à Marie-Christine Lambert-Perreault (UQAM) et Geneviève Sicotte (Université Concordia).

P. Hachet, Rahan chez le psychanalyste

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//www.fabula.org/actualites/documents/65071.jpgPascal Hachet, Rahan chez le psychanalysteParis : L'Harmattan, coll. "Psychanalyse et civilisations", 2014.200 p.EAN 9782343041728 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336358970)19,00 EUR (version numérique : 13,99 EUR)Présentation de l'éditeur :Le psychologue Pascal Hachet s'est risqué à mettre Rahan sur le divan ! Car le « fils des âges farouches » oppose plus d'une énigme à ses lecteurs. Bien que sûr de lui, il traque avec une étrange obstination la « tanière » du soleil, et c'est au hasard qu'il confie son chemin, à l'aide de son coutelas d'ivoire. Mais il y a plus intrigant. Pourquoi ce héros erre-t-il sans cesse de clan en clan ? Pourquoi cet ennemi des superstitions craint-il les revenants ? Quels sont donc les secrets de l'âme du fils de Crao ?

S. Yahia Khabou, Évocation de la peinture figurative classique : dans quelques oeuvres de Butor , Quignard et Bonnefoy

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//www.fabula.org/actualites/documents/65072.jpgSaadia Yahia Khabou, Évocation de la peinture figurative classique : dans quelques oeuvres de Butor , Quignard et BonnefoyParis : L'Harmattan, coll. "Critiques littéraires", 2014.330 p.EAN 978234302127033,00 EURPrésentation de l'éditeur :Pourquoi, au moment où l'on assiste à une crise de la représentation, au moment où l'opacité réflexive se superpose à la transparence transitive pour détourner la littérature de son désir de représenter le monde, Pascal Quignard, Michel Butor et Yves Bonefoy renouent-ils avec l'art figuratif classique qui est essentiellement mimétique ? Comment ces écrivains recourent-ils à la peinture classique, où la mimèsis a connu son plus haut point d'accomplissement, sans pour autant s'assujettir au modèle représenté ?Docteure en langue, littérature et civilisation française, Saadia Yahia Khabou est maître-assistante à la faculté des lettres et sciences humaines de Sfax (Tunisie). Elle a soutenu sa thèse de doctorat à l’université de Nice

B. Hidalgo-Bachs et C. Milkovitch-Rioux (dir.), Écrire le deuil dans les littératures des XXe-XXIe siècles

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//www.fabula.org/actualites/documents/65073.jpgBernadette Hidalgo-Bachs et Catherine Milkovitch-Rioux (dir.), Écrire le deuil dans les littératures des XXe-XXIe sièclesPresses Universitaires de Clermont-Ferrand, 2014.618 p.EAN 978284516632520,00 EUR (pdf : 13,00 EUR)Présentation de l'éditeur :Ce volume s’adresse à tout public s’intéressant à la question du deuil. Il rassemble des contributions portant sur des écritures littéraires de genres différents, et s’appuie sur des recherches sociologiques, anthropologiques, psychiatriques et philosophiques portant sur le deuil.La littérature approche, dans son essence, le lieu même de la perte. Elle répond à des interrogations universelles : quelles sont les manifestations physiques ou psychiques qu’engendre l’absence de l’autre ? Le deuil porte-t-il avec lui le ressassement, le déni, le refoulement, la volonté d’oublier, ou encore la fusion avec le disparu ? Quel sens la mort de l’autre peut-elle prendre ? S’inscrit-elle dans l’ordre des choses ? Sous quelle forme l’acceptation, voire la sublimation de la mort s’expriment-elles ?Les expressions littéraires du deuil dans différentes traditions culturelles sont interprétées tant dans le roman, les récits autobiographiques, le théâtre que dans la poésie. Les contributions abordent les modalités de représentation et de symbolisation qui se font jour dans l’écriture.Table des matières

C. Aurouet, Le cinéma des poètes. De la critique au ciné-texte

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//www.fabula.org/actualites/documents/65075.jpgCarole Aurouet Le cinéma des poètes. De la critique au ciné-texteEditions Le Bord de l'Eau, collection "Collection Ciné-Politique", 2014.299 p. / 13x20ISBN: 978235687345322,00 EURPrésentation de l'éditeur:Guillaume Apollinaire, Pierre Albert-Birot, Antonin Artaud, Robert Desnos et Benjamin Péret ont écrit sur et pour le cinéma.Leurs écrits critiques font accéder à leur vision de ce moyen d’expression, corrosif et libérateur. Spectateurs assidus, ils vivent d’intenses expériences émotionnelles. Très investis, ils prennent position sur des sujets variés, des conditions de travail des figurants à l’avènement du parlant. Ils défendent une cinéphilie marginale et contestataire, et une critique viscérale et dissidente.Leurs écrits scénaristiques sont constitués d’essais atypiques, qui cherchent à créer un nouveau langage. Les tentatives sont éclectiques, du renouvellement du merveilleux à la révélation du psychisme du héros. À côté de ce cinéma rêvé existe aussi un cinéma détourné , soit des projets revus pour se plier aux contraintes et des projets restés sur le papier.Cette étude éclaire les spécificités des écrits cinématographiques de ces poètes et la circulation des thèmes et des motifs entre deux contextes de production : critique et artistique. Ce travail interroge le genre et le statut de ces scénarios, qu’il propose d’identifier comme ciné-textes , et l’existence même de ce cinéma des poètes, dans une optique de réhabilitation de ces écrits injustement oubliés.Carole Aurouet est Maître de conférences à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Elle est notamment l’auteur de Prévert, portrait d’une vie (Ramsay, 2007), Prévert, l’humour de l’art (Naïve, 2007), Petit Jacques deviendra Prévert (Rue du monde, 2011), L’Amitié selon Prévert (Textuel, 2012), Le Cinéma dessiné de Jacques Prévert (Textuel, 2012), Les Enfants du paradis. Le Scénario original de Jacques Prévert (Gallimard, 2012), Émile Savitry. Un récit photographique de La Fleur de l’âge, le film maudit réalisé par Marcel Carné d’après le scénario de Jacques Prévert (Gallimard, 2013).

Femmes d'à côté. Filles, soeurs, épouses d'hommes célèbres

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Femmes d'à côté. Filles, soeurs, épouses d'hommes célèbresProgrammeJeudi 6 novembre 201413h30: Accueil des participant.e.sPremière session: Au nom du père et de la fille14h: «Après la mort de mon père, j’ai commencé à écrire», Judith Cladelpar Margot Irvine, de l’Université de Guelph, Canada14h30: Nicole Linhart et les femmes établies en usine dans les années 60/70par Matthieu Rémy, de l’Université de Lorraine15h: Anna freud et Emma Jung: entre ombre et lumièrepar Isabelle Mons, de l’Université de Paris 315h30: Discussion15h45: PauseDeuxième session: Sœurs et secondarité16h15: Jacques et Marie de Romieu, une collaboration éditoriale à la Renaissancepar Marie-Laurentine Caëtano, de l’Université de Lyon 216h45: Elisabeth Nietzsche ou «Le fou d’à côté »par Sylvie Camet, de l’Université de Lorraine17h15: DiscussionDîner des intervenant.e.sVendredi 7 Novembre 2014Troisième session: Femmes collaboratrices10h: La tante, le peintre et l’enfant (autour de Géricault)par Naïma Meftah-Tlili, de l’Université de Sousse, Tunisie10h30: Des femmes à ses côtés: François Truffaut et les femmespar Virginie Brager, d’Otto Friedrich Universität, Bamberg, Allemagne11h: Clara Schumann d’après Clara S. tragédie musicale d’Elfriede Jelinek,par Florence Fix, de l’Université de Lorraine11h30: DiscussionDéjeunerQuatrième session: Femmes en éclipse14h30 : «Comme Ulysse, [elle] cherche à n’être personne, pour sauver de toute prise du pouvoir quelque chose de sien, une vie à [elle]: lisse, cachée, marginale, mais sienne»par Pérette-Cécile Buffaria, de l’Université de Lorraine15h: Marta Feuchtwanger: du dévouement de l’épouse à la revanche de la veuvePar Simone Orzechowski, de l’Université de Lorraine16h: Dido Freire-Renoir en filigrane dans l’œuvre de Jean RenoirPar Philippe de Vita de l’Université d’Orléans16h30: Discussion16h45: PauseConclusion17h15: Femmes d’à côté, pourquoi? Une esquisse de réponse psychanalytiquepar Marc-Léopold Lévy, de l’Ecole de Psychanalyse Laïque, Paris17h45: Synthèse

Faites vos je(ux): poétiques et pratiques du jeu dans la littérature et dans les arts

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Pour son premier numéro, la revue Plasticité lance un appel à contribution :Faites vos je(ux): poétiques et pratiques du jeu dans la littérature et dans les artsDans la continuité des travaux collectifs réalisés dans le cadre des programmes «Dispositifs plastiques», «Plasticité du texte et de l’image» et «Intermédialité» menés au sein du laboratoire LLA-CREATIS de l’université de Toulouse-Jean Jaurès, nous nous proposons, dans cette revue en ligne, d’engager de nouvelles recherches ouvertes à des enseignants-chercheurs et doctorants de diverses disciplines (tout particulièrement la littérature, la littérature comparée, les études théâtrales, les études visuelles, les études cinématographiques, les arts plastiques et arts appliqués, la communication, la musique). Les corpus qui donneront matière à des analyses esthétiques et à des conceptualisations seront issus de ces disciplines.Dans une perspective transdisciplinaire et transhistorique, sans restriction d’époques et de lieux, il s’agira, pour ce premier numéro, de poursuivre notre effort de définition de la plasticité en la considérant comme approche spécifiquedes formes esthétiques et des contenus et comme dynamique profondément liée au jeu et marquant l’avènement d’un je spécifique. Le jeu est un opérateur de la plasticité et permet une redéfinition du «je». La spécificité de la notion de jeu envisagée aujourd’hui serait peut-être dans le fait que le jeu est non seulement défini dans sa fonction de détachement, avec les corollaires terminologiques qui l’accompagnent - distraction, divertissement, entertainment notamment - mais qu’il est aussi de plus en plus présent dans des démarches esthétiques et critiques. Par conséquent, si la dimension ludique des formes esthétiques contemporaines - liée à un changement de la société, qui a développé l'industrie du jeu -, motive ce premier numéro de la revue, il nous semble essentiel d’en voir aussi les manifestations spécifiques dans d’autres contextes historiques, afin de mesurer l’évolution de cette plasticité que permet le jeu. Nous proposons les axes principaux de réflexion suivants :Le jeu, thème et formesSont comprises par cet axe les oeuvres articulées sur des thématiques précises - le jeu comme objet de la fiction, articulation d’une intrigue romanesque, théâtrale, comme motif poétique par exemple.Cet axe concerne aussi le jeu comme activation,à l’intérieur d’un médium - d’un texte par exemple - ou de plusieurs médiums - intermédialité -, d’un mouvement non apaisé des formes, d’une métamorphose et d’un transfert des formes, d’une tension des formes entre elles et au final, d’une émergence de formes inconnues, nées de ce frottement ou de de choc. On y inclura des esthétiques matérialisées par des formes liées à l’illusion, à l’artifice, au kitsch, à la littérature et à l’art populaires, à l’esthétique de l’humble, à la coprésence «non-pertinente» de médiums inconvenants, au déclassement - du haut et du bas, du «pur» et de l’ «impur», du style sophistiqué et du brut, du bon chic et du bon genre opposés au toc et au trash , du «propre» et du «sale». On pourra y évoquer le délirant baroque, l’humour, la dérision, le second degré (et les suivants), le subreptice, le pastiche, la parodie, et des procédures liées au composite et à l’hétéroclite - recyclage, collage, montage, agrammaticalité de la poésie contemporaine. On pourra aussi y réfléchir à la frivolité, à la gratuité, à l’incongru, au déplacé, à la faille, à la disjonction, à l’accroc, au bizarre, à l’insolite, à l’inattendu, au farfelu, à la fantaisie, au bouffon, à la minoration de la forme, au changement de registre et de valeur, au sous-genre incorporé au genre, au petit genre et au grand genre, à la petite forme et à la grande forme, à l’insignifiant, au nonsense , à l’idiotie, toutes thématiques jubilatoires qui créent une esthétisation très spécifique du monde, soulignent une forme de créativité particulière et redéfinissent une éthique et une politique de l’art. Il serait nécessaire de se demander dans quel contexte esthétique, historique et social ces thématiques et ces formes s’inscrivent, comme ces mélanges de genres qui participent aujourd’hui à une mise en scène de la légèreté, de la vanité, de la fragilité constituant une approche de la postmodernité. On verra quels enjeux esthétiques, poétiques, éthiques et politiques révèlent ces jeux et ces écarts. De l’art ludique avant toute chose et pour cela préfère l’ inter plus vague et plus soluble dans l’air et toutefois sans doute plus provocateur et plus interrogateur, plus tenace dans l’incertitude, l’énigme qu’il met en scène, dynamique et stimulante. Le désir de jeu, le désir manifesté par et dans le jeu, suggère peut-être un mode de contact créatif et actif avec la réalité, propice à la pluralité des interprétations, au jeu de métamorphoses du sens, non absolu.Le jeu comme hasardCe axe comprend les notions de relativité, d'arbitraire, d'aléa producteur d’événements et de phénomènes, le jeu permettant de considérer les formes comme des puzzles dont les pièces ne s’agencent pas forcément selon des connexions préétablies, selon des critères préalables, selon un rapport évident et identifiable entre un contenant et un contenu, une origine et sa suite. Le thème et l’événement de la rencontre sont liés également à ce voisinage risqué d’objets, de formes et de registres: la reconnaissance et la définition de l’espace de la rencontre sont problématiques voire polémiques. Le jeu sera aussi envisagé comme réalité dépendant d’une matérialité, d’une contingence - des supports, des milieux dans lesquels les dispositifs se produisent. Si le site, le lieu de la rencontre d’éléments qui n’ont rien de commun pose problème, ne se crée-t-il pas un milieu plus meuble, plus incertain? Seraient pris en compte un indécidable de la forme, les possibles d’un même dispositif, les multiples fictions possibles d’un dispositif - "fiction" entendu selon son étymologie proche de celle de la plasticité, incluant le modelage, le façonnage, la fabrique. La plasticité serait ici envisagée comme activation du dispositif, comme expérience, comme aventure, et l'effet produit serait analysé en prenant en considération la part d’achèvement et d’inachèvement, la réévaluation des jugements critiques, et en particulier, en phase avec tout un pan de l'art moderne et contemporain, cet effet permettrait de réfléchir à la reformulation de la perte comme gain, le ratage étant considéré comme énergie du recommencement selon Beckett - "essayer encore. Rater encore. Rater mieux"- ou, selon la philosophie des Shadoks - " Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir… autrement dit … plus ça rate plus on a de chances que ça marche ". " Un coup de dés jamais n’abolira le hasard " par chance pour la création. Le jeu sera examiné, sur des corpus précis, comme dépense, comme perte, comme action vaine mais aussi comme création et comme potentiel infini.Je joue donc je suisInduite par ce qui précède, la question de l’émergence du «je» spécifique de la plasticité est alors essentielle: quelle forme de subjectivisation ces expériences de la plasticité révèlent-elles ou inaugurent-elles? Quel sujet est défini par le jeu, par le geste ludique tel qu’il est envisagé dans les autres axes? Quel sujet cognitif? Lorsqu’on parle de «gamification» de la société, est-ce faire le constat, après celui de «l’esthétisation du monde « (Lipovetsky et Serroy), d’une généralisation du jeu dans tous les domaines - d’action, de pensée, de création - et aussi d’une prise en main du monde par le jeu qui justement serait une résistance à ce «capitalisme artiste»? Quel sujet physique se dessine, en tant que pratiquant cette plasticité inhérente au jeu? Quel sujet pulsionnel et désirant le jeu exprime-t-il ou crée-t-il ? Quel accueil et quelle disponibilité cette conception de la plasticité suppose-t-elle et quelles en sont les limites ? Comment la plasticité du jeu permet-elle de repenser les valeurs, les langages, les schémas perceptifs, les codes comportementaux, les échanges? Ce jeu déployé dans des dispositifs marqués par la liberté et l’émancipation, mais aussi souvent par la sophistication - technologique, stylistique, formelle - est-il une façon d’affronter l’opacité, l’énigme, l’épaisseur du réel ?On pourra aussi enfin envisager le jeu comme méthode d’analyse et méthode critique , comme façon de formuler une analyse. Comment dégager une plasticité, l’inventer, par un type d’analyse, un style – par exemple par la méthode du démontage et du montage de textes et d’images?La réécriture serait peut-être en soi un commentaire et une analyse.Les propositions d’articles (une page maximum de présentation) sont à envoyer avant le 30 novembre 2014 à l'adresse indiquée ci-dessous (voir aussi rubrique «contact» de la revue). Après lecture des propositions par le comité scientifique et réponse rapide à l'auteur(e), les articles seront à envoyer pour le 31 janvier 2015.raynal@univ-tlse2.fr

Séminaire de Transitions 2014-2015

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Le séminaire de Transitions se tient généralementle lundi à la Sorbonne, escalier C, 2ème étage gauche, 2ème porte gauche (salle Max Milner).- Mercredi 5 novembre : Rencontre avec Helge Jordheim , professeur en histoire culturelle à l’université d’Oslo ( Der Staatsroman im Werk Wielands und Jean Pauls. Gattungsverhandlungen zwischen Poetologie und Politik , De Gruyter, 2012 ; en collaboration avec Sabine Arnaud (dir.) Le Corps et ses images dans l’Europe du dix-huitième siècle/The Body and Its Images in Eighteenth-century Europe , Honoré Champion, 2012 ; livre à paraître en 2014 autour du projet «Civility, Virtue and Emotions in Europe and Asia», co-dir. avec Margrit Pernau).- Lundi 17 novembre : Rencontre avec Patrice Loraux , philosophe ( Le tempo de la pensée , Seuil, 1993 ; L es sous-main de Marx , Hachette, 1986 ;«Consentir» dans Le Genre humain n°22, Le Consensus : nouvel opium ? , 1990 ; Patrice Loraux, «Les disparus», dans Le Genre humain n°36, L’art et la mémoire des camps. Représenter. Exterminer , dir. Jean-Luc Nancy, Paris, Seuil, 2001).- Lundi 1er décembre : Rencontre avec Carole Gayet , sociologue, chargée de recherche au CNRS ( La civilité. Enquête sur les formes élémentaires de la coexistence urbaine , Economica (à paraître) ; en collaboration avec Daniel Cefaïet Mathieu Berger (dir.), Du civil au politique. Ethnographies du vivre-ensemble , Peter Lang, 2011).- Lundi 15 décembre : Séance de discussion autour des articles de « La Beauté » dans la rubrique Intensités.- Lundi 5 janvier : Civilité et littérarité - Discussion autour du livre de Florence Dupont, L’Invention de la littérature , Paris, La Découverte, 1994. (Mathias Ecoeur)- Lundi 19 janvier : Séance de discussion autour des travaux présentés dans la rubrique « Juste... »- Lundi 2 février : Rencontre avec Henri Ekman , peintre, dont le travail est présenté dans notre rubrique « Juste une image » ainsi que sur son site .La suite du calendrier sera mise en ligne ultérieurement.

Littératures contemporaines de l'exil

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Appel à contributionsSéminaire internationalLes littératures contemporaines de l’exilUniversité Badji MokhtarAnnabaFaculté des Lettres, Sciences Humaines et Sociales13 et 14 octobre 2015ArgumentaireEn ces temps de violence, d’effritement des modèles hérités et du vivre-ensemble, l’exil en ses différentes acceptions marque de très nombreux écrits littéraires. Cependant, avec les mouvements migratoires, plus nombreux et plus collectifs, cette notion a sensiblement évolué au cours des dernières décennies, notamment avec la mondialisation et la dynamique de la déterritorialisation, si bien racontées par les écrivains et commentées par les philosophes.Une nouvelle génération d’écrivains semble remettre en question le champ sémantique de l’exil en l’expérimentant autrement, à la fois comme vécu, pensée et démarche artistique et politique.Pour dégager les tendances actuelles des littératures dites « de l’exil », l’université d’Annaba organise un séminaire international sur un corpus trilingue (écrit en anglais, arabe, français).Les questions porteront sur tout ce qui peut exprimer les transformations de la relation d’exil dans l’histoire de la littérature : imaginaires, visions du monde, thématiques, poétiques, pratiques des genres, rapport aux langues, tensions culturelles, histoire, mémoire, stratégies médiatiques, discours sur les civilisations, etc.Responsable scientifique du séminaire : Pr Dalila MekkiComité organisateur : Benabed Fella - Mekki Dalila- Mokhnache Bachir- Rouainia Tahar- Souilah Samira- Triki Sandra- SabrinaModalités de soumission :Les propositions de communication doivent parvenir au compte du séminaire : literature.exil@univ-annaba.dzSite web : http://www.univ-annaba.dz/relations-exterieures/manifestations-scientifiques/internationales/item/183-les-litt%C3%A9ratures-contemporaines-de-l%E2%80%99exil.htmlCALENDRIER:* Le résumé (500 mots environ) devra être accompagné d’un titre, d’une bibliographie sommaire et de cinq mots clefs. Un mini CV sera joint. Date limite de réception : 15 Janvier 2015* Les contributions retenues par le comité scientifique seront notifiées le : 21 mars 2015* Le texte de la communication (30 000 signes environ), avec le résumé et les cinq mots clefs, doit être envoyé avant le: 31 aout 2015

J. Brotton, Le Bazar Renaissance. Comment l'Orient et l'islam ont influencé l'Occident

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//www.fabula.org/actualites/documents/65080.gifLe Bazar Renaissance - Comment l'Orient et l'islam ont influencé l'OccidentJerry BrottonFrançoise Chemla (Traducteur), Paul Chemla (Traducteur)DATE DE PARUTION : 09/11/11 EDITEUR : Liens qui libèrent (Les) COLLECTION : L'Histoire-monde ISBN : 978-2-918597-39-1 EAN : 9782918597391 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 246 p.La Renaissance a vu des changements majeurs, dont les impacts dessinent encore le monde d’aujourd’hui. Jerry Brotton raconte cette période remarquable dans un livre qui place l’épanouissement européen dans un contexte révélateur. Cet ouvrage se place au cœur d’un grand débat et a été largement relayé comme une contribution à faire connaître, et comprendre, la part que l’Islam a joué dans la Renaissance européenne.C’est par le contact de l’Europe avec le reste du monde, et particulièrement avec le riche et cultivé Orient, que la Renaissance a pu être ce qu’elle a été. Les européens se percevaient alors dans le miroir de l’Orient, l’Empire Ottoman leur a fait prendre conscience de leur position relative, et c’est durant cette période par exemple qu’ils se sont pour la première fois nommés « européens ». Ce livre est le premier récit concis et clair de la Renaissance comme un phénomène global, et non comme un évènement purement européen.L’auteur s’attaque à la vision traditionnelle de cette période qu’il définit avant tout comme le fruit bénéfique de la rencontre des cultures européennes et orientales. L’Europe n’a pas échangé que des biens matériels, mais aussi des connaissances et des idées avec ces voisins islamiques, africains, et asiatiques. Voici une histoire culturelle de haut calibre, dans laquelle Jerry Brotton révèle des éléments comme l’interprétation du tableau d’Holbein « Les Ambassadeurs », un catalogue des influences internationales en Europe, ou l’influence arabe sur les sciences, l’astronomie et la géographie.Cette approche globale offre un regard neuf sur des hommes comme Dante ou Léonard de Vinci, Copernic ou Shakespeare. Brotton entreprend une grande exploration de la peinture, des technologies, du commerce, de l’art, de la littérature et des sciences, et éclaire les grands thèmes de cet Age. De l’architecture à la médecine, des humoristes aux explorateurs, le monde incroyablement prolifique de la Renaissance prend vie à travers ce livre accessible bien qu’académique, juste, profond et bien écrit, qui offre à point nommé une vision de la Renaissance comme une ère de rencontres, ayant de nombreux parallèles avec la nôtre.Sommaire:UNE RENAISSANCE MONDIALEL'ECRITURE HUMANISTEL'EGLISE ET L'ETATMETTRE LES CHOSES EN PERSPECTIVENOUVEAUX MONDESEXPERIENCES, REVES ET REPRESENTATIONS

J. Brotton, Une histoire du monde en 12 cartes

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//www.fabula.org/actualites/documents/65079.gifUne histoire du monde en 12 cartesJerry BrottonSéverine Weiss (Traducteur)DATE DE PARUTION : 18/09/13 EDITEUR : Flammarion COLLECTION : Au fil de l'histoire ISBN : 978-2-08-121433-0 EAN : 9782081214330 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 543 p.La carte n'est pas le territoire : malgré leurs visées scientifiques, les cartes sont toujours subjectives, et intimement liées au contexte dans lequel elles naissent. Les cartographes ne se contentent pas de représenter le monde : ils le construisent, à partir des idées de leur époque et, de leur culture. Telle est la thèse de Jerry Brotton, et le point de départ de cet extraordinaire voyage à travers le temps et l'espace.En observant à la loupe douze cartes du monde, il ouvre autant, de fenêtres sur des civilisations aussi différentes que la Grèce antique et la Corée du XVe siècle, l'Europe des grandes découvertes et celle de la Révolution française, jusqu'au monde globalisé d'aujourd'hui, placé sous l'oeil de Google Earth. A l'issue de ce périple aussi captivant qu'instructif, on aura appris une foule de choses : saviez-vous de quand date l'habitude de placer le Nord en haut d'une carte ? quel planisphère a donné son nom à l'Amérique ? et vous doutiez-vous que, malgré les apparences, les cartes d'aujourd'hui ne sont pas plus définitives ni plus objectives que celles d'autrefois ? Lecteurs de ce livre, vous ne regarderez plus jamais votre GPS de la même façon.Jerry Brotton est professeur d'histoire à l'université Queen Mary de Londres. Expert internationalement reconnu en histoire de la cartographie, il est l'auteur de nombreux essais dont Le Bazar Renaissance (Les Liens qui libèrent, 2011) . Son Histoire du monde en 12 cartes a eu un succès retentissant dans le monde anglo-saxon, et est en cours de traduction dans douze langues.Sommaire :LA SCIENCE : LA GEOGRAPHIE DE PTOLEMEE, VERS 150 APRES J-CLES ECHANGES : AL-IDRISI, LE DIVERTISSEMENT, 1154 APRES J-CLA FOI : LA MAPPA MUNDI D'HEREFORD, VERS L'AN 1300L'EMPIRE : LA CARTE DU MONDE KANGNIDO, 1402LA DECOUVERTE : MARTIN WALDSEEMULLER, PLANISPHERE, 1507LA MONDIALISATION : DIOGO RIBEIRO, CARTE UNIVERSELLE, 1529LA TOLERANCE : GERARD MERCATOR, CARTE DU MONDE, 1569L'ARGENT : JOAN BLAEU, ATLAS MAIOR, 1662LA NATION : LA FAMILLE CASSINI, CARTE DE FRANCE, 1793LA GEOPOLITIQUE : HALFORD MACKINDER, "LE PIVOT GEOGRAPHIQUE DE L'HISTOIRE", 1904L'EGALITE : LA PROJECTION DE PETERS, 1973L'INFORMATION : GOOGLE EARTH, 2012* * *On peut lire sur le site laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage:"Cartes et territoires", par M. Foucher .La carte n’est pas le territoire: malgré leurs visées scientifiques, les cartes sont toujours subjectives, et intimement liées au contexte dans lequel elles naissent. Les cartographes ne se contentent pas de représenter le monde; ils le construisent.

La contamination entre les genres littéraires au Moyen Âge. Mélange des modalités discursives, des formes et des registres.

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Journée d'étudeLa contamination entre les genres littéraires au Moyen Âge. Mélange des modalités discursives, des formes et des registres.9h15 Accueil des participants et café de bienvenue,9h45 Communication d’ouverture du Pr. Luca Marcozzi, de l’Università Roma 3 : Pluralità di generi nel primo canto dell’Inferno di Dante.10h15 Paolo Rigo, Università Roma 3, La suasoria nell’Epistografi a petrarchesca : una ricognizione del genere10h45-11h15 Discussion puis pause11h15 Roseline Foltz-Amable, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Les Arts de Seconde rhétorique du XVè siècle : un espace de porosité entre les genres ?11h45 Benedetta Fordred, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et Universita di Genova, La répétition de che dans la nouvelle IV, 1 du Décaméron : un choix stylistique de Boccace en fonction des contextes discursifs.12h15-12h30 DiscussionDéjeunerSamedi 25 octobre (après-midi)Salle 414 - 4ème étage14h30 Véronique Youinou, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et UniversitàRoma 3, La bella ballata et la brutta novella : prose et poésie au centredu Décaméron de Boccace.15h00 Raffaella Zanni, Université de Lille 3, Les ballades du Décameron : questions méthodologiques.15h30 Stéphanie Bulthé, Université du Littoral-Côte d’Opale, Compilation, contamination et création nouvelle des genres littéraires dans le Roman de Renart le Contrefait .15h30-16h00 Discussion puis pause16h00 Sarah Delale, Université Paris 4 Sorbonne, Formes d’écriture et adaptation des genres littéraires chez Christine de Pizan.16h30 Marie Frisson, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et Universität Basel, Le Moyen Âge dans les expérimentations formelles de la deuxième partie du XIXe siècle : la Vita Nuova , quel modèle pour Gérard de Nerval et Remy de Gourmont ?17h00-17h45 Discussion et table ronde17h45 Verre de clôture

Anne et Stéphane Rolet, André Alciat (1492-1550): un humaniste au confluent des savoirs dans l'Europe de la Renaissance

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André Alciat (1492-1550): un humaniste au confluent des savoirs dans l'Europe de la RenaissanceÉtudes réunies, éditées et présentées par Anne Rolet et Stéphane RoletTurnhout, Brépols (collection Études Renaissantes, n°13), 2014, 494 pages , ISBN: 978-2-503-55021-3. 110€.Présentation de l'éditeur :Le volume entend réexaminer la place qu'occupe l'humaniste André Alciat dans le panorama de la Renaissance et remettre en perspective les différents ouvrages qui composent le corpus alciatique, en insérant dans leur contexte politique, intellectuel, religieux, social et économique les étapes biographiques et les activités scientifiques du juriste milanais, connu avant tout pour son recueil poétique d' Emblemata ( editio princeps à Augsbourg chez Steyner en 1531). Les contributions proposées ici mettent en évidence l'étendue des domaines d'investigation embrassés par Alciat, les multiples facettes de ses compétences, la cohérence de son travail historique, juridique et philologique, et les rapports complexes qu'il entretient avec l'Antiquité gréco-romaine. Patiemment, des chercheurs venus de différentes disciplines repèrent les fils conducteurs qui structurent une œuvre touffue, s'interrogent sur les thématiques récurrentes qui participent à l'élaboration d'une méthode ou sur le rôle des modèles intertextuels, éducatifs ou professionnels. Dans cette perspective, l'observation du cadre intellectuel, politique, sociologique et anthropologique dans lequel évolue l'humaniste permet d'éclairer les forces qui nourrissent et stimulent son œuvre protéiforme: relations avec le prince et avec les institutions académiques ou universitaires; importance de la correspondance et des liens avec des figures humanistes de première importance, comme Érasme ou Budé; rôle des éditeurs dans la genèse de l'œuvre; dynamique et mobilité universitaires entre France et Italie; statut des disciplines et examen des relations qui les unissent alors; sensibilité aux courants religieux, sans oublier deux aspects essentiels: la manière dont la relation alciatique au langage symbolique et à l' eikôn , à travers les modèles antiques, a fécondé la pensée esthétique de la Renaissance; le rôle de la postérité (imitateurs, admirateurs, émules et amici ) qui, en réinventant voire en trahissant l'héritage intellectuel d'Alciat, en a fait fructifier les promesses.Table des MatièresAnne Rolet, Stéphane RoletIntroduction : Alciat, entre ombre et lumièreAnne Rolet, Stéphane RoletAndré Alciat (1492-1550) : quelques repères bio-bibliographiquesI- Les premières œuvres : permanence et adaptations des modèles antiquesDenis L. DrysdallL’humaniste en herbe : opuscules de jeunesseStéphane RoletRèglement de comptes à Milan : Giovanni Biffi versus Alciat et ses amisIan MacleanLes premiers ouvrages d’Alciat : les Annotationes in tres posteriores Codicis Iustiniani , et l’ Opusculum quo graecae dictiones fere ubique in Digestis restituuntur (1515)Lucie ClaireLes In Cornelium Tacitum annotationes d’André Alciat et leur fortune au xvi e siècleJean-Louis CharletLes épigrammes d’Alciat traduites de l’ Anthologie grecque (édition Cornarius, Bâle, Bebel, 1529)II- Le continent du droit : méthodes, pratiques, genresNicolas WarembourgAndré Alciat, praticien bartolisteBruno MénielLa sémantique d’un juriste : la réflexion d’André Alciat sur le titre De uerborum significationeGiovanni RossiLa lezione metodologica di Andrea Alciato : filologia, storia e diritto nei ParergaOlivier GuerrierFantaisies et fictions juridiques dans les ParergaJuan Carlos D’AmicoL’Empire romain et la translatio imperii dans le De formula Romani Imperii d’André AlciatAnne RoletLes enjeux pluriels de la méthode emblématique d’André Alciat : l’exemple de Mézence, entre littérature, droit et médecineIII- Alciat et ses contemporains : admiratio , aemulatio , inuidiaChristine BénéventÉrasme, Alciat et le Contra uitam monastichamRichard CooperAlciat entre l’Italie et la FranceRaphaële MourenAndré Alciat et les imprimeurs lyonnaisOlivier MilletLes intérêts communs de Geoffroy Tory et d’Alciat autour de l’emblèmeGeorge Hugo TuckerDe Milan à Bourges : André Alciat, professeur de droit et homo viator , d’après les éloges posthumes de Giovanni Matteo Toscano (1578) et de François Le Douaren (1551)IV- Alciat et les artsStéphane RoletLa genèse complexe de l’emblème d’Alciat Virtuti fortuna comes : de la devise au caducée de Ludovic Sforza à la médaille de Jean Second en passant par quelques dessins de LéonardPaulette ChonéAlciat et la couleurMichael BathLes emblèmes d’Alciat dans les arts décoratifsV- Alciatus tralatus : le voyage européen des EmblemataMino GabrieleVisualizzazione mnemonica negli Emblemi di AlciatoDavid GrahamAlciat gaulois ou Hercules triplexAlison AdamsVernacular Versions of Alciato’s Nupta contagiosoAlison SaundersA largely unknown early-modern English translation of Alciato’s EmblemsGloria Bossé-TrucheLa Declaración magistral sobre los emblemas de Alciato de Diego López de Valencia (Nájera, Juan de Mongaston, 1615) : étude sur la dernière traduction et les derniers commentaires espagnols des emblèmes d’Alciat à la RenaissanceIndex

XIIIe Colloque de la Society of Dix-neuviémistes, Colloque annuel, "Le Conflit", (Glasgow, avril 2015)

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Society of Dix-neuviémistesXIII e COLLOQUE ANNUELLe Conflit University of Glasgow13 avril – 15 avril 2015Autour du bicentenaire de Waterloo, et du centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale, le comité scientifique de la Société des dix-neuviémistes adopte pour son prochain colloque annuel le thème du Conflit.Le colloque vise à interroger comment le conflit a été défini et conceptualisé, et comment les conceptualisations historiques – surtout celles formulées au XIX e siècle – peuvent être situées vis-à-vis des définitions actuelles. Comment les définitions historiques du conflit peuvent-elles servir à éclairer les conflits actuels? Comment les théorisations actuelles peuvent-elles servir à éclairer les conflits historiques? Quelles formes le conflit a-t-il pris? Dans quels contextes – militaires, sociaux, intellectuels, politiques, professionnels, culturels – a-t-il eu lieu? Comment le conflit a-t-il été représenté et théorisé par la littérature, par l’historiographie, par l’art visuel, par d’autres formes d’expression?Nous vous invitons à nous faire parvenir vos propositions pour des communications traitant de divers aspects du thème du colloque en rapport avec la culture française ou francophone, l’histoire et l’histoire de l’art, la littérature et la musique de 1789 à 1914. Le comité scientifique du colloque tient particulièrement à recevoir des propositions sur des sujets concernant la guerre (globalement) ou les guerres (individuelles), tout en accueillant des interprétations libres et variées du thème. Vous trouverez ci-dessous une liste non-exhaustive de sujets possibles :La veille de la première guerre mondiale / Les guerres napoléoniennes /la guerre de Crimée / la guerre franco-prussienne / Révolutions/ Les querelles littéraires/ Les conflits intertextuels/ les débats artistiques/ L’influence de Napoléon/ La lutte des classes/ Guerres des cultures/Les luttes professionnelles et disciplinaires/ Les conflits d’intérêts / Éviter le conflit / Résoudre les conflits / Les duels/ L’affaire Dreyfus / Les plaies / La guerre, la maladie et la médecine / Le traumatisme / La propagande (pour et contre) / Les inscriptions culturelles de Waterloo/ Les perspectives opposées/ Les sentiments contradictoires / Le colonialisme / Les champs de bataille/ Le conflit conjugal / La guerre et la paix / La guerre et la paix / La stratégie militaire / L’héroïsme / Le sacrifice / La rivalité entre les sexesLes propositions pour des interventions individuelles ou des séances entières sont à adresser par courriel, en anglais ou en français, avant le 30 novembre 2014 à M. Larry Duffy (SDN Conference Organiser) à l’adresse suivante: sdn.proposals@yahoo.co.ukLa Société vise à publier un recueil d’articles traitant du thème du colloque.

Revue des Lettres Modernes , Série Albert Camus , n o 23: "L'Algérie de Camus"

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Référence bibliographique : Revue des Lettres Moderne, Série Albert Camus, n o 23, L'Algérie de Camus, Lettres Modernes Minard / Classiques Garnier, 32 euros, Lettres Modernes Minard, Classiques Garnier, 2014. EAN13 : 9782812430985.Le 23 e volume de la Série Albert Camus de la Revue des Lettres Modernes prend pour la première fois comme thème l'Algérie de Camus, en recueillant treize études d’auteurs venus des horizons les plus divers, tant géographiques qu’académiques. Les éclairages ainsi offerts aux lecteurs sont volontairement diversifiés, voire opposés, et portent sur des aspects littéraires, biographiques, politiques ou comparatistes. On remarquera, en particulier, la lecture du Premier homme réalisée par quatre chercheurs de l’Algérie contemporaine.Comme à chaque livraison, une deuxième partie intitulée «Études» introduit le lecteur à des problématiques dont la nouveauté et la diversité sont le signe du renouvellement continuel de la recherche. Les dernières pages proposent, elles, un diptyque bibliographique non exhaustif sur Camus et l’Algérie, autour de la date pivot de 1962. Il permet au lecteur de s’orienter dans le foisonnement des publications. Signalons, entre autres, les références aux périodiques algériens d’avant l’indépendance et aussi aux études d’auteurs algériens dans les années récentes.

Net(work)s: Entre structure et métaphore

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Dies Romanicus TuricensisNet(work)s:Entre structure et métaphore12-13 juin 2015Appel à communicationLe département de langues et littératures romanes de l’Université de Zurich organise la huitième édition du Dies Romanicus Turicensis , qui s’adresse aux jeunes chercheurs et chercheuses, aussi bien en linguistique qu’en littérature, et vise à favoriser les échanges internationaux. Parmi les termes omniprésents qui caractérisent notre époque se trouvent, à n’en pas douter, les notions d’ interconnexion (mondiale) et de réseau . Selon le contexte, ces termes ont tantôt la résonnance d’une métaphore plutôt vague mais évocatrice, tantôt celle d’une structure concrète. Le rapport entre ces deux usages s’avère d’emblée difficile à déterminer. Le congrès devrait pouvoir nous éclairer sur les différents types de réseaux et de techniques de mises en réseau dont parlent la critique littéraire, la linguistique et les études culturelles, la façon dont ils se constituent, se développent et l’impact qu’ils ont sur les disciplines respectives, voire ce qu’ils signifient pour ces dernières. Entre autres réflexions, on sera amené à se demander dans quelles mesures le discours public, qui entend majoritairement la notion de réseau par rapport au temps présent et aux médias numériques, est en relation avec les réseaux et les termes désignant ces réseaux tels qu’ils ont pu s’établir dans les domaines de la critique littéraire et linguistique.Par réseaux , nous entendons des structures liées et des relations qui pour certains – par exemple U. Eco dans Opera aperta ou R. Barthes dans La mort de l’auteur – représentent une ouverture ou une invitation à l’interaction, et qui, pour d’autres, apparaissent comme des filets sans issue (cette opposition implique dès lors un changement de perspective qui pourra également être étudié). Au sein de ces interdépendances réticulaires, il ne faut pas seulement distinguer les réseaux analogiques des réseaux numériques, mais aussi faire la part entre les réseaux naturels et artificiels ; il convient encore de différencier les interconnexions productive et réceptive, volontaire et involontaire.Enfin, partant de ces dichotomies, la systématique de réseaux peut elle-même être mise en question. Les structures réticulaires peuvent-elles être considérées comme un tout ou échappent-elles, en vertu de leurs possibilités multiples d’interdépendance, à une systématique délimitée ?On peut citer à titre d’exemples de champs thématiques situés à l’«interconnexion» de la linguistique et de la littérature :· Intertextualité / interpolation / intermédialité· Hypertextes et hypertextualité ainsi que leurs conséquences pour la lecture et l’écriture (et, bien évidemment, la recherche)· Le réseau numérique : réflexions sur le développement et les qualités des nouvelles formes linguistiques et littéraires ou les formes d’expression littéraire à l’ère de l’internet· Traditions de discours· «Réseaux textuels»: les textes originaux et leurs traductions dans les langues romanesEn linguistique, on peut par exemple envisager d’aborder le sujet de la façon suivante:· Sociolinguistique – la langue sur les réseaux sociaux, en et hors ligne· Le réseau et son application dans la linguistique informatique, linguistique de corpus, neuro- et psycholinguistique· Théories des exemplaires (et approches similaires) sur le plan phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique ou sémantique· Modélisation du contact et du changement linguistiquesEn études littéraires et culturelles, on se penchera plus particulièrement sur les thèmes suivants:· Le réseau comme figure dans le texte littéraire : analyse de la fonction et de la signification du réseau à l’aide d’exemples concrets· Les processus d’interconnexion dans le texte: réflexions sur la construction de systèmes réticulaires à différents niveaux textuels· Interconnexion entre auteurs, écoles et théories· Réflexions au niveau des théories littéraires sur la nature réticulaire du texte, du processus d’écriture, de lecture, d’interprétationLes propositions anonymes (titre, résumé de 2000 signes maximum et bibliographie) doivent être envoyées jusqu’au 15 janvier 2015 à l’adresse suivante: diesrom@rom.uzh.ch . Dans le mail d’accompagnement, veuillez indiquer votre nom et votre université d’affiliation ainsi que le titre de votre proposition.Les communications dureront au maximum vingt minutes chacune et seront suivies d’un échange de dix minutes avec l’assistance. Les contributions devront être inédites. Une publication des communications les plus convaincantes est prévue dans un volume consacré à cette journée.Cette année encore, le Dies Romanicus Turicensis aura lieu en collaboration avec l’école d’été organisée par le programme doctoral de l’université de Zurich, qui se déroulera du 8 au 11 juin 2015. Tous les intervenants et les personnes intéressées ont la possibilité de participer à cet événement. Vous trouverez davantage d’informationssous ce lien: www.rose.uzh.ch/doktorat .Comité organisateur:Carlota de Benito Moreno, Camilla Bernardasci, Andrea Elmer, Dominik Hess, Charlotte Meisner, Gina Maria Schneider et Albert Wall.

Duras Infinie

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Programme du Colloque International Duras InfinieÉcrivaine française de notoriété internationale, Marguerite Duras peut sans doute être considérée comme un classique moderne. Sa carrière prolifique comme auteure, scénariste et réalisatrice traverse la deuxième moitié du XX e siècle, depuis ses premiers romans des années 50 jusqu’aux textes les plus innovateurs des années 60 et 80. L’influence de son œuvre sur d’autres artistes et d’autres traditions littéraires ou cinématographiques, ainsi que son exploration de l’image et du son, dans un engagement radical, lui vouent aujourd’hui une place éminente dans le panorama littéraire du XXI e siècle.C’est dans la volonté de revisiter cette œuvre considérable que nous nous proposons d’organiser à Madrid ce Colloque international où nous examinerons la relation de Duras avec le public et la critique —enfin dégagée de la polémique qui a accompagné la réception de ses œuvres—, et nous tenterons d‘élucider sa signification profonde dans le cadre de la Culture Française, mais aussi dans celui de la Francophonie et du monde dans son ensemble (nous ne pouvons oublier que son œuvre parvient à de nombreux lecteurs en traduction). Pour ce faire, nous reviendrons sur quelques‐uns des aspects les plus significatifs de sa trajectoire.ProgrammeMercredi 5 novembre9h00-10h00 - Accueil/Inscriptions/Registrations[Bât. E]-Ouverture de l’exposition de livres de Duras à la Complutense: Marguerite Duras entre nosotros10h00-10h30 - Ouverture du colloque/Opening session[Bât. E]-Eugenio Ramón Luján Martínez (Le Doyen de la Faculté, UCM)-Anne-Marie Reboul et Esther Sánchez-Pardo (Les Directrices du Colloque)10h30- 11h30- Conférence inaugurale/Keynote address[Bât. E] (Présidence/Chair: Anne-Marie Reboul, UCM)-Joëlle Pagès-Pindon (Professeur de Chaire supérieure, THALIM-Sorbonne Nouvelle): “Le Livre dit de Marguerite Duras: l’imaginaire du cycle atlantique”11h30-12h00 - Pause café/Coffee break12h00-14h00 - Première séance/Session I: “L’imaginaire désirant” [Bât. E] (Présidence/Chair: María Luisa Guerrero Alonso, UCM)-Dominique Corpelet (Psychanalyste, Univ. Paris 8-Vincennes): “La voix du réel dans l’écriture du Vice-Consul (ou comment, par la voix, le réel se fraye dans l’écrit)”-Francisco Cortés Vieco (UCM): “Le souvenir érotique de Marguerite Duras: entre l’attachement de l’amant et le détachement de l’aimée”-Olivier Cheval (Université Louis Lumière Lyon 2): “La ruse de la pythie. Le rire de Marguerite Duras”-Anne-Lucile Gérardot (Doctorante, U. Reims Champagne-Ardennes): “L’alcool infini: dissolution des limites”16h00-18h00 - Deuxième séance/Session II: “Les dialogues créatifs” [Paraninfo. Bât. A] (Présidence/Chair: Pilar Andrade Boué, UCM)-Fátima Seddaoui (Université de Toulouse-Jean-Jaurès): “Marguerite Duras et la peinture vénitienne: India Song et Son Nom de Venise dans Calcutta désert”-Brigitte Cassirame (U. de la Réunion): “Crypte et scène originelle dans le cycle Aurélia Steiner de Marguerite Duras”-Suk Hee Joo (Université de Paris Diderot, Paris 7): “La musique et l’écriture durassienne: faire entendre l’inexprimable”-Antonella Lipscomb (Université Antonio de Nebrija): “Autobiographie et autofiction dans L’Amant de Marguerite Duras”18h00-18h30 - Pause café/Coffee break18h30-20h00 - Atelier de traduction/Translation work shop (Français/anglais) [Laboratoire 007] (Présidence/Chair: Jorge Arús Hita, UCM)-James William Flath (UCM), Juan Carlos Alcalá Velasco (CES Felipe II) et Arsenio Moreno (CES Felipe II): “Portrait or self-portrait of an inclassifiable artist”Jeudi 6 novembre9h30-10h30 - Conférence plénière/Plenary talk.[Paraninfo. Bât. A] (Présidence/Chair: Esther Sánchez-Pardo, UCM)-Laurent Camerini (Université Sorbonne Nouvelle): “Ah! Ernesto de Marguerite Duras: «Vous voyez tout de suite le genre»”10h30-10h45 - Pause café/coffe break10h45-12h15 - Troisième séance/Session III : “L’écriture désirante” (1ère partie/Session III.1) [Paraninfo. Bât. A](Présidence/Chair: Lourdes Carriedo, UCM)-Amelia Gamoneda (Université de Salamanque): “Duras: le savoir des émotions”-Rafael Guijarro García (Université de Grenade): “Les stratégies de représentation de la scène de passion dans les textes de Marguerite Duras”-Anna Ledwina (Université d’Opole, Pologne): “Le non-sens comme la marque de l’écriture expérimentale de Marguerite Duras”12h15-12h45 - Pause café/Coffee break12h45-13h45 - Troisième séance/Session III : “L’écriture désirante” (2ème partie/Session III.2) [Paraninfo. Bât. A](Présidence/Chair: Cristina Vinuesa, UCM)-Fennane Abdelghani (Université Cadi Ayyad, Marrakech): “À corps découvert ou l’écrit du désir”-Sabrina Lusuriello (Doctorante, Université Paris 3, Sorbonne Nouvelle): “Limites et pouvoirs de la narration dans Le Marin de Gibraltar”-Elisabeth Groff (Doctorante, Université de Virginie): “Le temps, l’atmosphère et l’affect dans les textes et les films de Duras: une logique de la sensation”15h30-17h00 - Atelier de traduction/Translation work shop(Français/Espagnol) [Paraninfo. Bât. A](Présidence/Chair: José Manuel Losada Goya, UCM)-María Dolores Picazo, (UCM): “Traduire, adapter ou interpréter Duras?”17h00-17h30 - Pause café/Coffee break17h30-19h00 - Quatrième séance/Ssession IV : “L’œuvre de Duras à l’étranger” [Paraninfo. Bât. A](Présidence/Chair: Esclavitud Rey Pereira, UCM)-Krisztina Horváth (Université de Budapest, Hongrie): “Traduire Duras. Écriture féminine et traduction littéraire”-Letitia Ilea (Université de Cluj-Napoca, Roumanie): “Moderato cantabile: récit poétique”-Paola Cadeddu (Université de Sassari, Italie): “Transgression et traduction. La langue violée de Marguerite Duras et la version italienne de l’Amant”Vendredi 7 novembre9h00-10h00 - Cinquième séance/Session V: “Les autres Duras” [Paraninfo. Bât. A] (Présidence/Chair: Amelia Sanz, UCM)-Maya Michaeli (Université de Tel Aviv et Sciences Po, Paris): “How the «Groupe de la Rue Saint Benoît» fashioned Marguerite Duras’ political sensitivity to otherness”-Katheryn Tremblay (Doctorante, Université de Laval): “Outside Inside Out: pour une étude globale de l’œuvre journalistique de Marguerite Duras”10h00-10h30 - Pause café/Coffee break10h30-13h00 - Cine-Forum : India SongAnimé par Anne-Marie Reboul, Esther Sánchez-Pardo et Cristina Vinuesa13h00-14h00 - Conférence spectacle de Dominique de Gasquet/ Dominique de Gasquet Performance“Marguerite Duras et Carlos d’Alessio”Accompagnement au piano…Clôture du colloque/Closing ceremony

Les transformations du monde du livre à l’ère du numérique (acteurs, objets, enjeux)

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Colloque étudiant conjoint du GRÉLQ et du CRILCQLes transformations du monde du livreà l’ère du numérique (acteurs, objets, enjeux)Carrefour de l’information de l’Université de Sherbrooke16 et 17 avril 2015Pour la 9 eédition de son colloque étudiant, le Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ) s’associe au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Dans le cadre de cet événement, les participants s’intéresseront aux transformations de la chaine du livre au contact du numérique au Québec, depuis la création de l’œuvre jusqu’à sa diffusion et sa saisie par le lecteur.L’annonce récente par le gouvernement du Québec d’un Plan culturel numérique coïncide avec un intérêt de plus en plus marqué pour les rapports entre le numérique et le livre tant dans les milieux universitaires que culturels.Ce colloque étudiant est une occasion d’explorer les différentes transformations affectant la chaine du livre à l’ère du numérique, en particulier par rapport à l’édition et à la production, à la diffusion et à la distribution et enfin à la réception. Il s’inscrit dans la mouvance des colloques internationaux de la Society for the History of Authorship, Reading & Publishing (SHARP) et Humanités numériques qui auront lieu à l’été 2015 au Québec. On trouvera ci-dessous une liste non exhaustive de questions auxquelles pourront répondre les communications :– Création/édition/productionL’édition au format numérique prend tantôt en charge des œuvres destinées au papier, tantôt des œuvres conçues exclusivement pour le numérique. Comment ces différentes variantes éditoriales modifient-elles la pratique de l’éditeur, autant dans sa conception de l’objet-livre que dans le contenu ? Comment les relations entre l’éditeur et les autres acteurs de la chaine du livre évoluent-elles ?– Diffusion/DistributionConséquemment à ce que le livre n’est plus une entité matérielle, la distribution et la diffusion doivent, elles aussi, s’adapter. Comment ces deux domaines se transforment-ils dans cet environnement ? Quelles sont les nouvelles possibilités d’entreposage et de distribution du livre? Sous quels formats se retrouve le livre numérique et qu’est-ce qui en justifie l’existence? Comment rejoindre le public alors que le livre se dématérialise? Quelles sont les incidences juridiques de ces changements ?– RéceptionLe lecteur, toujours en présence d’un texte, d’une œuvre, n’est pas moins affecté par les transformations apportées par cette numérisation du livre. Comment ces pratiques de lecture sont-elles modulées par le numérique ? Les critères de littérarité se transforment-ils avec le numérique ? Comment la critique se saisit-elle de pratiques qui ne s’incarnent pas aussi concrètement, comment s’y s’adapte-t-elle ?Le colloque se tiendra sur deux jours, les jeudi et vendredi 16 et 17 avril 2015, au Carrefour de l’information de l’Université de Sherbrooke. Les communications attendues dureront vingt minutes et seront suivies d’une période de questions de 10 minutes. La publication des actes est envisagée. L es propositions doivent parvenir au plus tard le 15 décembre 2014 à l’adresse suivante : colloque-numerique@USherbrooke.ca .Les propositions doivent contenir :le texte de la proposition : titre provisoire, problématique, corpus, méthodologie (250 mots) ;les coordonnées de l’étudiante ou de l’étudiant : adresse électronique, numéro de téléphone ;le cursus universitaire : formation et diplôme(s), niveau d’études, université d’affiliation, nom du directeur ou de la directrice de mémoire ou de thèse.Les réponses parviendront aux candidats le lundi 5 janvier 2015, après l’évaluation des dossiers par le comité scientifique.Comité d’organisation :Marie-Ève Muller (U. Laval)Josianne Dubé (U. de Sherbrooke)Marie-Michelle Cyr (U. de Sherbrooke)Comité scientifique :René AudetAnthony GlinoerPierre HébertMichel Lacroix

J.-F. Cornu, Le doublage et le sous-titrage

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//www.fabula.org/actualites/documents/65096.jpgJean-François CornuLe doublage et le sous-titrage. Histoire et esthétiquePresses Universitaires de Rennes, 2014EAN: 9782753533868440 pages, 17 x 21 cmPrix: 23,00 €Présentation de l'éditeur:Cet ouvrage éclaire un aspect trop longtemps ignoré de l’histoire du cinéma en retraçant les origines et les évolutions du doublage et du sous-titrage en France, de 1930 à nos jours. Il permet de comprendre les conditions de réalisation des versions doublées et sous-titrées, variables selon les époques, les conséquences esthétiques qu’elles ont sur les films et leurs implications sur la perception par les spectateurs. Loin des positions de principe opposant une méthode à l’autre, ce double point de vue historique et esthétique apporte un regard inédit sur des pratiques qui sont bien plus que de simples opérations techniques.Jean-François Cornu est traducteur pour l’audiovisuel (sous-titrage) et l’édition (ouvrages consacrés au cinéma et à l’art). Ancien maître de conférences à l’université Rennes 2, il est aujourd’hui chercheur indépendant.Table des matières:Aux origines du doublage et du sous-titrage, des nécessités commercialesLa diffusion des films étrangers en France au début des années 1930Les studios hollywoodiens et le marché français de 1930 à 1935L’exploitation des autres films étrangers en FranceNaissance et évolution du doublageProcédés et pionniersLe doublage, une nouvelle profession du cinémaLe doublage en France, une méthode éprouvée et pérenneDéveloppement et révolutions du sous-titrageLe sous-titrage au début du parlantÉvolutions et révolutions du sous-titrageVoix du rêve, images des mots : pour une esthétique du doublage et du sous-titrageLe doublage ou la voix réincarnéeLe sous-titrage ou l’image de la voix
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