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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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Jazz, peinture & littérature

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Jazz, peinture & littératurePour la première séance du séminaire de doctorants "Littérature, arts, médiums : méthodes", nous entendrons deux interventions :- " La jazzistique littéraire : avoir Monk comme idéal d'écrivain", par Ramcy Kabuya.Ramcy Kabuya, jeune docteur de l'université de Lubumbaschi (République Démocratique du Congo) et de l'université Paul Verlaine (Metz), présentera deux ouvrages, Jazz à la lettre de Yannick Séité et Jazz belles-lettres d'Aude Locatelli.- "Le "Pictorial turn" - Notes de lecture sur W. J. T. Mitchell", par Sylvia Chassaing.Sylvia Chassaing, en thèse sur la représentation de l'art contemporain dans la littérature française et américaine à Paris 8, présentera deux ouvrages de Mitchell, Iconology et Critical Terms for Media StudiesCes présentations seront suivies d'un échange qui nous permettra d'aborder les problèmes méthodologiques des études comparées de la musique, la peinture et la littérature.Le séminaire est ouvert à tous les jeunes chercheurs, quelle que soit leur université d'appartenance. Il est encore possible de s'inscrire pour intervenir lors des prochaines séances.

Manger & être mangé : représentations du repas du XIX e au XXI e siècle

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Manger et être mangé. Représentations du repas du XIX e au XXI e siècleProjet de volume collectif, pas de journée d'étude ni de colloqueLa période abordée concerne l’ère moderne de la satiété, lorsque le rapport à la nourriture est de moins en moins strictement alimentaire (dernière famine en Europe en 1840). Le volume collectif voudrait interroger les scènes de repas, mais aussi plus largement le schème alimentaire du «Bon appétit messieurs» hugolien à l’extrême contemporain dénonçant la surconsommation, la dévoration de l'autre (qu’il soit individu ou pays), en tant que réduction et annulation de l'intersubjectivité, liée ainsi non pas à la satisfaction d'un besoin (la satiété), mais à sa sur-exploitation (désir de puissance, de violence en analysant l’appétit comme envie de domination). La notion entre dans le paradigme de l'appropriation et du profit, on la retrouve dans les farces de Rodrigo Garcia comme de Sony Labou Tansi ou encore dans les repas de famille de Mayenburg ou Lars von Trier, comme bien avant eux dans Le Pélican de Strindberg ou Le repas du lion de Curel. À quoi conduit la faim? Que désire la faim? Comment peut-elle transférer son appétit sur des objets inaliénablesen soi : la conscience, l'amour, l'amitié, la morale? On analysera surtout les métaphores de l’acte de manger telles que modalisées dans le champ économique et politique, notamment d’un pays à un autre ou d’un espace à un autre (Est/Ouest, Nord/Sud), mais aussi dans le cadre intime, familial ou masculin-féminin avec ses déviances et variantes comme anorexie ou privation. Qu’est-ce qu’implique «se mettre à table»? Outre l’image récurrente d’une collectivité ou d’un individu qui dévore l’autre dans les négociations ou les traités (la caricature, et avec elle l’outrance scénique d’un Mirbeau par exemple, a toujours représenté les hommes politiques comme des ogres attablés à des banquets dispendieux et obscènes; que ce soit chez Zola, Labiche, Feydeau, comme encore aujourd’hui ce sont les «financiers», les banques ou les pays les plus riches ou stables qui sont associés à ces représentations), ainsi que le montre le retour des farces politiques dans les anciens pays du bloc de l’Est (Grickovets, Kusturica) on s’intéressera à une expression comme «le partage du gâteau», «la part du gâteau», déployée aujourd’hui pour parler, au sein d’un pays, du marché du travail, des aides sociales ou plus largement dans un espace communautaire des subventions ou prêts accordés aux pays de la zone euro. Y a-t-il assez à manger pour tout le monde? La question paradoxalement est posée même quand on n’a plus faim, c’est cet invariant obsédant d’un «manger» qui amènerait non pas à ne plus avoir faim mais à ne pas«être mangé» que souhaite interroger ce livre. Si les études littéraires dans ce domaine existent, recensant notamment les occurrences de scènes de repas à la scène (Athéna-Hélène Stourna, La cuisine à la scène . Boire et manger au théâtre du XX e siècle , Rennes, PUR, 2012), chez certains cinéastes (chez Chabrol, chez Bergman) ou encore les déviances du repas (Sandrine Dubel, Alain Montandon (éd.), Mythes sacrificiels et ragoûts d’enfants , Clermont-Ferrand, PUBP, 2012), leur confrontation avec les implications économiques, politiques et culturelles de leurs symboliques restent à considérer.Des articles émanant de spécialistes en arts de la scène (théâtre, danse, performance), littérature (roman, poésie), arts visuels (cinéma, peinture, bande dessinée) sont les bienvenus, le volume étant souhaité dans une perspective méthodologique relative aux études culturelles.Modalités de soumissionPropositions d’une demi-page environ sous Word, suivies de quelques lignes de présentation de l’auteur pour le 25 octobre 2014 par message électronique adressé à florence.fix@univ-lorraine.frAprès acceptation, articles à remettre pour le 30 mars 2015.

Tous malades ! Représentations de la maladie

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Tous malades!Projet d’ouvrage collectif (pas de colloque ni journée d’études)A paraître dans la collection «comparaisons», éditions Orizons, ParisLes avancées majeures du vingtième siècle dans le domaine de la chirurgie, de la connaissance et de l’éradication des virus, dans la reconstruction plastique, notamment, s’accompagnent d’une «démocratisation» de l’information médicale: documentaires télévisés, sites internet, ouvrages de vulgarisation invitent à l’automédication et au jugement d’un patient désireux de maîtriser son corps, les soins qui lui sont prodigués et le développement de maladies dont des films-catastrophes développent le caractère anxiogène autour de pandémies spectaculaires.Le malade averti (ou qui croit l’être) a remplacé le malade imaginaire, le vocabulaire médical s’étend à d’autres domaines comme le commerce ou la communication (virus informatique, marketing viral, spin doctors ), nouveautés qui autorisent toutefois le retour d’un refoulé ancien: la peur de l’autre, de la contamination, de l’épanchement d’une altérité hostile et parasitaire, toujours étrangère (grippe espagnole, maladie de la vache folle britannique, grippe aviaire asiatique).Nous souhaitons interroger la façon dont les arts du visible – peinture, cinéma, performance, danse, théâtre, bande dessinée – s’emparent d’une conception du monde où nous serions «tous malades» de quelque chose. Pourront ainsi être envisagés:- la maladie collective ( Les malades , pièce d’Antonio Alamo), l’épidémie ( Contagion , film de David Soderbergh), la maladie comme arme de guerre (bactériologique, chimique)- la maladie de l’homme politique, cachée (série télévisée Boss ) ou au contraire utilisée dans un système de communication- la défection, l’absence du médecin, son rapport de forces avec le malade (pièce Acte , de Lars Noren)- la compréhension, la connaissance d’une pathologie par le grand public au gré de ses représentations- maladies visibles: représentations du corps souffrant (performances de Ron Athey)- maladies invisibles, tues, cachées, troubles de la personnalité- symbolisme ( Maladie ou femmes modernes d’Elfriede Jelinek, L’Histoire du communisme racontée aux malades mentaux de Matei Viesniec) et modélisation de la maladie: utilisation de ce registre pour parler de conflits, de modes de communication, ou encore de modes de vie (la fièvre acheteuse, le virus du sport)- le discours de la maladie, de la douleur et de sa prise en charge- les anxiétés liées non à la maladie mais à son traitement: greffe, médicaments, vaccins.Les communications adopteront une perspective d’études culturelles et se donneront pour objectif de penser les collisions, l’amalgame notionnel qui entourent la maladie comme autant de signes de l’extrême contemporain à explorer. En outre, si notre propos entend offrir une lecture du contemporain, sont également souhaitées les communications portant sur les représentations plus anciennes de la maladie dans une perspective d’histoire culturelle: des études sur les représentations de la greffe au Moyen âge, du virus à l’époque antique, des grandes épidémies qui traversèrent l’Europe, des maladies honteuses aux XVIII e et XIX e siècles par exemple sont bienvenues en ce qu’elles envisagent leur objet comme façon de penser un imaginaire de la maladie.ModalitésLes propositions de communications (1/2 page) seront à adresser à l’adresse ci-dessous, accompagnées de quelques lignes de présentation de leurs auteurs, pour le 15 décembre 2014. Après acceptation du comité de lecture, les articles, d’une longueur de 30 000 signes notes et espaces compris, devront être envoyés pour le 15 août 2014.florence.fix@univ-lorraine.fr

Animé/Anima: Robots, marionnettes, automates sur scène et à l’écran

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Appel à communications: ouvrage collectifAnimé/Anima: Robots, marionnettes, automates sur scène et à l’écranAu delà de la théâtralisation, des enjeux spectaculaires du robot certes né de l’imagination d’un dramaturge (Karel Capek) et développé dans le cinéma hollywoodien et dans les dessins animés sous l’angle de la surdimension et du spectaculaire, encore clairement à l’œuvre dans certains blockbusters (T erminator: The Sarah Connor Chronicles / chroniques de Sarah Connor ), mais aussi, sous un angle plus festif et ludique, dans des spectacles de rue (compagnie Royal de Luxe ), on s’intéressera également à la tendance inverse, la miniaturisation, la minoration des gestes et des déplacements, voire l’insistance grandissante portée à l’intime, aux affects d’un animé doté d’une anima. Les évolutions techniques des arts de l’animé, conjugués à une réflexion sur l’acteur de plus en plus souvent, au théâtre comme au cinéma (en danse ou au cirque aussi), amené à jouer avec un écran, une image de synthèse, nous amènent à devoir dépasser les clichés du robot spectaculaire et artificiel, voire hostile, certes encore présent ( Transformers ) toutefois plus complexe ou ambigu ( Äkta människor / Real Humans ) et à admettre que les lignes ont considérablement bougé dans les représentations récentes de l’homme et de la machine qui lui ressemble ( AI/ Artificial Intelligence de Steven Spielberg).De cette dimension plus sensible du robot résulte une relation différente à l’humain: non pas rapport de forces mais complétude (le personnage mutilé et la machine dans le film Avatar ), liens, échanges (dans la pièce de Gildas Milin Machine sans cible, par exemple), particulièrement toniques à penser aussi dans la façon dont ils interrogent le jeu d’acteur et la réception du spectateur. Comment joue-t-on avec des robots, qu’ils soient objets scéniques ou images de synthèse au cinéma, mécanismes occupant le plateau de leur exactitude, de leur prévisibilité, croira-t-on, mais plutôt dans les faits de leurs imperfections ou aléas techniques (performance dansée Robot , de Blanca Li, travail du plasticien Nicolas Darrot)? Les questions d’improvisation, de prévisibilité, de tensions entre vivant et animé, d’occupation du plateau ou de l’image pourront ainsi être au cœur de nos réflexions. C’est la raison pour laquelle toutes les déclinaisons de l’animation, qu’elles soient marionnettes, robots ou automates seront envisagées, l’enjeu étant d’en étudier les liens et limites avec le vivant, plus que les distinctions historiques. Les XX e et XXI e siècles, de toutes aires géographiques, seront notre champ d’étude.Teresa de Lauretis (éd.), The Technological Imagination: theories and fictionsArnaud Rykner (éd.), Pantomime et théâtre du corps : transparence et opacité du hors-texteLaurence Schifano (éd.), La vie filmique des marionnettesPropositions (titres + ½ page de présentation du sujet et de son auteur) à envoyer avant le 1 er décembre 2014 àflorence.fix@univ-lorraine.fr Après acceptation du comité de lecture, les articles seront à remettre pour le 30 août 2015.

M. Zink (dir.), D'autres langues que la mienne

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//www.fabula.org/actualites/documents/64684.gifD'autres langues que la mienneMichel Zink (dir.)Odile Bombarde, Yves Bonnefoy, Pascale Bourgain, A. Compagnon, etc. (Collectif )DATE DE PARUTION : 27/08/14 EDITEUR : Odile Jacob (Editions) COLLECTION : Collège de France ISBN : 978-2-7381-3114-0 EAN : 9782738131140 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 286 p.Écrire dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle : du Moyen-Age à l'époque contemporaine, de nombreux poètes ou romanciers l'ont fait, par choix ou par contrainte. Dans maintes civilisations, la vie intellectuelle et la littérature ont même eu recours avec une sorte d'aisance naturelle à une langue étrangère ou apprise : le grec pour les Romains, le chinois pour les japonais, le latin pour l'Occident médiéval.Écrire dans une autre langue, c'est s'arracher à soi-même, ou simplement se partager : la langue du poète, la langue du mathématicien ne relèvent-elles pas de la catégorie des langues autres ? Et la langue maternelle peut, elle aussi, se faire " autre " : lorsqu'elle est dévoyée ; ou lorsqu'elle est consciemment choisie et modelée ; ou lorsqu'elle préserve au sein de l'écriture la langue de la tribu, de l'enfance, de la fratrie.Ces questions se posent à tout écrivain si, comme l'écrit Proust : " Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère. "Sommaire:A COTE DE LA LANGUE MATERNELLELa langue que l'on fait sienne : le latin au Moyen-AgeRerum vulgarium fragmenta ou canzoniere ? Le sens du titre latin des vers en langue vulgaire de PétrarqueParler de soi dans une langue autre : un "dialogue au pinceau " en chinois classique entre un Coréen et un Japonais vers l'an 1600MA LANGUE ET MOIQuand l'Europe parlait français, Paris était polyglotteMa langue d'en FranceL'illusion perdue d'une culture européenne ?LANGUES POETIQUESParole, verbe, parlar cantandoLa poésie, langue vivante étrangère"Je n'ai aucune langue, ce n'est pas la mienne" : l'altérité de la langue en poésie

Processus de création et archives du spectacle vivant : manque de traces ou risque d'inflation mémorielle ?

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Processus de création et archives du spectacle vivant: manque de traces ou risque d’inflation mémorielle? Colloque international organisé par le laboratoire Théâtre, Equipe EA 3208 Arts: Pratiques et poétique, université Rennes 2 sous la direction de Sophie Lucet, professeure en études théâtrales Dates: 15, 16 et 17 octobre 2014En partenariat avec l’université de Montréal, l’université Lille 3,le Théâtre National de Bretagne, les Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine, Ouest-FranceLieux de la manifestation: Archives Départementales d’Ille-et-Vilaine, Université Rennes 2, Théâtre National de Bretagne, Espace Ouest-France La récente émergence des études sur la mémoire et la réévaluation des liens entre histoire et mémoire sontconcomitantes du renouvellement de la nature et des usages des archives. Caractérisé par la nature événementielle d’un art qui survit dans la mémoire de ses témoins et de ses praticiens, le champ des Études théâtrales est particulièrement concerné par ces mutations. Bien plus, la mise en avant depuis les années 1960 de la dimension performative de certaines créations – qui se présentent comme processus plutôt que comme œuvres achevées – apu inciter les chercheurs à renouveler les outils et les données qu’ils mobilisent pour les appréhender.Ce mouvement implique un élargissement important des sources considérées comme nécessaires pour rendre compte du processus de création, sources que le chercheur peut non seulement recueillir mais aussi susciter en utilisant divers modes d’enregistrement et de captation. Il est désormais possible de participer à une vaste collecte de traces de multiples sortes, voire de procéder à la constitution d’une documentation qui semble avoir un «devenir» d’archives, que la mémoire numérique permet de stocker, apparemment sans limites. Une crise liée à cette nouvelle possibilité risquerait alors de s’ajouter à la première évolution ; l’apparition de nouveaux outils suscitant un risque d’inflation mémorielle interrogeant la notion même de conservation du passé.Pour répondre à ces questions toutes liées aux conditions de possibilité et aux modalités de l'archivage du geste créateur, nous convoquerons les approches génétique, historiographique, philosophique, épistémologique, intermédiale et esthétique.Mercredi 15 octobre 2014 : Nature et usage des archivesLieu: Archives départementales9h00 – 13h00: Quels lieux pour quelles archives?Modération: Jean-Marc Larrue (PR en études théâtrales – Université de Montréal)9h00: Accueil9h30: Mot du président de l’université Rennes 2 – Présentation du colloque10h00 : Conférence inaugurale– Claude Jeay(Directeur des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine) Classer et conserver les archives du spectacle: une nouvelle pratique d’archivage?10h45: Discussion11h00: Pause11h30: Joël Huthwohl(Directeur du département des Arts du spectacle de la BNF – Bibliothèque nationale de France) : L’archive à l’insu du créateur?11h50: André Derval(Directeur des Collections à l’IMEC – Institut Mémoires de l’édition contemporaine) : L’archive comme non-trace d’une non-création12h10: Marion Denizot (MCF-HDR en études théâtrales – Université Rennes 2): Des archives «héritées» aux archives «fabriquées»: de nouvelles sources pour l’histoire du spectacle?12h30 : Discussion13h00: Buffet aux Archives départementales14h00 – 16h00: Nouvelles sources, nouvelles archives?Modération: Rémy Besson (Post-doctorant en études cinématographiques – Université Toulouse II) et Séverine Leroy (Doctorante en études théâtrales et Ingénieur d’étude – Université Rennes 2)14h00: Installation-performance par Au bout du plongeoir (François Possémé, Benoît Gasnier)14h30: Léonor Delaunay(Administratrice de la Société d’Histoire du Théâtre) : L’archive ou l’art d’investir14h50: Alice Folco (MCF en arts du spectacle – Université Stendhal-Grenoble3): De l’intérêt des sources non artistiques pour penser le geste créateur : archives municipales et décoration théâtrale 15h10: Mathilde Dumontet (Doctorante en études théâtrales – Université Rennes 2): Le chercheur producteur de traces: les écrits d’Odette Aslan sur les mises en scène de Roger Blin15h30: Discussion16h00: Pause16h30 – 19h00: Du témoignage à l’archiveModération: Sophie Lucet (PR en études théâtrales – Université Rennes 2)16h30: Marion Chénetier (MCF en études théâtrales – Université François-Rabelais de Tours): Paroles et écrits de l’acteur vivant: un corpus utopique17h00: Dialogue avec Dominique Reymond animé par Marion Chénetier et David Tuaillon: Autour de ses Journaux de répétitions avec Klaus Michael Grüber et Antoine Vitez 18h00: Dialogue avec Olga de Soto animé par Bénédicte Boisson:Autour de Histoire(s) et de Débords / Réflexions sur La Table verte20h00 Dîner du colloque au restaurant Le Galopin, 21 Avenue Janvier (Métro Gare)Jeudi 16 octobre 2014 : Théories et pratiques: «à l’école de la création »?Lieu: Université Rennes 2 – Amphi L3 9h30 – 12h30: Archives et intermédialitéModération:Bénédicte Boisson (MCF en études Théâtrales – Université Rennes 2)9h30: Jean-Marc Larrue (PR en études théâtrales) – Université de Montréal): Archives, intermédialité et théâtre9h50: Rémy Besson(Post-doctorant en études cinématographiques – Université de Toulouse II) : Archives, intermédialité et numérique10h10 : Marc-Antoine Lévesque (Doctorant en études cinématographiques – Université de Montréal): Archives, intermédialité et audio-visuel10h30: Discussion10h45: Pause11h00: Nathanaël Wadbled(Doctorant en Muséologie, Médiation, Patrimoine – Université du Québec) : La présence et le corps différés de l'artiste: exposer des performances au MoMA11h20: Pauline Bouchet(Docteure en études théâtrales – UQAM/Paris 3) : Quand l’auteur s’archive en ligne: blog et inflation de l’auto-archivage en ligne (Québec/France)11h40: Julie Gothuey(Doctorante en Arts – Université de Lorraine ) : Josef Nadj/Thierry Thibaudeau: création vidéo et mémoire à l’œuvre12h00 : Discussion12h30-14h00: Déjeuner au Métronome14h00 – 17h30: Observer l es processus de créationModération: Delphine Lemonnier-Texier (MCF en études anglophones – Université Rennes 2)14h00: Conférence inaugurale: Gay McAuley(PR honoraire en performance studies – Université de Sydney, Australie) : Observation et analyse du processus de création théâtrale: l’apport de l’ethnographie14h45: Discussion15h00: Pause15h30: Josette Féral (PR en études théâtrales – Paris 3): Paroles d’artiste, du témoignage au film16h15 : Sophie Proust(MCF en arts de la scène – Université Lille 3) : De l’usage concret de la prise de notes dans les répétitions16h35: Discussion16h50: Vernissage de l’exposition “Portraits de répétitions”, photographies de Sophie Proust, Hall L17h00: Pause17h20: Eleni Papalexiou(MCF en études théâtrales– Université du Péloponnèse) : L’archive théâtrale de la Socìetas Raffaello Sanzio: un pèlerinage sur la matière17h40: Gabriele Sofia(Enseignant contractuel au département de cinéma et théâtre – Université Paul Valéry Montpellier 3) : Créer des archives sur la genèse de l’entraînement physique. Le «training project» réalisé par les Odin Teatret Archives18h00 : Discussion19h00: Buffet au TNB20h30-22h30 : Filmer les processus de créationEspace Ouest France, 38 rue du Pré Botté (Métro république)Modération: Marion Denizot (MCF-HDR en études théâtrales – Université Rennes 2)Stéphane Metge: dialogue avec Jean CléderÉric Darmon : dialogue avec Sophie LucetMarie-Pierre Bousquet et Greg Germain: dialogue avec Sophie LucetVendredi 17 octobre 2014 : Théories et pratiques: «à l’école de la création »?Lieu: Université Rennes 2 – amphi L39h00 – 12h30: Dispositifs d’archivage autour de la créationModération:Sophie Proust (MCF en études Théâtrales – Université Lille 3)9h00: Jean-Marc Larrue (PR en études théâtrales – Université de Montréal), Rémy Besson(Post-doctorant en études cinématographiques – Université de Toulouse II) : Les archives Dora Wasserman 9h30 : Clarisse Bardiot(MCF en études théâtrales – Université de Valenciennes) : Les artistes et leurs équipes, premiers conservateurs des œuvres scéniques10h00 : Joëlle Le Marec (PR en information et communication – Université Paris Diderot), Nicolas Sauret (Responsable des projets média et éditorialisation de l’IRI – Institut de recherche et d‘innovation du Centre Pompidou) : Spectacle en ligne(s) : les médiations d'un archivage des répétitions dans le spectaclevivant10h30: Pause11h00: Robert Faguy(Directeur du LANTISS – Université de Laval) : Archiver l’expérience théâtrale: de la captation au dispositif de diffusion numérique11H30 : Sophie Lucet (PR en études théâtrales – Université Rennes 2), Séverine Leroy (Doctorante en études théâtrales – Université Rennes 2): La Fabrique du spectacle12h00 : Inauguration de La Fabrique du spectacle, portail numérique sur la captation des processus de création (UOH – Rennes 2)12h30: Déjeuner au Métronome14h00 – 16h30: Quelles mémoires de la création?Modération: Brigitte Prost (MCF en études théâtrales – Université Rennes 2)14h00: Béatrice Picon Vallin(Directrice de recherches émérite – CNRS) : Approche des archives d'une troupe et d'une œuvre :les archives du Théâtre du Soleil14h20: David Tuaillon(Docteur en arts du spectacle – Université Bordeaux 3) : La rançon de l’éphémère: que reste-t-il de la création des Pièces de guerre 15 ans après? Quelles mémoires? Quelles archives?14h40: Discussion15h00: Pause15h30: Aline Venneman(Docteure en études germaniques et en arts du spectacle, PR agrégée – Lycée Lambert, Mulhouse) : La scène-archive. Quand le théâtre invente sa propre mémoire15h50: Isabelle Barberis (MCF en arts du spectacle – Université Paris Diderot), Emmanuelle Raynaut (performeuse): De l' archivematérielle à l'archivesubliminale : liminarités du document dans la recherche-création d'EmmanuelleRaynaut16h10: Discussion16h30: Synthèse et conclusion17h00: Fin

Le cinéma politique italien d'aujourd'hui

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« Le cinéma politique italien d'aujourd'hui »Colloque international15-16 OCTOBRE 2015MRSH UNIVERSIT É DE CAEN BASSE-NORMANDIELe laboratoire ERLIS (Equipe de Recherche sur les Littératures, les Imaginaires et les Sociétés) -EA 4254 de l'Université de Caen Basse-Normandie organise un colloque international intitulé: « Le cinéma politique italien d'aujourd'hui », qui se déroulera à Caen le 15 et 16 octobre 2015 . Ce colloque s'inscrit dans une série de rencontres qu’ERLIS consacre depuis plusieurs années aux rapports entre les intellectuels et le pouvoir.Depuis ses origines, le cinéma italien a eu un rôle déterminant dans la vie politique et sociale du pays.Dans les années 1960, Francesco Rosi avec Salvatore Giuliano puis Le mani sulla città ouvre le chemin au cinéma politique italien, faisant apparaître sur les écrans des films comme Pugni in Tasca di Marco Bellocchio, Prima della rivoluzione de Bernardo Bertolucci, L'Udienza de Marco Ferreri, La decima vittima et Todo modo d’Elio Petri, San Michele aveva un gallo et I sovversivi des frères Taviani, Il caso Mattei de Francesco Rosi. Ces films, comme tant d'autres de cette période, sont des œuvres conscientes de leur époque, capables de contextualiser, critiquer et interpréter leur univers politique... et même d'anticiper de futurs événements.Palombella Rossa de Nanni Moretti et Il caso Moro de Giuseppe Ferrara, tournés dans les années 1980, naissent de la crise idéologique de la gauche italienne et de la crise de l'industrie cinématographique. Le nouveau mode de production des films entraîne une conception mercantile du cinéma, qui inaugure la crise du cinéma européen, lequel s'interrogera sur le niveau e sur la définition d'identité culturelle des nouveaux films.À partir des années 1990, l'histoire du cinéma engagé italien a connu différentes phases. La première, plus intimiste et minimaliste, a mis en évidence la frustration de la classe moyenne, liée au souvenir brisé d'une jeunesse mythique, héroïque, et désormais perdue. Dans une deuxième phase est née à nouveau la nécessité de documenter clairement des faits de société, par des histoires vraies et dénonciatrices, comme dans les films I cento passi de Marco Tullio Giordana et Fortapàsc de Marco Risi. Mais le début du nouveau millénaire se caractérise aussi par des partis pris idéologiques, tels que Buongiorno, notte de Marco Bellocchio, capable de mettre en scène une nouvelle image d'Aldo Moro, Il Caimano de Nanni Moretti, qui met en scène trois figures de Berlusconi, et s'achève sur la victoire sombre du nouveau dirigeant italien, enfin Diaz de Daniele Vicari, un film militant qui essaye de reconstruire à travers plusieurs angles le massacre du G8 de Gênes. Mais le pouvoir politique a aussi été représenté de façon ironique et sarcastique, devenant presque une allégorie de la folie dans des films comme Viva l'Italia de Massimiliano Bruno et Viva la libertà de Roberto Andò. Dans les dix dernières années, la société italienne a été mise à nu par des réalisateurs comme Paolo Virzì, qui dans son long-métrage Caterina va in città enquête sur les jeunes et les influences politiques qui peuvent se révéler nuisibles. Dans son autre film, Il Capitale umano , le rôle marginal de la culture est opposé au monde brutal de la finance. Et que dire de Pasolini d'Abel Ferrara et de La Trattativa de Sabina Guzzanti, présentés tous deux à la dernière édition du Festival de Venise?Axes de réflexions: L’objectif de notre colloque est de réunir des spécialistes du cinéma et de la civilisation de l'Italie contemporaine pour réfléchir à la spécificité du cinéma politique italien d’ aujourd’hui, et répondreà un certain nombre de questions regroupées en trois axes de réflexion qui nous semblent pertinents :1. Qu'est-ce que le "cinéma engagé"? Est-ce un cinéma qui a une forte orientation idéologique? Est-ce un cinéma capable de raconter la complexité de la vie politique? Le cinéma d' aujourd'hui arrive-t-il à interpréter la situation politique du Bel Paese ? Pouvons-nous parler d'un renouvellement du cinéma engagé italien au cours des vingt dernières années? Comment le cinéma italien a-t-il traité l'époque du berlusconisme? Quels sont les environnements sociaux qui sont mis en scène?2. Quel est le rôle du réalisateur? Comment le pouvoir politique est-il représenté? Quels genres cinématographiques utilisent les réalisateurs engagés? Quel rapport les cinéastes maintiennent avec le pouvoir politique? Quel est le rapport des acteurs avec le cinéma engagé? Q uels sont actuellement les cinéastes qui font vivre le cinéma comme instrument de dénonciation et de critique de la société contemporaine? Existe-il des entraves financières, de distribution ou autres qui limitent la liberté d'expression?3. Que cherche à provoquer le cinéma engagé chez le spectateur? Une réaction émotionnelle? Ou un effet de distanciation? Dans leurs choix formels, les réalisateurs laissent-ils une liberté d'interprétation aux spectateurs? Peut-on ressentir dans la société les impacts provoqués par certains films? Quelle image véhiculent-ils de l'Italie et de sa culture politique?Les propositions de communication comprenant une adhésion de principe et un titre provisoire, devront être transmises par e-mail aux membres du Comité d’organisation, au plus tard, pour le 25 octobre 2014 . Une présentation de 500-600 mots, ainsi qu’un CV d'une page maximum devront être envoyées par e-mail aux membres du Comité d’organisation, au plus tard pour le 15 janvier 2015. La participation au colloque comportera des droits d'inscription: le colloque prendra en charge les frais de séjour des intervenants. Les doctorants et les jeunes chercheurs sont les bienvenus. Les langues du colloque sont le français et l’italien. Les communications seront publiées dans la revue italianiste Transalpina.COMITE D’ORGANISATION :Mariella COLIN ( mariella.colin@unicaen.fr )Juan Carlos D’AMICO ( juan-carlos.damico @unicaen.fr ) Rossella GIARDULLO ( rossello.giardullo@unicaen.fr , rossella.giardullo@gmail.com )

Performing History in Early Modern France

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Call for PapersPerforming History in Early Modern FranceA seminar of the American Comparative Literature Association conference This seminar investigates how literature contributes to our understanding of early modern France as a historical period. Departing from the conviction that literature does more than merely register and reflect historical events, we explore how literatures of the sixteenth, seventeenth, and eighteenth centuries complicate historical records and create their own histories. Bringing together scholars whose research addresses a range of genres and sites of expression, this seminar seeks to foster methodological conversation and debate. Our key questions include: How do literary texts “perform” historically. In other words, what do these texts preserve or transfer that might otherwise be lost? What kinds of archives do literary texts constitute? How might these archives inform perceptions of the early modern as such? We welcome proposals that engage with genres such as theater or the novel, as well as genres less often read for their literarity, such as political pamphlets or sermons. Participants are invited to consider how literature takes up concepts that have long shaped historical accounts of the early modern, from absolutism to libertinage. Participants might also explore how literary texts and archives imagine forms of change and continuity. We welcome paper proposals of 250 words (max) to be submitted by Friday, October 10 th via the ACLA website. Please use the following link:http://acla.org/performing-history-early-modern-franceKeywords: Literature, history, historiography, performance, archives, early modern France, sixteenth-century, seventeenth-century, eighteenth-centuryOrganizers:Anna Rosensweig, University of Southern California ( rosenswe@usc.edu )Joy Palacios, Simon Fraser University ( Joy_palacios@sfu.ca )

Formes et rituels de la civilité épistolaire (XVI e - XVIII e siècles)

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Colloque international sous l’égide de l’équipe RARE-Rhétorique de l’Antiquité à la RévolutionJeudi 9 octobre . Amphithéâtre de la MSH-AlpesLa tradition épistolographique9h30. Accueil des participants9h45. Introduction par Cécile Lignereux (Maître de Conférences à l’Université Stendhal-Grenoble3)10h. Conférence inaugurale par Francis Goyet (Professeur à l’Université Stendhal-Grenoble 3): «Le problème de l’épistolaire à partir de la rhétorique de Melchior Junius (1545-1604): à la fois latine et européenne, antique et contemporaine»10h45-11h. DiscussionPrésidence de séance: Claude La Charité11h15. Luc Vaillancourt (Professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi): «Tensions, confusions et mutations dans l’épistolographie française du XVI e siècle»11h45. Sybille Grosse (Professeur à l’Université de Heidelberg): «Le discours normatif dans les Secrétaires du XVII e siècle»12h15-12h30. DiscussionPrésidence de séance: Francis Goyet14h. Claude La Charité (Professeur à l’Université du Québec à Rimouski): «L’art de l’adresse à autrui dans les traités épistolaires humanistes: du bon usage de l’épithète d’Erasme à Juste-Lipse»14h30. Cristina Panzera (Maître de Conférences à l’Université Bordeaux-Montaigne): «Les traductions clandestines du modus epistolandi de Francesco Negro en Europe (1521-1588)»15h. Claudie Martin-Ulrich (Maître de Conférences à l’Université de Pau): «Conventions et bienséances du discours consolatoire»15h30-15h45. DiscussionPrésidence de séance: Sybille Grosse16h. Viviane Mellinghoff-Bourgerie (Professeur des universités émérite, Ruhr-Universität Bochum): «Théorie et pratique de la civilité épistolaire, du Secrettaire de Gabriel Chappuys (1588) aux Secretaires de Puget de la Serre (1623-1648)»16h30. Jean-Yves Vialleton (Maître de Conférences à l’Université Stendhal-Grenoble3): «Le titre des lettres dans quelques recueils français du XVII e siècle: taxinomie populaire ou taxinomie savante?»17h-17h15. DiscussionVendredi 10 octobre. Amphithéâtre de la MSH-AlpesCivilités épistolaires en contexte fictionnel9h30. Accueil des participantsPrésidence de séance: Luc Vaillancourt9h45. Aurore Schoenecker (PRAG à l’Université Paris3-Sorbonne Nouvelle): « Pour servir d’exemple à ceux qui désirent apprendre à bien écrire missives : les lettres du Trésor d’ Amadis de Gaule »10h15. Stéphane Macé (Professeur à l’Université Stendhal-Grenoble 3): «Civilités pastorales. Les lettres dans l’ Astrée d’Honoré d’Urfé»10h45-11h. DiscussionPrésidence de séance: Stéphane Macé11h15. Christine Noille (Professeur à l’Université Stendhal-Grenoble 3): «Les genres de discours à l’épreuve des lettres de fiction»11h45. Sabine Schwarze (Professeur à l’Université d’Augsburg): «Entre roman et mémoire scientifique: la forme épistolaire dans sa plurifonctionnalité au XVIII esiècle»12h15-12h30. DiscussionDes protocoles théoriques à leur mise en pratiquePrésidence de séance: Christine Noille14h. Pauline Dorio (Contrat doctoral à l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle): «L’excuse dans les épîtres en vers de la première moitié du XVI e siècle»14h30. Ellen Delvallée (Contrat doctoral à l’Université Stendhal-Grenoble 3): «Les épîtres de requête de Clément Marot»15h. Sandrine de Raguenel (Chercheur associé à l’Université de Strasbourg): «L’action de grâces dans les lettres de Paul Volz à Beatus Rhenanus»15h30-15h45. DiscussionPrésidence de séance: Viviane Mellinghoff-Bourgerie16h. Marianne Charrier-Vozel (Maître de Conférences à l’Université Rennes1): «Les lettres du premier jour de l’an: des manuels épistolaires à la correspondance de Mme du Deffand»16h30. Nadège Sougy (Professeure Assistante à l’Université de Neuchâtel) et Arnaud Bartoloméi (Maître de conférences à l’Université de Nice-Sophia Antipolis): «Les codes épistolaires de l’entrée en relation marchande dans la seconde moitié du XVIII e siècle»17h-17h15. DiscussionSamedi 11 octobre. Salle Jacques Cartier de la Maison des langues et des culturesInnovations et subversions 9h30. Accueil des participantsPrésidence de séance: Michel Termolle9h45. Sophie Rollin (PRAG à l’Université de Nice-Sophia Antipolis): «Les lettres de remerciement de Vincent Voiture»10h15. Cécile Tardy (PRAG à l’IUT de Poitiers): «L’échange de louanges dans les Entretiens de M. de Voiture et de M. Costar : convenance ou connivence?»10h45. Nathalie Freidel (Professeur à Wilfrid Laurier University): «La raillerie dans les lettres de Mme de Sévigné: les conseils économiques aux Grignan»11h15. DiscussionPrésidence de séance: Sabine Schwarze11h45. Michel Termolle (Professeur émérite à la Haute École de Hainaut-Condorcet): «Jean-Jacques Rousseau et les civilités épistolaires»12h15. Bénédicte Peslier-Peralez (Doctorante à l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle):«L’accusation et ses détours intertextuels dans les lettres féminines du XVIII e siècle»12h45-13h. Discussion et conclusion.

"L'art de la conciliation", Cahiers du GADGES n° 11

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Référence bibliographique : "L'art de la conciliation, Cahiers du GADGES n° 11, Textes réunis par Sylvain Cornic et Pierre Servet, Genève, Droz, 2013, 250 p., Droz, 2014. EAN13 : 9782364420380.Après la polémique, cette nouvelle livraison des Cahiers du GADGES se tourne vers la conciliation, rencontrée naturellement dans le cadre de la réflexion précédente comme dynamique de l’équilibre des contraires. Les treize contributions présentées ici, qui ont jalonné et nourri deux années de recherche en séminaire, mettent au jour les facettes et les évolutions d’une notion plus complexe que l’image floue d’attitude psychologique et morale à laquelle on la réduit trop souvent. L’analyse de la conciliation, conçue d’abord comme un discours codifié, par les rhétoriciens montre bien le rôle de ce qui est à la fois une forme et un élément de stratégie, qu’on se place dans le contexte politique d’une guerre civile ou dans le cadre des controverses religieuses. Elle peut alors être dénoncée comme une manipulation, et comme un masque ambigu qui rapproche en même temps qu’il tente d’exclure ou de convertir. Elle est aussi un détour nécessaire pour approcher un auditoiresans le heurter par une attitude moralisante : travail de la dispositio chez Montaigne, alliance de l’ amplificatio et de l’ attenuatio dans la consolation, écriture de la douceur maternelle chez M me de Sévigné. Cette notion-clé de la morale du classicisme ressortit aussi à une esthétique soucieuse d’équilibre et d’harmonie, en particulier dans la tension entre la culture ancienne et le goût du temps, déjà sensible dans le traitement de l’héritage ésopique au XVI e siècle. La conciliation possède donc une dimension proprement poétique qui se fait jour dans les jeux de l’écriture (euphémisme, amplificatio / attenuatio , contamination du narratif et du dramatique, conjonction de l’héroïque et du galant, du laconisme et de la gaité pour la fable), et surtout dans le travail des genres, qui se retrouve au cœur de la problématique. Les stratégies d’adaptation au public, à l’œuvre en particulier dans le dialogue, la fable, le conte, prennent chez Voltaire la dimension d’une véritable «diplomatie de l’esprit» au service d’une action. La complexité des conceptions et des pratiques de la conciliation, reflétée dans ses aspects lexicographiques et sémantiques, la fait apparaître comme résolution mais aussi comme instrument du polémique. C’est sans doute dans cette conscience fort ancienne de ses pouvoirs que prend racine la pragmatique moderne de la communication .Table des matièresSylvain Cornic, Pierre Servet: Introduction, p. 5.Antoine Biscéré: Splendeurs et misères de la conciliation: l’appropriation néolatine de l’héritage ésopique, p. 15.Mathieu de La Gorce: Le conciliateur et le conciliant. Rejet et imitation du discours de conciliation dans la polémique protestante des années 1535-1565, p. 41.Déborah Knop: La conciliatio , entre exorde et digression: Montaigne, Essais , II, 25, «De ne contrefaire le malade», p. 75.Francis Goyet: Le discours de (re)conciliatio (Junius, 1598): enjeux politiques d’une analyse rhétorique, p. 91.Natacha Salliot: Divergences confessionnelles et tentatives de conciliation en France (XVI e-XVII e siècles). L’exemple du dialogue Le Pacifique… de 1590, p. 113.Stéphane Macé: L’ amplificatio , l’ attenuatio et l’exercice de la conciliation: l’exemple des lettres et poèmes de consolation du premier XVII e siècle, p. 125.Patrick Dandrey: Le classicisme conciliateur. L’exemple de La Fontaine, p. 139.Aurélia Gaillard: La fable (ou fiction fabuleuse) aux XVII e et XVIII e siècles entre allégorie et analogie: une écriture du détour ou de la conciliation? p. 155.Cécile Lignereux: La douceur comme stratégie de conciliation épistolaire, p. 173.Stéphanie Bernier-Thomas: Aspects de la conciliation dans le conte en vers au XVII e siècle, p. 189.Sylvain Menant: Voltaire, une écriture de la conciliation?, p. 205.Audrey Guitton: La «voix secrète des sens» ou le tableau tahitien du Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot, p. 213.Sylvianne Remi-Giraud: Approche lexicographique, sémantique et diachronique de la concilier et conciliation , p. 229.

Finir le Moyen Âge.

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Appel à contributions sur «Finir le Moyen Âge» pour les séminaire du groupe Questes des 14 novembre 2014, 12 décembre 2014 et 9 janvier 2015.Ce thème est inspiré par les réflexions formulées par Jacques le Goff dans son dernier ouvrage: Faut-il vraiment découper l’Histoire en tranches ? C’est ici la fin du Moyen Âge qui retient notre attention. De 1453 à 1517 et même plus largement jusqu’au milieu du XVIIIe siècle domine l’impression d’un Moyen Âge qui n’en finirait pas de s’achever, d’un «long Moyen Âge». Plus que la question de la chronologie, c’est celle des acteurs que nous aimerions poser ici. Qui finit le Moyen Âge? Ceux qui l’ont vécu? Ceux qui l’écrivent ? Ceux qui l’étudient? L’enjeu est donc de traiter du passage d’une période à l’autre, et plus particulièrement de la fin d’une période. Pour ce faire, il s’agit de s’intéresser à la perception du changement par les contemporains et au choix du moment par le médiéviste, défini comme celui qui traite des sources et des vestiges du Moyen Âge (archéologue, philosophe, littéraire, historien de l’art ou des sciences). C’est justement parce que de profondes continuités existent avec les siècles suivants que l’on souhaite poser ici la question de fins plurielles. En particulier, les enjeux de la «fin du Moyen Âge» sont-ils les mêmes d’une discipline à une autre? Les travaux sur des acteurs et des échelles variées seraient donc bienvenus.Trois axes de recherche se dégagent:- Un premier axe concerne les mutations de structures sur lesquelles s’appuie généralement le médiéviste pour dégager de grandes tendances, que celles-ci soient politiques, religieuses, sociales ou stylistiques. Sans se restreindre ici au XVe siècle, il s’agirait de revenir sur ces flexions de l’histoire et de proposer d’autres moments de coupure qui pourraient faire sens dans les siècles précédents. S’interroger sur la notion de «fin du Moyen Âge» implique de confronter les situations dans des espacesgéographiques et des champs différents : le Moyen Âge finit-il au même moment dans tous les pays? Dans les villes et les campagnes? Pour les riches et les pauvres? Pour les laïcs et les clercs? Pour les femmes et les hommes? Notamment, comment sa fin se marque-t-elle pour les classes sociales les moins aisées, ou plus largement pour les populations qui sont restées longtemps en marge du travail des historiens? Il s’agit de proposer des fins multiples en considérant l’ensemble des contemporains et des domaines d’étude pour interroger la définition même de Moyen Âge.- Le deuxième axe s’intéresse plutôt à la perception de ces grandes tendances par leurs contemporains. La fin du XVe siècle a-t-elle été marquée par une impression de mutation ou de transformation? Quels ont été les échos immédiats et réels des évènements qui servent fréquemment de bornes chronologiques stables? Dans quelle mesure les études littéraires et artistiques peuvent-elles éclairer ces mouvements larges ou au contraire mettre en valeur des spécificités? On pourra s’interroger sur le vécu des évènements à court et à moyen terme, en croisant les apports de l’histoire des mentalités avec des problématiques et des études de cas précises venues d’autres disciplines.- Enfin, le troisième axe porte sur le rôle et les possibilités du médiéviste. Déterminant un sens particulier qui privilégie certaines tendances ou certains aspects, façonné par des siècles d’historiographie, le médiéviste a non seulement le pouvoir de finir le Moyen Âge selon son objet d’étude mais aussi de le réactiver sans cesse, et de proposer ainsi de nouvelles clés de lectures pour l’analyse du monde contemporain. Puisque «L’Histoire, c’est comprendre» selon Marc Bloch, l’enjeu est, dans un monde en pleine mutation, sous l’effet de la mondialisation, des nouvelles technologies et des changements sociétaux, de réfléchir à ce que représente, aujourd’hui, le Moyen Âge. Face à une vraie demande sociale, comment, en se nourrissant de l’engouement pour les mondes imaginaires qui s’en inspirent ouvertement ou de la recherche d’une identité propre et localisée, le Moyen Âge ne finit jamais?La problématique se prête donc à différentes approches, de l’histoire à la philosophie, de l’histoire de l’art à la littérature. Il s’agira d’étudier à la fois les fins plurielles dans les textes littéraires, les œuvres d’art, les réflexions politiques, juridiques ou historiques, les archives, les traités moraux et spirituels, ainsi que la manière dont le Moyen Âge prend fin d’une façon plus concrète. Les jeunes chercheurs (masters, doctorants, jeunes docteurs) de toutes les disciplines sont donc les bienvenus, et peuvent envoyer leurs propositions d’intervention à Annabelle Marin ( annabel.marin@orange.fr ) et Pauline Guéna ( paulineguena@hotmail.fr ). Après acceptation par le comité de lecture, les interventions pourront faire l’objet d’une publication dans le bulletin de Questes, publié en papier et sur Revue.org. Il est également possible de soumettre en français et en anglais des contributions ayant vocation à être directement publiées, tels que des interviews, des états de la recherche ou comptes-rendus d’exposition et de colloque.Questes est l’association des doctorants médiévistes de Paris IV ( http://questes.hypotheses.org/ ) Les séances ont lieu une fois par mois, le vendredi de 18h à 20h, à la Maison de la Recherche de la Sorbonne (28 rue Serpente, 75005), en salle D040.Annabelle Marin et Pauline Guéna.

Figures du traducteur/de la traductrice.

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Pour son deuxième numéro (juin 2015), la revue Convergences francophones (ISSN 2291-7012) recherche des articles portant sur le thème suivant: Figures du traducteur/de la traductrice.Il s’agira d’interroger dans une perspective diachronique les représentations du traducteur/ de la traductrice émanant au niveau social mais aussi personnel ainsi queleurs conséquences: comment le traducteur/la traductrice et son activité sont-ils perçus? Comment se perçoit-il lui-même? Comment la propre perception du traducteur joue-t-elle sur la traduction? Qu’en est-il de l’autotraduction où la séparation traducteur/auteur est plus que jamais remise en question? Quels peuvent être les effets d’un discours social ou épitextuel sur le traducteur et son activité?Domaines envisagés: traduction littéraire, traduction audiovisuelle, traduction technique, autotraductionLes propositions ne devront pas dépasser 300 mots et doivent être envoyées à Antoine Eche ( aeche@mtroyal.ca ) et Justine Huet ( jhuet@mtroyal.ca ). Leurs auteurs enverront également une brève notice bio-bibliographique. Date limite de soumission des propositions: 24 octobre 2014Notification des propositions retenues: 14 novembre 2014Date limite de soumission des articles retenus: 30 janvier 2015Les articles soumis seront ensuite évalués par deux membres du comité de lecture ou spécialistes sollicités pour l’occasion. Convergences francophones ( http://mrujs.mtroyal.ca/index.php/cf/index ) est une revue semestrielle, pluridisciplinaire, en libre accès.

Entrer en guerre

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Jeudi 20 novembreAmphithéâtre Buffon9h Accueil9h30 Ouverture par Jean-Jacques BeckerRituels 1Président de séance: Jean-François Cottier10hEmmanuelle Valette (Université Paris 7): «Écoute Jupiter; écoutez habitants des frontières…» Rituels et discours d’entrée en guerre dans la Rome républicaine10h30Florence Alazard (Université de Tours): «Je vous notifie la guerre mortelle» : la déclaration de guerre à Venise en 1509, entre cérémonie, rituel et récit chevaleresqueQuestionsPauseRituels 2Présidente de séance: Florence Lotterie11h30 Hugues Marquis (ESPE de Poitiers): Solennité de l’entrée en guerre : les cérémonies patriotiques et la déclaration de guerre de 179212h Anne Rolland (Université catholique de l’Ouest): Entrer en guerre pendant la Révolution française – Vendée, mars 1793 et janvier 1794QuestionsPauseQuestions d’éthiquePrésidente de séance: Jacqueline Nacache14h Stéphanie Aubert (Université Lyon 3): L’entrée en guerre: l’échec du droit14h30 Sylvain Louet (Université de Marne-la-Vallée): Trois regards filmiques européens sur l’été 1914 : une mise en question de la concorde civile et de la revendication de justice15h Gaspard Delon (Université Paris 7): Avant le combat, forger les hommes (Hollywood, Première Guerre mondiale/guerre du Vietnam)QuestionsPauseLa guerre de la pressePrésidente de séance:Sophie Lucet16h00 Alice Faroche (Université de Nanterre): L’entrée en guerre à travers les journaux de tranchées16h30 Vincent Gogibu (Université de Versailles Saint-Quentin): Remy de Gourmont dans la tourmente17h00 Severiano Rojo-Hernandez (Université d’Aix-Marseille): Mécanismes de socialisation de l’entrée en guerre, la presse basque antifasciste et la guerre d’Espagne (1936-1939)QuestionsVendredi 21 novembreSalle Pierre-AlbouyRepenser, reconfigurerPrésident de séance: Stéphane Audoin-Rouzeau9h30 Christian Amalvi (Université de Montpellier 3): La place de l'année 1914 dans les manuels scolaires de l'enseignement secondaire français de 1964 au début du XXI e siècle10h Véronique Elefteriou-Perrin (Université Paris 7): «The Yanks are coming» : le monde du film et l’entrée de l’Amérique dans la Grande Guerre10h30Catherine Thewissen (Université catholique de Louvain): «Au confluent de rêves»: 1914 dans la fiction de guerre irlandaiseQuestionsPauseImaginaires 1: sensibilitésPrésidente de séance: Paule Petitier13h30 Carine Trevisan (Université Paris 7): 1914, l’appel de l’abîme14h00 Galit Haddad (EHESS): Entrer en guerre : imaginer son baptême du feu…14h30 Alain Parrau (Paris): Face à l’Exode : Irène Némirovsky, Marc Bloch, Léon WerthQuestionsPausePrésidente de séance: Odile Roynette15h30 Marco Mondini (ISIG-FBK, Université de Padoue): Entrer en guerre / entrer dans la vie adulte. La mobilisation de l’imaginaire en Italie et la «génération 1915»16h00 Martin Kaltenecker (Université Paris 7): 1914/1940, essai de phonosphère comparée16h30 Philippe Marcerou (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne): La trilogie de Paul Raynal : de l'engagement au pacifismeQuestionsSamedi 22 novembreAmphithéâtre BuffonImaginaires 2: résonancesPrésident de séance: Yannick Seité9h30 David Mastin (Université de Nanterre): « J’espère n’avoir tué personne» : l’entrée en guerre des élèves du Conservatoire national de musique dans une «Grande guerre» (août 1914- début 1916)10hKarine Le Bail (CNRS/EHESS): La musique au fusil : le Courrier de l’ON, journal collectif de guerreQuestionsPause Présidente de séance: Claude Millet11h Hélène Baty-Delalande (Université Paris 7): Quelques figures romanesques de l’entrée en guerre11h30Aline Jaulin (Université Paris 7): Le corps en guerre de Latifa LaâbissiQuestionsPauseSingularitésPrésidente de séance: Maria Manca14h Irina Durnea (Université de Bordeaux 3): L’entrée en guerre vue par les femmes14h30 Manon Pignot (Université de Picardie/IUF): Entrer en guerre, sortir de l’enfance? Les «ado-combattants» de la Grande Guerre15h Claire Tran Thi Liên (Université Paris 7): Nguyên Xuan Mai, Itinéraire d’un médecin indochinois engagé pendant la Première Guerre mondialeQuestions

W.J.T. Mitchell, Que veulent les images ? Une critique de la culture visuelle

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//www.fabula.org/actualites/documents/64697.jpgQue veulent les images ? – Une critique de la culture visuelleW. J. T. MitchellLes Presses du Réel,Avant-propos de Maxime Boidy et Stéphane Roth.Traduit de l'anglais (américain) par Maxime Boidy, Nicolas Cilins et Stéphane Roth (titre original : What do Pictures Want? The Lives and Loves of Images, University of Chicago Press, 2005).paru en septembre 2014édition française15 x 21 cm (broché)384 pages (ill. coul. et n&b)36.00 €ISBN : 978-2-84066-364-5EAN : 9782840663645Une analyse novatrice de notre rapport à l'image, par-delà les frontières disciplinaires, qui marque l'aboutissement du mouvement théorique des visual studies dont W.J.T. Mitchell a été l'un des principaux initiateurs aux Etats-Unis.Pourquoi avons-nous des réactions aussi viscérales face aux images ? Pourquoi leur conférons-nous un tel pouvoir ? Pourquoi faisons-nous comme si les images étaient vivantes, susceptibles de nous séduire, de nous agir d'une certaine manière et parfois même de nous égarer ?Pour W.J.T. Mitchell, l'une des figures majeures des visual studies aux États-Unis, il s'agit de comprendre que les images ne sont pas que des objets inertes charriant des significations, mais bien des êtres animés par des désirs, des besoins et des revendications. Brassant tour à tour les arts plastiques, la littérature et les médias de masse, Que veulent les images ? ouvre l'analyse visuelle aux icônes byzantines et aux films cyberpunk, aux stéréotypes raciaux et aux monuments publics, aux idoles anciennes et aux clones modernes, aux images blessantes et aux objets trouvés, à la photographie américaine et aux peintures aborigènes.En s'intéressant à la brebis clonée Dolly – qui réalise le rêve ancestral de créer une image vivante – ou à la destruction du World Trace Center le 11 septembre 2001, qui marque le retour d'une forme virulente d'iconoclasme dans le champ politique, W.J.T. Mitchell théorise le statut des images à l'ère de la reproductibilité biocybernétique, qui est désormais la nôtre. Ce faisant, il trace des perspectives radicalement nouvelles pour la tradition ancienne de l'iconologie.W.J.T. Mitchell (né en 1942) est professeur de littérature et d'histoire de l'art à l'université de Chicago. Auteur de nombreux ouvrages traduit en plusieurs langues, il dirige également la célèbre revue américaine Critical Inquiry. En français, les ouvrages suivants sont déjà parus : Iconologie. Image, texte, idéologie (2009) et Cloning Terror (2011).Lire un extrait sur le site de l'éditeur…* * *On peut lire sur le site nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:"D'où vient la volonté des images?", par C. Ruby.

L’émergence d’une nouvelle sociabilité: invariants et rupture / The Emergence of a New Sociability in Britain: Continuity and Change (séminaire, séance 1)

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L’émergence d’une nouvelle sociabilité: invariants et ruptureThe Emergence of a New Sociability in Britain: Continuity and Change (séminaire, séance 1)Dans le cadre du projet international «History and Dictionary of Sociability in Britain (1660-1832) », séance introductive organisée par HCTI (UBO Brest) et PLEIADE (Université Paris 13):Jeudi 9 octobre2014 - SÉMINAIRE (UBO Brest) 14h-17h"L’émergence d’une nouvelle sociabilité: invariants et rupture" /"The Emergence of a New Sociability in Britain: Continuity and Change"-Géraldine LEPAN (Philosophie, Toulouse II-Le Mirail)"Dé­finitions, glissements de sens, remises en question"-Geoff­rey WILLIAMS (Sciences du langage, UBS Lorient)" Les humanités numériques, les nouveaux dictionnaires et la conceptualisation de la sociabilité"-Ioana GALLERON (Lettres modernes, UBS Lorient)DiscutanteLa séance est ouverte à tous.UFR Lettres Et Sciences Humaines (Faculté Victor Ségalen) - Salle C20420 Rue Duquesne29200 BRESTContacts:Valérie Capdeville: capdeville@iutv.univ-paris13.frAnnick Cossic: annick.cossic@univ-brest.frAlain Kerhervé: alain.kerherve@univ-brest.fr

Littérature , n° 175, 2014 :"Artifices de mémoire"

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//www.fabula.org/actualites/documents/64698.jpgLittérature , n° 175, 2014 :"Artifices de mémoire"Armand Colin, 2014.ISSN 0047-4800126p.Prix 18EUR.SommairePage 3 à 5Guillaume PerrierAvant-proposPage 6 à 22Valérie FasseurLa mémoire volontaire de l'écrivain médiéval: aspects et enjeux de la remembrancePage 23 à 35Florence DumoraMétaphorologie de la mémoire classiquePage 36 à 47Paule Petitier«Mon âme de papier»: Michelet et ses archivesPage 48 à 60Christophe PradeauTaquin le SuperbePage 61 à 75Luc FraisseProust et la philosophie de la volontéPage 76 à 84Jean-François ChevrierMémoire, délire et jugement, ou Proust juge de MarcelPage 85 à 95Dana MacFarlaneLa persistance de la mémoire: angoisse culturelle à l'âge photographiquePage 96 à 105Claude MouchardLa mémoire de quelqu'un d'autre, quatre ou cinq momentsRéflexion critiquePage 106 à 122Bei HuangHenri Michaux et l'aventure du geste

Corps mouvant, corps en mouvement : Danse et animation

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Journée d’études "PRAXIS ET ESTHÉTIQUE DES ARTS"Organisé par Aurore Heidelberger et Marie Garré Nicoara«Corps mouvant, corps en mouvement : Danse et animation»20 février 2015,Université d'Artois, EA 4028 Textes et CulturesAPPEL A CONTRIBUTIONCette journée d'étude, organisée dans le cadre d’un partenariat avec le Louvre Lens – La Scène, s'inscrit dans la continuité d'autres manifestations organisées par l'équipe d'accueil Textes et Cultures EA 4028 de l'Université d'Artois, notamment le colloque organisé en mars 2010 consacré à la question du corps marionnettique («Corps vivant, corps marionnettique: enjeux d'une interaction» [2] ), le colloque «Corps, prothèse, et bio-objet» organisé en novembre 2011 [3] et les deux journées d’étude «Voix marionnettiques dans les arts plastiques, scéniques et visuels» [4] et «Voix marionnettiques: entre tradition et modernité» [5] organisées en 2012.Il s’agira de questionner le mouvement quand il est assumé à la fois par un corps vivant et un objet, un matériau, une marionnette et ce que ça produit sur la notion de corps. Qu’est-ce que la danse fait à la marionnette? Qu’est-ce que la marionnette fait à la danse?Heinrich von Kleist a érigé la marionnetteà fils en modèle pour le danseur. De Schlemmer à Decouflé en passant par Nikolaïs, la danse oscille entre exaltation du vivant et désincarnation de la figure humaine. A l’heure des créations transdisciplinaires, nous souhaitons explorer les formes intermédiaires, hybrides, les points de rencontre entre danse et marionnette. Il pourra s’agir de créations qui articulent danse et marionnette [6] , danse et objet, danse et matière [7] .Les propositions pourront s'inscrire dans trois pistes -non exhaustives- d'exploration de cette question:Le corps artificiel et son influence sur le mouvement: transformation, augmentation du geste…Animation et réification du corps vivantMarionnettisation, mouvement contraint, et manipulation.Piste 1 : Comment le corps artificiel influence-t-il, transforme-t-il, augmente-t-il le mouvement? Comment ouvre-t-il de nouveaux possibles à la danse?Il s’agira d’explorer les potentialités de mouvement induites par la prothèse, l’objet, le costume (le costume-objet ou le costume-machine). Comment, en perturbant l’architecture du corps, ces éléments ajoutés influencent-ils le mouvement? Est-ce que ces objets greffés entravent ou libèrent les mouvements, comme chez Duda Paiva [8] , notamment? Comment envisager les formes où le pantin ou la marionnette démultiplient le mouvement du danseur?Dans les spectacles qui mettent en scène des formes de «gémellités angoissantes» [9] , la souplesse de l’humain se confronte à la rigidité de la matière, ses limites physiques pouvant être repoussées par les capacités d’envol, de plasticité, de rythmicité de l’objet ou de la marionnette. Comment cette dialectique de la pesanteur et de l’envol se joue-t-elle dans le rapport à un corps vivant?Le duo marionnette / danseur conduit à une tension dans le mouvement qui se révèle sur le plan technique mais aussi dramatique. Qu’en est-il, dramatiquement parlant, lorsque c’est une marionnette, un second personnage, qui partage le mouvement? Il s’agit d’explorer la relation entre deux personnages, deux présences [10] .L’ajout de prothèses ou d’orthèses vient-il augmenter les potentialités motrices du corps dansant? Comment le danseur projette-t-il son mouvement grâce à ce corps augmenté? Chez Trisha Brown, les greffes de tissus sont conçues comme des extensions possibles du corps. Dans Set and Reset en collaboration avec le plasticien Raoul Rauschenberg, scénographie, corps et costumes ne font qu’un et étendent le mouvement au-delà des frontières physiques du corps de l’interprète.Ces protubérances matérielles soudées au corps peuvent en revanche représenter une entrave au mouvement, le contraindre et conduire le danseur à réinventer un vocabulaire gestuel dépendant de cette nouvelle corporalité hybride. Ainsi, l’orthèse est-elle conçue chez Marie Chouinard, ( Body Remix , 2005 ) comme un procédé de rigidification partielle du corps. La fluidité propre à la danse contemporaine se trouve ici contrariée par l’ajout de béquilles, qui modifie profondément la gestuelle du buste de l’interprète. Chez Steven Cohen [11] , le costume s’apparente à un carcan, qui bloque son utilisateur. En effet, celui-ci est obligé d’abandonner sa motricité aisée de danseur, ses mouvements sont dictés par le costume.Piste 2 : Animation et réification du corps vivant. Il s’agira d’examiner le trouble du corps instauré dans ces pratiques à la frontière entre danse et arts de l’animation, et les effets de présence qui en découlent. Comment, dans le dialogue entre corps et objet, se dessinent de nouveaux degrés de présence? Nous pourrons explorer les degrés d’animation et de réification du corps vivant (Dimitris Papaioannou [12] , Gisèle Vienne [13] , Xavier Leroy [14] …) dans les deux pratiques.Le morcellement du corps proposé par Xavier Leroy dans son solo Self Unfinished questionne le regard du spectateur. Les formes qui émergent sur scène sont méconnaissables. Le corps devient « monstre » pour reprendre l'interprétation proposée par Jérôme Bel [15] . Ici, c'est l'association du costume et de la gestuelle, qui créé le trouble et propulse le corps vers l’hybride.Comment fonctionne la réduction d’un danseur à une seule partie du corps (main, doigts: compagnie Käfig, Michèle Anne De Mey ( Kiss and cry )…)?Dans ses rapports privilégiés avec les arts plastiques la danse explorera d’autres potentialités gestuelles du corps, jouant avec la matière et la convocation d’objets issus du quotidien [16] .Qu’en est-il de la dimension corpographique, plus que chorégraphique, dans ces pratiques? Les pratiques du corps-casteletou du corps hybride (Théâtre du Mouvement, Gaia Teatro) proposent des corps marionnettiques miniatures qui influent sur la perception du corps vivant. Comment le spectateur éprouve-t-il ces corps autres?Comment, enfin, la prothèse ou l’hybridation proposent-ils des réinventions du corps vivant et de son appréhension de l’espace? La marionnettepropose une véritable illusionde lévitation chez IlkaSchönbein [17] . L’artiste greffe à son corpsune prothèse de membre inférieur à l’esthétique similaire au costume qu’elle porte. Manipulant la jambe factice et jouant de l’élévation de sa propre jambe, elle crée l’illusiond’une figure qui se détache lentement du sol et prend son envol. La marionnetteinstaure alors un véritable espacede suspension des corps.Piste 3: Marionnettisation, mouvement contraint, manipulation. Comment envisager les formes dans lesquelles le danseur est pris dans un environnement qui le manipule, décide de ses mouvements?Dans Transports exceptionnels [18] (compagnie Beau Geste), un danseur engage un dialogue chorégraphique avec une pelleteuse. La question de l’origine du mouvement se pose: si le mouvement est induit par la machine, est-ce déjà de la manipulation? Dans Körper [19] de Sasha Waltz, l’interprète se fait manipuler, son corps n’est actionné que par la pression du corps des autres danseurs.La manipulation d’un corps ou d’un objet induit-elle nécessairement un contact physique entre manipulé et manipulateur? La manipulation peut être réalisée à distance, notamment dans What the Body does not remember [20] de Wim Vandekeybus, où une danseuse exécute la partition pour table musicale de Thierry de Mey, à laquelle répondent et obéissent le corps de deux danseurs masculins posés au sol. La chorégraphie tout entière est dictée par la chorégraphie sonore et manuelle de la danseuse.L’espace dicte-t-il une gestuelle particulière au danseur? Dans Press [21] , Pierre Rigal enfermé dans une boîte réagit progressivement à la réduction de cet espace. La modification de l’espace ordonne une chorégraphie. La contrainte spatiale propulse le danseur dans une gestuelle marionnettique ou robotique. Le corps tente de s’adapter, de trouver des solutions à cet espace qui le presse petit à petit.Qu’en est-il du geste de manipulation et de sa portée chorégraphique? Dans les pratiques de manipulation à vue, ce n’est plus seulement la main qui manipule mais le corps entier. La gamme des postures et distances entre l’acteur et sa marionnetterendent visible le rapport qu’entretient celui qui parle à sa parole. L’acteur joue alors de ce double-corpsen l’organisant autour de tensions, de rapprochements, d’effets d’intimité, de distance, de miroir, de fusion. Surplomber une figurine, la porter à bout de bras, se poster en retrait derrière elle, autant de postures qui invitent le spectateurà entrer dans différentes narrations. Comment appréhender ce geste de manipulation dans l’économie globale du mouvement dans le spectacle?Qu’en est-il de la notation du mouvement en danse, en marionnette? Comment les interprètes expérimentent-ils les interactions corps vivant / matière, objet, marionnette dans le processus de création?Les propositions (une vingtaine de lignes maximum) doivent être envoyées à Marie Garré Nicoara et Aurore Heidelberger avant le 7 janvier 2015.Réponse aux auteurs: le 19 janvier 2015.Marie Garré Nicoara: marie.garrenicoara@yahoo.frAurore Heidelberger: aurore.heidel@gmail.com

Romantisme , n° 165 : Savoirs de jeunes filles

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//www.fabula.org/actualites/documents/64701.jpgRomantisme , n° 165 : Savoirs de jeunes fillesParis : Armand Colin, 3ème trimestre 2014.134 p.EAN 978220092908420,00 EURSommaire : Virginie A. Duzer, "Le fruit défendu" - p. 3-12Lise Schreier, "De l'art de civiliser les filles: idéologie domestique et politique coloniale dans le roman édifiant des débuts de la Troisième République" - p. 13-20Alexandra Delattre, "La pureté impossible. Le monde catholique face au roman honnête" - p. 21-30Sophie Pelletier, "De la jeune fille à la jeune femme, un passage impossible? L'exemple de Chérie " - p. 31-42Erika Wicki, "Ce que sentent les jeunes filles" - p. 43-53Andrea Oberhuber, "Cervelines ou Princesses de science ? Les entraves du savoir des jeunes héroïnes dans le roman de la Belle Époque " - p. 55-64Bibliographie sélective - p. 65-74VARIAMarie Parmentier, "Commerce et littérature. Les processus de légitimation dans Paris ou Le Livre des Cent-et-un " - p. 75-86Isabelle Guillaume, "Aventures de trois Russes et de trois Anglais dans l'Afrique australe . Les enjeux de la chasse chez Jules Verne" - p. 87-100Madeleine Guy, "Construction auto et intertextuelle du vocéro dans «Salomé» de Jules Laforgue" - p. 101-114Comptes rendus - p. 119-133

K. Jacoby, Des ombres à l'aube. Un massacre d'Apaches et la violence de l'histoire

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//www.fabula.org/actualites/documents/64705.gifDes ombres à l'aube - Un massacre d'Apaches et la violence de l'histoireKarl JacobyFrédéric Cotton (Traducteur)DATE DE PARUTION : 17/05/13 EDITEUR : Anacharsis COLLECTION : Essais ISBN : 978-2-914777-98-8 EAN : 9782914777988 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 405 pa.À l'aube du 30 avril 1871, dans le canyon d'Aravaipa en Arizona, une troupe d'Indiens Tohono O'odham, de Mexicains et d'Américains assassinait dans leur sommeil plus de cent quarante Apaches, en majorité des femmes et des enfants. Ce carnage, connu sous le nom de Massacre de Camp Grant, fit l'objet d'un procès, au terme duquel tous les accusés furent acquittés. Karl Jacoby interroge dans ce livre les raisons profondes de la violence dans l'Ouest américain et les ombres portées qu'elle projette encore aujourd'hui.En imprimant à son enquête - avec un authentique talent d'écrivain - la forme de quatre récits juxtaposés rapportant l'histoire originelle de chaque communauté impliquée, puis la mémoire que chacune d'entre elles a pu ou voulu garder de la tuerie, il fait surgir sous un jour cru la terrible réalité de ces mondes frontaliers, ou borderlands. Mais dans le même temps, précisément grâce à ce procédé narratif inédit, il propose une vigoureuse réflexion sur les rapprochements provoqués par les actes génocidaires entre la pratique historienne, le travail de mémoire et l'exercice de la violence.Karl Jacoby est professeur d'histoire à l'université Columbia.Voir le site de l'éditeur…* * *Ce libre a obtenu le grand prix des Rendez-vous de l'Histoire de Blois, 2014 .

P. Berthier, Le Théâtre en France de 1791 à 1828. Le Sourd et la Muette

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Référence bibliographique : Patrick Berthier, Le Théâtre en France de 1791 à 1828. Le Sourd et la Muette , Honoré Champion, collection "Dictionnaires et Références, 31", 2014. EAN13 : 9782745328328. 984 pages, relié. 140 EURPrésentation de l'éditeur :Dans la série « Histoire du théâtre français », ce volume couvre les années 1791 à 1828, de la libération de l’activité théâtrale (janvier 1791) à la veille de l’éclosion scénique du romantisme marquée par Henri III et sa cour (février 1829). Cette période reste mal connue : les histoires du théâtre révolutionnaire négligent souvent la production de divertissement, pourtant majoritaire ; Consulat et Empire ne sont pas seulement le temps des tragédies courtisanes ; et les ouvrages sur l’époque de la Restauration privilégient le débat d’idées, au détriment de la scène. L’axe de ce livre est donc la production théâtrale dans son foisonnement (plus de dix mille pièces créées durant la période) ; vaudeville, mélodrame, opéra-comique, et des formes populaires comme la pantomime ont donc la vedette ; et le répertoire des XVII e et XVIII e siècles n’est pas omis, car il nourrit l’activité de tous les théâtres, non de la seule Comédie-Française. Bref, on a tenté une histoire concrète du spectacle vivant.Patrick Berthier a publié «Le Théâtre au XIXe siècle » (PUF, 1986), «La Presse littéraire et dramatique au début de la monarchie de Juillet » (thèse d’État, Lille, 1997), et dirige chez Champion l’édition intégrale de la «Critique théâtrale » de Théophile Gautier (5 vol. parus, 2007-2014).
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