Lancement de la collection "Le cinéma des poètes" aux Nouvelles Editions Jean-Michel Place - Directrice de collection Carole AurouetLe contenu de cette collection : le cinéma des poètes. Par poète, le mot étant pris dans une acception large qui s’appuie sur son étymologie (poiein en grec signifie « action de faire, création ») et dépasse donc de loin le recours éventuel à la forme versifiée, il est entendu tout créateur qui cherche à innover au-delà des cadres imposés, à l’instar de la définition qu’en donne Guillaume Apollinaire : « celui qui découvre de nouvelles joies, fussent-elles pénibles à supporter. On peut être poète dans tous les domaines : il suffit que l’on soit aventureux et que l’on aille à la découverte ».Cette collection prendra la forme d’essais monographiques sur des poètes ayant entretenu une relation avec le cinéma (titre : Untel et le cinéma). Seront analysés principalement les écrits critiques (articles, chroniques, entretiens ; publiés ou inédits) et les écrits scénaristiques (du synopsis au découpage technique, en passant par la continuité dialoguée, le traitement ; publiés ou inédits). Une approche génétique pourra être ponctuellement proposée.Les visées sont nombreuses : réhabilitation de tout un pan de l’œuvre de ces poètes, apport documentaire indéniable, nouvel éclairage sur l’histoire du cinéma, rééquilibrage de la conception des rapports entre cinéma et littérature (trop souvent abordés sous le seul prisme de l’adaptation littéraire et de la fidélité de l’œuvre cinématographique à l’œuvre littéraire, dans un rapport qui n’est pas égalitaire), etc.Des prolongements possibles sont envisagés sur le long terme : une ouverture à des études transversales sur le sujet, à des approches variées (la poésie au cinéma, les similitudes entre le cinéma et la poésie, l’influence du cinéma sur l’écriture poétique, etc.).Données pratiquesEssai de 140 000 signes environ, pour un ouvrage de 128 pages.Une exigence scientifique (sources, analyses, etc.) au service d’une passion et d’un engouement communicatif (avec une écriture aux accents discrètement littéraires, etc.).Parutions par deux titres, deux fois par an.Prix de vente prévu 10 euros.Nouvelles Éditions Jean-Michel Place – 12 rue Pierre et Marie Curie – 75005 Paris09 63 63 35 90 – 06 83 22 52 99
Lancement de la collection "Le cinéma des poètes"
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Place du théâtre, forme de la ville
Rencontre initiée et organisée par l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes avec le Grand T, théâtre de Loire-AtlantiqueDans le cadre du projet Valeur(s) et Utilités de la Culture : une perspective territoriale, financé par la Région Pays de la LoireEn partenariat avec la Ville de Nantes, l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, le Centre d’Etudes Théâtrales de l’Université catholique de Louvain la Neuve avec le soutien du Fonds national de La Recherche Scientifique - FNRS, l’IRET - Institut de Recherche et d’Etudes Théâtrales de l’université Paris 3–Sorbonne et l’EA 44-14 HAR Histoire des Arts et des représentations de l’université Paris Ouest Nanterre, l’Union des scénographes (UDS) Centre français de l’Oistat/Organisation internationale des scénographes, techniciens et architectes de théâtre. Avec Le Lieu unique, Angers Nantes Opéra, Onyx-La Carrière, le Théâtre universitaire, l’Arc à Rezé.La revue urbaine de la métropole Nantes-Saint Nazaire Place publique, la revue Théâtre/Public et la revue scientifique Etudes théâtrales publient des numéros consacrés à cette thématique. La rencontre est organisée en lien avec l’exposition Théâtres en utopie présentée à partir du 11 octobre 2014 au Lieu unique (jusqu’au 4 janvier 2015), accompagnée d’un ouvrage édité par Actes Sud. Cette rencontre s’intègre dans le projet International liquidMaps.org qui met en place sur internet un Observatoire des lieux scéniques en Europe dédié aux formes théâtrales émergentes.Cette rencontre prend la forme d’une grande conversation.Le théâtre est sans fin, prenant sans cesse de nouveaux visages, comme la ville. La question de la place du théâtre, conjuguée à celle de la forme de la ville, résonne fortement dans la mutation actuelle du monde. Cette rencontre ouverte vise à savoir si le théâtre, en tant qu’art et lieu, service public et pratique sociale, est en mesure en ce début du XXIe siècle de reprendre une place majeure perdue dans la seconde moitié du XXe siècle en raison de plusieurs facteurs. On sait que la nécessité du théâtre s’est vue supplantée par le cinéma, celui-ci l’a été par la télévision qui est maintenant bouleversée par internet. Le théâtre investit aujourd’hui plus que jamais ce qui le rend irremplaçable, que rappelle son étymologie grecque theatron : le lieu d’où l’on voit, réel et virtuel, un point d’optique, d’écoute et d’agissement. Les nouveaux modes de vie, les nouvelles sensibilités, les nouvelles technologies, les nouveaux horizons qui dessinent les villes du XXIe siècle appellent de nouvelles pratiques artistiques et citoyennes, bousculant les dispositifs connus. La métropole de Nantes-Saint Nazaire présente une constellation d’établissements et de lieux scéniques variés en miroir d’une ville composite qui ne cesse de changer, comme à Barcelone, Liège, Bruxelles, Paris, Varsovie, Lisbonne, Palerme, Bilbao, Donostia - San Sebastián etc. Beaucoup d’indices montrent une nouvelle appétence pour le théâtre dans la population et notamment dans la jeunesse. Robert Abirached et Olivier Mongin ouvriront cette rencontre qui réunira une trentaine d’intervenants.Table Ronde #1 Forme de la ville, théâtralité et urbanité Les théâtres vont-ils disparaitre dans la ville de l’entertainment? 13 novembre 2014Table ronde #2 Formes actuelles du théâtre, rôle des spectateurs Le théâtre peut-il s’ouvrir aux nouvelles pratiques citoyennes participatives ? 14 novembre 2014Table ronde #3 Interfaces et reconfigurations théâtrales et urbaines , L’espace théâtral a-t-il un sens à l’ère du numérique? 14 novembre 2014Table ronde #4 Paysage esthétique de l’art du théâtre Le plateau malgré tout? 15 novembre 2014
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Œuvres et critiques , XXXVIII, 1, 2013 : " L'apologétique littéraire et les anti-Lumièresféminines " (Fabrice Preyat, dir.)
Œuvres et critiques , vol.38, 2013, 1 : " L'apologétique littéraire et les anti-Lumièresféminines " Sous la direction de Fabrice PreyatNarr Verlag, 2014.ISSN 03381900.160pp.Présentation de la revue :La valeur intellectuelle et les origines presque exclusivement masculines de l'apologétique chrétienne ont longtemps oblitéré le rôle des femmes dans la défense de la foi au XVIIIe siècle. L'histoire culturelle et l'étude des processus de formation des identités sociales ne peuvent plus décemment négliger, dans leur ensemble, des ouvrages féminins qui recouvrent des réalités intellectuelles, matérielles, philosophiques et religieuses parfois très éloignées mais au sein d'un phénomène qui fait sens collectivement et qui a largement contribué à ouvrir l'apologétique et la théologie aux leçons de la raison et de la sensibilité, aux canons de la littérature aussi.Sur fond de querelles contre le parti philosophique, les femmes écrivains ont tenté de prouver que les vérités chrétiennes pouvaient devenir un délice pour l'esprit et que leur sauvegarde méritait bien après tout quelques concessions faites au plaisir. La cohabitation des écoles spirtuelles, l'évolution du marché de la librairie et des modes de lecture, l'imitation des genres à la mode, l'anonymat liéà l'identité sexuelle des auteurs, le maillage complexe des réseaux sociaux et les stratégies discursives déployées par les femmes écrivains sont autant de problématiques qui conditionnent une écriture engagée et qui influent sur l'identité de l'intellectuel et de l'écrivain durant l'époque des Lumières.Le présent volume a pour ambition de jeter un regard nouveau sur la défense des vérités religieuses et sur l'antiphlosophie, dans leurs manifestations littéraires. En contribuant à l'exploration conjointe de ces deux champs, l'ouvrage entend dans le même temps en ouvrir l'examen aux études de genres.
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Œuvres et critiques , XXXIX, 1, 2014 : "Le roman historique français" (B. Jakobs, dir.)
Œuvres et critiques , XXXIX, 1, 2014 : "Le roman historique français"Coordinatrice : Beatrice JakobsNarr Verlag, 2014Prix 48EUR.Présentation :Vigny, Mérimée, Hugo: voilà les noms des auteurs reliés habituellement à la tradition du roman historique français. Ce sont ces écrivains romantiques que les critiques littéraires estiment presque unanimement avoir été les premiers à entremêler avec bonheur l’histoire – c’est-à-dire les faits historiques – et la fiction dans leurs oeuvres littéraires. Tandis que les oeuvres parues pendant cette première vague restent un des thèmes privilégiés des études dix-neuvièmistes, les textes censés continuer cette tradition (à part ceux des ›grands‹ tels que Dumas (père) ou de nouveau Hugo, par exemple) dans la deuxième moitié du XIXe et surtout au XXe siècle et jusqu'à nos jours ont été beaucoup moins étudiés. Les contributeurs du fascicule cherchent à comprendre si ces créateurs de la seconde génération des romans historiques se sont toujours orientés sur les auteurs de la première heure. De plus ils découvriront si un certain type français de roman historique s’est développé par ces auteurs français, qui ciblait peut-être un nouveau public par des messages différents.
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P. Wald Lasowski, La Terreur
La TerreurPatrick Wald LasowskiDATE DE PARUTION : 21/08/14 EDITEUR : Cherche-Midi (Le) COLLECTION : Styles ISBN : 978-2-7491-4106-0 EAN : 9782749141060 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 360 p.Mars 1793. Un homme s'interroge. Malade, rongé par le cancer, qu'il soigne en mêlant grains d'opium et verres de ratafia, le commissaire Grand-Jacques découvre les effets de la Terreur mise à l'ordre du jour. Que veulent-ils ? Qu'est-ce qui les fait danser, les Enragés, les Indulgents, les Missionnaires, les juges et les jurés du Tribunal révolutionnaire et la meute des lécheurs de guillotine qui attend le passage des condamnés ? Est-ce une puissance de mort ou de vie ? Est-ce un charnier ou un berceau ? Et lui-même, Grand-Jacques, qui poursuit ses enquêtes ordinaires, assisté de ses deux lieutenants, Chêneville et Cloët, qu'attend-il des mois qui lui restent à vivre ? Du moins, y a-t-il les moments partagés avec son ami mélomane, Bruiant Fauve-Roussel, et (surtout), les rêves que suscite Adeline, la fille galante de la maison voisine, aux yeux charbonnés et aux lèvres gourmandes.Voilà pourtant qu'une série de crimes d'une extrême violence relance son désir de justice, au-delà du chagrin. Le vieux limier se met en quête. Parmi les victimes quotidiennes de la Terreur, ces cinq prostituées assassinées sont cinq mortes de trop... La guerre entre le vice et la vertu est déclarée !Patrick Wald Lasowski, professeur à l'université de Paris VIII-Vincennes-Saint-Denis, est l'un des plus éminents spécialistes du XVIIIe siècle. Il a été responsable des deux volumes des Romanciers libertins du XVIIIe siècle dans la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard). Auteur d'une dizaine d'ouvrages, La Terreur est son premier roman.
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F. Preyat (dir.), Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712). Duchesse de Bourgogne, enfant terrible de Versailles
Référence bibliographique : Fabrice Preyat (dir.), Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712). Duchesse de Bourgogne, enfant terrible de Versailles, Editions de l'Université de Bruxelles, collection "Etudes sur le XVIIIe siècle", 2014. EAN13 : 9782800415628.Fabrice Preyat (dir.), Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712). Duchesse de Bourgogne, enfant terrible de Versailles, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2014 ("Etudes sur le XVIIIe siècle", 41)En octobre 1696, s'ébranle depuis Turin le cortège qui conduira Marie-Adélaïde de Savoie à Versailles. Le contrat de maiage qui la lie désormais au duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, scellera quelques mois plus tard, le sort de l'Europe par la paix de Ryswick. Dès la naissance de sa fille, guidé par un cynisme lucide, Victor-Amédée II l'avait destinée à devenir une princesse française. Il y réussit fort bien. D'emblée, le monarque fut séduit par l'extraversion, le naturel et la simplicité de l'enfant ; il la trouva à souhait.Devenue duchesse de Bourgogne, la jeune femme bouleverse néanmoins l'étiquette de la cour de France, confite dans les dévotions. Elle devient rapidement la coqueluche de Versailles. Son caractère tempère la religiosité morose de son mari; sa gaieté galvanise autour d'elle musiciens, compositeurs, chorégraphes et hommes de lettres. Son entrain et sa désinvolture incitent à multiplier les bals, les jeux, les représentations théâtrales, les loteries de chinoiseries... Le goût de la duchesse est éclectique. Elle danse le ballet-mascarade, se laisse séduire par le merveilleux féérique des contes, touche le clavecin avec un certain talent, applaudit au Théâtre Italien et interprète les tragédies sacrées que lui offre Mme de Maintenon. Les dernières années du règne de Louis XIV voient ainsi renaître, sous le coup de divertissements dispendieux honorés par le roi, tout un mécénat littéraire, musical, mais aussi architectural, autour des travaux d'aménagements de la Ménagerie, dont la jouissance est offerte à la duchesse. La cour sort de sa torpeur durant cette époque charnière qui relie les splendeurs éteintes de la cour du Roi-Soleil aux excès de la Régence, puis de Louis XV.En éclairant ses années de formation, en étudiant le mécénat de la duchesse de Bourgogne au sein du système de la cour et d'une politique de distinction marquée par la prégnance de plusieurs clans politiques, en interrogeant l'efflorescence d'oraisons funèbres d'où percèrent les espoirs déçus et l'imaginaire collectif de la nation, le présent volume entend combler les lacunes de l'historiographie contemporaine longtemps restée muette sur la brève destinée de Marie-Adélaïde de Savoie et le climat de la cour de Versailles entre 1696 et 1712.
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The Legacy of French Women Writers in the English Long Eighteenth Century
CFP (American Society for Eighteenth-Century Studies, 19-22 March, 2014, Los Angeles):“The Legacy of French Women Writers in the English Long Eighteenth Century,” Nicole Horejsi, Dept. of English and Comparative Literature, Columbia, 602 Philosophy Hall, 1150 Amsterdam Avenue, NY NY 1002nicole.horejsi@gmail.comThe following panel seeks proposals for papers of approximately 15 minutes in length:In a recent issue of The Eighteenth Century devoted to “The Future of Feminist Theory in Eighteenth-Century Studies” (Spring 2009), Joan DeJean compares the disciplinary fortunes of English and French literature. For English, just “three short decades the disciplinary fortunes of English and French literature. For English, just “three short decades contain a triumphal story,” so that “English literary history will never again be able to write women out of the story of the long eighteenth century” (21).Noting the absence of a similar triumphal narrative in French literary history, DeJean poses the titular question, “And What About French Women Writers?” Taking inspiration from DeJean’s observations about the relative states of eighteenth-century English and French literary studies, this seminar seeks to encourage papers on the substantial influence French women writers exerted over the English imagination. How, and to what ends, do eighteenth-century writers and readers appropriate the legacies of their forebears and contemporaries, authors such as Scudéry, Graffigny, Ricobboni, Lafayette, Villedieu, and d’Aulnoy, among others?Possible avenues for discussion include the continued formal and thematic appeal of the seventeenth-century heroic romance in Restoration and eighteenth-century England (in prose fiction, the heroic drama, etc.); how the heroic romance informed historical fiction and historiographic practices; the historical circumstances that encouraged an admiration for seventeenth-century French women writers; parallels to salon culture; the deployment of genres associated with the salon, such as the oration and conversation; and the relationship between French women writers’ classicism and English neoclassicism.
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I. Daunais (dir.), La Mémoire du roman
La Mémoire du romanSous la direction d'Isabelle DaunaisMontréal : Presses universitaires de Montréal, coll. "Espace littéraire", 2013.EAN 9782760632530.196 p.Prix USCAN24,95Présentation de l'éditeur :Alors que la poésie, le théâtre, la musique ou la peinture se transmettentau premier chef par la continuité de leurs formes, le romann’a aucune continuité formelle, sinon celle d’être une oeuvre en prosed’une certaine longueur, mettant en scène des personnages fictifs.Par quels repères et quels relais, dès lors, le roman construit-il sapropre histoire ? Ce recueil pose la question de la mémoire non pasdiffuse mais précise que l’on garde des romans et des mécanismes quila sous-tendent : quelles scènes, quelles images, quels personnages,quels « résumés » les lecteurs, mais aussi les romanciers eux-mêmesdans leurs propres oeuvres, conservent-ils ou sont-ils amenés à conserverdes romans qu’ils ont lus ?Par des exemples qui vont du Moyen-Âge à l’époque contemporaine,c’est à ces questions que répondent les auteurs réunis autour del’équipe du TSAR (Travaux de recherche sur les arts du roman), quienvisage le roman non pas comme un genre littéraire parmi d’autresmais comme une forme singulière de pensée et d’imagination.Isabelle Daunais est professeure au Département de langue et littératurefrançaises depuis 2004. Ses travaux et ses recherches portentsur la littérature française du xix e siècle et sur le roman moderne,abordé comme forme de pensée et d’exploration du monde.Avec les textes de: Isabelle Arseneau,Mathieu Bélisle,Simona Carretta,Julia Chamard-Bergeron,Isabelle Daunais,Ugo Dionne,Katerine Gosselin,Aude Leblond,Olivier Maillart,Élisabeth Nardout-Lafarge,Thomas Pavel,Christophe Pradeau, Lakis Proguidis
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Fr. Nicol, Georges Limbour. L'aventure critique
François Nicol, Georges Limbour. L'aventure critiquePréface de Bernard Vouilloux.Rennes : Presses universitaires de Rennes, coll. "Critique d'art", 2014.EAN 9782753532731.356 p.Prix 20EURPrésentation de l'éditeur :L’œuvre critique de Georges Limbour constituait un continent méconnu jusqu’à leur publication récente par les éditions du Bruit du temps. Entre 1924 et 1970, date de sa mort, ce «spectateur des arts» a publié près de quatre cents écrits dont l’essentiel est consacré à la peinture, «cet art d’une intense aimantation». L’étude de ces écrits révèle leur cohérence, au service de la défense de l’art moderne.Françoise Nicol est maître de conférences à l’université de Nantes.Avec le soutien du CELLAM et de l’ université de Nantes .Sommaire :Écho 1: DominoÉcho 2: ScintillementRendre visite à des tableauxÉcho 3: RévélationLa peinture-mondeÉcho 4: MiroirLa relation de peintureVous pouvez lire l' Introduction et consulter la Table des matières .
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Espace brachylogique & Territoires de la brachylogie
1 er Séminaire français des Études Brachylogiques (Brachylogia – France)École Normale Supérieure, 45, rue d’Ulm, 75005, Paris15 novembre 2014«Espace brachylogique et Territoires de la brachylogie»Le 1 er Séminaire français des Études Brachylogiques s’inscrit dans une dynamique internationale dont les débuts ont eu lieu en Tunisie, dès 2012, à l’initiative du Professeur Mansour M’Henni. Le Maroc accueillera le 1 er Congrès International en avril 2015; des Séminaires sont également programmés en Tunisie (octobre 2014) et en Algérie ainsi qu’au Liban au premier trimestre 2015. La CIREB (Coordination Internationale des Recherches et des Études Brachylogiques) a été reconnue comme association au Journal Officiel et a son siège à Paris. Le site officiel est visible à l’adresse suivante: http://www.brachylogia.com/Argumentaire Le 1 er Séminaire français a pour vocation de construire les fondations d’études et de recherches qui trouveront leur approfondissement et leur élargissement au rythme d’un séminaire annuelen France ; il convient donc, pour commencer, de partir de l’histoire du mot «brachylogie» (sens et emploi) et d’envisager les champs d’utilisation que le trope a connus. La brachylogie est-elle seulement affaire de rhétorique? En quoi consiste-t-elle et concerne-t-elle seulement la forme brève d’un discours et les formes brèves en tant que type de texte ?C’est à la fois la définition de ce qu’est un espace brachylogique (espace textuel en premier lieu, mais pas exclusivement) et le recensement des territoires de la brachylogie (territoires linguistiques et littéraires en premier lieu, mais pas seulement) qui doivent nous intéresser dans des travaux liminaires.La notion d’espace brachylogique se présente comme un objet d’analyse a priori formel, mais elle ne peut échapper à l’œil de la forme-sens; quant aux territoires de la brachylogie, il faut les concevoir comme espaces vécus (mais pourquoi pas imaginaires) englobants, sujets aux variations spatio-temporelles des structures ainsi qu’aux réceptions singulières et/ou collectives, touchant tant aux lettres, aux langues, aux arts et à toutes les sciences dites humaines qu’aux sciences dites exactes.Les pistes sont nombreuses dans le détail; nous en proposons déjà quelques-unes comme amorces non imposéeset en vrac; nous souhaitons plutôt que les projets de communication ouvrent des voies, tracent des pistes, construisent des routes… pour les prochains rendez-vous qui seront très probablement plus thématiques.Suggestions (non contraignantes). expression(s) et formes minimale(s). modernité et brièveté. temps brachylogique(s). le jeu brachylogique. regard(s) brachylogique(s). brachylogie et brachyglossie. brachylogie et brachygraphieL’Ouvroir de Brachylogie Potentielle apparaît déjà infini dans ses combinaisons!PropositionsAu-delà d’un simple appel à communications, les initiateurs du projet souhaitent établir des partenariats privilégiés avec des laboratoires et des centres de recherches universitaires. Enfin, toute candidature pour intégrer le comité scientifique définitif sera étudiée. Le programme définitif actualisera les éléments du dossier.Date et adresse d’envoi des propositions de communication et/ou de partenariat :15 octobre 2014patrick-voisin@wanadoo.frLes propositions comprendront un titre, un résumé de 300 mots et un CV.OrganisationPatrick Voisin, professeur de chaire supérieure dans les classes préparatoires littéraires (khâgne Ulm du lycée Louis Barthou, Pau) et directeur administratif de la CIREB.Comité scientifique provisoirePrésidentMansour M’Henni, professeur à l’ISSHT, Université El Manar, Tunis; président de la CIREBVice-PrésidentPatrick Voisin, professeur de chaire supérieure dans les classes préparatoires littéraires (khâgne Ulm du lycée Louis Barthou, Pau) et directeur administratif de la CIREB.Membres (ordre alphabétique). Yves Chetcuti, membre du laboratoire CRI EA 610 de l’Université de Grenoble. Jean-Bernard Cheymol, membre du laboratoire Communication, information, médias (CIM) de l’Université de Paris III et MCF en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Toulouse III. Yoann Debuys, membre du laboratoire ALITHILA de l’Université de Lille III. Jacques Isoléry, MCF 9e section, UMR CNRS 6240 LISA, Université de Corse Pasquale Paoli. Mathieu Perrot, membre de l’École doctorale 138 (Lettres, Langues et Spectacles) de l’Université de Paris-Ouest Nanterre La Défense (Paris X)et du Centre de recherches en poétique et littérature comparées (EA 3931). Vincent Zonca, membre du laboratoire CERCC de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon
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LA'AFAL. Ils ont dit... de Charles Sale : Origine d'une trajectoire littéraire
APPEL À CONTRIBUTION POUR OUVRAGE COLLECTIFLA’AFAL. Ils ont dit … de Charles SALE: Origine d’une trajectoire littéraireSous la direction de Prof. Alice Delphine TANG et Dr Rosine SALE PAKIUniversité de Yaoundé I, CamerounLa première œuvre, dans la vie d’un auteur, est significative à plus d’un titre. En même temps qu’elle traduit un passage, trahit l’élargissement des frontières du monde matériel à celui du monde des idées, elle est également consécutive à la volonté manifeste de l’auteur de dire sa part de vérité sur la vie. Voilà pourquoi elle est généralement la matrice de toute sa production future. On le voit bien chez des auteurs de renom comme Mongo Beti dont la nouvelle «Sans haine et sans amour», premier geste littéraire, constitue la fondation idéologique et esthétique de son œuvre qui, sur près d’un demi-siècle, a porté son discours dissident à la conscience du monde. Il en est de même pour Cheikh Hamidou Kane avec son roman L’Aventure ambiguë , référence de base de son écriture philosophique ou encore d’Aimé Césaire dont toute l’œuvre poétique respire l’audace créatrice de cette écriture inaugurée avec le Cahier d’un retour au pays natal . Que dire de Sony Labou Tansi concernant La Vie et demie , miroir de son écriture carnavalesque, révélatrice des tares tropicales ou encore de Jacques Fame Ndongo dont Espaces de lumière. Eloge de l’afritude est le terreau d’une poésie sapientiale? Il est donc incontestable que la première œuvre est toujours porteuse d’un projet que les autres œuvres peaufinent, réalisent, orientent ou désorientent.Depuis la fin du premier semestre 2014, la littérature camerounaise s’est enrichie d’une nouvelle offre: La’afal. Ils ont dit… Ce roman, le tout premier signé de Charles Sale, est à la fois le point culminant d’une expérience et l’origine d’une trajectoire. Son étude peut donc faciliter son appréhension et montrer comment Charles Salé se livre. En outre, consacrer un ouvrage collectif à ce roman permet de sonder ce qu’il livre, pourquoi il le fait, comment sa livraison participe-t-elle à libérer la Vie de ses encombrements et à défaire les nœuds de l’Existence.Quelques orientations non exhaustives pour les contributeurs:1- Charles Sale: l’homme et l’œuvre : il est questions ici d’étudier les déterminants biographiques du roman. Comment la vie de l’auteur (homme politique, critique littéraire, etc.) informe son écriture.2- Stratégies discursives et mise en texte : il s’agit dans cet axe d’analyser les choix esthétiques de l’auteur, depuis l’écriture du vacillement et du camouflage jusqu’à l’autofiction, en passant par la mise en abyme, l’écriture dialogale, l’intertextualité, l’écriture visuelle, l’esthétique de l’oraliture, les constructions onomastiques, les questions de langue, la programmation et la déprogrammation narratives, les frontières du texte ( incipit et excipit ), etc.3- Jeux thématiques et enjeux idéologiques : on s’intéresse aux sujets autour desquels se construit l’histoire de l’œuvre et qui déterminent sa portée idéologique: la violence systémique, les impondérables de la politique, le mal comme réalité proprement humaine, l’ère coloniale et la participation de l’Afrique à la Seconde guerre mondiale (les tirailleurs), le vent d’Est et l’ère de la démocratie, le destin et la destinée, la réalité métaphysique de l’homme, etc.4- La portée éthique de l’écriture de Charles Sale : il est question à se niveau d’élaborer la vision du monde de l’auteur, de dégager la portée philosophique de son écriture, de dévoiler son discours personnel sur la vie.Les dates :1 er décembre 2014 : date limite de réception des propositions de contribution. Chaque proposition devra tenir sur au plus 200 mots, avec un maximum de six mots-clés.31 décembre 2014 : délai d’envoi des résultats de l’expertise.1 er avril 2015 : date limite de réception des textes complets des propositions retenues présentés conformément à un protocole de rédaction qui sera envoyé en temps opportun.Novembre 2015 : date probable de publication de l’ouvrage.Les adresses :tangdelphine@yahoo.fr ; salepakiro@yahoo.fr ; laafal2014@yahoo.fr
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G. Walter, Outre mesure
Outre mesureGuy WalterDATE DE PARUTION : 06/03/14 EDITEUR : Verdier (Editions) ISBN : 978-2-86432-762-2 EAN : 9782864327622 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 91 p."Le jeune Bigot a pris la main de Quentin. C'est une main calme et chaude. Il y a cherché toutes les longueurs et toutes les largeurs, il ne veut plus faire des images. Il veut peindre. Il ne sait pas prier. Il sait regarder. Il croit que le monde est plus petit avec des centimètres et des mesures. Il croit que la peinture, elle, agrandit le monde. Il dit qu'elle est plus grande que le ciel. Et quand il peindra le jeune homme qui crie, un tableau dont il est fier, il voudra que l'on s'en rende compte, que l'on ne puisse plus rien compter en centimètres.Il mettra de la lumière à l'intérieur de ses mains, une main ouverte et l'autre fermée, le visage qui se tourne de l'autre côté. Il ne dégradera pas les tons sur sa joue pour trouver le naturel, une belle expression qui fait songer. Il la flanquera d'une lumière crue, un éclairage violent qui lui mange la barbe et lui descend jusqu'au cou. Il ne veut plus compter en centimètres et en mesures. Il veut ouvrir les yeux.Il croit que les images ne cachent rien, qu'elles se montrent. C'est tout ce qu'elles font. Il pense qu'à l'intérieur de la peinture, il y a le monde entier, le noir, les longueurs, les largeurs, la chaleur des mains, les yeux ouverts. Et le cri qui peut aller plus loin parce qu'il n'a pas de bords."
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Retour aux avant-gardes
Parue en 1974 en Allemagne, la Théorie de l'avant-garde de Peter Bürger a suscité d'importants débats. Elle n'avait pourtant pas été traduite en France jusqu'à présent: c'est désormais chose faite par les soins de J.P. Cometti aux biennommées éditions Questions théoriques . Sa publication donne l'occasion d'interroger l'héritage des avant-gardes dites "historiques" (surréalisme, dada, constructivisme russe) dans le contexte de l'art contemporain et, plus largement, de la culture de masse postmoderne, mais aussi de rendre compte de leurs échecs, de leurs "futurs passés" comme de leur réactivation problématique. A. Boschetti fait paraître de son côté Ismes. Du réalisme au postmodernisme (CNRS Éditions) , en prenant à bras le corps le problème du changement historique et de la succession des avant-gardes: elle montre comment la continuité avec le passé et les ruptures, sociales et mentales, se combinaient, étroitement enchevêtrées, dans les «révolutions symboliques» qui se sont succédé depuis le milieu du XIXe siècle. Rappelons aussi à cette occasion le volume supervisé par E. Buch, D. Riout & Ph. Roussin, Réévaluer l'art moderne et les avant-gardes. Hommage à Rainer Rochlitz (Editions de l'EHESS, 2011), qui réunit une série de réflexions sur les modes d'attribution de sens et de valeur à l'art moderne et aux avant-gardes historiques.
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Chr. Salmon s’entretient avec H. Jallon et A. Volodine (cycle de conférences "Fiction littéraire contre Storytelling")
Sur le site des Archives Audiovisuelles de la Recherche (AAR):5e séance du séminaire-cycle de rencontres donné dans le cadre du projet « Fiction littéraire contre storytelling : un nouveau critère de définition et de valorisation de la littérature ? » coordonné par Danielle Perrot-Corpet (Université Paris-Sorbonne/CRLC) dans le cadre du Centre de Recherches en Littérature Comparée (CRLC, EA 4510) de l’université Paris-Sorbonne et du labex OBVIL (Observatoire de la Vie Littéraire : labex du PRES Sorbonne-Universités, ANR-11-IDEX-0004-02).>>> Plus d'informations sur l'axe Storytelling : http://obvil.paris-sorbonne.fr/>>> Lien vers le Centre de Recherche en Littérature Comparée : http://www.crlc.paris-sorbonne.fr/Contre les forces de standardisation qui pèsent sur notre expérience du monde, Christian SALMON (Storytelling : la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits , La Découverte, 2007 ; La cérémonie cannibale : de la performance politique , Fayard, 2013) affirme le pouvoir de résistance « contre-narrative » de la littérature. Ce dialogue avec Hugues JALLON (Zone de combat , 2007 ; Le début de quelque chose , 2011) et Antoine VOLODINE (derniers textes parus : Ecrivains , Seuil, 2010 ; signé Manuela Draeger : Herbes et golems , L’Olivier, 2012 ; signé Lutz Bassmann, Danse avec Nathan Golshem , Verdier, 2012) alterne lectures et commentaires de leurs textes pour montrer à l’œuvre cette « politique de la littérature ».Accès aux vidéos…
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2 postes d'ATER en littérature française à l'Université d'Aix-Marseille
URGENT : DATE LIMITE DE DÉPÔT DES DOSSIERS LE 26 AOÛTLe département de lettres modernes de l'université d'Aix-Marseille recrute pour la rentrée 2014 deux ATER, l'un en littérature française moderne et contemporaine (19e-21e siècles), l'autre en littérature française du 17e siècle.Les fiches de postes sont disponibles ici : http://drh.univ-amu.fr/public_content/recrutement-ater-au-fil-leauContacts :Jean-Raymond Fanlo, responsable du recrutement, jean-raymond.fanlo@univ-amu.frMichel Bertrand, directeur du département, michel.bertrand73@wanadoo.frStéphane Lojkine, directeur du Cielam, laboratoire de rattachement pour ces postes, stephane.lojkine@univ-amu.frLES DOSSIERS DOIVENT PARVENIR À LA DRH LE 26 AOÛT DERNIER DÉLAI.
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être intime politique, Jean-Luc Nancy / being intimate political, Jean-Luc Nancy
être | intime | politique, Jean-Luc NancyColloque internationalAthènes, le 4-5 mars 2015Université d’Athènes – Institut français de Grèce –Université de Chypre – Université Bordeaux MontaigneReprésentant important d’une génération d’intellectuels français qui a marqué la production philosophique de l’après-guerre; contributeur à l’approche déconstructionniste de la pensée occidentale; penseur radical dont le regard porte sur une série de questions épineuses comme la démocratie, la communauté, le christianisme, voire la possibilité même du sens; analyste perspicace des œuvres de la culture visuelle, ainsi qu’interlocuteur régulier et collaborateur des projets combinant philosophie et art; auteur de textes qui se situent à la limite du discours autobiographique et au carrefour de l’amitié et de la réflexion théorique: traduit en nombreuses langues, Jean-Luc Nancy occupe depuis déjà plusieurs années une place remarquable dans les sciences humaines et sociales contemporaines.L’œuvre de Jean-Luc Nancy insiste sur des notions comme la finitude et la singularité comme pluralité ( Être singulier pluriel ), la démocratie face au totalitarisme potentiel du politique et comme ouverture de l’espace de l’en-commun ( La Vérité de la démocratie ), la communauté et le communautarisme ( La communauté désœuvrée ), la version a-théologique et/ou anarchique du divin ( La déconstruction du christianisme ), la narration philosophique du corporel et du personnel ( Noli me tangere , L’Intrus ), le rapport et la jouissance ( La communauté désavouée , La jouissance ), ou encore l’œuvre d’art comme une explosion de sens unique et matérielle.Jean-Luc Nancy travaille donc sur des questions qui touchent aussi bien au politique qu’à l’intime ou se placent éventuellement sur la limite entre les deux. Ces deux aspects de l’œuvre de Jean-Luc Nancy reviennent dans la présentation de L’autre portrait : « Le portrait, l’image du visage. Le visage, visibilité de l’intime. L’autre portrait : image du plus qu’intime, de l’invisible, de l’autre dans le même. Image de l’inimaginable et de l’infigurable. Si le portrait insiste et résiste aujourd'hui dans les pratiques des formes visuelles, c’est simplement parce qu’en lui insiste et résiste, obsédant, à peine visible, le plus intime de ce qu’on nomme ‘art’».Ce colloque sera organisé à Athènes, donc dans un espace politiquement chargé, et vise à poser, à propos de l’œuvre de Jean-Luc Nancy, des questions se rattachant à ces perspectives: quelle est la position de l’intime dans les perceptions actuelles du politique? Quelle peut être l’importance d’un projet comme celui de Nancy à un moment où pratiquement tout est décrit comme toujours déjà politique? Comment peut-on mettre en place des polarités nouvelles et des hybridations originales entre le politique et l’intime? Quel type de relations peuvent former celles-ci avec des notions sur lesquelles la déconstruction a systématiquement travaillé, comme par exemple le secret? Comment peuvent-elles enrichir notre perception du politique, la reformer et, enfin, la renforcer? Quel type de défi l’intime peut-il lancer aujourd’hui à la philosophie ou à la théorie culturelle et politique? Par quel biais, à part la narration, peut-on l’aborder?Jean-Luc Nancy honorera le colloque de sa presence et de son amitié.Langues du colloque : français et anglais.Date limite pour l’envoi de propositions de communication: 15 octobre 2014 .Les propositions de communication d’une durée de 20 minutes doivent être envoyées en format Word ou pdf à l’adresse électronique AthensNancyConference@gmail.com. Elles doivent comprendre entre 300 et 400 mots et inclure le nom, l’affiliation universitaire et l’adresse électronique des intéressés.Les intervenants retenus seront informés le 10 novembre 2014.Frais d’inscription au colloque : 100 euros (standard) et 50 euros (étudiants).Pour plus d’informations vous pouvez contacter Apostolos Lampropoulos (aplampro@gmail.com) et Gerasimos Kakoliris (gkakoliris@ppp.uoa.gr).being | intimate | political, Jean-Luc NancyInternational ConferenceAthens, 4-5 March 2015University of Athens – French Institute of Greece –University of Cyprus – University Bordeaux MontaigneA significant representative of a generation of French philosophers who are distinguished by their original interventions during the past forty years; a central participant in the deconstructive approach to Western thought; a radical thinker who reconsiders a number of controversial questions such as democracy, community, Christianity, as well as the very possibility of sense itself; an insightful reader of works of visual culture; a regular interlocutor of artists and collaborator in projects combining philosophy and art; an author of texts on the margins of autobiographical discourse and at the interstices of friendship and intellectual work: translated into numerous languages, Jean-Luc Nancy has attained a position of singular importance in the field of the contemporary human and social sciences.Jean-Luc Nancy’s work is one which is shaped by an insistence upon notions such as finitude and singularity as plurality ( Being Singular Plural ), democracy as the opening of a space to be shared vis-à-vis the potential totalitarianism of the political ( The Truth in Democracy ), community and communitarianism ( The Inoperative Community ), the atheological and/or anarchic version of the divine ( The Deconstruction of Christianity ), the philosophical narration of the corporeal and the personal ( Noli Me Tangere , The Intruder ), pleasure/jouissance ( La jouissance ), or the work of art as a unique material explosion of sense.Beyond the specific character of these interventions, Jean-Luc Nancy combines an interest in questions touching upon both the political and the intimate, or on the uncertain zone between the two. It is precisely this double character of his work that is evident in the presentation of his most recent book, The Other Portrait (2014): “The portrait, the image of the face. The face, visibility of the intimate. The other portrait: image of the more than intimate, of the invisible, of the other in the same. Image of what cannot be imagined and cannot be figured. If the portrait insists and resists today in the practices of the visual forms, it is simply because what insists and resists in it, obsessively, almost invisible, the most intimate of what one might call ‘art’ ”.This conference is organized in a space, Athens, whose parameters are invested with apoliticalcharge. It seeks topose, à propos of Jean-Luc Nancy’s texts, a mode of inquiry guided by the following indicative questions: what is the position of the intimate in contemporary forms of the political? What is the singular importance of Jean-Luc Nancy's project at a moment when everything already seems to have been described, by definition, as political? What are the polarities and intertwinings to come between the intimate and the political? In what manner are the intimate and the political themselves related to other concepts which have been systematically interrogated by deconstruction, such as the secret? How can the intimate re-inform our understanding of the political, re-form it and, finally, reinforce it? What type of challenge or obligation can it represent for philosophy and cultural or political theory? Beyond the form of narrative, what other alternative paths are open to approach it?Jean-Luc Nancy will honor this conference with his presence and friendship.Languages of the conference: French and English.Deadline for the submission of abstracts: 15 October 2014 .Proposals for 20 minutes papers should be submitted either in Word or pdf format at AthensNancyConference@gmail.com. They should be between 300-400 words long and include the name, the academic affiliation and the email address of the applicants.Confirmation of participation: 10 November 2014.Conference fees: 100 euros (reduced rate: 50 euros).For more information you can email Apostolos Lampropoulos (aplampro@gmail.com) and Gerasimos Kakoliris (gkakoliris@ppp.uoa.gr).
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Filmer, dit-elle. Le cinéma de Marguerite Duras
Filmer, dit-elle - Le cinéma de Marguerite DurasCollectifDATE DE PARUTION : 04/09/14 EDITEUR : Capricci Editions ISBN : 979-10-239-0049-1 EAN : 9791023900491 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 144 p.Il y a un siècle naissait l’écrivaine Marguerite Duras. L’écrivaine ? Ne devrait-on pas plutôt dire l’artiste pour intégrer son travail de cinéaste ? Disons qu’elle est une voix, tant celle-ci marque par sa singularité, au-delà de la forme de ses oeuvres. Le centenaire de sa naissance était pour Capricci l’occasion de faire le point sur un cinéma méconnu bien qu’estimé.Dans cet ouvrage, la parole est donnée à des auteurs qui simplement, naïvement, aiment d’abord son cinéma, et sont impressionnés par lui. Des entretiens avec l’artiste elle-même et certains de ses collaborateurs accompagnent ces textes d’analyse. Aussi, différents tons et différentes générations se croisent : certains évoquent la violence politique des premiers films de Duras ou cherchent les marques de ses obsessions intimes, d’autres investissent ses décors et ses personnages. Mais tous se passionnent pour le naturel rare et radical avec lequel Duras, alors écrivaine reconnue, s’empare du cinéma. À travers ces écrits, une figure supplémentaire apparaît en creux, celle de Duras personnage. Médiatique à la manière de Godard, provocante, et surtout intime. Ce n’est pas le moindre des paris de ce livre que de relier des temporalités différentes en respectant l’atemporalité de l’oeuvre de Duras.
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D. Ménager, Le roman de la bibliothèque
Le roman de la bibliothèqueDaniel MénagerDATE DE PARUTION : 16/09/14 EDITEUR : Belles Lettres ISBN : 978-2-251-44503-8 EAN : 9782251445038. 360 p.Depuis longtemps, la critique s'intéresse aux lieux les plus fréquentés par les personnages de roman : salons, salles à manger, boudoirs, alcôves. Elle a oublié les bibliothèques que de riches particuliers ont la chance de posséder. C'est là pourtant que, du XVIIIe au XXe siècle, les romanciers nous conduisent très souvent. Mais ce n’est pas seulement pour nous convaincre du bienfait des retraites studieuses. Les « librairies », comme disait encore Montaigne, sont aussi des lieux de beauté, décorés avec goût par les esthètes (Oscar Wilde, Henry James). Elles sont aussi des aimants du désir, car chacun sait bien qu’elles contiennent des secrets, des livres interdits, convoités par les enfants. Plus surprenant, de Stendhal à Musil ou à Nabokov, elles offrent un refuge aux amants qui vivent entre leurs murs des expériences singulières. Elles abritent toutes sortes d’initiations (Cendrars, Green, Sartre, Murakami). Apparemment éloignées de l’histoire, elles entendent près de leurs murs le grondement de ses vagues, comme le disent en des termes variés Pirandello, Drieu La Rochelle, ou encore Heimito von Doderer. Autre enjeu : celui de l’ordre, vocation philosophique de toute bibliothèque qui se respecte. Chez Stifter, les tribulations de l’individu s’arrêtent à ses portes. Mais le désordre a souvent le dernier mot, même chez Anatole France. Pourquoi ne pas l’accepter, et chercher un art de vivre au milieu des livres et des choses, ce qu’ont tenté, d’une façon burlesque, Bouvard et Pécuchet, mais aussi, sur un mode poétique, Nodier ou Nerval ?Daniel Ménager est professeur émérite à l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense. Ses principaux travaux portent sur Ronsard, qu'il a édité dans la "Bibliothèque de La Pléiade", avec Jean Céard et Michel Simonin (deux volumes, 1993 et 1994). Il a en outre publié : La Renaissance et le rire (1995), Diplomatie et théologie à la Renaissance (2001), La Renaissance et la nuit (2005), L'Incognito, d'Homère à Cervantes, (Les Belles Lettres, 2009), et La Renaissance et le détachement(2011).
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J.-H. Barthélémy, Simondon
SimondonJean-Hugues BarthélémyDATE DE PARUTION : 14/06/14 EDITEUR : Belles Lettres COLLECTION : figures du savoir ISBN : 978-2-251-76078-0 EAN : 9782251760780 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 267 p.Gilbert Simondon (1924-1989) a été considéré de son vivant comme un philosophe de la technique original mais difficile. Il s'impose aujourd'hui comme l'artisan d'un " nouvel encyclopédisme " qui veut unifier les sciences au sein d'une philosophie de la nature et renouveler l'humanisme. Pour l'" ontologie génétique " de Simondon, toute chose tient sa réalité de la genèse où elle " s'individue ". Celle-ci est un processus ininterrompu auquel l'inerte, le vivant, le technique, le social, mais aussi le savoir et la pensée eux-mêmes appartiennent.On expose ici la question de " l'individuation " dans ses trois dimensions essentielles - la différence entre le physique et le biologique, le " transindividuel ", l'objet technique - pour montrer ensuite comment le génétisme de Simondon dépasse les oppositions classiques entre matière et forme ou sujet et objet, mais aussi les antagonismes (par exemple entre technicisme et humanisme) qui se disputent la conception de la nature et de l'homme.On développe enfin l'enjeu politique et social d'une philosophie pour laquelle une véritable " culture technique " pourrait supprimer une des principales causes de l'aliénation humaine et donner aux hommes les moyens de comprendre leur monde.Jean-Hugues Barthélémy, directeur du CIDES (MSH Paris-Nord/ Fondation " pour la science "), éditeur et directeur des Cahiers Simondon, est l'auteur de; Penser l'individuation. Simondon et la philosophie de la nature (Paris, 2005), Penser la connaissance et la technique après Simondon (Paris, 2005) et Simondon ou l'encyclopédisme génétique (Paris, 2008).
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J. Faerber (dir.), Bescherelle de littérature française : du Moyen Âge à nos jours
Référence bibliographique : Johan Faerber (dir.), Bescherelle de littérature française : du Moyen Âge à nos jours , Hatier, collection "Bescherelle", 2014. EAN13 : 9782218977275.384 pages15, 99 eurosBescherelle : chronologie de la littérature française, du Moyen Âge à nos joursSous la direction de Johan FaerberAuteurs :Nancy Oddo, Moyen Âge et 16e siècleLaurence Rauline, 17e et 18e sièclesAlain Couprie , 19e siècleJohan Faerber , 20e et 21e sièclesPrésentation de l'éditeur:Une chronologie de l’histoire de la littérature française signée Bescherelle. Un ouvrage complet, fiable et attractif qui s’adresse à tous les curieux de littérature.Le récit chronologique et illustré de l’histoire de la littérature française• Le récit débute en 881-882 avec la Séquence de Sainte Eulalie, premier texte transposé du latin dans ce qui deviendra le français moderne, et s’achève en 2013 avec La Disparition de Jim Sullivan de Tanguy Viel.• L’histoire de la littérature française est ainsi déroulée, sous une forme documentée et vivante, à travers plus de 150 dates clés permettant d’évoquer ses auteurs majeurs et ses œuvres fondatrices.Une organisation claire, une mise en page rythmée• Au début de chaque période, une grande frise chronologique, permettant de repérer visuellement les œuvres clés et les mouvements littéraires.• Puis, au fil des doubles pages, la présentation en texte et en images de chaque œuvre, de sa genèse et de sa réception, avec des encadrés pour mettre en lumière le contexte culturel.• À intervalles réguliers, des dossiers sur les principaux mouvements littéraires.• À la fin de l’ouvrage : un index très complet pour faciliter la recherche d’une œuvre, d’un auteur ou d’un fait littéraire.
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