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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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F.-E. Boucher, S. David et M. Prévost (dir.), Mythologies du superhéros - Histoire, physiologie, géographie, intermédialités

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//www.fabula.org/actualites/documents/63973.jpgFrançois-Emmanuël Boucher, Sylvain David et Maxime Prévost (dir.), Mythologies du superhéros - Histoire, physiologie, géographie, intermédialitésPresses Universitaires de Liège, 2014.260 p.EAN 978287562049140,00 EURPrésentation de l'éditeur :Les superhéros, demi-dieux d’un monde sans Dieu, constituent collectivement une mythologie laïque se diffractant en sous-ensembles de mythes modernes. Ceux-ci ont infiltré de manière durable l’imaginaire collectif. Dans une entrevue de 1985, Stan Lee, co-créateur de Spiderman, de Hulk, de Thor et des Quatre Fantastiques, entre autres superhéros, observait que quiconque s’intéresse au cinéma, à la littérature, à l’opéra, à la peinture ou à tout autre art de la représentation devrait aussi porter attention aux comic books , tout aussi déterminants que les autres arts populaires dans la constitution de l’imaginaire social. À l’heure où l’histoire culturelle n’a plus à prouver sa pertinence, un tel énoncé ne paraît plus paradoxal. Partant de l’affirmation d’Ernst Cassirer selon laquelle le mythe est « l’objectivation de l’expérience sociale de l’humanité », on pourra s’interroger sur la socialité de ces êtres d’irréalisme pur : comment, à quelles conditions et pourquoi est-il permis au lecteur ou au spectateur de s’identifier à un personnage dont les caractéristiques transcendent celles de l’humanité ordinaire ?Sommaire :François-Emmanuël Boucher, Sylvain David et Maxime Prévost – Introduction : L'Essence mythologique du superhérosHistoire Michaël Meyer (Université de Lausanne) – Le spectacle des superpouvoirs : Héritages forains, culturistes et magiques dans la monstration des pouvoirs des superhéros de l'âge d'or (1938–1945)Maxime Prévost (Université d'Ottawa) – Mais où sont les superhéros d'antan ? Porthos, Obélix et la puissance rétrospectiveNatacha Levet (Université de Limoges) – Sherlock Holmes, du surhomme au superhérosPhysiologie Marc Atallah (Université de Lausanne) – Pour une sémiotique de la transformation : Quelques superhéros face à leurs originesAnthony Glinoer (Université de Sherbrooke) – La dynamique d'un groupe superhéroïque : Les Uncanny X-MenJean-Pierre Thomas (York University) – Acta est fabula : La mort de la mort dans la bande dessinée de superhérosRuth-Ellen St. Onge (University of Toronto) – La série Preacher : Un superhéroïsme divinement subversifGéographie Mathieu Bélisle (Collège Jean-de-Brébeuf) – Le superhéros à l’ère du soupçon : L’exemple de SuperdupontAmandine D’Azevedo (Université Sorbonne Nouvelle – Paris III) – Superhéros indiens : mythologie hindoue et modèle américain Le cinéma populaire comme laboratoire d’un héros nationalVincent Manigot (INALCO / Tokyo University of Foreign Studies) – Les androïdes dans l’oeuvre de Tezuka Osamu : Des superhéros en lutte contre l’eugénisme ?Intermédialités François-Emmanuël Boucher (Collège militaire royal, Kingston) et Sylvain David (Université Concordia) – Les Invincibles : Grands pouvoirs, grande irresponsabilitéCélia Sauvage (Université Sorbonne Nouvelle – Paris III) – Entre héroïsme et normalité : Négocier sa super-identité au quotidienLuc Vaillancourt (Université du Québec à Chicoutimi) – Spider-Man: Turn Off the Dark. Intermédialité et identité du superhérosBibliographiePlanchesFrançois-Emmanuël Boucher est professeur au Département d’études françaises du Collège militaire royal du Canada. Il a publié Les Révélations humaines. Mort sexualité et salut au tournant des Lumières (Peter Lang).Sylvain David est professeur au Département d’études françaises de l’Université Concordia. Il a notamment publié Cioran. Un héroïsme à rebours (Presses de l’Université de Montréal, « Espace littéraire »).Maxime Prévost est professeur au Département de français de l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Rictus romantiques. Politiques du rire chez Victor Hugo (Presses de l’Université de Montréal, « Socius »).

Colloque Edith Boissonnas. L'écriture à l'état brut, suivi de l'exposition Edith Boissonnas. "Une joie de vivre, animale, me secoue"

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//www.fabula.org/actualites/documents/63971.jpgColloque internationalEdith BoissonnasL'écriture à l'état brut25-26 septembre 2014Université de Neuchâtel / Université de LausanneOrganisateurs : Dominique Kunz Westerhoff (Université de Lausanne), Daniel Maggetti (Université de Lausanne), Muriel Pic (Université de Neuchâtel)ARGUMENT :L’écrivain Edith Boissonnas (1904-1989), intégralement publiée chez Gallimard et à La NRF , a vécu de 1946 à sa mort entre Neuchâtel et Paris. Elle a laissé une œuvre discrète et impertinente qui cherche continuellement dans le langage les attaches de l’élémentaire. «Fille extraordinaire d’un Raymond Roussel» pour Joë Bousquet, écrivain «genre art brut» pour Jean Dubuffet, «le plus troublant et le plus passionnant des poètes français» pour André Pieyre de Mandiargues, Boissonnas est un auteur peu ou mal connu. Si, comme l’affirme Gérard Macé, l’écriture de Boissonnas «rejoint l’art des enfants marchant volontairement à l’extrême bord du trottoir», on demeure toujours saisi par son extrême lucidité qui ne cesse de dénoncer les structures de domination, les hypocrisies et les stéréotypes. L’œuvre partage en effet avec celle de Jean Paulhan, amant de l’auteure durant vingt ans, une volonté morale qui s’exerce à partir d’un paradoxe: comment faire de naïveté style? A l’inverse, et toujours en résonance avec la réflexion paulhanienne, comment rendre aux formes lyriques héritées de la tradition la force d’un surgissement premier? Le paradoxe se prolonge jusque dans la réception de la poésie de Boissonnas, parfois comprise comme un académique retour au vers compté. Or, ce choix prosodique est justement ce qui inscrit historiquement cette œuvre dans l’innovation poétique de l’immédiat après-guerre qui, après le Surréalisme et nourrie par lui, cherche à retrouver le mètre. De là aussi son originalité: innover en surdéterminant les éléments lyriques fondamentaux que sont le vers et l’énonciation d’un sujet; inventer un lyrisme à l’état brut qui, exagérant l’exercice et les images de la langue, produit une vision aussi subversive du monde que peut l’être le regard jeté sur la société par un enfant, un fou, un nouvel arrivant. L’œuvre met ainsi en pratique une stratégie, propre aux moralistes, que Carlo Ginzburg définit comme un «estrangement».A l’heure où les archives d’Edith Boissonnas sont enfin accessibles au public et aux chercheurs à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, l’écrivain ayant légué à l’université l’ensemble de son fonds, nous voudrions interroger les enjeux de cette écriture à l’état brut.D’une part, en orientant nos réflexions vers sa dimension ethnographique . En effet, peu de temps avant la guerre, Boissonnas est l’une des seules femmes à assister aux séances du Collège de sociologie dirigé par Georges Bataille, Roger Caillois et Michel Leiris et dont la visée intellectuelle, déterminante pour elle, est une ethnologie littéraire de la société contemporaine en crise.D’autre part, en interrogeant l’impact sur son œuvre, et réciproquement, de l’Art brut. Après la guerre, Boissonnas est au cœur des échanges franco-suisses que relance le projet d’une collection de l’Art brut par Jean Dubuffet, à qui elle se lie durablement. Au-delà de cette parenté esthétique, on s’intéressera aux nombreuses critiques d’art et aux collaborations de l’auteure avec des artistes qui signalent, dans le sillage du surréalisme (Masson, Magritte, Brauner) et surtout dans le contexte de l’art informel, les nouvelles modalités de la vision expérimentée par l’écrivain au contact d’œuvres «où la forme n’est pas encore devenue signe» ( La NRF , mai 1964). L’émergence de la matérialité, de la corporalité du geste, rencontre sa propre quête d’une vision expressive du dedans des choses et de soi.Enfin, le travail sur le « naïf », le nativus , l’inné, le naturel, de même que le dégoût de l’artifice et la recherche d’un non-savoir du regard, font de la poésie de Boissonnas un outil critique particulièrement incisif auquel le «je», dans son identité subjective, culturelle, sociale, est lui-même soumis. Ce je n’est pas seulement un autre: c’est un indigène pour soi, au même titre qu’autrui. Le sujet lyrique comme le sujet autobiographique, en dépit de la différence générique des textes (poèmes, récits en prose, journal), acquièrent ainsi le statut de sujet expérimental et documentaire, dont l’observation permet d’aiguiser le sens critique et civique de l’auteure sur les questions de genre, de nationalité, d’engagement politique. Chez Paulhan, né dans une famille protestante, la tentation est forte, à l’après-guerre, de chercher en Suisse les modèles de la tolérance. Boissonnas, elle, se montre toujours critique à l’égard de son propre pays qu’elle accuse de conformisme, en particulier à l’égard des femmes. En accord avec son esprit d’indépendance, elle refuse toute étiquette: sa poésie n’est ni romande ni féministe ni NRF . Elle a pour vocation de nous donner à penser ce qui constitue un sujet en dehors de ses déterminations culturelles, sociales, politiques et religieuses, défendant par là l’utopie d’un sujet à l’état brut.PROGRAMME PROVISOIRE :Jeudi 25 septembre 2014NeuchâtelSalle circulaireRez-de-chaussée du Collège latinBibliothèque Publique et universitaire (BPUN)Place Numa-Droz 313h45-14h00 Accueil14h00-14h30 Frédéric Wandelère (écrivain) : La rime orpheline et le vers mesuré14h30-14h45 Discussion14h45-15h15 Simon Miaz (assistant de recherche, Université de Neuchâtel) : Jean Paulhan: Lettres à Edith Boissonnas15h15-15h30 Discussion15h30-16h00 Pause café16h00-16h30 Muriel Pic (collaboratrice scientifique, Université de Neuchâtel) : Le Journal pour moi seule d’Edith Boissonnas. Une auto-observation16h30-16h45 Discussion16h45-17h15 Gérard Macé (écrivain) : Lire les poèmes d’Edith Boissonnas17h15-17h30 Discussion18h30 Vernissage de l'exposition Edith Boissonnas. «Une joie de vivre, animale, me secoue» , Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel.26 septembre 2014-31 mars 2015.Commissariat d'exposition : Muriel Pic.Scénographie : Monika Roulet.Vendredi 26 septembre 2014LausanneSalle de conférence 511Unithèque (Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne)Lausanne-Dorigny09h45-10h00 Accueil10h00-10h30 Laurent Jenny (Professeur, Université de Genève) : Style sous influences. Boissonnas, Paulhan, Michaux et la mescaline10h30-10h45 Discussion10h45-11h00 Pause café11h00-11h30 Guillaume Bridet (Professeur, Université de Bourgogne) : Cruauté d’Edith Boissonnas? Une lecture à la lumière de Roger Caillois et de Jean Paulhan11h30-11h45 DiscussionDéjeuner14h00-14h30 Marianne Jakobi (Professeure, Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand) : Edith Boissonnas et Jean Dubuffet14h30-14h45 Discussion14h45-15h15 Lucienne Peiry (Directrice de la recherche et des relations internationales de la Collection de l’Art Brut) : Les relations d’Edith Boissonnas avec l’Art Brut15h15-15h30 Discussion15h30-15h45 Pause café15h45-16h15 Dominique Kunz Westerhoff (Professeure, Université de Lausanne) : Edith Boissonnas prosatrice16h15-16h30 Discussion16h30-17h00 Stéphane Pétermann (responsable de recherche au CRLR, Université de Lausanne) : Edith Boissonnas et la Suisse romande17h00-17h15 Discussion17h30 Table ronde: Christine Planté, Daniel Maggetti, Stéphane Pétermann : Identités d’Edith BoissonnasTélécharger l'affiche de l'exposition

Y. Hanhart-Marmor, Des pouvoirs de l’ ekphrasis . L’objet auratique dans l’œuvre de Claude Simon

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Des pouvoirs de l’ ekphrasis . L’objet auratique dans l’oeuvre de Claude SimonYona Hanhart-MarmorRodopi Amsterdam/New York, NY 2014. 314 pp. (Faux Titre 396)ISBN: 978-90-420-3861-5 Paper €67,-/US$94,-ISBN: 978-94-012-1103-1 E-Book €60,-/US$84,-Online info: http://www.rodopi.nl/functions/search.asp?BookId=FAUX+396Voir dans l’ ekphrasis , description d’une œuvre d’art, l’une des clés essentielles du roman, et par là-même ouvrir une réflexion novatrice sur le texte, l’image et leurs multiples intrications : tel est le défi qui sous-tend cet essai. A travers une analyse fouillée des processus que Claude Simon élabore afin de rendre inopérante l’habituelle distinction entre récit et pause descriptive, le regard se dévoile comme catalyseur de l’écriture, en ce qu’il la détermine tout en se laissant happer par elle. Cette relecture du corpus simonien, qui s’effectue au plus proche du texte, met en évidence le rôle capital de l’ ekphrasis dans le passage du regard au mot.Dans cette approche, l’ ekphrasis constitue le moteur de la démarche simonienne, constant tâtonnement entre le dire et le voir. L’étude de la nature et du rôle de l’ ekphrasis permet ainsi d’éclairer des pans entiers de l’œuvre, tributaire qu’est celle-ci du regard dans la détermination des objets ekphrastiques. La réflexion se poursuit par une interrogation sur le statut de ces objets de passage . La mise en écriture du temps s’avère dès lors cruciale pour tenter de dépasser ce que l’écriture pourrait avoir d’anecdotique et lui imprimer le sceau de l’universel, du non-datable ; ce qui ne manque pas de susciter des collisions fécondes entre différentes temporalités. À la lecture de cet ouvrage, qui s’inspire notamment de la pensée de Walter Benjamin et de Georges Didi-Huberman, et qui perçoit dans l’ ekphrasis bien davantage qu’une simple pause dans le récit, on voit apparaître un système de mises en résonance dont l’objet auratique constitue le noyau fondamental.Yona Hanhart-Marmor est maître de conférences à l’Université hébraïque de Jérusalem. Spécialiste de Claude Simon et de Marcel Proust, elle s’intéresse notamment aux rapports entre peinture et littérature.

Le rire en musique ( Mélotonia , n° 2)

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Appel à contributionMélotonia n° 2 sur le rire en musiqueLa collection « Mélotonia , Musique, Matière, Énergie» , éditée par les Presses Universitaires de Lyon et dirigée par Denis Le Touzé et Muriel Joubert de l’Université Lyon 2, s’inscrit globalement dans le champ de la musicologie, mais de manière non exclusive puisque les sujets d’étude s’y enrichissent par leur contact avec d’autres disciplines (l’anthropologie, l’ethnologie, la sociologie, la philosophie, la psycho-cognition, la littérature, les arts dits visuels…). Un premier numéro, sur le souffle en musique, est en cours de publication (parution en novembre 2014).Le 2 e volume de cette collection sera consacré au rire . Si rire est le propre de l’homme (Aristote), le geste corporel et sonore qui lui est associé n’est pas si souvent utilisé en musique. Ce numéro se propose d’approcher les multiples facettes du rire à travers deux larges aspects: le son et l’énergie qu’il dégage, et son ancrage psychologique et symbolique. Il ne sera donc ici nullement question d’humour ou de comique en tant que tels – c’est-à-dire des déclencheurs voulus des rires – largement abordés par la littérature musicologique: le volume sera consacré, ainsi que l’induit le sous-titre de la collection «Musique, Matière et Énergie», au geste du rire inscrit dans sa symbolique.Pour ce volume, en cours de conception, nous recherchons précisément des textes sur les sujets suivants:- le rire du diable (dans son geste sonore et la symbolique qui lui est associée): rires et sorcelleries dans la musique et l’opéra.- le rire de l’auditeur: le rapport qu’entretient le spectacle avec le spectateur, par le rire (caractère pulsionnel du rire, notion de catharsis…). Pour ce texte, la participation d’un psychologue ou d’un psychanalyste est bienvenue.- l’imitation du rire par l’instrument ou par l’orchestre: il s’agirait ici d’un texte sur l’orchestration ou l’instrumentation.- le sens et l’utilisation du rire comme matériau dans les musiques dites ethniques- l’utilisation du geste du rire dans la poésie lettristeSur simple demande, il pourra être envoyé, à toute personne intéressée à faire une proposition, un texte plus complet qui retranscrit l’orientation de ce numéro et qui propose quelques pistes de réflexion.Les propositions d’une quinzaine de lignes seront à envoyer avant le 15 septembre 2014, accompagnées d’une petite biographie qui mentionne les publications, aux deux adresses électroniques suivantes:muriel.joubert@univ-lyon2.frDenis.Le-Touze@univ-lyon2.frL’acceptation de la proposition sera rapide (2-3 semaines) après cette date. Les textes complets seront à remettre le 1 er mars 2015.Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter Muriel Joubert: muriel.joubert@univ-lyon2.fr

"Les tumultes du vingtième siècle. Entretien avec Antoine Compagnon" (laviedesidees.fr)

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//www.fabula.org/actualites/documents/63976.pngLes tumultes du vingtième siècle. Entretien avec Antoine Compagnon, par Lucie Campos, le 28 juillet 2014, sur laviedesidees.frAntoine Compagnon évoque deux projets récents qui éclairent l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Les controverses sur l’institutionnalisation de la sociologie ou de l’anthropologie illustrent l’évolution des disciplines en France; une anthologie littéraire place la littérature de la Grande guerre dans un cadre international.Vidéo en ligne sur laviedesidees.fr…

Auteurs en revue, Revues d'auteur ( 13es Rencontres des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires )

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Les 13es Rencontres de Bourges, qui auront lieu les 21, 22 et 23 novembre prochains, sur le thème Auteurs en revue, Revues d'auteur, se dérouleront le vendredi à Bourges, au Palais Jacques Coeur (CMN) , et le samedi à l’Abbaye de Noirlac pour la deuxième journée de débats. Organisées par la Fédération nationale des maisons d'écrivain & des patrimoines littéraires, elles seront inaugurées par Jean-Christophe RUFIN , de l'Académie française, et s'appuieront sur une exposition au Palais Jacques Coeur (CMN).Les maisons d’écrivain et les associations d'amis d'auteurs publient bon nombre de bulletins, cahiers, revues, actes de colloque, etc... et même rééditent ou réimpriment des oeuvres. Ces publications sont les héritières de celles des anciennes sociétés savantes. Aujourd'hui se posent les questions suivantes :- Quelle est la situation actuelle des parutions de ce genre (recensement, état des lieux) ?- Quel avenir pour ces publications à l'ère du numérique ?- Quel rôle jouent les publications dans la vie d'une association d'amis d'auteurs ?- Quel est l'apport de ces publications à la connaissance de l'écrivain et à l'étude scientifique d'une oeuvre ?Ces questions mènent aussi à une réflexion concrète sur le financement (aides et ventes), les droits d'auteurs, l'édition (l'impression, la chaîne graphique) et la diffusion (la gestion des routages). Ces Rencontres permettront de réfléchir à l'avenir de nos productions écrites, de comprendre comment produire des publications (bulletins, revues, cahiers, catalogues, actes de colloques, réimpressions ou rééditions d’œuvres, numérisation) qui mettent en valeur nos travaux, et aussi d’apprendre comment les gérer au mieux : papier ? numérique ? les deux ?...PROGRAMME ( susceptible de modifications )Vendredi 21 novembre 2014Palais Jacques Coeur (CMN) à BourgesMatinAccueil des participants à partir de 9h30Allocutions de bienvenueOuverture des RencontresPrésentation du programmeIntervention de l’invité d’honneur:Jean-Christophe Rufin , de l'Académie françaiseVernissage de l'exposition Auteurs en revue, Revues d'auteurau Palais Jacques Coeur - 1er étageDéjeuner sur place - Salle des FestinsAprès-midiIntroductionHistorique et évolution des revues d'auteur, Guillaume Louet, chercheur attaché à l'IMECLes revues d'auteur ; pour qui ? pourquoi ?, André Chabin, directeur du Salon de la RevueTable ronde 1 : Les enjeux, les stratégiesModérateur : André Chabinavec Benjamin Findinier , conservateur du Musée Champollion de Figeac , Christian Morzewsk i, président de l'Université de l'Artois, et Patricia Sustrac, présidente des Amis de Max Jacob.Table ronde 2 : Les choix éditoriauxModérateur : Jacques Ményavec Bernard Baillaud, directeur des Editions Claire Paulhan, Nicholas Newman , président de l'association Francis Jammes, et Martine Sagaert , professeur à l'Université de Toulon - UFR Lettres.19h00 : Apéritif-Rencontre autour de la création littéraire en Berryavec les associations Autour du Court et les Mille UniversSamedi 22 novembre 2014Abbaye de Noirlac à Bruère-Allichamps (18)MatinAccueil par Paul Fournier, directeur du Centre culturel de rencontre, à 9h30Table ronde 3 : Financer, éditer, diffuserModérateur : Patricia Sustrac ( Introduction sur la question des droits d'auteur)avec Patrice Aoust, Editions Alternatives, Vincent Monadé , président du CNL, Sylvie Tournadre , Editions Calliopées.Visite de l'Abbaye à 11h30Buffet au réfectoire des moinesAprès-midiTable ronde 4 : Du côté des bibliothèques, l'exemple berruyerModérateur : Gérard Martin (ancien directeur de la Médiathèque Voyelles à Charleville-Mézières)avec Colette Puynège-Batard, directrice du réseau des bibliothèques de Bourges, et Robert Tranchida , bibliothécaire en charge du fonds Fournier-Rivière, sur la coopération entre une association d'amis et un fonds pour la numérisation d'une oeuvre.Table ronde 5 : Revues d'auteurs de nos amis européens Modérateur : Jean-Claude Ragot- Les publications du Musée littéraire Petöfi de Budapest (H) : Csilla Csorba , directrice- Les revues (1813-2013) du Musée des Frères Grimm de Kassel (D) : Bernhard Lauer , directeurSynthèse des RencontresJean-Claude RagotDimanche 23 novembre 2014 Départ de Bourges à 8h45 (covoiturage nécessaire).Visite de la maison natale d'Alain-Fournier à La Chapelle d'Angillon (18)Visite de la salle Alain-Fournier au musée militaire de la Fondation Maginot, Domaine de la Grande Garenne à Neuvy-sur-Barangeon (18)

M. Treleani, Mémoires audiovisuelles. Les archives en ligne ont-elles un sens ?

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//www.fabula.org/actualites/documents/63978.jpgMatteo TreleaniMémoires audiovisuelles. Les archives en ligne ont-elles un sens ?Montréal: Les Presses de l'Université de Montréal, coll. Parcours Numériques, 2014EAN13 : 9782760633681.Prix : 14,95 $ 13 €210, p.Présentation de l'éditeur:Quel est l’avenir de notre mémoire à l’ère du numérique ? Notre passé, revisité par la séquence binaire, est-il toujours intelligible ? Tout semble désormais accessible dans ce nouvel environnement technologique, mais cette disponibilité assure-t-elle une véritable compréhension des contenus anciens ?À partir d’un cas précis, celui de l’archive audiovisuelle diffusée sur la toile, Matteo Treleani pose une série de questions sur la mise en ligne de notre mémoire et la reconfiguration – ou recontextualisation – de celle-ci. Appuyé par une riche variété d’exemples parfois cocasses, il jette un regard critique sur la gestion du passé, qui relève autant de la philosophie que de l’histoire des médias et de l’archivistique.Docteur en sémiologie et membre du Centre d’étude sur les images et les sons médiatiques, Université Sorbonne Nouvelle, Matteo Treleani a été chercheur à l’Institut national de l’audiovisuel de 2009 à 2012. Il enseigne à l’Université Paris Est. Une édition augmentée avec contenus additionnels est disponible en ligne : http://parcoursnumeriques-pum.ca/memoiresaudiovisuelles

Les promesses du Déluge : effondrement des récits et récits de l'effondrement dans l'art du XXe et du XXIe siècles

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Le Laboratoire de l'Art & de l'Eau de l'école supérieure d'art & médias de Caen/Cherbourg organise à Caen, au printemps 2015, un événement composé de deux journées d'étude et d'une exposition sur les rapports entre l'art et l'imaginaire de la catastrophe. Ce projet entend convoquer des interventions d'artistes, de critiques, d’historiens de l’art et de chercheurs en sciences humaines et sociales, afin de constituer des zones de «frottements interdisciplinaires» (Morin).Bien qu’il concerne en priorité le champ des arts plastiques, il vise aussi à questionner les domaines de la littérature, du cinéma, de la bande dessinée et des productions télévisuelles. Lors de ces journées d'étude, résolument ouvertes à la diversité des approches, plusieurs modes de présentation pourront être envisagés: montages multimédia, performances, conférences, etc... Ces journées d'étude visent ainsi articuler et à organiser la porosité entre les langages universitaires, critiques et artistiques. De manière semblable, la publication qui découlera de cet événement sera l'occasion d'un partage de l'espace de l'édition entre interventions textuelles et propositions visuelles.Cet appel à contributions s'adresse à des artistes, des critiques, des historiens de l’art et des chercheurs en sciences humaines et sociales.Le Déluge constitue le plus ancien et le plus répandu des grands récits eschatologiques. Dans la Genèse , ce passage succède rapidement à la période de la création du monde et de l'humanité. Cette première catastrophe est présentée comme inéluctable mais surtout foncièrement liée à la présence et à l'activité de l'homme sur la terre:«Dieu voit la terre/la ruine a envahi la terre/ toute chair sème la ruine/ en traçant sa route sur la terre» (Genèse 5.6). Si le Déluge constitue un sujet classique de la représentation à l'ère chrétienne, il semble qu'il resurgisse dans l'imaginaire artistique moderne et contemporain. Les récents tsunamis, et plus particulièrement celui qui a déclenché la catastrophe de Fukushima, réaniment l'idée d'une possible destruction de l'humanité. Le Déluge représente la menace d'un anéantissement de la modernité, dans sa marche vers le progrès et au regard de ses récits téléologiques, en même temps que la perspective d'un avenir placé sous le signe d'une survivance ou d’une régénérescence. Les notions d'utopie, de dystopie et d'uchronie méritent notamment d'être questionnées, à une époque où la société industrielle est confrontée à l’imminence probable de sa disparition. C’est aussi au regard de cette menace que peut être interrogée «la foire aux atrocités» (J. G. Ballard) que met en scène la culture contemporaine, hantée par les figures crépusculaires du mutant, du zombie et du monstre. Récit fondateur, le Déluge sera ainsi envisagé comme le point de départ d’une réflexion plus générale sur les thèmes de la fin et du renouveau de la civilisation dans l’art du XXe et du XXIe siècles.La Première Guerre mondiale, qui inaugure le XXe siècle, entraîne l'abolition d'un monde et de ses valeurs. Ce premier effondrement est espéré en même temps que redouté par la génération qui la précède– les Paysages Apocalyptiques que le peintre expressionniste Ludwig Meidner réalise en 1913 en témoignent. Or, la réalité de la violence du conflit excède les représentations artistiques et littéraires et renvoie les artistes aux grands récits bibliques de la fin du monde. En 1917, Hermann Hesse rédige une nouvelle intitulée «L'Européen» qui témoigne de cette résurgence. Un homme blanc, venu du pays de la guerre , se trouve accueilli sur une nouvelle arche de Noé. Contrairement à tous les autres espèces réunies, il n’a aucun savoir-faire et son arrogance agace tous les êtres de la création, les peuples mais aussi les animaux. Il s’avère n’avoir été sauvé par dieu qu’en tant que rappel, qu’impulsion, peut-être aussi en tant que revenant. La possibilité d'une régénérescence des valeurs de l'humanité passerait donc par l'Autre.Parallèlement, le mouvement Dada, dont la constitution est intimement liée à l'irruption du conflit mondial, convoque certains grands mythes eschatologiques. Empruntant aux mystiques chrétiens ou aux grands textes de la tradition hindouiste, les jeunes protagonistes du mouvement appellent, par chacun de leurs écrits, de leurs danses et de leurs œuvres, une destruction des valeurs et des identités, l'atteinte d'un sans-fond, d'une pralaya . Leurs pratiques d'anti-art, leur plaisir de détruire tente de couvrir, tout en produisant une sorte d'équivalence, les bruits de la guerre.Ces exemples, associant apocalypse et utopie, montrent que malgré leur supposé rejet de la narration et de la figuration, les avant-gardes historiques ouvrent la voie à un imaginaire renouvelé de la fin du monde. Cet imaginaire convoque, dans un mouvement paradoxal, les grands récits fondateurs alors même qu'il porte un premier coup aux récits, plus récents, de la modernité et du modernisme. Le premier temps de la réflexion des journées d'étude sera donc consacré à cette période inaugurale en suivant ces quelques pistes: les pratiques de la destruction dans les arts autour de la Première Guerre mondiale, les multiples relations aux textes fondateurs narrant la fin du monde, la possible régénérescence de l'humanité par l'art...La seconde moitié du XXe siècle voit s’effondrer certains principes structurants de la modernité, tandis qu’apparaissent les impasses du «mythe du progrès» (Georg Henrik von Wright) et la «fin des grands récits d’émancipation» (Jean-François Lyotard). La perte de la croyance en un sens politique de l’Histoire s’accompagne d’une remise en cause de la science en tant qu’instrument dévolu à l’épanouissement de l’humanité.Plusieurs événements sont susceptibles d’expliquer ce basculement. Après l’Holocauste, dont le précédent constitue un obstacle définitif à la capacité de donner un sens positif à l’Histoire (dont la dialectique de Hegel constitue un exemple canonique), les catastrophes nucléaires ont participé plus que nulles autres à transformer les espoirs que les modernes plaçaient dans le progrès en menace de destruction. Sous l’influence des périls plus diffus que recouvre l’expression de «crise écologique», la société industrielle mondialisée se trouve désormais confrontée aux limites de son propre développement. Ces facteurs participent au changement d’ère que le sociologue allemand Ulrich Beck décrit, dans les années 1980, comme la transition de la société industrielle à la «société (industrielle) du risque».Les dimensions à la fois politique et écologique de cette crise postmoderne se trouvent réunies de manière exemplaire dans la catastrophe de Tchernobyl. On peut en effet considérer que le désastre du 26 avril 1986 signe la fin de la modernité, si nous entendons par «modernité» cette ère historique régie par l’«horizon d’attente» (Koselleck) d’un progrès social associé aux progrès de la connaissance scientifique. L’événement annonce la fin du régime soviétique, avatar du grand récit marxiste qui surplomba l’histoire politique de la modernité, avant de devenir lui-même le tombeau des espoirs révolutionnaires. Mais il marque aussi un moment important dans l’effondrement de la promesse de bonheur attachée au progrès de la connaissance scientifique. Davantage que les Première et Seconde Guerres Mondiales, où les méfaits technologiques étaient encore imputables à des intentions humaines, la catastrophe de Tchernobyl ouvre une ère nouvelle où les applications de la science s’avèrent, non plus nuisibles par mésusage, mais intrinsèquement néfastes, selon une perspective devenue planétaire depuis que nous constatons l’extinction endémique des espèces et les conséquences du réchauffement climatique.Si certains imputent le catastrophisme ambiant à la fatigue qui accablerait des sociétés occidentales à bout de souffle, nul ne peut toutefois ignorer le potentiel de nuisance que l’homme a désormais acquis sur toutes les formes de vie, la sienne incluse. Un tel pouvoir lui confère une responsabilité qui n’a pas d’équivalent dans le passé. Le réveil des peurs millénaristes et le traitement obsessionnel du thème de la catastrophe dans la culture de masse peuvent être interprétés comme des expressions de la défiance que l’humanité a désormais acquise vis-à-vis d’elle-même. Depuis Günther Anders, plusieurs philosophes ont cherché à donner des réponses rationnelles à cette situation inédite, en plaçant la catastrophe à l’horizon de leurs réflexions. Théoricien d’une «heuristique de la peur», Hans Jonas entend refonder la morale sur l’anticipation d’un probable désastre technologique, tandis que, dans son sillage, Jean-Pierre Dupuy prône un «catastrophisme éclairé» dont la maxime invite à concevoir la catastrophe, non plus comme un destin possible, mais comme le devenir nécessaire de l’humanité. Après l’effondrement des récits modernes, une part significative de la pensée contemporaine trouve sens et justification dans des récits d’effondrement.C’est dans ce contexte que pourraient être interrogées les pratiques artistiques contemporaines. Si, depuis la Seconde Guerre Mondiale, le cinéma et le roman abondent en récits apocalyptiques qu’il conviendrait d’interroger à nouveaux frais, de prime abord, les arts plastiques ne semblent pas offrir sur le sujet des exemples aussi nombreux ni aussi évidents. Toutefois, dans leurs contenus et dans formes, ainsi que dans les procédures qu’ils mettent en œuvre, ils convoquent souvent des notions qui mériteraient d’être mises en perspective avec les enjeux de la crise postmoderne. À titre d’exemple, une telle mise en perspective serait susceptible d’éclairer la manière dont le travail d’un Robert Smithson, dans les années 1960, s’articule autour du principe d’entropie; ou la façon dont celui de Joseph Beuys entend inventer une utopie marquée par le paradigme écologique. Tandis que le premier semble épouser le récit de l’effondrement, le second tente au contraire de reconstruire un récit après l’effondrement de celui des modernes.C’est dans cette perspective qu’il conviendrait encore de s’interroger sur l’importance du thème de la ruine dans l’art des dernières décennies – que l’on pense notamment au travail de Cyprien Gaillard ou de Louidgi Beltrame. À la différence de ses représentations dans la peinture de la Renaissance et de l’époque romantique, les artistes n’envisagent plus la ruine comme la mémoire d’une civilisation révolue, mais comme le signe de déclin d’une civilisation industrielle dont ils sont les contemporains. Plutôt que comme un témoignage du passé, la ruine apparaît aujourd’hui comme une métonymie du temps présent.Dans le registre fictionnel du récit après effondrement, il conviendrait enfin d’interroger les figures crépusculaires du mutant, du zombie et du monstre. Qu’il soit un corps malade, dégénéré ou adapté, le monstrueux issu du choc apocalyptique se présente souvent comme le symbole de ce qui est à combattre, et plus rarement de ce qui a survécu. Qu’il occupe la fonction de possible projection symbolique (comme chez Jim Shaw, Mike Kelley et Tony Oursler) ou qu’il permette de signifier l’expérience de l’horreur (chez Tetsumi Kudo ou Paul Thek), le monstrueux peut aussi se comprendre comme une nouvelle figure du anti-héros, alternative à la puissance du bien portant et du bon goût, détruisant sur son passage les valeurs morales et ouvrant la porte à l’altérité la plus brute. Le monstre est ainsi, par excellence, l’être de la fin nécessaire à un possible renouveau.La «société du risque» engage de nouvelles manières de concevoir l’avenir – y compris par l’impossibilité de s’y projeter – qui ne sont pas sans conséquences sur la façon dont les artistes abordent et donnent sens à leur travail. Comment l’art affronte-t-il la question du temps, le sien comme celui de la société, à une époque caractérisée par la hantise de la fin des temps? Peut-il ouvrir de nouvelles perspectives esthétiques dans un monde placé sous l’horizon du désastre?Modalités de soumission: Le dossier de candidature doit être constitué de:- Une note d'intention du projet d'intervention (2000 signes maximum, espaces compris)- Une courte biographie et/ou un dossier d’artisteLa sélection des candidats se fera sur la pertinence du contenu mais aussi sur la forme de la proposition d'intervention (montage vidéo, montage texte/image, formes performées, conférence...)Échéances du dispositif: Les dossiers sont à envoyer au plus tard le 15 novembre 2014 à l’adresse suivante: m.martel@esam-c2.fr . Une réponse sera envoyée au début du mois de décembre 2014.Les journées d'études se tiendront les 20 et 21 mai 2015 à l'ésam Caen/Cherbourg (site de Caen).Responsables des journées d’étude: - Laurent Buffet, critique d'art, professeur de philosophie à l'ésam Caen/Cherbourg et chercheur au Laboratoire de l’art & de l’eau;- Benjamin Hochart, artiste, professeur à l'ésam Caen/Cherbourg et chercheur au Laboratoire de l’art & de l’eau;- Michèle Martel, historienne de l’art, professeure à l'ésam Caen/Cherbourg et responsable scientifique du Laboratoire de l’art & de l’eau.

Ana Coiug, Sophie Le Gal (dir.), Manuel de langue française pour les sciences et les métiers de la santé. Préfacé par Olga-Stefana Galatanu

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Référence bibliographique : Ana Coiug, Sophie Le Gal (dir.), Manuel de langue française pour les sciences et les métiers de la santé. Préfacé par Olga-Stefana Galatanu, Editura Medicala Universitara Iuliu Hatieganu, Cluj-Napoca, 2014., collection "-", 2014. EAN13 : 9789736935619.Issu de la collaboration d'un groupe d'enseignants de langue et de spécialistes des sciences biomédicales, dans le cadre du projet AUF Le français médical en contexte plurilingue en Europe centrale et orientale , ce Manuel de langue française pour les sciences et les métiers de la santé s'adresse auxétudiants et aux internes qui souhaitent approfondir leur connaissances de langue française pour la médecine.Les unités dumanuel véhiculent des contenus discursifs qui permettent à l’apprenant de:- parler de soi en tant que professionnel de la santé,- se familiariser avec des éléments essentiels du système médical en France,- développer des sujets spécialisés liés aux pathologies (allergies, diabète, TDAH, etc.),- exprimer son opinion sur des thèmes de large intérêt ayant trait à la santé: la toxicomanie, le végétarianisme, le don d’organes, etc.Types d' activités et exercices proposés- des exercices qui visent les quatre compétences du CECR , à partir du niveau A2 (entraînement à la prise de notes, QCM, textes lacunaires, exercices de vocabulaire, etc.), avec une focalisation sur la compréhension orale,- des jeux de rôlequi simulent des situations de communication en contexte professionnel,- des documents authentiques didactisés (comptes rendus d’hospitalisation, lettres de confrères, ordonnances, devis, etc.),- des renvois en vue d’approfondir des connaissances liées à des pathologies, au système médical français, à des réalités sociolinguistiques et culturelles rencontrées en contexte hospitalier.Un DVD complète cet ouvrage et regroupe notamment les documents audio et vidéo utilisés dans les unités.ContributeursAurora Manuela BĂGIAG , Docteur ès Lettres, Maître assistant, Discipline des Langues modernes appliquées en médecine, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Haţieganu » Cluj-Napoca ;Ana Eugenia COIUG (coordinatrice du volume), Docteur ès Lettres, Maître assistant, Discipline des Langues modernes appliquées en médecine, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie «IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Anamaria COZMA , Maître assistant, Discipline de Bromatologie, Hygiène, Nutrition, Faculté de Pharmacie,Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Horaţiu COLOSI , Médecin primaire orthodontie et orthopédie dentofaciale, Maître assistant, Discipline d’Informatique médicale et biostatistique, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Ioana COLOSI , Médecin primaire médecine de laboratoire, Médecin spécialiste médecine de famille, Maître assistant, Discipline de Microbiologie, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Ala DAVID , Maître assistant, Département des Langues Modernes, Université d’État de Médecine et Pharmacie « Nicolae Testemiţanu » ChişinăuDaniela EŞANU-DUMNAZEV , Maître assistant, chef du Département des Langues Modernes, Université d’État de Médecine et Pharmacie « Nicolae Testemiţanu » Chişinău ;Dr. Andreea Iuliana KUI , Département de Prothétique, Faculté de Médecine dentaire, Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Sophie LE GAL, Docteur en Sciences du Langage, enseignante-chercheuse, Maître de Conférences, ESPE/IUFM & CoDiRe EA 4643, Université de Nantes ;Dr. Valentin MILITARU , Maître assistant, Département 5 Médecine interne, Médecin primaire Médecine interne, spécialiste en gastroentérologie et échographie générale, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Haţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Carmen POP , Maître assistant, Discipline de l’Industrie du médicament et de Biotechnologies, Faculté de Pharmacie, Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Daniela-Saveta POPA , MCU, Département de Toxicologie, Faculté de Pharmacie, Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Florina POPA , Enseignante de langue française, collaboratrice de la Discipline des Langues modernes appliquées en médecine, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Haţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Andreea RĂCHIŞAN , Médecin spécialiste en pédiatrie, maître assistant, Discipline Pédiatrie II, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « IuliuHaţieganu » Cluj-Napoca ;Adriana ROŞU , Chargée institutionnelle à la francophonie, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Haţieganu » Cluj-Napoca ;Dr. Virginia ŞALARU , Médecin primaire, Maître assistant, Département de Médecine de famille, Université d’État de Médecine et Pharmacie « Nicolae Testemiţanu » Chişinău ;Dr. Victoria SARAFIAN , PU-PH Immunologie, Département de Biologie, Université Médicale de Plovdiv ;Alexandrina TOMOIAGĂ , Maître assistant, Discipline des Langues modernes appliquées en médecine, Faculté de Médecine, Université de Médecine et Pharmacie « Iuliu Haţieganu » Cluj-Napoca ;Aneta TOSHEVA , Maître-enseignant, Chargée institutionnelle à la francophonie, Université Médicale de Plovdiv.

La Postérité en France, 1650-1800

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Appel à communications: La Postérité en France, 1650-1800Université de Cambridge, le 19 mars 2015Organisateurs: Jessica Goodman (Cambridge) et Russell Goulbourne (Londres)‘La postérité pour le philosophe, c’est l’autre monde de l’homme religieux’.Ainsi Diderot écrit-il au sculpteur Etienne Falconet en 1766. L’écrivain et l’artiste entretiennent une longue correspondance autour d’un thème – celui de la postérité – qui est au cœur de la production culturelle au cours du dix-huitième siècle: de l’ Encyclopédie , qui veut transmettre aux générations à venir pas seulement la totalité des connaissances humaines mais aussi le nom des créateurs de celles-ci, à Rousseau qui façonne son image posthume dans les Confessions , enfin aux premiers centenaires littéraires qui offrent aux écrivains de l’époque l’occasion de réfléchir à l’image qu’ils laissent à l’avenir.Le désir d’entrer dans la postérité n’est pourtant pas propre au dix-huitième siècle: depuis qu’Horace affirme en 23 av. J.C.: ‘Je ne mourrai entièrement’, nombreux sont les écrivains et les artistes qui ont imaginé la vie posthume que leur offrent leurs ouvrages. Ce colloque, pour sa part, cherche à creuser la spécificité de l’idée de la gloire future pour les auteurs et les artistes à une époque (1650-1800) qui témoigne aussi d’une convergence suggestive d’un certain nombre de facteurs sociaux et intellectuels, dont le développement de l’espace public, une nouvelle idée d’un grand homme exemplaire qui privilège la morale et l’intellect plutôt que la naissance ou la force militaire, un contexte où le mécénat et les institutions d’état disparaissent, et une laïcité croissante, qui soulève des doutes sur l’au-delà religieux.Les propositions de communication pourraient s’inscrire dans un des grands axes suivants:Les caractéristiques de l’idée de la postérité tel qu’elle est développée entre 1650 et 1800.L’influence d’une appréciation de la postérité sur la production culturelle des individus et des courants plus larges.Le rapport entre le désir de la postérité et les positions sociales qu’adopte un individu dans la vie.Si les écrivains et les artistes ont une position privilégiée quand il s’agit d’entrer dans la postérité.Jusqu’à quel point de nouvelles cultures de commémoration vers la fin de l’Ancien Régime façonnent ou sont façonnées par des écrits contemporains sur la postérité.Le rapport entre la postérité et l’au-delà religieux dans la pensée contemporaine.Les propositions de communication (en anglais ou en français, durée: 20 mins) devront être envoyées avant le 6 octobre 2014 à earlymodernposterity@gmail.com . Des questions peuvent être adressées aux organisateurs à la même adresse. Nous accueillons chaleureusement des propositions de la part des doctorants et des jeunes chercheurs.

Matières molles et formes flasques

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Faisant suite à une journée d’étude sur «Le Mou et ses limites» (projet en collaboration avec le laboratoire LLA-Créatis, Toulouse), nous poursuivrons notre appréhension de la matière pour mieux comprendre les processus de dissolution qui activent l’informe et animent d’inquiétantes métamorphoses. Aujourd’hui, la mollesse n’est pas simplement une question de consistance et elle n’est plus seulement le contraire de la fermeté. Nous avons pu remarquer que le mou semble être en perpétuel déplacement entre le solide et le liquide, entre différents pôles d’attraction. Ainsi la matière contient sa propre énergie pour parfois devenir une forme flasque et se faire le reflet de notre propre consistance… Les limites des matières molles sont floues et c’est justement dans cette instabilité physique des choses que vient se nourrir un imaginaire qui nous reste à décrypter.A travers cette deuxième journée d’étude, nous chercherons donc à observer les analogies formelles qui se tissent à travers la flaccidité et la mollesse des nouveaux matériaux, nous étudierons par exemple la viscosité alimentaire des blobs, l’obésité morbide des sculptures d’Erwin Wurm mais aussi les glissements indolents d’Henri Michaux. Nous nous concentrerons sur les rapports qu’entretient notre corps avec la «mollesse» à travers les XXème et XXIème siècles grâce aux arts plastiques, au design mais aussi à la littérature et au cinéma.1. Approche matérielle: la plasticité e(s)t la mollesseLa mollesse des nouveaux matériaux, que César et Gaetano Pesce ont pu expérimenter à leur époque, semble aujourd’hui attaquer les limites plastiques et remettre en question la pérennité des choses. Le mou n’étant ni liquide, ni solide, cet état va révéler une instabilité déconcertante mais aussi un confort «sur mesure». Le design moelleux, la science des slimes et les matières à mémoire de forme vont nous interroger sur cet entre-deux physique ou ce comportement mimétique des objets avachis. Du pouf Sacco au Pools &Pouf! de Robert Stadler, nos intérieurs continuent à se répandre avec paresse et nonchalance.2. Approche temporelle: le mou et ses énergies contenuesPartant du principe que l’appréhension du mou se fait dans un temps donné, nous interrogerons cette variation des états de la matière pour comprendre les forces qui s’exercent sur elle et contre elle. Nous étudierons les variations qu’impliquent la chaleur et la cuisson, la dissolution des corps et la putréfaction. Aussi nous questionnerons la puissance discrète de l’amorphe: l’élasticité du chewing gum, la gravité et l’écoulement ralenti des gels ou des matières gluantes. L’aspect collant et contaminant sera observé pour comprendre cette dissolution imaginaire que Jean-Paul Sartre envisage par rapport à la mélasse dans L’Etre et le néant et que l’on peut ressentir, par exemple, face au travail en Nutella de Thomas Rentmeister.3. Approche corporelle: chairs élastiques et formes obèsesAyant remis en exergue le concept du «Moi-Peau» développé par Didier Anzieu, nous nous interrogerons sur la matrice de la forme lorsqu’elle dégénère et devient élastique. En cherchant à s’étirer, l’enveloppe peau va étendre les limites de sa corporéité comme on peut le voir, par exemple, dans l’œuvre The Matrix of Amnesia de l’artiste John Isaacs. Nous observerons les angoisses que peuvent éveiller les chairs élastiques et les formes obèses, les bourrelets et la graisse, les blobs et ces autres gloutons qui hantent le cinéma Gore des années 1980.Modalité: propositions de communications faisant apparaître clairement le titre et l’approche abordée (une page détaillée) et une courte notice biographique sont à faire parvenir à celine.cadaureille@univ-st-etienne.fr avant le 21 octobre 2014 .Lieu : Université Jean Monnet, Saint Etienne, sur le site Denis PapinDatede la journée d’étude : mi mai 2015 (date à préciser)

C. Edwards (dir.), Le sacrifice dans les littératures francophones

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//www.fabula.org/actualites/documents/63997.gifLe sacrifice dans les littératures francophonesEtudes réunies par Carole EdwardsAmsterdam/NY: Rodopi , coll. "Francopolyphonies ", 2014.EAN 9789042038400.193p.Prix 42EURPrésentation de l'éditeur :Les littératures francophones postcoloniales portent l’empreinte de la douleur, du compromis ou encore de l’oubli, notions qui transparaissent dans celle du sacrifice. Dans ce collectif, les auteurs se penchent sur différentes représentations et fonctions du sacrifice dans le roman, le théâtre, la nouvelle, et le film antillais, haïtien, africain et québécois. L’étude déploie la diversité, tant dans le ton que la forme, du sacrifice dans des régions géographiques diverses et selon des esthétiques variées. Qu’il s’agisse du sacrifice au sens propre ou de l’artifice, la notion demeure riche en interprétations et traduit le caractère unique des littératures francophones. Don de soi ou don de l’autre, l’étude du sacrifice nous permet de comprendre l’Histoire d’hommes et de femmes pris dans le tourbillon de leur culture respective face au « destin ».Table des matièresCarole Edwards: IntroductionAbderrahmane Baibeche: La Révolte entre la mort de Dieu et la mort de l’auteurGladys M. Francis: Folies sacrificielles dans le théâtre francophone africainSylvie Chalaye: Sacrifice et Eucharistie dans le théâtre de Koffi KwahuléCarole Edwards: Tuer/Tu es: Patrice Lumumba et le CongoAxel Arthéron: Le Théâtre caribéen d’expression française: La Tragédie du Roi Christophe (Aimé Césaire), Monsieur Toussaint (Edouard Glissant) et Dessalines ou la passion de l’indépendance (Vincent Placoly)Yolande Helm: Coeur d’Ebène de Roland Brival: Victimes et/ou Martyrs, Maîtres et/ou Esclaves?Yolaine Parisot: Sacrifice de l’auteur, désacralisation de l’écrivain-monde: l’exemple haïtienMylène Dorcé: Kenbé rèd sò, pa lagé! Dictature, colère, humour chez trois écrivaines haïtiennesRésumésContributeursIndexCarole E. Edwards est Maître de Conférences à la Texas Tech University où elle enseigne la littérature française. Elle est l’auteure de, entre autres, Les Dramaturges antillaises : Cruauté, Créolité, Conscience féminine (L’Harmattan, 2008) et publie régulièrement sur le théâtre antillais et la littérature postcoloniale francophone.

I. Fabry-Tehranchi & A.Russakoff (dir.), L’Humain et l’Animal dans la France médiévale (XIIe-XVe s.).Human and Animal in Medieval France (12th-15th c.).

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L’Humain et l’Animal dans la France médiévale (XIIe-XVe s.).Human and Animal in Medieval France (12th-15th c.)Sous la direction de Irène Fabry-Tehranchi & Anna RussakoffAmsterdam/NY : Rodopi, coll. "Faux Titre", 2014.EAN 9789042038653.231p.Prix 50EUR.Présentation de l'éditeur :Ce recueil explore les relations mouvantes entre hommes et animaux, aussi bien réels que fantastiques, dans la France médiévale, dans une perspective interdisciplinaire. Les auteurs examinent la façon dont le rapport humain-animal a été imaginé, défini et remodelé dans la pensée, la culture et la production artistique du Moyen Age. La distinction entre l’humain et l’animal, fondamentale dans le texte biblique et la philosophie antique, a été remise en question au cours du XIIe siècle. Ce phénomène transparaît dans la terminologie utilisée pour désigner les animaux, dans leur représentation dans les arts et la littérature, et dans l’évolution de textes fondamentaux comme le Physiologus ou les bestiaires. Les frontières entre le monde humain et animal, fondées sur des critères comme la maîtrise du langage, la capacité à rire ou la responsabilité légale, ont profondément évolué et été remises en cause entre le XIIe et le XVe siècle.This is the first volume that explores the changing relationships between humans and animals, both real and fantastic, in medieval France, from a completely interdisciplinary perspective. The authors examine the way the human-animal rapport was imagined, defined and remodeled in thought, culture and artistic production. The distinction between human and animal, fundamental in the Bible and in Ancient philosophy, was challenged throughout the course of the 12th century. This phenomenon can be traced in changes in the terminology used to designate animals, in their representations in the arts and literature, and in the reworking of fundamental texts such as the Physiologus and the bestiaries. The borders between the human and the animal world, based on criteria such as linguistic ability, the capacity to laugh and even legal responsibility, evolved and were fundamentally reconsidered between the 12th and the 15th century.Table des matières / Table of ContentsIrène Fabry-Tehranchi: Introduction: la relation entre l’humain et l’animal dans la France médiévaleI – Penser l’humanité et l’animalité: des distinctions problématiques / Thinking through Humanity and Animality: Problematic DistinctionsPeggy McCracken: The Wild Man and His Kin in Tristan de NanteuilRobert S. Sturges: The Raw and the Cooked in Le Roman de Silence: Merlin at the Limit of the HumanEvelyn Birge Vitz: Animal and Human Emotions in Le Roman de RenartII – Mises en scène littéraires et artistiques du contact entre l’humain et l’animal / Literary and Artistic Depictions of the Contact between Humans and AnimalsJoanna Pavlevski: Une esthétique originale du motif de la femme-serpent: recherches ontologiques et picturales sur Mélusine au XVe siècleKatherine Clark: Animals on the Edge: Humans and Hybrids in a Late Medieval Pontifical from Avignon (Bibliothèque Sainte-Geneviève 143)III – L’humain et l’animal au croisement des cultures religieuse et profane / Human and Animal at the Intersection of Religious and Secular CulturesConstantin Teleanu: La redéfinition du sujet humain de l’Art de Raymond Lulle entre 1290 et 1300Patricia Stewart: The Bestiary as a Source of Sermon Exempla : the Case of Paris, BnF lat. 15971Dongmyung Ahn: Beastly yet Lofty Burdens: The Donkey and the Subdeacon in the Middle AgesIV – Présence et représentations de l’animal dans la société de la fin du Moyen Age / Presence and Representations of Animals in Late Medieval SocietyHenri Simonneau: Le léopard et le coucou: La figure animale dans les textes de propagande français à la fin du Moyen ÂgeWilliam Blanc: “Alors sailly un serf!”: une chasse royale en plein Paris (1431)Benoit Descamps: “Chairs loyales et déloyales”: les animaux de boucherie dans les règlements de métiers urbains à la fin du Moyen ÂgeNathalie Le Luel: Conclusion: Animalité et humanité, des rapports remis en questionBibliographieIrène Fabry-Tehranchi est enseignante en langue et littérature française et médiévale à l’université de Reading. Elle est l’auteur de Texte et images des manuscrits du Merlin et de la Suite Vulgate (XIIIe-Xve s.) (Brepols, 2014).Anna Russakoff est enseignante et co-directrice du département d’Histoire de l’Art à The American University, Paris. Elle est co-éditrice et contributrice de l’ouvrage Jean Pucelle: Innovation and Collaboration in Manuscript Painting (Brepols, 2013).

Fl. de Chalonge, Y. Mével & A. Ueda (dir.), Orient(s) de Marguerite Duras

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//www.fabula.org/actualites/documents/63992.jpgOrient(s) de Marguerite DurasSous la direction de Florence de Chalonge, Yann Mével, Akiko Ueda Amsterdam/NY : Rodopi, coll. "Faux Titre", 2014.EAN 9789042038431.384p.Prix 82EURPrésentation de l'éditeur:Ce volume, qui rassemble plus de vingt-cinq contributions, fait pleinement le lien entre l’Occident et l’Extrême-Orient par l’origine géographique et culturelle des chercheurs qui ont travaillé à ce projet. Placé sous le parrainage de la Société internationale Marguerite Duras, il propose des approches aussi bien textuelles que contextuelles sur un sujet majeur des études durassiennes. L’Orient – terme générique qui désigne ici l’Indochine, mais aussi l’Inde, la Chine, le Japon –, tel qu’il apparaît dans l’œuvre de Marguerite Duras, se donne pour une large part comme production (d’) imaginaire et réseau d’effets esthétiques. Ceux-ci amènent à poser la question de savoir dans quelle mesure l’œuvre durassienne pourrait se prêter – ou non – à une forme d’orientalisme et d’exotisme. Tous les genres pratiqués par Marguerite Duras – pour autant que des frontières ici demeurent – sont abordés dans cet ouvrage, qui accorde également une nette importance au cinéma. Les études de réception préservent la spécificité, selon les pays, de l’accueil réservé à cette œuvre, du vivant ou non de l’auteur, mais aussi de son influence et des effets d’écho qu’elle suscite. À bien des égards, l’Asie de Marguerite Duras est plurielle.Table des matièresFlorence de Chalonge, Yann Mével, Akiko Ueda : Avant-propos1• Penser l’OrientMadeleine Borgomano : Questions d’Orients dans l’œuvre de Marguerite DurasFlorence de Chalonge : Dans l’Orient de Marguerite Duras, que sont les Orientaux devenus ?Christophe Meurée : Habiter le temps dans l’espace qui s’écouleEric Benoit : “Ça”, ou la douleur qui vient de l’EstSylvie Loignon : DésorientationMattias Aronsson : La philosophie taoïste dans La Pluie d’étéAkiko Ueda : Le ravissement : l’absolu vide de Duras2• Imaginaire et exotismeElena Ciocoiu : La construction imaginaire de l’Orient : L’Amant, L’Amant de la Chine du Nord et Un barrage contre le PacifiqueAnne Cousseau : Lyrisme et paysages indochinoisOsamu Hayashi : Restructuration de l’Orient : à propos de la Durasie de Marguerite DurasMaud Fourton : Hiroshima-sur-LoireYann Mével: Poétique des sensations dans l’œuvre indochinoise de Marguerite Duras3• Les Orients du cinémaJean Cléder :“Dans l’Orient désert quel devint mon ennui !” : du geste référentiel à la composition poétique dans le cinéma de Marguerite DurasMichelle Royer : Figures de l’hybridation dans les films de Marguerite DurasChristine Buignet : Images durassiennes d’un Orient hybride (à partir des films India Song et Son nom de Venise dans Calcutta désert)Mirei Seki : La réception de Hiroshima mon amour au JaponOlivier Ammour-Mayeur : H Story ou l’esthétique du “Remake relevant”Françoise Barbé-Petit : Rithy Panh chez Marguerite Duras : un barrage contre l’oubli, au cœur de l’Orient4• Territoires de l’AsieCécile Hanania : Alors l’Indochine ? : Marguerite Duras, alibi commercial et politique en Asie du Sud-EstQuang Viet Do : Regards culturels croisés : impacts de la langue-culture vietnamienne dans l’écriture durassiThanh-Vân Ton-That : “Aimer, traduire”, écrit-elle : rencontres linguistiques et exotiques dans L’Amant de la Chine du NordCatherine Rodgers : La “Chine lointaine, d’enfance” de Marguerite DurasHong Huang : Marguerite Duras à l’épreuve de la ChineMidori Ogawa: Les filles de l’eau, un imaginaire en partage : Marguerite Duras et quelques écrivains japonaisCatherine Gottesman & Alberto Signori : Banana Yoshimoto, une Duras japonaise ?TémoignageTsutomu Iwasaki: La post-synchronisation de Hiroshima mon amourNotices bio-bibliographiques

M. Blanchet-Douspis, L’Idéologie politique de Marguerite Yourcenar d’après son œuvre romanesque

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//www.fabula.org/actualites/documents/63989.jpgMireille Blanchet-Douspis, L’Idéologie politique de Marguerite Yourcenar d’après son œuvre romanesqueAmsterdam/NY : Rodopi , coll. "Faux Titre", 2014.EAN 9789042037793.234p.Prix 50EURPrésentation de l'éditeur :Marguerite Yourcenar a répété qu’on ne comprenait bien l’histoire du présent qu’à la lumière du passé. Dans cette affirmation, il y a assurément une vérité difficilement réfutable. Cependant, ne juger que d’après le passé, n’est-ce pas poser a priori que le présent n’en est que la reproduction et que rien ne change jamais dans l’histoire de l’humanité universelle ? Cela revient à nier toute idée de progrès et d’évolution et à entériner le concept d’éternel retour. Cette notion qui n’est pas neutre du point de vue idéologique incite à scruter l’image que Yourcenar donne de l’histoire contemporaine avec un esprit critique, aussi bien en ce qui concerne le style que les choix opérés par la romancière. Une observation se dégage de l’étude des rapports sociaux et des questions morales, intellectuelles ou plus nettement politiques dans les romans de Yourcenar. Elle se rattache toujours à un courant de pensée traditionaliste, voire conservateur, caractéristique de l’idéologie politique de la droite européenne du XXe siècle.Table des matièresRemerciementsPréface de Rémy PoignaultTable des abréviationsIntroductionPremière partie: Appréhension des strates sociales d’après l’oeuvre romanesquePerception des classes socialesLe féminismeOmniprésence de la mortDeuxième partie: Idées et préférences politiquesLa décadenceLe fascismeLe despote éclairéTroisième partie: De la politique à la moraleRejet et négation de la politiqueLe progrès: une chimère, la nature: unique véritéHumanisme et mysticismeConclusionBibliographieIndex des nomsIndex des noms de personnages

E. Oktapoda (dir.), Mythes & érotismes dans les littératures et les cultures francophones de l’extrême contemporain

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//www.fabula.org/actualites/documents/63984.jpgMythes et érotismes dans les littératures et les cultures francophones de l’extrême contemporainSous la direction d'Efstratia OktapodaAmsterdam/NY : Rodopi, coll. "Faux Titre 388 ", 2013.EAN 9789042037625.316p.Prix 66EUR.Présentation de l'éditeur : Mythes et érotismes propose une réflexion neuve sur l’Érotisme en rapprochant l’érotique et le mythe dans la production littéraire et culturelle de l’extrême contemporain. Par la diversité des thèmes et des écrivains analysés, la multitude des approches et des points de vue théoriques, méthodologiques et textuels proposés, l’ouvrage se veut une exploration profonde de la littérature érotique, une cartographie moderne des nouvelles tendances d’écriture, masculine et féminine, et des mariages des genres de l’extrême contemporain. Le mythe de l’érotisme constitue un outil de l’idéologie, des croyances de la société, un discours et un métadiscours. Par sa double approche épistémologique, du Mythe et de l’Érotisme, cette étude vise à renouveler les études féminines et les études de genre dans les littératures et les cultures françaises et francophones.Table des matièresEfstratia Oktapoda: IntroductionGaëtan Brulotte: La crise de l’éternel féminin : la littérature érotique féminine dans la francophonie contemporaineChrista Stevens: Pour en finir avec l’obscénité féminine : mythes sexuels et politiques érotiques dans Pornocratie de Catherine BreillatKarin Schwerdtner: Désir et relation. L’Usage de la photo , Annie Ernaux/Marc MarieMetka Zupancic: Marie-Sissi Labrèche et l’exploration des limites (érotiques) de l’êtreEfstratia Oktapoda: Michel Houellebecq. Entre représentation obsessionnelle de scènes de sexe et déni de l’amourNajib Redouane: Expressions sexuelles dans le texte féminin au MarocAlison Rice: Hybridités et sexualités : Le corps et la sensualité dans l’écriture des femmes d’AlgérieSusan Mooney: Empreintes paternelles sur la masculinité et la féminité chez Nina Bouraoui et Michel HouellebecqJulie Monty: Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi et le (post)féminisme. La Vengeance de viol dans (le film) Baise-moiSafoi Babana-Hampton: Pérégrinations mythiques et érotiques chez Nancy Huston et Milan Kundera : L’Empreinte de l’ange et L’IgnoranceMurielle Lucie Clément: Gabriel Osmonde. Métaphysique des gros seins et Troisième naissanceRabia Redouane: Femme nue, femme noire de Calixthe Beyala : Pour une mythologie de l’érotisme africainArzu Etensel Ildem: Le manque et l’excès : la sexualité dans la littérature antillaiseEfstratia Oktapoda est Ingénieur de Recherche à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV). Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages collectifs sur la Francophonie et les Balkans et co-auteur de Gender Studies in the Age of Globalization (2013). Ses recherches portent sur les écrivains francophones, les littératures-mondes, l’écriture des femmes, l’histoire et l’esthétique des littératures en français d’Europe, du Maghreb et du Machrek.

T. Swoboda, Histoires de l’œil

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//www.fabula.org/actualites/documents/63987.jpgTomasz Swoboda, Histoires de l’œilAmsterdam/ NY : Rodopi, coll. "Faux Titre", 2014.EAN 9789042037755.311p.Prix 65EURPrésentation de l'éditeur :L’objectivation de l’organe de la vue est, peut-être, le trait dominant de ces histoires et, dans le même temps, une des idées les plus intéressantes de la modernité. Mais l’œil est ici non seulement vu et regardé : il est aussi voyant et regardant. Paradoxalement – et à la fois très logiquement – l’enfermement de l’œil dans l’objectif du discours signifie son ouverture sans précédent dans l’histoire de l’Occident. Ouverture comprise de deux manières : premièrement, chirurgicalement, avec un rasoir, par exemple ; deuxièmement, en perspective, en tant que con-templation obstinée de choses sur lesquelles l’œil ne s’arrêtait pas suffisamment pour qu’elles puissent prendre de l’impor¬tance.Dans ce livre – à l’instar du récit fondateur de Georges Bataille, héros principal de ce livre – l’œil est observé, ouvert, réprimé, pressé, écrasé, révulsé, extirpé, introduit dans des lieux plus ou moins adaptés à ce but, enfin attribué à des objets et des êtres chez lesquels on ne l’attendrait jamais. Et tout cela pour le forcer à voir.Table des matièresAvant-proposL’oeil énuclééL’oeil du Dieu cachéL’oeil originelL’oeil silencieuxL’oeil du non-savoirL’oeil météorologiqueL’oeil maternelL’oeil incestueuxL’oeil persuasifL’oeil orgiastiqueL’oeil obscurciL’oeil sociologiqueL’oeil testamentaireL’oeil transversalL’oeil sacréL’oeil artaudienL’oeil du flâneurL’oeil urbainL’oeil méditatifL’oeil éclabousséEn guise de vision : l’oeil laminéBibliographieIndex des nomsTomasz Swoboda enseigne à l’Université de Gdansk et l’Université de Szczecin. Il a traduit en polonais Barthes, Bataille, Caillois, Nerval, Poulet, Richard, Ricœur, Vovelle et Le Corbusier.

M. Bacholle-Boškovic (dir.), Paroles d’auteurs jeunesse. Autour du multiculturalisme et des minorités visibles en France

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//www.fabula.org/actualites/documents/63994.jpgParoles d’auteurs jeunesse. Autour du multiculturalisme et des minorités visibles en FranceSous la direction de Michèle Bacholle-BoškovicAmsterdam/NY : Rodopi, coll. "Francopolyphonies ", 2014. EAN13 : 9789042038097.252p.Prix 54EURPrésentation de l'éditeur :Paroles d’auteurs jeunesse – autour du multiculturalisme et des minorités visibles en Francedonne la parole à treize auteurs et à un illustrateur de littérature jeunesse contemporaine. Nadira Aouadi, Louis Atangana, Hubert Ben Kemoun, Dounia Bouzar, Marc Cantin, Marie-Félicité Ebokéa, Gudule, Catherine Kalengula, Gisèle Pineau, Karim Ressouni-Demigneux, Leïla Sebbar, Tran Quoc Trung et Marcelino Truong se sont gracieusement prêtés à une réflexion autour du multiculturalisme, du multiethnique, de l’interculturalité.Cet ouvrage part d’un simple constat : le manque de représentation des minorités visibles en littérature jeunesse dans les années 1970. Cette littérature s’inscrit dans un contexte historique et socio-politique ; or, un des traits caractéristiques de la France actuelle est sa multiculturalité, maintenant visible dans sa production pour la jeunesse. Chacun de ces auteurs, aux origines et parcours différents, aux voix et styles très divers, s’est penché sur la question d’appartenir à une « minorité visible » et sur sa propre contribution.L’ouvrage de Michèle Bacholle-Boškovic s’adresse aux professionnels du livre jeunesse, aux chercheurs en littérature jeunesse, en études francophones, études postcoloniales et études culturelles, mais aussi à un large public. Il offre une voie d’accès essentielle à des auteurs d’un genre en expansion, toujours renouvelé.Table des matièresAvant-proposNadira Aouadi: « Ma culture ne craint pas d’être envahie »Louis Atangana: « La société française a besoin de se mettre ‘sur le divan’ »Hubert Ben Kemoun: « Les solutions viennent de l’extérieur, mon voisin m’enrichit »Dounia Bouzar: Déconstruire tous les discours et faire avancer le vivre ensembleMarc Cantin: S’ouvrir aux autres et se mettre en position d’écouteMarie-Félicité Ebokéa: « La France est une vieille fille qu’il ne faut pas brusquer »Gudule: « Une société saine est forcément métissée »Catherine Kalengula: De Martine à FrancetteGisèle Pineau: « Débarrassons-nous des préjugés, soyons curieux du monde »Karim Ressouni-Demigneux: « On a des idées préconçues sur ce que doit être un petit Arabe »Leïla Sebbar: « Je ne suis pas un auteur jeunesse »Tran Quoc Trung: Trouver sa placeMarcelino Truong: Éviter l’écueil de la représentation caricaturaleBibliographieMichèle Bacholle-Boškovic est l’auteure de trois livres, Annie Ernaux, de la perte au corps glorieux (2011), Linda Lê, l’écriture du manque (2006) et Un passé contraignant, Double bind et transculturation (2000) sur Annie Ernaux, Agota Kristof et Farida Belghoul, ainsi que de nombreux articles sur des écrivaines contemporaines, sur la littérature beur et sur la littérature jeunesse. Elle est professeure en études françaises à Eastern Connecticut State University (États-Unis).

Littérature, arts, médiums : Méthodes

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Littérature, arts, médiums : MéthodesDans le cadre de l’axe de recherche de la Sorbonne intitulé «Littérature, Arts, Médiums» et placé sous la responsabilité de Bernard Vouilloux, un groupe de doctorants de diverses disciplines réfléchit depuis quelques années aux méthodes possibles d’analyse des rapports entre la littérature, les arts et leurs médiums.Lors de l’année 2014-2015, ce groupe de travail en renouvellement se propose d’aborder une fois par mois une notion ou un livre critique permettant de penser ces rapports. L’un des membres sera invité à «faire le point» sur une notion théorique telle que «le point de vue», « la vraisemblance», «le récit», le «médium»… en montrant comment cette notion lui permet de créer des liens entre les objets étudiés dans le cadre de sa thèse. Un autre membre du groupe pourra présenter un livre de théorie ou de critique qu’il trouve utile pour ses recherches. Une discussion, nourrie par la lecture préparatoire de textes envoyés par les intervenants en avance, suivra ces présentations.Il ne s’agira pas forcément de présenter les derniers travaux sur l’intermédialité, mais des travaux qui nous semblent essentiels pour penser celle-ci, et sur lesquels nous nous appuyons dans notre travail de thèse. On pourra ainsi étudier aussi bien des textes de critique «classiques» comme ceux de Barthes, de Genette, de Gombrich ou de Panofsky, que des traités de rhétorique et de peinture de l’Antiquité ou de la Renaissance (Aristote, Quintilien, Vasari, Alberti…) ou des travaux plus récents sur l'intermédialité.Au cours de ses séances, les participants, dont le sujet de thèse porte sur des œuvres aux médiums différents, pourront ainsi voir la façon dont les autres doctorants affrontent des problèmes de méthode auxquels ils se trouvent eux-mêmes confrontés.Les séances pourront aussi accueillir des exposés plus individuels, de présentation d’un aspect des recherches d’un doctorant, dont le but devra être de proposer à la réflexion collective des exemples utiles à tous.Si vous souhaitez participer à ce groupe et présenter une notion ou un ouvrage au cours de l’année, vous pouvez d’ores et déjà vous manifester auprès de la responsable des séances, Amélie de Chaisemartin, en lui écrivant à cette adresse: a.dechaisemartin@gmail.com.Les propositions devront être adressées, pour le premier semestre, avant le 15 septembre 2014 , et pour le second semestre, avant le 15 janvier 2015.Le groupe se réunira dès le mois d’octobre, un vendredi par mois, de 18h à 20h, à la Maison de la recherche, 28 rue Serpente, à Paris. Les doctorants de toutes les disciplines et de toutes les universités intéressés par cet objet d’étude sont les bienvenus.

G. Chamarat, P.-J.Dufief (dir.), Le Réalisme et ses paradoxes (1850-1900) - Mélanges offerts à Jean-Louis Cabanès

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//www.fabula.org/actualites/documents/63999.pngLe Réalisme et ses paradoxes (1850-1900) - Mélanges offerts à Jean-Louis CabanèsSous la direction de Gabrielle Chamarat & Pierre-Jean DufiefParis : Classiques Garnier, coll. "Rencontres ", 2014.EAN 9782812412653.414 p.Prix 39 EUR.Présentation de l'éditeur :Ce livre réinterroge l'histoire du courant réaliste, la place paradoxale qu'y occupe cette veine fantaisiste, chère aux Goncourt, par ailleurs si attentifs au peuple et à sa langue. Le naturalisme initie, avec Zola, une nouvelle pratique de la création littéraire que la critique génétique continue d'éclairer.This book re-investigates the history of the realist current, and the paradoxical place that the fantasist vein occupies within it. This vein is particularly dear to the Goncourts, although they are so attentive to the people and their language elsewhere. With Zola, Naturalism initiates a new practice of literary creation that genetic criticism is continuing to illuminate.Table des matières à consulter en cliquant sur le lien.
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