Quantcast
Channel: Fabula, la recherche en littérature
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live

"Parler de la mort. Sur un essai de W. Labov", par A. Esquerre (laviedesidees.fr)

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62509.jpgParler de la mort, par Arnaud Esquerre(laviedesidees.fr, le 18 avril 2014)Connu pour ses travaux sur les langages vernaculaires, William Labov a élaboré une œuvre importante, au croisement de la sociologie et de la linguistique. En analysant dans son dernier livre les récits d’expérience de la mort, il théorise la manière dont un discours peut captiver ses auditeurs.Recensé: William Labov, The language of Life and Death. The Transformation of Experience in Oral Narrative , Cambridge University Press, 2013, 240 p., 21 € (broché).Pourquoi, lorsqu’on raconte une expérience au cours de laquelle on a été confronté à la mort, la sienne ou celle d’un autre, l’auditoire reste immanquablement silencieux à un certain moment? William Labov s’est posé cette question après avoir narré lui-même plusieurs fois une histoire qui lui a été racontée en 1963 à New York par un certain Jacob Schissel. Celui-ci, quelques jours après la mort de son père, s’est disputé avec son frère au point qu’à un moment donné, ce dernier lui a planté un couteau dans la tête et un docteur lui a dit ensuite qu’il avait échappé de peu à la mort. Quarante ans plus tard, Labov a résolu la question dans un livre lui-même fascinant qui, s’inscrivant dans le champ désormais vaste de la narratologie et des études sur les récits, montre comment le genre de récit oral d’expérience personnelle de la mort répond à un ensemble de principes précis.À lire sur laviedesidees.fr…

D. Sibony, Fantasmes d'artistes

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62510.gifFantasmes d'artistesDaniel SibonyDATE DE PARUTION : 13/03/14 EDITEUR : Odile Jacob (Editions) ISBN : 978-2-7381-3058-7 EAN : 9782738130587 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 240 p.Que se passe-t-il dans une ouvre contemporaine et autour d'elle ?À travers de multiples rencontres avec des ouvres d'artistes actuels (de Rothko à Kapoor, de Warhol à Serra, de Chagall à Garouste, d'Hantaï à Boltanski, Buren, Bourgeois, Kieffer, Klasen, Fischl, etc.), Daniel Sibony montre comment l'artiste taille dans l'imaginaire de quoi creuser plus avant dans la matière humaine de nouvelles réalités, à la recherche d'un objet inconnu ou perdu - qui devient cette recherche elle-même.Il poursuit là un travail sur les enjeux de la création dans l'art contemporain, enjeux existentiels qui permettent d'aborder l'ouvre comme la rencontre de deux fantasmes : celui que l'artiste met en acte ou en action, et celui qu'il éveille chez l'autre, le spectacteur, qui vient s'enrichir en prenant des nouvelles de la création et en tentant de s'y sentir impliqué, dans l'espoir qu'en s'appuyant sur des fantasmes si fortement réalisés, il puisse davantage exister.Trois suites sur la danse contemporaine clôturent l'ouvrage. Daniel Sibony est philosophe, écrivain, psychanalyste, auteur de nombreux ouvrages, commeIslam, phobie, culpabilité, Les Sens du rire et de l'humour, Lectures bibliques et Création. Essai sur l'art contemporain.* * *On peut lire sur le site nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:"Jeux de je".

P. Levi, La zone grise

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62511.gifLa zone grisePrimo LeviAnna Bravo (Interviewer), Federico Cereja (Interviewer), Martin Rueff (Traducteur)DATE DE PARUTION : 08/01/14 EDITEUR : Payot COLLECTION : manuels payot ISBN : 978-2-228-91025-5 EAN : 9782228910255 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 153 p.En 1983, Primo Levi s'entretient avec deux historiens, Anna Bravo et Federico Cereja, et revient sur son expérience des camps. Il se penche notamment sur la zone grise, cette bande aux contours mal définis "qui sépare et relie à la fois les deux camps des maîtres et des esclaves" et dont la classe hybride des prisonniers fonctionnaires est "l'ossature et l'élément le plus inquiétant". Il s'agit de témoigner de cas précis pour comprendre et de comprendre pour mieux juger.Primo Levi le fait avec son style net et précis dont l'équivoque est à jamais bannie. Précédé d'une importance préface de Carlo Ginzburg, et d'une note de Federico Cereja, l'entretien de Primo Levi est suivi d'une postface d'Anna Bravo : ces textes forment un ensemble incomparable pour aborder une des questions les plus délicates de l'historiographie des camps. Ils offrent aussi un véritable viatique pour les femmes et les hommes que ne rebute pas la complexité du mal.Sommaire:CALVINO, LEVI ET LA ZONE GRISELE TEMOIGNAGE DE PRIMO LEVI COMME DOCUMENT D'HISTOIREENTRETIEN AVEC PRIMO LEVILA ZONE GRISE* * *On peut lire sur le site nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:"Primo Levi et la zone grise", par E. Patrie.

P. Dardot, Chr. Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62512.gifCommun - Essai sur la révolution au XXIe sièclePierre Dardot, Christian LavalDATE DE PARUTION : 27/03/14 EDITEUR : La Découverte ISBN : 978-2-7071-6938-9 EAN : 9782707169389 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 592 p.Partout dans le monde, des mouvements contestent l'appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s'impose aujourd'hui comme le terme central de l'alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l'écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d'appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.Cette émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n'est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l'essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l'activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.Table des matières…Feuilleter le livre sur le site de l'éditeur…* * *On peut lire sur le site nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:"Le monde est-il à vendre?", par C. Ruby.

Orages , 13: "La Guerre des étoiles. L’astronomie entre lettres et sciences"'

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62507.jpgRéférence bibliographique : Orages , 13: "La Guerre des étoiles. L’astronomie entre lettres et sciences"', Association Orages/Atlande, 2014. EAN13 : 9782350302676.Orages , N° 13: La Guerre des étoilesL’astronomie entre lettres et sciencesPrésenté par Stéphane ZékianÀ la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, le monde des astres représente un objet de discours âprement disputé. En cette période de mutations intellectuelles et institutionnelles, la conquête de l’espace s’accomplit sous les bannières concurrentes de l’expertise savante et de l’intuition poétique : étoiles, planètes, comètes sont alors tiraillées entre les nomenclatures d’une science astronomique en progrès constants et les projections, en apparence moins sérieuses, des hommes de lettres et autres utopistes. Au-delà des querelles de légitimité, ces conflits témoignent de visions du monde et de la société très contrastées, l’essor des sciences du calcul suscitant des résistances parfois virulentes à la mathématisation du sensible.Ces tensions sont révélatrices d’un combat livré aux frontières des régimes de discours et des institutions de savoir. C’est sur le tracé sinueux de ces frontières que revient ce numéro d’Orages. Des figures célèbres comme l’astronome Lalande, Charles Fourier, Louis-Sébastien Mercier ou Restif de la Bretonne y côtoient des auteurs qui, pour être moins consacrés, n’en jouèrent pas moins un rôle important dans cette curieuse et très édifiante guerre des étoiles.Le cas exemplaire de l’astronomie apporte un éclairage idéal sur un processus dont nous sommes aujourd’hui encore les héritiers, celui de la séparation des discours et de la spécialisation des compétences.Télécharger le sommaire et la présentation du numéro

Destins croisés : la muse de Méréville et la châtelaine du Marais (conférence Chateaubriand)

0
0
Mardi 3 juin à 19hDestins croisés : la muse de Méréville et la châtelaine du MaraisUne évocation de deux femmes hors du commun, emblématiques de leur région, le sudde l’Île-de-France. Deux femmes aux destins particulièrement contrastés : l’une, AdélaïdePrévost de la Briche, tient salon au château du Marais, durant plus d’une cinquantaine d’années, recevant l’élite littéraire et politique du temps, dont Chateaubriand. L’autre, Natalie de Laborde, future duchesse de Noailles, après avoir été la muse de son père, Jean-Joseph, qui créera pour elle le plus beau jardin anglais de la fin du XVIIIesiècle, connaît une existence tourmentée et défraie la chronique par sa liaison tumultueuse avec l’auteur du Génie du Christianisme. Pourtant, à y regarder de plus près, ces deux femmes se révèlent beaucoup plus proches qu’il n’y paraît...Par Marie-Claude Jardin, philosophe de formation, auteur d’un Jean-Louis Bory, paru en 1991 aux éditions P. Belfond, et de L’Enchanteresse de Chateaubriand, paru en 2008 aux éditions Histoires et Patrimoine. Elle vit à quelques kilomètres de Méréville.Gratuit - Sur réservation au 01 55 52 13 00

Conférence deLucie BOURASSA

0
0
CERILACAxe "Décentrements lyriques"Conférence deLucie BOURASSAprofesseure à l’Université de Montréal«Enfoncé dans (effacé de) l’histoire»: l’étrangeté du passédans les Élégies d’Emmanuel Hocquard»LUNDI 19 MAI, à 18hsalle C 783, Bâtiment C des Grands Moulins, 7° étage

Dossier "Neuvième Art 2.0" : George Herriman

0
0
Dossier "Neuvième Art 2.0" : George HerrimanSite "neuvième art 2.0", avril 2014.Désireux de saluer et d’accompagner la remarquable édition de Krazy Kat entreprise par les Rêveurs, neuvièmeart consacre un volumineux dossier à George Herriman et à son chef-d’œuvre. À la reprise des textes parus dans le numéro 2 de la revue en 1997 s’ajoutent un entretien avec l’éditeur et le traducteur, une chronologie, des analyses inédites et divers hommages.- Herriman par Spiegelmann, interview filmé (janvier 2012)- Thierry Groensteen, "Krazy Kat : une chronologie" (1997)- "Krazy Kat au max mains des rêveurs" : entretien avec Nicolas Lebedel et Marc Voline (avril 2014)- Sébastien Charbonnier, "Quand le chat est fol, la souris lance" (avril 2014)- Richard Marschall, "George Herriman et son oeuvre" (janvier 1997)- Harry Morgan, "Krazy Kat au risque de l'ethnologie" (janvier 1997)- Pierre Sterckx, "Journal d'un phou cha" (janvier 1997)- Jean-Pierre Mercier, "Krazy Kat" (avril 2014)Voir les hommages de Martial Leiter, Jean-Christophe Menu (commenté par Christian Rosset), de Miguel Angel (commenté par Antonio Altarriba) : http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?rubrique102

Vivre par(mi) les écrans aujourdhui. Evolutions e proliférations d'un système complexe

0
0
Colloque internationalVivre par(mi) les écrans aujourd’huiÉvolutions et proliférations d’un système complexeSous la direction de Mauro CarboneUniversité Jean Moulin Lyon 3, les 2-4 Septembre 2014Manufacture de Tabac –6, cours Albert Thomas, 69008 Lyon2–3 septembre Amphithéâtre André Malraux4 septembre Amphi MArgumentaire Les écrans sont devenus aujourd’hui, de manière plus ou moins consciente, notre dispositif optique de référence ainsi que l’interface habituelle de nos rapports au monde, aux autres, à nous-mêmes. Comprendre notre expérience présente des écrans pourra donc nous aider à comprendre non seulement notre expérience présente du voir, mais aussi notre manière de penser et de désirer aujourd’hui. D’un côté, beaucoup de raisons nous conduisent à affirmer que notre expérience présente des écrans provient de celle qui nous a été enseignée par le cinéma, malgré les différences multiples qui séparent désormais celle-ci et celle-là. En effet, il faut rappeler que, malgré ces différences, c’est précisément le cinéma qui nous a appris à considérer l’écran comme une surface dont l’opacité, au lieu de cacher, nous permet de voir . C’est précisément cela qui rend aujourd’hui le mot « écran » – au sens qui nous concerne ici – proche du terme anglais de « display », comme Francesco Casetti l’a souligné: un terme qui signifie tout à la fois « exhibition, exposition, ostentation ». De l’autre côté, il est évident que notre expérience présente des écrans n’est pas tout simplement celle du cinéma. Tout d’abord, elle a été modifiée par la télévision, dont l’écran – non plus réfléchissant, mais plutôt luminescent – a cessé de nous faire sentir comme des nains devant des images d’énormes divinités, pour nous faire sentir plutôt comme des géants face à des images de lilliputiens (E. Huhtamo) . Dès lors, il semble légitime de se demander comment ce renversement des dimensions entre les images et nous-mêmes a pu opérer et opère encore sur notre système de valeurs, sur nos mythes et nos désirs (V. Sobchack). Après la généralisation de la télévision, les ordinateurs et les téléphones portables ont inauguré une autre multiplication des écrans qui semble, cette fois, être infinie . Notre expérience des écrans est dès lors définitivement devenue plurielle, mais elle a été en même temps enrichie par d’autres nouveautés. Par le développement incessant des technologies optiques et médiatiques, les écrans sont en train de changer l’apparence des outils qui nous entourent ainsi que les espaces urbains et publics. En outre, l’écran tactile (« touch-screen ») modifie d’une manière cruciale notre rapport à l’écran lui-même, en introduisant des modalités nouvelles du toucher dans le cercle de la relation qui lie le voyant et l’être vu. Comment notre manière de voir, de penser et de désirer change-t-elle dès lors que nous pouvons expérimenter toutes ces nouvelles formes d’interaction avec les écrans ? Colloque internationalVivre par(mi) les écrans aujourd’huiÉvolutions et proliférations d’un système complexeSous la direction de Mauro CarboneUniversité Jean Moulin Lyon 3, les 2-4 Septembre 2014Manufacture de Tabac –6, cours Albert Thomas, 69008 Lyon2–3 septembre Amphithéâtre André Malraux4 septembre Amphi MArgumentaire Les écrans sont devenus aujourd’hui, de manière plus ou moins consciente, notre dispositif optique de référence ainsi que l’interface habituelle de nos rapports au monde, aux autres, à nous-mêmes. Comprendre notre expérience présente des écrans pourra donc nous aider à comprendre non seulement notre expérience présente du voir, mais aussi notre manière de penser et de désirer aujourd’hui. D’un côté, beaucoup de raisons nous conduisent à affirmer que notre expérience présente des écrans provient de celle qui nous a été enseignée par le cinéma, malgré les différences multiples qui séparent désormais celle-ci et celle-là. En effet, il faut rappeler que, malgré ces différences, c’est précisément le cinéma qui nous a appris à considérer l’écran comme une surface dont l’opacité, au lieu de cacher, nous permet de voir . C’est précisément cela qui rend aujourd’hui le mot « écran » – au sens qui nous concerne ici – proche du terme anglais de « display », comme Francesco Casetti l’a souligné: un terme qui signifie tout à la fois « exhibition, exposition, ostentation ». De l’autre côté, il est évident que notre expérience présente des écrans n’est pas tout simplement celle du cinéma. Tout d’abord, elle a été modifiée par la télévision, dont l’écran – non plus réfléchissant, mais plutôt luminescent – a cessé de nous faire sentir comme des nains devant des images d’énormes divinités, pour nous faire sentir plutôt comme des géants face à des images de lilliputiens (E. Huhtamo) . Dès lors, il semble légitime de se demander comment ce renversement des dimensions entre les images et nous-mêmes a pu opérer et opère encore sur notre système de valeurs, sur nos mythes et nos désirs (V. Sobchack). Après la généralisation de la télévision, les ordinateurs et les téléphones portables ont inauguré une autre multiplication des écrans qui semble, cette fois, être infinie . Notre expérience des écrans est dès lors définitivement devenue plurielle, mais elle a été en même temps enrichie par d’autres nouveautés. Par le développement incessant des technologies optiques et médiatiques, les écrans sont en train de changer l’apparence des outils qui nous entourent ainsi que les espaces urbains et publics. En outre, l’écran tactile (« touch-screen ») modifie d’une manière cruciale notre rapport à l’écran lui-même, en introduisant des modalités nouvelles du toucher dans le cercle de la relation qui lie le voyant et l’être vu. Comment notre manière de voir, de penser et de désirer change-t-elle dès lors que nous pouvons expérimenter toutes ces nouvelles formes d’interaction avec les écrans ? Pour en savoir plus :http://vivreparmilesecrans.tumblr.com/Pour infos : vivreparmilesécrans@gmail.com

V. Faranton et M. Mazoyer (dir.), Homère et l'Anatolie 2

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62521.jpgValérie Faranton et Michel Mazoyer (dir.), Homère et l'Anatolie 2Paris : L'Harmattan, coll. "Kubaba", 2014.254 p.EAN 9782343024462 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336344522)25,00 EUR ( version numérique : 18,75 EUR)Présentation de l'éditeur :Le premier tome d'Homère et l'Anatolie paru dans la même collection mettait en évidence un certain nombre d'analogies entre la littérature homérique et la civilisation hittite des deuxième et premier millénaires. Comme nous le signalions déjà, l'Iliade se situe à un point de convergence entre l'Anatolie et la Grèce. Nous reprenons aujourd'hui notre propos en mettant en lumière d'autres aspects qui suggèrent que de nombreux traits anatoliens sont perceptibles dans la littérature antique.

R. Yala, Mythes et histoire dans Le Feu des Origines d'Emmanuel Dongala

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62522.jpgRony Yala, Mythes et histoire dans Le Feu des Origines d'Emmanuel DongalaParis : L'Harmattan Congo, 2014.70 p.EAN 9782343028149 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336345987)10,00 EUR (version numérique : 7,50 EUR)Présentation de l'éditeur :Ce livre met en lumière la relation entre les mythes et l'histoire dans Le Feu des Origines d''Emmanuel Dongala, dont la pensée se situe au carrefour des influences d'auteurs de races et de nationalités diverses. Son récit renvoie à des faits sociaux réels et à des mythes aussi bien nationaux qu'universels. Ces différents mythes et faits sont retravaillés par l'imaginaire de l'auteur qui les emploie pour fixer et décrypter les moments cruciaux de l'histoire du Congo.Rony Yala enseigne à l'Université Marien Ngouala et dans un lycée de Brazzavile.

J. Tauchnitz, La Créolité dans le contexte international et postcolonial du métissage et de l'hybridité - De la mangrove au rhizome

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62523.jpgJulianne Tauchnitz, La Créolité dans le contexte international et postcolonial du métissage et de l'hybridité - De la mangrove au rhizomeParis : L'Harmattan, coll. "Transversalité", 2014.280 p.EAN 9782343029191 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336346168)29,00 EUR (version numérique : 21,75 EUR)Présentation de l'éditeur :La mangrove est un petit arbre et un écosystème complexe entier. L'image de cette plante est devenue une métaphore d'un mouvement littéraire, philosophique, culturel et politique (martiniquais) qui fut, connu à la fin des années 1980 sous le nom de Créolité. Cet ouvrage va au-delà d'une pure description des buts, il place cette théorie dans le contexte international et postcolonial de l'hybridité et du métissage dont les discussions ne se sont guère touchées les unes et les autres bien que leurs conceptions se soient visiblement croisées.

S. Zweig, Volpone

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62525.jpgStefan Zweig, VolponeTraduit de l'allemandparAline Oudoul ; p réface de : Jérôme Orsoni .Paris : Petite Bibliothèque Payot, 2014.228 p.EAN 9782228911085 7,65 EURPrésentation de l'éditeur :L'argent gagné sur le dos des autres, la réputation, les réseaux sociaux, tels sont quelques-uns des thèmes de cette pièce de Zweig, écrite en 1925 et adaptée du Volpone de Ben Jonson, qui fit un triomphe sur les scènes du monde entier. En France, nous n'en connaissions qu'une version plus courte, adaptée et traduite par Jules Romains, qui fut mise en scène en 1928 par Charles Dullin au théâtre de l'Atelier. C'est la version originale de Zweig, inédite en français , qui est ici traduite.

G. Agamben, Pilate et Jésus

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62524.jpgGiorgio Agamben, Pilate et JésusTraduit de l'italienparJoel Gayraud.Paris : Bibliothèque Rivages, 2014.112 p.EAN 9782743627416 14,00 EURPrésentation de l'éditeur :Dans le dialogue entre Pilate et Jésus, ce sont deux mondes et deux règnes qui se font face: l’histoire et l’éternité, le sacré et le profane, le jugement et le salut.Giorgio Agamben enseigne la philosophie théorétique à l'université de Venise. Son oeuvre est traduite et commentée dans le monde entier.

Tôzai , hors-série n°6 : Le Ta'zié - Représentation du drame de Kerbélâ dans le théâtre populaire persan

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62527.jpgTôzai , hors-série n°6 : Le Ta'zié - Représentation du drame de Kerbélâ dans le théâtre populaire persanSafoura Tork Ladani.Presses Universitaires de Limoges, 2014.176 p.EAN 978284287603618,00 EURPrésentation de l'éditeur :Le Ta'zié, en tant que spectacle religieux du monde islamique, met en scène le drame de Kerbélâ, survenu en 680 dans ce même désert, près de l'Irak actuel.Lors de cet événement avéré de l'histoire de l’Islam, l’Imâm Hussein, troisième Imân des Chi’ites, et ses partisans, cernés par la troupe des Omayyades, sont massacrés au dixième jour du Muharram (l’Achourâ).Lors de la cérémonie de deuil pour la commémoration du drame de Kerbélâ, les Iraniens jouent le Ta’zié. Les divers symboles et le langage spécifique utilisés nous indiquent comment ce théâtre reconstitue cet événement et rappelle (inspire) le sentiment de respect du martyre de l'Imam Hossein.Sommaire :Préface, Jean-Pierre LevetPremière partie: Image d'un théâtre populaire1-1. L'art du spectacle religieux en Iran1-2. Historique de Kerbélâ1-3. Ta’zié, représentation du drame de KerbélâDeuxième partie: Diversité des symboles2-1.Conflit entre le Bien et le Mal2-2. Alignement des personnages2-3.Représentation du passé (les symboles scéniques)Troisième partie: un langage épique3-1. Les caractéristiques du texte de Ta’zié3-2. Harmonie de vers3-3. Mélange prose-vers

P. Sardin, Beckett, l'ouverture de Godot

0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/62528.jpgPascale Sardin, Beckett, l'ouverture de GodotPresses Universitaires de Bordeaux, 2014.25 p.EAN 97828678188068,00 EURPrésentation de l'éditeur :Selon Beckett, le mot-clé de son théâtre est « peut-être». Une dramaturgie de l’incertain et du doute s’affirme dès les premières lignes de Godot : « Route à la campagne, avec arbre. Soir. » Mais quel soir ? Quelle route ? Et surtout, dans quel pays ? Ces repères spatio-temporels plutôt abstraits mettent en valeur l’universalité de la pièce qui a ainsi donné lieu à de nombreuses interprétations métaphysiques ou existentialistes. Ces lectures entrent en tension avec d’autres, plus historicisantes ou explicitement politiques, qui rapportent la pièce à des questions nationalistes ou postcoloniales. Cette tension renvoie à la question de la réception du texte, qui reste plurielle et polémique, tout comme le sont et la traduction et la mise en scène, lesquelles n’offrent qu’une interprétation partielle et toujours caduque d’un texte-partition.Liste des traductions, présentées sur des fiches mobiles permettant la comparaison :En attendant Godot, Acte I, 1952Fiche 1: Waiting for Godot, autrotraduction S. Beckett (1956)Fiche 2: Warten auf Godot, tr. Elmar Tophoven, (1953)Fiche 3: Esperando A Godot, tr. Ana Maria Moix, (1995)Pascale Sardin , maître de conférences à l'UFR des Pays anglophones de l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, est spécialiste de traductologie et de littérature anglo-irlandaise contemporaine. Fondatrice du "Groupe d'Études sur le Maternel", elle s'intéresse aux études féminines et de genre.

Perspectives médiévales 35

0
0
Pour ce nouveau numéro, Perspectives Médiévales a souhaité engager la réflexion sur les tendances actuelles de la pensée critique et de la recherche en médiévistique. Plusieurs axes ont été envisagés: la théorie littéraire, l'interdisciplinarité, la recherche à l'étranger.Les lecteurs trouveront des coups de projecteur qui n'ont aucune prétention à l'exhaustivité. Mais ce numéro espère apporter quelques pierres destinées à construire la réflexion dans un débat qui n'est malheureusement pas encore assez au cœur de notre réflexion sur notre discipline : quelles relations la médiévistique entretient-elle avec la théorie littéraire ?On trouvera dans cette publication des contributions qui brossent un passionnant panorama des rapports que la médiévistique a entretenu avec la théorie littéraire et de la façon dont elle s'est développée au XX e siècle (Patrick Moran et Alain Corbellari). Le développement récent des études de réception du fait littéraire médiéval vu au prisme du "médiévalisme" et de la "médiévalité" pose des questions cruciales d'ordre épistémologique que cernent avec acuité Michèle Gally et Vincent Ferré.Le point de vue de Mihaela Voicu et de Cătălina Gîrbea expose quant à lui une histoire de la médiévistique face aux vicissitudes politico-historiques d'un pays, la Roumanie, qui n'a jamais adbiqué sa passion pour l'étude du Moyen Âge.Marie Bouhaïk-Gironès et Estelle Doudet démontrent avec enthousiasme, précision et nuance l'apport d'une approche interdisciplinaire à notre connaissance du théâtre médiéval, non seulement genre littéraire, mais aussi pratique sociale et fait anthropologique. De même, Marion Uhlig apporte un éclairage essentiel sur la fécondité et les limites de la rencontre entre médiévistique et études post-coloniales, un domaine critique largement ignoré en France et largement frayé outre-atlantique.On trouvera enfin des contributions qui rouvrent les dossiers de champs critiques anciens et parfois délaissés pour discuter de leur actualité dans le champ littéraire médiéval : les approches junguienne (Leonardo Hincapié), griswardienne (Andrea Ghidoni) et l'anthropologie de Victor Turner (Teodoro Patera). Si l'on a pu parler à leur sujet d'effet de mode, quel bilan tirer de leur intérêt et de leur efficacité en terme d'analyse littéraire des dizaines d'années après leur élaboration ?

Ut pictura poesis: dialogues entre les arts à l’époque moderne (XV e-XVIII e s.)

0
0
APPEL À COMMUNICATIONSUt pictura poesis:dialogues entre les arts à l’époque moderne (XV e-XVIII e siècles)Quatorzième colloque «Jeunes chercheurs»du Cercle interuniversitaire d’étude sur la République des Lettres (CIERL)organisé parle Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité (CIREM 16-18)Université du Québec à Trois-Rivières19 et 20 juin 2014Dans Les Beaux-Arts réduits à un même principe (1747), l’abbé Batteux affirmait, dans un passage consacré à l’harmonie, que «[l]es Arts forment une espèce de république, où chacun doit figurer selon son état». Si cette image pose d’abord comme principe les particularités propres à chacun des arts, elle permet surtout de mettre en évidence le parallèle constant établi dans l’Europe d’Ancien Régime entre leurs diverses formes. De ce point de vue, celles-ci constituent autant de membres échangeant au sein de cette république artistique , laquelle fait alors figure de pendant à la République des Lettres qui caractérise l’espace culturel depuis la Renaissance. Il n’est donc pas étonnant que l’une des grandes ambitions de l’époque moderne ait été de susciter un dialogue fécond entre les différentes formes d’expression que sont la peinture, la sculpture, l’architecture, la poésie, la musique ou encore la danse et le théâtre (E. Hénin, 2003), de manière à souligner notamment la «tension entre présence de la matière et représentation» (R.Dekoninck, A.Guiderdoni-Bruslé et N.Kreme, 2009). C’est de cette tension et de cette ambition, par exemple, que sont issus aussi bien le fameux clavecin oculaire du père Castel que les premières formes d’art «globalisantes» telles que l’opéra ou la tragédie en musique (J.Weisgerber, 2001).À la même époque s’édifient également les premières institutions consacrées à l’enseignement des arts, qui établissent une distinction entre les Beaux-Arts et les corporations d’artisans et apportent, dans un même souffle, une légitimation à l’ artiste qui, fort du plaidoyer en faveur de l’ ut pictura poesis , exposera désormais ses œuvres dans les salons (G.Lemaire, 2003). Du reste, en posant l’œuvre comme champ d’interactions entre les arts et en l’inscrivant dans un rapport transdisciplinaire dont nous héritons largement aujourd’hui, les diverses conceptions du fait artistique trouvent une impulsion nouvelle dans les théories esthétiques qui se développent au cours de l’époque moderne et qui s’inspirent notamment des principes énoncés par Locke sur le rapport entre plaisir et sensations. De fait, ce dernier suppose que la connaissance s’enracine dans les sensations et, en rapportant toute sensation au plaisir ou au déplaisir, ouvre la voie à des théoriciens tels Hume et Hutcheson. Pour leur part, Addison et Du Bos, en faisant communiquer le plaisir de l’art et celui des sens, questionnent le rôle de la sensibilité et de l’imagination et appuient plutôt leur réflexion sur la notion de goût , qui devient une catégorie esthétique à partir de la seconde moitié du XVII e siècle (A.Becq, 1984).En ce sens, la question des dialogues entre les arts dépasse le champ des études culturelles et littéraires, en sollicitant non seulement l’histoire, mais aussi la philosophie. C’est pourquoi nous sollicitons des propositions d’intervention s’inscrivant dans l’un des trois axes suivants:1. La fabrique de l’œuvre : analyses d’œuvres faisant intervenir différentes formes d’expression artistique, liens entre littérature et beaux-arts, illustration des discours politiques, scientifiques, historiques ou religieux, parallèles entre les diverses manifestations d’un même courant ou d’une même esthétique, etc.2. Les institutions : naissance des Académies et début du cloisonnement des diverses formes d’art, salons et ateliers comme lieux de diffusion, formation des artistes, réseaux de sociabilité et correspondances, clientélisme, mécénat, marchandisation des œuvres, formation d’un champ artistique et littéraire, statut de l’artiste.3. Les discours sur les arts : discours théoriques sur la littérature et les arts, doctrine de l’ imitatio , hiérarchie des arts et des genres, discours critiques, querelles littéraires et artistiques, naissance de l’esthétique, porosité des genres et des disciplines. De nature interdisciplinaire, ce colloque du CIERL accueillera les jeunes chercheurs (des étudiants à la maîtrise ou au master ainsi que des doctorants et postdoctorants) œuvrant dans les différents champs des sciences humaines, de la littérature à la philosophie, en passant par l’histoire (de l’art, de la musique, des sciences, du langage, etc.). Les communications inédites ne devront pas dépasser les vingt minutes allouées à chaque participant. Les propositions de communication en français (titre et résumé de 250 mots, niveau d’étude, affiliation institutionnelle) devront être envoyées au comité avant le 30 avril 2014 à l’adresse suivante:Cierljc2014@uqtr.caLes Cahiers du CIERL (Paris, Hermann) accueilleront les articles issus des communications après examen par les membres du comité organisateur et scientifique.Comité organisateur et scientifique: Donia Akkari, Marie-Lise Laquerre, Nelson Guilbert, Andréane Audy-Trottier, Kim Gladu, Julien Gamache, Alexandre Rouette, Geneviève Boyer, Samuel Trottier, Marie-Florence SguaitamattiCoordination scientifique: Marc André Bernier, Sébastien Charles, Syliane Malinowski-Charles, Laurent Turcot

La philosophie des Lumières aujourd’hui. Bilan et perspectives

0
0
APPEL À COMMUNICATIONColloque : “La philosophie des Lumières aujourd’hui. Bilan et perspectives ”À la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Sousse (Tunisie)22-24 janvier 2015Peut-on inscrire les crises que traversent les sociétés modernes dans le prolongement de la dynamique philosophique et historique déclenchée par les Lumières ? N’y a-t-il pas de lien entre le riche foisonnement des idées léguées par les Philosophes du XVIIIe siècle et les bouleversements de la pensée constatés à notre époque ?Aujourd’hui, plus que jamais, nous assistons à un regain de religiosité et à un souci des origines, par une tendance de retour aux racines, qui se traduisent souvent par des mouvements néo-identitaires et communautaristes teintés d’intégrisme ou de fondamentalisme et qui menacent le « vivre ensemble » dans une société devenue pluraliste et d’une spiritualité variée, voire laïque.Dès lors, le moment n’est-il pas venu de s’interroger sur l’impact réel des Lumières et des valeurs qu’elles ont diffusées ? Dès la Révolution, les chantres de la Terreur n’étaient-ils pas ceux-là mêmes qui avaient érigé la Raison au rang de divinité ? Après la 2ème Guerre mondiale, certaines voix n’accusèrent-elles pas le rationalisme des Lumières d’avoir engendré les absolutismes de la pensée que furent le nazisme et le stalinisme ?Le Colloque international de Sousse : “La philosophie des Lumières aujourd’hui. Bilan et perspectives”, tentera de poser ces questions et d’y apporter, si possible, des éléments de réponse.En attendant d’établir, suite à vos propositions, les thèmes et sessions du colloque, nous vous suggérons les axes de réflexion suivants :1 - Lumières et sensibilitéAu XVIIIe siècle, le concept de raison s’enrichit au contact notamment de l’expérimentation scientifique mais aussi sous l’influence de la théorie politique et de la philosophie du droit.La raison conquérante a ainsi investi les discours et les pratiques scientifiques et philosophiques au moment même où des lectures critiques de ces discours et de ces pratiques commençaient à se développer. Ce sont les adeptes des Lumières qui ont engagé ce retour critique de la raison sur elle-même notamment avec Diderot et Rousseau.Dans le domaine de la création romanesque, l’importance des sentiments, des émotions, de la pitié, des larmes, de tout ce qui émeut le cœur de l'homme comme la bienfaisance ne peut être négligée.Les Lumières au XVIIIe siècle ne se résument donc pas à la raison ni au progrès ; l’« irrationnel » était aussi à l’honneur. La relation entre raison, passion et foi va ainsi enrichir à la fois l’écriture de l’humain, notamment dans les grandes fictions de l’époque, et le concept même de personne humaine, en gestation à l’époque.2 - Raison, Histoire et religion :Au XVIIIe siècle, les rapports entre Lumières et religions étaient complexes, car le mot " religion" couvrait un territoire très vaste.A la différence de la morale religieuse, immuable car issue de la parole de Dieu, l’objectivité des interprètes de Dieu, invoqués différemment par diverses religions, est sujette à caution. Le Catholicisme semble s'opposer davantage aux Lumières. C'est le Catholicisme lui-même qui engendra l'incroyance (cf. Voltaire, Diderot) : la religion peut donc constituer un terreau de l'athéisme, même si, parallèlement, elle fut considérée par certains adeptes des Lumières comme un bon moyen de discipliner le peuple.Un catholicisme des Lumières a pourtant existé, par exemple chez le pape Clément XIV, particulièrement connu pour avoir supprimé la Compagnie de Jésus en 1773.Ainsi, il y a lieu de s’interroger sur la relation que le Philosophe entretient avec la Religion. Peut-on analyser l'esprit religieux de manière rationnelle ?3 - La République, le droit et la vertuPour Montesquieu, ces trois termes devaient être consubstantiels. Comment interpréter la vertu hier et aujourd’hui ? Quel lien peut-elle avoir avec la démocratie ? Quel lien avec la citoyenneté ? Révolution et droit ne sont-ils pas fondamentalement antithétiques ? Que reste-t-il des droits issus de la Révolution française ? D'ailleurs, la notion de droit ne renferme-t-elle pas, parfois, des germes de contestation, voire de révolution ?4 - Universalisme, « différentialisme », nationalismeL’idée de l’égalité de tous les hommes a certes justifié la Déclaration universelle des droits de l’homme, mais ne se réduit-elle pas à une simple abstraction, au regard du massacre des Amérindiens ou des génocides du XXème siècle ? Les « différentialistes » prétendent avoir résolu le problème de la diversité dans l’unité. Mais n’est-ce pas au risque d’une rechute dans le communautarisme et le repli sur soi ? Le moment n’est-il pas venu de proposer une conciliation des deux visions ?5 - Aujourd’hui : quelles Lumières ?Qu’est-ce qu’on peut retenir des Lumières pour mieux comprendre et expliquer le présent? Chaque époque n’a-t-elle pas ses propres Lumières ? Quelles sont les nôtres ? Comment les repérer ? Quel rôle pour la philosophie, « la raison », dans la Cité moderne?Composition du comité scientifiquePr. Michel DELONPr. Jean Noel DENEUILPr. Kamel GAHAPr. Samir MARZOUKIPr. Sanae GHOUATIPr. Paolo QUINTILIM. Vincent TROVATOM. Nizar BEN SAAD (Responsable scientifique du colloque)Nous vous remercions par avance de faire parvenir un titre (même provisoire) ainsi qu’un bref résumé de votre communication, avant le 30 juin 2014, à l’adresse suivante : bensaadnizou@yahoo.fr

Le Lys dans la vallée . Édition numérique enrichie

0
0
Le site Internet LE LYS DANS LA VALLÉE est en ligne:Edition numérique enrichie et collaborative du roman d’Honoré de Balzac, offrant la consultation de différents états du texte au fil des ajouts et corrections de l’auteur.
Viewing all 17105 articles
Browse latest View live




Latest Images