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Channel: Fabula, la recherche en littérature
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Ecrire et penser avec l'histoire à l'échelle du "monde"? (Séminaire)

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ProgrammeLittérature/art, histoire, politique2013-2014Séminaire CERILAC Paris-Diderot -Sorbonne Paris CitéEcrire et penser avec l’histoire à l’échelle du «monde»?Entrée libreCe séminaire transversal est conçu comme un lieu de discussions autour de travaux parus et recherches en cours. Tout en se donnant la liberté de composer à partir du présent et des circonstances éditoriales, et de passer du coq à l’âne comme d’une discipline à une autre, on poursuivra un questionnement spécifique, portant sur la teneur politique de la littérature aux prises avec une histoire collective à penser à l’échelle mondiale – celle-ci étant elle-même soumise à un questionnement critique. Le séminaire est d’entrée libre, ouvert aux étudiants comme aux chercheurs. Il se poursuivra en 2014-2015.Lieu : Salle Pierre Albouy, Paris-Diderot- Grands Moulins, 5 rue Thomas Mann (Bâtiment C, 6e étage)

Epistémocritique , n° 12: Littérature et économie

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Référence bibliographique : Epistémocritique, 2013. EAN13 : ISSN1913536X.Le numéro 12 de la revue Epistémocritique est en ligne. Il est consacré aux relations entre «Economie et littérature» (numéro réalisé par Christine Baron). Les articles sont accessibles en cliquant sur le lien suivant:http://www.epistemocritique.org/spip.php?rubrique72&lang=frSommaire:Editorial- Economie et littérature: contacts, conflits, perspectives (Christine Baron)Fondations- Quel agent économique Robinson Crusoé incarne-t-il ? (Claire Pignol)- De la formation de l’homme économique au dépassement de l’économique par l’Homme: l’ Histoire de Gil Blas de Santillane et La vocation théâtrale de Wilhelm Meister. (Urs Urban)Le roman réaliste et l’économie- La fictionnalisation de l’argent au XIX e siècle ou l’invention d’un sous-genre romanesque (Alexandre Péraud)- La naturalisation de l’économie dans le roman du XIXe siècle (Christophe Reffait) Livraison en septembreEtudes de cas: économie monétaire, littérature et crise au XXe siècle- Les Faux-monnayeurs au prisme de l’économie monétaire : une relecture -de Gide sur les traces de Jean-Joseph Goux (Cinla Akdere et Christine Baron)- Insoutenable légèreté de l’être théâtral: enjeux dramaturgiques de la «comédie sérieuse»; D’un retournement l’autre (2011) de Frédéric Lordon (Martial Poirson)- La «crise»: circulation et fiction (Stéphane Bikialo et Julien Rault)

Interactions Multimodales Par Ecran (IMPEC)

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APPEL A CONTRIBUTION"Interactions Multimodales Par Ecran"Université Lumières Lyon 2, 2-4 juillet 2014Ce colloque s’inscrit dans la lignée des travaux en sciences du langage initiés depuis 1995 par le Journal of Computer Mediated Communication dirigé par Susan Herring (USA) et en France par Jacques Anis avec son ouvrage en 1999, Internet, communication et langue française . 
Depuis cette période, les recherches en sciences du langage sur ces nouveaux corpus médiés par la technologie ont surtout porté sur leurs aspects exploitables dans des situations d’enseignement-apprentissage, si l’on en juge par le déséquilibre qui existe entre le nombre de colloques et de revues qui traitent des aspects éducatifs ou non.L’objectif de ce colloque est de pallier le déficit d’occasions de débats scientifiques centrés sur les pratiques socio-relationnelles de la vie quotidienne. Il prend date du fait que de nouvelles approches apparaissent, davantage centrées sur l’écran que sur la technologie au sens large (Lancien, 2011).
 De façon récente, le paysage des communications numériques s’est en effet transformé et diversifié : c’est au travers de multiples écrans aux formats variés (téléphone mobile, tablette numérique, ordinateur, téléviseur) que s’effectuent des interactions de plus en plus multimodales. L’écran peut aussi être focus du regard du locuteur (en particulier dans des situations de travail en régie ou de video-surveillance) donnant ainsi lieu à des interactions complexes par et sur l’écran.Le colloque interrogera les spécificités sémio-linguistiques et sociolinguistiques de même que les pratiques interactionnelles qui se déroulent par écran en tenant compte des contraintes techniques qui les configurent. C’est en effet à partir d’affordances (Gibson, 1979) propres à chaque outil de communication que ces pratiques s’exercent : par exemple, utiliser des abréviations pour écrire un texto, intégrer le décalage temporel dans une interaction par visioconférence poste à poste, adopter certaines stratégies scripturales pour écrire un tweet en 140 caractères, gérer les faces dans la rédaction d’un courriel multi-adressé.Les travaux proposés pourront porter, sans exhaustivité, sur :◦ Les interactions pluri-locuteurs (2 ou plus) via différents outils de communication utilisés simultanément ;◦ Les interactions hommes-machine ;◦ L’utilisation de différents régimes sémiotiques (gestes, écrit, oral, émoticônes...) induite par des outils 
complexes (cf.Skype) ;◦ L’identité numérique, sa co-construction, ses aspects ludiques, son décalage par rapport au réel («IRL», avatars, etc.)◦ Les spécificités des interactions en fonction de l’outil (par exemple, le choix de la ratification du destinataire 
sur FB oudans les courriels), la construction et l’entretien de cadres de participation fragiles, asymétriques ou 
fragmentés (parexemple, interruptions techniques, ou multi-activité en visioconférence poste à poste) ;◦ Les renouvellements linguistiques (lexicaux, syntaxiques, morpho-syntaxiques) ;◦ Les difficultés d’appropriation et d’adaptation à un outil et les sources de complications interactionnelles qui 
peuvent endécouler ;◦ Les régulations des interactions en ligne (modération, netiquette, résolution des conflits, politesse).Ces travaux pourront concerner les écrans utilisés dans les situations telles que : les jeux vidéo, la télévision, le cinéma ; ou l’utilisation d’outils mobiles comme le GPS, le téléphone/smartphone, la tablette, l’ordinateur, etc. ; et toute situation écranique.Outre les sciences du langage, les chercheurs issus de disciplines telles que la sociologie, la psychologie, la philosophie, les sciences de l’information et de la communication, la géographie, l’informatique, les sciences politiques sont concernés de façon centrale par cette mise en commun des travaux scientifiques.Calendrier :- 1er novembre 2013: Date limite de soumission du résumé de la contribution- mi-décembre 2014 : Retour du comité scientifique- 30 mai 2014:Date limite des envois des articles complets (maximum 30 000 signes, espaces compris) pour une publication des actes du colloque en ligne.- 2 au 04 juillet 2014 : Colloque IMPEC 2014.Formats des contributions:Nous acceptons trois formes de présentations : les communications orales, les posters et les panels.Les propositions pour les communications orales et les posters devront comprendre 4000 à 5000 signes (espaces compris), et une courte bibliographie.Chaque participant peut déposer deux soumissions au maximum.L'évaluation des contributions se fera en double-aveugle.Communications oralesLes propositions devront comprendre 4000 à 5000 signes (espaces compris), et une courte bibliographie.Les communications pourront être accompagnées d'un diaporama.Il sera prévu vingt minutes de présentation et dix minutes de questions.PostersLes propositions devront comprendre 4000 à 5000 signes (espaces compris), et une courte bibliographie.Les posters seront au format A0, en portrait, en français ou en anglais.Chaque participant disposera de trois à cinq minutes (selon le nombre de présentations retenues) pour présenter oralement son poster (en français ou en anglais), lors d'une session qui sera prévue dans le programme du colloque.PanelsLes résumés comprendront 10000 à 12000 signes (espaces compris).Il s'agit de trois à cinq communications sous la direction d'un chef de panel pour une durée allant de 1h30 à 2h.Les résumés de panels comprendront les résumés de communications individuelles et la problématisation liée au thème choisi.Le français est la langue principale de la conférence, mais nous acceptons également des communications en anglais de la part des conférenciers pléniers et des intervenants qui accompagneront leur présentation de supports (diaporama, exempliers, poster.) traduits en français. Une aide à la traduction pourra vous être apportée si nécessaire.

Séminaire mensuel du Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes. Séance de septembre 2013

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Vendredi 27 septembre 2013de 13h00 à 16h00Université de Montréal -Pavillon Maximilien-Caron2 eétage - Salle A-2411Marges en villePIERRE POPOVIC (Université de Montréal)«Prendre une ligne »Invitation à ANDRÉ HABIB (Université de Montréal)«La ville et ses marges»

Du côté de chez Swann et son siècle de lectures (2)

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Séminaire de l'ITEM-CNRS « Du côté de chez Swann et son siècle de lectures (2) », 2013-2014École normale supérieure, 45 rue d’Ulm, le lundi de 10h à 13h, en salle Beckett (attention, changement de salle), sauf le 18 novembre en salle des Actes et le 10 février en salle des Conférences (46 rue d’Ulm).On prend prétexte à nouveau cette année du centenaire de Du côté de chez Swann – dont les célébrations urbi et orbi se poursuivront jusqu'en décembre au moins – pour retraverser, en compagnonnage avec quelques grandes figures ou formes critiques, des lectures marquantes de la Recherche .Les séances sont ouvertes à tous.21 octobre,Christophe Pradeau: «Thibaudet et l’hypothèse d’un paradigme proustien »18 novembre,Journée spéciale « Cent ans de Swann , cent ans d’édition proustienne » (programme communiqué ultérieurement)9 décembre,Jean-Marc Quaranta: «Marcel Proust, cent ans pour écrire sa vie»13 janvier,Anne Simon: «L’épreuve de soi: Proust et les penseurs des années soixante/soixante-dix»10 février,Vincent Ferré: «De Bouveresse à Macherey : “Une signification philosophique infinie”»17 mars,Florian Pennanech: «Thématique de l'oeuvre et poétique de la critique (à partir de Jean-Pierre Richard)»14 avril,Matthieu Vernet: «Allégorie, mémoire, herméneutique. Jauss lecteur de la Recherche »Marion Schmid donnera une conférence l’après-midi à 14h30: «Tout le monde est un théâtre: Nina Companeez adapte À la recherche du temps perdu »19 mai,Maya Lavault: «De l'autre côté du siècle : lectures possibilistes de Proust»Coordination : Nathalie.Mauriac@ens.fr , Philippe.Chardin@univ-tours.fr

M. Delon, Diderot cul par-dessus tête

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Michel DelonDiderot cul par-dessus têteEditions Albin Michel, 2013424 p.ISBN: 978222624855824,00 EURPrésentation de l'éditeur:Denis Diderot sera célébré le 5 octobre prochain à l’occasion du tricentenaire de sa naissance. Héros français, mais aussi mondial, dont l’œuvre apparaît plus que jamais comme un recours, il reste l’homme d’un combat joyeux en faveur de la liberté : liberté de parler et d’écrire, liberté des idées et des mœurs, ce qui n’exclut ni la tendresse, ni l’amour. Promoteur génial de l’Encyclopédie, Diderot résume un siècle de découvertes, d’enthousiasmes et d’énergie qui ont façonné le cours de notre histoire et l’ont changée à jamais.Michel Delon nous propose une promenade amicale avec cet écrivain, dont il n’ignore rien. C’est tout Diderot restitué en un volume, un Diderot moderne, sans apprêt, ni dentelles : un homme de tous les temps, donc du nôtre. Exercice d’admiration, cet essai littéraire où chaque page étincelle de savoir et d’esprit tient de la causerie, du pamphlet, de la biographie et de l’érudition : il délivre une sagesse dédiée aux plaisirs.L'auteurProfesseur de littérature française du XVIII e siècle à l'Université Paris IV-Sorbonne, Michel Delon est un spécialiste du siècle des Lumières (en particulier de l'histoire des idées et de la littérature libertine) qu'il a décrit pendant des années dans Le Magazine Littéraire et continue de décrire dans diverses autres revues.Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur cette époque, dont L'invention du boudoir , et l'éditeur, notamment, du Dictionnaire européen des Lumières (1997), des OEuvres de Sade et des Contes et romans de Diderot dans la « Bibliothèque de la Pléiade ». En 2011, il a publié chez Albin Michel Le Principe de délicatesse .

B. Melançon, Épistolarités

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Benoît Melançon, ÉpistolaritésPublie.net, collection "Washing Machine", 2013.EAN 9782814506602.Ouvrage uniquement numérique (URL : http://www.publie.net/fr/ebook/9782814506602/epistol@rites)Présentation de l'éditeur :Épistol@rités regroupe trois textes .Sevigne@Internet est le texte d’une conférence présentée le 13 décembre 1995 au Département des littératures de l’Université Laval (Québec). Il a d’abord été publié par les Éditions Fides, en 1996, dans la collection «Les grandes conférences».La «Postface inédite» a été rédigée en 2011 pour l’édition numérique de Sevigne@Internet publiée à Montréal par Numerik:)ivres et Del Busso éditeur.« Épistol@rités , d’aujourd’hui à hier» était à l’origine une conférence prononcée dans le cadre du XXXIVe Congrès de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle (Montréal) le 18 octobre 2008. Le texte en a d’abord paru dans Lumen. Travaux choisis de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle (vol. XXIX , 2010).Une question les unit: en quoi les pratiques numériques d’aujourd’hui permettent-elles de réfléchir aux pratiques épistolaires d’hier?

Romantisme , n° 160 : Conquêtes du roman

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Romantisme , n° 160 : Conquêtes du romanParis : Armand Colin, 2ème trimestre 2013.162 p.EAN 978220092883418,00 EURSommaire :DIAZ José-Luis, « Conquêtes du roman »OZOUF Mona, « Le Sacre du roman »LOUICHON Brigitte, « Les Romans en 1802 »RAULET-MARCEL Caroline, « La Légitimation de l'auteur en France : le culte paradoxal de Walter scott, "the Great Unknown"»PEZARD Émilie, « La Vogue romantique de l'horreur : roman noir et genre frénétique »THÉRENTY Marie-Ève, « Mysterimania. Essor et limites de la globalisation culturelle au XIXème siècle »BAUDRY Marie, « Le Roman réaliste, historien de lui-même »DIAZ José-Luis, « Sociologies du roman (1830-1860) »Bibliographie critiqueSPANDRI Francesco, « Du malaise existentiel à la panacée économique : Stendhal, Balzac, l'improper, l'argent »MARLY Mathieu, « Les Voix de la légende. Réflexions sur la parole des anciens soldats de Napoléon dans les campagnes du XIXème siècle »O'REILLY Chiara, « L'Inondation à Saint-Cloud de Paul Huet à l'exposition universelle de 1855 : pour une réévaluation de la poésie et de l'histoire dans la nature romantique »Résumés/AbstractsComptes rendus

Les théories de l’influence en littérature. Autour de J. Schlanger (Journée doctorale CUSO, Fribourg)

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Journée doctorale CUSO «Les théories de l’influence en littérature»École doctorale de Littérature françaiseVendredi 18 octobre 2013Université de FribourgEspace Güggi, Rue de Rome 6Quarante ans après la publication de l’ouvrage d’H.Bloom The Anxiety of influence , bible de la critique américaine en son temps, récemment et donc très tardivement traduit en français sous le titre L'Angoisse de l'influence (Aux Forges Vulcain, 2013) , la notion d’« influence », portée aux nues, bannie puis réhabilitée dans le discours critique sur la littérature, réapparaît sans cesse sous des formes nouvelles. Renouveau de la critique philologique, théories de l’intertextualité, génétique théâtrale, théories contemporaines de l’influence rétrospective, et plus généralement les formes de critique qui engagent une réflexion sur les liens entre un texte et tous les autres textes antérieurs ou contemporains seront discutées et envisagées dans leur valeur herméneutique, aujourd’hui, pour les textes anciens et modernes.L’invitée d’honneur de la journée sera Judith Schlanger , professeure émérite de philosophie à l’Université de Jérusalem. J. Schlanger a consacré de nombreuses études aux questions de l’invention, de la pensée et de la mémoire. Son ouvrage La Mémoire des œuvres (Paris, Nathan, 1992, repris chez Verdier poche en 2008) a constitué un apport décisif pour penser la notion d’influence dans le domaine littéraire. Ses derniers travaux ( Présence des œuvres perdues , Paris, Hermann, 2010; La Lectrice est mortelle , Paris, Circé, 2013 ) abordent à nouveau d’une façon originale la question du rapport individuel au(x) temps de la littérature.PROGRAMME9h 30 - Accueil9h45 - Conférence inaugurale. Prof. Judith Schlanger: «L’originalité dans la filiation»Discussion12h - Déjeuner14h - 15h 30 – Séance des doctorants (I)Fabien Dubosson, Université de Fribourg (thèse en cours: «Spectres de Maurice Barrès: l’ ego auctorial entre autorité et modernité (1890-1945)»)L’influence de Maurice Barrès (1862-1923) paraît aujourd’hui quelque peu sous-estimée, alors qu’elle a été profonde, aussi bien dans sa durée que dans son impact concret sur les pratiques littéraires, si bien qu’on a pu parler d’un «moment Barrès». Elle s’est exercée d’abord sur les groupes nationalistes. Mais elle n’a pas été non plus sans prise sur les milieux les plus représentatifs de la modernité littéraire du premier demi-siècle : son empreinte est très sensible à La Revue blanche , à La NRF , et même chez les surréalistes. C’est essentiellement à cette seconde réception de Barrès que s’intéresse notre travail de thèse. Or notre approche soulève un certain nombre de questions, aussi bien méthodologiques que de contenu, et que nous aimerions aborder durant cette séance: comment travailler sur la question des «influences», sans retomber dans certains vieux réflexes de l’histoire littéraire? Comment concilier des approches fort diverses, qui voudraient relever à la fois de la sociologie littéraire, d’une étude des réécritures intertextuelles et d’une historisation des représentations de l’histoire littéraire par les acteurs eux-mêmes? Comment, enfin, articuler notre propre «ethos» de chercheur à l’étude d’un auteur devenu, pour des raisons bien compréhensibles, «infréquentable»?Olivier Wicky, Université de Lausanne(thèse en cours: « Le Moyen Âge ressuscité: l’héritage médiéval dans la littérature du début du XX ème siècle [1900-1950] »)La présence d’influences médiévales dans la littérature de la première moitié du XX e siècle s’avère particulièrement intéressanteà analyser: de très nombreux auteurs, de Péguy à Cocteau en passant par Aragon, Benoit ou Barrès ont placé leurs écrits sous le signe du Moyen Âge, que ce soit d’un point de vue esthétique ou politique, marquant ainsi une nette rupture avec la méfiance, voire l’hostilité, qui caractérisait souvent les relations avec cette période depuis les Lumières. Mais le début du XX e siècle est aussi un moment traversé de passions brûlantes et d’engagements, où viennent se cristalliser les conflits de courants antagonistes qui couvaient depuis plusieurs décennies.Je vais donc chercher à montrer quels sont les aspects et les usages de ce renouveau médiéval dans le cadre particulier des crises, des tensions et des guerres de 1900 à 1950. Ma problématique abordera ainsi l’évocation des Croisades liées aux questions coloniales, la guerre de Cent Ans et ses figures héroïques mises au service de la Résistance ou de la collaboration, les réécritures de la matière arthurienne ou encore les romans inspirés du catharisme, en mettant en évidence aussi bien l’intertextualité médiévale que le contexte socio-historique de l’écriture.Pause15h 45 - 17h 15 – Séance des doctorants (II)Stéphane Ischi, Université de Neuchâtel(thèse en cours: « Poésie et parodie au XIX e siècle : Tristan Corbière, Charles Cros, Albert Glatigny »)Afin de dégager une problématique qui mette en lien les questions de l’influence et de la parodie, je propose de parler de la relation ambiguë que peuvent entretenir l'hypertexte et le texte premier. Le rapport peut se situer dans un contexte d'hommages, comme dans le cas des parodies d'Albert Glatigny ou de son maître en littérature, Théodore de Banville, vis-à-vis des poèmes de Victor Hugo. Dans d'autres cas, on se situe dans la pure satire, comme dans le cas des parodies de Tristan Corbière dans Les Amours jaunes , tandis que certaines parodies de Charles Cros ont des intentions plus difficiles à cerner. Du point de vue des problèmes pratiques que pose une recherche sur la parodie, il pourra également être intéressant d’évoquer les méthodes utilisables pour trouver des hypotextes inéditsAnne-Frédérique Schläpfer, Université de Genève (thèse en cours: «Les voix de l'intériorité: auteures romandes et échanges littéraires transnationaux [1930-1960]»)Dans les années 1930-1960, certaines auteures romandes (Monique St-Hélier, Alice Rivaz, Catherine Colomb, entre autres) se revendiquent du roman européen – et principalement anglais –, dont elles importent les procédés, faisant du point de vue et du monologue intérieur les techniques clé de leurs productions. Notre travail de thèse s’attache à montrer comment ce détour modifie la géographie des échanges littéraires à laquelle nous sommes habitués. Or, si la question de «l’influence» est centrale pour notre objet, elle n’en est pas moins périlleuse: comment concilier une perspective sociohistorique de la littérature, tenant compte des circulations et échanges transnationaux et la question des «influences», sans retomber dans les écueils d’une conception traditionnelle de l’histoire littéraire? Dans quelle mesure la notion d’influence permet-elle de rendre compte du travail de réappropriation formelle opéré par nos romancières? Telles sont les questions que nous aimerions discuter lors de cette séance.Organisation et contact : Prof. Marc Escola (Université de Lausanne), Prof. Lise Michel (Université de Lausanne), Prof. Michel Viegnes (Université de Fribourg).

Romain Rolland, une pensée transculturelle. Réseaux, notions clés formes de réception / Romain Rolland als transkultureller Denker - Netzwerke, Schlüsselkategorien, Rezeptionsformen

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L’intérêt pour Romain Rolland, grand pacifiste, détenteur du prix Nobel et promoteur de l’unité culturelle européenne, avait quelque peu diminué ces dernières années. Quelques nouveaux aspects, tel que l’intérêt croissant pour la recherche sur la Première Guerre mondiale comme événement pivot de l’histoire intellectuelle et politique du XX esiècle, laissent néanmoins présa­ger qu’il est prometteur de s’intéresser de nouveau à lui.La publication de sa vaste correspondance et de son dernier Journal de guerre des années 1938 à 1944, ainsi que l’exploitation d’autres sources encore inédites permettent de jeter un nouveau regard sur ce médiateur transculturel et témoin exception­nel de son temps.Le colloque international constituera un bilan intermédiaire précédant les commémorations du centenaire du début de la Première Guerre mondiale en 2014 (ainsi que le centenaire du manifeste Au-dessus de la mêlée ) et du 150 eanniversaire de Rolland en 2016 (ainsi que le centenaire du Prix Nobel attribué à Rolland) et se propose d’encourager la redécouverte de la pensée rollandienne en offrant une tribune pour des approches théoriques et métho-dologiques innovatrices, qui émanent en particulier de la recherche en littéra­ture comparée et interculturelle ainsi qu’en communication interculturelle.Ce colloque est organisé en coopération avec l’Association Romain Rol­land, France, et la Romain-Rolland-Gesellschaft Allemagne.Colloque soutenu par la fondation Fritz Thyssen (Fritz Thyssen Stiftung für Wissenschaftsförderung).Pour de plus amples informations, veuillez consulter notre site web : http://www.uni-saarland.de/fr/einrichtung/pole-france/manifestations/annee-franco-allemande/ws-20132014.html .Sur ce site, vous trouverez également le programme du colloque . La participation au colloque est gratuite. Inscription jusqu’au 11 octobre 2013 sous fz@mx.uni-saarland.de

Sherlock Holmes: Suites et variations

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Créature née de la plume d’Arthur Conan Doyle en 1887 dans Une étude en rouge , le célèbre et excentrique détective consultant de Baker Street remue l’imagination des écrivains et des cinéastes depuis la fin du 19 e siècle. Élevé au rang de mythe littéraire par les multiples adaptations dont il a fait l’objet, Sherlock Holmes suscite toujours autant d’engouement et entretient une communauté de fervents fanatiques de tous âges. De Basile la souris détective de Disney ( The Great Mouse Detective , 1986) à la trilogie presque complète de Guy Ritchie ( Sherlock Holmes , 2009 et Sherlock Holmes: A Game of Shadows , 2011), en passant par les romans de René Réouven ( Élémentaire mon cher Holmes!, 1982), de Nicholas Meyer ( La Solution à 7%, 1975) ou encore de Michael Dibdin ( L’Ultime défi de Sherlock Holmes , 1978), les renaissances du personnage sont nombreuses. Se nourrissant souvent de ses variations antérieures, en plus du canon originel composé des 56 nouvelles et des 4 romans écrits par Conan Doyle, les adaptations et les réinventions de Sherlock Holmes ne manquent pas. Justicier et défenseur des valeurs bourgeoises du 19 e victorien, le détective, véritable machine à penser et maître de l’art du déguisement, hérite à la fois du surhomme des romans-feuilletons, mais aussi du Dupin de Poe et du Lecoq de Gaboriau. Précipité par son créateur dans les chutes de Reichenbach, Holmes est ramené à la vie par la pression de ses fans – et dit-on par les demandes répétées de la mère de Conan Doyle lui-même – dix ans plus tard. Si ce «Grand Hiatus» – tel qu’il est nommé par les holmésiens – fut le terreau fertile de maints récits apocryphes, ces derniers ont aussi puisé dans les innombrables non-dits des histoires de Conan Doyle. Et si le Professeur Moriarty n’avait été que le fruit de l’imagination malade de Sherlock Holmes? Et si Holmes avait fui Watson et les affres d’une relation homosexuelle impossible? Et s’il avait plutôt tenté de se débarrasser de sa dépendance à la cocaïne en allant consulter Freud? Et s’il avait été Jack l’Éventreur? Les jeux de référents historiques et intertextuels sont nombreux, les hypothèses se succèdent, se complètent d’une réécriture, d’une variation, à l’autre. Ce dossier thématique se veut un ensemble d’études sur la figure de Sherlock Holmes, sur son univers littéraire et sur ces multiples jouvences.Les dossiers thématiques POP-EN-STOCK, comme les articles individuels, sont à soumission ouverte. Une fois un numéro thématique « lancé », il demeure ouvert, indéfiniment, à quiconque voudrait y soumettre une collaboration. Le(s) directeur(s) d’un dossier s’engage(nt) à évaluer et éditer les nouvelles propositions à leur dossier pour une durée de deux ans, sous la supervision des directeurs de la revue.La longueur des articles est variable. POP-EN-STOCK accepte une limite inférieure équivalent à sept ou huit pages (3000 mots), afin de favoriser la publication rapide, mais peut aussi accepter des articles beaucoup plus longs selon l’offre.

La Francophonie en Amérique du Nord : relations et représentations / Francophonie in North America: Relationships and Representations

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La Francophonie en Amérique du Nord : relations et représentationsFrancophonie in North America: Relationships and RepresentationsL’objet de ce panel est d’effectuer un tour d’horizon des représentations identitaires et des relations entre les quatre communautés historiquement francophones en Amérique du Nord aujourd’hui: les Acadiens, les Cadiens de Louisiane, les Québécois et les Franco-Américains en Nouvelle-Angleterre. Qui sont-ils ? Quelle est la vitalité linguistique et/ou culturelle de leur communauté ? Comment sont-ils représentés à travers divers média tels que le cinéma, la musique, la peinture ou la littérature ? Comment les Francophones sont-ils perçus et représentés par les non-Francophones ? Comment s’auto-représentent-ils dans leurs propres productions artistiques, cinématographiques ou littéraires ? Et qu’en est-il des groupes francophones plus récents tels que les Haïtiens ? Beaucoup de films et de livres sortis récemment offrent des portraits et des représentations riches et variés de la Francophonie contemporaine, preuve que la présence francophone, linguistique ou cultuelle est encore bien vivante sur le nouveau continent. Présentations en français ou en anglais.The goal of this session is to explore representations of identity and relationships between the four historically Francophone communities in North America today: the Acadians, the Cajuns in Louisiana, the Quebecois and the Franco-Americans in New England. Who are they? How alive and dynamic are their cultural and/or linguistic community? How are they represented through various media such as cinema, music, painting or literature? How does the non-Francophone population perceive and represent them? And how do they self-represent their own identity in their artistic, filmic or literary productions? What about the more recent Francophone groups such as the Haitian community? Many films and books that recently came out in the United States and in Canada offer a rich and varied array of portrayals of nowadays Francophonie, thus showing that this concept is still a vibrant and dynamic cultural and linguistic reality on the new continent.Papers can be in English or French. Send 300 word abstracts to Carole Salmon, University of Massachusetts Lowell, Carole_Salmon@uml.eduDeadline: September 30, 2013Please include with your abstract:Name and AffiliationEmail addressA/V requirements (if any; $10 handling fee with registration)The 2014 NeMLA convention continues the Association's tradition of sharing innovative scholarship in an engaging and generative location. This capitol city set on the Susquehanna River is known for its vibrant restaurant scene, historical sites, the National Civil War museum, and nearby Amish Country, antique shops and Hershey Park. NeMLA has arranged low hotel rates of $104-$124.The 2014 event will include guest speakers, literary readings, professional events, and workshops. A reading by George Saunders will open the Convention. His 2013 collection of short fiction, The Tenth of December, has been acclaimed by the New York Times as “the best book you’ll read this year.” The Keynote speaker will be David Staller of Project Shaw.Interested participants may submit abstracts to more than one NeMLA session; however, panelists can only present one paper (panel or seminar). Convention participants may present a paper at a panel and also present at a creative session or participate in a roundtable. Please go tohttp://www.nemla.org/convention/2014/cfp.html for more information.Description version courte:This panel examines the representation(s) of identity and relationships between the four historically Francophone communities in North America today: the Acadians, the Cajuns in Louisiana, the Quebecois and the Franco-Americans in New England. Who are they? How alive and dynamic are their cultural and/or linguistic communities? What about the more recent Francophone groups such as the Haitian community? Presentations can be in English or French. Send 300-word abstracts to Carole Salmon, University of Massachusetts Lowell: Carole_Salmon@uml.edu

Pragmatique du commentaire : mondes anciens, mondes lointains

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Colloque internationaldu séminaire Antiquité au Présent 2011-2013PRAGMATIQUE DU COMMENTAIREmondes anciens, mondes lointainsorganisé parJean-François COTTIER, Emmanuelle VALETTEUniversité Denis Diderot–Paris 7, Cérilac, AnHiMA, HASTECCharles DELATTREUniversité Paris Ouest Nanterre La Défense, ArScAn - THEMAMStavroula KEFALLONITISUniversité Jean Monnet – Saint-Étienne, HiSoMAMickaël RIBREAUUniversité Sorbonne Nouvelle–Paris 3, CEMA - CESARLe colloque aura lieu à :‣ le 30 septembre à l’Université Paris Ouest Nanterre, MAE - René Ginouvès, salle du Conseil‣ le 1er octobre à l'Université Paris 3, salle Bourjac, 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris‣ le 2 octobre à l’INHA, salle Vasari (1er ét.), 2, rue Vivienne, 75002 ParisL'histoire du commentaire est toujours celle d'une pratique interprétative singulière, dans un contexte culturel donné. La tradition classique du commentaire s'est développée depuis l'Antiquité en créant des productions métatextuelles indépendantes, fondées sur de nouvelles méthodes d'interprétation et sur une réflexion critique toujours renouvelée.Le commentaire permet ainsi d'analyser différents types de pratiques lettrées et de productions écrites : hypomnèmata, constitution de catalogues, de recueils, de récits ; pratiques pédagogiques et scolaires ; pratiques poétiques intertextuelles, usage des bibliothèques et des textes de référence, comme dans une « vie de laboratoire » telle qu'aurait pu l'étudier Bruno Latour. Elle permet aussi d'interroger des pratiques individuelles, au travers des archives conservées par les hasards de l'histoire, et des formulations textuelles individuelles. Elle nous invite enfin à réinterroger les termes fondamentaux des mondes anciens et des mondes lointains, dans la constitution et la transmission de leur savoir.Dans le cadre d'une anthropologie des pratiques culturelles et des théories des actes de parole, le colloque Pragmatique du commentaire permettra de poser les questions suivantes : Pourquoi commenter ? Quels lieux pour le faire ? Comment s'articule l'histoire des commentaires et l'histoire des genres ? Quels sont les enjeux propres à chaque tradition exégétique ? Que lit-on quand on lit un commentaire ? Comment lit-on un commentaire ? Comment compose-t-on un commentaire ? Ces pratiques ont-elles donné naissance à un nouveau statut auctorial ? Quels sont les liens entre commentateur et auteur d'un texte ? Et sur quel type d'auctoritas reposent ses relations avec le lecteur ? Existe-t-il dans le monde antique ou dans les mondes lointains des formes de commentaires qui ne reposent pas sur des textes écrits ? Quelle place pour le commentaire d'une image, d'un spectacle, d'une performance ? Quel est le lien entre cette pratique et la mémoire ? Commente-t-on pour enregistrer, pour garder en mémoire ? Le commentaire prend-il la relève de son objet ?ProgrammeLundi 30 septembre 2013Université Paris Ouest Nanterre La DéfenseMaison de l’Archéologie et de l’Ethnologie (MAE) – René Ginouvès – Salle du Conseil10h Accueil : Étienne WOLFF (UniversitéParis Ouest Nanterre La Défense,ArScAn-THEMAM).10h15 Introduction : Jean-François COTTIER et Emmanuelle VALETTE (Université Paris 7, Cérilac, AnHiMA).10h30 Conférence inaugurale : Christian JACOB (EHESS, AnHiMA).11h15-11h30 PauseSession 1 – Commentaire et commentateur (1)11h30-12h30Arnaud ZUCKER (Université de Nice, CEPAM), «De la servitude volontaire des commentateurs à Aristote?»Antoine PIETROBELLI (Université de Reims, IUF, CRIMEL),«Le commentaire comme exercice spirituel chez Galien».12h30-14h DéjeunerSession 2 – Commentaire et commentateur (2)14h-15h30Daniel VALLAT (Université Lyon2, HiSoMA),«Les métamorphoses d’un commentaire: Servius et Virgile».Rainier LANSELLE (Université Paris 7), «Le bon lecteur. Pratique du commentaire littéraire dans la Chine de la fin des Ming (xvii esiècle)».Ron NAIWELD (CNRS, LEM),«Création et commentaire dans l’œuvre exégétique rabbinique de la fin de l’Antiquité».15h30-16h00 PauseSession 3 – Voyage et commentaires16h00-17h00Charles DELATTRE (Université Paris Ouest Nanterre La Défense,ArScAn-THEMAM), «De la périégèse à l’exégèse».Joëlle SOLER (Université Paris4, LEM), «Peut-on considérer les premiers pèlerinages chrétiens comme des formes de commentaires?».Mardi 1 er octobre 2013Université Paris3Salle Bourjac – 17, rue de la Sorbonne, 75005 ParisSession 4 – Commentaire et méthode (1)9h30-10h30Valérie ANGENOT (Université de Liège, Université libre de Bruxelles),«“Les arcanes du savoir”: commentaire et pratiques herméneutiques dans l’Égypte ancienne».Martin BAZIL (Université libre de Berlin), «La “méthode déductive” dans les premiers commentaires latins de la Bible (iii e-iv esiècles)».10h30-11h Pause11h-12h30Guillaume BADY (CNRS, HiSoMA, Sources chrétiennes), «Genres, factures et formes du commentaire exégétique dans le corpus attribué à Jean Chrysostome».Christiane COSME (Université Paris3,EA 173 - Cesar), «Godfroid d’Admont et la pratique du commentaire auxii esiècle».ZiadBOU AKL (ECLA,ÉNS Ulm), «Des Mégariques aux Ash’arites: d’un usage stratégique des commentaires d’Aristote».12h30-14h30 DéjeunerSession 5 – Commentaire et methode (2)14h30-16h15Michel BRIAND (Université de Poitiers), «Démontage et remontage dans les scholies à Pindare».Michèle BRUNET (Université Lyon2, IUF, HiSoMA), «Le commentaire des inscriptions antiques, à la confluence de deux traditions exégétiques».Bruno BUREAU (Université Lyon3, HiSoMA) et Christian NICOLAS (Université Lyon3, HiSoMA), «Le lectorat de Donat, commentateur de Térence».16h15-16h30 PauseSession 6 – Oralité, écrit et pédagogie (1)16h30- 18h00Francesca MESTRE (Université de Barcelone), « Pragmatique des Progymnasmata ».Sylvain LEROY (Université de Provence), «Le Liber prefigurationum Christi et Ecclesie : un commentaire de la Bible en hexamètres dactyliques».Mathilde CAMBRON-GOULET (AnHiMA, Université de Montréal), «Commentaire et tradition orale chez Marinus, Proclus ou sur le bonheur ».DînerMercredi 2 octobre 2013INHASalle Vasari (1 er étage) – 2, rue Vivienne, 75002 ParisSession 7 – Oralité, écrit et pédagogie (2)9h30-10h30Mickaël RIBREAU (Université Paris3,EA 173 - Cesar), «Quand le texte parle: prosopopée et commentaire chez Saint Augustin».David MEYER (Université Grégorienne, Rome), «Les nouveaux formats des commentaires bibliques et talmudiques: entre nécessité et danger».10h30-11h PauseSession 8 – Commentaire et réécriture11h00-12h30Amedeo RASCHIERI (Université de Turin), «Les commentaires anciens au De Inventione de Cicéron».Cécile PARET-PARRAS (Université Lyon3, HiSoMA), «Les explanationes de Phylargyrius: une double édition?».Michel de BOISSIEU (Université d'Okayama, Université de Yamaguchi), « Le Monde crépitant commenté par Dazai Osamu».12h30-14h30 DéjeunerSession 9 – Commentaire, rituel, performance14h30-15h30Claude CALAME (EHESS, AnHiMA), «Le commentaire écrit d’un poème oral et la pratique rituelle orphique. Le papyrus de Derveni».Maria MANCA (Université Paris 7, Cérilac), «Commenter la joute poétique en la faisant (Sardaigne)».15h30-15h45 Pause15h45-16h30 Conférence finale :Benoît THIEULIN (Président du Conseil National du Numérique, Directeur de la Netscouade), «La démocratisation du commentaire à l’ère du numérique», avec la participation deStavroula KEFALLONITIS (Université de Saint-Étienne, HiSoMA).16h30 Conclusions :Florence DUPONT (Université Paris 7, Cérilac, IHP).Télécharger l'affiche (pdf)Télécharger le programme (pdf)

A. Camus - L. Guilloux, Correspondance (1945-1959 )

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Albert Camus - Louis GuillouxCorrespondance (1945-1959)Édition d' Agnès Spiquel-CourdilleGallimard, Collection Blanche, 2013256 p.ISBN: 978207013926218,50 EURPrésentation de l'éditeur:Albert Camus et Louis Guilloux font connaissance chez Gallimard durant l’été 1945, à l'instigation de leur ami commun Jean Grenier. Guilloux a déjà derrière lui deux décennies d'engagement et d'écriture et une œuvre publiée importante. Camus, dont L'Étranger et Le Mythe de Sisyphe ont paru en 1942, n'a que trente-deux ans ; son implication dans Combat lui vaut une notoriété grandissante.Les différences ne manquent pas entre le Breton et l'Algérien. Camus semble plus solaire, Guilloux plus habité par le noir ; le premier est rongé par le doute et le second aspire à la lumière. Mais l'amitié entre les deux hommes est immédiate et durable, et leurs affinités nombreuses : «Je l'aime tendrement et je l'admire, écrira Guilloux en 1952, non seulement pour son grand talent, mais pour sa tenue dans la vie.» Ces fils du peuple, qui ont connu la pauvreté et la maladie, sont animés par l'esprit de justice et de fraternité, prenant le parti des malheureux et des opprimés sans jamais s'inféoder à une organisation qui voudrait les représenter. Tous deux partagent une conscience aiguë de la douleur, où ils reconnaissent la «constante justification» de l'homme et dont ils tirent les éléments d'une conduite morale et politique.Cette correspondance croisée ponctue quinze années d'une profonde et tendre affection, nourrie d'innombrables causeries, lectures, promenades et repas partagés. Comme toute amitié, elle eut ses temps forts, telle la visite de Camus à Saint-Brieuc en 1947, durant laquelle le futur auteur du Premier Homme va sur la tombe de son père, enterré au carré des soldats de la Grande Guerre ; ou encore le séjour de Guilloux en 1948 en Algérie, où il partage un repas avec Camus et sa mère.

A. Camus - F. Ponge, Correspondance (1941-1957)

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Albert Camus - Francis PongeCorrespondance (1941 - 1957)Edition de Jean-Marie GleizeGallimard, coll. Blanche, 2013176 p.ISBN: 978207013927915,90 EURPrésentation de l'éditeur:Albert Camus et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Étranger . Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent sœurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament.Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt «endormie», et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de «mieux penser ce qu'il pense», alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. À Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Étienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.

A. Camus - R. Martin du Gard, Correspondance (1944-1958)

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Albert Camus - Roger Martin du GardCorrespondance (1944 - 1958)Edition de Claude SicardGallimard, coll. Blanche, 2013272 p.ISBN : 978207013925518,50 EURPrésentation de l'éditeur:Le 24 juin 1948, Roger Martin du Gard avait écrit à André Gide : «Camus [...] est celui de sa génération qui donne le plus grand espoir. Celui qu’on peut ensemble admirer et aimer.» Dix ans plus tard, à la mort du romancier des Thibault , Camus note sobrement dans son Cahier : «On pouvait l’aimer, le respecter. Chagrin.»Émouvant parallèle qui souligne la dimension affective d'une correspondance fondée sur la confiance, le partage des mêmes valeurs, l'engagement douloureux de l'écrivain au service de la paix, de la justice et de la dignité. En Martin du Gard, Camus apprécie l'expérience d'un généreux aîné apte à conseiller, à comprendre sans condamner, en garde permanente contre «la fascination des idéologies partisanes». Et Camus illumine les dernières années du vieil homme si prompt à douter de lui-même. Par sa révolte lucide et la riche variété de sa palette, il prouve à Martin du Gard que l'on peut s'inscrire sans en rougir dans la lignée d'un humanisme dont Jean Barois et Les Thibault furent naguère tributaires.Leurs lettres et les notes qui les éclairent révèlent deux natures fraternelles, dont les angoisses et les espoirs n'ont pas cessé d'être les nôtres.

Les fables à l'école (XIXe-XXIe s.) : un patrimoine européen ? / Fables at school (19th-21st C.): a european legacy?

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Ce colloque s’inscrit dans les travaux du réseau international HELICE (Histoire de l’Enseignement de la Littérature : Comparaison Européenne), dans la suite de la recherche GRAFELIT du laboratoire GRAFE de Genève et dans la continuité des 13emes Rencontres des chercheurs francophones en didactique des littératures, « École et patrimoines littéraires : quelles tensions, quels usages aujourd'hui ? », qui se sont déroulées les 29, 30 et 31 mars 2012 à l’Université de Cergy Pontoise. Ce colloque constitue unélargissement du questionnement autour de l’école et des patrimoines littéraires à l’échelle européenne. Cetélargissement va de pair avec un resserrement autour d’un genre littéraire, patrimonial et scolairespécifique : la fable.Les fables et les fabulistes constituent un patrimoine littéraire et scolaire partagé par de nombreuses nations. Depuis Ésope et Phèdre, en passant par La Fontaine en France, Krylov en Russie, Krasicki en Pologne, les fabulistes constituent des auteurs présents dans les corpus scolaires dans de nombreux pays européens et depuis longtemps. La dimension éducative du genre suffit-elle à expliquer la présence des fables dans les écoles d’autrefois et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs ?L’objectif de ce colloque est de déterminer, dans une perspective historique, pourquoi et comment le genre de la fable a été investi dans divers contextes scolaires et culturels, à l’échelle européenne ; comment et pourquoi il est configuré par l'école (scolarisation, transposition …), constituant des patrimoines nationaux et peut-être un patrimoine commun européen. Le colloque vise la recherche des points communs et desdivergences dans les usages scolaires des fables, en interrogeant la place des fables à l’école dans l’espaceeuropéen, leur rôle, les enjeux qui leur sont assignés et les modalités de leur enseignement ou transmission, tout au long des deux derniers siècles au cours desquels dans la plupart des pays européens se met en place un système éducatif national et démocratique.Si les fables sont présentes dans de nombreux pays, à différents niveaux scolaires et dans presque toutesles filières, c’est qu’elles répondent à des finalités variées, notamment l’éducation morale ou la formation littéraire. Le choix des fables comme thématique commune permet de s’interroger sur les liens que la littérature patrimoniale entretient avec les valeurs et les apprentissages scolaires, sur l’existence ou non de ces liens dans des pays divers, mais également d’observer les processus de patrimonialisation par l’école.Le cadre d’analyse est commun à tous les pays représentés et à toutes les communications afin de permettre de comparer des situations variées. Il devra reposer sur une analyse d'objets et de supports scolaires (manuels, ouvrages scolaires, revues pédagogiques, cahiers, etc.), rassemblés selon les époques et les fréquences d’emploi. À partir de ceux-ci, trois axes de travail se dégagent. Ils seront abordés de manière prioritaire ou en simultanéité.1. Les périodes au cours desquelles les fables sont présentes dans le segment scolaire envisagé. Cette question doit permettre de situer les ruptures et changements dans les emplois qui ont été proposés auxenseignants. Cette mise en perspective s’appuie sur une présentation des plans d’étude ou cadrages officiels pour la lecture ou l’étude des textes littéraires dans les contextes nationaux divers et pour les différents niveaux scolaires concernés.2. La patrimonialisation des textes, des fabulistes et des thèmes. Cette entrée nécessite une recherchedes textes sources et une approche didactique du genre. L’étude de la patrimonialisation des textes etdes auteurs peut, dans certains cas, prendre appui sur les particularités éditoriales dans les manuels, avec une analyse de l’iconographie, des tables des matières, mais également des textes de présentation et de commentaires.3. Les modalités d’enseignement et d’apprentissage : il s’agit d’analyser les exercices qui accompagnent les textes et d’observer les modalités d’assemblage dans les manuels, la place des fables dans la structured’ensemble du manuel ou des chapitres. Il s’agit de déterminer les finalités scolaires de l’emploi de cegenre spécifique.Les communications pourront relever de l’analyse diachronique ou synchronique, s’inscrire dans un cadre national ou plus large. Elles pourront porter sur la fable comme genre, sur un auteur, sur un ou des textes, sur une période, sur un niveau scolaire, une filière, etc. dès lors que la contrainte méthodologique (appui sur des supports scolaires), est respectée.

K. Kawashima, Émilie du Châtelet et Marie-Anne Lavoisier. Science et genre au XVIIIe s.

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Référence bibliographique : Keiko Kawashima, Émilie du Châtelet et Marie-Anne Lavoisier. Science et genre au XVIIIe siècle . Traduit du japonais par Ayako Lécaille-Okamura. Avec un avant-propos d’Élisabeth Badinter, Honoré Champion, collection "Champion Essais", 2013. EAN13 : 9782745324924.328 pages, broché.35 EURPrésentation de l'Editeur :Madame Kawashima, dont la réputation d'historienne des sciences n'est plus à faire, nous offre ici un parcours passionnant dans la mise en rapport de l'histoire de ces deux scientifiques. Elle mène de concert un récit de la vie et du parcours scientifique de Madame du Châtelet et de Madame Lavoisier.Ceci la conduit à analyser minutieusement les travaux scientifiques de ces deux femmes et les conditions de leur réalisation, et de relier cela aux problèmes d'accès des femmes à une activité scientifique et au statut de savant, à ces deux époques.Une aristocrate, d'une part, une grande bourgeoise d'autre part, l'une au début l'autre à la fin de ce XVIIIe siècle, trouveront des réponses différentes et leurs parcours ne se ressembleront guère.Mais ce combat pour l'accès au savoir, pour la reconnaissance du droit des femmes à accéder au rôle d'acteur de la recherche scientifique marquera l'histoire. Rappelons ce qu'en disait encore Joseph de Maistre : "Les femmes qui veulent faire les hommes ne sont que des singes; or c'est vouloir faire l'homme que de vouloir être savante" (in Lettres et opuscules inédits , Paris 1861).Cet ouvrage a été couronné du prix Nao Aoyama en 2006.Madame Keiko Kawashima est professeure à l’Institut universitaire de technologie de Nagoya (Japon). Diplômée des Universités de Tokyo et de Kyoto, ainsi que de l’EHESS à Paris, elle enseigne l’histoire des sciences.

Revue philosophique de la France et de l'étranger , 2013-3: "Penser au féminin au XVIIe s."

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Référence bibliographique : Revue philosophique de la France et de l'étranger , PUF, 2013. EAN13 : 9782130618638.REVUE PHILOSOPHIQUE 2013 - 3PENSER AU FÉMININ AU XVII e SIÈCLEMarie-Frédérique PELLEGRIN. — Penser au féminin au XVIIe siècle p. 307Eileen O’NEILL. — Margaret Cavendish, Stoic Antecedent Causes, and Early Modern Occasional Causes p. 311Lisa SHAPIRO. — The Outward and Inward Beauty of Early Modern Women p. 327Desmond M. CLARKE. — Anna Maria van Schurman and Women’s Education p. 347Laura J. BURCH. — Madeleine de Scudéry : peut-on parler de femme philosophe ? p. 361Marie-Frédérique PELLEGRIN. — La science parfaite. Savants et savantes chez Poulain de La Barre p. 377

L’inachèvement et le non-finito dans la modernité : littérature, art et musique (APFUCC 2014)

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Congrès des Sciences Humaines/Congress of the Humanities and Social Sciences/APFUCC25-28 mai 2014Brock UniversitySt. Catharines, Ontario, CanadaL’inachèvement et le non-finito dans la modernité : littérature, art et musiqueL’inachèvement ne se confond pas avec l’art du fragment, ou une pratique délibérée de l’ellipse: il s’agit de donner l’œuvre sous une forme interrompue, de l’offrir comme une partie prélevée sur un ensemble plus vaste, dont elle garderait la structuration à l’état de traces. L’abandon, l’accident ou la mort donneraient à l’œuvre un supplément existentiel, au lecteur ou spectateur, le libre jeu esthétique des possibles ; une appréciation du goût de l’imparfait. Rodin fait paradoxalement du non-finito une visée ; L’art de la fugue , œuvre inachevée de Bach, marque l’apogée de son style. «L’inachèvement définitif» de certaines œuvres majeures de la modernité: le Livre de Mallarmé, Le Livre des passages de Walter Benjamin, les Proêmes de Ponge, Les Demoiselles d’Avignon de Picasso, ou le Grand Verre de Marcel Duchamp, les transforme en véritables laboratoires artistiques où on peut décrypter les secrets de la genèse. Sur un mode différent, le moderne work in progress légitime l’inachevé comme étape du processus de création et condition de «l’œuvre ouverte» ; du «livre à venir», des «œuvres à venir», pour reprendre Blanchot.Cet atelier se propose d’étudier et de discuter les formes, figures et sens de l’inachèvement et du non-finito , tels qu’ils apparaissent intrinsèquement liés aux définitions de la modernité. Il s’agira d’évaluer les conditions esthétiques de l’inachèvement posées par le romantisme et reformulées au gré des évolutions de la littérature, de l’art et de la musique modernes et contemporaines. Qu’est-ce que l’inachèvement qui a exclu toute norme de l’achèvement ?Selon le contexte, plusieurs pistes de réflexion peuvent être envisagées, mais non seulement:l’inachèvement et la modernité: projets interrompusfiliations esthétiquesautour de l’inachèvement et du non-finito : influences, croisements, dialoguesla genèsedu texte/de l’œuvre: carnets, brouillons, ébauches, esquissesdes éditions critiques : variantes du textel’inachèvement et la réception: «l’œuvre ouverte»D’un point de vue théorique, l’état d’inachèvement permet d’explorer du moins trois axes: la poïétique et poétique, la déconstruction et l’herméneutique.Les propositions de communication peuvent être pensées à partir de ces problématiques dans une analyse de texte ou des études comparatives.Responsables de l’atelier:Adina Balint-Babos, Modern Languages and Literatures, University of Winnipeg a.balint-babos@uwinnipeg.ca Antonio Viselli, Centre for Comparative Literature, University of Torontoantonio.viselli@utoronto.caPour soumettre une proposition de communication :Envoyez une copie de votre proposition de communication (titre, résumé de 250 mots, adresse, affiliation et atelier) par courriel aux responsables de l’atelier.Prière de noter qu'il faut être membre de l'APFUCC pour présenter une communication au Congrès des Sciences Humaines. Les propositions doivent être soumises au plus tard le 15 décembre 2013 .
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